Electronique Numérique Logique Combinatoire Et Séquentielle: Licence D'ingénierie Electrique 1 Année
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Electronique Numérique Logique Combinatoire Et Séquentielle: Licence D'ingénierie Electrique 1 Année
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Licence d'Ingénierie Electrique 1 année Électronique Numérique
Electronique numérique
Logique combinatoire et
séquentielle
Luc MUSEUR
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Chapitre 1
Algèbre de Boole
Dans ce cours nous nous placerons toujours dans le cas de la logique positive si bien
que
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Les fonctions logiques peuvent être représentées sous forme de tables, appelées
tables de vérité, donnant la valeur de la fonction pour chaque combinaison des variables
logiques. Considérons par exemple une fonction F de deux variables x et y. Il y a donc 22
= 4 combinaisons possibles de ces deux variables. Une table de vérité donne la valeur de
F pour chacune des 22 combinaisons possibles de ces 2 variables. On trouve
généralement 2 types de représentations comme indiqué ci-dessous.
x y F x
0 1
0 0 0 y
0 0 1
1 0 1
1 0 1
1 1 0
0 1 1 F
L’écriture de la table de vérité fait partie de l’analyse d’un système donné. A l’inverse
une fois la table de vérité connue, il faut pouvoir déterminer le schéma électronique
permettant de réaliser cette table : c’est la phase de synthèse.
1
Transistor Transistor Logic
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Notation : F = x
Table de vérité
x F= x
0 1
1 0
Relation caractéristique x = x ∀x
Fonction OU (OR).
Notation : F = x + y
Table de vérité
x y F =x+ y
0 0 0
1 0 1
1 1 1
0 1 1
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Relations caractéristiques :
x+0= x
x + 1 =1
x+ x=x
x+ x=x
Fonction ET (AND).
Notation : F = x • y
Table de vérité
x y F = x• y
0 0 0
1 0 0
1 1 1
0 1 0
Relations caractéristiques :
x•0=0
x •1 = x
x• x= x
x• x=0
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x • y = y • x
x + y = y + x
4. Dans les expressions logiques (formules ne faisant intervenir que des variables
logiques et les trois lois ci-dessus) il existe un ordre de priorité qui est le suivant en
décroissant :
NON, ET , OU .
Ces règles de priorité dispensent d’un certain nombre de parenthèses. Par exemple
x + (y + z) = (x + y) + z = x + y + z
x • (y • z) = (x • y) • z = x • y • z
x + (y • z) = x + y • z
≠ (x + y) • z
Les relations caractéristiques des lois ET et OU sont invariantes dans leur ensemble
lors de la transformation + → •, • → +, x → x, x → x . Partons par exemple des relations
constitutives de la loi ET
0 • x = 0 , 1 • x = x quelque soit x
Elles se transforment en
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1 + x = 1 , 0 + x = x quelque soit x
qui ne sont rien d’autre que les relations caractéristiques de la loi OU.
x• y=x+ y
mais il est très général et porte sur toutes relations. Ainsi le complément d’une fonction
logique sera obtenu en remplaçant les variables par leur complément, les signes + par des
• et les signes • par des +. Ainsi
F = f( K xi K , + , •) entraine F = f( K x i K , •, + )
x+ x• y = x
x+ x• y = x+ y
x • ( x + y) = x
x • ( x + y) = x • y
x • A+ x • B + A• B = x • A+ x • B
( x + A) • ( x + B ) • ( A + B ) = ( x + A) • ( x + B )
Ces relations permettent, avec un peu de pratique, de simplifier l’écriture des fonctions
logiques. Les deux dernières relations sont connues sous le nom de relations du
consensus.
1. F = somme de produits : F = x • y + y • B • A + x • B
'
2. F = produit de sommes : F ' = ( x + A) • ( B + A + x ) • ( B + y )
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F = (y + x) • (y • x) = (y + x) • (y + x) = produit de sommes
= y•y + y•x + x•y + x•x
= y • x + x • y = somme de produits
On commence par dresser la table de vérité en calculant la valeur de la fonction F pour les
4 combinaisons possibles des variables x et y.
x y F
0 0 0
1 0 1
0 1 1
1 1 0
En utilisant les opérateurs logiques NON, ET et OU, on écrit ensuite les différentes
combinaisons des variables d’entrées pour lesquelles F = 1. On obtient ainsi
F ={
y•x + {
x • y = somme de produits
ligne 2 ligne 3
1.3.1. Généralités
La base des opérations de simplification réside dans les identités (où A et B sont des
expressions quelconques)
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A • x + A • x = A et ( A + x) • ( A + x) = A
x • A + x • B + A • B = x • A + x • B et (x + A) • (x + B) • (A + B) = (x + A) • (x + B)
Avec un peu d’habitude un examen attentif des expressions logiques suffit à dégager
les simplifications. Le point de départ le plus commode est la première forme canonique
car les simplifications y paraissent plus familières compte tenu des analogies avec la
distributivité de la multiplication par rapport à l’addition.
Pour les fonctions de quatre ou cinq variables au plus, il existe cependant « une
méthode graphique » permettant d’obtenir simplement la forme la plus simplifiée de la
fonction logique.
a. Tables de Karnaugh
Il s’agit d’un tableau à double entrée dans lequel chaque combinaison des variables
d’entrée est associée à une case qui contient la valeur de la fonction. Ce sont donc des
tables de vérité ! Cependant, la disposition des cases est telle que deux cases contiguës
correspondent à des combinaisons adjacentes des variables d’entrée, c’est à dire des
combinaisons ne différant que par la complémentation d’une seule variable.
x 0 0 1 1 x 0 0 1 1
y y
0 1 1 0 0 1 0 1
z t z t
0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1
0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 1 1 0 1 0 0 1 0 1
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Bien que cela ne soit pas évident à priori, il faut se rendre compte que, sur une ligne
donnée, les cases de la première et de la quatrième colonnes correspondent à des
combinaisons adjacentes ne différant que par la valeur de variable x (0 dans la première
colonne et 1 dans la quatrième). Il faut donc s’imaginer la table de Karnaugh comme
enroulée sur elle-même de sorte que les colonnes 1 et 4 se touchent. Le même
raisonnement tient aussi pour les lignes 1 et 4 puisque, sur une colonne donnée, les
combinaisons de ces deux lignes ne diffèrent que par la valeur de la variable z (1 sur la
ligne du bas et 0 sur celle du haut). La table de Karnaugh doit donc également se
concevoir comme étant enroulé sur elle-même de bas en haut.
x• y• z+x• y• z =x• y
L’idée est donc de repérer les 1 contigus dans la table de Karnaugh et d’effectuer la
simplification correspondante. On procède en trois étapes :
A • x • y + A • x • y + A • x • y = ( A • x • y + A • x • y ) + ( A • x • y + A • x • y) = A • y + A • x
2. On traduit les regroupements obtenus en produits logiques, c’est à dire que l’on
écrit la combinaison correspondante des variables d’entrée.
Dans la pratique il y a intérêt à faire porter les premiers regroupements sur les 1 les
plus isolés sous peine d’effectuer des regroupements non indispensables.
c. Exemples.
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x 1
0
y
0 0 1
1 1 1
F1
F1 = x • y + x • y + x • y + x • y
14243 14243
regroupement regroupement
horizontal = y vetical = x
F1 = y + x
Avec un peu de pratique on écrit directement la fonction simplifiée sans faire figurer
explicitement les simplifications réalisées.
x 0 0 1 1
y z 0 1 1 0
0 0 1 1 0
1 1 1 1 1
F2
F2 = {
z +{
y
carré ligne
central du bas
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F2 = z + y • z
x 0 0 1 1
0 1 1 0
z t y
0 0 1 0 0 1
0 1 0 0 1 0
1 1 0 1 1 0
1 0 1 1 1 1
F3
La simplification n’est pas plus compliquée que dans les exemples précédents si l’on
pense à regrouper ensemble les 1 figurants dans les quatre coins de la table. Ainsi :
F3 = {
y•z + {
y •t + x• y •t
123
carré 4 coins petit
central regroupement
vertical
x 0 0 1 1
0 1 1 0
z t y
0 0 1 1 0 0
0 1 1 1 0 0
1 1 1 1 0 0
1 0 1 1 1 1
F4
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F4 = x + z •t
123 123
rec tan gle ligne
vertical du bas
5. Il peut arriver que la valeur de la fonction logique ne soit pas définie pour certaines
combinaisons des variables logiques. Cela signifie que pour ces combinaisons la valeur
de la fonction est indifférente (souvent parce que ces combinaisons ne se produisent
jamais ou qu’elles ne sont pas jugées pertinentes). C’est le cas par exemple de la fonction
F définie par la table de vérité ci-contre.
