Evaluation Des Infections Parasitaires Dans Le Village de Kalifabougou: Mali
Evaluation Des Infections Parasitaires Dans Le Village de Kalifabougou: Mali
Evaluation Des Infections Parasitaires Dans Le Village de Kalifabougou: Mali
Scientifique
TITRE
THESE
JURY
DEDICACES
Je rends grâce au père tout puissant, au fils jésus christ et à l’esprit saint
pour m’avoir donné la durée de vie, le courage et la mentalité nécessaire à la
réalisation de ce travail. J’implore ton pardon Sainte Trinité pour toutes mes
fautes commises et formule ici les vœux d’avoir longue vie, et guide mes
pas tout au long de cette vie. Amen !
Je dédie ce travail :
REMERCIEMENTS
Au Pr Boubacar TRAORE,
Cher Maître, malgré vos multiples occupations, vous avez dirigé ce travail
avec rigueur et objectivité que l’on vous connaît. Votre accueil, votre
simplicité, votre grande disponibilité, votre sens de la responsabilité nous
ont beaucoup marqué.
Veuillez trouver dans ce modeste travail qui est le votre, notre profonde
gratitude.
Dr Samuel K DEMBELE,
Merci de m’avoir encadré durant mon séjour à l’hôpital de Mopti et pour tes
bons conseils que tu n’as cessé de me prodiguer. Puisse Dieu te maintenir
très longtemps en bonne santé
En particulier :
Allassane BANGOURA, Mamadou KONATE, Djeneba TOGOLA, Adama
DIAKITE, Moussa Sidy TRAORE, Mamadou TOGO, BAH Mamadou, KOINA
Djinguina, Boncane cheibou TOURE, Moussa Mambe TRAORE, Tamaki
SISSOKO, Djonny Jonas DEMBELE, Gilbert COULOUBALY
Remerciements spécial
Votre abord facile et votre objectivité ont largement contribué à renforcer la qualité de
ce travail. Ce qui nous permet d’apprécier la grandeur de votre personnalité. Permettez
nous cher maître de vous exprimer nos sincères remerciements et nos sentiments
respectueux.
FIGURE IV: Œufs de bilharzies (i) S. hæmatobium avec un éperon terminal – ii)
S. mansoni avec éperon latéral – iii) Œuf globuleux de S. japonicum _______ 28
Tableau III : Répartition des volontaires en fonction des signes cliniques ___ 56
B HNPG
Hôpital national du Point-G, xi
BMR
Biopsie de la muqueuse rectale, xi
I
C IFI
Immuno-Fluorescence Indirect, xi
CRF
IP
Cahier d'Observation (Case report Form)
Indice Plasmodique, xi
CSCOM
Centre de senté communautaire, xi J
CTA
JC
Combinaison Thérapeutique à base Jésus Christ, xi
d'Artémisinisne
K
E
kg
ELISA
Kilogramme
Enzym Linked Immuno-sorbentassay, xi
F
M
FMPOS
ml
Faculté de médecine de Pharmacie et
millilitre
d'Odonto-Stomatologie
mm
FMOS
Millimètre, xi
PNLSCH
N
Progamme National de Luttecontre la Schistosomiase, xi
REMERCIEMENTS ______________________________________________________ iv
I. INTRODUCTION _____________________________________________________ 1
A- LE PALUDISME____________________________________________________________ 6
1. Définition _______________________________________________________________ 6
2. Historique _______________________________________________________________ 6
3. Epidémiologie ___________________________________________________________ 7
3.1. Agents pathogènes __________________________________________________________ 7
3.2. Vecteurs ____________________________________________________________________ 7
3.3. Epidémiologiques____________________________________________________________ 8
3.4. Cycle biologique _____________________________________________________________ 9
4. Diagnostic ______________________________________________________________ 11
4.1. Diagnostic clinique _________________________________________________________ 11
4.1.1. Période d’incubation ___________________________________________________ 11
4.1.2. Phase d’état ___________________________________________________________ 11
4.2. Diagnostic biologique _______________________________________________________ 12
4.2.1. Prélèvements __________________________________________________________ 12
4.2.2. Circonstances de découvertes __________________________________________ 12
4.2.3. Techniques ____________________________________________________________ 12
1. Définition ______________________________________________________________ 23
2. Historique ______________________________________________________________ 24
7. Traitement _____________________________________________________________ 35
7.1. BUT _______________________________________________________________________ 35
