@2nde D Cours Maths
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Le présent recueil d’activités a pour rôle premier d'améliorer le rendement des apprenants de la classe de Seconde D tout en leur permettant d'aborder
les mathématiques avec beaucoup plus d'aisance.
Toutes vos suggestions et critiques sont les bienvenus pour l’amélioration continue de ce document. Je vous souhaite bon usage et sollicite vos
invocations.
I- Introduction
Consigne
1) Lis attentivement le texte de la situation de départ.
2) Reformule le problème posé en tes propres termes.
3) Formule toutes les questions et idées que t’inspire le texte de la situation de départ.
II- Réalisation
Figure 1 Figure 2
Remarque 1.1.1
La représentation en perspective cavalière de solides de l’espace obéit à un certain nombre de règles les plans frontaux : ce sont les plans parallèles au plan vertical de face ;
dont les plus importantes sont : les fuyantes : ce sont les droites perpendiculaires au plan vertical de face ;
R2 : Par trois points non alignés A, B et C de l'espace, il passe un plan unique notée (ABC). On convient
de représenter un plan par un parallélogramme.
Détermination d'un plan
On convient de représenter un plan par un parallélogramme
Un plan peut être défini ou caractérisé de manière unique :
▪ Soit par trois points non alignés A, B et C
R3 : Si A et B sont deux points distincts d'un plan (P) alors (P) contient la droite (AB).
C
A
Les points E et F appartiennent respectivement aux régions (E1) et (E2).
B
R5 : Si deux plans distincts ont un point commun alors ils sont sécants suivant une droite passant par Détermine l’intersection du plan (𝐴𝐵𝐶) avec chacune des droites suivantes :
ce point. (a) (𝐵𝐷)
(b) (𝐴𝐶)
(c) (𝐼𝐽) avec 𝐼 et 𝐽 les milieux respectifs de [𝐵𝐷] et [𝐶𝐷].
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
Retenons
Une droite et un plan de l’espace sont soit sécants, soit parallèles.
Une droite et un plan sécants se coupent en un seul point.
Si une droite (D) est parallèle à un plan (P), soit la droite (D) est contenue dans le plan (P),
R6 : Tous les résultats de la géométrie plane (théorèmes de Thalès, de Pythagore, la trigonométrie soit la droite (D) et le plan (P) sont disjoints (dans ce cas, on dit que la droite (D) est
etc) sont applicables dans chaque plan de l’espace. strictement parallèle au plan (P).
………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………….
Activité 2 : Reconnaissance des positions relatives d’une Consigne 2 : Définition-Propriété
(𝐷) est une droite et (𝑃) un plan de l'espace.
droite et d’un plan de l’espace Précise l'intersection (𝐷) ∩ (𝑃) de la droite (𝐷) et du plan (𝑃) dans chacun des cas suivants :
Le plafond a été réalisé, à l'aide de contre-plaqué comme l'indique la figure ci-dessous. 1) (𝐷) est parallèle à (𝑃).
2) (𝐷) et (𝑃) sont sécants en un point 𝐼.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
NB :
Définition 1.2.1
On matérialise un plan lorsqu'on imagine que le contre-plaqué s'étend indéfiniment dans On dit qu’une droite (𝐷) est parallèle à un plan (𝑃) lorsque (𝐷) est incluse dans (𝑃) ou
tous les sens. On représente généralement un plan par un parallélogramme. lorsque (𝐷) et (𝑃) sont disjoints.
De même on matérialise une droite lorsqu'on imagine qu'une planche de la charpente du On dit que le plan (𝑃) est sécant à la droite (𝐷) au point 𝐼 lorsque l’intersection de (𝐷) et
toit s'étend indéfiniment de façon rectiligne. de (𝑃) est réduit au point 𝐼.
………………………………………………………………………………. Consigne 1
Dis si les phrases suivantes sont vraies ou fausses.
Remarque 1.2.1 • P : ‘’ La droite (𝐴𝐵) parallèle au plan (𝐷𝐸𝐹)’’
Dans l’espace, une droite et un plan sont soit parallèles (strictement ou non) soit sécants. • Q : ‘’ Le plan (𝐴𝐷𝐹) contient la droite (𝐴𝐵)’’
• R : ‘’ La droite (𝐴𝐷) est parallèle à la droite (𝐶𝐹) donc la droite (𝐴𝐷) est parallèle au plan
(𝐶𝐹𝐸)’’
• S : ‘’ La droite (𝐴𝐵) n’est pas parallèle au plan (𝐷𝐸𝐹) ‘’
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
Chacune des phrases précédentes est appelée proposition.
………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………….
Activité 2 : Application Notion de proposition
Soit (𝒟) une droite et (𝒫) un plan de l’espace. Considérons l’énoncé :
Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide régulière à base carrée 𝐴𝐵𝐶𝐷 de centre 𝑂. On désigne par 𝐼 et 𝐽 les
« (𝒟) ∩ (𝒫) = { } ». Cet énoncé peut être vrai ou faux ; on dit qu’il s’agit d’une proposition.
milieux respectifs des segments [𝑆𝑂] et [𝑆𝐶] et par (∆) la droite passant par 𝐵 et parallèle à (𝐼𝐽).
Consigne Définition 1.2.2
Exercice 1
Soit ABCD un tétraèdre, 𝐼, 𝐽 et 𝐾 des points appartenant respectivement aux segments
Définition 1.3.1 [𝐵𝐶] , [𝐴𝐶] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] et n’étant pas milieux de ces segments.
On dit que deux plans sont parallèles lorsqu’ils sont confondus ou disjoints.
1) Détermine l’intersection des plans (𝐴𝐶𝐼) 𝑒𝑡 (𝐵𝐷𝐽).
……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube et 𝐼 est le milieu de [𝐴𝐸]. (∆) est la parallèle à (𝐵𝐷) passant par 𝐴.
Indique les positions relatives des droites suivantes
(𝐴𝐵) et (𝐵𝐶);
(𝐴𝐶) et (𝐹𝐸) ;
(𝐴𝐷) et (𝐶𝐹).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
Les droites (𝐴𝐵) et (𝐵𝐶) sont contenues dans un même plan. On dit qu’elles sont
coplanaires.
Les droites (𝐸𝐹) et (𝐴𝐶) ne sont pas dans un même plan. On dit qu’elles sont non
coplanaires.
……………………………………………………………………………….
1) Démontre que les droites (𝐹𝐼) et (𝐴𝐵) sont sécantes.
Définition 1.4.1 2) Démontre que les droites (∆) et (𝐹𝐺) sont coplanaires.
Deux droites de l'espace sont coplanaires si et seulement si elles sont contenues dans un même plan Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
(auquel cas elles sont soit sécantes, soit parallèles). ……………………………………………………………………………….
Remarque 1.4.1 Point de logique
On dit que des points de l’espace sont coplanaires lorsqu’ils sont contenus dans un même plan.
………………………………………………………………………………. La conjonction : le connecteur logique ET
Posons 𝑆1 : « Si deux droites de l’espace sont soit sécantes, soit parallèles alors elles sont
Propriété 1.4.1
coplanaires » et 𝑆1 : « Si deux droites de l’espace sont coplanaires, alors elles sont soit sécantes soit
Deux droites de l'espace sont soit coplanaires (sécantes ou parallèles) soit non coplanaires .
parallèles ».
On définit la proposition « 𝑆1 et 𝑆2 » notée 𝑆1 ∧ 𝑆2 qui est vraie. Les propositions 𝑆1 et 𝑆2 sont reliées
par le connecteur logique "et".
De façon générale, 𝑄 et 𝑇 étant deux propositions, la proposition « 𝑄 et 𝑇 » notée 𝑄 ∧ 𝑇 n’est vraie
que si les propositions 𝑄 et 𝑇 sont simultanément vraies.
1) Les droites (𝐼𝐽) et (𝐵𝐶) sont-elles coplanaires ? Même question pour les
droites (𝐼𝐽) et (𝐶𝐷).
2) Les points 𝐼, 𝐽, 𝐴 et 𝐶 sont-ils coplanaires ? Même question pour les points 𝐼, 𝐴, 𝐵 et 𝐷 ?
……………………………………………………………………………….
Exercice 4
Exercice 1 Dans la figure ci-contre 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐴’𝐵’𝐶’𝐷’ est un cube :
Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide dont la base 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré de centre 𝑂.
1) Détermine le plan de la face 𝐴𝐵𝐶𝐷 :
(a) à l’aide de trois points non alignés.
(b) à l’aide d’une droite et d’un point n’appartenant pas à cette droite.
(c) à l’aide de deux droites sécantes.
2) Détermine le plan (𝑆𝐴𝐷) de la face 𝑆𝐴𝐷:
(a) par une droite et un point n’appartenant pas à cette droite.
(b) par deux droites sécantes.
1) Détermine les positions relatives des droites :
………………………………………………………………………………. (a) (𝐴𝐵) et (𝐴’𝐵’).
Exercice 2
(b) (𝐶𝐷) et (𝐶𝐷’).
Soient 𝑆𝐴𝐵𝐶 un tétraèdre, I un point de [SB] distinct de 𝑆 et de 𝐵 et 𝐽 un point de [𝐵𝐶] distinct de
2) Cite deux droites non coplanaires.
