Cours Dermatologie
Cours Dermatologie
Cours Dermatologie
I. HISTOLOGIE DE LA PEAU
Le revêtement cutané comporte la peau et ses annexes.
1. PEAU
La peau est constituée, de l'extérieur vers l'intérieur par 3 zones distinctes: l'épiderme, le derme et
l'hypoderme.
1.1. L'épiderme
L'épiderme est un épithélium malpighien pluristratifié composé de 5 couches cellulaires:
la basale: c'est la couche la plus profonde de l'épiderme. Elle est formée d'une seule assise de
cellules cuboïdes reposant sur une membrane basale. Cette couche génératrice est le siège d'une
forte activité mitotique. Entre ces cellules basales s'intercalent les cellules responsables de la
mélanogenèse: les mélanocytes.
la couche épineuse ou corps muqueux de malpighi: c'est la couche la plus épaisse.
la granuleuse: comporte 1 à 4 assises de cellules très aplaties pauvres en mitochondries.
la couche claire: est formée d'une seule assise de cellules très aplaties.
la couche cornée: est la couche la plus externe.
1.2. Le derme
C'est un organe conjonctif constitué d'une substance fondamentale, de fibres conjonctives et
d'éléments cellulaires (fibroblastes, fibrocytes).
1.3. L'hypoderme
C'est un tissu adipeux divisé en lobules par des travées conjonctives. Dans le derme et l'hypoderme
cheminent les formations vasculaires et nerveuses.
2. LES ANNEXES
La peau renferme diverses formations dites annexes:
le follicule pilo-sébacé formé du poil et de la glande sébacée appendue au canal pilaire.
les glandes sudorales eccrines et apocrines.
2.1. LES PHANERES
Ce sont les formations cutanées (épidermiques) en saillies sur la peau qui s’enfoncent
profondémentdans le derme ; il existe deux variétés :
- Les poils ;
- Les ongles
2.1.1. les poils
Le poil est formé d’une tige et d’une racine ; ils ont la meme structure que l’épiderme c'est-à-dire
que des cellules kératinisées d’autant plus plates et vieillies qu’elles vont vers l’extremité libre ; le
poil pousse par ses racines ; la nutrition du poil est assurée comme pour l’épiderme par une papille
du derme ; le poil occupe un canal dans lequel débouche une glande sébacée qui sécrète une
substance blanche et grasse qui estappelée le sébum ; le poil est oblique et peut se redresser grace au
muscle horipilateur (chair de poule) ; il vieillit, tombe et se renouvelle
2.1.2. l’ongle
C’est une plaque cornée qui est fixée à la phallengette des doigts et des orteils ; il comprend :
- Une racine ;
- Une lunule (espace clair) ;
- Un corps.
2.2. LES GLANDES
2.2.1. Les glandes sébacées
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Ce sont les glandes en grappe, annexées aux poils ; il sécrète du sébum qui permet la lubrification
du poil et de l’épiderme ; elles existent sur tout le corps sauf au niveau des zones dépourvues des
poils (paume des mains et plante des pieds)
2.2.2. glandes sudoripares
Ce sont des petits tubes sécrétant la sueur ; elles sont situées dans l’épaisseur du derme qu’elles
traversent par leur canal excréteur ;
Elles se terminent au niveau de l’épiderme par un pore sudoripare ; elles existent sur tout le corps,
mais très nombreuses au niveau des plantes des pieds, des paunes des mains et des essailes
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CHAPITRE Ii : LESIONS CUTANEES ELEMENTAIRES
Définition: C’est la lésion initiale, primaire, telle qu’elle apparaît à l’œil nu. Ce concept désigne les
principales lésions cutanées sans préjuger de leur étiologie.
La lésion élémentaire évolue dans le temps ; beaucoup de facteurs peuvent la modifier : la
surinfection, le grattage, l’eczématisation, le terrain, d’où la difficulté diagnostique qui peut en
résulter.
