Revue Des Sciences de L'eau Journal of Water Science: Abdelkader Otmane, Kamila Baba Hamed Et Abderrazak Bouanani
Revue Des Sciences de L'eau Journal of Water Science: Abdelkader Otmane, Kamila Baba Hamed Et Abderrazak Bouanani
Revue Des Sciences de L'eau Journal of Water Science: Abdelkader Otmane, Kamila Baba Hamed Et Abderrazak Bouanani
2024 08:44
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Contribution of the spatial variability of basin physical characteristics in hydrological rainfall-runoff modeling and by-products of hydrological
balance: Case of Lower Mekerra watershed, Algeria
1
Centre des Techniques Spatiales, Département de l’Observation de la Terre, 1 avenue de la Palestine, BP 13, 31200, Arzew,
Oran, Algérie
2
Laboratoire Promotion des Ressources hydriques, minières et pédologiques, Législation de l’Environnement et Choix
technologique, Département d’Hydraulique, Faculté de Technologie, Université de Tlemcen, BP 230, 13000 Tlemcen, Algérie
Téléphone : 213 06 59 25 33 61
Courriel : [email protected] ISSN : 1718-8598 Revue des Sciences de l’Eau 32(2) (2019) 117-144
Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
118
a b
Figure 1. Situation géographique de la zone d’étude : a) bassins versants Algériens, b) sous-bassins de la Macta et c) sous-bassin de l’aval Mekerra.
Study area location: a) Algerians watersheds, b) Macta sub-basins, and c) Lower Mekerra sub-basin.
a b
c d
e f
Figure 2. Caractéristiques physiques du bassin : a) modèle numérique du terrain, b) carte des pentes, c) réseau hydrographique et sources, d) carte
des sous-bassins, e) carte de l’indice de compacité, f ) carte des sols.
Basin physical characteristics: a) digital elevation model, b) slope map, c) hydrographic network and sources, d) sub-basins, e) compactness
index, f) soil map.
Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
122
g h
(AGRL)
Figure 2. (suite) Caractéristiques physiques du bassin : g) image satellitaire et h) carte d’occupation du sol.
(continued) Basin physical characteristics: g) satellite image, and h) land cover map.
un jour du réservoir de routage (mm) et X4 : temps de base et la taille du bassin comme paramètres physiographiques, ainsi
de l’hydrogramme unitaire HU1 (jour). Ce modèle est facile à que des séries de pluies (mm∙j-1), de température maximale,
configurer et à mettre en place. minimale et moyenne journalière (°C) comme variables
d’entrée (GR4J fait appel aux données de température et de la
Aussi, il a été déjà utilisé dans le contexte algérien dans latitude moyenne pour estimer l’évapotranspiration potentielle
plusieurs études qui ont démontré son adaptabilité au contexte en moyennant la formule d’OUDIN et al. [2005]).
climatique semi-aride (BOUANANI et al., 2010; MEDANE,
2012; OTMANE et al., 2016; GHERISSI et al., 2017; Aussi, pour simuler la lame d’eau écoulée journalière sur
OTMANE et al., 2017). l’aval Mekerra seulement, les débits à Sidi Ali Benyoub (amont
du bassin) ont été soustraits aux débits à Sidi Bel Abbès qui se
trouve à l’exutoire (Figure 2c).
La validité du modèle est vérifiée par une comparaison La méthode préconisée par les concepteurs de SWAT se
des débits calculés (Qcal) et observés (Qobs) à travers le critère le nomme Shuffled Complex Evolution Algorithm - University
plus utilisé pour les modèles hydrologiques : le critère de Nash of Arizona (SCE-UA). Cet algorithme permet de trouver le
(NASH et SUTCLIFFE, 1970) qui s’exprime par l’équation 5 : jeu de paramètres optimal (SOROSHIAN et al., 1993) et une
description détaillée du fonctionnement de l’algorithme est
donnée dans GRIENSVEN et al. (2006). La première phase
∑ ( Qiobs − Qical )
n 2
de calage dans SWAT consiste à comparer les sorties du modèle
Nash = 100 1 − ni
(5) en termes de pourcentage d'eau ruisselée et infiltrée avec les
( )
2
∑ i Qiobs − Qiobs données observées. Bien que les pourcentages d'eau ruisselée et
infiltrée observés ne soient pas connus, une estimation peut être
Le critère de Nash (Équation 5) n'utilise pas la racine faite à partir du programme Baseflow développé par ARNOLD
carrée des débits, mais le carré de l'erreur. Donc, il attribue et al. (1995) et amélioré par ARNOLD et ALLEN (1999).