𝐵 et de 𝐶.
1) Les droites (𝑆𝐴) et (𝐵𝐶) sont-elles sécantes ? ……………………………………………………………………………….
2) Les droites (𝐼𝐽) et (𝑆𝐵) sont-elles sécantes ?
3) Soit 𝐾 un point de [𝐴𝐶] distinct de 𝐴 et de 𝐶.
(a) Les droites (𝐼𝐾) et (𝑆𝐶) sont-elles sécantes ?
(b) Les droites (𝐽𝐾) et (𝐴𝐵) sont-elles sécantes ?
……………………………………………………………………………….
Exercice 3
Soient 𝐴𝐵𝐶𝐷 un tétraèdre, 𝐼 un point de l’arête [𝐴𝐵] distinct de 𝐴 et de 𝐵, 𝐽 un point de l’arête [𝐶𝐷]
distinct de 𝐶 et de 𝐷; 𝐾 un point du plan (𝐵𝐶𝐷).
Consigne 1
1) Détermine le nombre de droites qui passent par le point 𝐷 et sont parallèles à la droite
(𝐴𝐵).
2) Justifie que les droites (𝐴𝐷) et (𝐶𝐹) ; (𝐴𝐸) et (𝐵𝐷) ; (𝐵𝐷) et (𝐶𝐹) sont parallèles.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.1
Par un point donné de l'espace, on peut tracer une droite et une seule droite parallèle à une droite
donnée.
……………………………………………………………………………….
Consigne 3 : Application
Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un cube reposant sur la face 𝐴𝐵𝐶𝐷. Soit 𝐼 et 𝐽 les milieux respectifs des segments
[𝐸𝐵] et [𝐶𝐸].
1) Démontre que la droite (𝐼𝐽) est parallèle à la droite (𝐸𝐻).
2) Déduis-en que la droite (𝐼𝐽) et le plan (𝐷𝐶𝐺) sont sécants.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.2
Lorsque deux droites de l'espace sont parallèles à une même troisième, elles sont parallèles entre Consigne 3
elles. On considère un tétraèdre 𝐴𝐵𝐶𝐷 représenté ci-dessous.
……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Droites parallèles et plan sécants de l’espace
Soit (𝑃) un plan, (𝐷1 ) et (𝐷2 ) deux droites parallèles de l’espace telles que (𝐷1 ) soit sécante au
plan (𝑃) en un point 𝐴.
Propriété 1.5.5 Si une droite d1 de P1 est parallèle à une droite d2 de P2 alors la droite d'intersection de P1 et P2
est parallèle à d1 et d2.
Si une droite (𝐷) est parallèle à un plan (𝑃) alors toute droite parallèle à (𝐷) est parallèle à (𝑃).
………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………….
Consigne 5 : Droite parallèle à deux plans sécants Consigne 6 : Application
Soit (𝑃) et (𝑄) deux plans sécants suivant une droite (∆), (𝐷) est une droite parallèle à (𝑃) Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un pavé droit. On désigne par 𝐼 et 𝐽 les milieux respectifs des segments [𝐵𝐺] et
et à (𝑄). On désigne par 𝐴 un point de (∆) et (𝐷′) la droite parallèle à (𝐷) et passant par 𝐴. [𝐶𝐺].
1) Démontre que (𝐷′ ) ∥ (𝑃) puis (𝐷 ′ ) ⊂ (𝑃). 1) Justifie que les plans (𝐵𝐸𝐶) et (𝐴𝐹𝐷) sont sécants.
2) Démontre que (𝐷′ ) ∥ (𝑄) puis (𝐷 ′ ) ⊂ (𝑄). 2) Soit (∆) leur droite d’intersection.
Justifie que les droites (∆) et (𝐼𝐽) sont parallèles.
3) Déduis-en que (𝐷′) = (∆) puis (𝐷) ∥ (∆).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
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Activité 3 : Parallélisme de deux plans
Propriété 1.5.6
Lorsqu’une droite est parallèle à deux plans sécants, alors elle est parallèle à leur intersection. Consigne 1
Soit (𝑃1 ) et (𝑃2 ) deux plans de l’espace.
1) On suppose que(𝑃1 ) ∥ (𝑃2 ). Soit (𝐷1 ) et (𝐷2 ) deux droites sécantes de (𝑃1 ).
Démontre que (𝐷1 ) ∥ (𝑃2 ) et (𝐷2 ) ∥ (𝑃2 ).
2) On suppose que (𝑃1 ) contient deux droites sécantes (𝐷1 ) et (𝐷2 ) parallèles à (𝑃2 ).
En utilisant le raisonnement par l’absurde démontre que (𝑃1 ) ∥ (𝑃2 ).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.7
Deux plans sont parallèles si et seulement si l’un contient deux droites sécantes parallèles à l’autre.
Théorème du toit
……………………………………………………………………………….
Méthode 1.5.2: Démontrer que deux plans sont parallèles
Comment démontrer que deux plans sont parallèles ?
Pour démontrer que deux plans sont parallèles, on peut prouver l’existence de deux droites sécantes
de l’un des plans qui sont chacune parallèle à l’autre plan. (Théorème des plans parallèles).
……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
……………………………………………………………………………….
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. On désigne par 𝐼; 𝐽 et 𝐾 les milieux respectifs de [𝐸𝐹] ; [𝐵𝐹] et [𝐹𝐺].
Application 1
Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un pavé droit (voir figure).
H G
E F
D C
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Application 1
Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide régulière de sommet 𝑆. Soit 𝑂 le centre de la face 𝐴𝐵𝐶𝐷 et 𝐸 un point du
segment [𝑆𝐴] distinct de 𝑆 et 𝐴.Soit (𝑃) le plan passant par 𝐸 et parallèle au plan (𝐴𝐵𝐶).
Démontre que la droite (𝑆𝑂) est sécante au plan (𝑃).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
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Application 2
………………………………………………………………………………. Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un pavé droit. Soit 𝑀 un point du segment [𝐴𝐸] distinct de 𝐴 et de 𝐸 et (𝑃) le
Consigne 8 : Droite sécante à un plan parallèle à un autre plan plan passant par 𝑀 et parallèle au plan (𝐴𝐵𝐶).
1) Démontre que la droite (𝐹𝐺) est parallèle au plan (𝑃).
Soient (𝑃) et (𝑄) deux plans parallèles et (𝐷) une droite qui coupe le plan (𝑃). En raisonnant par
2) Démontre que la droite (𝐵𝐻) est sécante au plan (𝑃).
l’absurde, démontre que la droite (𝐷) coupe le plan (𝑄).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
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Propriété 1.5.12 Détermination d’intersection
Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite qui coupe l’un coupe l’autre. Méthode : Comment déterminer l’intersection d’une droite (𝐷) et d’un d’un plan
(𝑃)?
Pour déterminer l’intersection d’une droite (𝐷) et d’un d’un plan (𝑃), on peut :
Trouver une droite (∆) de (𝑃) coplanaires et sécantes avec (𝐷). Dans ce cas (𝐷) ∩ (𝑃) =
(𝐷) ∩ (∆).
Trouver un plan (𝑃′ ) contenant (𝐷) puis détermine l’intersection (∆) des plans (𝑃) et (𝑃′ ).
On a alors (𝐷) ∩ (𝑃) = (𝐷) ∩ (∆): méthode du plan auxiliaire.
Exercice résolu 1
On considère le pavé droit 𝐴𝐵𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 ci-dessous :
Tâche : En supposant que tu es un élève de cette classe de 2nde C, tu es invité(e) à répondre aux
questions de la consigne suivante.
Consigne
1
1) Construis la pyramide 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 en perspective cavalière avec (𝛼 = 45° 𝑒𝑡 𝑐 = 2 ).
2) (a) Démontre que (𝐼𝐽) ∥ (𝐴𝐵) 𝑒𝑡 (𝐼𝐾) ∥ (𝐴𝐶).
(b) Déduis en que les plans (𝐼𝐽𝐾) 𝑒𝑡 (𝐴𝐵𝐶) sont parallèles.
3) Démontre que les droites (𝐼𝑄) 𝑒𝑡 (𝐴𝐶) sont sécantes. On désigne par 𝐼 un point de l’arête [𝐸𝐹].
1) Cite :
(a) un plan parallèle au plan (𝐸𝑂𝐴) ;
(b) un plan parallèle au plan (𝐼𝑀𝐺) ;
(c) deux plans strictement parallèles au plan (𝐾𝐽𝑁).
2) Cite une droite NON matérialisée par un segment déjà tracé qui soit
(a) strictement parallèle au plan (𝐸𝐴𝐵) ;
(b) strictement parallèle au plan (𝐴𝐷𝐸) ;
Tâche : Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu auras à :
Consignes
exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
analyser chaque problème posé ;
mathématiser chacun des problèmes posés ;
opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
améliorer au besoin ta production.
I- Introduction
Consignes
1) Lis le texte de la situation de départ.
2) Reformule le problème ou la situation-problème en tes propres termes.
3) Formule toutes les idées et questions que t’inspire la situation de départ .
