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SIMPLIFICATION DES RÈGLES DES ACTES CULTUELS Cheikh Fayçal Mawlawi
« Et tes vêtements, purifie-les - Purifie ton âme des péchés et tes vêtements des souillures »
{74 :4}
Par la purification, on commence avec le statut des eaux pour savoir avec quelle eau on peut se
purifier.
L’eau de pluie, des sources, de la mer, neige fondue, rivière, grêle fondue
« Son eau est pure et purificatrice et les créatures mortes qu’on y trouve sont licites. »
{Abû Hourayrah}
« Et c'est Lui qui envoya les vents comme une annonce précédant Sa miséricorde. Nous
fîmes descendre du ciel une eau pure et purifiante » {25-48}
II- L’eau usagée : l’eau qui tombe après avoir fait ses ablutions ou le Ghusl
2ème avis – les malikites : Possibilité, mais reste détestable, càd si tu as une autre solution,
privilège là
Abou Hourayrah croise le Prophète ﷺet l’esquive car il est en état d’impureté et préfère
ne pas avoir à le saluer. Le Prophète ﷺlui dit « le croyant ne rend pas impure », donc pas
besoin de l’éviter même s’il ressent de la gêne liée à son état d’impureté
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III- L’eau mélanger à un corps pur comme du savon ou un peu de vinaigre
L’eau aussi longtemps qu’elle n’a pas changé de goût d’odeur et de couleur, l’eau reste pure et
purifiante
o Si une caractéristique change, alors l’eau devient seulement pure et plus purifiante.
2ème avis – les chafi3is et Malikites : l’eau est non purifiante (ex : savon)
Pour les grandes ablutions : il faut dissocier les ablutions à l’eau claire et le reste avec eau
savonneuse.
Si l’impureté altère le gout, la couleur ou l’odeur alors l’eau devient impure et ne peut
plus être utilisée comme source de purification (consensus des écoles). Ex : sang, urine
Une sagesse des ablutions réside dans le fait que par 3 actions, on peut vérifier l’état de l’eau
:
Ø En lavant les mains : tu vois la couleur
Ø En lavant la bouche : tu goutes
Ø En lavant le nez : tu sens l’odeur
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l’eau ne peut pas contenir l’impureté. Tellement d’eau que même si des impuretés tombaient,
elle n’altèrerait pas la capacité à utiliser cette eau.
V- Le Sou’r
L’eau qui reste dans le récipient après avoir bu, pur et purifiant
Quant au Sou’r du chient et du porc et impur
→ toute saleté que le musulman doit impérativement enlever et laver lorsque celle-ci le touche
Premièrement : L’impureté
Type d’impureté ;
Ali avait honte de poser la question au Prophète ﷺau sujet de ce liquide car il était l’époux
de sa fille, alors c’est un autre compagnon qui posa la question. Le Prophète ﷺlui répondit
: lorsque ça sort lave toi, lave tes vêtements fais tes ablutions et prie car la sécrétion de ce
liquide casse les ablutions. {Hadith 303}
• Al wadyou : liquide blanchâtre émis après avoir uriné chez les hommes
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• Le chien et le porc : entièrement impure,
Le récipient dans lequel le chien a lapé doit être nettoyer 7 fois avec de la terre, impureté
forte o Le chien est entièrement pur pour les Malikites
o Le corps du chien est pur mais sa salive impure pour les Hanifites
o Avis majoritaire des savants sur le fait qu’il ne soit pas une impureté o Impure
pour les Hanafites
• Impureté légère : urine de l’enfant bb qui ne boit que le lait de sa mère et ne mange pas
d’aliment, il suffit de l’asperger d’eau sans avoir à le laver → pas annulatif des
ablutions
Ø 1er avis : avis de la majorité ; il faut différencier celui de la petite fille et du petit
garçon {Hadith 376 Abou Daoud}
Ø 2ème avis : les deux se contente de verser de l’eau, analogie avec l’urine du petit
garçon pour la petite fille {Al Awza3i}, l’urine reste de l’urine aussi bien garçon
ou fille donc même action pour les deux
Ce qui en est du vêtement de la femme long, trainant par terre, qui récupère des saletés.
Le Prophète ﷺdit ce qui vient après la purifie (la terre, la poussière) {Abou Daoud 383}
Troisièmement : les règles de bienséance pour faire ses besoins
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Lorsque que le musulman désire aller faire ses besoins naturels il doit respecter certaines règles
de bienséance.
• Ne pas aller aux toilettes avec un élément sacré ou portant le nom d’Allah (coran,
bijoux)
Si risque de vol (toilette aéroport…) mettre l’objet dans une poche ou son sac
De même qu’à chaque fois qu’on se déshabille, pour se protéger contre les djinns.
« Le Prophète ﷺfaisant ses besoins, une personne lui passa le Salam et il n’a pas répondu
», il a délaissé quelque chose d’obligatoire pour éviter de faire quelque chose
d’interdit.
« Lorsque vous allez faire vos besoins éviter d’avoir la qibla en face de vous ou derrière le
dos, tournez-vous plutôt vers l’est ou l’ouest {Al Bukhari et Muslim}
Pourquoi ? Car à ce moment là le Prophète ﷺest à Médine. Cette ville sainte se situe
au nord de la Mecque, il faut donc se tourner vers l’Est ou l’Ouest pour ne pas faire
face (nord) ou tourner le dos à la Qibla (sud).
§ En plein air, sur la route, et les endroits ou les gens viennent chercher l’ombre ou
dans les terriers d’animaux.
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§ Ne pas uriner en position debout, sauf si on est à l’abri d’éclaboussures (urinoirs
publics)
Sunna pour les hommes d’uriner assis.
§ Éliminer l’impureté se trouvant sur les deux voies naturelles avec de l’eau si celleci
est disponible ou avec n’importe quelle matière sèche qui n’a pas de sacralité, ceci
est un devoir.
o Minimum 3 essuyages, et faire l’association des deux, favoriser le papier toilette pour
nettoyer puis rincer et nettoyer avec de l’eau.
o Ne pas se nettoyer avec la main droite, ensuite, laver les mains avec de l’eau et du savon,
si ceci est disponible.
« Le Prophète ﷺnous a interdit de nous nettoyer les parties intime avec la main droite et
de nous nettoyer avec moins de 3 cailloux (nombre d’essuyage) et il nous a interdit de nous
nettoyer avec des os et des crottins {Rapport par Muslim 26}.
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Chapitre III : L’état de Janaba, les menstrues et les lochies
I- Les menstrues
Les pertes marrons font partie de menstrues selon le jour où elles apparaissent :
Ø Juste avant les menstrues : accompagné de signe dont on a l’habitude d’avoir
alors elles ont fait partie
Ø Au moment des règles : fait partie des règles
Ø Juste après les menstrues et les pertes blanche : on n’y prête pas attention
Ø En dehors du cycle : on n’en prend pas compte
§ Si une femme se purifie de ses menstrues avant fajr, elle doit prier maghrib et isha
§ Si elle se purifie après fajr, elle prie seulement fajr
§ Si elle se purifie après shourouq, elle n’a pas à prier fajr
§ Si elle se purifie après dohr, elle ne prie que dohr
§ Si elle se purifie après asr, elle prie dohr et asr
§ Si elle se purifie après maghrib, elle ne prie que maghrib
§ Si elle se purifie après icha, elle prie maghrib et isha
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II- Les lochies
o Sang qui sort de la femme à la suite d’un accouchement o Pas de durée minimale
o Durée maximale de 40 jours d’état indisposé
o La fin de cette période nécessite le Ghosl, car impur
L’homme est permis de tout faire avec sa femme sauf le rapport conjugal à la différence des
juifs de cette époque qui restaient à l’écart de leur femme lorsqu’elles se trouvaient en état de
menstrues.
