Leuthanasie (Etc.)
Leuthanasie (Etc.)
Leuthanasie (Etc.)
Que sais-je ?
Il nous a paru évident à tous trois qu’il fallait, sur un sujet si grave,
croiser l’apport de la médecine, de la philosophie et du droit pour tenter de
s’y retrouver dans l’écheveau des termes employés et des doctrines en
présence. L’ordre de nos contributions nous a paru aller de soi : d’abord les
faits, médicaux (chap. I à III, Ph. Letellier 1), puis la réflexion philosophique
qui s’exerce sur eux (chap. IV à VI, N. Aumonier), puis l’avis du droit sur ce
qui doit être (chap. VII à IX, B. Beignier). Ce dispositif ne doit pas faire
penser que les auteurs ont une thèse – ce qui doit être – et la défendent à
tout prix. Cependant, le lecteur doit être prévenu d’emblée qu’il existe à peu
près deux positions inconciliables sur la question euthanasique, l’une, qui
est en fait un interdit à ne surtout pas transgresser sous peine de bafouer
gravement le respect dû aux personnes, de ruiner la confiance des malades
en leur médecin et de faire éclater le corps social ; l’autre, qui considère
l’euthanasie comme un droit naturel qui reste encore en partie à conquérir
sur le terrain du droit positif et comme le respect de l’autonomie d’une
personne. Chacune de ces deux thèses, pour ainsi dire chacun de ces deux
partis possède son vocabulaire, ses arguments, ses relais associatifs.
Pouvions-nous échapper à l’un de ces deux camps et adopter quelque
troisième voie ? L’avis du Comité consultatif national d’éthique du
27 janvier 2000 a cru pouvoir le tenter, mais se ramène en réalité à la
seconde thèse. La loi du 22 avril 2005, sans mentionner le terme
d’euthanasie ni vouloir la légaliser, n’interdit pas seulement la poursuite
d’actes ou de traitements médicaux selon une obstination déraisonnable,
mais reconnaît aussi le droit pour un patient de refuser tout traitement, y
compris d’alimentation et d’hydratation artificielles. Qu’apporterait de plus,
ou de moins, une légalisation de l’euthanasie ? Pour tenter de le
comprendre, chacun s’interrogera pour savoir si les deux thèses
mentionnées, ou les deux interprétations possibles d’une troisième voie –
permission implicite ou légalisation explicite –, possèdent chacune le
même poids rationnel. Quant à nous, pensant à la fois que la collection
« Que sais-je ? » n’est pas le lieu d’une prise de position idéologique, mais
qu’il est impossible d’échapper ici au choix d’un parti, tant les conditions
de la mort de ceux que nous aimons nous importent, nous exposerons, le
plus honnêtement qu’il nous sera possible, l’état de la question, persuadés
cependant que les différences philosophiques et juridiques apparemment
irréconciliables peuvent se rejoindre sur le terrain de l’attention pleine et
entière aux personnes singulières, c’est-à-dire aux personnes dont chacune
engage, à sa manière toujours particulière, la condition de tous.
1. Nous tenons ici à remercier Régis Aubry, médecin des hôpitaux, professeur associé des
universités et président de l’Observatoire national de la fin de vie, pour sa relecture attentive de
ces premiers chapitres.
CHAPITRE PREMIER
La demande d’euthanasie
En 1996, Paul Van der Maas et Gerrit Van der Wal firent paraître les
résultats d’une enquête sur les décisions prises en fin de vie de leurs
patients par les médecins néerlandais (Van der Maas P., Van der Wal G.
et al. [1996], « Euthanasia, Physician-Assisted Suicide, and Other Medical
Practices Involving the End of Life in the Netherlands, 1990-1995 », The
New England Journal of Medicine, 28 novembre 1996, 335, 22, 1699-
1705). En 1995, sur 135 000 décès observés aux Pays-Bas, 14 200 arrêts ou
abstentions de traitement ont été pratiqués sans demande explicite du
patient et pour abréger intentionnellement sa vie (Jochemsen, Henk [2000],
« Euthanasie. Leçon des Pays-Bas : la régulation est-elle opérante ? »,
Laennec, octobre 2000, 48, 6, p. 4-9). Bien des euthanasies effectuées sans
demande du patient ne sont pas déclarées et restent clandestines (A. van der
Heide, « Physician assistance in Dying without an Explicit Request by the
Patient », in S. J. Youngner & G. K. Kimsma (2012), Physician-Assisted
Death in Perspective, New York, Cambridge University Press, p. 137).