II- Réalisation
Louis Boniface [email protected]_67 52 39 39/95 33 90 98/41 25 25 42 Page 34
A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
d’effectuer des calculs dans ℝ;
de définir des inégalités dans ℝ;
de définir la partie entière d’un nombre réel ;
de définir un majorant d’une partie non vide de ℝ ;
de déterminer, s’il existe, un majorant d’une partie non vide de ℝ ;
de définir un minorant d’une partie non vide de ℝ ;
de déterminer, s’il existe, un minorant d’une partie non vide de ℝ ;
de définir un maximum d’une partie non vide de ℝ ;
de déterminer, s’il existe, le maximum d’une partie non vide de ℝ ;
de définir un minimum d’une partie non vide de ℝ ;
de déterminer, s’il existe, le minimum d’une partie non vide de ℝ ;
de définir la valeur absolue d’un nombre réel ;
d’utiliser la valeur absolue pour caractériser un intervalle ;
d’utiliser les propriétés relatives à la valeur absolue d’un nombre réel ;
de définir la distance entre deux nombres réels ;
d’utiliser la distance pour caractériser un intervalle ;
de définir une valeur approchée avec une incertitude donnée d’un nombre réel.
de donner la notation scientifique d’un nombre décimal ;
de déterminer une approximation d’ordre n d’un nombre réel ;
de déterminer l’arrondi d’ordre n d’un nombre réel ;
de déterminer la notation scientifique d’un nombre décimal.
5 13 7 −2√2 2√2
2 3
ℕ
ℤ
𝔻
ℚ
ℝ
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … ……………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………. Consigne 2: Intervalles
Quelques sous- ensemble de ℝ 1) Ecris l’intervalle 𝐴 des nombres réels 𝑥 inférieurs à 𝑑 puis l’intervalle 𝐵 des nombres réels 𝑥
ℕ : Ensemble des nombres entiers naturels ; ℕ = {0; 1; 2; 3; … } supérieurs ou égaux à −𝑑 2 . Détermine 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∪ 𝐵.
ℤ : Ensemble des nombres entiers relatifs ; ℤ = {… ; −2; −1; 0; 1; 2; … } 2) Que représente 𝐴; 𝐵 ; 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∪ 𝐵 pour l’ensemble ℝ?
𝔻 : Ensemble des nombres décimaux relatifs Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
𝑎
ℚ : Ensemble des nombres rationnels ; ℚ = { 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ∈ ℤ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℤ∗ }
𝑏 ……………………………………………………………………………….
ℝ : Ensemble des nombres réels ;
ℝ+ : Ensemble des nombres réels positifs ;
Exploitation des résultats
ℝ− : Ensemble des nombres réels négatifs ; Dans l’intervalle : ]←; √2] la flèche " ← " se noteras désormais " − ∞" et sera lue « moins l’infini » ;
ℝ∗ : Ensemble des nombres réels non nuls ; dans l’intervalle ]−2; →[ la flèche " → " se noteras " + ∞" et sera lue « plus l’infini ».
ℝ∗+ : Ensemble des nombres réels non nuls positifs
……………………………………………………………………………….
ℝ∗− : Ensemble des nombres réels non nuls négatifs ;
ℝ+ ∪ ℝ− = ℝ et ℝ+ ∩ ℝ− = {0} Retenons
On a les inclusions suivantes : ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝔻 ⊂ ℚ ⊂ ℝ. Les intervalles ]⟵; 𝑎[ ;]⟵; 𝑎] ;]𝑎; ⟶[ et [𝑎; ⟶[ seront désormais notés respectivement
Représentation graphique de ℝ ]−∞; 𝑎[ ;]−∞; 𝑎] ;]𝑎; +∞[ et [𝑎; +∞[.
L’ensemble des nombres réels est habituellement représenté sous la forme d’une droite Les symboles −∞ et+∞ ne sont pas des nombres réels.
graduée : à chaque point de la droite est associé un unique nombre réel appelé abscisse de
ce point.
Vocabulaire 2.1.1
𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels tels que 𝑎 < 𝑏.
• Les nombres 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont les bornes de chacun des intervalles [𝑎; 𝑏]; [𝑎; 𝑏[; ]𝑎; 𝑏]
et ]𝑎; 𝑏[. On peut se résumer au tableau suivant :
Remarque 2.1.2
√𝑎 n’a de sens que si 𝑎 ≥ 0.
……………………………………………………………………………….
Intersection et réunion d’intervalles Consigne 4 : Application
Intersection d’intervalles 1) Écris les réels 𝑨 et 𝑩 sous la forme 𝑎√𝑏 avec 𝑎 et 𝑏 sont deux entiers tels que 𝑏 soit le plus
• L’intersection de deux ensembles A et B est l’ensemble des éléments appartenant à la fois à petit possible et positif : 𝐴 = √12 × √18 ; 𝐵 = √48 + 2√75.
√2 1 1
A et B. On la note A∩ B et on lit ′′A inter B’’ 2) Écris sans radical au dénominateur : 𝐶 = ;𝐷 = + .
√3 √3+√2 √3−√2
• 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐴 𝑒𝑡 𝑥 ∈ 𝐵.
3) Soient 𝑴 et 𝑵 deux nombres réels tels que 𝑀 = √9 − 4√5 + √9 − 4√5 et 𝑁 =
Réunion d’intervalles
√7 − 4√33 + √7 + 4√33. Calcule 𝑀² et et déduis en une expression simplifiée de
• La réunion de deux ensembles A et B est l’ensemble des éléments appartenant à A chacun des nombres réels 𝑀 𝑒𝑡 𝑁.
ou à B. On la note A ∪ B et on lit ‘’A Union B’’ 4) Soit 𝜑 =
√5−1
.
• 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐴 𝑜𝑢 𝑥 ∈ 𝐵. 2
𝟏 √𝜑 √𝜑+𝟏
Vérifie que 𝜑 𝟐 + 𝜑 − 𝟏 = 𝟎 et que = 𝜑 + 𝟏 puis déduis-en que + = √𝟓.
………………………………………………………………………………. 𝜑 √𝜑+𝟏 √𝜑
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 3 : Application
……………………………………………………………………………….
1) Traduis chacune des inégalités suivantes en une appartenance de 𝑥 à un intervalle.
−3 < 𝑥 < 2 Propriété 2.1.1: Puissances
𝑥≥3 Pour tous nombres réels non nuls 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 , pour tous nombres entiers relatifs 𝑛 𝑒𝑡 𝑝 on a :
1
𝑥 ≤ −4 𝑎 × 𝑎 × 𝑎 × … × 𝑎 = 𝑎𝑛 . Si 𝑎 ≠ 0, on pose 𝑎−𝑛 =
⏟ et 𝑎𝑛 × 𝑏 𝑛 = (𝑎 × 𝑏)𝑛 ; 𝑎𝑛 × 𝑎𝑝 =
𝑎𝑛
𝑛 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 é𝑔𝑎𝑢𝑥 à 𝑎
2) Détermine 𝐴 ∩ 𝐵 𝑒𝑡 𝐴 ∪ 𝐵 dans chacun des cas suivants : 𝑎𝑛 𝑎𝑛 𝑎 𝑛 𝑎𝑛 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
𝐴 = ]−2; 6] et 𝐵 = [−3; +∞[ 𝑎𝑛+𝑝 ; = 𝑎𝑛−𝑝 ; = ( ) ; (𝑎𝑛 )𝑝 = 𝑎𝑛×𝑝 ; 𝑎0 = 1 ; (−𝑎)𝑛 = { 𝑛
𝑎𝑝 𝑏𝑛 𝑏 −𝑎 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
𝐴 = ]−∞; 7] et 𝐵 = [−2; +∞[ ……………………………………………………………………………….
𝑎
1) 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels deux à deux distincts. Simplifie 𝐴 = (𝑎−𝑏)(𝑎−𝑐) + Remarque 2.1.4
𝑏 𝑐
+ (𝑐−𝑎)(𝑐−𝑏). ➢ Il n’existe pas de règles permettant de soustraire membre à membre des inégalités de même
(𝑏−𝑎)(𝑏−𝑐) sens.
(a) Démontre que pour tous nombres réels 𝑥 et 𝑦on a : 2𝑥𝑦 ≤ 𝑥 2 + 𝑦 2 . ➢ Il n’existe pas de règles permettant de diviser membre à membre des inégalités de même
(b) Déduis-en que pour tous nombres réels 𝑥, 𝑦 et 𝑧 on a : 𝑥𝑦 + 𝑦𝑧 + 𝑥𝑧 ≤ 𝑥 2 + 𝑦 2 + sens.
𝑧2. ……………………………………………………………………………….
2) 𝑥 et 𝑦 sont des nombres réels de l’intervalle ]0; 1]. Consigne 9 : Application
(a) Quel est le signe de (1 − 𝑥)(1 − 𝑦) ?
1 1 1
On donne les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 vérifiant ; 4 < 𝑎 < 8 et −5 < 𝑏 < −2.
(b) Compare + et 1 + . Donne un encadrement de :
𝑥 𝑦 𝑥𝑦
1 𝑎−𝑏
(c) Range dans l’ordre croissant : 1; 𝑥; √𝑥 ; 𝑥² et .
𝑥 𝑎𝑏
𝑎+𝑏
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
𝑎𝑏
……………………………………………………………………………….
