L'administration Du Personnel II-3
L'administration Du Personnel II-3
L'administration Du Personnel II-3
Amadou K NDIAYE
Consultant Formateur en Management et GRH
I - OBJECTIF DU COURS
Ce cours a pour objectif principal de sensibiliser les étudiants à l’importance de
l’administration du personnel dans la gestion des ressources humaines. Si l’on en juge par
l’évolution actuelle des entreprises publiques et privées, l’une des principales transformations
concerne les modes de gestion des ressources humaines qui, pour répondre aux impératifs du
marché, mettent beaucoup plus l’accent sur des processus susceptibles de développer un
véritable avantage concurrentiel.
Cette orientation du marché ne doit pas conduire à une négligence de l’administration du
personnel qui constitue le substrat fondamental de la gestion des ressources humaines.
C’est l’aspect traditionnel de la fonction personnelle car c’est sous cette appellation que la
fonction commence à vivre et à être perçu dansl’entreprise.
Les travaux de base de l’administration du personnel peuvent être résumés comme suit :
• Enregistrement, suivi et contrôle des données individuelles et collectives du
personnel de l’entreprise : tenue des dossiers, fichiers de base, mise à jour des
mouvementsdu personnel, statistiques d’effectifs, etc …..
• Tenue des documents et registres imposés par la réglementation en vigueur ;
• Application des dispositions réglementaires et légales dans l’entreprise ;
• Relation avec les services extérieurs de l’emploi, de l’inspection du travail, des
services d’informations ou de documentation extérieurs ;
• Administration des rémunérations : fixation, harmonisation, suivi des salaires
individuels, primes éventuelles, statistiques de salaires, etc…
• Calcul des charges, administration des prestations sociales : sécurité sociale,
régime de retraite et de prévoyance, mutuelles, assurances particulières à certaines
catégories de personnel (cadres) ;
• Calcul et répartition des avantages sociaux : propre à l’entreprise.
Cet aspect administratif du personnel reste fondamental. C’est souvent à travers la fiabilité et
la rapidité du service de base ainsi assuré que sont perçus d’une manière positive ou négative
les services de personnel par les directions et par les membres du personnel.
Plus spécifiquement, au terme de ce cours les étudiants seront capables :
1. L’Administration du Personnel
Dossiers fichiers
Statuts- Règlements
Législation sociale
Conventions collectives
Rémunération
Sécurité sociale
Prévoyance-Mutuelle
2. Les Relations Sociales
Représentant du personnel
Délégués du personnel – Comité d’entreprise - Section syndicale
Comité d’hygiène et Sécurité (CHS)
3. La Gestion et le Développement
Etudes – développement
Plans – budgets
Prévision - tableau de bord
- Emploi
Analyse de poste
Plans de recrutement
Qualification
Orientation
Appréciation
Gestion formation
4. La Communication et l’Information
Information
Accueil
Utilisation de média spécifiques
(Journaux d’entreprise ; Affaires Radio-télévision)
Analyse de poste
Plans de recrutement
Qualification
Orientation
Appréciation
Gestion formation
- Conditions de travail
Elle consiste à :
Les rapports individuels sont issus du contrat passé entre employeur et salarié. Ils impliquent
l’existence d’engagement réciproque entre les deux parties au contrat. Traditionnellement, ils
sont conçus de manière individuelle à la dimension de l’entreprise qui était plutôt petite. Quoi
qu’il en soit, les rapports individuels s’appuient sur le contrat de travail dont il faut rendre
compte dans ses caractères, sa conclusion, son exécution, sa diversité et sa suspension.
D- La Cause du Contrat
La cause du contrat c’est le mobile concret, les raisons qui ont poussé les parties à contracter.
En clair, c’est ce pourquoi on s’engage, ce qu’on attend recevoir du contrat. La cause varie
selon qu’il s’agit de tel ou tel contrat. Elle a un caractère subjectif. La cause du contrat ne
doit être immorale, ni illicite. Elle ne pas contraire à l’ordre public ni aux bonnes mœurs.