plus d'importance aux pics de crue (phénomènes extrêmes). Une fois que cette comparaison est effectuée, on procède à
la fixation des limites des paramètres qui ont une influence
KOFFI (2007) a donné l'échelle suivante quant aux valeurs sur l'eau ruisselée et infiltrée. Ensuite, on fait varier les autres
prises par le critère de Nash : I) 90 %, le modèle est excellent, paramètres de façon automatique jusqu'à ce qu'ils soient du
II) 80 à 90 %, le modèle est très bon, III) 60 à 80 %, le modèle même ordre de grandeur. Une simulation est faite avec de
est bon, IV) inférieur à 60 %, le modèle est mauvais. nouvelles données d'entrée et les résultats sont comparés avec
les données de terrain (données mesurées) afin de vérifier le
Par comparaison avec d’autres critères, celui-ci a l’avantage comportement du modèle sujet au jeu de paramètres trouvés.
d’être d’interprétation simple. En effet, s’il est positif, le modèle
donne de meilleurs résultats qu’un modèle donnant à chaque 5.3.2 GR4J
pas de temps un débit constant égal à la moyenne des débits Le calage est la phase d’initialisation du modèle choisi grâce
observés, tandis que s’il est négatif, c’est l’inverse (GERARD et à un algorithme d’optimisation des paramètres initiaux (X1, X2,
BERTHET, 2010). X3 et X4). Celui-ci peut être automatique, semi-automatique ou
manuel. Pour le calage du modèle GR4J, nous avons procédé
au calage automatique pour enlever la part de subjectivité due à
5.2 Données climatiques l’utilisateur pendant le calage manuel (MADSEN, 2000). Pour
cela, la fonction automatique DDS (Dynamically Dimensioned
Les données climatiques requises dans cette étude sont Search) élaborée par TOLSON et al., (2009) a été retenue, afin
observées à la station de Sidi Bel Abbès (Figure 2c) par l’Office de déterminer les paramètres en essayant une multitude de
National de la Météorologie (ONM). En effet, le modèle SWAT combinaisons pour trouver les valeurs qui permettent d'obtenir
nécessite l’utilisation des données de températures maximale et les débits calculés les plus proches possible de la réalité.
minimale (°C), précipitations (mm∙j-1), humidité relative (%),
vitesse du vent (m∙s-1) et le rayonnement solaire (calculé à partir La validation du modèle vise à vérifier si le modèle calé
du modèle horaire de BIRD et HULSTROM (1981) en W∙m- simule correctement des séries de données de référence
∙h et converti en MJ∙m-2∙j-1) avec un pas de temps journalier. En
2 -1
non utilisées lors du calage. La qualité du modèle se mesure
revanche, le modèle GR4J ne nécessite que la latitude moyenne
Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
124
à la valeur du critère de Nash (Équation 5). L’objectif est L’allure de l’hydrogramme (Figure 3) est marquée par des
de chercher à améliorer les valeurs des critères de qualité pics (crues), suivis d’une vidange rapide des réservoirs. Les
traduisant les performances des simulations. Seules les données tarissements sont rapides et les quantités d’eau reçues par le
pluviométriques et d'évapotranspirations potentielles sont biais de la percolation sont rapidement déversées dans les cours
utilisées pour valider le modèle GR4J. Le calcul est lancé en d’eau (débit hypodermique) ce qui caractérise l’aquifère alluvial
prenant pour paramètres du modèle les valeurs optimisées lors de la plaine de Sidi Bel Abbès (SOURISSEAU, 1972).
du calage. Les valeurs des débits issues du modèle sont alors
comparées aux valeurs observées par corrélation linéaire simple
et au moyen du critère de Nash. 6.2 Comparaison avec GR4J
6.1 Modélisation SWAT Ainsi, le modèle SWAT produit des simulations satisfaisantes
de débit (Figure 5), ce qui explique l’intérêt éventuel de prendre
Le résultat du calage du modèle SWAT montre que les débits en compte l’hétérogénéité physique des caractéristiques du
journaliers simulés concordent avec ceux observés à la station bassin versant dans la modélisation hydrologique (KITE et
de Sidi Bel Abbès avec quelques sous-estimations (Figure 3) KOUWEN, 1992; COGNARD-PLANCQ et al., 2001;
liées généralement à la variabilité spatiale des précipitations ANDREASSIAN, 2002), ainsi que l’avantage du modèle à
dans le bassin. Les lames d’eau écoulées observées et simulées base physique avec son formalisme pour décrire les processus
sont respectivement de 27,5 et 20,27 mm. Par ailleurs, le du cycle hydrologique dans les différents compartiments d’un
critère de Nash (70 %) et le coefficient de détermination hydrosystème. En plus, la complexité du type de zone sur lequel
(0,83) indiquent que le calage est bon. Ainsi, les paramètres nous nous concentrons et sa faible instrumentation requièrent
de modélisation utilisés peuvent être retenus pour expliquer le l’aspect exhaustif et à base physique propre à SWAT.
fonctionnement global de l’hydrosystème du bassin.