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Chapitre IV : Les grandes ablutions « al-Ghusl »
o Pas obligatoire si le sperme venait à sortir sans désir ; à cause de maladie, de froid
de fatigue ou de cas similaires. Pour l’avis majoritaire
• Ghosl obligatoire même si émission sans plaisir, pour les shafi’ites
« Le Prophète ﷺa ordonné à Qays Ibn Acime de se laver avec de l’eau et du Jujubier lors de
sa conversion à l’islam. »
• Le jour du vendredi
Considérer selon certains savants dont le compagnon Abou Hourayrah, comme obligatoire o
La prière sera quand même acceptée si uniquement les petites ablutions mais la
personne aura délaissé un acte obligatoire
Hadith : Lorsque l’un de vous se rend à la prière du vendredi qu’il accomplisse les grandes
ablutions {rapporté par Al Jama3a}
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Possibilité de faire le ghusl à partir de la prière du Subh même si joumou’a l’après-midi, et
refaire les petites ablutions entre temps.
I- L’intention
« Les actes ne valent que selon les intentions qui les animent »
Par cela on distingue l’acte d’adoration de l’acte d’habitude
o Pas nécessaire de le formuler, car c’est un acte relatif au cœur
II- Laver la totalité du corps, d’où le sens du terme « Ghosl » qui correspond au fait
de rependre de l’eau sur toutes les parties du corps
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Cinquièmement : Manière d’accomplir le Ghosl
« Un mudd est largement suffisant pour faire les ablutions et un sâ' est largement
suffisant pour faire le ghusl. »
« Allah n’accepte pas la prière de l’un d’entre vous quand il produit un « Hadath » qu’après
avoir fait les ablutions » {al-Bokhari, Moslim}
Mérites : Le messager de Dieu dit : « voulez-vous que je vous indique ce qui absout les péchés
et élève en degré ? « Oui ! » c’est répondit-t-il, faire ses ablutions avec soin, même dans les
conditions difficiles, se rendre fréquemment à la mosquée et attendre la prière à venir après
celle déjà accomplie. » {Moslim, At-tarmidhi}
1- Le lavage du visage,
Dont la limite étant les racines des premiers cheveux jusqu’aux bas du menton et d’une oreille à l’autre
2- Laver les mains, jusqu’aux coudes inclus
3- Passer les mains mouillées sur toute la tête
• Seulement sur une partie de la tête pour les Hanafites et Shafi’it 4-
Laver les pieds jusqu’aux chevilles incluses
« Malheur aux chevilles qui seront touchées par le feu » {Al-Bokhari}
5- L’intention, (sauf pour les Hanafites)
« Les actes ne valent que selon les intentions qui les animes »
6- Respecter al Tartib, l’ordre successif de lavage des membres
• Sunna pour les Hanafites et Malikites
7- Respecter « al Mouwala »
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• Sunna pour les Hanafites et Shafi’ites
Ach hadou an la ilaha illa Allah wahdahou la charika lah wa ach hadou anna mohamedan
'abdouhou wa rasoulouh
ﱠ
َﺷَﮭﺪُ أَن ﻻَ ِإﻟَﮭ ِإﻻ ﷲ َوْﺣﺪهَُ ﻻْ َْ أ
ُ ﺷَﮭﺪُ أ ﱠ َن ُﻣَﺢ ﱠ ﻣﺪا ً َﻋْﺒﺪهُُ َو َر
ﺳﻮﻟ ُُﮭ َْ ﺷِﺮﯾَﻚ ﻟ َُﮭ َوأ
َ
J'atteste qu'il n'y a aucune divinité qui mérite d'être adorée sauf Allah seul sans associé et j'atteste que
Mohamed est son serviteur et son envoyé
« Il n'y a aucun d'entre vous qui accomplie les ablutions parfaitement puis dit : 'j'atteste qu'il n'y a aucune
divinité qui mérite d'être adorée sauf Allah seul sans associé et j'atteste que Mohamed est son serviteur et son
envoyé' sans que les huit portes du paradis ne s'ouvrent pour lui et il rentre par celle qu'il désire ».
11- Accomplir 2 raqka’as après les ablutions
« Quiconque fait ses ablutions avec soin et accomplit ensuite deux raka’as en y mettant tout
son cœur et toute sa tête, le Paradis lui sera un du » {Moslim}
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Quatrièmement : Facon d’accomplir les ablutions
Il est dans le devoir de chacun d’accomplir les ablutions de la meilleure manière, comme
les perfectionner notre prophète.
La perfection des ablutions, se réalise par l'accomplissement et le parachèvement des ablutions
de la même manière que celle qu’adoptait fréquemment le Prophète.
Un jour Othman qu'Allah l'agrée, demanda qu'on lui apporte de l'eau dans un récipient pour faire se
ablutions. Il y avait environ un moud dans le récipient.
Alors il fit les ablutions de la manière suivante :
Il se lava les mains trois fois, se rinça la bouche, aspira de l’eau avec le nez, puis l’expira, se
lava le visage trois fois, se lava la main droite jusqu’au coude trois fois, ainsi que la main
gauche, puis il passa les mains mouillées sur la tête, enfin se lava le pied droit jusqu’à la
cheville, ainsi que le pied gauche,
Puis dit à la fin : J'ai vu le Prophète ﷺfaire les ablutions comme je viens de les faire.
Ensuite le prophète ﷺa dit :
« Celui qui fait ses ablutions de la même façon dont je les ai faites et qu’ensuite se lève pour
accomplir deux raka’a sans penser à autre chose hormis la prière, verra ses pécher effacés »
{Moslim}
« Le Prophète ﷺa dit : « Un mudd est largement suffisant pour faire les ablutions et un sâ' est
largement suffisant pour faire le ghusl. »
« Le Prophète ﷺse lavait avec le volume d'un sâ' et faisait ses ablutions avec celui d'un mudd »
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Le sâ' et le mudd sont deux récipients utilisés comme unité de mesure par les médinois, afin de ne pas tomber
dans le gaspillage.
La capacité du premier est quart fois celle du second
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Cinquièmement : les causes d’annulation des ablutions
> Sauf quant au sommeil léger en position assise sans perte de conscience,
« Lorsque les compagnons du Messager, de sa vie, attendaient la prière du ‘icha, ils
somnolaient parfois et dodelinaient de la tête. Ensuite, ils se levaient pour accomplir la Salat sans
refaire les ablutions » {Moslim}
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o Annule les ablutions pour les Hanbalites
o N’annule pas pour la majorité, mais recommander de les refaire
Huitièmement : Al-mas-h
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Règles du Kohf :
I- Condition du Kohf
- Avoir mis les ablutions en état de pureté, des ablutions.
Hadith al-Moughira ibn Sho’ba ;
« J’étais en voyage en compagnie du prophète, j’ai voulu lui ôter ses bottines
pendants ses ablutions mais ils me dits « laisse-les car je me suis chaussé en
état de pureté » et il passa les mains mouillées dessus. » {Bokhari}
- Les bottines ne doivent pas être souillées, car en contact de toute impureté la prière n’est
pas valide
- Elles doivent couvrir les pieds jusqu’aux chevilles, telles étaient les bottines sur
lesquelles le prophète a passé les mains mouillées.
- À condition d’avoir les ablutions complète
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3- Passer les mains mouillées sur les pansements « al-Jabira »
« Le prophète a envoyé une expédition et leur a recommandé, à cause du froid, de
passer les mains mouillées sur les bandages et les bottines. » {Ahmed}
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Biographie
La société arabe antéislamique, avant la prophétie
Situation religieuse,
Avant l’Islam, la situation religieuse dans les pays arabes était marquée par une grande
diversité de croyance et de pratique. Un lieu de rencontre de plusieurs religions ancestrale,
prônant le polythéisme l’idolâtrie et l’association.
La Mecque devient alors le lieu central considéré comme un lieu de pèlerinage autour de la
Kaaba.
Les arabes avaient déjà à ce moment une reconnaissance d’Ibrahim et de sa religion qu’il
avait déjà autrefois appelé, ils faisaient déjà le tour de la Kaaba et le pèlerinage prônant à
l’adoration d’Allah.
Cependant, en plus du Tawhid, ils passaient par des statuts comme intermédiaire entre eux et
Allah, mélangeant alors à des paroles contenant du shirk.