Exemple : dans le contrat de vente, la cause du la cause du contrat : pour le vendeur : c’est
l’engagement de payer prix par l’acheteur et pour l’acheteur, l’engagement de de livrer prix
par le vendeur.
Appliquer au contrat de travail, ces deux conditions signifient que ce sur et ce pourquoi le
contrat de travail est conclu doivent être conformes à la loi. Tel n’est pas le cas d’un contrat
de travail conclu entre un pharmacien et son employé consistant à fabriquer des drogues à
partir des médicaments pour le commercialiser auprès des toxicomanes.
D- La Cause du Contrat
La cause du contrat c’est le mobile concret, les raisons qui ont poussé les parties à contracter.
En clair, c’est ce pourquoi on s’engage, ce qu’on attend recevoir du contrat. La cause varie
selon qu’il s’agit de tel ou tel contrat. Elle a un caractère subjectif. La cause du contrat ne
doit être immorale, ni illicite. Elle ne pas contraire à l’ordre public ni aux bonnes mœurs.
Exemple : dans le contrat de vente, la cause du la cause du contrat : pour le vendeur : c’est
l’engagement de payer prix par l’acheteur et pour l’acheteur, l’engagement de de livrer prix
par le vendeur.
Appliquer au contrat de travail, ces deux conditions signifient que ce sur et ce pourquoi le
contrat de travail est conclu doivent être conformes à la loi. Tel n’est pas le cas d’un contrat
de travail conclu entre un pharmacien et son employé consistant à fabriquer des drogues à
partir des médicaments pour le commercialiser auprès des toxicomanes.
Paragraphe II : Les conditions de forme
La forme d’un contrat, c’est la manifestation extérieure des volontés qui s’engagent. Une des
conséquences du principe de la liberté contractuelle et le consentement. Le consentement
signifie pour s’engager quel que soit la manière dont il s’exprime : écrits, parole, geste. Ce
principe favorise la conclusion rapide des contrats. Il n’est cependant pas sans inconvénient
car il peut déboucher sur des conventions acceptées à la légère sans réflexion suffisante et
sur des certitudes quant à l’existence et à la portée précise des engagements souscrits. Ainsi,
pour protéger les parties, la loi parfois impose le respect d’un formalisme. Il existe deux
Dans la catégorie des contrats à durée déterminée, on peut relever l’existence d’autres contrats
de travail spéciaux : ce sont
❖ Les contrats de travail saisonniers : (ils sont renouvelables chaque saison, agricole
ou touristique par exemple) ;
❖ Le contrat de travail journalier : (il doit faire l’objet d’un écrit) défaut de l’écrit il
est réputé à durée indéterminée) ;
❖ Le contrat de stage : (il fait l’objet d’une convention Etat-employeur du secteur
privé en date du 25 avril 2000) ;
❖ Le contrat de Travail Temporaire : (c’est le contrat conclu entre une entreprise de
travail temporaire et le salarié qu’elle met à la disposition d’une entreprise utilisatrice.
Se rapprochant du contrat à durée déterminée, il doit être obligatoirement écrit.
Le contrat de Travail assujettit chacune des parties à des obligations. En outre, il se déroule
dans des conditions de durée indiquées par la loi. Il y a lieu de distinguer entre les obligations
qui pèsent sur l’employeur et celles qui incombent au salarié.
L’employeur est tenu de respecter les obligations qui découlent du contrat de Travail. Il doit
notamment fournir au salarié le Travail contenu dans le contrat de Travail et lui verser le
salaire convenu avec tous ses accessoires. Il est tenu au respect de la vie privée de travailleur
et le traiter humainement en exigeant de lui des efforts raisonnables. Les relations de travail
ne doivent pas faire l’objet d’aucune discrimination basée sur des croyances religieuses,
philosophiques, la race, le sexe ou l’appartenance syndicale. Pour limiter les risques auxquels
s’expose le salarié dans l’entreprise, l’employeur doit veiller à prévenir, autant que faire se
peut, les accidents et les maladies professionnelles. A cet égard, la loi lui impose de s’assurer
que le personnel exerce son travail dans les conditions optimales d’hygiène, de salubrité et de
sécurité. Des règles spéciales concernant la santé physique et moraledes femmes et des
enfants sont également prévues. A cette fin, un certain nombre de structures ont été prévues
dans l’entreprise : comité d’hygiène et de sécurité, services médicaux de travail, services
sociaux.