Concernant la validation du modèle, les débits journaliers 6.3 Bilan hydrologique et autres processus avec SWAT
simulés montrent un synchronisme moyen avec la courbe des
débits observés par rapport à la période de calage, comme en 6.3.1 Bilan hydrologique
témoigne le critère de Nash et le coefficient de détermination Le bilan hydrologique annuel, calculé avec le modèle
(Nash = 62 % et R2 = 0,61). Cela, peut être expliqué par les SWAT de 1996 à 2005 (Tableau 1), montre des précipitations
évènements extrêmes (crues) qui surviennent pendant cette moyennes annuelles de 391 mm (100 %), qui se répartissent
période et notamment ceux du 24 août 2002 (0,7 mm∙h‑1), entre l’évapotranspiration (282,8 mm, 72 %), l’écoulement
7 mai 2002 (0,96 mm∙h-1) et 9 juin 2003 (1,05 mm∙h-1) dans les rivières (20,27 mm, 6 %) et la recharge des réservoirs
(Figure 3). Généralement, cette faiblesse du modèle réside dans souterrains (87,9 mm, 22 %). Ces résultats mettent en exergue
le critère de qualité adopté pour la modélisation (Équation 5) l’importance de l’évapotranspiration et celle de la recharge.
qui n'utilise pas la racine carrée des débits et attribue donc plus
d'importance aux pics de crue (phénomènes extrêmes).
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a 5 b 5
4 y=x
4
y=x
Débits simulés (mm∙j-1)
2 2
R2 = 0,6089
1 R2 = 0,5351
1
0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
Débits observés (mm∙j-1) Débits observés (mm∙j-1)
Figure 5. Débits simulés en fonction des débits observés en période de validation pour les modèles : a) SWAT et b) GR4J.
Simulated flows versus observed flows during validation period for a) SWAT and b) GR4J models.
Tableau 1. Résultat du bilan hydrologique avec SWAT durant la période 1996 à 2005 pour
l’ensemble du bassin de l’aval Mekerra.
Table 1. Result of SWAT hydrological balance during the period 1996 to 2005 for the Lower
Mekerra basin.
6.3.2 Évolution mensuelle de différents processus période, le sol atteint une certaine humidité favorable à la
L’évolution mensuelle de différents processus du cycle croissance et au développement des plantes, ce qui induit par
hydrologique simulés avec SWAT (Figure 6) montre que conséquent une augmentation de l’évapotranspiration réelle
l’écoulement permanent de l’oued Mekerra est assuré par le (Figure 6f ), tandis que la pluie réduit l’évapotranspiration
débit de base (Figure 6a), alors que le ruissellement (débit de potentielle (Figure 6g) en diminuant le rayonnement solaire
surface, Figure 6b) survient selon les évènements saisonniers et le déficit d’humidité. L’évapotranspiration réelle diminue
et notamment en automne. La production du transport également en temps de pluie (BOUCHET, 1963).
solide dans le bassin de l’aval Mekerra montre une quantité
relativement importante au mois de février, ce qui explique Par contre, durant la période sèche où les précipitations
l’importance du couvert végétal et des pratiques culturales au sont quasiment nulles, l’évapotranspiration réelle reste stable
cours de cette période de l’année (Figure 6c). (mars-juin) grâce au couvert végétal. Ce dernier est alimenté
par la nappe souterraine à travers la zone racinaire (zone
En période humide allant de septembre à février, le niveau non saturée) par l’effet de capillarité (BERKALOFF, 1969;
piézométrique des nappes (Figure 6d) augmente parallèlement RIJTEMA et WASSINK, 1969), justifiant ainsi les valeurs
avec les hauteurs d’eau précipitées (Figure 6e). Durant cette négatives de la recharge. Ainsi, la régression progressive de cette
couverture végétale atteint son minimum au mois de juillet,
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a b
d e
f g
Figure 6. Évolution mensuelle de différents sous-produits du bilan hydrologique avec SWAT (1996-2005) pour l’ensemble du bassin de l’aval
Mekerra : a) débit de base, b) débit de surface, c) transport solide, d) recharge, e) précipitation, f ) évapotranspiration réelle,
g) évapotransipration potentielle.
Monthly evolution of different hydrological processes with SWAT (1996-2005) of Lower Mekerra basin: a) groundwater flow, b) surface
flow, c) suspended solids, d) recharge, e) precipitation, f) real evapotranspiration, and g) potential evapotranspiration.
Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
128
ce qui diminue sensiblement l’évapotranspiration réelle et, par points d'eau dans cette région, notamment pour l'irrigation
conséquent, une compensation par la recharge (augmentation). des terres, et donc de l’augmentation du débit d'exhaure (débit
épuisé).
6.3.3 Évolution spatiale de différents processus
6.3.3.3 Débit de base
La représentation spatiale des phénomènes hydrologiques
par URH est très difficile, voire dans certains cas impossible. Pour confirmer le résultat de l’apport des eaux souterraines
Pour cela, nous avons adopté l’évolution spatiale en sous-bassin, dans l’hydrologie de l’oued Mekerra, il est nécessaire de
par le calcul de la moyenne de chaque processus simulé pour les considérer le débit hypodermique comme débit de base (débit
URH contenus dans le même sous-bassin. Les données utilisées retardé).
pour créer la figure 7 sont disponibles en annexes 5-10.
L’évolution spatiale de l’apport des nappes au bassin de l’aval
6.3.3.1 Débit de surface Mekerra (Figure 7d) montre que plus de 38 % (2,3 Mm3∙a-1) de
La spatialisation de la lame d’eau ruisselée sur le bassin la réponse totale du débit de base (5,56 mm3∙a-1 [6,07 Mm3∙a-1])
versant de l’aval Mekerra (Figure 7a) montre que la ville de provient de la région de Chetouane et de Sidi Ali Boussidi.
Sidi Bel Abbès appartient aux sous-bassins les plus générateurs
de débit de surface (Figure 7b), ce qui confirme le résultat de Sur la base de la localisation des sources les plus importantes
l’indice de compacité (Figure 2e), ainsi que l’occurrence des (considérées comme des affleurements des nappes et de
inondations dans la ville de Sidi Bel Abbès (HALLOUCHE, contacts anormaux dans la série géologique) inventoriées dans
2007; MERABET, 2008; MEGHERFI, 2010). le bassin, il est possible de justifier la spatialisation du débit
de base contrôlée par le modèle SWAT. En effet, la figure 7d
L’extraction des sous-bassins qui drainent la ville de Sidi montre que la plupart des sources sont concentrées dans les
Bel Abbès montre une lame d’eau ruisselée de 106,23 mm sous-bassins les plus producteurs de débits de base (Sidi Ali
au niveau du sous-bassin no 2 (Figure 7b). Ceci est largement Boussidi, Chetouane).
supérieur à la lame d’eau ruisselée sur tout le bassin (14,7 mm),
soit plus de 27 % de la lame d’eau précipitée. Avec l’extraction En plus, la superposition de la carte de débit de base et de la
et la superposition de celui-ci sur une image satellitaire à haute carte hydrogéologique de la plaine de Sidi Bel Abbès (Figure 8)
résolution, on remarque que le sous-bassin indiqué couvre une montre que les sous-bassins indiqués ci-dessus renferment les
zone industrielle située à l’ouest de la ville dans un point de nappes les plus importantes de la région (la nappe de calcaire
confluence de deux oueds, là où l'imperméabilisation de la éocène de Sidi Ali Boussidi et la nappe de calcaire et dolomie
surface urbaine accentue la production de débit de surface. jurassico-crétacé de Sidi Ali Ben Youb dans la région de
Chetouane).
6.3.3.2 Recharge
6.3.3.4 Évapotranspiration
Pour valider l’évolution spatiale de la recharge, nous avons
étudié l’évolution temporelle de la profondeur du niveau La distribution spatiale de l’évapotranspiration réelle
statique de quatre points d’eau répartis dans le bassin, dont les (Figure 7e) présente des valeurs relativement élevées tout le
caractéristiques sont représentées dans le tableau 2. long de l’oued Mekerra (73 % à 80 %), tandis que la moyenne
de l’évapotranspiration sur tout le bassin est de 72 % de la
Le suivi sur les quatre piézomètres montre un abaissement lame d’eau précipitée (Tableau 1). Ceci peut être justifié par
important du niveau piézométrique durant la période 1971- l’écoulement permanent de l’oued principal (hydrogramme
2007 surtout pour les points P3 et P10 (Tableau 2). Par contre, de la figure 3). Cependant, les sous-bassins de la ville de Sidi
en ce qui concerne l'année 2009, on remarque une augmentation Bel Abbès montrent des valeurs faibles de l’évapotranspiration
significative du niveau pour les piézomètres précités (P3 et réelle à cause de la densité du tissu urbain et l’absence du
P10). Ces fluctuations des niveaux piézométriques s’expliquent couvert végétal ainsi que les plans d’eau.