Le premier à avoir remplacer la religion monothéiste d'Ibrahim et appelé à l'adoration des idoles,
était Amru Ibn Luhayy.
Lors d’un voyage au Sham, il lui fut présenté une idole nommée Hobal, supposant pouvoir
apporter victoire et richesse à son peuple.
Il l’emporta avec lui et l’installa à la Mecque, appelant ainsi à l’adorait et la glorifier.
Étant à cette époque le détenteur des clés de la Kaaba et ce qui faisait de lui un homme de
pouvoir, il avait l’influence d’ordonner aux mecquois de l’adorer, et aurai même atteint les
gens du Hijaaz et plusieurs tribus arabes.
« J'ai vu 'Amr Ibn Luhayy traîner ses intestins dans le feu. Il était le premier à changer la religion
apportée par Ismaël »
Situation économique,
Leurs systèmes sociaux basés sur les tribus et les clans régissait les relations humaines, créant
alors une rivalité de noblesse et de courage, qui menait fréquemment à des guerres entre tribus
(Al-AWS, Al-KHAZRAJ)
Cependant des mois sacrés de la religion d’Ibrahim, durant lesquels il était interdit de faire de
guerre ou de conflit.
« Le nombre de mois, auprès d'Allah, est de douze [mois], dans la prescription d'Allah, le jour
où Il créa les cieux et la terre. Quatre d'entre eux sont sacrés : telle est la religion droite. [Durant
ces mois], ne faites pas de tort à vous-mêmes. Combattez les associateurs sans exception,
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comme ils vous combattent sans exception. Et sachez qu'Allah est avec les pieux. » {tawbah
:36}
La violence faisait partie intégrante de leur civilisation, et leur existence était vouer à la survie.
La présence d’une fille dans une famille n’était alors pas honorée, par sa vulnérabilité, et
procurer même un sentiment d’humiliation aux hommes de sa famille.
Lorsque les ressources étant faibles et les dangers nombreux, ils étaient ainsi contraints de se
séparer d’elles, jusqu’à les enterrer vivantes.
« Et lorsqu'on Annonce à l'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde
[l'envahit]. Il se cache des gens, à cause du Malheur qu'on Lui a annoncé. Doit-il la garder
Malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » {16
:58-59}
« Et ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté ; C'est nous qui attribuons leur subsistance
; Tout comme à vous. Les tuer, C'est vraiment, un énorme pêché » {17 : 31}
« Il arrivait à Omar de pleurer car avant l’islam, il avait enterré sa fille vivante (rapporté par un
texte non authentique).
Pourtant, sa fille Hafsa deviendra la femme du Prophète ﷺ.
Situation sociale,
Dans certaines tribus, la polygamie, la perversité et la débauche était fortement présente ; alors
que les hommes ne portaient aucune autorité et jalousie sur leurs femmes, elles jouissaient
d’une certaine liberté, à s’exhiber ouvertement et s'adonnaient à la dépravation. Banalisant
ainsi les pratiques indécentes.
Certaine pratique, dont le fait, pour la femme seule, de mettre un élément rouge sur sa porte
était pratiquer afin d’être identifié comme étant ouverte aux hommes
Par ces pratique et comportements, différentes formes de mariages pouvaient avoir lieux
comme le fait :
Pour un homme, de donner sa femme à un autre homme, noble, jusqu’à être enceinte pour
amener une forme de noblesse au sein du foyer
Pour une femme, d’aller à 10 hommes, jusqu’à être enceinte, et va attribuer cet enfant à l’homme
qu’elle choisit
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L’arrivée de L'Islam,
Ces idoles ne cessèrent d'être adorées jusqu'à l’arrivé de l'Islam et l'envoi du prophète
Mohammad afin de purifier la Maison Sacrée des idoles et de la mécréance.
La religion de l’Islam s’est construite en opposition au culte qui la précéder, venant réguler les
comportements immoraux et les pratique dont ils étaient attachés.
En relevant les indignités dont étaient victimes les femmes au cours des siècles antéislamique,
l’islam a accordé à la femme tous ses droit et la reconnaissance de son rôle dans la société.
Lui apportant ainsi le respect, la protection et la préservation.
Mohammad, mais également, Ahmed, Al-Mahi, Al Hacher, Al-Aqib, Al Mouafi, Nabiyyou Ar-
Rahma, Nabiyyou At-Tawba, Nabiyyou Al Malhama, Al Khatem, A Moustafa, Raouf et
Rahim.
Les noms du prophète Mohammad sont nombreux, dont certains ont pu être mentionner dans
des hadiths arrivant jusqu’au nombre de 13.
« J’ai cinq noms : Mohammed et Ahmed ; Al-Mahi, l’effaceur, avec qui Allah efface la
mécréance ; Al-Hachir, qui sera le premier à être ressuscité et Al-Aqib. Il n’y aura pas de
Prophète après moi. »
« Je suis Mohammed et Ahmed ; Je suis Al-Mouafi (le suiveur des prophètes qui m’ont
précédé) et Je suis Nabiyyou At-Tawba et Nabiyyou Ar-Rahma (le Prophète du repentir
et de la miséricorde) ».
« Je suis Nabiyyou Al-Malhama » « Je suis Al-Khatem (le sceau des prophètes) » et
dans une quatrième : « Je suis Al Moustafa (le prophète élu) ». « Allah l’a appelé :
Raouf, Rahim (compatissant et miséricordieux) ».
Le prophète est né dans une famille noble de la Mecque, les Banu Hashim, grandement
respectée par l’ensemble des tribus de la Mecque et de la région, étant ainsi considérer comme
la filiation la plus honorable des tribus arabes.
Également descendant d’Ibrahim, comme l’étaient tous les prophètes après Ibrahim.
Sa famille,
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Son père ‘Abdullah, fils de ‘Abd el Muttalib
Sa mère Amina fille de Wahb
Il est Muhammad fils de ‘Abdullah fils ‘Abd el Muttalib
Abraha Ibn As-Sebah originaire du Yémen, et de confession chrétienne, est à cette époque le
gouverneur du Yémen.
En construisant une énorme église au Yémen, il a pour idée de concurrencer la Mecque afin de
détourner les arabes de la Kaaba et la détruire.
Abraha Ibn As-Sebah réunit donc une lourde armée de 60 000 hommes et près de 13 éléphants,
et expédient tous en direction de la Mecque pour détruire la Kaaba. Sur son chemin, ils
combattent et détruisent les arabes sur leur chemin.
Cet évènement historique ou Abraha a tenté d’écraser la Kaaba avec son armée, marque l’an
571 et devient l’année de l’éléphant.
La naissance du Prophète,
Ces au cours de cette année de l’éléphant, que né le prophète à la Mecque, un lundi matin le
12ème jour du mois de Rabi3 Al Awwal* orphelin.
Alors que sa mère Amina était enceinte de 2 mois du Prophète Muhammad*, son père ‘Abdullah
décéda lors d’un voyage à Yathrib à l’âge de 25 ans.
C’est son grand père Abd Al Muttalib qui décida de le nommer Muhammad, nom peu connu
dans la péninsule arabique à cette époque.
L’enfance du prophète,
La première femme qui aurait allaité le Prophète ﷺà sa naissance était Thouayba.
Grandir dans les entendu dessertie et confié son nouveau-né à une nourrice bédouine, était une
coutume qui permettait en générale de se forger une corp et un caractère robuste un temps et
d’ensuite retourner auprès de sa famille en forme.
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Elle permettait une meilleure éducation à l’enfant, afin de grandir sainement et préserver loin
des maladies et des pratique néfastes de la ville.
Elle permettait aux enfants une maitrise excellente de la langue arabe loin de la mixité
linguistiques des villes.
C’est le cas du Prophète, peu de temps après sa naissance, il quitte sa famille et est envoyé dans
le désert, confier à une nourrice issue d’une tribu bédouine.
Au départ, les nourrices refusaient toutes de garder le Prophète ﷺorphelin par appréhension,
car il n’avait pas de père, et n’avait donc pas de garantie financière.