L’employé doit exécuter personnellement le travail qui lui est demandé conformément aux
instructions de son employeur. Il doit pourvoir à cette tâche consciencieusement et
loyalement. Il doit se soumettre au pouvoir de direction de l’employeur et à son autorité. Il
Pour diverses raisons, l’employeur avec lequel le travailleur a conclu un contrat à un moment
donné de l’exécution de celui-, peut ne plus être le même. Un autre lui a succédé et alors se
pose la question de l’avenir des contrats de travail. Dans un cas pareil, on dit qu’il y a
modification dans la situation juridique de l’employeur ou transfert d’entreprise. Le
législateur a réglementé la question en posant certaines conditions et en tirant de l’existence
de celles-ci des conséquences.
Aux termes de l’article L 66 alinéa 1 du CT « s’il survient une modification dans la situation
juridique de l’employeur, notamment par succession, reprise sous une appellation nouvelle,
vente, fusion, transformation de fonds, mise en société, tous les contrats de travail en cours au
jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise.
Leur résiliation ne peut intervenir que dans les formes et aux conditions prévues par les
sections 1 et 2, comme si la modification n’était pas intervenue ».
➢ Il faut qu’il s’agisse de la même entreprise qui continue (même activité » économique
connexe ou similaire, même organisation). On fait de plus en plus référence à l’unité
économique ;
Tous les contrats en cours sont maintenus et se poursuivent sous la direction du nouvel
employeur à un autre est automatique. La continuation des contrats s’impose aux salariés
comme à l’employeur : si le salarié refuse de passer au service du second employeur, il ne
peut démissionner. Le transfert automatique ne concerne que le transfert des droits
contractuels. L’application des droits résultant des conventions collectives ne relève pas de
cette disposition. Le transfert automatique interdit au salarié comme à l’employeur d’exiger
de nouvelles conditions de travail au moment de la modification.
Le nouvel employeur doit exécuter toutes les obligations prévues par le contrat transféré, mais
il est également tenu vis-à-vis du salarié des obligations qui incombaient à l’ancien employeur
à la date de la modification. Après la réalisation de transfert, le nouvel employeur dispose des
droits reconnus à tout employeur.
Après la réaction du transfert, le nouvel employeur dispose des droits reconnus à tout
employeur. Il peut proposer des modifications de contrat, licencier etc. mais les licenciements
qui sont proposés par le nouvel employeur présentent une certaine originalité. Le calcul du
préavis et de l’indemnité de licenciement est fait en tenant compte de l’ancienneté acquis dans
l’entreprise cédante
La principale obligation qui pèse sur le travailleur est de fournir le travail pour lequel il est
embauché. En contrepartie, l’employeur est tenu de lui procurer le travail promis et de lui
verser un salaire. Pour diverses raisons, ces obligations respectives des parties peuvent
être suspendues, interrompues momentanément. Le code du travail énumère les causes de
suspension de contrat de travail et en déduit des conséquences bien précises.
Etant donné que le salarié n’exerce plus ses activités, l’employeur cesse d’exercer son autorité
sur lui. Les actes accomplis par le travailleur dans l’intervalle de la suspension du contrat de
travail échappent aux sanctions que l’employeur peut prendre en vertu de son pouvoir
Les contrats font naître des obligations à la charge, et des droits au bénéfice des parties.
Obligations nées d’un contre constituent la loi individuelle des parties. Elles sont irrévocables.
On met ainsi l’accent sur la force obligatoire du contrat et sont effet relatif. Les tiers sont
étrangers au contrat. Ils ne peuvent cependant l’ignorer ; ils doivent tenir compte de la
situation juridique nouvelle créée par le contrat, le contrat est donc opposable aux tiers. La
force obligatoire du contrat de travail exclut que l’une des parties en modifie les termes de
façon unilatérale. Si c’est le cas, il y a révision de contrat de travail ou modification
substantielle du contrat.