Pourquoi des professionnels qui auraient pratiqué des euthanasies sans le
consentement de leurs patients iraient-ils déclarer volontairement un acte
irréversible, à plus forte raison s’ils le regrettent ? Une régulation a
posteriori fondée sur la déclaration volontaire ne pourra jamais faire sortir
de la clandestinité des actes criminels. L’argument employé pour justifier
l’euthanasie volontaire et le suicide assisté : les autoriser pour faire cesser
des pratiques clandestines, est donc inutile puisque, dans ces deux cas, le
patient exprime son consentement devant des tiers. En revanche, il renforce
l’impunité de pratiques secrètes qui pourront toujours se prévaloir d’une
présomption de consentement.
La justification de l’euthanasie compassionnelle entraîne l’impunité de
fait de l’euthanasie utilitariste et, bientôt, de l’euthanasie eugéniste
d’enfants très lourdement handicapés – H. Jochemsen en estime le nombre
à 90 en Hollande en 1995 (art. cit., p. 7). Il conclut en constatant « qu’une
fois que l’euthanasie est officiellement approuvée et pratiquée, la pratique
développe sa propre dynamique qui résiste à un contrôle efficace et qui tend
à s’élargir. Cette situation mine les fondements de notre État
constitutionnel » (ibid., p. 9). Il est des exceptions théoriques qui menacent
réellement les Droits de l’homme et constituent, en pratique, une rupture du
contrat social qui unit entre elles les personnes.
CHAPITRE VI
Législations étrangères
I. – Les États-Unis
Aux États-Unis, l’euthanasie est illégale dans tous les États
(C. H. Baron, 2004). Toutefois, la question de la légalisation de l’euthanasie
n’y est pas nouvelle. En 1906, une loi de l’État de l’Ohio organisant
l’euthanasie fut jugée inconstitutionnelle par la Cour suprême de cet État.
En revanche, un grand nombre d’États a légiféré pour permettre au
patient de laisser des instructions quant à la fin de sa vie, lui permettant de
demander la cessation d’un traitement devenu sans objet. Il peut soit laisser
un testament de fin de vie, soit désigner un mandataire de santé (certains
États utilisent les deux procédés). Ce type de législation fut inspiré de la loi
californienne, le Californian Natural Death Act du 30 septembre 1976,
promulgué le 1er janvier 1977 (législation américaine :
http://www.rights.org).
Ces divers textes ont été inspirés par l’affaire Karen Ann Quinlan
en 1976 (Charles H. Baron, « De Quinlan à Schiavo : le droit à la mort et le
droit à la vie en droit américain », RTD civ., 2004. 673). Cette jeune fille
plongée, le 14 avril 1975, dans un coma profond fut maintenue en vie par
un respirateur artificiel durant plus d’un an. Ses parents, après consultation
des autorités religieuses, sollicitèrent l’arrêt de la réanimation devenue sans
espoir. Devant le refus des médecins, ils portèrent l’affaire en justice et
obtinrent gain de cause par l’arrêt de la Cour suprême de l’État du New
Jersey du 31 mars 1976 (Baron, p. 102). S’inclinant devant ces injonctions,
les médecins, le 22 mai suivant, arrêtèrent le processus de réanimation. À la
stupeur générale, Karen continua de respirer toute seule. Un second
problème se posa : devait-on continuer à l’alimenter ? Il fut décidé d’y
procéder dès lors que la survie n’était pas, elle-même, artificielle. Karen
survécut dix ans et mourut de sa mort le 13 juin 1986. Le cas Quinlan posait
deux questions : une personne peut-elle solliciter l’arrêt de soins estimés
superflus ? Peut-elle obtenir que l’on mette un terme à une vie gravement
atteinte ? À la suite de cette célèbre affaire, divers États élaborèrent des
législations entendant répondre à l’une ou l’autre de ces deux questions. La
loi californienne a pour finalité déclarée de laisser se dérouler d’une
manière naturelle une mort imminente. Le médecin va cesser le traitement
tendant à maintenir la vie, mais non celui qui permet l’allégement de la
douleur.