7.2. MOYENS ___________________________________________________________________ 35
7.2.1. Médicamenteux ________________________________________________________ 35
7.2.2. Traitement chirurgical _________________________________________________ 36
7.2.3. Prophylaxie ____________________________________________________________ 37
1. Définition ______________________________________________________________ 38
2. Epidémiologie __________________________________________________________ 38
5. Traitement _____________________________________________________________ 41
5.1. But ________________________________________________________________________ 41
5.2. Moyens ____________________________________________________________________ 41
5.3. Prophylaxie ________________________________________________________________ 41
3. Période d’étude_________________________________________________________ 46
5. Echantillonnage ________________________________________________________ 47
5.1. Critères d’inclusion _________________________________________________________ 48
5.2. Critères de non inclusion ___________________________________________________ 48
8. Techniques _____________________________________________________________ 51
8.1. KATO-KATZ ________________________________________________________________ 52
8.2. La technique de concentration selon RITCHIE _______________________________ 52
9. Considérations éthiques________________________________________________ 54
V. RESULTATS ________________________________________________________ 55
ANNEXES______________________________________________________________ 75
I. INTRODUCTION
La plupart des maladies infectieuses observées dans les pays tempérés
atteignent aussi les habitants des zones tropicales. Cependant certaines
infections sont caractéristiques des zones tropicales du fait des conditions
climatiques particulières, chaudes et souvent humides propices, à la vie des
micro-organismes dans le milieu extérieur (vecteurs du paludisme,
mollusques hôtes intermédiaires, champignons)[35]. A cela s’ajoute le faible
niveau de vie des populations favorisant le péril fécal et le contact avec les
vecteurs[35].
Dans le monde, 3,3 milliards de personnes vivent dans des régions à risque
du paludisme[30]. Selon le Rapport sur le paludisme dans le monde, on a
enregistré, en 2010, 216 millions de cas qui ont causé 655000 décès, soit
une diminution de la mortalité de 25% au niveau mondial par rapport 2000
et de 33% dans la Région africaine de l’OMS. La plupart des décès
surviennent chez des enfants vivant en Afrique sub saharienne, où chaque
minute un enfant meurt du paludisme et où cette maladie est à l’origine de
près de 22% de l’ensemble des décès d’enfants[31, 48].
L’anémie associée au paludisme à Plasmodium falciparum a une part
importante dans la mortalité des femmes enceintes et des enfants de moins
de 5 ans [25, 45].
Les localités les plus touchées sont les zones de développement hydro-
agricole (Office du Niger, plateau Dogon, Baguineda) et les villages situés le
long des cours d’eau dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et
dans le district de Bamako. Plus de 70% des enfants en âge scolaire sont
infectés dans les villages riverains du fleuve Sénégal et du fleuve Niger ainsi
que dans les villages de l'Office du Niger et du Plateau Dogon[1, 47].
Les géohelminthes occupent une place importante dans les milieux ruraux
parmi lesquels nous assistons à une augmentation de la prévalence des
cestodoses plus particulièrement l’hymenolepiose du faite de son cycle court
dans un milieu à hygiène précaire ainsi que la possibilité d’auto-infestation.
Hypothèses :
II. OBJECTIFS
1. Objectif général
2. Objectifs spécifiques
III. GENERALITES
A- LE PALUDISME
1. Définition
2. Historique
Le paludisme est l’une des plus vieilles maladies dont les manifestations
cliniques sont décrites par les premières civilisations : au 5ème siècle avant
Jésus-Christ, Hippocrate décrit les fièvres tierces et quartes. Les médecins
de l’Inde décrivent les fièvres intermittentes épidémiques ou endémiques. Les
Egyptiens remarquent la corrélation entre épidémie de fièvre et perturbation
météorologique entraînant pluies et inondations. Les Chinois parlent des
démons armés de marteau du brasero et de la marmite d’eau froide, reflet
des trois phases de l’accès palustre (frissons, fièvre et sueurs)[2].