par une dépendance à la variabilité spatiotemporelle des
6.3.3.5 Transport solide
précipitations (OTMANE et al., 2018), ainsi qu'à leurs
caractéristiques : période où a lieu la pluie, durée et intensité Le bassin de l’aval Mekerra produit une quantité spécifique
de la pluie, nombres de jours sans pluie auparavant (formation de matière en suspension de 37,7 t∙km-2∙a-1, correspondant à
de croûte sur le sol par assèchement). Cela explique le taux de un apport total de 41 206 t∙a-1. Cet apport spécifique coïncide
recharge élevé des sous-bassins (Figure 7c). largement avec les différents travaux qui ont été effectués
précédemment dans cette région (TERFOUS et al., 2001;
Malgré le cumul pluviométrique important de l’année 2009 MOKADMI, 2012).
et le caractère rechargeable du sous-bassin d’appartenance, le
point P15 présente un rabattement significatif par rapport à Partiellement, la figure 7f fait apparaitre que les sous-
l’année 2007. La principale cause serait la multiplication de bassins 23, 48 et 53 produisent respectivement 223,4 t∙km‑2∙a-1
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a b
c d
e f
Figure 7. Évolution spatiale des différents sous-produits du bilan hydrologique modélisés avec SWAT (1996-2005) : a) débit de surface, b) sous-
bassins de Sidi Bel Abbès, c) recharge, d) débit de base, e) évapotranspiration réelle, f ) transport solide.
Spatial evolution of the different hydrological balance processes simulated with SWAT (1996-2005): a) surface flow, b) Sidi Bel Abbes sub-
basins, c) deep recharge, d) groundwater flow, e) real evapotranspiration, f) sediment transport.
Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
130
Tableau 2. Variations du niveau statique dans les différentes régions du bassin de l'aval Mekerra (données de 2010 fournies par
l’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques [ANRH], Oran, Algérie).
Table 2. Static level variations in different regions of lower Mekerra basin (2010 data obtained from ANRH, Oran, Algeria).
Figure 8. Superposition de la carte de débit de base sur la carte hydrogéologique de la plaine de Sidi Bel
Abbès élaborée par SOURISSEAU (1972).
Superposition of groundwater flow map on hydrogeological map of Sidi Bel Abbes plain developed by
SOURISSEAU (1972).
(13 281 t∙a-1), 261 t∙km-2∙a-1 (11 296 t∙a-1) et 318 t∙km‑2∙a-1 7. CONCLUSION
(11 293 t∙a-1) de sédiments en suspension. Cet apport
constitue 87 % (35 850 t∙a-1) du transport total de matière
Les analyses effectuées dans cette étude font l’objet
en suspension du bassin. D’une façon générale, la forme en
d’une comparaison des performances entre deux modèles
éventail des sous-bassins (l’indice de compacité faible, annexes
hydrologiques différents (GR4J et SWAT) pour faire
1-3 et figure 2e) favorise les écoulements torrentiels (débit de
apparaitre l’apport des caractéristiques physiques du bassin
surface élevé), ce qui déclenche le pouvoir érosif notamment
dans la modélisation hydrologique. En effet, pour GR4J
dans les sols « forêt et/ou maquis » prédominants (facteur
les caractéristiques physiques (pente, occupation du sol,
d’érodabilité élevé, Figure 2f ), justifiant ainsi les faibles valeurs
pédologie, etc.) sont considérées comme homogènes sur
de l’évapotranspiration, la recharge et le débit de base.
la totalité du bassin et sont représentées de façon globale et
indirecte par le jeu de paramètres définis par calage (X1, X2, X3
A. OTMANE et al. / Revue des Sciences de l’Eau 32(2) (2019) 117-144
131
et X4). Cela facilite aux utilisateurs de simuler directement et Cette étude a permis donc de présenter l’avantage et la
seulement la réponse globale du bassin, sans tenir compte de sa performance de la modélisation hydrologique semi-distribuée
variabilité spatiale, ce qui justifie sa simplicité (une seule sortie à base physique, mais ne démontre pas clairement la supériorité
et quatre paramètres). Par contre, dans le modèle SWAT, les de l’approche semi-distribuée sur l’approche globale, ni la
caractéristiques physiques du bassin sont considérées comme supériorité de SWAT sur GR4J.
données d’entrée provenant des images satellitaires et SIG
intégrés dans le modèle et constituent sa base de données
géospatiale. Elles permettent de représenter les caractéristiques
physiographiques réelles du bassin afin d’obtenir un meilleur
découpage spatial (URH) de l’hydrosystème et par la suite une REMERCIEMENTS
bonne reproduction et redistribution de la lame d’eau à travers
les différents processus du cycle hydrologique pour chaque Nous remercions l’Office National de la Météorologie
URH au moyen d’équations mathématiques complexes. (ONM) et l'Agence Nationale des Ressources Hydrauliques
(ANRH) de nous avoir fourni les données nécessaires à cette
Dans cette perspective, l’application du modèle SWAT sur étude.