La loi permet à tout malade de signer une « directive » (terme consacré
par elle) qui porte le nom de living will qui peut se traduire par « testament
de vie ». Pour pouvoir établir un tel document, il faut avoir 18 ans au
moins, être sain d’esprit et agir de sa propre volonté. La validité du
consentement est assujettie à la présence de deux témoins, lesquels ne
doivent avoir aucun intérêt dans la suite du destin de celui qui souhaite
laisser ses ultimes volontés. Lorsqu’elle est rédigée, la « directive » a une
durée de validité de cinq ans, terme au bout duquel elle doit être réitérée
dans les mêmes formes. S’agissant d’une femme, ses effets sont suspendus
durant la grossesse de celle-ci. Une fois établie, la « directive » doit être
communiquée au médecin traitant qui en garde copie dans le dossier du
malade. Il va sans dire que cette « directive » est révocable à tout moment.
La loi californienne, très largement approuvée, a inspiré diverses autres
législations d’États et finalement celle du Congrès lui-même qui, par le
Patient Self Determination Act de 1991, a astreint chaque hôpital à remettre
à tout patient, lors de son entrée, une information suffisante à ce sujet.
En 1992, un projet de loi visant à instaurer une véritable euthanasie dans
l’État de Californie fut refusé par référendum.
Le droit pour une personne capable de refuser un traitement médical a
valeur constitutionnelle depuis l’arrêt Union Pacific Railroad
Co. v. Botsford de 1891 (droit découlant du droit à l’intégrité corporelle).
À l’opposé, l’État de l’Oregon (Baron, 2004), par un référendum en
date du 8 novembre 1994 (51 % en faveur et 49 % de votes hostiles), admit
une loi favorable à l’euthanasie sous le nom de Death with Dignity Act, qui
n’était qu’une admission pure et simple du suicide médicalement assisté.
Cette loi fut suspendue immédiatement après son vote par le recours d’un
avocat l’estimant contraire à la Constitution, au motif qu’elle privait
arbitrairement des personnes de la même protection à l’égard du suicide
dont jouissent les autres. Toutefois, la loi fut confirmée par un référendum
le 27 octobre 1997 (60 % contre 40 %). C’est elle qui a permis, entre 1998
et 2004, à 208 patients de recevoir une prescription létale. Cette loi permet à
« un adulte capable […] dont le médecin traitant et un médecin consultant
ont établi qu’il souffrait d’une maladie en phase terminale (qui entraînera la
mort dans les six mois) et qui a volontairement exprimé son souhait de
mourir, de formuler, une requête pour obtenir une médication afin de finir
sa vie d’une manière humaine et digne ». Un troisième médecin devait
vérifier que le patient ne souffrait pas de dépression.
La jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis, sur l’euthanasie, se
compose de deux arrêts. Le premier fut rendu le 26 juin 1997 (Washington
v. Glucksberg ; voir E. Zoller [1997], no 74). L’État de Washington
incrimine, comme la plupart des autres États, l’aide au suicide d’autrui. Le
docteur Harold Glucksberg avait reconnu avoir l’intention d’aider des
mourants à se donner la mort. La loi l’interdisant, il déposa un recours
(Compassion in Dying v. State of Washington et alii) en inconstitutionnalité
devant la cour fédérale de district compétente en se fondant sur le fameux
14e amendement et sa clause du due process qui prévoit, en particulier,
qu’« aucun État ne […] privera aucune personne de vie, de liberté ou de
propriété sans le bénéfice des protections dues par le droit » (without due
process of law, c’est-à-dire selon une procédure juste, impliquant
l’obligation d’accorder une égale protection à tous les citoyens). Il obtint
e
satisfaction devant cette juridiction, puis devant la cour d’appel du 9 circuit
de Washington (mars 1996). La Cour suprême cassa cet arrêt à l’unanimité
et déclara que, « dans presque tous les États, en fait, dans presque toutes les
démocraties occidentales, c’est un crime que d’aider un tiers à se suicider.