3. Epidémiologie
3.2. Vecteurs
4. Diagnostic
Les 2 semaines qui suivent la piqûre infestante d’un anophèle peuvent être
asymptomatiques. Une fièvre sans périodicité particulière, accompagnée
fréquemment de troubles digestifs à type d’embarras gastrique.
Progressivement la maladie évolue vers la phase d’état
Elle est caractérisée par l’existence d’accès fébriles particuliers, qui sont
marqués par :
Une périodicité particulière (tous les 2 ou 3 jours), mais cette périodicité peut
être masquée par les poly-infections ; Elle se présente par la succession, au
cours de chaque accès, de 3 phases caractéristiques :
4.2.1. Prélèvements
4.2.3. Techniques
Goutte épaisse
Cette technique plus sensible que spécifique est de loin la plus utilisée et
mieux recommandée pour la mise en évidence de Plasmodium dans le sang.
Elle consiste à déposer une goutte de sang d’environ 10µl sur une lame
porte-objet, à l’aide du bout d’une autre lame, structurer sur un diamètre
d’un cm environ. La lame ainsi confectionnée est séchée et colorée au
Giemsa 3 à10% selon le protocole.
Frottis mince
Elle est plus spécifique que sensible. Le frottis est souvent indispensable
pour identifier l’espèce plasmodiale en cause.
Il se fait sur une lame porte objet avec environ 5µl de sang. Le bord de l’autre
lame Placé en avant de la goutte de sang, la faire glisser en arrière jusqu’au
contact de la goutte de sang qui va se rependre sur toute la largeur du bord
de la lame supérieure dans l’angle formé par les deux lames (45°). La faire
glisser d’un geste rapide et régulier, en avant, vers l’extrémité libre de la
4.2.4. Interprétations
Goutte épaisse
Frottis mince
A la lecture, le parasite quelque soit son stade évolutif est plus distingué
que dans la goutte épaisse.
4.3. Traitement
4.3.2. Moyens
Amino 4 quinoléine
Chloroquine (Nivaquine®)
- Présentation
Forme comprimés de 100mg ; 150mg ou 300mg,
Forme sirop pédiatrique 5mg/ml, flacon de 150 ml
Forme injectable ampoule dosée à 100mg/2ml IM. Boite de 5amp.
- Posologie : 25mg/kg en 3jours J1 et J2 : 10 mg/kg, J3 : 5 mg/kg
Amodiaquine (Flavoquine®)
- Présentation
Forme comprimés à 200mg ou 153 mg,
Forme sirop
- Posologie : 30 mg/kg en 3 jours
Amino-alcools ou aryl-amino-alcools :
Méfloquine (Lariam®)
- Présentation :
Comprimé de 250 mg, boite de 8
- Posologie
Adulte et enfant de plus de 45 kg : la dose de méfloquine base, recommandée
en prophylaxie, est de 250 mg en une prise par semaine.
Adulte et enfant entre 15 et 45 kg: la dose de méfloquine base, recommandée
en prophylaxie, est de 5 mg/kg en une prise par semaine.
Halofantrine (halfan®)
Comprimé dosé à 250 mg, boîte de 6
Posologie usuelle :
- Adulte et enfant de plus de 40 kg :
1 cure de 6 comprimés, soit 2 comprimés pris 3 fois, en respectant un
intervalle de 6 heures entre les prises.
- Enfant de moins de 40 kg :
24 mg par kg, en 3 prises espacées de 6 heures.
Quinines : Quinimax® :
- Présentation
Forme injectable 100mg, 200mg, 400mg, 600mg
Forme comprimé 250mg, 125 mg, 500 mg : comprimé sécable
Posologie
24 mg par kg et par jour répartis en 3 prises espacées de 8 heures
Anti folique et anti-folinique :
Sulfadoxine Pyriméthamine (Fansidar®) :
Comprimé de 500mg /25mg,
Ampoule injectable 20mg/400mg
Posologie (adulte): 3 comprimés par jour ou 2 ampoules en IM
Il est à noter que la monothérapie est actuellement proscrite.