Alors qu’elle avait déjà un enfant à allaiter, elle prit la route avec un âne et une chamelle
chercher le Prophète ﷺ. Son trajet pris énormément de temps et se fut très dur, car par manque
de lait, le petit ne s’arrêtait de pleurer et son âne refusait d’avancer.
Arrivé après toutes les autres nourrices qui avaient déjà refusé de s’occuper de lui, elle préféra
s’occuper de cette enfant par peur des moqueries et par honte de retourner dans sa tribu sans un
enfant. Et également car elle n’en avait pas trouvé d’autre.
Elle accepta donc, et devient sa nourrice, chez qui le prophète resta avec sa famille de la tribu
des Banu Saad jusqu’à ses 4/5 ans, l’âge ou en général l’enfant est renvoyé chez ses parents.
Il a suffi qu’elle rencontre le Prophète ﷺpour que la Baraka lui tombe dessus toute sa vie, et
que les bienfaits lui son multiplier.
Dès ce moment, son retour lui fut simplifié avec sa famille, ses seins se remplissent de lait, et
son âne avance correctement par la Baraka d’Allah due au Prophète .ﷺ
La nouvelle s’était vite répandue dans sa ville connue pour la sècheresse, et tous demander
d’aller faire manger leurs bêtes là où les animaux de Halima mange car il y avait de la baraka
auprès d’elle.
Cette bénédiction soudaine a été un signe qui aurait fait penser à Halima As-Sa’diyah que cet
enfant était béni
Arrivé à l’âge de 4/5 ans, Halima convint Amina de garder le prophète pour son fort attachement
envers lui.
Alors que le Prophète ﷺjouait, l’ange Gabriel se saisit de lui, ouvrit sa poitrine et retirant de
son cœur un caillot de sang, lui dit :
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« Cela représente l’emprise de Satan sur toi »
Puis il lava le cœur avec de l’eau de Zamzam, le replaça dans sa poitrine et remis tout en ordre.
Muhammad est retrouvé en très bonne santé, seul son visage était très pâle.
Après cet évènement, le prophète retourne vivre avec sa mère peu de temps avant sa mort.
Alors qu’elle était en voyage pour visiter la tombe de son mari et rendre visite à de la famille
dans la région de Médine, accompagnée par le grand père du Prophète ﷺ, Abd el-Muttalib et sa
servante Oum Ayman. Elle mourra durant ce voyage, dans le village appelé Al-Abwa.
Après la mort de sa mère, son grand-père ‘Abd el-Muttalib le pris alors en charge et fut d’une
très grande bienveillance à son égard à tel point qu’il le préférait à ses propres enfants. « Laissez
mon petit-fils. Je jure par Dieu, il occupera plus tard une position éminente »
Lorsque Muhammad ﷺa atteint l’âge de 8 ans, son grand-père mourut à la Mecque.
Avant de mourir, il confia la garde de son petit-fils à Abu Talib l’oncle de Muhammad ﷺ.
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C’est le début de l’aventure du Prophète ﷺ.
A partir de ses 8 ans, le prophète vécut avec son oncle Abu Talib.
Abou Talib, avait une place importante dans la vie du prophète, il aurait vécu avec lui pendant
plus de quarante ans.
Le considérant comme son propre enfant, il s’occupé de son neveu de la meilleure des manières
avec amour et protection. Il l’a veillé sur lui, la soutenu et protéger même face à l’opposition
de certaine tribu. Abu Talib était un soutien familial essentiel tout au long de sa vie et de sa
mission.
Durant sa jeunesse, pour subvenir à ses besoins, le jeune Muhammad ﷺdevient berger et
surveille des troupeaux d’animaux dans les environs de la Mecque.
Ce métier était plus tard une caractéristique commune que l’on retrouve chez tous les prophètes.
Tous les prophètes ont été un jour berger.
Cette expérience fait développer de nombreuse valeurs et qualité qui sont la solitude, la patiente,
la contemplation et la vigilance.
Hadith 2262 rapporté par Al Boukhari : « Il n’est pas un Prophète qui n’ait surveillé les
troupeaux. On demanda : Et toi ô Envoyé de Dieu ? Il répondit : Et moi de la même façon.
»
À l’âge de 12 ans, le Prophète ﷺaccompagne son oncle Abou Talib et d’autres membre de la
tribu des Quraych, lors d’un voyage de commerce pour la Syrie, dans la région du Sham.
Le moine Bahira ordonna à Abou Talib de ne pas poursuivre son voyage en Syrie et de ramené
le Prophète ﷺà la Mecque pour le protégé.
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Muhammad ﷺet Khadija
Khadija bint Khuwaylid, issue de la tribu des Banou Saad, branche des Quraych, est une
femme riche et noble, considérée comme étant la femme la plus éminente quant à sa beauté,
son patrimoine, sa noblesse et son aisance.
Dès sa jeunesse, le prophète était connu pour sa sagesse, sa sincérité et sa bienveillance. Les
gens le considérer comme un Homme honnête, digne de confiance et aimé de tous pour sa bonté.
Sa réputation était celle d’un homme respecté et respectueux.
Ayant déjà remarquer Muhammad ﷺ, pour ses nombreuses qualités, qu’on entendait à son sujet,
Khadija demanda un jour au Prophète ﷺde travailler pour elle. Elle décida de l’envoyer en
voyage avec Maysara (un de ses serviteurs) afin de le mettre à l’épreuve en lui demandant
d’acheminé des marchandises lui appartenant et d’aller les vendre en Syrie. Elle donna comme
consigne à Maysara de bien l’observer et voir s’il était une personne fiable et de confiance.
Ce voyage fut alors un succès, à son retour, elle remarque que les bénéficies matériels du voyage
étaient plus important que d’habitude, et décida de le faire rentrer dans son business.
Le serviteur Maysara lui rapporta également de nombreuses qualités du Prophète qu'il aurait
ﷺremarqué au cours de ce voyage. Ce dernier perçu de nombreux signes de la part de
Muhammad ﷺau niveau de ses qualités, son comportement et son attitude qui attestaient qu’il
ne ressemblait à aucun autre homme.
Ceci conforte l’idée de Khadija à épouser ce jeune homme de 25 ans, alors qu’elle en avait
environ 40 ans à ce moment-là.
Khadija charge alors une de ses amies nommé Nufaysa d’aller questionner Muhammad ﷺsur
son intérêt quant au mariage.
Le Prophète ﷺreçoit la nouvelle de la part de Nufaysa, et va avec ses oncle (Abou Talib et
Hamza chez les Khuwwaylid, demander la main de Khadija à son père. Deux mois après son
retour de Syrie, le mariage fut conclu.
Khadija était alors âgée de quarante ans*, elle aurait déjà était auparavant marié à deux reprises,
à Abou Hala et 3atiq Ibn 3a’ir, dont elle avait eu deux enfants Hala et Hind
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La famille du Prophète,
Khadija donna naissance à six enfants dans les années qui suivirent le mariage.
Le premier-né, un garçon du nom de Qasim, qui ne vécut que deux ans avant de mourir.
Puis vinrent ses filles Zaynab, Ruqayya, Oum Kulthum et Fatima.
Ø Ruqayyah et Oum Kulthum seront toutes deux les femmes de Othman, l’une décède et
épouse l’autre.
Et enfin ‘Abd Allah surnommé At Talib ou At Tahir, qui lui aussi, décéda avant d’avoir atteint
sa deuxième année.
Tous les enfants (garçons) du Prophète ﷺet de Khadija, sont morts dans l’enfance, et le seul
enfant du Prophète ﷺqui n’est pas de Khadija est Ibrahim
Le Prophète ﷺa vu tous ses enfants mourir sauf Fatima qui est décédé 6 mois après le décès de
son père.
Au cours de ces années, le Prophète ﷺdécida d’affranchir et de prendre pour fils adoptif
Zayd ibn Haritha.
Au moment où son propre fils ‘Abd Allah décéda, il voulut aider son oncle Abu Talib en grande
difficulté financière avec une très grande famille, en accueillant dans sa maison son jeune cousin
‘Ali ibn Abi Talib.