V.1. lésions élémentaires primitives
1. La macule ou tache:
C’est une simple modification de la coloration normale des téguments. On distingue quatre types de
macules : la macule érythémateuse, la macule purpurique, la macule dyschromique et la macule
artificielle.
2. La papule :
La papule est une petite lésion circonscrite, solide résistante à la palpation, de la taille d’une tête
d’épingle à celle d’une grosse lentille, résolutive sans cicatrice.
- la papule peut se former uniquement aux dépens de l’épiderme, c’est le cas de la verrue plane juvénile.
- elle peut être dermique résultant soit d’un œdème comme c’est le cas de la papule urticarienne, soit d’une
infiltration par des cellules inflammatoires telle que la papule de la syphilis secondaire soit par une
infiltration mixte
- Enfin, la papule peut être dermo-épidermique telle la papule du lichen plan.
3. Les vésicules :
Définies par Darier, comme étant " de petits soulèvements épidermiques, généralement ronds,
contenant un liquide clair, quelquefois louche, jaunâtre ou teinté de sang ; leurs dimensions varient
de celles d’une pointe d’épingle à celles d’un gros pois ".
Exemples de dermatoses vésiculaires : l’eczéma, l’herpès, le zona, varicelle…
4. Les bulles :
C’est un soulèvement circonscrit de l’épiderme contenant un liquide clair, séropurulent ou
hémorragique
La bulle n’est qu’une grosse vésicule, c’est une cavité intra-épidermique ou sous-épidermique remplie de
liquide interstitiel avec ou sans éléments cellulaires.
La survenue d’une éruption bulleuse sur le tégument ou les muqueuses doit toujours inquiéter le praticien,
certaines dermatoses bulleuses mettant rapidement en jeu le pronostic vital.
5. Les pustules :
C’est un soulèvement épidermique de taille variable, remplie de pus siégeant dans l’épiderme le
derme ou un follicule pileux
6. Les tubercules :
Degos les définit comme étant des infiltrations dermiques profondes, à évolution lente et
habituellement destructive. Exemple : tubercules de la syphilis, de la lèpre, du lupus tuberculeux
7. Les nodules :
Ce sont des élevures saillantes rondes de plus de 1 cm de diamètre
Sont dus à des infiltrats cellulaires dermiques ou hypodermiques qui repoussent l’épiderme. Ils sont perçus
par la palpation comme une masse ferme enchâssée dans la peau. La peau de recouvrement peut être
normale ou érythémateuse Exemple : érythème noueux.
8. Les gommes :
Sont des tuméfactions limitées qui en s’ulcérant, laissant s’écouler du liquide. L’ulcération qui en
résulte laisse une cicatrice. Exemple : gomme syphilitique.
V.2. Lésions élémentaires secondaires
1- La sclérose:
C’est une induration particulière de la peau. Elle peut être localisée: sclérose cicatricielle, ou
généralisée: la sclérodermie.
2. L’atrophie:
C’est la diminution de l'épaisseur de l'épiderme: le lichen scléroatrophique, cicatrice atrophique... 4
3. les squames : lamelles de couche cornée qui se détachent de l’épiderme
4. les croutes : ce sont des sérosités qui ont séchés
5. les fissures : ce sont des érosions linéaires, épidermique et dermique
6. ulcération : perte de substances interressant le derme profond qui sera suivi d’une cicatrice
7. cicatrice : tissus de néoformation qui a réparé une perte de substance, ou qui est consécutif à un
processus inflammatoire profond
8. l’érythème : c’est une rougeur
CONCLUSION
Les dermatoses sont très variées et répandues. Leur diagnostic repose sur un interrogatoire bien
conduit et un bon examen clinique dont le temps capital est une inspection minutieuse et
méthodique faite dans de bonnes conditions. Cet examen a pour but d'identifier la lésion
élémentaire dont l'analyse et la confrontation éventuelle avec les données des explorations
paracliniques (histologie, immunofluorescence...) vont permettre d'établir un diagnostic précis et
d'instituer un traitement adéquat.