𝑏(𝑎+𝑏)
2𝑎
Consigne 8 : Encadrement
𝑎2 +𝑏²
𝑎𝑏
On considère les nombres réels 𝑎; 𝑏 et 𝑐 tels que 1 < 𝑎 < 2; −3 < 𝑏 < −2 et −1 < 𝑐 < 2. 𝑎²
𝑎
Donne un encadrement de 𝑎 + 𝑏 ; 𝑎 − 𝑏 ;𝑎𝑏 ; et 𝑎𝑐. 𝑏²
𝑏
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
Retenons 2.1.2 Pour s’entraîner
Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels.
Exercice 1
………………………………………………………………………………. Consigne 3
Exercice 4 Soit 𝑥 un nombre réel.
1) Dans chacun des cas suivants, détermine des encadrements de : 𝑥 + 𝑦; 𝑥 −
1 𝑥
𝑦; 𝑥 2 ; et . 1) Démontre que 𝑥 − 1 < 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥.
𝑥 𝑦 1 1 1
(a) 2,1 < 𝑥 < 2,2 et 3,3 < 𝑦 < 3,4; 2) Démontre que − ≤ 𝑥 − 𝐸 (𝑥 + ) < .
2 2 2
(b) −1,5 < 𝑥 < −1,4 et 5 < 𝑦 < 5,1; Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
(c) −4,1 < 𝑥 < −4 et −0,9 < 𝑦 < −0,8. ……………………………………………………………………………….
𝑥+𝑦
2) Détermine l’encadrement de 𝐾 = lorsque 2 < 𝑥 < 3 et −9 < 𝑦 − 8.
𝑥𝑦 Activité 3 : Majorant, minorant, maximum, minimum
3) Soient 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels vérifiant 𝑏 < 𝑎 < 𝑏 + 1 et −5 < 𝑏 < −3.
Encadre 𝑎 + 𝑏 et 𝑎 − 2𝑏. d’une partie de ℝ
………………………………………………………………………………. Zoé considère l’ensemble 𝑀 = {2; 4; 6; −9; 14; 3; 18}.
Activité 2 : Partie entière d’un nombre réel Consigne 1
1) (a) Donne un nombre réel plus grand que tous les éléments de 𝑀.
g) |𝐸(𝑥) − 1| < 1 h) |𝐸(𝑥)| = 𝑥 nombre rationnel ; ce qui est absurde car √2 est un nombre irrationnel.
|1+𝑥|−2 En conclusion √2 − 1 est irrationnel.
i) 𝐸 ( )=3 j) 𝐸(4 − 3𝑥) = 𝑥
4 2) On suppose que 𝐴 est rationnel et on a 𝐴 = √5 − 2 donc 𝐴 + 2 = √5.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 2 est un nombre rationnele et 𝐴 aussi l’est, donc 𝐴 + 2 est un nombrer rationnel et par
………………………………………………………………………………. conséquent √5 seerait un nombre rationnel ; ce qui est absurde car √5 est un nombre
irrationnel.
Pour s’entraîner En conclusion 𝐴 = √5 − 2 est irrationnel.
……………………………………………………………………………….
Exercice 1
On donne les nombres
2 2 4 3 5 1 3 2
+ − 2+ 3− 1+4 7 2 5
𝐴 = 52 3
2 × 54 4
3 ÷ 6
5 ;𝐵 = (2 − 3
1 ) ÷ (1 + 3 ); 𝐶= × − ( − 1) ; 𝐷=
− + 2− 3+ 1− 18 7 3
5 3 5 4 6 3 4
√3−2√2 √3+2√2
43 + 31 + √21 + √13 + √7 + √3 +
√27
;𝐸 = +
3√3 √3+2√2 √3−2√2
√ √
1) Calcule les nombres 𝐴, 𝐵 et 𝐶 en présentant le résultat sous forme de fraction irréductible.
6) Démontre que l’ensemble G admet un minimum à préciser. 1) Démontre que est le minimum de E.
2
7𝑛+1 13
………………………………………………………………………………. 2) Montre que pour tout entier naturel 𝑛,
𝑛+2
=7−
𝑛+2
.
Exercice 5 3) Montre que 7 est un majorant de E mais n’est pas le maximum de 𝐸 .
2
1) On considère 𝑛 réels strictement positifs 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑛 avec 𝑛 un entier naturel pair non nul.
𝑥 𝑦 4) Justifie que, pour 𝑥 ∈ [0; 2]. (√2 + √4 − 𝑥 2 + √2 − √4 − 𝑥 2 ) = 2𝑥 + 4.
(a) Démontre que pour tous réels strictement positifs 𝑥 𝑒𝑡 𝑦, on a : + ≥ 2.
𝑥1 𝑥2 𝑥𝑛
𝑦 𝑥 ……………………………………………………………………………….
(b) Déduis-en que : + + ⋯+ ≥ 𝑛. Exercice 9
𝑥𝑛 𝑥𝑛−1 𝑥
2) 𝑝 𝑒𝑡 𝑞 sont deux nombres réels strictement positifs. On donne les nombres suivants :
𝟑 −𝟐 𝟏
Démontre les inégalités suivantes : (𝟑𝟒 × 𝟐−𝟑 × 𝟔𝟓 ) 𝟎,𝟎𝟖𝟏×𝟎,𝟑𝟔×𝟐𝟓𝟎𝟎 (−𝟕)𝟖 𝟏𝟖×(−𝟐)𝟗 + +𝟑
• 𝑨= 𝟒;𝑩 = ;𝑪 = √ 𝟑;𝑫 =
𝟑
𝟏
𝟐
𝟏
(a) Si 𝑝 < 𝑞, alors 𝑝 < √𝑝𝑞 < 𝑞. (𝟗−𝟏 × 𝟐𝟐 × 𝟑−𝟑 ) 𝟎,𝟏𝟒𝟒×𝟐,𝟏𝟔×𝟔𝟒 𝟗𝟖𝟒 𝟏𝟐×(−𝟐𝟕) +
𝟐 𝟑− 𝟏
1 1 1 𝟐
(b) < + . • 𝒂, 𝒃 𝑒𝑡 𝒄 sont trois nombres réels strictement positifs tels que 𝒂 < 𝒃.
𝑝+𝑞 𝑝 𝑞
Consigne 4 : Application
Soif 𝑓 et 𝑔 des fonctions définies comme suit :
𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑔: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 2 −4 𝑥 ⟼𝑥+2
𝑥⟼ 𝑥−2
Pour tous éléments 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒 𝐸 si on a : 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) on dit que 𝑓 est constante sur 𝐸. En utilisant ce graphique :
En voici le tableau de variation : 1) détermine l’ensemble de définition 𝐷 de la fonction 𝑓.
2) détermine l’image des nombres réels suivants par 𝑓: −𝟏; 2; −6;-4.
3) quel est le maximum de la fonction 𝒇 sur 𝐷. En quelle valeur ce maximum est-il atteint ?
4) quel est le minimum de la fonction 𝒇 sur 𝐷. En quelle valeur ce minimum est-il atteint ?
5) indique le sens de variation de la fonction 𝒇 et donne son tableau des variations de
sur [−2 ; 2].
Tableau de variation Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Le tableau de variations d’une fonction est un tableau récapitulatif des résultats suivants :
……………………………………………………………………………….
ensemble de définition, sens de variation, maximum et minimum éventuels, images aux bornes.
Exercice 4 𝒇𝟐𝟔 : ℝ ⟶ ℝ
𝑓25 : ℝ →ℝ
𝐸(𝑥) désigne la partie entière de 𝑥. Détermine l’ensemble de définition de chacune des fonctions 3𝑥 + 5
suivantes : 4𝑥+5− √𝑥+3 𝑥⟼
𝑥 ⟼
(𝑥−1)2 +16 𝐸(
|1 + 𝑥| − 2
)−3
𝑓1 : [−3; 3] ⟶ ℝ 𝑓2 : ℝ ⟶ ℝ 𝑓3 : ]−∞; 0] ⟶ℝ 4
𝑥 2
𝑥 ⟼ 𝑥 + 𝑥 − 12 𝑥 ⟼ 2𝑥 2 + 5
𝑥⟼ Louis Boniface [email protected]_67 52 39 39/95 33 90 98/41 25 25 42 Page 56
𝐸(𝑥)
Exercice 5 Exercice 6
On considère un rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 comme l’indique la figure ci-dessous où le quadrilatère 𝑀𝑁𝑃𝑄 est Fatima, la pâtissière veut faire fabriquer le moule pour les gâteaux. Pour cela, Elle se rend au marché
un parallélogramme : où elle achète une feuille de tôle carrée de 12 centimètres de côté. Elle découpe dans chaque coin de
cette feuille de tôle des carrés de x centimètres de côté. En relevant les bords, elle obtient sa moulle.
Elle aimerait savoir le volume maximal de ce moule afin d’estimer le nombre maximal de gâteaux
qu’elle pourra obtenir à partir d’une certaine quantité de pâte. Pour cela elle sollicite ton aide.
Consigne
1) Quelles sont les valeurs possibles de 𝑥?
2) Exprime le volume 𝑉 de la boite en fonction de 𝑥.