Le cousin ‘Ali, qu’il prit en charge comme un père, allait plus tard épouser sa plus jeune fille
Fatima.
La Kaaba était autrefois construite par Ibrahim, celle-ci n’avait pas de toit, était à taille humaine,
était assez fragiliser.
Alors qu’une pluie torrentielle s’abattit un jour sur la Mecque, au point qu’elle faillit démolir
les murs de la Ka’ba, elle était contrainte d’être rénover et reconstruite suite aux nombreux vols
et intempérie.
Cependant, pour reconstruire il leur a fallu d’abord détruire, mais ces derniers le craignaient
sous peine de leur arriver malheur.
Walid Ibn Mouriya fut le premier à démolir en répétant sans cesse “Oh
Allah, je ne veux que du bien”.
Les gens l’observent et attendent de voir s’il lui arrive qqch.
Le lendemain rien ne lui fut arriver, soulager ils commencèrent donc tous à démolir à leur tour.
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Fut alors le moment d’insérer la Pierre noire dans l’édifice, qui créa conflit sur le fait de savoir
qui serait la personne qui aurait l’honneur de remettre la Pierre noire à sa place.
C’est Abou Oumeya Al Makhzoumi, l’homme le plus âgé de la Mecque qui proposa que l’on
s’en remette à la décision du premier homme qui franchirait le seuil de l’espace sacré*
Ce premier homme fut Muhammad ﷺ, la crise fut désamorcée et le litige trancher par la
sagesse du prophète.
Chacun retrouva joie que ce fût lui que la chance ait choisi pour son excellente réputation, et
s’écrièrent d’une même voix
« Voici al-Amin [le digne de confiance]. Nous l’agréons comme arbitre ».
Le Prophète ﷺpropose tout de même une solution afin que tout le monde participe .
Il prit un drap sur le sol et place la Pierre noire en son centre,
Il demanda ensuite aux représentants des différents clans de saisir et de soulever ensemble le
grand drap.
Lorsque le drap fut à la hauteur de l’endroit voulu, Muhammad ﷺinséra de ses propres mains
la Pierre noire dans son emplacement.
Il s’isoler afin de méditer, réfléchir sur la création, comme si Allah préparait son cœur pendant
ces moments-là.
Cette solitude procédait de l’ordre de Dieu qui préparait le Prophète ﷺaux lourdes
responsabilités qu’il devait plus tard assumer. Le retrait et le détachement momentané vis-à-vis
des préoccupations, du tumulte de la vie et des petits soucis des hommes sont nécessaires à tout
esprit dont la destinée est de réformer la société humaine.
Aïcha rapport que : « L’Envoyé de Dieu ﷺcommença par avoir, pendant son sommeil, des
visions pieuses qui ne manquaient jamais de se réaliser. Après cela, la solitude lui devenait
nécessaire et il se rendait alors à la grotte de Hira pour y accomplir des actes de dévotion
durant un certain nombre de nuits avant de retourner dans sa famille pour s’approvisionner
avant de reprendre le chemin de la grotte. Il en fut ainsi jusqu’au jour où la Vérité vint à lui
alors qu’il se trouvait dans cette grotte.
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Cette intense et riche expérience spirituelle dura trois années.
1er Hadith rapporté par Aicha, qui décrit comment la révélation a commencé,
Aïcha rapporte que : « L’Envoyé d’Allah ﷺcommença par avoir, pendant son sommeil,
des visions pieuses qui ne manquaient jamais de se réaliser. Après cela, la solitude lui
devenait nécessaire et il se rendait alors à la grotte de Hira pour y accomplir des actes de
dévotion durant un certain nombre de nuits avant de retourner dans sa famille pour
s’approvisionner avant de reprendre le chemin de la grotte. Il en fut ainsi jusqu’au jour
où la Vérité vint à lui alors qu’il se trouvait dans cette grotte.
Alors qu’il se trouver dans la grotte de Hira en pleine solitude spirituelle, l’Ange Jibril vient à
lui, apportant la première révélation au Prophète.
Le verset Iqra « Récite, au nom de ton Seigneur qui a créé » {96 :1}, devient alors le premier
verset du coran à être reveler.
Après cet évènement, le prophète était tout tremblant de peur, et revint ensuite précipitamment
auprès de son épouse Khadija lui disant :
« Couvre-moi, couvre-moi ! » (« zamilouni zamilouni ! »), afin de se sentir en sécurité.
Il lui fit part de l’incident de la grotte et ajouta qu’il craignait pour sa vie.
Elle le rassure par sa parole et son calme, et lui dit : « Certes, jamais Dieu ne t’humiliera ! Car
tu respectes les liens de parenté, tu soutiens le faible, tu fais profiter de tes largesses les pauvres,
tu pratiques l’hospitalité et tu aides qui se trouve dans l’adversité ».
Puis elle le conduira auprès de son cousin Waraqa, fils de Nawfal, qui avait embrassé le
christianisme dans la période préislamique, sachant lire l’hébreu, la maitrise la Tora et
l’Évangile, il pourra leur apporter des informations sur cet évènement.
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Le Messager de Dieu ﷺlui raconta alors ce qui s’était passé,
Waraqa répondit sans hésitation : « Par celui qui tient l’âme de Waraqa, c’est le sublime Namûs
qui est venu à Muhammad ; ﷺle même que celui qui est venu à Moïse. Que j’aurais aimé être
plus jeune ! Puissé-je vivre jusqu’au jour où ton peuple te chassera ».
Namus = l’ange qui apporte la révélation sacrée
Après cet évènement de la première révélation, elle connut une interruption, au cours de
laquelle le prophète ne recevra plus rien pendant un temps. Cette période se nomme Al Fatra,
et va durer six mois à deux ans et demi*
Cette période de silence, va beaucoup faire douter et souffrir le Prophète ﷺ, qui pense ne plus
être digne de recevoir la révélation, ou qu’il avait été abandonné. Cette période fut très dure
pour le Prophète ﷺ.
Mais alors qu’un jour il marchait, il revu l’Ange Jibril, et pris de frayeur, il retourna vite chez
lui, et demanda à ce qu’il soit couvert.
La mission de transmettre,
Dans cette situation, il recoit l’ordre de transmettre avec la sourate Al Moudatthir {74}
Sourate Moudatthir 74 versets du début : « Ô Toi Muhammad ! ﷺLe revêtu d’un ménage
au ! Lève-toi et avertis. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et de tes vêtements,
purifie-les. Et de tout tes péchés, écarte-toi. Et ne donne pas dans le but de recevoir
davantage. Et pour ton Seigneur, endure ».
Dans laquelle Allah lui demande de faire preuve de patience, d’endurer, et recevra davantage
d’information dans le cadre de la révélation.
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Les différentes formes de Révélation,
v L’Ange Jibril qui insuffle dans l’esprit et le cœur du Prophète ﷺdes paroles
« Nulle âme ne goutera à la mort avant de consommer sa part de cette vie [rizq] ».
« Certes l'esprit saint (Ange Jibril) m'a révélé qu'aucune âme ne mourra tant qu'elle n'a
pas complétée son terme de vie et sa subsistance. Ainsi faites preuve de Taqwa envers Allah
et de perfection dans vos demandes et que ne vous pousse pas le manque de subsistance à
la rechercher dans la désobéissance d'Allah car certes on obtient ce qui est auprès d'Allah
qu'avec son obéissance ».
{AbouOumama}
Taqwa : être conscient et reconnaissant d’Allah.
Le rizq : est la subsistance qu’Allah a inscrit à chaque personne. Elle finit toujours par lui
parvenir peu importe le temps qu’elle met
v L’Ange Jibril apparaît sous la forme d’un homme,
v L’ange Jibril apparaît de façon invisible mais annoncé par un bruit semblable
à une cloche qui résonne
C’est l’apparition la plus dure pour le Prophète ﷺet la plus difficile à supporter. En effet,
l’ange Jibril le serrait fortement au point que la sueur coulait sur son front même durant les
jours les plus froids.
v L’ange Jibril faisait son apparition sous son véritable aspect
Le Prophète ﷺvoyait l’Ange sous son véritable aspect, à 2 reprises, une fois sur terre et une
fois dans les cieux.