5
x y z t F
5
0 0 0 0 1
0 0 1 1 1
0 0 1 0 0
0 1 0 1 1
0 1 1 1 1
0 1 1 0 0
1 1 0 0 0
1 1 0 1 0
1 0 0 1 0
1 0 1 1 1
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Les six cases correspondant aux combinaisons pour lesquelles la fonction F n’est pas
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définie sont remplies par des ϕ. Pour ces six combinaisons la valeur de la fonction peut
être choisie librement (ϕ = 0 ou 1).
x 0 0 1 1
0 1 1 0
z t y
0 0 1 ϕ 0 ϕ
0 1 ϕ 1 0 0
1 1 1 1 ϕ 1
1 0 0 0 ϕ ϕ
F5
F5 = x • t + z • t
Les fonctions incomplètement spécifiées laissent donc certains degrés de liberté pour
effectuer les regroupements. On doit veiller à ne pas tomber dans les situations extrêmes
qui consisteraient à imposer les valeurs 1 ou 0 pour tous les ϕ. Le choix doit s’effectuer au
cas par cas en fonction de la possibilité de regroupements les plus gros et les moins
nombreux possible.
1.3.3. Conclusion
La méthode des tables de Karnaugh est très efficace pour simplifier les fonctions
logiques et ne pose aucun problème si elle est appliquée correctement en respectant les
règles suivantes :
1. Il faut regrouper tous les 1 par groupes de 2, 4, 8 ou 16 ( !) les plus gros et les
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3. Il peut parfois être plus rapide de calculer F en regroupant les 0 puis de revenir à
F en complémentant le résultat.
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1.4. Exercices.
Exercice 1
x+ x• y = x
x+ x• y = x+ y
x • ( x + y) = x
x • ( x + y) = x • y
x • A+ x • B + A• B = x • A+ x • B
( x + A) • ( x + B ) • ( A + B ) = ( x + A) • ( x + B )
x y z F x y z G
0 0 0 0 0 0 0 1
0 0 1 1 0 0 1 1
0 1 0 1 0 1 0 0
0 1 1 0 0 1 1 0
1 0 0 0 1 0 0 1
1 0 1 1 1 0 1 1
1 1 0 0 1 1 0 0
1 1 1 1 1 1 1 0
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f1 = a • b + a • b • d + a • b • c • d
f2 = a • b • c + a • c • d + a • b • d + a • c + b • c • d
f3 = a • b • c + c • d • a + a • b • c • d
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a) x + x • y = x • (1 + y ) = x
c) x • ( x + y ) = x • x + x • y = x + x • y = x • (1 + y ) = x
d) x • ( x + y ) = x • x + x • y = x • y
x • A + x • B + A • B = x • A + x • B + A • B • ( x + x)
= x • A+ x • B + A• B • x + A• B • x
= x • A (1 + B ) + x • B (1 + A)
=x• A + x•B
( x + A) • ( x + B) • ( A + B) = ( x + A) • ( x + B)
On retrouve bien l’expression cherchée. Pour s’en convaincre il suffit de réécrire cette
expression avec le changement de variables x → y, x → y, A → C , B → D on obtient
alors
( y + C ) • ( y + D) • (C + D) = ( y + C ) • ( y + D)
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Exercice 2 :
Pour obtenir l’expression algébrique d’une fonction logique à partir de sa table de vérité il
suffit de faire la somme logique des différentes combinaisons des variables pour
lesquelles la fonction vaut 1.
a) La fonction F =1 si x = 0 ET y = 0 ET z = 1 OU x = 0 ET y = 1 ET z = 0 OU
x = 1 ET y = 0 ET z = 1 OU x = 1 ET y = 1 ET z = 1 . Ce qui se traduit mathématiquement
par :
F =x• y• z+ x• y• z+ x• y• z+ x• y• z
F =x• y• z+ x• y• z+ x• y• z+ x• y• z
= y • z • ( x + x) + x • y • z + x • y • z
= y• z+ x• y• z + x• y• z
b) La fonction G =1 si x = 0 ET y = 0 ET z = 0 OU x = 0 ET y = 0 ET z = 1 OU
x = 1 ET y = 0 ET z = 0 OU x = 1 ET y = 0 ET z = 1 . Ce qui se traduit mathématiquement
par :
G=x• y• z+ x• y• z+ x• y• z+ x• y• z
G = x • y • ( z + z) + x • y • ( z + z)
=x• y+ x• y
= y • ( x + x) = y
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Exercice 3
a 0 0 1 1
0 1 1 0
c d b
0 0 0 0 1 1
0 1 0 0 1 1
1 1 0 0 0 1
1 0 0 0 1 1
f1
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a 0 0 1 1
c d b 0 1 1 0
0 0 1 1 0 0
0 1 1 1 0 0
1 1 0 0 1 1
1 0 1 1 1 1
F2
f2 = a • c + a • c + c • d
Dans cet exemple d’autres regroupements sont possibles qui aboutissent à une
expression différente de f 2 .
a 0 0 1 1
0 1 1 0
c d b
0 0 1 1 0 0
0 1 1 1 0 0
1 1 0 0 1 1
1 0 1 1 1 1
F2
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On obtient alors f 2 = a • c + a • c + a • d .
f2 = a • c + a • c + c • d
= a • c + a • c + c • d + a • d (relation du consensus)
=a •c + a •c+ a •d +c •d
= a • c + a • c + a • d (relation du consensus)
A 0 0 1 1
0 1 1 0
c d b
0 0 0 0 1 0
0 1 0 0 1 1
1 1 0 0 0 1
1 0 0 0 0 0
F3
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Chapitre 2
Représentation des nombres, codage
a. Numération en base b
Les nombres entiers ou décimaux peuvent être représentés dans plusieurs bases
différentes. De manière générale l'expression d'un nombre en base B est de la forme:
A = a n −1 a n − 2 a n − 3 L a 2 a 1 a 0 , a − 1 a − 2 a − 3 L
Chaque coefficient a i est un symbole (le plus souvent un chiffre) compris entre 0 et
b- 1. Dans un système de numération en base b on attribue au chiffre qui occupe la
position 1 + i , le poids b i . La position est repérée par rapport à la virgule et croit de la
droite vers la gauche. La valeur en base B du nombre A précédent est ainsi:
( A ) b = a n −1 b n −1 + a n − 2 b n − 2 + K + a 1 b 1 + a 0 b 0 + a −1 b −1 + a − 2 b −2 + K
Les symboles disponibles pour écrire un nombre dépendent de la base utilisée et sont
compris dans l’intervalle [0, b − 1] .
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( 1596 ) 10 = 1 × 10 3 + 5 × 10 2 + 9 × 10 1 + 6 × 10 0
Cette base, très pratique lorsque l'on a 10 doigts, n’est pas adaptée au fonctionnement
des microprocesseurs pour lesquels on fait appel à d’autres bases.
( a n −1 a n − 2 L a 1 a 0 ) 2 = a n −1 × 2 n −1 + a n − 2 × 2 n − 2 L + a 1 × 2 1 + a 0 × 2 0
( 1011 , 01) 2 = 1× 2 3 + 0 × 2 2 + 1× 2 1 + 1× 2 0 + 0 × 2 −1 + 1× 2 −2 = 11 , 25
Un élément binaire 0 ou 1 est appelé un bit. En code binaire naturel, le poids du bit de
rang n est 2 n (attention on compte le rang 0). Le bit de poids le plus fort est appelé MSB
(Most Significant Bit) et celui de poids le plus faible LSB (Less Significant Bit)
( a n −1 a n − 2 L a 1 a 0 ) 2 = a n −1 × 16 n −1 + a n − 2 × 16 n − 2 L + a 1 × 16 1 + a 0 × 16 0
( AA ) 16 = A × 16 1 + A × 16 0 = 10 × 16 + 10 × 1= ( 170 )10
( B 7 ) 16 = B × 16 1 + 7 × 16 0 = 11 × 16 + 7 × 1= ( 183 ) 10
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( N ) b = a n −1 b n −1 + a n − 2 b n − 2 + K + a 1 b 1 + a 0 b 0 + a −1 b −1 + a − 2 b −2 + K
( N ) b = a n −1 b n − 1 + a n − 2 b n − 2 + K + a 1 b 1 + a 0 b 0
.
= ( a n −1 b n − 2 + a n − 2 b n − 2 + K a 2 b 1 + a 1 ) × b + a 0 avec a 0 < b
44 = 22 x 2 + 0 0
22 = 11 x 2 + 0 0
11 = 5 x 2 + 1 1
5=2x2+1 1
2=1x2+0 0
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différentes puissances de b pour obtenir les chiffres dans l'ordre des poids décroissants.
Cette seconde méthode appliquer à l'exemple précédent se traduit par la séquence
suivante:
25 = 25 + 25 x 0 0
25 = 16 + 9 = 9 + 24 x 1 1
9 = 8 + 1 = 1 + 23 x 1 1
1 = 1 + 22 x 0 0
1 = 1 + 21 x 0 0
Les conversions entre les bases binaire et hexadécimale peuvent se faire par
l'intermédiaire de la base 10 en appliquant les méthodes précédentes. Il est cependant
possible d'effectuer la conversion directement.
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Les nombres représentables sont donc en nombre fini. On ne peut pas tout
représenter ni tout calculer. Les mots de 64 bits manipulés par les ordinateurs autorisent
264 représentations différentes soit quelques milliards. Dans ces conditions se pose la
question de la représentation la plus appropriée pour les nombres négatifs. Pour les
nombres exprimés en code binaire naturel il existe au moins trois types de
représentations.