Le rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 est tel que les points 𝑀, 𝑁, 𝑃, et 𝑄 appartiennent respectivement aux segments 3) Etudie le sens de variations de 𝑉 dans l’intervalle [0; 6].
[𝐴𝐵], [𝐵𝐶], [𝐶𝐷] 𝑒𝑡 [𝐷𝐴] avec 𝐴𝐵 = 6ℎ𝑚 ; BC = 4hm ; AM = BN = CP = DQ = 𝑥 ℎ𝑚. 4) Déduis-en la valeur maximale de 𝑥 et le volume maximal de la boite.
1) (a) Calcule l’aire de chacun des triangles 𝑨𝑴𝑸 , 𝑷𝑪𝑵 et 𝑸𝑫𝑷 en fonction de 𝒙. 5) Réponds à la préoccupation de Fatima.
(b) Déduis-en que l’aire du quadrilatère 𝑴𝑵𝑷𝑸 est 𝒜(𝑥) = 2𝑥 2 − 10𝑥 + 24(ℎ𝑚2 ) Exercice 7 : Détermination d'une aire maximale des lunules
5 2 23
2) (a) Justifie que 𝒜(𝑥) = 2 (𝑥 − ) + (ℎ𝑚2 ) pour tout 𝑥 ∈ [1; 4].
2 2
(b) Démontre que la fonction 𝒜 admet un minimum sur [𝟎; 𝟒] et précise la valeur où il est
atteint.
(c) Déduis-en la position de M sur la droite [AB] pour que l’aire du quadrilatère MNPQ soit le
plus petit possible.
5 5
3) (a) Etudie le sens variation de 𝒜 sur [1; ] et sur [ ; 4].
2 2
(b) Dresse le tableau de variation de 𝒜 sur [𝟏; 𝟒].
(c) Complète la table des valeurs suivantes :
𝑥 1 3 2 5 3 7 4
2 2
2
𝒜(𝑥)
(d) Construis la représentation graphique (𝑪) de 𝒜 sur [1; 4]. La partie en noir est appelée lunule. Le but du problème suivant est de déterminer la position du point
𝑀 qui donne l'aire de la lunule maximale.
1𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 0,5 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒𝑠 𝐴𝐵 = 10 ; 𝑙 = 𝐴𝑀
On prendra :{ . 𝜋
1) Justifie que l’aire de la lunule est donnée par 𝒜 = (𝑙 2 − 10𝑙 + 50).
1𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 2 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 4
2) Calcule 𝒜 pour 𝑙 = 4 .
Le joueur lance le ballon au niveau des épaules, c’est-à- dire à 1,65𝑚 du sol. On admettra que, dans
le repère choisi, la courbe décrite dans l’espace par le ballon est la parabole d’équation 𝑦 =
−0,5𝑥 2 − 1,95𝑥 + 1,65, où x est la distance horizontale, en m, du ballon au joueur et 𝑦 la
hauteur, en m, du ballon au sol.
1) Peut-on affirmer que le joueur a réussi son panier ?
2) Quelle est la hauteur maximale atteinte par le ballon ? 1) A quel intervalle 𝑥 appartient-il ?
2) Exprime l'aire 𝐴(𝑥) de la croix bleue en fonction de 𝑥.
……………………………………………………………………………….
Activité 5 : Résolution graphique d’équations et
d’inéquations à l’aide des courbes représentatives des
fonctions
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies de ℝ vers ℝ respectivement par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 et 𝑔(𝑥) =
𝑥 + 2.
Consigne 1 1) Détermine graphiquement les ensembles de définition 𝐷𝑓 de 𝑓 et 𝐷𝑔 de 𝑔.
1) Représente les courbes représentatives (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) des fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 dans un même 2) Détermine graphiquement l’image de l’intervalle [−1; 5] par la fonction 𝑓.
repère orthonormé. 3) Résous graphiquement les équations 𝑓(𝑥) = 0; 𝑔(𝑥) = 0 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥).
2) Détermine graphiquement les abscisses des points d’intersection de (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ).
4) Résous graphiquement les inéquation 𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥) 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) < 𝑔(𝑥).
3) Déduis-en l’ensemble des solutions de l’équation et des inéquations suivantes : 𝑥 2 − 𝑥 −
2 = 0 ; 𝑥 2 − 𝑥 − 2 > 0 et 𝑥 2 − 𝑥 − 2 ≤ 0. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … ……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
Méthode 2.4.2
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions de représentation graphique respective (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ).
L’ensemble des solutions de l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) est l’ensemble des abscisses des
points d’intersection de (𝐶𝑓) et de (𝐶𝑔).
Exercice 1
Contexte : Construction et équipement du réfectoire du Lycée de DOUA
Dans le processus de la réouverture des cantines scolaires, l’administration du lycée de la commune
de DOUA a entrepris la construction d’un réfectoire moderne pour la restauration des élèves. Ce
réfectoire est la forme d’un trapèze rectangle dont une esquisse est donnée par la figure ci-contre :
La note 𝑴𝟎 = 𝟏𝟐 ayant l’effectif le plus élevé est appelé mode de la série statistique. Remarque 2.6.1
Le réel 𝑀𝑒 = 12 est appelé médiane de la série statistique. On considère que les 𝑁 données sont classées et numérotées par ordre croissant : 𝑥1 ≤ 𝑥2 ≤
Le réel 𝑥 = 11,25 est appelé moyenne de la série statistique. … … . ≤ 𝑥𝑝 . Chaque valeur est répétée autant de fois que son effectif. On appelle médiane, le nombre
………………………………………………………………………………. réel 𝑀𝑒 tel que le nombre d’individus de modalité supérieure à 𝑀𝑒 et le nombre d’individus de
𝑁
modalité inférieure à 𝑀𝑒 soient tous égaux à . En effet, la médiane partage la série en deux sous-
Définition 2.6.2 2
Soit une série statistique de modalité (𝑥𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 d’effectifs (𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 et d’effectif total 𝑁. Soit donc le séries de même effectif.
𝑁+1
tableau ci-dessous : Si 𝑁 est impair, la médiane est la modalité de rang . Soit donc 𝑀𝑒 = 𝑥𝑁+1 .
2 2
Modalité 𝑥𝑖 𝑥1 𝑥2 𝑥3 … 𝑥𝑝 𝑥𝑁 +𝑥𝑁
𝑁 𝑁 2 +1
Effectifs 𝑛𝑖 𝑛1 𝑛2 𝑛3 … 𝑛𝑝 Si 𝑁 est pair, la médiane est la modalité de rang et + 1. Soit donc 𝑀𝑒 = 2
.
2 2 2
Le directeur du lycée : « l’année 2005 marque une progression de 13% dans la réussite au
bac : je félicite les profs du lycée »
Un professeur de terminale « je vous remercie monsieur le directeur, mais le taux de réussite
n’a progressé que de 8% »
Un élève du lycée : « Qu’on soit redoublant ou pas, les résultats de 2004 sont meilleurs que
1) Calcule le rang moyen des candidates passant l’oral dans chaque jury. ceux de 2005 »
2) Calcule les écarts types correspondants. Un redoublant « en tout cas, dans ce lycée en redoublant les chances de réussir ont diminue
3) Le tableau suivant indique les notes attribuées par chaque jury a ses candidats. de 10% » .
Qui a raison, le directeur ? Le professeur ? L’élève ? Le redoublant ? (On pourra calculer : le taux de
réussite en 2004 puis en 2005 ; le taux de réussite des non redoublants en 2004 puis en 2005 ; le
taux de réussite des redoublants en 2004 puis en 2005).
……………………………………………………………………………….
(a) Pour chaque jury, calculer la moyenne des notes et l écart-type arrondi a 0,1.
(b) Regroupe les notes des trois jurys et détermine les valeurs extrêmes, l’étendu, la médiane
et les quartiles Q1 et Q3.
(c) Calcule la moyenne des 30 candidats.
4) On désire harmoniser les notations entre les trois jurys. Pour cela, on effectue une
transformation des notes, de sorte que les trois jurys aient la même moyenne et le même
écart – type.
Définition 2.7.2
𝒙−𝟑
1) On pose 𝑃(𝑥) = 3𝑥 3 − 18𝑥 2 + 33𝑥 − 18.
𝑃
Toute fonction rationnelle de la forme , où 𝑃 𝑒𝑡 𝑄 sont deux polynômes, est appelés fonctions (a) Justifie que 𝟑 est une racine de 𝑷.
𝑄
(b) Déduis-en qu’il existe un polynôme 𝑸(𝒙) (de degré à préciser) tel que pour tout réel 𝒙,
rationnelles.
𝑷(𝒙) = (𝒙 − 𝟑)𝑸(𝒙).
𝑃(𝑥)
Soit 𝑓 est une fonction rationnelle définit par 𝑓 (𝑥) = et α est un nombre réel. On dit que 𝛼 est (c) Détermine l’expression de 𝑸(𝒙).
𝑄(𝑥)
un zéro de 𝑓 si 𝑓 (𝛼) = 0 : ce qui signifie que 𝑃(𝛼) = 0 et 𝑄(𝛼) ≠ 0. 2) Pour la suite, on donne 𝑄(𝑥) = 3𝑥 − 9𝑥 + 6.
(a) Ecris 𝑄(𝑥) sous forme canonique.