Le salarié qui refuse la modification souhaitée par l’employeur, peut exiger l’exécution du
contrat qui a été initialement conclu tant que l’employeur n’a pas procédé au licenciement. Si
à la suite du refus su salarié, l’employeur prend la décision de rompre le contrat de travail ; la
procédure du licenciement doit être observé selon qu’il s’agit d’un licenciement pour motif
personnel, d’un licenciement pour motif économique ou d’un licenciement d’une personne
protégée (délégué du personnel).
Hormis les cas de rupture du contrat de travail sur le départ négocié, la retraite ou la force
majeure, on retiendra deux hypothèses de rupture du contrat de travail : la démission et le
licenciement.
Paragraphe I : La Démission
La liberté de démissionner reconnue au salarié dans un contrat à durée indéterminée peut être
limitée par le jeu d’une clause insérée dans le contrat de travail, aux termes de laquelle le
salarié qui démissionnerait avant un délai fixée avec précision, devrait rembourser à
l’employeur les frais qui ont été exposées pour assurer sa formation.
De même la démission du salarié ouvre droit à des dommages intérêts si elle est abusive.
De façon générale le salarié ne peut mettre fin immédiatement à son contrat ; il doit respecter
un délai congé. Il faut remarquer que le préavis la démission est, comme l’est le préavis de
licenciement, une obligation pour les deux parties au contrat. Il s’impose aussi bien à
l’employeur qu’au salarié.
Le motif personnel inclut le motif disciplinaire, l’absence prolongée ou les absences répétées,
l’âge, l’âge ; l’inaptitude physique ou professionnelle, etc.
Selon l’article L.49 alinéa 2 du CT dispose « le contrat à durée indéterminée peut toujours
cesser, par la volonté de l’une des partie sous réserve des règles sur le préavis, et en ce qui
concerne les forme du licenciement, des dispositions spécifiques concernant les délégués du
personnel et le licenciement pour motif économique ». Le licenciement doit être précédé
d’une procédure.
La résiliation du contrat à durée indéterminée est subordonnée à un préavis notifié par écrit
par la partie qui prend l’initiative de la rupture précise l’article. L. 50 du code du travail.
Le motif de la rupture doit figurer dans cette notification. Si le licenciement d’un travailleur
survient sans observation de la formalité de la notification écrite de la rupture ou de
l’indication du motif, mais pour un motif légitime, ce licenciement irrégulier en la forme ne
peut être considéré comme abusif (article L.51 du CT). Le tribunal peut néanmoins juge peut
allouer une indemnité au travailleur pour sanctionner l’inobservation de cette règle de forme.
Le préavis est prévu pour assurer la bonne marche de l’entreprise, le préavis de définit
comme l’avis donné par une des parties au contrat de travail à l’autre partie pour lui signifier
la réalisation du contrat de travail qui existe entre eux. Pendant la durée du délai de préavis,
les deux parties sont tenues au respect de toutes les obligations réciproques, mais le salarié
bénéficie de 2 jours de liberté par semaine pour rechercher un autre emploi.
Une indemnité de licenciement est allouée au travailleur qui répond aux conditions posée
pour son octroi, lorsque la rupture du contrat est le fait de l’employeur.
L’article 30 de la C.C.N.I prévoit ainsi, par année de service les montants suivants :
Exemple : un salarié embauché le 1er mars1990 est licencié le 31 Août 1998 précisément
après huit ans et six mois de services. Son salaire mensuel, avantages compris a été du 1 er
Septembre 1997 au 30 avril 1998 de 170.500 F.
Du 1er Mai au 31 Août 1998, il a perçu 210.000 F de salaire mensuel, toutes primes
comprises.