Combinaison Thérapeutique à base d’Artemisinine (CTA) :
Les CTA sont les schémas thérapeutiques de prise en charge de l’accès
palustre simple par le programme national de lutte contre le paludisme.
Artéméther + luméfantrine (Coartem®/Riamet®)
- Présentation
Forme pediatrique : 20 mg/ 120 mg boite de 8, 12, comprimé
Forme adulte : 20 mg/ 120 mg boite de 24,
Nouvelle présentation : comprimé dispersible
Posologie
Réservé aux sujets de plus de 5kg.
ADULTE
4 comprimés dès le diagnostic,
4 comprimés à la 8ème heure,
Indications
Accès simple
Artémether 20 mg. Lumefantine : 120 mg.
Posologie chez l’adulte et l’enfant de plus de 35 kg.
Premier jour : 4 Comprimés en prise unique 2 fois par jour avec 8 heures
d’intervalle (noter heure de la première prise (HPP) sur la boite du
médicament. La 2ème prise doit se faire à HPP + 8 heures.
Accès grave
Quinine
La quinine est le médicament de choix pour le traitement du paludisme
grave. Elle peut être administrée en perfusion intra- veineux (IV) ou en intra-
musculaire (IM).
Posologie recommandée est de :
Quinine administrée par perfusion en intraveineuse.
Enfants
- Dose de charge : 20mg/kg de sel de chlorhydrate de quinine (16,6 mg
base), dilués dans 10ml/kg de sérum glucosé 10% (ou dextrose à 4,3% ou
sérum salée à 0,9% chez les diabétiques) en 2-4 heures, puis
- Dose d’entretient : 10mg/kg de sels de chlorhydrate de quinine (8,3mg
base)
12 heures après le début de la dose de charge.
- Durée de la perfusion : 2 heures
- Intervalle entres les perfusions : 12 heures
- Passer à la voie orale dès que possible
Adultes
- Dose de charge : 20mg/kg de sel chlorhydrate de quinine (16,6mg base)
dilués dans 10ml/kg d’un soluté hypertonique en perfusion pendant
4heures (glucosé à 10%, dextrose à 43% ou sérum salé isotonique à 0,9%
chez les diabétiques)
- Dose d’entretien : 10mg/kg de sel de chlorhydrate de quinine (8,3mg
base).
Intervalle entre les perfusions : 8 heures
Durées de la perfusion : 4 heures
Adultes : 1 ampoule à 80 mg, 2 fois par jour en I.M le premier jour (soit 160
mg/j), suivi d’une ampoule en 1 injection IM par jour, les 4 jours suivants
(soit 80 mg/j).
Traitement adjuvant :
Hyperthermie : Paracétamol ou aspirine à raison de 50 mg / kg pers os
ou IM ou IV ou enveloppement frais
Hypoglycémie : Glucose 30% : 1ml /kg chez l’enfant et 20 à 30 ml / kg
en IV ou par sonde nasogastrique ou sucre sublingual
Convulsions : diazépam : 0,5 mg / kg en IM ou en IR. A défaut
Phénobarbital 10 mg / kg en IM
Déshydratation et désordres hydro-électrolytiques : Ringer lactate 100 à
150 ml / kg / jour en fonction de la gravité ou SRO si le malade est
conscient.
Gestion de l'anémie : si taux d’hémoglobine inférieur ou égale à 5 g / dl
transfusion sanguine si possible. le suivi constant du malade toutes les
6 heures : température, pouls fréquence respiratoire, état de la
conscience, diurèse, état des urines hématocrite, parasitémie.
NB: si le malade a les urines vin porto ou coca cola ne jamais donner la
quinine (fièvre bilieuse hémoglobinurique). Passer au traitement en urgence
par l'artémether. Toute fièvre du nouveau – né doit être élucidée et référer au
niveau supérieur.
La quinine, vu son efficacité, son innocuité, son accessibilité et son coût ; est
actuellement le médicament recommandé au Mali par le PNLP.