Remarque 2.7.2 (b) Déduis – en une factorisation de 𝑸(𝒙) puis celle de 𝑷(𝒙).
❖ L’ensemble de définition de la fraction rationnelle 𝑓(𝑥) est 𝐷 = {𝑥 ∈ ℝ/𝑄(𝑥 =≠ 0}. 3) (a) Détermine le domaine de définition 𝑫𝒎 de la fonction 𝒎.
❖ L’ensemble des zéros d’une fraction rationnelle est l’ensemble des réels annulant seulement (b) Simplifie 𝒎(𝒙) sur 𝑫𝒎 .
le numérateur. (c) Etudie le signe de 𝒎(𝒙) sur 𝑫𝒎 .
❖ Etudier le signe d’une fraction rationnelle, c’est étudier le signe de son numérateur et celui
(d) Déduis-en le domaine de définition de la fonction définie par 𝒃(𝒙) = √𝒎(𝒙).
de son dénominateur. Mais dans le tableau de signe on met une double barre en dessous
des réels qui annulent le dénominateur. Exercice 4
………………………………………………………………………………. On considère la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = √
3𝑥 3 −4𝑥 2 −𝑥+2
𝑥 2 −2𝑥+1
Pour s’entrainer 1) 3 2
On pose 𝑃(𝑥) = 3𝑥 − 4𝑥 − 𝑥 + 2.
(a) Justifie que 1 est une racine de 𝑃.
(b) Déduis-en qu’il existe un polynôme 𝑄(𝑥) (de degré à préciser) tel que pour tout réel 𝑥,
𝑃(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑄(𝑥).
(c) Détermine l’expression de 𝑄(𝑥).
Tâche : Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu auras à :
Consignes
exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
analyser chaque problème posé ;
mathématiser chacun des problèmes posés ;
opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
améliorer au besoin ta production.
En observant le dessin de l’objet d’art, Sofiano se souvient des notions de vecteurs vues dans les Remarque 3.1.2 : Sens et direction d’un vecteur
classes antérieures.
Consigne
1) En considérant la figure de la situation de départ, donne les caractéristiques du
vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 .
2) Donne un autre vecteur égal au vecteur ሬሬሬሬሬԦ𝐴𝐵 .
ሬሬሬሬሬሬԦ
3) Donne un point 𝑀 tel que 𝐵𝑀 = 𝐴𝐷. ሬሬሬሬሬԦ
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
………………………………………………………………………………...
Résultats attendus ✓ Lorsque deux droites sont parallèles, on dit qu’elles ont même direction.
1) Donnons les caractéristiques du vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . ✓ Une direction étant indiquée par la donnée d’une droite (𝐴𝐵), il y a deux sens de parcours
• Direction : celle de la droite (AB) dans cette direction : soit de 𝐴 vers 𝐵, soit de 𝐵 vers 𝐴.
• Sens : celui de A vers B sur la droite (AB).
Propriété 3.1.1 : Egalité de deux vecteurs, vecteurs opposés
• Norme : Longueur du segment [AB].
• Deux vecteurs sont égaux lorsqu’ils ont même longueur, même sens et de même direction.
2) Donnons un autre vecteur égal au vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 : un vecteur égal au vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 est ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐶 .
3) ሬሬሬሬሬሬԦ
Donnons un point 𝑀 tel que 𝐵𝑀 = 𝐴𝐷 . ሬሬሬሬሬԦ Exemple : Les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 et ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐸 sont égaux.
ሬሬሬሬሬԦ = 𝐴𝐷
On a 𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬԦ donc 𝑀 = 𝐶. • Deux vecteurs sont opposés lorsqu’ils ont même longueur, même direction et de sens
………………………………………………………………………………... contraire.
Exemple : Les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ sont opposés.
𝐴𝐵 et 𝐻𝐺
Définitions et caractéristiques • ሬԦ etant un vecteur et 𝑘 un nombre réel non nul :
𝑢
Soit 𝐴 et 𝐵 deux points du plan. Le couple (𝐴 , 𝐵) détermine un objet mathématique appelé vecteur
✓ 𝑘𝑢 ሬԦ est un vecteur de même direction que le vecteur 𝑢
ሬԦ.
et noté ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 ✓ si 𝑘 > 0 alors 𝑢 ሬԦ et 𝑘𝑢ሬԦ ont même sens.
• Si 𝐴 et 𝐵 sont distincts alors le vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 est caractérisé par : ✓ si 𝑘 < 0 alors 𝑢 ሬԦ et 𝑘𝑢ሬԦ sont de sens contraire.
• une direction qui est celle de la droite (𝐴𝐵) ; ✓ la longueur de 𝑘𝑢 ሬԦ est |𝑘| × ‖𝑢ሬԦ‖.
• un sens qui est le sens de parcourt de 𝐴 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝐵 sur la droite (𝐴𝐵) ;
Propriété 3.1.2
• une longueur, celle du segment [𝐴𝐵].
ሬԦ du plan, il existe un point 𝑀 et un seul du plan tel que ሬሬሬሬሬሬԦ
Pour tout point 𝑂 et pour tout vecteur 𝑢 𝑂𝑀 =
• Si 𝐴 et 𝐵 sont confondus alors le vecteur ሬሬሬሬሬԦ ሬԦ .Ce vecteur n’a ni
𝐴𝐵 est appelé vecteur nul et noté 𝑂
direction ni sens mais sa norme est égale à 0. 𝑢
ሬԦ.
• L'ensemble des vecteurs du plan est noté 𝒱.
Remarque 3.1.1
Il arrive qu’on choisisse de noter un vecteur donné par une lettre surmontée d’une flèche 𝑎Ԧ, 𝑢
ሬԦ , 𝑣Ԧ … 𝑤
ሬሬԦ.
Si le couple (𝐴, 𝐵) est un représentant du vecteur noté 𝑢ሬԦ alors on écrit ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 = 𝑢 ሬԦ.
• Soit 𝑢
ሬԦ de représentant (𝐴; 𝐵). On appelle norme du vecteur 𝑢
ሬԦ la distance 𝐴𝐵. On la note
ሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ‖ = ‖𝐴𝐵‖ = 𝐴𝐵. Le symbole ∥ ∥ se lit norme.
‖𝑢
• On appelle vecteur unitaire 𝑢ሬԦ tout vecteur tel que ‖𝑢
ሬԦ‖ = 1.
• On a ‖𝑢
ሬԦ‖ = 0 ⟹ 𝑢 ሬԦ = 0ሬԦ.
Remarque 3.1.5
• On appelle repère du plan tout triplet (𝑂; 𝐼; 𝐽) de points non alignés ou tout triplet (𝑂 ; 𝑖Ԧ ; 𝑗Ԧ)
où 𝑂est un point et (𝑖Ԧ ; 𝑗Ԧ) une base du plan vectoriel. Le repère (𝑂 ; 𝐼; 𝐽) équivaut au repère
(𝑂; ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ).
𝑂𝐼 ; 𝑂𝐽
• 𝑀 (𝑦𝑥 ) dans le repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) équivaut à ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀 = 𝑥𝑖Ԧ + 𝑦𝑗Ԧ.
1) ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
Justifie que (𝑂𝐴 𝑂𝐵 ) est une base du plan vectoriel.
2) On pose : 𝑢ሬԦ = ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ + 𝐴𝐹
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝑣Ԧ = ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ + 𝐴𝐹
𝐸𝐷 − 2𝐶𝐹 ሬሬሬሬሬԦ et 𝑤
ሬሬԦ = ሬሬሬሬሬԦ
𝐸𝐷 − 2𝐶𝐹 ሬሬሬሬሬԦ .
Détermine les coordonnées da chacun des vecteurs 𝑢 ሬԦ ; 𝑣Ԧ et 𝑤 ሬሬԦ dans la base (𝑂𝐴 ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐵 ).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 1 : Milieu d’un segment 5) Démontre que pour tout point 𝑀 du plan, 𝑀𝐴 ሬሬሬሬሬሬԦ + ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵 + 𝐶𝐶 ሬሬሬሬሬԦ = 3𝑀𝐺
ሬሬሬሬሬሬԦ .
Soit [𝐴𝐵] un segment et 𝐼 son milieu. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
1) Exprime les vecteurs ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 en fonction de ሬሬሬሬሬԦ
𝐼𝐴 𝑒𝑡 ሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 . ……………………………………………………………………………….
2) Déduis-en que 𝐼𝐴ሬሬሬሬԦ + 𝐼𝐵 ሬԦ.
ሬሬሬሬԦ = 0
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Propriété 3.1.10: Caractérisation vectorielle du centre de gravité d’un
………………………………………………………………………………. triangle
𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont trois points distincts du plan et non alignés.
Résultats attendus Si 𝐺 est le centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶 alors ሬሬሬሬሬԦ
𝐺𝐴 + 𝐺𝐵ሬሬሬሬሬԦ + 𝐺𝐶
ሬሬሬሬሬԦ = 0
ሬԦ.
Soit [𝐴𝐵] un segment et 𝐼 son milieu.
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬԦ
Si 𝐺 est un point vérifiant 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0 alors 𝐺 est le centre de gravité du triangle
1) Exprimons les vecteurs 𝐼𝐴 ሬሬሬሬԦ 𝑒𝑡 ሬሬሬሬԦ
𝐼𝐵 en fonction de ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵.