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CHAPITRE III: LES DERMATOSES BACTÉRIENNES
1. Bactériologie de la peau
La peau est normalement colonisée par une flore bactérienne résidente non pathogène, composée de
microcoques, de staphylocoque blanc, coagulase (–) et de corynébactéries ou diphtéroïdes.
Les moyens de défense naturels
2. Facteurs favorisant l'infection cutanée
2.1. Facteurs locaux :
• Promiscuité et la mauvaise hygiène
• Macération
• Altération de la peau
• Corticothérapie locale
2.2. Facteurs généraux :
• Déficits immunitaires congénitaux ou acquis
• Diabète déséquilibré
• Corticothérapie générale
• Immunosuppresseurs
3. principales infections bactériennes
Abcès, Folliculite, Furoncle, Furonculose, Anthrax, Panaris, Phlegmon, Perlèche, Intertrigo,
Orgelet, Érysipèle, Impétigo, Prurigo
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CHAPITRE 5 : DERMATOSES VIRALES
Varicelle, Rubéole, Roséole, Rougeole, Scarlatine, Herpès, Zona On distingue :
Dermatoses virales éruptives : rougeole, rubéole, exanthème subit... qui ne seront pas
étudiés ici.
les dermatoses virales vésiculeuses : herpès, varicelle, zona... .
les dermatoses virales tumorales: verrues vulgaires, végétations vénériennes, molluscum
contagiosum... .
1. Herpes
• Herpes Simplex Virus (HSV) Classification Type Virus Groupe Famille Herpes viridae
Sous-famille...
L'herpès génital est généralement dû à Herpes Simplex Virus de type 2 (HSV2), mais HSV
1 (impliqué dans l'herpès buccal) peut également être en cause.
Ce groupe de virus à ADN comprend les herpès simplex du type 1 et 2 (HSV1, 2), le virus zona
varicelle (VZV), le cytomégalovirus (CMV), l'Epstein Bar (EBV) responsable de la MNI, l'herpès
virus 6 responsable de l'exanthème subit, et enfin l'herpès virus 7 (HHV7) incriminé dans le PRG
(pityriasis rosé de Gibert) et l'HHV8 dans la maladie de Kaposi. Seuls seront exposés ici les
infections à HSV de type 1 et 2 et au VZV.
1. TYPES
Il existe 2 types de HSV le type 1 et le type 2 et dont le réservoir est strictement humain. Le fait
d'avoir une primo infection ( PI) ou des réinfections endogènes à HSV1 n'empêche pas une PI à
HSV2.
HSV1 est responsable de 90 % des herpès buccaux et de la majorité des atteintes oculaires.
HSV2 est à l'origine de 90 % des herpès génitaux et de 80 % des herpès du nouveau né.
Condylome acuminé
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CHAPITRE V : URTICAIRE
L'urticaire est une dermatose extrêmement fréquente, s'observant à tout âge. Elle se définit comme
une éruption papulo-oedémato-prurigineuse fugace dont le diagnostic est facilement posé par
l'examen clinique.
1. Clinique :
Deux grandes variétés d'urticaire sont observées :
1. L'urticaire commune (superficielle) est de diagnostic facile. C'est une papule œdémateuse ortiée,
érythémateuse, de taille variable, fugace, disparaissant en quelques heures, très prurigineuse et
réparties sans ordre sur tout le tégument.
2. L'urticaire profonde (œdème de Quincke) réalise une tuméfaction sous cutanée aiguë de couleur
de la peau normale, non prurigineuse avec une sensation de tension cuisante ou même douloureuse,
siégeant au visage (lèvres, paupières ) et aux organes génitaux et peut atteindre les muqueuses
(œdème de la glotte).