L’interdiction faite par les États d’aider un tiers à se suicider n’est pas une
nouveauté. C’est plutôt une expression fort ancienne de l’obligation des
États de protéger et conserver toute vie humaine. […] En vérité,
l’opposition au suicide, sa condamnation – et a fortiori celle du suicide
assisté – sont des valeurs permanentes en harmonie avec notre patrimoine
philosophique, juridique et culturel ». Contre les requérants, la loi de l’État
de Washington fut donc jugée constitutionnelle.
Le second, en date du 17 janvier 2006, précisément relatif à la loi de
l’Oregon. La Cour suprême décida, alors, que la liberté d’expression, issue
du premier amendement de la Constitution, autorisait un État à légiférer de
manière à ce qu’un individu puisse réclamer assistance à son suicide.
Les deux arrêts peuvent sembler contradictoires. En réalité, ils ne le
sont pas. Du premier découle le principe qu’un État peut refuser de se doter
d’une législation favorable à l’euthanasie (l’euthanasie n’est pas un droit
déterminé par la Constitution) ; du second, l’autre principe qui permet à un
État de voter une loi autorisant l’euthanasie (l’euthanasie n’est pas interdite
explicitement par la Constitution). Cela signifie une totale neutralité du
droit fédéral (ce qui est la règle dominante dans le droit américain qui est,
d’abord et avant tout, un droit des États). La Cour suprême reconnaît qu’un
État peut tout aussi bien interdire l’euthanasie que l’autoriser.
En définitive, de manière cohérente, la législation de la quasi-totalité
des États de la fédération interdit le suicide assisté ou toute forme
d’euthanasie mais permet à toute personne d’être maîtresse des soins qui lui
sont administrés. La mort, le 31 mars 2005, de Terri Schiavo, après
l’autorisation donnée par un juge fédéral, confirmée par la Cour suprême,
de cesser l’alimentation de cette personne estimée en état végétatif (mais il
y avait discussion sur ce point), relance le débat. Le président Bush avait
tenté d’empêcher cette mort provoquée en promulguant, le 21 mars, une loi
votée d’urgence par le Congrès, qui se révéla inefficiente.
II. – L’Australie
En 1988, les États de Victoria et celui du Territoire du Nord admirent le
testament de vie alors que le Territoire de la capitale australienne et celui
d’Australie méridionale préférèrent avoir recours au mandataire ad hoc.
Puis, le 25 mars 1995, ce fut l’assemblée du Territoire du Nord qui légalisa
l’euthanasie en tant que suicide assisté par le Right of the Terminal Ill Act.
Le Parlement fédéral, à l’instigation du Premier ministre fédéral,
John Howard, par une décision du 9 décembre 1996 de la Chambre des
représentants confirmée par une seconde du 23 mars 1997 du Sénat,
révoqua la loi en question par l’Euthanasia Laws Act no 17/1997.
III. – La Grande-Bretagne
Dans un pays où le droit est principalement issu de la jurisprudence
judiciaire, celle de la Chambre des Lords Justice (qui était alors la
juridiction suprême du Royaume, jusqu’à la création de la Cour suprême du
Royaume-Uni à compter du 1er octobre 2009), celle-ci est fixée par deux
arrêts très importants. Le premier est l’arrêt Airdedale NHS Trust v. Bland,
du 9 février 1993, qui déclare qu’un malade peut refuser un traitement. En
ce cas, « un médecin n’a pas le droit de passer outre, même s’il apparaît
évident pour tous, y compris pour le malade, que des conséquences
néfastes, et même la mort, pourront s’ensuivre et s’ensuivront ».
Au-delà, la jurisprudence britannique admet que toute personne laisse
des instructions pour ses derniers jours. La validité d’un tel document est
subordonnée à quatre conditions : le patient doit disposer de sa capacité
mentale au moment où il exprime son souhait, saisir la portée de sa décision
dans l’hypothèse où il viendrait à perdre cette capacité, comprendre les
conséquences de son souhait et ne pas avoir été soumis à une influence dans
sa décision. À défaut de document aussi explicite, l’arrêt des soins peut être
ordonné par l’accord et de l’équipe soignante et de la famille (c’est ce que
décida l’arrêt précité du 4 février 1993).