1 1 𝐴𝐵𝐶.
ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
2) On a 𝐼𝐴 = − 𝐴𝐵 et 𝐼𝐵 = 𝐴𝐵 ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
2 2 Propriété 3.1.11 : Caractérisation vectorielle d’un segment de droite et d’une
3) Déduisons que ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 = ሬ0Ԧ.
𝐼𝐴 + ሬሬሬሬԦ
4) On a 𝐼𝐴 ሬሬሬሬԦ = − 1 ሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬԦ + 𝐼𝐵 1
𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 = 0 ሬԦ. D’où 𝐼𝐴
ሬሬሬሬԦ + 𝐼𝐵 ሬԦ.
ሬሬሬሬԦ = 0 demi-droite
2 2 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont deux points distincts du plan et 𝑀 est un point quelconque du plan.
………………………………………………………………………………. • 𝑀 ∈ [𝐴𝐵] si et seulement si il existe un réel 𝛼 ∈ [0; 1] tel que 𝐴𝑀 ሬሬሬሬሬሬԦ = 𝛼𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬԦ .
Propriété 3.1.9: Caractérisation vectorielle du milieu d’un segment • 𝑀 ∈ [𝐴𝐵) si et seulement si il existe 𝛼 ∈ ℝ+ tel que 𝐴𝑀 ሬሬሬሬሬሬԦ = 𝛼𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬԦ .
𝐴 et 𝐵 sont deux points distincts du plan. Propriété 3.1.12
Si 𝐼 est le milieu du segment [𝐴𝐵] alors ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 = ሬ0Ԧ.
𝐼𝐴 + ሬሬሬሬԦ Soit 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) ; 𝐵(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) et 𝐶(𝑥𝐶 ; 𝑦𝐶 ) dans le repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ).
Si 𝐼 est un point vérifiant ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 = ሬ0Ԧ alors 𝐼 est le milieu de du segment [𝐴𝐵].
𝐼𝐴 + ሬሬሬሬԦ • ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 ((𝑥𝐵 − 𝑦𝐴 ; 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ), )
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
▪ Le point 𝐼 milieu de [𝐴𝐵] a pour coordonnées 𝐼 ( ; );
2 2
Exercice 2
𝐴𝐵𝐶 est un triangle quelconque. On désigne par 𝐴′ ; 𝐵′ et 𝐶′ les milieux respectifs des côtés
[𝐵𝐶]; [𝐴𝐶] et [𝐴𝐵].
1) Construis le point 𝐺, centre de gravité de 𝐴𝐵𝐶.
2
2) En utilisant la propriété de la droite des milieux, démontre que ሬሬሬሬሬԦ 𝐵𝐵′ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐺 = ሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐺 =
3
2 ሬሬሬሬሬሬԦ 2 ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐴′; 𝐶𝐺 ሬሬሬሬሬԦ = 𝐶𝐶′.
3 3
3) Démontre que ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 = 2𝐴𝐴′ 𝐵𝐴 + ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 = 2𝐵𝐵′ 𝐶𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ.
𝐶𝐴 = 2𝐶𝐶′
4) ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ Ԧ
Déduis-en que 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐶 = 0. ሬԦ
……………………………………………………………………………….
Exercice 3 1) Quelle quantité de produit chimique est-il nécessaire pour traiter la planche [DC] ?
𝐴𝐵𝑂𝑈 est un parallélogramme de centre 𝐺. Les points 𝑀, 𝑁, 𝑃 et 𝑄 sont les milieux respectifs des 2) Quelle quantité de produit chimique est-il nécessaire pour traiter la planche [AE] ?
segments [𝐴𝐵], [𝐵𝑂], [𝑂𝑈] et [𝐴𝑈]. 3) Quelle quantité de produit chimique est-il nécessaire pour traiter la planche [EB] ?
1) Démontre que 𝐴𝑂ሬሬሬሬሬԦ + 𝐵𝑈 ሬሬሬሬሬԦ + 𝐵𝑂
ሬሬሬሬሬԦ = 𝐴𝑈 ሬሬሬሬሬԦ.
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Exercice 7
Sur la figure suivante, (𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ) est une base du plan vectoriel. Détermine les coordonnées des vecteurs
1
suivants dans cette base : ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝑃 ; 𝑂𝐶 𝐸𝑃 ; 𝑀𝐴ሬሬሬሬሬሬԦ ; 𝐶𝑄
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝑆𝐿
ሬሬሬሬԦ + 𝐹𝐾
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝑁𝐼
ሬሬሬሬԦ + ሬሬሬሬሬԦ
𝑃𝐾 ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐹 − 𝐸𝑁ሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬԦ
𝐷𝐼 −
2
ሬሬሬሬሬԦ
𝑅𝑂 ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐺𝐷 + 2𝑅𝐽ሬሬሬሬԦ.
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Consultations
……………………………………………………………………………….
Consultations
Ouvrage : CIAM 2nde S
Exercices 1 ;2 ;3 ;4 ;9 ;10 ;11 ;12 ; page 113.
Exercice 30 ;38 ; page 115.
Exercice 1
On considère un carré 𝐴𝐵𝐶𝐷 de centre 𝑂 tel que 𝐴𝐵 = 4𝑐𝑚. 𝐸 milieu de [𝐷𝐶], 𝐹 est le symétrique
de 𝐴 par rapport à 𝐸 et 𝐺 le symétrique de 𝐵 par rapport à 𝐸.
1) Fais une figure.
2) Démontre que la droite (𝐴𝐶) est parallèle à (𝐹𝐷).
3) Démontre que la droite (𝐵𝐷) est perpendiculaire à (𝐹𝐷).
4) Quelle est la nature du triangle 𝐵𝐷𝐹 ?
5) Détermine l’image du carré 𝐴𝐵𝐶𝐷 par la symétrie centrale de centre 𝐸 puis calcule son aire.
Exercice 2
On considère un carré 𝐴𝐵𝐶𝐷 inscrit dans un cercle (𝐶) de centre 0. On pose 𝑡ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 (𝐶) = 𝐸.
déterminer la distance entre le bar au point 𝐵 et le point 𝐴 afin de placer un lampadaire au point 𝐵
pour pouvoir éclairer la piscine 𝐷.
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Consigne 2 : Application
(𝐶) est un cercle de centre 𝑂 et de rayon 𝑟 = 2𝑐𝑚. 𝑀, 𝑁, 𝐵 et 𝐹 sont quatre points du cercle
= 240° et 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐹
tels que : 𝑚𝑒𝑠𝑀𝑂𝑁 = 3𝜋
2
3𝜋
1) Convertis 240° en radian et en degré.
2
2) ̂.
Calcule la longueur de l’arc 𝑀𝑁
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
• L’ensemble des couples (𝑢 ሬԦ; 𝑣Ԧ) de vecteurs tels que les vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ soient colinéaires et
de sens contraire est appelé : angle orienté plat.
* 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑋
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) = −𝑚𝑒𝑠𝑀𝑂𝑁
; 𝑂𝑌 si l’arc 𝑀𝑁
̂ est parcouru de M et N dans le sens indirect.
ሬሬሬሬԦ
On appelle sinus de l’angle orienté (𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀 ) noté sin(𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) = sin 𝛼 l’ordonnée du
point 𝑀.
……………………………………………………………………………….
On appelle cosinus de l’angle orienté (𝑂𝐼 ሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) noté cos(𝑂𝐼 ሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) = cos 𝛼 l’abscisse Retenons 3.6.2: Valeurs remarquables
du point 𝑀. La connaissance du contenu du tableau ci-dessous est vraiment indispensable.
Mesure principale 0 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Dans le repère (𝑂; 𝐼; 𝐽), on a : 𝑀(cos 𝛼
).
sin 𝛼 6 4 3 2
Remarque 3.6.5 Cosinus 1 √3 √2 1 0 −1
1) L’axe des abscisses est appelé axe des cosinus. 2 2 2
2) L’axe des ordonnées est appelé axe des sinus. Sinus 0 1 √2 √3 1 0
Remarque 3.6.6 2 2 2
➢ Un repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est dit repère orthonormé direct lorsque la mesure principale de l’angle
𝜋
orienté (𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est égale à + .
2
➢ Un repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est dit repère orthonormé indirect lorsque la mesure principale de l’angle
𝜋
orienté(𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est égale à − .
2
Propriété 3.6.2
∀𝑥 ∈ ℝ et ∀𝑘 ∈ ℤ, on a :
• −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1 ;
• −1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝑥 ≤ 1 ;
• 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 = 1;
• cos(𝑥 + 2𝑘𝜋) = cos 𝑥 ;
• sin(𝑥 + 2𝑘𝜋) = sin 𝑥 ;
Remarque 3.6.7
𝜋
Si 𝑥 ∈ ]0; [, alors cos 𝑥 > 0 et sin 𝑥 > 0
2
𝜋
Si 𝑥 ∈ ] ; 𝜋[, alors cos 𝑥 < 0 et sin 𝑥 > 0
2
𝜋
Si 𝑥 ∈ ]−𝜋; − [, alors cos 𝑥 < 0 et sin 𝑥 < 0
2
(a) Place sur la figure les points 𝑀1 , 𝑀2 , 𝑀3 , 𝑀4 images respectives des nombres 𝜋 −
𝜋 𝜋
𝛼, 𝜋 + 𝛼, − 𝛼 et + 𝛼.