4.3.3. Prophylaxie
Chez l’homme
Les Expatriés
Chez le vecteur
Lutte antilarvaire
B- LA SCHISTOSOMOSE OU BILHARZIOSE
1. Définition
2. Historique
3. Répartition géographique
- La vallée du Nil,
Les campements bozos de Sélinké, les villages le long du fleuve dans les
régions de Koulikoro et Ségou où la prévalence se situe entre 40 et 60%.
Depuis 1982 le PNLSCH a été mis en place. Sa stratégie de lutte repose sur
la chimioprophylaxie de masse au Praziquantel dans les zones où la
prévalence dépasse 50%. La chimiothérapie sélective pour les taux <50%
associée à l’éducation des collectivités pour la promotion de l’hygiène et de
l’assainissement[43].
4. Cycle biologique
Phase asexuée chez l’hôte intermédiaire : Les mollusques d’eau douce (figure
1 et 2).
Les œufs éliminés (figure 3) ne peuvent poursuivre leur évolution que dans
l’eau douce : ils libèrent les embryons ou miracidium (figure 4) qui
pénètrent les mollusques, hôtes intermédiaires (Bulinus truncatus et
Bulinus globosus pour S. hæmatobium et Biomphalaria pfeifferi pour S.
Stade d’infection
Successions de Cercaires quittent le mollusque
générations de sporocystes et nagent dans l’eau Stade de diagnostic
dans le mollusque 4
Lors de la pénétration la
cercaire perd sa queue et
devient une schistosomule
Pénétration
transcutané
6
Circulation
Œufs se rompent et
libèrent les
miracidiums
Le couple adulte migre au niveau :
A B
5. Diagnostic Clinique
L'infection par les autres espèces provoque des diarrhées, des douleurs
abdominales, des hémorroïdes et des granulomes au niveau de l'intestin.
6. Diagnostic biologique
6.1. Prélèvements
Elle se fait à l’aide d’un trocart. Celui-ci comporte une partie centrale
indépendante, qui permet de découper une fine carotte de tissu solide.
Cette technique a l’avantage sur la biopsie d’être certaine de ramener un
tissu, ce qui n’est pas toujours le cas de la ponction à l’aiguille qui ne peut
aspirer que du liquide et aucun tissu solide.
Le prélèvement du sang
6.3. Techniques
Le diagnostic de certitude
KATO-KATZ :
RITCHIE :
Il repose sur l’examen d’une plus grande quantité de selles sous un petit
volume. Il est le plus souvent utilisé comme technique intermédiaire pour
l’IFI, le Weber et le Ziehl.
du côlon. Il est intéressant de constater que chez plus de 50% des malades,
la muqueuse est macroscopiquement normale, alors que l’examen
anatomopathologique de la biopsie révèle la présence de nombreux œufs[5,
35, 38].
Apposition de la biopsie
Elle consiste à un étalement des cellules sur des lames de verre. Elle se fait à
l’aide d’une lame porte objet sur une surface plane, permettant ainsi une
étude cytopathologique à l’état frais.
Coloration Hématoxyline-Eosine
c)- PCR : elle se fait de la même manière que dans le cas du paludisme, à la
différence que l’ADN concerné est celui d’une des espèces de schistosome
6.4. Interprétations
Diagnostic direct :
7. Traitement
7.1. BUT
7.2. MOYENS
7.2.1. Médicamenteux
Médicaments schistosomicides
Praziquantel (Biltricide®) :
Oxamniquine (Vansil®) :
7.2.2. Chirurgicaux
Les réactions cellulaires puis scléreuses induites par la présence des œufs
ont créé progressivement des lésions irréversibles. Ainsi s’est constituée au
fil des années une véritable « uropathie post bilharziose » dont l’évolution ne
sera plus influencée par la parasitose, mais elle sera celle des lésions
obstructives chroniques du haut appareil urinaire avec les complications
mécaniques et la surinfection éventuelle qu’elle implique.