Celui-ci 600 ailes, et s’il en déploie une seule, cela enveloppe tout l’étendue entre l’Orient et
l’Occident, une fois sur terre une fois dans les cieux.
Il s’agit des paroles d’Allah adressé au prophète directement sans l’intermédiaire de Jibril.
Lors de l’ascension aux cieux (voyage nocturne), Allah révéla directement au Prophète
l’observance de certaine obligation notamment la prière.
L’appel à l’adoration d’Allah l’Unique,
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Première étape, 3 ans d’appel secret
Il commence par prêcher les gens qui sont proche de lui et en qui il voit la capacité d’accepter
l’islam facilement.
Les premiers fidèles et premiers musulmans furent alors ses proches, nommés as Sâbiqoun al
Awwaloun ‘les pionniers’.
Cette première génération de musulmans, comptaient principalement des membres de la tribu
Quraych
Tous embrassèrent l’islam en secret à ce moment-ci, jusqu’à que l’islam se propage à la Mecque
et fit parler de lui.
Il est ainsi de ce fait, compliqué de distinguer ceux qui se sont convertit avant et après l’hégire
car tout se faisait en cachette.
Malgré le fait que la nouvelle de l’appel leur parvint peu à peu, ceux-ci ne s’en soucièrent pas
puisqu’il n’était pas encore question de s’opposer à leur religion ni à leurs divinités.
Puis le prophète reçut l’ordre de rendre l’appel général, ce qui impliquait donc de combattre
l’idolâtrie.
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L’appel des proches,
Après la révélation de ce verset, le Prophète ﷺappela donc alors à la croyance en Allah l’unique
les Banou Hachim, soit environ 45 hommes, les réunissant à réciter la chahada
« C'est Lui qui a fait pour vous de la nuit un vêtement, du sommeil un repos, et qui a fait
du jour une résurrection. » Sourate
{25 :47}
Banou Hachim = les descendants de Hachim, les enfants du grand père du Prophète ﷺ
Son oncle Abou Talib lui apporta son soutien, mais refuse de quitter sa religion.
Abou Lahad, l’un des Bani Hachim, est contre les paroles du Prophète ﷺ.
Il profiter de son lien familial avec le prophète pour détourner les gens de lui. Il leurs disait
« Ne lui obéissez pas, c’est quelqu’un qui a quitté sa religion, qui ment. »
Alors que le prophète se tint une fois au sommet du mont As Safa y rassemblant les Quraychites,
les appelant à l’unicité d’Allah, Abou Lahab maudit le Prophète ﷺen ces termes « Que tu
périsses le reste du jour ! ».
Mais à l’approche du pèlerinage, les Quraychites craignirent que Mohammed ﷺne profite de
l’occasion pour appeler les gens à l’islam.
Ils se réunissent chez Walid Ibn Mouriya pour trouver comment détourner les gens des paroles
du Prophète ﷺ.
Abdallah Ibn Mas3Oud (compagnon du Prophète )ﷺrapport qu’un jour le Prophète ﷺ
était en train de prié dans la mosquée sacrée. Des personnes (Abou Jamal ?) amènent des
entrailles de chameau et les posent sur le dos du Prophète ﷺlorsqu’il se prosterne durant
la prière. Il reste alors prosterné jusqu’à ce que sa fille vienne les lui retirer. Il se lève alors
et fais une douaa simple contre les 7 personnes « qu’Allah s’occupe d’eux ». Le Prophète
ﷺa vu toutes ces personnes-là périrent durant la bataille de Badr. {Al Bukhari}
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→ le plus acharné d’entre eux étaient Abou Lahab et sa femme.
On compte d’indénombrables récits de torture, dont le plus célèbre est celui de Bilal.
Bilal disait que pour supporter la torture, il mélangea la douceur de la foi à la douleur de la
torture et c’est la douceur qui prévalut.
Abou Bakr acheta Bilal afin de le protéger et de l’affranchir et il en fit de même avec bon
nombre d’esclaves croyants victimes de sévices.
Le Prophète ﷺlui était sous la protection efficace de son oncle Abou Talib.
Cependant, les Quraychites commencèrent à ne plus pouvoir supporter voire dénigrer leurs
idoles, et décidèrent donc de négocier avec Abou Talib.
Ils lui demandèrent en premier lieu de leur laisser Mohammed, Abou Talib n’en fit rien. Ils
le menacèrent alors, lui demandant de retenir son neveu, à défaut, ils se verraient alors dans
l’obligation de le combattre, lui et Mohammed.
Abou Talib l’en avertis donc le prophète, qui lui compté propager l’appel, même s’il devait en
périr.
Abou Talib ne donna alors pas suite à la demande des Quraychites.
Abou Lahab, l’autre oncle, placé à la tête des associateurs décida donc d’infliger à Mohammed
ﷺdes agressions physiques.
Quant à sa femme, Oumm Jamil (Arwa Bing Hab, sœur de Abou Soufian) est nommée par le
Coran la porteuse de bois, car elle plaçait des épines sur le passage du Prophète ﷺet à l’entrée
de sa maison durant la nuit.
Abou Talib lui, acceptait au fond de lui le message du Prophète ﷺmais regrettait qu’on lui
reproche d’abandonner la religion de ses ancêtres, sans avoir jamais pu se convertir.
Sur son lit de mort, le Prophète ﷺvient le voir, en l’espoir de pouvoir lui faire réciter la
chahada. Il refusa et préfère rester fidèles aux Quraych en gardant la religion de ses ancêtres.
Il est considéré comme non croyant.
Suite à ces nombreuses persécutions, le Prophète ﷺa interdit aux musulmans de faire connaître
publiquement leur conversion.
Les musulmans n’avaient pas d’endroit pour se réunir, ils s’éloignaient donc pour faire leur acte
d’adoration. Un jour un groupe de non musulmans à voulu les malmener, et l’un d’entre eux a
été frappé à sang.
Allah a alors voulu qu’ils se réunissent dans dar al Arqam afin de se protéger.
= maison dans laquelle ils se réunissaient pour faire leur réunion discrètement
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Il ne se réunissait avec eux que de manière secrète, jusqu’à ce qu’un groupe d’infidèles les
aperçurent, et qu’eut lieu le premier affrontement, à la quatrième année de l’avènement de la
prophétie.
La première émigration vers l’Abyssinie, 3 mois et demi, et retour des émigrés suite à la
mauvaise information.
Alors que les musulmans se font plus nombreux, le Prophète ﷺse rend compte qu’il n’a pas la
capacité de les protéger.
Ce verset est un appel à voyager sur la terre, afin d’aller pratiquer sa religion de manière plus
saine et sereine loin des mécréants.
C’est la première HIJRA de l’histoire de l’Islam.
Cette Hijra dura les mois de Rajab, Shawwal, Ramadan et fini lorsque qu’ils revinrent au mois
de Chaaban.
Ils s’empressèrent ensuite de reprendre leurs mauvaises actions à l’égard des musulmans, pour
faire oublier leur « erreur ». Ils s’excusèrent auprès des leurs, forgeant le mensonge selon
lequel ils se sont prosternés car Mohammad aurait loué leurs divinités.
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À la suite de de cet évènement, une fausse information parvint aux émigrés en Abyssinie, et
ceux-ci crurent que les Quraychites s’étaient convertis. Ils décidèrent alors de rentrer à la
Mecque au mois de Chawwal.
Mais au courant de la fausseté de l’information, certains rebroussèrent chemin et d’autres
arrivèrent tout de même à la Mecque.
A leur retour à la Mecque, les tortures envers les musulmans se multiplièrent à la suite de cette
action.
Plus nombreux qu’à la première émigration, celle-ci se fit plus difficilement, car les
Quraychites s’y étant préparés et comploté pour s’emparé du prophète. Mais Allah
leur facilita le voyage.