Le premier bit indique le signe : 0 pour le signe + et 1 pour le signe -. Le reste des bits
représente la valeur absolue (en base 2). Par exemple avec 3 bits on représente les
nombres :
0 0 0 (+0) 0 0 1 (+1)
2
Les anglo saxons utilisent le terme byte
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Les nombres représentables avec n = 3 bits sont donnés dans le tableau ci-dessous.
La représentation des nombres positifs ne change pas, il s'agit toujours d'un bit de signe
égal à 0 suivi de la valeur absolue, en revanche, pour les nombres négatifs le bit de signe
est toujours 1 mais la valeur absolue n’apparaît plus.
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a. Utilisation du complément à 2.
N − M = N − M + 2 n = N + (2 n − M )
1424 3
CV ( M )
N − M = − ( M − N ) = 2 n − ( M − N ) si N < M
1442443
CV ( M − N )
0 1 0 (+2) 0 1 1 (+3)
+ 1 0 1 (-3) + 1 1 1 (-1)
= 1 1 1 (-1) Correct =X
1 0 1 0 (+2) Correct
retenue
3
Attention le codage sur 3 bits d'un nombre signé ne permet de représenter le nombre 4.
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b. utilisation du complément à 1.
N − M = N − M + 2 n − 1 + 1 = N + (2 n − 1 − M ) + 1 si N > M
142 4 43 4
CR ( M )
N − M = −( M − N ) = 2 n − 1 − ( M − N ) = N + ( 2 n − 1 − M ) si N < M
142 4 43 4
CR ( M )
0 1 1 (+3)
+ 1 0 0 (-3) + 1
= 1 1 0 (-1) Correct =X
1 0 1 0 (+2) Correct
retenue
c. Problèmes de débordement.
Quelque soit la représentation adoptée pour réaliser une opération arithmétique il faut
toujours s'assurer que le résultat obtenu reste dans les limites de la représentation (entre -
4 et +3 dans le cas de la représentation par complément à 2 sur 3 bits). Si ce n'est pas le
cas les résultats obtenus sont aberrants.
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1 1 0 (-2) 0 1 1 (+3)
+ 1 0 1 (-3) + 0 1 0 (+2)
=X
1 0 1 1 (+3) Faux = 1 0 1 (-3) Faux
Les codes du paragraphe 2.1.1 sont des codes pondérés. Dans une base donnée,
chaque bit est affecté d'un poids proportionnel à sa position. Il existe d'autres types de
codes pondérés notamment les représentations décimales codées binaires.
Il s'agit d'une représentation des nombres en base 10, où chaque chiffre est codé en
binaire. Il faut 4 bits pour représenter les 10 chiffres de la base 10 et chaque bit d’un
groupe de 4 est affecté de son poids naturel. On écrit ainsi par exemple
( 421) 10 = ( 0100 0010 0001) BCD au lieu de ( 110100101 ) 2 en binaire naturel.
C’est le code le plus utilisé dans les transmissions entre une unité centrale et ses
périphériques. Il sert à coder des lettres, des chiffres et un certain nombre d’ordres qui
correspondent souvent aux touches du clavier (par exemple la touche ENTREE). Ces
symboles sont codés en binaire sur 7 bits ce qui permet 2 7 = 128 possibilités.
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La transmission d'une information se fait en réalité sur 8 bits. le dernier bits est en
principe un bit de parité servant à la détection des erreurs: il est mis à 0 si le nombre de
bits du signal est pair , et à 1 dans le cas inverse. On peut ainsi détecter un erreur se
produisant sur un bit. En réalité le code ASCII, qui a été mis au point pour la langue
anglaise, ne contient pas de caractères accentués ni de caractères propres à une langue.
Le 8eme bit est donc souvent utilisé pour transmettre ces caractères. On parle alors de
code ASCII étendu.
b. Codes adjacents.
Lorsque deux chiffres ou nombres consécutifs ont toujours des représentations qui ne
différent que par un seul bit on dit qu'il s'agit d'un code adjacent. Si l'adjacence est
complète (avec retour au point de départ) on parle de code cyclique. Ces codes
permettent de diminuer les risques de comportement erratique lors des changements de
combinaison.
Il arrive que deux chiffres changent simultanément entre deux nombres consécutifs:
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par exemple lors du passage de 19 à 20. Dans ce cas on perd le bénéfice du caractère
cyclique du code GRAY . Pour éviter cet inconvénient on utilise la convention suivante.
• Le chiffre des unités est représenté par le code GRAY si la dizaine est paire (par
exemple 08, 24 …)
• Le chiffre des unités est représenté par le code CRAY de son complément à 9 (en
décimal) si la dizaine est impaire (18, 35 …)
On ajout un bit supplémentaire à l'information que l'on souhaite transmettre. Ce bit est
tel que le nombre total de 1 soit pair comme indiqué sur l'exemple ci-dessous
1 0 1 0 0
1 0 0 0 1
1 1 1 0 1
On détecte ainsi les erreurs qui portent sur un seul bit, mais ce sont les plus fréquentes
sauf si le taux d'erreur est exorbitant!
b. Codes p parmi n
Dans ce type de code les chiffres de 0 à 9 sont représentés par des combinaisons qui
comportent toujours p bits à 1 parmi les n bits codant le chiffre. Le tableau suivant donne
l'exemple du code 2 parmi 5. Ce type de code permet également de détecter les erreurs
portant sur un seul bit.
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2.4. Exercices.
Exercice 1.
Exercice 2.
1. Quel est le plus grand entier positif que l'on puisse écrire? Quel est le plus petit
entier négatif que l'on puisse écrire?
Exercice 3.
Effectuer les opérations suivantes en complément à 2 sur 8 bits. Vérifier les résultats et
indiquer les éventuels débordements. Comment peut on détecter que le résultat est faux ?
a. 125 – 26
b. 105 + 35
c. 40 – 60
d. - 38 – 96
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Exercice 1
490 = 16 x 30 + 10 = 16 x 30 + A A
30 = 16 x 1 + 14 = 16 x 1 + E E
1 = 16 x 0 + 1 1
et ( 2 E A ) = ( 1011101010 ) 2
{ { { 16
10 0100 1010
Exercice 2.
1. Les entiers étant signés un bit est nécessairement consacré au signe (celui le plus à
gauche). Le plus grand entier positif s'écrit 0 111 1111 1111 1111 .
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Exercice 3.
Pour commencer il faut représenter chacun des nombres sur 8 bits, en utilisant le code
CBN pour les nombres positifs et le code complément à 2 pour les nombres négatifs. Le
résultat, si il est négatif, est obtenu en complément à 2 et on ne garde que les 8 premiers
bits.
a.
- 26 1110 0110
= 99 = 1 0110 0011
↑
Débordement
b.
+ 35 0010 0011
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c.
40 0010 1000
- 60 1100 0100
d.
- 38 1101 1010
- 96 1001 0001
↑
Débordement
Compte tenu du nombre de bits le résultat de l’opération doit être compris entre – 127 et
+127. En dehors de cette plage le résultat est nécessairement faux comme c’est le
cas pour opérations b) et d). En pratique deux situations mènent à un résultat faux :
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Chapitre 3
Logique combinatoire.
Un circuit gouverné par les règles de la logique combinatoire possède une ou plusieurs
entrées, et une ou plusieurs sorties, et obéit à la propriété suivante :
Une même combinaison des entrées donnera ainsi toujours la même valeur des
sorties. Cette propriété, qui peut paraître de bon sens, n’est pas systématiquement
vérifiée. Nous verrons dans le chapitre 4 qu’il existe des circuits pour lesquels létat des
sorties est influencé par l’histoire du circuit. Nous parlerons alors de logique séquentielle.
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x y F = x• y
0 0 1
1 0 1
1 1 0
Figure 2 Symbole associé à la fonction NON ET
(NAND) 0 1 1
x y F =x+ y
0 0 1
1 0 0
1 1 0
Figure 3 Symbole associé à la fonction NON OU (NOR)
0 1 0
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x y F =x⊕ y
0 0 0
1 0 1
• 1ére méthode :
Figure 5
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2eme méthode :
Pour simplifier la réalisation, on cherche a n’utiliser qu’un seul type de portes, par
exemple des portes NAND.
F = x⊕ y = x• y+ x• y = x• y•x• y
et obtient le schéma suivant (Figure 6), avec 5 portes NAND, en notant que x • x = x.
Il faut noter ici que la fonction NAND, comme d’ailleurs la fonction NOR, est dite
complète car elle permet de réaliser à elle seule toutes les fonctions logiques.
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3eme méthode :
x • y = x • ( y + x) = x • x • y
x • y = y • ( y + x) = y • x • y
F = x•x• y• y•x• y
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x
Figure 8
∆
e e
t t
x x
t t
s s
t t
(a) (b)
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b 0 0 1 1
0 1 1 0
a c
0 0 0 1 1
1 0 1 1 0
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b=c=1
∆
a
t
a
t
x
t
y
t
F
t
Figure 11 Chronogramme de la fonction F = a • b + a • c.