notre site d’étude a permis de modéliser le fonctionnement
hydrologique du bassin versant sur 111 unités de réponse
hydrologique dans 54 sous-bassins versants. L’évolution
temporelle des débits simulés avec SWAT montre un
synchronisme avec la courbe des débits observés en période de
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
calage (Nash = 70 %), mais cette concordance perd légèrement
sa performance en période de validation (Nash = 62 %) à ANDREASSIAN V. (2002). Impact de l’évolution du couvert
cause des évènements extrêmes qui surviennent au cours de forestier sur le comportement hydrologique des bassins versants.
cette période. Le modèle GR4J parait légèrement moins bon Thèse de doctorat, Univ. Pierre et Marie Curie Paris 6,
particulièrement en période de validation (Nash = 57,8 %), France, 781 p.
malgré sa bonne calibration (Nash = 67,1 %). Cela montre
que GR4J transmettra beaucoup plus rapidement les erreurs ARNAUD P., C. BOUVIER, L. CISNEROS et
des données de précipitations, alors que SWAT minimise R. DOMINGUEZ (2002). Influence of rainfall spatial
l’erreur par sa distribution suivant les différents processus variability on flood prediction. J. Hydrol., 260, 216-230.
hydrologiques simulés.
ARNOLD J.G., P.M. ALLEN et G. BERNHARDT (1993).
Par ailleurs, les processus du bilan hydrologique modélisés A comprehensive surface-groundwater flow model.
par SWAT (recharge, débit de surface, débit de base, J. Hydrol., 142, 47-69.
évapotranspiration et transport solide) donnent des résultats
qui semblent concluants. Aussi, plus de données seraient ARNOLD J.G., P.M. ALLEN, R. MUTTIAH et
nécessaires afin de mieux évaluer les différentes composantes G. BERNHARDT (1995). Automated base flow separation
du modèle SWAT dans l’espace et dans le temps. and recession analysis techniques. Ground Water, 33, 1010-
1018.
Ainsi, la subdivision du bassin touche beaucoup plus que
seulement l’évapotranspiration. Elle permet d’augmenter ARNOLD J.G., R. SRINIVASAN, R.S. MUTTIAH et
l'exactitude et de donner une meilleure description physique J.R. WIILLIAMS (1998). Large area hydrologic modeling
du bilan hydrique, ce qui justifie de privilégier un modèle semi- and assessment part I: Model development. J. Am. Water
distribué à un modèle global. Resour. Assoc., 34, 73-89.
À l’issue de ce résultat, nous remarquons que l’approche ARNOLD J.G. et P.M. ALLEN (1999). Automated methods
semi-distribuée semble donner des résultats probants par rapport for estimating baseflow and ground water recharge from
à l’approche globale sur le cas d’étude, vraisemblablement streamflow records. J. Am. Water Resour. Assoc., 35, 411-
en raison de la représentation spatiale des caractéristiques 424.
physiques du bassin versant avec l’approche semi-distribuée et
à la meilleure gestion des processus hydrologiques avec SWAT. ARNOLD J.G., J.R. KINIRY, R. SRINIVASAN,
De plus, si cela est vrai pour notre zone d’étude, ce ne l'est J.R. WILLIAMS, E.B. HANEY et S.L. NEITSCH (2012).
pas forcément ailleurs comme le montre l’étude de GABORIT Soil and water assessment tool: Input/output documentation.
et al. (2010) qui avait obtenu de meilleurs résultats avec GR4J Version 2012, TR-439, Texas Water Resources Institute,
qu’avec SWAT. College Station, États-Unis, 650 p.
Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
132
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Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
136
Annexe 1. Discrétisation spatiale du bassin de l’aval Mekerra par unité de réponse hydrologique (URH)
(sous-bassins 1-22).
Appendix 1. Spatial discretization of Lower Mekerra basin by hydrological response unit (HRU) (sub-
basins 1-22).