Indications :
BUT
Prophylaxie Individuelle
Prophylaxie Collective
2. Epidémiologie
3. Cycle biologique
4. Diagnostic clinique
4.1.1. Prélèvement
4.1.2. Techniques
4.1.3. Interprétations
5. Traitement
5.1. But
5.2. Moyens
Niclosamide (Trédémine®)
Enfant de 12 à 25 kg :
2comprimés le 1er jour puis 1 comprimés à la fin d’un repas par jour pour les
6 jours suivants.
Nourrisson de moins de 12 kg :
Praziquantel (Biltricide®) :
Elle se présente sous forme de comprimé tétra sécable dosé à 600 est
efficace à la dose de 15 à 20 mg/kg en 1 seule prise
5.3. Prophylaxie
Prophylaxie collective
L’éducation sanitaire : Informer sur les dangers du péril fécal et enseigner les
règles essentielles de l'hygiène en soulignant le danger des mains sales.
Prophylaxie individuelle
Laver soigneusement les légumes et les fruits consommés crus avec une eau
propre.
IV. METHODOLOGIE
1.Lieu d’étude
1.1. Situation
Kalifabougou
KALIFABOUGOU
1.2. Relief
1.3. Climat
- Une saison sèche de novembre à mai qui se divise en une saison froide
(de novembre à février) et une saison chaude (de mars à mai).
1.4. Population
1.5. Habitat
1.7. Infrastructures
2.Type d’étude
3. Période d’étude
4. La population d’étude
5. Echantillonnage
3 – 6 mois: n= ~30 ;
>6 mois- 1 an =~ 30 ;
>1 an : n=~30 ;
2 ans : n=~30 ;
3 ans : n=~30 ;
4 ans : n=~30 ;
5 ans: n=~30 ;
6 ans: n=~30 ;
7 ans : n=~100 ;
8 ans: n=~100 ;
9 ans : n=~100 ;
10 ans: n=~100;
Etait inclus dans cette étude tout volontaire âgé de 3 mois à 25 ans qui
accepterait :
6. Déroulement de l’étude
C’était à ce poste qu’a lieu le premier contact entre les volontaires et les
investigateurs cliniques après obtention de la permission communautaire
.Ce poste était composé d’un investigateur et d’un guide. Le travail consistait
Hématologiques
Taux d’hémoglobine
Parasitologiques
Hématologiques
Parasitologiques
Les lames étaient lues par des lecteurs certifiés et la parasitémie a été
quantifiée en utilisant la méthode standard, c'est-à-dire le comptage des
parasites sur 300 leucocytes et la quantification de la parasitémie par
microlitre (µl) de sang en supposant une moyenne de 7500 leucocytes/µl de
sang. Le contrôle de qualité a été fait sur 10% des lames par un autre lecteur
certifié indépendant ignorant les résultats du premier lecteur. Pour chaque
lame lue, si les parasitémies obtenues par les deux lecteurs diffèrent de plus
de 25% ou s’il y a une différence sur l’espèce, la même lame était relue par
un troisième lecteur certifié qui joue le rôle d’arbitre
8. Techniques
8.1. KATO-KATZ
C’est une méthode de concentration qui permet d’examiner une plus grande
quantité de selles sous un petit volume, donc de trouver les parasites même
s’ils sont peu nombreux. Cette technique a une sensibilité meilleure.
9. Considérations éthiques
La collecte des données a été faite sur des cahiers d’Observations (CRF). La
saisie à l’aide du logiciel Excel. Les analyses ont été faites sur SPSS version
16.0.
Pour estimer le niveau d’association, p<0.05 est considérée comme différence
statistiquement significative.
V. RESULTATS
1. Analyses descriptives
Sexe Nombre %
Masculin 348 50,5
Féminin 340 49,4
Total 688 100,0
Nos résultats ont montré que seulement trois types d’helminthes étaient
présents dans les échantillons analysés. Il s’agit de Shistosoma haematobium
avec 9,0%, suivie d’Hymenolepis nana avec 3,5% et Shistosoma mansoni avec
0,1%.
n % n % n %
2. Résultats analytiques
Paludisme : Plasmodium sp
Paludisme : Plasmodium sp
Paludisme : Plasmodium sp
Paludisme à Plasmodium sp
L’analyse du tableau XI montre que l’anémie est présente chez 52,0% des
volontaires impaludés contre 48,3% Il n’existe pas d’association
statistiquement significative entre l’anémie et l’infection palustre dans notre
série (p= 0,24).