De façon plus visuelle on peut également remarquer qu’il y a un risque d’aléa lorsque,
dans un tableau de Karnaugh, deux regroupements ont des cases adjacentes. Il peut alors
être nécessaire de réaliser des regroupements redondants (ici b • c représenté en
pointillés dans la table ci-dessous) afin d’assurer un recouvrement entre les
regroupements initiaux a • b et a • c . A titre d’exercice on pourra vérifier que le schéma
du OU EXCLUSIF réalisé avec 4 portes NAND sur Figure 7 n’induit pas d’aléa.
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b 0 0 1 1
0 1 1 0
a c
0 0 0 1 1
1 0 1 1 0
Une nouvelle fois on constate que la simplification d’une fonction logique ne doit pas
être une fin en soi. Non seulement la forme la plus simplifiée ne conduit pas
obligatoirement à la réalisation matérielle la plus simple, mais elle peut également induire
des phénomènes parasites comme les aléas.
• Ils déterminent la bande passante d’un montage (un compteur par exemple), c’est
à dire la fréquence maximum pour un fonctionnement fiable.
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• Principe du multiplexeur.
F = D0 si S 0 = 0
F = D1 si S 0 = 1
Un multiplexeur comporte donc deux types d’entrées : les entrées de données (ou
d’informations), et les entrées de sélection (ou d’adresse) dont les combinaisons servent à
numéroter les entrées d’informations
Généralisation.
Pour sélectionner parmi quatre entrées il faut impérativement disposer de deux entrées
de sélection: chacune des quatre combinaisons possibles des entrées de sélection
correspondra à l’aiguillage d’une entrée, et d’une seule, vers la sortie. De la même façon
pour sélectionner parmi huit entrées données, trois entrées de sélections sont nécessaires
3
(2 =8). De façon générale, un multiplexeur possédant n entrées de sélection permet de
sélectionner une entrée parmi 2 n .
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S2 S1 S0
1 0 1
Les multiplexeurs ont de nombreuses applications. Ils peuvent par exemple être utilisés
comme :
• sélecteur de données.
La transmission de la donnée présente sur l’entrée D , dont l’adresse est 101, (voir
5
plus haut) consiste pour le multiplexeur à réaliser un ET logique entre D et le monôme
5
n
S 2 • S1 • S 0 . En fait un multiplexeur à n entrées d’adresses (et donc 2 entrées de
données) peut réaliser toutes les fonctions logiques combinatoires de n+1 variables.
4
En supposant que S 2 correspond au bit de poids fort de l’adresse (MSB) et S 0 au bit de
poids faible.
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x F
x
y
z
Figure 13 Réalisation de la fonction logique F = x • y • z + x • y • z + y • z avec un
multiplexeur à deux entrées d’adresse
4. Toutes les autres entrées sont connectées au niveau logique 0 (la masse) puisque
F = 0 pour les valeurs de y et z correspondantes.
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E0 E1 E2 E3 a1 a0
1 0 0 0 0 0
x 1 0 0 0 1
x x 1 0 1 0
x x x 1 1 1
3.4.3. Le décodeur-démultiplexeur.
Un démultiplexeur est un aiguilleur à une entrée de donnée, n entrées d’adresse et m
sorties. La valeur de l’entrée se retrouve sur la sortie dont le numéro est codé par
l’adresse. Dans cette fonction le circuit joue le rôle inverse du multiplexeur.
Ces circuits sont aussi des décodeurs : si l’entrée est maintenue active, le numéro de
la sortie reflète le code de l’adresse. Dans le cas d’un code binaire on a m = 2 n . Mais il
existe aussi des décodeurs pour les codes BCD, GRAY , …
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3.5. Exercices.
Exercice 1
Figure 15
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Exercice 2
Exercice 3
Figure 16
F = A• B •C + A• B •C + A• B•C
F = A• B •C • D + A• B •C • D + A• B •C • D + A• B •C • D + A• B •C • D + A• B •C • D
+ A• B •C • D + A• B •C • D
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Exercice 4
En binaire, un chiffre décimal (compris entre 0 et 9) est codé sur 4 bits a b c d dans
l’ordre des poids décroissants. Ce chiffre est visualisé sur un afficheur 7 segments
représenté sur la Figure 17. Chaque segment est représenté par une lettre allant de A à
G. Lors de l’affichage du chiffre 6 (respectivement 9) le segment A (respectivement D) est
allumé.
F B
G
E C
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Exercice 1
F =(C + A) • B • D + A • C • D + B
F =(C + A) • B • D + A • C • D + B
= A •C • B • D+ A •C • D • B
= A •C • B •( D + D) = A •C • B= A •C + B
Figure 18
Exercice 2
On procède comme pour la fonction XOR (OU EXCLUSIF) à la page 49. L’idée est
d’introduire des termes supplémentaires qui en apparence compliquent l’écriture de la
fonction logique mais qui en pratique simplifient la réalisation.
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y • x = x + y = x + y • ( x + x) = x + y • x + y • x = x + y • x
x • y = y + x = y + x • ( y + y) = y + x • y + y • x = y + y • x
Figure 19
Exercice 3
2. Il y a plusieurs solutions possibles, toutes correctes, selon les choix que l’on effectue
pour les bits d’adressage. Décidons par exemple d’écrire les adresses sous la forme
S1S 0 = B C 5. Avec ce choix le bit A doit être relié aux entrées de données selon le tableau
5
B est donc le bit de poids fort de l’adresse et C celui de poids faible.
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B C F entrée
adresse 0 0 A D0
adresse 0 1 0 D1
adresse 1 0 A D2
adresse 1 1 A D3
F
A
A
C
B
forme S 2 S1 S 0 = B C D . Le bit A doit être relié aux entrées de données selon le tableau
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B C D F entrée
adresse 0 0 0 A D0
adresse 0 0 1 A D1
adresse 0 1 0 A D2
adresse 0 1 1 A D3
adresse 1 0 0 A D4
adresse 1 0 1 A D5
adresse 1 1 0 0 D6
adresse 1 1 1 A D7
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GND
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Exercice 4
a b c d fA fD
0 0 0 0 1 1
0 0 0 1 0 0
0 0 1 0 1 1
0 0 1 1 1 1
0 1 0 0 0 0
0 1 0 1 1 1
0 1 1 0 1 1
0 1 1 1 1 0
1 0 0 0 1 1
1 0 0 1 1 1
fD =a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d
2. Pour simplifier les fonctions précédentes le plus simple est d’utiliser la méthode des
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tables de Karnaugh, d’autant plus que les deux fonctions sont incomplètement spécifiées
et que des regroupements supplémentaires vont éventuellement être possibles.
a 0 0 1 1
0 1 1 0
c d b
0 0 1 0 ϕ 1
0 1 0 1 ϕ 1
1 1 1 1 ϕ ϕ
1 0 1 1 ϕ ϕ
fA
Soit f A = c + a + b • d + b • d
a 0 0 1 1
0 1 1 0
c d b
0 0 1 0 ϕ 1
0 1 0 1 ϕ 1
1 1 1 0 ϕ ϕ
1 0 1 1 ϕ ϕ
fD
Soit f D = a + b • d + c • b + c • d + b • c • d
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(correspondant à des ϕ) dans les tables de Karnaugh ont été prises en compte.
Rappelons que ceci n’est pas une obligation et que le choix doit se faire au cas par cas
(voir le paragraphe 1.3.2)
On aboutit ainsi à un circuit logique ne comportant que 5 portes NAND et une porte NOR
(Figure 20)
Figure 20
fD = a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d + a • b • c • d
et choisissons d’écrire l’adresse sous la forme S 2 S1 S 0 = c b a . Le bit d doit être relié aux
entrées de données selon le tableau
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c b a fD entrée
adresse 0 0 0 d D0
adresse 0 0 1 1 D1
adresse 0 1 0 d D2
adresse 0 1 1 0 D3
adresse 1 0 0 1 D4
adresse 1 0 1 0 D5
adresse 1 1 0 d D6
adresse 1 1 1 0 D7
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Figure 21
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Chapitre 4
Logique séquentielle.
4.1. Introduction
Tous les circuits que nous avons étudiés jusqu’a présent ont été réalisés en agençant,
de façon plus ou moins astucieuse, des portes logiques les unes derrière les autres. A
aucun moment la sortie d’une porte logique n’a été rebouclée, plus ou moins directement,
vers son entrée (Figure 22.a). Ce type de circuit, pour le quel on peut toujours calculer de
proche en proche la valeur des sorties lorsque l'on connaît les entrées, est décrit dans le
cadre de la logique combinatoire. Pour ces circuits une même combinaison des entrées
donnera toujours la même valeur des sorties.