Surface No Surface
Sous-bassin Kca Occupation / Sol / Pente
(km²) URH (%)
1 0,0524 1,78 1 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 70,37
2 URHD / BRUNCALCA / 8-16 9,63
3 URHD / BRUNCALCA / 0-8 20,74
2 0,1346 1,63 4 URHD / BRUNCALCA / 0-8 99,99
3 8,2244 2,12 5 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 62,96
6 URHD / BRUNCALCA / 0-8 36,21
4 4,1868 2,2 7 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 37,27
8 URHD / BRUNCALCA / 0-8 63,01
5 0,0197 1,68 9 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 32,02
10 URHD / BRUNCALCA / 0-8 24,9
11 SWRN / BRUNCALCA / 0-8 28,46
6 0,3005 1,76 12 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
7 4,0919 2,15 13 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 99,91
8 0,0113 2,11 14 FRSD / BRUNCALCA / 0-8 53,34
15 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 47,41
9 0,0043 2,09 16 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
10 1,4499 2,22 17 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 96,33
11 2,6522 2,35 18 FRSD / BRUNCALCA / 0-8 16,46
19 FRSD / RENDZINE / 0-8 22,43
20 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 21,62
21 AGRL / RENDZINE / 0-8 39,91
12 16,559 2,28 22 FRSD / BRUNCALCA / 0-8 28,97
23 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 55,12
24 AGRL / RENDZINE / 0-8 16,32
13 3,3215 2,2 25 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
14 90,2842 1,86 26 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,4
15 50,004 2,39 27 FRSD / MAQUIS / 0-8 27,73
28 FRSD / MAQUIS / 8-16 11,61
29 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 60,82
16 23,0701 2,41 30 AGRL / ALLUVIAL / 0-8 34,87
31 AGRL/BRUNCALCA/0-8 65,77
17 0,1048 2,23 32 AGRL / ALLUVIAL / 0-8 100,74
18 33,1073 2,24 33 FRSD / BRUNCALCA / 0-8 12,72
34 FRSD / MAQUIS / 8-16 8,95
35 FRSD / MAQUIS / 0-8 23,82
36 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 32,5
37 AGRL / MAQUIS / 0-8 22,72
19 0,628 2,14 38 AGRL / ALLUVIAL / 0-8 100,74
20 0,0875 2,05 39 FRSD / ALLUVIAL / 0-8 46,05
40 AGRL / ALLUVIAL / 0-8 54,69
21 23,2483 3,41 41 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 73,21
42 AGRL / MAQUIS / 0-8 27,49
22 61,6247 2,28 43 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 99,86
a
Coefficient de compacité
A. OTMANE et al. / Revue des Sciences de l’Eau 32(2) (2019) 117-144
137
Annexe 2. Discrétisation spatiale du bassin de l’aval Mekerra par unité de réponse hydrologique (URH)
(sous-bassins 23-44).
Appendix 2. Spatial discretization of the Lower Mekerra basin by hydrological response unit (HRU) (sub-
basins 23-44).
Surface No Surface
Sous-bassin Kca Occupation / Sol / Pente
(km²) URH (%)
23 59,0732 2,02 44 FRSD / MAQUIS / 8-16 23,98
45 FRSD / MAQUIS / 0-8 42,09
46 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 14,05
47 AGRL / MAQUIS /0-8 15,76
48 AGRL / MAQUIS / 8-16 4,64
24 13,6641 2,59 49 AGRL / ALLUVIAL / 0-8 20,23
50 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 58,94
51 AGRL / RENDZINE / 0-8 21,42
25 0,0511 2,26 52 FRST / RENDZINE / 0-8 63,81
53 AGRL / RENDZINE / 0-8 36,94
26 26,3272 2,34 54 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,72
27 14,9993 3,32 55 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
28 0,0297 1,61 56 AGRL / RENDZINE / 0-8 100,74
29 47,8517 2,27 57 FRSD / MAQUIS / 0-8 20,97
58 FRSD / MAQUIS / 8-16 11,66
59 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 68,02
30 25,6406 2,43 60 AGRL / BRUNFERSSIA / 0-8 68,45
61 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 32,12
31 82,9685 2,04 62 FRSD / BRUNCALCA / 0-8 21,17
63 FRSD / MAQUIS / 8-16 7,59
64 FRSD / MAQUIS / 0-8 13,07
65 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 58,36
32 5,888 2,2 66 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 35,57
67 AGRL / BRUNFERSSIA / 0-8 65,18
33 0,7452 2,51 68 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 20,41
69 AGRL / BRUNFERSSIA / 0-8 80,33
34 6,7576 2,36 70 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 73,67
71 AGRL / BRUNCALCA / 8-16 25,18
35 0,5784 1,88 72 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
36 0,3961 1,81 73 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
37 37,8846 2,45 74 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 98,19
38 4,8811 2,37 75 AGRL / ALLUVIAL / 0-8 30,83
76 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 32,3
77 AGRL / BRUNFERSSIA / 0-8 37,36
39 0,056 1,83 78 FRSD / BRUNCALCA / 0-8 23,55
79 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 75,71
40 0,1105 1,32 80 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 51,26
81 AGRL / BRUNFERSSIA / 0-8 49,49
41 20,6612 2,29 82 AGRL / BRUNFERSSIA / 0-8 67,28
83 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 33,42
42 0,0156 1,47 84 AGRL / HORIZCALCA / 8-16 27,98
85 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 72,76
43 13,1777 2,71 86 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 78,78
87 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 21,96
44 6,2626 1,83 88 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
a
Coefficient de compacité
Performance et validité du modèle SWAT par rapport à GR4J
138
Annexe 3. Discrétisation spatiale du bassin de l’aval Mekerra par unité de réponse hydrologique (URH)
(sous-bassins 45-54).