Les Quraychites chargèrent deux hommes robustes, à savoir Amr ibn Al As et Abdoullah ibn
Abi Rabi’aa (avant leur conversion).
Tout deux avaient pour mission de discuter avec le Négus dans l’espoir de récupérer les
musulmans émigrés.
Ils lui apportèrent maints cadeaux et lui parlèrent de manière à le convaincre que les
musulmans n’étaient que de simples rebelles, s’étant détournés de la religion de leurs
ancêtres.
Mais le Négus resta fidèle aux musulmans et leur version, et maintien fermement sa décision
de protéger les musulmans qui défendirent leur religion.
Les Quraychites accusèrent alors les musulmans de proférer des propos au sujet d’Issa, propos
qui ne réjouirait surement guère le chrétien qu’était Négus
Mais les musulmans, répondirent qu’Issa était le serviteur, le messager l’esprit et la parole
d’Allah insufflé a la vierge Marie, par le récit de la sourate Maryam qui toucha le cœur de
négus et augmenta sa volonté d’assurer sa protection aux musulmans
À l’échec de leur mission, les associateurs revinrent alors s’en prendre aux musulmans rester à
la Macque
L’acharnement et les violences à leurs égard par les associateurs se multiplièrent.
Aux points ou il leurs étaient préférable de cacher leur conversion et leur pratique.
Mais seul le prophète continuer à respecter les ordres d’Allah par ses versets qu’il fut descendu,
et clamait son appel haut et fort sans peur de quiconque.
Il continuait donc à être victime d’agressions tout au long de sa vie, toutes plus violentes les
unes que les autres.
Dont l’une d’elle à laquelle il fut épargné lorsque Abou Bakr eut dit aux agresseurs
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« Allez-vous tuer un homme parce qu’il a simplement dit qu’Allah est son seigneur ? ». A
savoir que le prophète avait la force de 40 hommes.
Tentative de retour,
Les mecquois tentent de faire ramener les musulmans ayant émigré en envoyant deux
porteparole.
Arrivé devant le roi Négus d’Éthiopie (roi d’Éthiopie) les musulmans en se prosterne pas devant
lui car ils attestent qu’ils ne se protestent que devant Allah.
Et aurait fui la religion du Shaytan qui demandait de se prosterner devant des pierres, idoles etc.
À cette période-là, a lieu la conversion de Hamza, connu parmi les hommes respecté et fort du
clan des Quraychite.
La conversion de Omar Ibn Khattab
Avec ces deux conversions l’islam prend d’une grande force car un grand homme parmi les
mecquoise commence à suivre cette religion.
L’islam prend alors un nouveau tournant.
Les Quraychites constatèrent alors que Bani Hachim et Bani Abdil Mouttalib étaient résolus à
garder le Prophète ﷺ. Ils décidèrent donc d’élaborer un pacte, selon lequel plus aucun lien de
mariage ni de commerce n’existerait avec eux, à moins qu’ils ne consentent à leur livrer le
messager d’Allah.
Ils conclurent donc ce pacte, qui fut accroché dans la Kaaba.
Ce pacte envers tous les descendant des Bani Hachim, sont isolée du commerce et de la vie
sociale, personne proche d’eux, coupés de tout jusqu’à ce qu’ils livrent le Prophète ﷺ
Face à eux, les musulmans comme les païens de Bani Hachim et Bani Abdil Mouttalib
(exception faite d’Abou Lahab) se léguèrent contre eux et demeurèrent reclus dans le fief
d’Abou Talib à partir du mois de Muharram de la 7ème année de la prophétie.
Les assiégés furent reclus dans ce fief au point d’être coupés de vivres, et de devoir se nourrir
de feuilles. Le Prophète ﷺet les musulmans ne sortaient qu’au cours du pèlerinage afin
d’appeler à l’islam. La situation était devenue très difficile notamment pour les femmes et les
enfants, affamés.
Certaines personnes ramenaient de la nourriture en cachette, la nuit.
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Fin du pacte d’injustice et d’agression, 3ans,
Au mois de Muharram de la 10ème année de la prophétie, le pacte fut détruit après 3ans
Certains Quraychites, dont Hicham Ibn Amr qui fut leur commanditaire, décidèrent de rompre
le pacte, trouvant injuste de faire subir à leurs frères une telle situation. Ils réunirent donc
quelques hommes avec eux, et annoncèrent à Abou Lahab et ses suiveurs la rupture du pacte.
Hicham Ibn Amr sera parmi la cause de la fin de ce pacte d’injustice envers les Banou Hachim,
Le pacte est dissout au bout de 3 ans et prend fin.
L’embargo levé, la pression exercée sur les musulmans ne cessa pourtant pas.
Alors que Abu Talib commença à atteindre un âge avancé (80 ans) et se fait très affaibli par les
3 années d’embargo qu’il a subi. Les Quraychites décidèrent une dernière fois tenter de négocier
avec lui avant sa mort afin de sauver leur honneur.
Ils demandèrent donc à Abu Talib de faire en sorte que son neveu les laisse avec leur religion,
en contrepartie de quoi ils promettent de le laisser avec la sienne.
Le Prophète ﷺles invita a une parole qui consiste à attester qu’il n’y a de divinité autre qu’Allah,
et ainsi d’abandonner les autres divinités, mais refusèrent catégoriquement.
Dans son lit de mort, le Prophète ﷺresta à son chevet dans le but de lui faire accepter l’islam,
mais les paroles de Abou Lahab furent les plus fortes et la dernière parole qu’il prononça
avant de mourir fut celle-ci : « Je reste dans la religion de ‘Abdel Mouttalib », mourant ainsi
mécréant.
Abou Talib mourut au mois de Rajab de la 10ème année prophétique, environ 6 mois après la
fin de l’embargo.
Le Prophète ﷺvoulut tout de même implorer le pardon d’Allah pour lui, mais Allah l’en
empêcha
« Oh Muhammad ﷺtu ne guide pas qui tu aimes mais c’est Allah qui guide qui Il veut »
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SIGNIFICATION DE CE VERSET : Tant que la personne est sur terre, tu peux faire autant de
douaa pour une personne musulmane ou non mais au jours où il décède sans avoir la
croyance, tu ne peux plus faire de douaa pour cette personne
Mort de Khadija, l’an 10
Son épouse Khadija mourut peu après, au mois de Ramadhan de l’an 10 de la prophétie, à l’âge
de 65 ans, elle qui avait été si précieuse tout au long de sa vie avec le messager d’Allah.
Son oncle, soutien physique et mental et sa femme, soutien immense et pilier à sa vie qui aurait
été est la 1ère à avoir accepté son message.
En peu temps il perd ses 2 piliers et devient alors l’année de la tristesse.
Le différent facteur qui poussa les musulmans à résister ainsi aux pires supplices qui leur été
infligés sont :
• La foi en Allah
• La vraie patience, celle dont tu fais preuve dès le premier choc
• La direction motivante assurée par le messager d’Allah, lequel était aimé d’un
amour profond par ses compagnons
• La révélation du Coran, notamment des versets orientant les musulmans vers la
voie droite
• Enfin, le messager d’Allah sut déposer dans le cœur de ses compagnons la pureté
de cœur, les vertus du caractère, la résistance aux passions...
• Le sens des responsabilités dont bénéficiaient les compagnons.
• La foi en l’au-delà
• Les annonces de réussite contenue dans le Coran et émises par le Prophète ﷺ
Le Prophète ﷺveut élargir son message et sort donc de la Mecque pour propager son message,
il se rend dans la ville de Taif.
En l’an 10 de la prophétie, au mois de Chawwal, le Prophète ﷺse rendit à pied à Taif (111km
de la Mecque) avec son serviteur affranchi Zayd ibn Harithah.
Chaque tribu qu’il rencontre jusqu’à Taif, il les prêche pour rejoindre l’islam Il
choisit trois frères parmi les chefs de la tribu des Taifiens, et les appela à l’islam.
Tous refusèrent.