Figure 22 (a) circuit décrit par la logique combinatoire. (b) circuit décrit par la logique
séquentielle
La situation est complètement différente lorsque la sortie d’une porte est rebouclée sur
son entrée (Figure 22.b). Dans cette situation l’état de sortie du circuit à un instant donné
dépend :
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Ces circuits sont évidemment parfaitement déterministes mais leur état présent est fixé
par toute la séquence des entrées, c'est-à-dire par les valeurs qui ont précédées les
valeurs actuelles. Une étude temporelle est donc indispensable pour en comprendre le
fonctionnement. Ces circuits n’obéissent plus aux règles de la logique combinatoire. Il
doivent être décrit et étudiés dans le cadre de la logique séquentielle. Le terme
”séquentielle” fait ici référence à une succession d’événements dans le temps et
s’applique aux systèmes où le temps joue un rôle à part entière pour la détermination de
l’état de sortie.
Bien entendu, toutes les règles d’algèbre de Boole que nous avons vues
précédemment s’appliqueront en logique séquentielle.
• L’existence de deux états de sortie stables. C’est à dire deux états dans
lesquels la bascule peut se maintenir indéfiniment sans action extérieure.
Nous allons tout de suite donner l’exemple de la bascule la plus simple très connue
sous le nom de bascule RS.
a. Schéma.
La bascule RS est la plus simple des bascules. Elle est réalisée à partir de deux portes
NOR ou de deux portes NAND. Nous allons étudier en détail le fonctionnement de la
bascule RS réalisée avec des portes NOR. Le schéma de cette bascule est donné sur la
Figure 23. La bascule possède deux entrées notées R et S ainsi que deux sorties
conventionnellement notées Q et Q .
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b. Fonctionnement
La bascule étant constituée sur la base de portes NOR, dès que l’une de ses entrées
est au niveau 0, les sorties Q et Q sont nécessairement complémentées. En effet,
compte tenu de la table de vérité de la fonction NOR, on remarque que :
6
La combinaison des entrées précédent S = 0, R = 0 ne peut pas être S = 1, R = 1. En pratique
les deux entrées ne peuvent pas changer rigoureusement au même instant, l’une commute
nécessairement avant l’autre.
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Ainsi :
c. Chronogramme
Q : 0 →1 .
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t1 t2 t3 t4
Figure 24 Fonctionnement de la bascule RS à base de portes NOR
On peut écrire une table de vérité pour cette bascule en faisant explicitement intervenir
le temps. Comme dans les DATA BOOKS, on notera Q0 la valeur de la sortie Q juste
avant que la condition S = 0, R = 0 ne soit réalisée.
S R Q Q
0 0 Q0 Q0 Mémoire
0 1 0 1 Reset
1 0 1 0 Set
1 1 0 0 « Interdit »
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S 0 0 1 1
Q0 R 0 1 1 0
0 0 0 0 1
1 1 0 0 1
On obtient :
Q = S • R + Q0 • R = R • (Q0 + S )
e. Conclusion.
4. Les entrées R et S sont des entrées de commande permettant de passer d’un état
stable à un autre.
a) Une faible immunité aux parasites, puisque toute variation des entrées (même non
désirée) est prise en compte et est susceptible de modifier l’état des sorties.
Pour remédier, au moins en partie, à ces problèmes d’autres types de bascules ont été
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développés.
a. Schéma
Le schéma de principe d’une bascule RS avec validation est représenté sur la Figure
25. On reconnaît aisément la bascule RS dont les entrées sont maintenant notées R’ et S’
et sur lesquelles on a ajouté deux portes AND. L’entrée de validation E (pour Enable en
anglais) permet de contrôler l’ouverture des 2 portes AND.
b. Fonctionnement
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lorsque E = 0 la bascule est bloquée dans l’état imposé par les valeurs de R et S au
moment où E passe à 0. Dans cette situation les variations des entrées R et S n’affectent
plus les sorties.
4.2.3. La bascule D.
a. Schéma.
Le logigramme de la bascule D est donné sur la Figure 26. Il s’agit en réalité d’une
bascule RS avec validation (voir le paragraphe 4.2.2) sur laquelle on a ajouté un
b. Fonctionnement.
Comme pour la bascule RS avec validation, nous allons raisonner sur les deux valeurs
possibles de l’entrée de validation E.
• Lorsque E = 0 alors R ' = S ' = 0. La bascule est en mode mémoire et les variations
de l’entrée D n’affectent pas les sorties.
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• Pour t < t1 Les variations de l’entrée D ne sont par répercutées sur les sorties. La
R ' = S ' = 0. La bascule est en mode mémoire et elle mémorise la valeur présente
sur la sortie Q au moment de la transition E :1→ 0, en l’occurrence Q = 1 .
c. Equation caractéristique.
Q = R ' • ( S ' + Q0 ) = D • ( D + Q0 )
Q = D • Q0 + D • D = D • (Q0 + 1)
Q=D
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R’
S’
t1 t2 t3 t4
Figure 27 Fonctionnement d’une bascule D
Un système asynchrone est un système dont les entrées sont sensibles à des niveaux
de tension (0 ou 1, bas ou haut …). Après un changement des entrées le circuit évolue
librement jusqu’à ce qu’il atteigne un état stable. Les transitions d’un état à un autre se
produisent donc à des instants quelconques que l’on ne peut pas contrôler.
Toutes les bascules que nous avons étudiées jusqu’à présent sont des systèmes
asynchrones.
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Les circuits synchrones ont une de leurs entrées, généralement appelée entrée
d’horloge (ou CLK pour clock), sensible à des impulsions7, les autres entrées restant
sensibles à des niveaux. Pour ces systèmes, quelle que soit la valeur des entrées, le
passage d’un état à un autre ne se fait qu’au moment où l’entrée d’horloge reçoit une
impulsion.
Les circuits synchrones avec horloge sont très répandus. En effet, dans de nombreux
systèmes, les ordinateurs par exemple, les opérations doivent être parfaitement
cadencées de manière à se produire dans un ordre bien déterminé. La synchronisation
par une horloge commune est alors indispensable.
Nous avons vu, dans le paragraphe 4.2.2, que le verrouillage d’une bascule, à l’aide
d’une entrée de validation E, permettait de s’affranchir des parasites sur les entrées
lorsque E = 0. Le problème subsiste néanmoins lorsque l’entrée de validation est active
( E = 1 ). Pour résoudre le problème il faudrait, lorsque E = 1, que la sortie soit verrouillée,
mais que les informations sur les entrées soient prises en compte, donc que les entrées
soient ouvertes. A l’inverse, lorsque E = 0 les entrées devraient être verrouillées et les
sorties ouvertes. La solution consiste à utiliser deux bascules à verrouillage, l’une pour les
entrées l’autre pour la sortie. Lorsque l’enregistrement est commandé, le système de
sortie doit être bloqué ; lorsque la commande d’affichage est active, le système d’entrée
doit être verrouillé. Les commandes de validation pourront ainsi être des signaux
complémentaires. Ce type de structure est schématisé sur la Figure 28.
Une telle structure est dite maître-esclave ; la bascule d’entrée est le maître, la bascule
de sortie, qui recopie l’état du maître, est l’esclave. La plupart des bascules synchrones
sont basées sur ce type de structure.
7
En électronique numérique le terme impulsion désigne le front de montée ou de descente,
d’un signal rectangulaire ”très raide” mais pas nécessairement très court.
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Bascule Bascule
d’entrée de sortie
Validation
Figure 28 Principe de la structure maître-esclave
a. Schéma.
Figure 29 Schéma dune bascule D synchrone basée sur deux bascules RS asynchrones
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b. Fonctionnement.
R ' = CLK • D
S ' = CLK • D
R = CLK • Q '
S = CLK • Q '
• Lorsque t 0 < t < t1 . l’entrée CLK est au niveau haut (CLK = 1) et la bascule
• Dans l’intervalle t1 < t < t 2 l’entrée CLK est au niveau bas (CLK = 0) la bascule
d’entrée passe en mode mémoire. Les sorties Q' et Q ' gardent en mémoire les
descendant sur CLK). Ainsi Q ' = D (t1 ) et Q ' = D (t1 )). En revanche la seconde
bascule est en mode d’écriture avec R = Q ' et S = Q ' . Elle recopie l’état de la
Lorsque t 2 < t < t 3 . alors CLK = 1, la bascule d’entrée est active avec R ' = D et
S ' = D . Elle recopie la valeur présente sur l’entrée D ( Q ' = D , Q ' = D ). La bascule
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CLK
R’
S’
Q’
Q’
Q
t0 t1 t2 t3 t4 t5
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Lorsque t 4 < t < t 5 . l’entrée CLK est au niveau haut (CLK=1) la bascule maître est
active et recopie la valeur de l’entrée D. La bascule esclave est en mode mémoire et ses
sorties ne changent pas ( Q = D (t 3 ) ).
• Les bascules D
• Les bascules JK, identiques aux bascules RS pour les entrées autres que 11
(l’entrée J correspond à S et l’entrée K à R). Pour les entrées 11 ces bascules
fonctionnent en mode Toggle à savoir que leur sortie Q change de valeur à
chaque impulsion d’horloge. Par rapport aux bascules RS, les bascules JK
permettent d’utiliser toutes les combinaisons des entrées.
On a représenté sur la Figure 31 les symboles utilisés pour chacune de ces bascules.
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Signalons enfin qu'il existe également des bascules synchrones actives sur le front
descendant du signal d'horloge. Elles se distinguent de leur consoeurs actives sur front
montant par un cercle placé sur l'entrée d'horloge.