Appendix 3. Spatial discretization of Lower Mekerra Basin by hydrological response unit (HRU) (sub-
basins 45-54).
Surface No Surface
Sous-bassin Kca Occupation / Sol / Pente
(km²) URH (%)
45 0,1081 2,63 89 WATR / BRUNCALCA / 0-8 32,56
90 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 68,18
46 26,3091 1,75 91 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,67
47 29,393 2,04 92 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 47,49
93 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 53,2
48 43,2823 1,89 94 FRSD / MAQUIS / 16-9999 7,78
95 FRSD / MAQUIS / 8-16 14,97
96 FRSD / MAQUIS / 0-8 13,69
97 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 39,81
98 AGRL / MAQUIS / 0-8 16,13
99 AGRL / MAQUIS / 8-16 7,68
49 57,1165 2,86 100 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 37,71
101 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 58,34
50 86,1646 2,14 102 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 64,73
103 AGRL / COLLUVIAL / 0-8 35,99
51 24,7799 3,28 104 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 62,24
105 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 38,51
52 0,0338 1,7 106 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 100,74
53 35,2479 1,86 107 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 66,22
108 AGRL / MAQUIS / 0-8 21,99
109 AGRL / MAQUIS / 8-16 12,49
54 30,6052 2,69 110 AGRL / BRUNCALCA / 0-8 27,81
111 AGRL / HORIZCALCA / 0-8 70,67
a
Coefficient de compacité
Annexe 4. Codes et significations des classes d’occupation du sol, types Code Signification
du sol et pente.
Occupation du sol
Appendix 4. Codes and meanings of land cover, soil types, and slope
classes. URHD Tissu urbain continu
FRSD Plantation forestière
FRST Territoire agroforestier
SWRN Sols nus
AGRL Systèmes culturaux parcellaires complexes
WATR Cours et voies d’eau temporaires
Type de sol
HORIZCALCA Horizon calcaire
BRUNCALCA Brun calcaire
MAQUIS Maquis
BRUNFERSSIA Brun ferssialitique
COLLUVIAL Colluvial
RENDZINE Rendzine
ALLUVIAL Alluvial
Classe de pentea
1 0-8 %
2 0-16 %
3 >16 %
a
Le pourcentage de pente permet de décrire le relief en exprimant le rapport entre la
dénivellation et la distance horizontale (mesure prise sur la carte). Par exemple,
une pente de 3 % correspond à une dénivellation de 3 m sur une distance
horizontale de 100 m.
A. OTMANE et al. / Revue des Sciences de l’Eau 32(2) (2019) 117-144
139
Annexe 5. Répartition spatiale de débit de surface et débit de base par unité de réponse hydrologique (URH)
(sous-bassins 1-23).
Appendix 5. Spatial distribution of surface flow and groundwater flow by hydrological response unit (HRU) (sub-
basins 1-23).
Annexe 6. Répartition spatiale de débit de surface et débit de base par unité de réponse hydrologique (URH)
(sous-bassins 24-47).
Appendix 6. Spatial distribution of surface flow and groundwater flow by hydrological response unit (HRU) (sub-
basins 24-47).
Annexe 7. Répartition spatiale de débit de surface et débit de base par unité de réponse hydrologique (URH)
(sous-bassins 48-54).
Appendix 7. Spatial distribution of surface flow and groundwater flow by hydrological response unit (HRU) (sub-
basins 48-54).
Annexe 8. Répartition spatiale de l’évapotranspiration réelle (ETR), la recharge et les matières en suspension (MES) par
unité de réponse hydrologique (URH) (sous-bassins 1-23).
Appendix 8. Spatial distribution of real evapotranspiration, recharge, and suspended solids by hydrological response unit
(HRU) (sub-basins 1-23).
Annexe 9. Répartition spatiale de l’évapotranspiration réelle (ETR), la recharge et les matières en suspension (MES) par
unité de réponse hydrologique (URH) (sous-bassins 24-47).
Appendix 9. Spatial distribution of real evapotranspiration, recharge, and suspended solids by hydrological response unit
(HRU) (sub-basins 24-47).
Annexe 10. Répartition spatiale de l’évapotranspiration réelle (ETR), la recharge et les matières en suspension (MES) par
unité de réponse hydrologique (URH) (sous-bassins 48-54).
Appendix 10. Spatial distribution of real evapotranspiration, recharge, and suspended solids by hydrological response unit
(HRU) (sub-basins 48-54).