VI.COMMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
Méthodologie
Le but de notre travail était d’évaluer la prévalence des infections
parasitaires digestives et urinaires, dans le village de Kalifabougou. Notre
travail a constitué à un passage transversal dans une cohorte suivie pour
l’analyse longitudinale de l’acquisition de l’immunité anti palustre. Nous
avons travaillé sur une population de 688 volontaires âgés de 3 mois à 25
ans.
Résultats descriptifs
Paludisme
Une autre étude menée par Dabo et collaborateurs en 2011 dans 3 zones
chez où des populations riveraines dans le district sanitaire de Diema avait
montré que 173 sur 338 enfants âgés de 1à 4 ans étaient porteurs de
Shistosoma haematobium soit une prévalence de 51,2%. Ces résultats 5 fois
supérieurs au notre pourraient s’expliquer par la non prise en charge des
enfants d’âge pré scolaire lors des interventions nationales de luttes contre la
schistosomiase. Cependant les enfants de 1 à 4 ans accompagnent
généralement leurs mères dans les travaux champêtres (rizerie,
maraichage) peuvent donc ainsi contracter la Shistosomiase.
étude en milieu préscolaire dans une zone rurale au Maroc (2009) 2,45%
soit environ 4 cas sur 163. Cette différence pourrait être relativement faible
dans cette étude [28].
Résultats analytiques
Co-infection paludisme-Shistosomose
Au cours de notre étude, nous avions enregistré 152 cas d’infection palustre
sur 688 volontaires soit une prévalence de 22,1%. L’infection palustre ne
variait pas statistiquement avec la présence de Shistosoma haematobium.
Nous avons trouvé une prévalence de 9,9% de la Shistosomose à
Schistosoma haematobium dans le groupe des volontaires impaludés contre
8,8% dans le groupe des sujets non porteurs de plasmodies avec un p =
0,67. Cette différence n’était pas statistiquement significative. Nos résultats
sont comparables à ceux observés par Saibou D 11,8% (208/316), p =
0,16[36].
Paludisme-amémie
Helminthiases-anémie
Au cours de notre étude, nous n’avons pas observé une association entre
l’anémie et les helminthes rencontrées. Il y avait 26 cas d’anémie sur 62
dans le groupe des sujets porteurs de Schistosoma haematobium soit une
prévalence de 41,9%-Contre 310 cas d’anémie sur 622 dans le groupe des
sujets non porteurs Schistosoma haematobium soit une prévalence de 50,2%
avec un p = 0,14 donc statistiquement non significatif.
Ces resultats vont dans le même sens que l’étude réalisée en Janvier 2006
par Djelika D et collaborateurs. Ces auteurs ont trouvé à Bandiagara 12 cas
d’anémie sur 88 porteurs de Schistosoma haematobium soit 19, 1% contre
15/77 (19,5) p < 0,05 [18].
VII. CONCLUSION
A l’issue de notre étude, nous retenons que deux (2) helminthiases restent
prévalent a kalifabougou. A savoir la schistosomiase à Schistosoma
haematobium (9,0%) et le taeniasis à Hymenolepis nana (3,5%) malgré les
campagnes nationale de distribution de praziquantel et d’albendazole.
Au cours de notre étude, nous n’avons pas pu établir une association directe
entre le portage de Schistososoma haematobium et l’infection palustre.
VIII. RECOMMANDATIONS
Au terme de notre étude, nous formulons les recommandations suivantes :
Aux chercheurs :
Aux populations :
Respecter les mesures d’hygiène avant et après les repas de même que la
gestion des excrétats.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Abdourahmane S, Couverture De La Campagne De Traitement De Masse
Au Praziquantel Et à L'Albendazole Et Satisfaction Des
Bénéficiaires Dans Les Régions De Mopti Et Ségou. Thèse De
Médecine ; Faculté De Médecine De Pharmacie Et D'Odonto-
Stomatologie Du Mali 2007 N°07M184., 2012.