2 2
……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Tangente d’un angle orienté.
𝜋
Soit un angle orienté non droit de mesure principale 𝛼, avec 𝛼 élément de ]0; [. Soit 𝑀 l’image
2
de 𝛼 sur le cercle trigonométrique. La tangente en 𝐼 au cercle trigonométrique et la droite (𝑂𝑀)
(b) Détermine les lignes trigonométriques des nombres réels 𝜋 − 𝛼, 𝜋 + 𝛼,
𝜋
− 𝛼 et sont sécantes en un point 𝑇.
2
𝜋
+ 𝛼 en fonction de cos 𝛼 et sin 𝛼.
2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
……………………………………………………………………………….
Propriété 3.6.3
Soit 𝑥 un nombre réel appartenant à l’intervalle ]−𝜋; 𝜋]. On a :
✓ cos(𝜋 − 𝑥) = − cos 𝑥
✓ cos(𝜋 + 𝑥) = − cos 𝑥
✓ sin(𝜋 − 𝑥) = sin 𝑥
✓ sin(𝜋 + 𝑥) = − sin 𝑥
𝜋
✓ cos ( − 𝑥) = sin 𝑥
2
𝜋 1) Exprime tan 𝛼 à l’aide de sin 𝛼 et cos 𝛼.
✓ cos ( + 𝑥) = − sin 𝑥 2) Justifie que 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝐼𝑇
2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Exercice 1
𝜋
1) Soit 𝑥 un nombre réel de l’intervalle ]− ; 𝜋[. On définit le nombre 𝐵(𝑥) par :
2
𝜋 𝜋 𝜋
𝐵(𝑥) = sin 𝑥 + sin ( − 𝑥) + cos ( − 𝑥) − cos (𝑥 − ). Ecris 𝐵(𝑥) sous la forme
2 2 2
la plus simple possible.
2) 𝑥 étant la mesure principale d’un angle orienté, démontre que :
Propriété 3.6.4 (cos 𝑥 + sin 𝑥)2 = 1 + 2 sin 𝑥 cos 𝑥
𝜋
∀𝑥 ∈ ℝ − { + 𝑘𝜋; 𝑘 ∈ ℤ} sin4 𝑥 − cos 4 𝑥 + 2 cos 2 𝑥 = 1
2
1 Exercice 2
• 1 + tan ²𝑥 =
cos ²𝑥 1) Simplifie les expressions suivantes :
• tan(𝑥 + 𝑘𝜋) = tan 𝑥 𝜋
𝐴 = 𝑐𝑜𝑠(𝜋 + 𝑥) + 2 sin(3𝜋 − 𝑥) + sin ( − 𝑥)
………………………………………………………………………………. 𝜋
2
3𝜋
𝐵 = tan(𝑥 + 3𝜋) + 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛 ( + 𝑥) − tan(𝑥 − ).
Consigne 3 5𝜋 𝜋 3𝜋
2
𝜋 2𝜋 𝜋
2
5𝜋 5𝜋
Soit 𝛼 un nombre reel de ]−𝜋; 𝜋] tel que 𝛼 ≠
𝜋
et 𝛼 ≠ −
𝜋 2) En remarquant que : =𝜋− ; =𝜋− ; = 𝜋 − , determine cos , sin ;
2 2 6 6 4 4 3 3 6 6
3𝜋 3𝜋 2𝜋 2𝜋
Démontre que 1 + tan2 𝛼 =
1 cos , sin ; cos . et sin
cos2 𝛼 4 4 3 3
……………………………………………………………………………….
Consigne 4 : Application
𝜋
1) Soit 𝑥 un nombre réel de l’intervalle ]− ; 𝜋[. On définit le nombre 𝐴(𝑥) par :
2
𝐴(𝑥) = sin(−𝑥) + cos(−𝑥) + cos(𝜋 − 𝑥) + sin(𝜋 − 𝑥). Ecris 𝐴(𝑥) sous la forme
la plus simple possible.
𝜋 9𝜋 6𝜋 4𝜋
2) Démontre cos + cos + cos + cos = 0.
10 10 10 10
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 1
La figure ci-dessous est une droite graduée et orientée de 𝐴 vers 𝐵.
Consigne 5
On considère la figure suivante ci-dessous.
À l’occasion d’un concours de logo organisé dans leur établissement, des élèves d’une classe de 5e du
Lycée Moderne de Jeunes Filles de Yopougon ont été déclarées lauréates grâce à la figure ci-dessus
qu’elles ont produite. Sur cette figure, 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré, AIB et 𝐵𝐶𝑉 sont des triangles équilatéraux.
Selon le Jury, ces jeunes filles ont remporté le premier prix grâce à l’harmonie des couleurs, mais
surtout grâce à l’exactitude de leur figure qui, en conformité avec les indications données, présente les
trois points 𝐷, 𝐼, et 𝑉 alignés. Un groupe concurrent, pas très convaincu de l’alignement de ces trois
points, veut en avoir le cœur net. Il sollicite ton aide. En tant qu’élève de 2 nde C, en t’appuyant sur tes
connaissances en mathématiques sur les vecteurs, prouve qu’au-delà du tracé de la droite (𝐷𝑉), les
points 𝐷, 𝐼, et 𝑉 sont bels et bien alignés. Tu pourras travailler dans le repère (𝐴; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵, ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐷 ).
……………………………………………………………………………
Consultations
Ouvrage : CIAM 2nde S
Exercices 10 ; 11 ; 12 ; page 75.
Exercices 33 ; 34 ; 35 ; 36 ; 37 ;45 ;47 ; page 77
Exercices 52 ;53 ; page 78.
Résultat attendu • Si 𝛼 = 𝜋 ; 𝑟(𝑂;𝛼) est la symétrie centrale de centre O ; l’on l’appelle aussi le demi-tour de
Construisons les points 𝐴′ et 𝐵′ tels que : centre O.
Ω𝐴 = Ω𝐴′ 𝑒𝑡 (Ω𝐴 ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝜋
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ
Ω𝐴′ ) = ; Ω𝐵 = Ω𝐵′ et 𝑚𝑒𝑠 (Ω𝐵 Ω𝐵′ ) = .
𝜋 Propriété 3.8.1
6 6
(𝐷) et (𝐷’) étant deux droites sécantes en 𝑂. 𝑆(𝐷) et 𝑆(𝐷′) les symétries orthogonales
d’axes respectifs (𝐷) 𝑒𝑡 (𝐷’), l’application 𝑆(𝐷′) ∘ 𝑆(𝐷) est une rotation de centre 𝑂.
𝑟 étant une rotation de centre 𝑂, on peut trouver deux droites (𝐷) 𝑒𝑡 (𝐷’) sécantes en 𝑂
telles que la rotation 𝑟 soit l’application S(D′) ∘ S(D) .
Propriété caractéristique
Soit 𝑓 une application du plan dans lui-même et 𝛼̂ un angle non nul. 𝐴 et 𝐵 sont deux points du plan
𝐴𝐵 = 𝐴′𝐵′
………………………………………………………………………………. d’images respectives 𝐴′ 𝑒𝑡 𝐵′ . on a : { ሬሬሬሬሬԦ
(𝐴𝐵 , ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴′𝐵′) = 𝛼̂
Exploitation du résultat
Les points 𝐴′ et 𝐵′ sont appelés images respectives des points 𝐴 et 𝐵 par la rotation de centre Ω et
𝜋
d’angle .
6
……………………………………………………………………………….
Définition
𝑂 est un point du plan orienté, 𝛼 un réel appartenant à l’intervalle ]−𝜋; 𝜋[ . On appelle rotation de
centre 𝑶 et d’angle 𝜶 l’application du plan dans lui-même qui laisse 𝑂 invariant et qui, à tout point 𝑀
distinct de 𝑂, associe le point 𝑀’ défini par :
Si 𝑀 = 𝑂 alors 𝑀′ = 𝑂.
Si 𝑀 ≠ 𝑂 alors 𝑶𝑴 = 𝑶𝑴′ et mes(𝑶𝑴 ሬሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴’) = 𝜶 .
On la note souvent : 𝒓(𝑶;𝜶) .
Soit 𝑟(𝑂 ; 𝛼) la rotation de centre 𝑂 et d’angle 𝛼, 𝐴 et 𝐵 deux points distincts du plan d’images 3
2) Soit 𝐴, 𝐵 et 𝑂 trois points tels que 𝑂𝐴 = 𝑂𝐵 et 𝐶 un point quelconque. Construis à la règle
respectives 𝐴′ et 𝐵′, on a : 𝐴𝐵 = 𝐴′𝐵′ et 𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐵ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ) = 𝛼.
; 𝐴′𝐵′ et au compas l’image de 𝐶 par la rotation de centre 𝑂 qui transforme 𝐴 en 𝐵.
Propriété 3 ……………………………………………………………………………….
Exercice 1
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
On considère :
……………………………………………………………………………….
La droite (𝐷): 5𝑥 + 𝑦 − 6 = 0 ;
Méthode 3.9.1 Le cercle (𝐶) de centre 𝐴(2; 2) et de rayon √2.