ASPECTS CLINIQUES PARTICULIERS
urticaire cholinergique : Petites papules disséminées périporales,
urticaire marginée : dessine des anneaux,
urticaire vésiculo-bulleuse,
urticaire hémorragique,
angio-œdème (avec atteinte de la muqueuse digestive)
2. EVOLUTION
L'évolution sépare les urticaires aiguës et chroniques :
1. L'urticaire aiguë est un accident brutal. De début spectaculaire et de disparition rapide, composée
d'une ou plusieurs poussées qui durent de plusieurs minutes à quelques heures. La crise d'urticaire
dure 4 à 7 jours sa gravité tient à l'association possible :
à un choc anaphylactique
à la localisation laryngée d'un angio-œdème.
2. L'urticaire chronique est définie arbitrairement le délai fixé pour parler de chronicité varie selon
les auteurs, se situe entre six semaines à trois mois, période pendant laquelle surviennent des
poussées quasi quotidiennes.
L'urticaire chronique est plus fréquente chez l'adulte notamment la femme aux alentours de 30 à 40
ans. La gravité de l'urticaire chronique tient à son caractère extrêmement invalidant par la répétition
des "crises", le prurit, les insomnies, la nervosité qui en résultent.
3. ETIOPATHOGENIE
L'urticaire est due à une vasodilatation aiguë, secondaire à la libération d'histamines par les
mastocytes du derme. D'autres médiateurs interviennent mais de façon accessoire. Ainsi, l'étude de
la pathogénie de l'urticaire est l'étude des causes de la libération d'histamine.
La dégranulation des mastocytes peut être secondaire à plusieurs mécanismes :
. Mécanisme immunologique :
* rencontre entre un antigène et les IgE spécifiques fixés sur les mastocytes : c'est le mécanisme de
l'hypersensibilité immédiate de Gell et Coombs type I.
* action des dérivés du complément C3a et C5a (anaphylatoxine), toutes les réactions d'activation
du complément, Réaction Antigène - Anticorps IgG.
. Mécanisme non immunologique :
Facteurs physiques (froid, chaleur, traumatisme),
animaux marins (méduses), végétaux (orties),
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médicaments histamino-libérateurs (polymyxine, thiamine, codéine),
aliments histamino-libérateurs : chocolats
4. ETIOLOGIE DE L'URTICAIRE
URTICAIRES INDUITES PAR VOIE GENERALE
1. Urticaires médicamenteuses : Pénicilline, Sulfamides, Barbituriques, Aspirine,
Polymixine........
2. Urticaires alimentaires :
aliments riches en histamines (crustacés, formage....),
aliments histamino-libérateurs (fraises, chocolat, œuf, gruyère....),
allergie : protéine de lait de vache, œufs, poissons, colorants, tartrasine, conservateurs,
contaminants : pénicilline, fongicides, levures…
3. Causes infectieuses : phase préictérique de l'hépatite B, foyer infectieux (caries, sinusites),
parasitoses (parasites intestinaux, ascaris, ankylostome, oxyures).
4. Pneumallergènes : plus rare.
URTICAIRES INDUITES PAR VOIE LOCALE
1. Urticaire de contact :
. végétaux : orties, plantes marines (méduses)…
. animaux : piqûres d'insectes, chenilles…
. produits chimiques : certains cosmétiques ...
. médicaments : usage externe (rare)
2. Urticaires physiques :
urticaire mécanique :
dermographisme : strie urticarienne consécutive au frottement de la peau par une pointe
mousse,
urticaire retardée à la pression survient après une pression appuyée (ceintures),
urticaire thermique :
urticaire cholinergique : conjonction (chaleur, effort ) compétition sportive, petites papules,
partie supérieure du tronc.
urticaire au froid : déclenché par le contact avec les liquides froids
urticaire solaire.
5. TRAITEMENT
Dans tous les cas où une cause peut être identifiée, son éviction est le meilleur traitement.
Les antihistaminiques H1 sont nombreux (polaramine*, primalan*, tinset*, clarytine*, atarax*....) et
agissent par antagonisme compétitif au niveau des récepteurs. Il faut retenir leur risque de
somnolence.