170.500x8 = 1.364.000
210.000x4 = 840.000
𝟏.𝟑𝟔𝟒.𝟎𝟎𝟎+𝟖𝟒𝟎.𝟎𝟎𝟎
SGM = = 𝟏𝟖𝟑. 𝟔𝟔𝟔, 𝟔𝟔 𝑭(soit : 183 667F)
𝟏𝟑
𝟏𝟖𝟑. 𝟔𝟔𝟕 𝐱 𝟐𝟓 𝐱 𝟓
= 𝟐𝟐𝟗, 𝟓𝟖𝟑, 𝟕𝟓𝑭
𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟖𝟑. 𝟔𝟔𝟕 𝐱 𝟑𝟎 𝐱𝟑
= 𝟏𝟔𝟓. 𝟑𝟎𝟎, 𝟑 𝑭
𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟖𝟑. 𝟔𝟔𝟕 𝐱 𝟑𝟎 𝐱𝟔
= 𝟐𝟕. 𝟓𝟓𝟎, 𝟎𝟓 𝑭
𝟏𝟎𝟎 𝐱 𝟏𝟐
Autres obligations pesant sur l’employeur lors de la rupture du contrat de travail. Parmi les
obligations légales, il faudra retenir la délivrance d’un certificat de travail, le paiement sans
délai du salaire et des accessoires de salaire, paiement d’une indemnité compensatrice de
congé non pris, frais de voyage et de transport du travailleur déplacé de son lieu de résidence
habituelle ; parmi les obligations, la preuve de l’existence d’un motif légitime de licenciement
incombe à l’employeur.
L’employeur doit communiquer par écrit aux délégués du personnel s’il en existe la liste des
Le travailleur licencié bénéficie pendant deux ans une priorité d’embauche dans la même
catégorie. Ainsi le travailleur est-il tenu de communiquer à son employeur tout changement
deSon adresse survenant après son départ de l’établissement.
En cas de litige, la preuve du motif économique et du respect de l’ordre des licenciements
incombe à l’employeur.
Celle-ci consiste à recueillir toutes les informations obligatoires et nécessaires pour chaque
travailleur et à les enregistrer dans les supports prévus et cet effet.
Les deux principaux supports qu’on peut utiliser pour recueillir toutes les informations
relatives à un travailleur sont le dossier individuel et la fiche individuelle.
Le dossier individuel
La tenue de dossier, individuel consiste à enregistrer toute la vie professionnelle du
travailleur dans l’entreprise, depuis son entrée jusqu’’à sa sortie.
Il est composé de plusieurs sous dossier classés dans des chemises dans lesquelles sont
recueillies toutes les informations et toutes les pièces et documents justifiant, concernant un
travailleur notamment les actes relatifs :
➢ A l’embauche ;
➢ Aux mouvements des travailleurs
➢ A la sécurité sociale, l’hygiène et la sécurité du travail, la santé
➢ A la discipline.
Dans une organisation administrative du personnel on retrouve généralement les sous dossier
ou sous chemise ci –après :
➢ Le sous dossier « Situation administrative de l’agent » ;
➢ Le sous dossier « Mutations, Promotion et Avancement de grade et d’échelon » ;
➢ Le sous dossier « Formation, Stage, Evaluation et Notation » ;
➢ Le sous dossier « Récompenses et Affaires disciplinaires » ;
➢ Le sous dossier « Permissions et absences pour congés payés – AUTRES CONG2S3.
➢ Le sous dossier « Santé ».
La fiche Individuelle
La tenue de la fiche individuelle permet de récapituler toutes les informations nécessaires au
suivi quotidien du travailleur par l’entreprise.
La fiche individuelle est présentée sous la forme d’un tableau. Chaque travailleur a une fiche
individuelle dans laquelle sont synthétisées les informations nécessaires qui permettent son
La législation sociale rend obligatoire la tenue de ce registre par toute entreprise utilisant de la
main-d’œuvre salariée.
En effet, le nouveau code du travail dispose, en son chapitre IV, des MOYENS DE
CONTROLE, en son article L221, page 115, « L’employeur doit tenir constamment à jour,
au lieud’exploitation, dans chaque établissement, un registre dit registre d’employeur »
dont lemodèle est fixé par arrêté du ministre chargé du travail.