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Il resta 10 jours à Taif, où il continuait d’appeler à l’islam. Tous s’y refusèrent. Certains de la
ville lui jetèrent même des pierres, blessant au visage Zayd, qui s’était interposé comme
bouclier.
Il dit au gens de Taif que même s’ils n’adhérent pas au message, qu’il ne le rapport pas aux
mecquois. Sous peine d’être repérer.
Le prophète alla se réfugier dans un jardin appartenant à Otba et Chayba, les deux fils d’un
dénommé Rabîa. Là-bas il rencontra Addâs, un chrétien originaire de Ninawâ. Le Prophète ﷺ
lui fit remarquer qu’il était originaire du village d’un homme vertueux, Younous ibn Mattâ,
précisant qu’il était le frère de ce dernier, en cela qu’ils sont tous deux prophètes. Addâs sur
ce, crut en la prophétie du Prophète ﷺmais ses maîtres, les fils de Rabîa se fâchèrent contre
lui.
Le Prophète ﷺ, le cœur empli de tristesse de cet échec décida donc de retourner à la Mecque,
quant à l’entrée de la ville, Allah lui envoya l’ange Jibril accompagné de l’ange des
montagnes qui proposa au Prophète ﷺde renverser sur les mecquois les deux montagnes de la
Mecque.
Celui-ci répondit qu’au contraire, il préférerait qu’Allah fasse sortir de leur postérité des gens
monothéistes et pieux.
De retour à la Mecque, après plusieurs demandes auprès de personnes différentes pour lui
garantir protection, le prophète reçut enfin la protection d’un dénommé Al Mout’im ibn Adi.
On le fit monter au premier ciel où il rencontra Adam, au deuxième où il vit Yahya et ‘Issa, au
troisième où il vit Youssouf, au quatrième Idris, au cinquième Haroun, au sixième Moussa et au
septième Ibrahim.
Tous le saluèrent et reconnurent sa prophétie. Moussa laissa couler des larmes, de tristesse en
voyant ce que sa communauté a manqué comme bienfaits, et dont bénéficierait celle de
Mohamed ﷺ, en cela qu’elle sera la plus nombreuse au paradis.
Durant ce voyage il lui fut imposé 50 prières quotidiennes à lui et sa communauté. Sur les
conseils de Mussa, Muhammad ﷺimplora ensuite plusieurs fois Allah qui finit par en réduire
le nombre à 5.
Cela prouve l’importance de la prière à son obligation, car il a dû la chercher lors de son voyage
qui diffèrent des autres obligations envoyées et descendu par Allah jusqu’au prophète
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Il vit également le paradis, l’enfer et le gardien de l’enfer.
De retour à La Mecque, il informa son peuple des signes reçus, mais ceux-ci tournèrent encore
une fois le dos, malgré le fait qu’il leur communiqua des informations au sujet de leur commerce
qu’ils purent vérifier.
A partir de cet épisode, un cycle de l’appel à l’islam se terminait et un autre allait débuter
Il profita du pèlerinage Comme à son habitude pour appeler à l’islam car c’est l’occasion d’avoir
toutes les tribus arabes au même endroit et réunis.
Certains hommes parmi les tribus répondirent positivement à l’appel, parmi eux :
– Abou Dhar al Ghifâri : il demanda au Prophète ﷺde lui présenter l’islam, qu’il accepta
aussitôt. Il ne craignait pas de déclarer ouvertement sa conversion aux Quraychites, qui usaient
de violence à son égard.
– Toufail ibn Amr ad Dousi : noble, poète, chef de tribu Dous. Il écouta le coran de la
bouche du prophète et en fut convaincu. Il voulut alors appeler son peuple à l’islam. Sa femme
et son père se soumirent. Son peuple se convertit de façon plus progressive.
Sur la route de Mina, les gens de Yathrib étant alliés aux juifs, avaient appris d’eux la venue
prochaine d’un messager.
Les juifs disaient aux arabes « très bientôt il y aura un Prophète qui viendra et lorsqu’il viendra
on va s’allier à lui et on va vous combattre ».
Les Juifs veulent s’allier au Prophète ﷺavant les arabes → Allah le dit dans le Coran
{1 :89}
« Et quand leur (juifs) parvient d'Allah un Livre (Le Coran) confirmant celui qu'ils
avaient déjà (la Thora), alors qu'auparavant ils imploraient Allah de leur accorder la
victoire sur les mécréants en vertu du dernier Prophète de la fin des temps. Quand donc
leur vint cela même qu'ils reconnaissaient (le Prophète annoncé dans la Torah) ils
refusèrent d'y croire. C’est pour cette raison que la malédiction d'Allah est sur les
mécréants. »
Le Prophète ﷺleur parla et ils reconnurent en lui le messager d’Allah et s’y soumirent aussitôt.
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Ils disséminèrent ensuite le message de l’islam à Médine au point qu’aucun foyer n’en soit
épargné.
Les six hommes convertis de Yathrib ayant transmis le message de l’islam à leur tribu, la
conséquence en fut que 12 hommes vinrent à La Mecque lors du pèlerinage de l’an 12.
Ils rencontrèrent le prophète à Mina à Al ‘Aqaba et lui firent acte de reconnaissance, s’engageant
entre autres à ne rien associer à Allah et à s’abstenir de grands péchés.
Sourate Nour : des croyants ont accusé Aïcha d’adultère, parole très grave et à ce moment-là
Allah descend la règle suivante :
De ne pas parler sur gens concernant la fornication ou l’adultère
Même si tu as la certitude tu n’as pas le droit de parler car tu dois préserver la dignité des gens.
Si cela revient véridiques, il faut venir avec 4 témoins qui ont vu l’acte en lui-même dans les
détails.
Allah a révélé 10 versets {24 :11-21} pour montrer l'innocence de 'Aicha (qu'Allah l'agrée) vis-
à-vis de cette accusation.
Le premier de ces versets est la parole d'Allah : « Certes ceux qui sont venus avec la calomnie
sont un groupe d'entre vous. Ne pensez pas que c'est un mal pour vous mais c'est plutôt un
bien pour vous. Chacun d'eux aura ce qu'il a acquis comme péché et celui qui s'est chargé de
la plus grande part aura un énorme châtiment ».
Le Prophète ﷺenvie un compagnon (Mus3ab Ibn Umayr) pour qu’il prêche les grosses têtes
des médinois (les chefs, leaders). Puis, avec eux, bcp de gens vont se convertissent par influence
de ces chefs-là qui se convertissent.
Mus3ab Ibn Umayr : Il possède jeunesse, l’argent, la beauté et après sa conversion il est très
éprouvé devient pauvre etc.. Il fait énormément de sacrifice pour la religion après sa
conversion. Lors de la bataille de Uhud, il tenait le drapeau des musulmans et qqn lui tranche
le bras, son bras tombe mais il continue de tenir le drapeau pour ne pas affaiblir l’islam. Il
décède tôt dans l’histoire de l’islam.
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Le Prophète ﷺenvoya donc avec ceux-ci un ambassadeur à Yathrib, qu’il chargea
d’enseigner aux musulmans de là-bas les principes de l’islam, ainsi que de propager la
religion au sein des associateurs.
è Il choisit pour cela Mous’ab ibn Omair, un jeune parmi les premiers convertis.
Ø Le succès euphorique
Il diffusa donc l’islam au sein du peuple de Yathrib, et son appel fut largement écouté.
Même les deux chefs de tribu au départ réticents se soumirent après avoir écouté Mous’ab leur
exposer l’islam et leur réciter le Coran. Leur tribu les suivit donc et se convertit entièrement.
Lors du pèlerinage de l’an 13, Mous’ab revint à la Mecque informer le prophète de son succès.
Ø Le succès euphorique
Il diffusa donc l’islam au sein du peuple de Yathrib, et son appel fut largement écouté.
Même les deux chefs de tribu au départ réticents se soumirent après avoir écouté Mous’ab leur
exposer l’islam et leur réciter le Coran. Leur tribu les suivit donc et se convertit entièrement.
Lors du pèlerinage de l’an 13, Mous’ab revint à la Mecque informer le prophète de son succès.
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