La corticothérapie générale n'est indiquée, pour une courte durée, que dans les situations aiguës :
urticaire géante, angioedème..
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CHAPITRE 6: LES ACNES
INTRODUCTION
Le terme "acné" désigne les lésions folliculaires qui surviennent à l'adolescence et qui sont liées à
la séborrhée et à la formation de comédon.
C'est une affection excessivement fréquente affectant à des degrés variables 90 % des adolescents.
I-PHYSIOPATHOLOGIE
Trois éléments sont nécessaires à la formation d'une acné :
séborrhée : production excessive de sébum par les glandes sébacées sous l'effet des androgènes
kératinisation infundibulaire : obstruction en amont : accumulation du sébum : comédons et
microkystes
inflammation folliculaire - Bactériologie de l'acné : Pullulation microbienne (
Propionibacterium acnes) : pustules et macrokystes
II- CLINIQUE
Il y a un spectre continu depuis l'acné mineure (quelques comédons) jusqu'à la tétrade acnéique
(atteinte de tous les follicules PS)
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Acné retentionnelle associe : séborrhée, comédons, microkystes
Acné papulopustuleuse associe : séborrhée, comédons, microkystes, papules pustules : séquelles
cicatricielles
Acné conglobata associe : grave, homme jeune ++, visage puis extension au tronc
toutes les lésions élémentaires existent (+ nodules ++ surtout kyste++ ® fistulisent)
abcès, tunnels, cicatrices déprimées, brides rétractiles
ulcérations hémorragiques
Tétrade acnéique associe :
acné conglobata
suppuration des régions pileuses à sécrétion apocrine axillaire, génitale et périnéofessière
(hidrosadénites suppuratives, maladie de Verneuil)
des sinus et kystes pilonidaux du sillon interfessier
des lésions folliculaires suppuratives à évolution cicatricielle du cuir chevelu
Acné fulminans (ou acné comglobata aiguë fébrile et ulcéreuse) très grave
homme ++
multiples nodules inflammatoires et suppuratifs ou évoluant vers des ulcérations
nécrotiques.
Il y a surtout des signes généraux : température : 39 à 40°, douleurs musculaire, articulaire,
AEG, hyperleucocytose, érythème noueux + manifestations rhumatologiques.
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Secondaire aux cosmétiques contenant des huiles végétales ou des paraffines semi-
fluides/vaseline (maintenant n'existe plus car, sélection rigoureuse et test de comédogénicité
obligatoire).
4. Acné excoriée des jeunes filles :
Acné entretenue par le grattage avec manipulation perpétuelle de la moindre lésion faciale "II
dysmorphophobie".
V- TRAITEMENT DE L'ACNE
A VOIR EN PRESENTIELLE
On parle en général plus d'infestation que d'infection : Poux, Gale, Tiques, Filariose, Bilharziose
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CHAPITRE 6 : THERAPEUTIQUE DERMATOLOGIQUE
On distingue :
Ce sont les dérivées chlorés (Dakin), les dérivés iodés (alcool iodé, Betadine,
polydin), le permanganate de potassium utilisé à la dilution de 1/10.000ème.
Les antiseptiques sont des médicaments destinés à désinfecter la peau et les plaies, c'est-à-dire à
supprimer les bactéries sur un organisme vivant. Les désinfectants ont pour but de débarrasser une
surface inerte (sols, murs, matériel...) de ses bactéries. Certains produits sont à la fois antiseptiques et
désinfectants.