Une première partie dans laquelle sont consignés tous les renseignements du Personnel et de
leurs contrats
Une deuxième partie dans laquelle sont consignés toutes les indications concernant le travail
effectué, le salaire, les congés
Une troisième partie réservée aux visas mis en œuvre et observations opposées de l’inspecteur
du travail voir modèle
Toutes les mentions portées sur le bulletin de salaire sont reproduites, à l’occasion de chaque
paiement des salaires sur un registre dit « registre des paiements »
« Les employeurs sont tenus d’organiser un service de médecine du travail dans leur
entreprise à l’intention de tous les travailleurs »
« Tout travailleur embauché fait l’objet d’une déclaration établie par l’employeur et adressée
par ce dernier à l’inspecteur du Travail et de la Sécurité Sociale. Le délai prévu est de
48heures »
-Les noms, prénoms, raison sociale, nationalité, sexe, lieu de résidence, qualification
professionnelle, catégorie)
« Toute entreprise est tenue, à l’occasion d’un accident de travail ou d’une maladie
professionnelle d’en faire la déclaration dans un délai de 48 heures »
A) LA naissance du syndicalisme
La législation concernant les relations entre les syndicats et l’entreprise diffère d’un pays à
l’autre et est généralement le résultat d’une longue lutte des travailleurs pour la
reconnaissance de leurs droits.
Les premiers syndicats (les « trade-unions ») font leur apparition en Angleterre avec les
maitres tailleurs de Londres en 1720 puis se sont répandus chez les ouvriers du textile et le
reste de l’Europe.
Cependant, avant l’indépendance, le taux de syndicalisation des travailleurs était très faible
dans l’ensemble de l’A.O.F (7,9% en 1955) sauf peut-être au Sénégal. En effet, en 1953 ce
taux était de 25% au Sénégal contre 13% en Côte d’Ivoire, 12% au Cameroun et seulement
0,04% pour le Niger.
A cette époque, les syndicats africains n’étaient que des démembrements des syndicats
français tels que la C.G.T, la C.F.T.C, et la C.G.T.-F.O. Seuls les syndicats patronaux se
démarquaient par leur autonomie et leur nombre réduit sur l’ensemble des territoires en se
regroupant en deux organisations fédérales : l’UNISYNDI (Union Intersyndicale
d’Entreprises et d’Industries) et le SCIMPEX (Syndicat des Commerçants Importateurs-
Exportateurs).
Depuis l’indépendance, on note une tendance générale dans les nouveaux Etats africains à
l’organisation syndicale unique. Le Sénégal n’échappe pas à cette tendance. La recherche de
l’unité syndicale est justifiée de manière doctrinale par la nécessaire reconversion du
syndicalisme. En effet, selon l’ancien Secrétaire Général du parti Socialiste et Président de la
République, le Président Senghor, « depuis l’autonomie des territoires proclamée par la loi-
cadre, il n’appartient plus aux syndicats mais aux partis politiques, d’assumer l’ensemble des
responsabilités, les syndicats devants se cantonner dans leur rôle naturel de défense des
intérêts professionnels. » En effet, les syndicats qui ne réunissent que 10% de la population
active alors que le parti dominant regroupe 85% de la population, ne peuvent
démocratiquement prétendre représenter l’ensemble des populations. » (Cité par Joseph Issa-
SAHEGH dans droit du travail sénégalais, Nouvelles Editions Africaines, 1987).
Le 15 novembre 1960 est créée à Dakar l’U.T.S ( L’Union des Travailleurs Sénégalais)
transfuge de l’U.G.T.A.N. puis le 22 janvier 1961 voit la constitution de l’U.G.T.S (l’Union
Générale des Travailleurs Sénégalais) qui regroupe toutes les centrales à l’exception du
C.A.T.C ( Confédération Africaine des Travailleurs Croyants) minoritaire qui veut garder ses
distances à l’égard du pouvoir politique.
Après quelques mois de lutte de clans, en Avril 1962, est constitué l’U.N.T.S (Union
Nationale des Travailleurs Sénégalais née de la fusion entre L’U.G.T.S. et la C.N.T.C.S
(Confédération Nationale des Travailleurs Croyants du Sénégal). Mais des rivalités de
tendances et de personnes aggravées par les événements politiques de 1962 ont tôt fait de
consacrer la scission au sein de l’UNTS et la réapparition de l’UGTS et de la CNTCS.