[2] Anonyme, International Nutritional Anemia Consultative Group (INACG).
2003, Integrating Programs to Move Iron Deficiency and
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[3] Anonyme, Www.Asnom.Com, 2012.
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2012.
FICHE SIGNALETIQUE
Noms : SANGALA
Prénoms : Anyè dit Jules
Nationalité : Malienne
Ville de soutenance : Bamako
Année universitaire : 2011- 2012
Titre : Evaluation des infections parasitaires dans le village de
Kalifabougou : Mali
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la Faculté de médecine et
D’odontostomatologie (FMOS) de Bamako
Secteur d’intérêt : Parasitologie, épidémiologie, santé publique.
Résumé
Notre travail avait pour but d’évaluer les infections parasitaires à
kalifabougou. Pour atteindre cet objectif, nous avons effectué une étude
transversale à un seul passage au mois de mai niché dans une cohorte pour
analyse longitudinale de l’acquisition de l’immunité anti palustre.
L’étude a porté sur 688 volontaires, qui ont tous bénéficiés des technique
suivantes : de la goutte épaisse, de Ritchie, de Kato-katz, de ziehl Neelsen
modifié, de concentration des urines, de filtration d’urine.
Summary
The study involved 688 volunteers and the following variables were
evaluated: Thick smear, Ritchie, Kato-katz, modified ziehl Neelsen, urine
concentration, and urine filtration.
In this study we did not observe any association between anemia and the
three most common parasitic infection in Kalifabougou, namely, malaria,
schistosomiasis to Schistosoma haematobium and teniasis (hymenolepis
Nana).
ANNEXES
GOUTTE EPAISSE
Matériels et réactifs :
- lames porte-objets neuves,
- vaccinostyles stériles,
- alcool à 70°
- coton hydrophile,
- marqueurs indélébiles,
- boites OMS de conservation des lames,
- bac de coloration,
- tubes falcon,
- râtelier,
- chronomètre,
- huile d’immersion,
- crayon de papier,
- solution de Giemsa,
- microscope,
- groupe électrogène,
- eau tamponnée (PH = 7,2).
Réalisation :
Les gouttes épaisses ont été réalisées sur place par l’équipe du terrain de
la façon suivante :
- coller sur la lame le label correspondant au numéro d’identification du
volontaire,
- Désinfection de la pulpe du doigt avec un tampon d’alcool (le majeur ou
l’annulaire de la main gauche).
- Essuyer l’alcool avec un tampon sec.
- Piquer d’un coup sec à l’aide d’un vaccinostyle stérile la partie latérale de la
pulpe digitale.
- Essuyer la première goutte de sang au coton sec.
KATO-KATZ
Matériels et réactifs :
- Lames porte-objet
- Spatule
- Marqueur
- Tamis à maille de 200 à 300 µm
- Calibreur de 40 mg
- Pipette Pasteur ou Pastette
- Tubes Eppendorf
- Solution physiologique de NaCl 0,9%, ou de PBS, ou d’Eau distillée
- Cellophane
- Glycérol
- Vert de malachite (glycérine : 100 ml, solution aqueuse de vert de
malachite : 1 ml, eau distillée : 100 ml)
- Gants
- Blouse
- Microscope optique
Mode opératoire :
: préparer la solution de Kato comme suit :
- Vert malachite 3% : 1 ml
- Glycérine : 100 ml
RITCHIE
Matériels et réactifs
- Ether
- Formol
- Tube conique 50 ml
- Tube conique 15 ml
- Lames porte-objet
- Lamelle couvre objet
- Spatule
- Marqueur
- Microscope optique
- Verre à pied
- Baguette
Technique : Etapes par étapes
Matériels et Réactifs
Les bactéries acido résistantes peuvent se colorées en rose, mais leur forme
et leur taille différentes évitent de les confondre.
Matériels :
Mode opératoire :
SERMENT D’HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette faculté et de mes chers condisciples,
devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure au Nom de l’Être
Suprême d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans
l’exercice de la médecine.
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y
passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés, et mon état
ne servira pas à corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
JE LE JURE