Figure 32 Représentation des principales bascules synchrones actives sur front descendant.
a) la bascule RS, b) la bascule D, c) la bascule JK
Pour écrire les tables de vérité nous adoptons les notations suivantes :
8
Dans la littérature ces tables sont parfois appelées table de fonctionnement ou tables
d’excitation.
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• Qn+1 et Q n+1 représentent les valeurs des sorties juste après le néme front actif de
l’horloge CLK.
Ces tables de vérité ne font pas apparaître les entrées asynchrones PR et CLR qui,
rappelons le, peuvent être asynchrones et prioritaires sur les autres entrées. On notera
également que l’entrée horloge ne figure pas explicitement dans les tables de vérité. Il ne
faut cependant pas oublier que dans un circuit synchrone les transitions s’effectuent
uniquement au moment ou l’entrée d’horloge (CLK) reçoit une impulsion. Toute variation
des entrées entre deux impulsions est sans effet sur les sorties
a. Bascule RS.
Sn Rn Qn+1 Qn +1 Qn → Qn+1 Sn Rn
0 0 Qn Qn Mémoire 0→0 0 ϕ
0 1 0 1 Reset et 0 →1 1 0
1 0 1 0 Set 1→ 0 0 1
1 1 0 0 « Interdit » 1→1 ϕ 0
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Sn 0 0 1 1
Qn Rn 0 1 1 0
0 0 0 0 1
1 1 0 0 1
Qn + 1
Il vient ainsi
Qn +1 = S n • Rn + Rn • Qn .
• Bascule D.
D Qn+1 Qn +1 Qn → Qn+1 Dn
0 0 1 0→0 0
1 1 0 et 0 →1 1
1→ 0 0
1→1 1
Ces deux tables sont bien entendu évidentes pour une bascule D et on retrouve sans
peine l’équation caractéristique de ce type de bascule :
Qn+1 = Dn
Bascule JK.
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Jn Kn Qn+1 Qn +1 Qn → Qn+1 J n Kn
0 0 Qn Qn Mémoire 0→0 0 ϕ
0 1 0 1 Reset et 0 →1 1 ϕ
1 0 1 0 Set 1→ 0 ϕ 1
1 1 Qn Qn Toggle 1→1 ϕ 0
Par rapport à la bascule RS l’entrée J joue le rôle de S (mode Set) et l’entrée K celui
de R (mode Reset). On remarque également qu’il n’y a plus de ligne indéterminée.
Lorsque les entrées sont toutes les deux au niveau haut la bascule fonctionne en mode
Toggle. La table des commandes de la bascule JK contient une valeur indéterminée à
chaque ligne. Il est donc possible, en principe, d’imposer J = K et de se ramener à une
seule variable. On perd alors le bénéfice de simplifications supplémentaires lors de la
phase de synthèse d’un système séquentiel.
Jn 0 0 1 1
Qn Kn 0 1 1 0
0 0 0 1 1
1 1 0 0 1
Qn + 1
Qn+1 = J n • Qn + K n • Qn
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…). Ces paramètres ne doivent pas être ignorés lorsque l’on souhaite réaliser un circuit
séquentiel complexe nécessitant plusieurs bascules. Nous reviendrons sur ce point dans
le polycopié de 2eme année.
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4.3. Exercices.
Exercice 1
1 Q
2 Q
Figure 33
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Exercice 2
Figure 34
CLK
Figure 35
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Exercice 3
Soit une bascule JK dont la table de vérité est donnée ci-dessous. Les entrées Clear
et Preset sont synchrones et notées respectivement R et S
CLK
Reset
Set
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Exercice 4
1. Donner les expressions logiques des entrées R1, S1, R2 et S2 des deux bascules.
Figure 36
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R1
S1
Q1
Q1
R2
S2
Figure 37
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1. L’entrée S = 0 sur la porte NAND n°2 impose Q =1 . Les entrées de la porte NAND
n°1 étant toutes les deux au niveau haut on a Q = 0 . Cette situation correspond au mode
Set de la bascule RS
L’entrée R = 0 sur la porte NAND n°1 impose Q =1 . Les entrées de la porte NAND
n°2 étant toutes les deux au niveau haut on a Q = 0 . Cette situation correspond au mode
Reset de la bascule RS
4.
S R Q Q
1 1 Q0 Q0 Mémoire
0 1 0 1 Reset
1 0 1 0 Set
0 0 1 1
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Exercice 2
2. La bascule D synchrone recopie sur sa sortie la valeur présente sur son entrée au
moment du front montant sur le signal d'horloge CLK
CLK
Exercice 3
La bascule est active sur fronts montants. L'entrée R (Reset) est prioritaire sur toutes
les autres. Le chronogramme s'obtient directement à partir de la table de vérité.
CLK
Reset
Set
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Exercice 4
R1 = E • Q 2 R 2 = E • Q1
S1 = E • Q 2 S 2 = E • Q1
S R Q Q
0 0 Q0 Q0 Mémoire
0 1 0 1 Reset
1 0 1 0 Set
1 1 0 0 « Interdit »
5.
100
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esclave mémoire
esclave mémoire
esclave mémoire
esclave mémoire
esclave mémoire
maître mémoire
maître mémoire
maître mémoire
maître mémoire
maître mémoire
esclave reset
esclave reset
esclave reset
maître reset
maître reset
esclave set
esclave set
maître set
maître set
maître set
E
R1
S1
Q1
Q1
R2
S2
Figure 38
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Chapitre 5
Compteurs, registres et mémoires.
Dans ce chapitre nous allons combiner entre elles plusieurs bascules synchrones pour
réaliser des fonctions logiques plus évoluées. Nous nous attarderons sur trois types de
circuits numériques extrèmement répandus : les compteurs, les registres et les mémoires.
Le tableau suivant représente la table de transition d’un compteur binaire par 8 (n=3).
Comme précédemment l’état n est l’état juste avant l’impulsion (état présent) et l’état n + 1
celui juste après l’impulsion (état futur). Le compteur possède trois bits de sortie Q A , Q B
0 1 2
et Q C affectés respectivement des poids 2 , 2 et 2 . Le bit Q
A est donc bit de poids
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faible (LSB) et Q
C celui de poids fort (MSB).
Compteur par 23 0 0 1 0 1 0
0 1 0 0 1 1
0 1 1 1 0 0
1 0 0 1 0 1
QC QB QA
1 0 1 1 1 0
1 1 0 1 1 1
1 1 1 0 0 0
2. Un bit de sortie Qi commute ( 0 → 1ou 1 → 0 ) si, et seulement si, tous les bits de
poids plus faible sont au niveau 1.
Quelle que soit l’hypothèse retenue pour sa réalisation, un compteur est constitué de
cellules élémentaires commutant, ou pas, à chaque impulsion d’horloge. Chaque bit de
comptage correspond en pratique à une bascule T réalisée soit avec une bascule JK dont
les deux entrées sont à 1 (J = K = 1), soit avec une bascule D synchrone dont la sortie Q
est rebouclée sur l’entrée D (Figure 39).
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Figure 39 Bascules T
• Lorsqu'un compteur est basé sur le principe qu'un bit de sortie commute ( 0 → 1ou
1 → 0 ) si, et seulement si, tous les bits de poids plus faible sont au niveau 1, il est
qualifié de synchrone. En effet, supposons que les p premiers bits de poids faible
soient à 1 et que le bit de rang p+1 soit à 0. Au moment de l’impulsion d’horloge les p
premiers bits passent simultanément à 0 et le bit p+1 à 1. Les p+1 premiers bits du
compteur commutent donc au même moment9. D’où le qualificatif de synchrone.
• Lorsqu'un compteur est basé sur l'idée qu'un bit de sortie commute ( 0 → 1 ou 1 → 0 )
si, et seulement si, le bit de poids immédiatement inférieur passe de 1 à 0, il est
qualifié d'asynchrone. Supposons toujours que les p premiers bits soient à 1 et le bit
suivant à 0. Au moment de l’impulsion d’horloge le premier bit commute, passant de 1
à 0 ; il entraîne alors la commutation du second bit et ainsi de suite. Cette cascade
s’arrête au bit de rang p+1 qui passe de 0 à 1 avec un retard, par rapport à l’impulsion
initiale, égal à p+1 fois le temps de commutation d’une bascule élémentaire. Dans
cette approche les bascules commutent les unes après les autres d'où le qualificatif de
compteur asynchrone.
9
Aux différences de temps de commutation des bascules près.
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Figure 40 Compteur asynchrone par 16 de référence 7493. Le comptage par 16 est obtenu en
connectant la sortie du compteur par 2 ( Q A ) avec l’entrée B du compteur par 8.
• Les bits commutant les uns après les autres, sur un compteur de grande
capacité le bit de poids fort peut commuter ”bien longtemps” après le bit de
poids faible. Ce décalage peut être source de problèmes.
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a. Fonctionnement.