Pour résoudre la crise, le gouvernement arbitra le conflit et un protocole d’accord fut signé le
24 décembre 1963 par l’UNTS et l’U.G.T.S consacrant définitivement leur fusion en une
seule centrale l’U.N.T.S.
Après les évènements politiques et les troubles sociaux des années 1968 et 1969, le congrès
national de l’U.N.T.S du 30 et 31 Aout 1969 approuve la décision du bureau national du 15
juin 1969 de dissoudre l’U.N.T.S et de la transformer en C.N.T.S (Confédération Nationale
des Travailleurs du Sénégal).
Mais depuis 1976, le monopole de fait de la C.N.T.S se fissure et on voit apparaitre une autre
confédération de travailleurs sénégalais, l’U.T.L.S (Union des Travailleurs Libres du Sénégal)
Les représentants du personnel sont élus par les membres du personnel par catégories
socioprofessionnelles ou collèges. Il existe 2 collèges de représentants du personnel :
Les délégués du personnel sont élus pour un mandat de 3 ans renouvelable. Sont électeurs
tous les travailleurs âgés de 18 ans révolus ayant travaillé au moins 6 mois dans
l’entreprise et n’ayant été frappé d’aucune condamnation.
Sont éligibles les électeurs âgés de 21 ans accomplis de nationalité sénégalaise. Ne sont
éligibles dans une catégorie de personnel que les travailleurs inscrits comme électeurs
dans cette même catégorie ou collège.
Si le nombre des votants est inférieur à la moitié des électeurs inscrits, un second tour est
organisé où le choix est ouvert à d’autres candidats.
Le chef d’établissement est tenu de laisser une disponibilité maximum de 20 heures par
mois aux délégués pour l’exercice de leur mandat. Ce temps leur est payé comme temps
de travail et doit être exclusivement consacré aux taches de délégués telles qu’elles sont
définies par la loi et les conventions collectives.
A) La fonction de réclamation
En particulier, ils ont pour mission de présenter aux employeurs toute réclamation
individuelle ou collective, relative aux salaires, à l’application du code du travail, des
conventions collectives et des accords d’établissement.
L’intervention des délégués n’est pas obligatoire. En effet, chaque salarié qui désire saisir
la direction de l’entreprise d’une réclamation a le choix entre deux possibilités :
Les délégués du personnel ont également pour mission de faire part à l’inspection du travail
compétent les observations ou plaintes concernant l’application du droit du travail dans
l’entreprise. Les délégués syndicaux sont habilités à présenter les réclamations des salariés
d’entreprise extérieures portant sur le contions de travail et l’égalité des rémunérations.
B) La fonction de concertation
Les demandes des délégués et les réponses de l’employeur sont reportées sur un registre
spécial tenu à la disposition des salariés et de l’inspecteur du travail.
C) La fonction de négociation
C’est une obligation de négocier, non de conclure. Elle concerne toute entreprise où sont
constituées ou une plusieurs sections syndicales. Cette négociation obligatoire peut s’inscrire
dans un accord-cadre, qui comportera une négociation sur d’autres sujets particuliers et selon
une périodicité particulière.
D) Le dialogue social
La politique de relations sociales de l’entreprise doit finir, dans le cadre du respect des
dispositions légales, le rôle assigné aux représentants du personnel et des syndicats au cours
de la définition et de la mise en œuvre des politiques sociales (Exemple ASECNA).
I/ LE CADRE RELEMENTAIRE
« A conditions égales de travail, de qualification professionnelle et de rendement, le travail
est égal pour tous les travailleurs, quels que soient leur origine, leur âge, leur sexe et leur
statut dans les conditions prévues par les collectives ». (Article 36 du code du travail)
- Les salaires sont payés pendant les heures de travail conformément aux dispositions
légales et réglementaires.
- Les salaires sont fixés :
* soit au temps ‘heure, jour, semaine, mois)
*Soit au règlement (pièce, tâche).
1) Le Salaire de base
C’est le salaire minimum de la catégorie dont relève l’employé. Le salaire minimum de plus
petit catégorie au Sénégal, le SMIC(salaire minimum interprofessionnel de croissance) est
actuellement (depuis le 1.1.2002) de 55.091 F CFA. A titre de comparaison il est de 6 009, 74
francs français depuis juillet 1994 soit 600 974 francs CFA.