C’est donc un pays qui admet le droit à l’abstention du traitement, du
moins la poursuite de soins devenus inutiles y compris (dit l’arrêt) si ce
refus peut provoquer le décès du patient. Il faut ajouter que, dans un
important rapport rendu le 31 janvier 1994, la Chambre des lords a validé la
théorie dite du « double effet » qui ne constitue pas une raison de refuser au
malade un traitement qui pourrait le soulager, dès lors que le médecin se
conforme à la pratique médicale admise et qu’il n’a pas la volonté de tuer
mais seulement de soulager la douleur.
L’autre arrêt des lords est celui rendu dans la dramatique affaire
Diane Pretty, le 29 novembre 2001. Cette malheureuse femme paralysée
par une dégénérescence nerveuse incurable et évolutive demandait que son
mari puisse l’aider à se suicider (ce qu’elle ne pouvait faire toute seule) sans
encourir une condamnation. La Chambre des lords refusa de consacrer un
possible « droit au suicide ». C’est cette décision qui fut ensuite contestée
devant la Cour européenne des droits de l’homme (voir plus bas). Les lords
se sont fondés sur le Suicide Act de 1961 qui interdit toute assistance à un
suicide. Toutefois, par une décision du 23 septembre 2009, les Law Lords
ont admis qu’un Anglais accompagnant un autre citoyen de ce pays en
Suisse, pour se faire assister dans son suicide, pouvait, sous certaines
conditions, ne pas être poursuivi.
Le Mental Capacity Act de 2005 introduit dans la législation des
directives anticipées proches de celles connues en France par la loi de la
même année.
IV. – Le Canada
Le Québec est fidèle à la tradition romaine. Le droit y est écrit et
codifié. Ainsi, le nouveau Code civil du Québec de 1994 comporte un
article 11 : « Nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins,
quelle qu’en soit la nature, qu’il s’agisse d’examens, de prélèvements, de
traitements ou de toute autre intervention. »
« Si l’intéressé est inapte à donner ou à refuser son consentement à des
soins, une personne autorisée par la loi ou par un mandat donné en
prévision de son inaptitude peut le remplacer. »
Article 12 : « Celui qui consent à des soins pour autrui ou qui les refuse
est tenu d’agir dans le seul intérêt de cette personne en tenant compte, dans
la mesure du possible, des volontés que cette dernière a pu manifester.
« S’il exprime un consentement, il doit s’assurer que les soins seront
bénéfiques, malgré la gravité et la permanence de certains de leurs effets,
qu’ils sont opportuns dans les circonstances et que les risques présentés ne
sont pas hors de proportion avec le bienfait qu’on en espère. »
Sur le terrain pénal, l’euthanasie est classiquement un homicide. Un
arrêt de 1992 de la Cour suprême, B. Nancy v. hôtel-Dieu de Québec, opère
toutefois une nette distinction entre l’interruption de traitement et
l’euthanasie par compassion.
Le 5 juin 2014 (D. 2014.1281) fut votée une loi tendant à autoriser, sous
certaines conditions, l’assistance à la mort à la demande de « malades
incurables » endurant des « souffrances exceptionnelles ».
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Chabrol, 75010 Paris, 01 48 00 04 16, www.admd.net
Jusqu’à la mort accompagner la vie (JALMALV), 76, rue des Saints-Pères,
75007 Paris, 01 45 49 63 76 ; [email protected]
Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), 108,
avenue Émile-Zola, 75015 Paris, 01 45 75 43 13, [email protected].
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
VII. – Les actes médicaux de fin de vie qui se différencient de l’euthanasie et leur analyse
au regard de la loi et du Code de déontologie médicale français
II. – Les soins palliatifs sont des soins actifs qui réclament une compétence technique
et scientifique
III. – Caractères des soins palliatifs
I. – Continuité ou discontinuité des actes médicaux en fin de vie : l’argument du double effet
I. – Les États-Unis
II. – L’Australie
III. – La Grande-Bretagne
IV. – Le Canada
BIBLIOGRAPHIE
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