2.1. Cryothérapie
2.1.1. Azote liquide :
2.1.2. La neige carbonique :
2.2. Electrocoagulation
2.3. La puvathérapie
3.1.LES ANTIFONGIQUES
3.GRISEOFULVINE OU GRISEFULINE*
4.NYSTATINE OU MYCOSTATINE*
5.DERIVES IMIDAZOLES
5.1. MICONAZOL OU DAKTARIN*
5.2. KETONAZOL OU NIZORAL* OU KETODERM*
5.3.FLUCONAZOLE OU TRIFLUCAN*
6. Les anti-viraux
7. les antiparasitaires :
7.1. les antipaludéens :
7.2. .les antiamibiens :
7.3. les anti-bilharziens :
7.4. les anthelmintiques
7.5. les antiparasitaires externes :
8. les antifongiques (ou antimycosiques) :
9. Les Antihistaminiques :
- Effets biologiques :
CONCLUSION
4- les antiviraux : sont peu nombreux, aucun ATB n'est actif actuellement seules les préparations
d'usage externe sont utilisées.
- l'iodéoxycytine (cuterpes*) en pommade dans l'herpes cutanéo muqueux.
- Iduviran * en collyre dans la kératite herpétique. Les traitements sont efficaces s'ils sont
entrepris précocement.
5- les insecticides :
- DDT: la dichloro diphényltrichloétane est actif sur la grande majorité des insectes par un
mécanisme de fixation sur leurs membranes.
- Mais de nombreuses résistances sont observées, notamment celle du traitement humain.
- Ascabiol* dans le traitement de la gale (lotion en flacon)
- HCH
II. LES ANTI-INFLAMMATOIRES CUTANES.
1- les anti-inflammatoire cutanés doivent répondre aux qualités suivantes "
Etre anti-inflammatoire
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Anti allergique
Anti prurigineux
On utilise les anti-inflammatoires stéroïdiens, ils peuvent être résorbés par voie trans folliculaire :
cette résorption est normalement très faible, mais elle peut devenir importante en cas d'altération
étendue de la peau (ex: eczéma généralisés).
Ou en cas d'application sous pansement occlusif notamment chez l'enfant.
Les corticoïdes peuvent donc passer dans la circulation générale et entraîner les accidentes
habituelles à la corticothérapie :
- hypercorticisme durant l'administration ou - hypercorticisme de sevrage.
+ sont contre indiqué: an cas de psoriasis (risque d'érythrodermie lors de l'arrêt.
- processus cicatriciel
- affection de diagnostic incertain car les corticoïdes modifient l'aspect des lésions
+ on les emploi soit isolés (exemple :Betneval*- synalar*Topicorte*).
Ou associes à des ATB : Betneval néomycines* -locacortène.
2- l'héparine: phlébite : séquelle œdémateuse des varices
3- préparations composées: ex: la solution ou la crème de dalibour, mais son action est lente à
apparaître.
4- Les antihistaminiques : ne doivent pas être employés en usage local car ils provoquent une
sensibilisation.
• DESINFECTION
"Opération au résultat momentané permettant d'éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou
d'inactiver les virus indésirables portés par des milieux inertes contaminés, en fonction des objectifs
fixés.
Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes et/ou virus présents au moment de
l'opération" (AFNOR Mars 1981 NF T 72-101).
DESINFECTANT
"Produit ou procédé utilisé pour la désinfection ou la décontamination dans des conditions définies"
(AFNOR Mars 1981 NF T 72-101).
DECONTAMINATION (ou PRÉ-DÉSINFECTION)
C'est le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés par des matières organiques
dans le but de diminuer la population des micro-organismes et de faciliter le nettoyage ultérieur. La
décontamination a également pour but de protéger le personnel lors de la manipulation des
instruments, elle permet aussi d'éviter la contamination de l'environnement.
(Guide pour la décontamination, le nettoyage et la stérilisation des instruments de chirurgie.
AFNOR 1992)
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Dilutions « pratiques » à partir d’Eau de Javel à 2,6%
Exemples d’utilisation et principales correspondances
Exemple pour un volume final de 5 litres
Pourcentage Temps de contact
de chlore Dilution Volume Eau de Volume Exemples d’utilisation en minutes
actif à faire Javel à 2,6% d’eau froide
Clostridium difficile 10
(après prédésinfection et nettoyage)
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MEDICAMENTS GROSSESSE ALLAITEMENT REMARQUES
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