Ces compteurs, très utilisés à cause du code BCD, sont en général constitués d’un
compteur par 2 (entrée A, sortie Q A ) et d’un compteur par 5 (entrée B, sorties Q D QC Q B )
dont le cycle de comptage est tronqué10. Ce dernier compteur compte suivant le cycle 0, 1,
2, 3, 4, 0, 1… Le premier étage Q (LSB) et le dernier étage Q (MSB) ont un donc un
B D
fonctionnement particulier. En effet, après l’état Q Q Q =100, c’est à dire 4, le bit Q
D C B D
doit revenir à 0 tandis que le bit Q reste à 0 comme cela est indiqué sur la table de
C
transitions ci dessous.
0 0 1 0 1 0
0 1 0 0 1 1
0 1 1 1 0 0
1 0 0 0 0 0
Les bits Q B (LSB) et Q D (MSB) ne suivent donc pas les règles relatives aux
compteurs binaires énoncées dans le paragraphe 5.2.1. Il en résulte que l’horloge du
dernier étage ne peut pas être directement commandée par la sortie Q . Les transitions
C
0 → 1 et 1 → 0 de la bascule représentant le MSB ( Q D ) se faisant dans des conditions
particulières, on n’utilisera pas une bascule JK, montée en bascule T comme pour les
étages précédents, mais plutôt une bascule synchrone RS ou JK.
b. Réalisation.
Dans le compteur 7490 le bit de poids fort est réalisé avec une bascule RS. Nous
allons déterminer quel doit être le « câblage » des entrées R et S pour assurer un
10
Le cycle de comptage compte 5 états au lieu de 8 habituellement pour un compteur binaire
sur 3 bits.
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QB 0 0 1 1 QB 0 0 1 1
QD QC 0 1 1 0 QD QC 0 1 1 0
0 0 0 1 0 0 ϕ ϕ 0 ϕ
1 0 ϕ ϕ ϕ 1 1 ϕ ϕ ϕ
S R
On obtient S = Q B • QC et R = Q D .
Le bit de poids faible Q , qui est matérialisé par une bascule JK, a également un
B
comportement atypique par rapport au fonctionnement des compteurs binaires. Il
commute à chaque impulsion d’horloge sauf au moment de la transition de 4 à 0 au cours
laquelle il doit rester à 0. Pour les états Q D QC Q B = 000, 001, 010, 011 on peut donc avoir
J B = K B = 1 . En revanche pour l’état Q D QC QB = 100 il est nécessaire que J B = 0 et
K B = 1 . La solution est donc de câbler la bascule JK représentant le bit de poids faible
avec J B = QD et K B = 1
109
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c. Schéma
Figure 41 Compteur asynchrone par 10 (type 7490). Toutes les entrées J et K non connectées sur
le dessin sont en réalité au niveau haut.
Le fonctionnement d’un compteur peut être représenté sous la forme d’un cycle sur
lequel on indique les différents états (ici Q Q Q ) et les transitions entre ces états. La
D C B
Figure 42.a) représente le cycle de comptage du compteur par 5 que nous venons
d’étudier. On remarque aisément que trois des huit combinaisons possibles des bits
Q Q Q ne sont pas utilisées dans le cycle de comptage ; ce sont les combinaisons
D C B
Q Q Q =101, 110 et 111. La question se pose alors de savoir comment évolue le
D C B
compteur lorsqu’il se trouve dans l’un de ces états11? Peut-il y rester bloqué ou va-t-il
rejoindre le cycle ”normal” comptage après une ou plusieurs impulsions?
11
Cette situation peut se produire à la mise sous tension lorsque le compteur se retouve
aléatoirement dans l’un des huit états possibles.
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Pour répondre il faut, pour chaque état, établir les valeurs des entrées des bascules.
On en déduit alors facilement l’évolution de l’état.
• Pour l’état Q D QC Q B = 110 les entrées des bascules sont J =0, K =1, J =1,
B B C
K =1, et S = 0, R = 1. Les valeurs futures de Q Q Q seront alors 010. En
C D C B
effet, la sortie Q B restant inchangée, il n’y a pas d’impulsion sur l’entrée
horloge de la bascule représentant le bit QC . En conséquent bien que
J =1, K =1 le bit Q ne change pas !
C C C
• Pour l’état Q D QC Q B = 111 les entrées des bascules sont J =0, K =1, J =1,
B B C
K =1, et S = 1, R = 1. Les valeurs futures de Q D QC Q B seront donc 000.
C
Les trois états en dehors du cycle évoluent donc, en une seule impulsion, vers un état
du cycle de comptage. La Figure 42.b) schématise le fonctionnement complet du
compteur avec l’évolution des états hors cycle.
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111
000
000
100 001
100 001
011 010
011 010
110 101
a) b)
Figure 42Cycle de comptage du compteur par 5. Les transitions entre états se produisent sur
les fronts descendants du signal présent sur l’entrée B.
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zéro est immédiate et indépendante des impulsions arrivant sur le compteur: on parle
alors de remise à zéro asynchrone. Dans le second cas la remise à zéro ne sera effective
que au moment de la prochaine impulsion arrivant sur le compteur: La remise à zéro est
alors synchrone.
Figure 45 Réalisation d’un compteur synchrone par 10 en utilisant une contre réaction sur
l’entrée CLEAR synchrone.
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Au signal d’horloge (impulsion sur CLK) les entrées D sont recopiées sur les sorties
i
Qi . Une entrée asynchrone CLR permet, de façon prioritaire, d’effacer le contenu du
registre et d’écrire Qi = 0. Entre deux impulsions les sorties sont parfaitement isolées des
entrées
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Le schéma de principe d’un registre à décalage (vers la droite) avec entrée série est
présenté sur la Figure 47. Au fur et à mesure des impulsions d’horloge les données
présentes sur l’entrée série E sont transférées sur les différentes bascules. La présence
de l’inverseur entre R et S assure toujours S = R. Les bascules ne sont donc jamais en
mode mémoire mais toujours en mode SET ou RESET. Dans ces conditions la sortie Qi
recopie, au moment de l’impulsion d’horloge, la valeur présente sur l’entrée S i .
Figure 47 Schéma de principe d’un registre à décalage avec une entrée série (E). Le décalage
se fait de Q A vers Q B .
– 1ére impulsion : Chaque bascule recopie sur sa sortie Q la valeur présente sur son
entrée S. On obtient donc après l’impulsion Q AQ B QC Q D = 0100.
– 2eme impulsion : Seule l’entrée S de la troisième bascule est au niveau haut. Après
l’impulsion on a donc Q AQ B QC Q D = 0010.
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Q AQB QC QD = 0001. Ainsi au fur et à mesure des impulsions sur l’entrée d’horloge (CLK)
le 1 présent initialement sur Q A a été progressivement décalé vers la droite.
p
• La multiplication d’un nombre codé a n K a 0 par 2 se traduit par le décalage
de tous les bits de p cases vers la gauche.
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– Les mémoires magnétiques comme par exemple les disques durs ou les
disquettes.
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Mémoires
CD / DVD Mémoires
Mémoires vives Mémoires mortes holographiques
L’unité de base d’une SRAM est typiquement une bascule D (Figure 50). Dans la
phase d’écriture la donnée présente sur D est recopiée sur la sortie Q au moment d’un
front montant sur l’entrée d’horloge. La lecture consiste à forcer la ligne de sélection au
niveau haut pour présenter la sortie de la bascule D sur le bus de données.
Le principe de fonctionnement d’une cellule mémoire est assez simple puisqu’il s’agit,
pour écrire 1 ou 0, de charger ou de décharger un condensateur12. Cependant, en raison
des courants de fuite des condensateurs, l’information stockée tend à se dégrader au
cours du temps. Ces mémoires doivent donc être périodiquement rafraîchies (typiquement
toutes les 20 ms). Malgré cet inconvénient les DRAM sont très fréquemment utilisées car
leur simplicité permet de les intégrer en plus grand nombre sur une puce de silicium que
leurs concurrentes statiques (SRAM).
12
En pratique les condensateurs sont les capacités parasites des grilles de transistors MOS.
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a. Les ROM.
Les ROM sont écrites une fois pour toute en usine chez le fabriquant de la mémoire.
Cette programmation est faite directement sur le ”wafer” (galette de silicium) à l’aide de
masques de programmation. Bien évidement la fabrication de ROM ne se conçoit que
pour des séries importantes ( > 10 000 unités).
b. Les PROM.
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Après programmation, c’est à dire après la destruction de certains fusibles ont peut obtenir
la situation représentée sur la Figure 51.b . Une ligne de sortie vaut 1 en l’absence de
diode (liaison détruite) entre elle et la ligne d’adresse sélectionnée. A l’inverse si une diode
est présente, elle ramène le potentiel de la ligne à 0. Le contenu de cette mémoire 20 bits
est le suivant :
Adresse Sorties
a1 a 0 S 4 S 3 S 2 S1S 0
0 0 0 0 1 0 1
0 1 1 0 1 0 1
1 0 0 1 1 0 1
1 1 1 1 1 1 0
Les PROM sont plutôt utilisées pour des systèmes fabriqués en séries restreintes ou
souvent renouvelées
a) b)
Il existe des PROM que l’on peut effacer avec des rayons UV, ce sont les EPROM
(Erasable PROM). On enfin trouve des mémoires mortes effaçables électriquement ce
sont les EEPROM (Electrical Erasable PROM). Il est bien entendu possible de réécrire
dans ces mémoires effaçables. Les EPROM et les EEPROM sont surtout utilisées dans
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les phases de développement ou dans les systèmes fabriqués en très petites séries.
a. Les données.
b. Les adresses.