2) Les Indemnités
Parmi les différentes indemnités, la plus répandue est l’indemnité de transport qui se lève à
16 500 francs. Elle est obligatoire ne »t doit être inclus dans le salaire. Pour les cadres cette
prime est remplacée par l’indemnité kilométrique qui varie de 50 000 F à 60 000 F par mois
selon le grade.
.L’indemnité de logement.
.L’indemnité d’expiration
Les primes
Les gratifications
Il s’agit des heures effectués au-delà de la durée légale de travail soit 40 heures par semaine
ou 173 heures, 33 par mois.
.Elles sont soumises à une majoration sur la base du salaire réel aux conditions suivantes :
.Logement
.Domesticité
.Téléphone
.Véhicule de fonction
.nourriture
Les outils de gestion sont des instruments de pilotage des effectifs de la masse salariale.
En votre qualité de gestionnaire des ressources humaines vous devez avoir constamment à
l’esprit ces outils afin d’optimiser la gestion de vos effectifs et leur corollaire la gestion de la
masse salariale.
Pour ce faire vous pouvez suivre l’évolution des effectifs au mois le mois en prenant toujours
en référence le mois M-1 et l’année A-1
- A) DEFINITIONS
Les notions de prévoyance et de sécurité sociale trouvent leurs sources dans celle de risque
social qui pèse sur la vie du travailleur, notamment sur sa sécurité et sa liberté.
B) LES CONSEQUENCES
Quel que soit l’origine du risque social, le travailleur est exposé à une perte ou à une
réduction de revenu ou à des charges supplémentaires.
. Le régime général
C’est le régime de base en ce sens que tous les travailleurs doivent y etre décalé c’est le
règlement numéro 1 qui régit le fonctionnement du régime général il est composé de 42
Les charges sociales sont assises sur la rémunération brute des salariés jusqu’à concurrence
d’un plafond fixé chaque année par le conseil d’administration de l’IPRES et qui varie en
fonction du régime
Pour Le régime général l’assiette de cotisation est comprise entre 0 et 256 000 FCFA
.Le régime complémentaire cadrez l’assiette de cotisation entre 0 et 768 000 FCFA
. Le taux de cotisation de base qui varie en fonction du régime se répartit comme suit
Ainsi pour le régime général le taux global est de 14% répartit à 8,4% pour l’employeur et
5,6% pour le travailleur
Pour le régime cadre le taux global est de 6% répartit à 3,6 % pour l’employeur et 2,4% pour
le travailleur.
1. Accidents du travail : plafond cotisation : 63 000 FCFA (taux : 1 à 5%) charge entière
employeur
2. Allocations familiales : plafond : 60 000 FCFA (taux : 7%) charge entière employeur
3. L’IPM
. Il est à noter que le non-respect de ces échéances expose les entreprises concernées à une
pénalité. Celle-ci fait l’objet d’une majoration de 5% par mois ou par fraction de mois de
retard jusqu’à concurrence de 50% des sommes dues.
. 150 000 francs pour une entreprise dont l’effectif est compris entre 20 à 50 salariés.
.Il est à noter que les cotisations seront dues, dans le cas où le travailleur non cadre âgé de
plus de 55 ans, est encore en activité. Cependant, on cesse de lui attribuer des point de retrait.
.Dans le cas d’un cadrez, les cotisations donnent lieu à une attribution de points de retraite,
mais seulement au régime complémentaire des cadres, au-delà de 55ans et jusqu’à 60 ans.
. Un travailleur qui perd son emploi a la possibilité de conserver son affiliation. Cependant, il
doit être dans les conditions suivantes :
• Etre âgé de 40 ans au moins, au moment des faits et avoir définitivement perdu son
emploi de salarié
• Avoir cotisé au régime général pendant 5 ans
• Produire un certificat de cotisation de cessation d’activités délivrées par l’autorité
compétente
Ce cas donne droit au versement de, la cotisation globale dans les délais prescrits
ANNEXES
3. Demande d’explication
4 . Lettre de licenciement
7. Décision du conseil