Le choix du registre en contact avec l’extérieur est réalisé en décodant l’adresse écrite
sur les 6 bits A5 A4 A3 A2 A1 A0 ( A5 = MSB et A0 = LSB ). L’adresse
A5 A4 A3 A2 A1 A0 = 001101 désigne ainsi le registre n°13. Là encore, des ”astuces de
câblage” permettent de réduire le nombre de connexions pour les mémoires de grande
capacité. Par exemple, une mémoire de 1 Méga-Octet nécessite 20 bits d’adresse donc
20 broches. On peut réduire ce nombre par 2 en transmettant l’adresse en deux paquets
consécutifs de 10 bits.
13
En électronique les broches des composants ont souvent des noms mnémotechniques en
rapport avec leur fonction. Par convention, si le nom est surmonté d’une barre la fonction est active
au niveau bas. Ainsi OE = 0 place la RAM en mode lecture et OE = 1 en mode écriture.
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deux autres entrées de contrôle. D’une part l’entrée CS (Chip Select) qui permet de
mettre la RAM en mode actif ou en mode veille (en mode veille la consommation
électrique de la RAM est nettement réduite mais aucune action de lecture ou d’écriture
n’est possible). D’autre part l’entrée WE (Write Enable) qui n’autorise l’écriture que si elle
est au niveau bas.
I/O1 . . . . . . I/O8
0
Registre 0
1
Décodeur 1 parmi 64
A0 Registre 1
A1 2 Registre 2
A2
WE
A3
A4 CS
A5 62 Registre 62
63
Registre 63
Tout cela fait beaucoup d’entrées pour un seul composant et il convient, lorsque l’on
veut utiliser une RAM, de respecter une certaine chronologie. En général, dans un cycle
d’écriture, il faut tout d’abord sélectionner le composant CS = 0 ), le mettre en mode
lecture ( OE = 0 ), puis fixer les adresses et les données, et ensuite seulement donner
l’ordre d’écriture ( WE = 0 ). Cette chronologie est illustrée sur la Figure 53.
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CS
OE
Adresses
Données
WE
a. Stockage de l’information.
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−9
(1nm = 10 m = 1milliardième de mètre). Les sillons de la spirale étant séparés de 1,6
µm, on peut calculer que l’information est stockée sur 5 kilomètres de long!
a) b)
Figure 54 a) Sur un disque CD les données sont écrites le long d’une spirale qui part du centre
vers l’extérieur du disque. b) Coupe transversale d’un disque CD.
b. Lecture.
Le rôle principal d’un lecteur de CD est de focaliser un laser le long de la spirale sur
laquelle sont gravées les microcuvettes. Le faisceau laser passe à travers le
polycarbonnate et se réfléchi sur la couche métallique. Selon que le laser est réfléchi dans
une cuvette ou sur une partie plate, une photodiode détecte, ou pas, le rayonnement.
Cette modulation de la réflexion permet de reconstituer le signal inscrit sur le disque
(Figure 56). En fait c’est le délai entre deux transitions consécutives qui constitue
l’information. Ce type de fonctionnement impose des contraintes très fortes sur la fiabilité
et la précision des parties mécaniques d’un lecteur de CD.
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CD en rotation
Sortie
CD-ROM
CAN Ampli
laser photodiode
Signal Signal
numérique analogique
Figure 56 Principe de la lecture des données sur un disque CD. Lorsque le laser arrive sur un
creux, le rayon n’est pas réfléchi vers la photodiode et n’est donc pas détecté (0 logique).
• Un moteur qui fait tourner le disque et dont la vitesse de rotation est très
précisément contrôlée entre 200 et 500 tours/min en fonction de la partie du
disque qui est lue.
• Un système mobile comprenant, entre autre, une diode laser, une lentille et une
photodiode.
• Un second moteur qui déplace le système laser le long du disque afin que le
laser suive précisément la spirale. Ce système de déplacement doit avoir une
précision de l’ordre du micron.
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L’enregistrement des données se fait à l’aide d’un laser focalisé modulé dans le temps
entre deux niveaux de puissance: la puissance de lecture (inférieure au mW) et la
puissance d’écriture (comprise entre 6 et 12 mW selon les disques). Le colorant absorbe
la lumière et induit un échauffement local proportionnel à la puissance du laser. A la
puissance d’écriture le colorant est dégradé et le substrat en plastique subit une
déformation locale. Ces deux effets se traduisent par une baisse de la réflexion. La
modulation de puissance est évidemment imposée par le signal que l’on veut écrire.
Les CD-R ne sont enregistrables qu’une seule fois car les effets du laser sur le
colorant et le support plastique sont irréversibles. Une autre catégorie de CD a donc été
développée afin de permettre l’effacement des données inscrites.
Pour écrire une marque amorphe, il faut fondre localement le matériau et le refroidir
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suffisamment vite pour qu’il se solidifie en restant dans un état proche de l’état liquide:
ο
l’état amorphe. Typiquement, la fusion est obtenue autour de 600 C avec une impulsion
laser de 10 mW et d’une durée de 10 ns. Si le refroidissement n’est pas suffisamment
rapide, les atomes peuvent se déplacer et former un édifice cristallin. Cette recristallisation
se traduit par une baisse voir une disparition du contraste.
Figure 58 Image en microscopie électronique d’une marque amorphe dans une matrice
cristalline.
Pour effacer les données on chauffe la marque amorphe a une température inférieure
à la température de fusion. Ceci est toujours obtenu avec le faisceau laser focalisé, mais à
une puissance intermédiaire entre la puissance d’écriture et la puissance de lecture.
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Les chiffres précédents posent un problème. Sur un DVD les microcuvettes étant deux
fois plus petites et la spirale deux fois plus longue que sur un CD, on devrait, à priori,
stocker 4 fois plus d’informations. D’ou vient le facteur 7 observé en pratique sur la
capacité de stockage? La réponse est, en partie, dans le codage des informations. Pour
garantir une bonne restitution, les informations sont écrites dans des codes capables de
corriger les erreurs, cela entraîne une augmentation importante du nombre de bits
nécessaires pour coder une information. La méthode de correction utilisée sur les CD est
plutôt ”ancienne” et beaucoup moins efficace que celle des DVD pour lesquels on obtient
les mêmes résultats en utilisant moins de bits que dans les CD.
Pour conclure signalons enfin que les DVD préenregistrés peuvent contenir des
informations sur les deux faces et que chaque face peut avoir deux niveaux de données
(Figure 60). Pour les DVD multicouches la piste extérieure est recouverte d’or (couche
semi transparente) et la piste interne d’aluminium. La lecture de l’un ou l’autre des
niveaux, se fait on focalisant le laser sur la piste désirée.
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5.7. Exercices
Exercice 1 Compteurs
1. Réaliser un diviseur de fréquence par 2 (autrement dit une bascule T) avec une
bascule D.
Exercice 2 Registres
1. Quelles doivent être les valeurs des entrées pour avoir un fonctionnement du
registre en mode parallèle - parallèle ?
2. Quelles doivent être les valeurs des entrées pour avoir un fonctionnement du
registre en mode série avec un décalage vers la droite ?
Exercice 3 Mémoires
2. Les entrées d’adresse de la mémoire sont reliées à un compteur qui est lui même
piloté par un horloge à 10 Mhz. Combien faudra-t-il de temps au minimum pour lire
intégralement la mémoire?
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SE RIGHT
SE LEFTT
QD
QC
CLEAR
CLK
QB
QA
S0
S1
Figure 61
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Exercice 1
2. L'architecture est la même que pour le compteur par 16 asynchrone réalisé avec
des bascules JK.
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LSB MSB
QA QB QC QD QA QB QC QD QA QB QC QD
Exercice 2
2. Le mode de fonctionnement série avec un décalage vers la droite est décrit sur les
lignes 4 et 5 de la table de vérité. Lorsque S 1 = 0 et S 0 = 1 , la valeur présente sur
l'entrée serial right est recopiée sur la sortie Q A au moment du front montant sur l'entrée
horloge. Dans le même temps la valeur précédemment présente sur Q A est décalée sur
Q B et ainsi de suite …
Exercice 3
1. La mémoire est constituée de 4096 registres de 1 bit. Il faut donc 12 bits pour coder
les adresses (212 = 4096). La mémoire a donc une entrée de donnée et 12 entrées pour
l'adresse.
2. Pour engendrer les adresses correspondant à tous les registres le compteur doit
compter entre 0 et 4095. Excité par une horloge à 10 MHz il lui faudra le temps
t = 4096 / 10 5 = 41ms .
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SE RIGHT
QD
QC
CLEAR
CLK
QB
QA
S0
S1
SE LEFT
Figure 62
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