DTA 16-14-694 V1 Gamme Biobric BGV

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Document Technique d’Application

Référence Avis Technique 16/14-694*V1


Annule et remplace l’Avis Technique 16/14-694

Mur en maçonnerie
Gamme BLS bio’bric
Ne peuvent se prévaloir du présent
Document Technique d’Application
que les productions certifiées,
marque NF, dont la liste à jour est
BGV et Urbanbric
consultable sur Internet à
l’adresse :
www.marque-nf.fr
rubrique : NF EN 771-1
Relevant des normes
Matériaux de construction et NF EN 998-2
équipement pour le bâtiment
Titulaire : Société Bouyer Leroux Structure
L’Etablère
FR-49280 La Séguinière
Tél. : 02 41 63 76 16
Fax : 02 72 62 70 88.
E-mail : contact@bio’bric.com

Commission chargée de formuler des Avis Techniques


(arrêté du 21 mars 2012)
Groupe Spécialisé n°16
Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 17 juin 2015

Secrétariat de la commission des Avis Techniques


CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
 CSTB 2015
Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis
Techniques a examiné le 12 février 2015, le procédé de mur de maçonnerie Gamme
BLS bio’bric BGV et Urbanbric présenté par la Société BOUYER LEROUX STRUCTURE.
Le présent document, auquel est annexé le Dossier Technique établi par le
demandeur, transcrit l’Avis formulé par le Groupe Spécialisé qui rassemble les
informations complémentaires utiles aux utilisateurs du procédé quant au domaine
d’emploi, aux dispositions de conception et de mise en œuvre proposées propres à
assurer un comportement normal des ouvrages. Cet Avis annule et remplace le
Document Technique d’Application 16/14-694 .Cet Avis a été formulé pour les
utilisations en France Européenne. Cet Avis ne vaut que pour les fabrications
bénéficiant d'un Certificat de qualification NF.

ficat contient les informations prévues par l’annexe ZA de la norme NF


EN 771-1. De même, les mortiers de montage mis sur marché portent
1. Définition succincte le marquage CE accompagné des informations prévues par l’annexe ZA
de la norme 998-2.
1.1 Description
Procédé de réalisation de murs en maçonnerie chaînée ou non armée à 2. AVIS
isolation rapportée (Isolation Thermique par l’Intérieur ou Isolation
Thermique par l’Extérieur) en blocs de terre cuite montés à joints
minces de mortier-colle. 2.1 Domaine d'emploi accepté
Les joints verticaux à emboîtement permettent un assemblage à sec Les ouvrages de maçonnerie visés dans le DTU 20.1.
mais peuvent également être collés ou remplis de mortier, notamment Les limitations résultent de l’application des règles de conception et de
pour l’utilisation du procédé en zone sismique. calcul données dans le Cahier des Prescriptions Techniques.
Les dimensions des briques de la gamme visée sont comme suit : Par ailleurs, les conditions d’exposition à respecter sont :
Epaisseur Longueur Hauteur  pour les murs isolés par l’intérieur, celles visées dans la partie 3 du
Brique
(mm) (mm) (mm) DTU 20.1 « Guide pour le choix des murs de façade en fonction du
site », l’épaisseur brute de la maçonnerie devant être supérieure ou
BGV PV (40 alvéoles) 200 560 274 égale à 20 cm dans ce cas ;
BGV 3+ 200 560 274  pour les murs isolés par l’extérieur, celles définies par référence à
l’Avis Technique du système d’isolation et au document « Conditions
BGV 4G 200 560 274 générales d’emploi des systèmes d’isolation thermique par
l’extérieur faisant l’objet d’un Avis Technique » (Cahier du CSTB
Urbanbric 200 560 274 1833 de mars 1983) en assimilant le mur à une maçonnerie tradi-
tionnelle de briques en terre cuite.
BGV S25 250 500 274
Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’ouvrages en maçonne-
BGV RT1.2 200 560 274 rie chaînée (confinée au sens de la NF-EN-1996-1) nécessitant des
prescriptions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010
BGV PV15 150 500 274 modifié (Zones 1 à 4 uniquement).
Les maçonneries non armées ne sont pas visées pour la réalisation
1.2 Revêtements d’ouvrages nécessitant des prescriptions parasismiques au sens de
l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié.
1.21 Revêtements extérieurs
Le domaine d’emploi de la brique BGV PV15 est limité aux applications
Dans le cas d’une isolation par l’intérieur, enduits traditionnels mono- hors exigences incendie et acoustique.
couches ou multicouches applicables sur supports de type Rt2 ou Rt3
au sens du DTU 26.1 2.2 Appréciation sur le procédé
Dans le cas d’une isolation par l’extérieur, doublage en maçonnerie ou
tout système d’isolation thermique par l’extérieur ayant fait l’objet d’un 2.21 Stabilité
Avis Technique prévoyant l’utilisation sur support en maçonnerie de La stabilité est normalement assurée dans le domaine d’emploi accep-
briques de terre cuite. té, moyennant le respect des règles habituelles en matière de concep-
tion, calcul et mise en œuvre des maçonneries de blocs perforés
1.22 Revêtements intérieurs traditionnels en terre cuite ainsi que des prescriptions du cahier des
Dans le cas d’une isolation par l’extérieur, tout type d'enduit compa- prescriptions particulières du présent document.
tible avec le support terre cuite (enduits à base de liants hydrauliques
ou enduits plâtre ou plâtre allégé), plaques de plâtres collées, con- 2.22 Constructions en zones sismiques
formes aux normes en vigueur ou faisant l’objet d’une évaluation Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’ouvrages nécessitant
technique. des dispositions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010
Dans le cas d’une isolation par l’intérieur, complexe de doublage modifié, à condition de respecter les prescriptions détaillées dans le
plaque de plâtre-isolant ou isolant et contre-cloison brique ou tout paragraphe 2.34 ci-après.
système d’isolation rapportée traditionnel compatible avec la maçonne-
rie de terre cuite. 2.23 Sécurité incendie
Compte tenu de la nature incombustible des matériaux constitutifs des
1.3 Mise sur le marché blocs et du mortier des joints, le procédé ne pose pas de problème
En application du Règlement (UE) n°305/2011, le produit en terre particulier du point de vue de la réaction au feu.
cuite fait l’objet d’une déclaration des performances (DdP) établie par Le procédé permet de satisfaire à la réglementation incendie pour le
le fabricant sur la base de la norme NF-EN-771-1. Les produits con- domaine d’emploi visé, dans la limite du domaine de validité des ap-
formes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE. préciations de laboratoire des différents produits et configurations de
De même, en application du Règlement (UE) n°305/2011, le mortier la gamme. La liste des PV de résistance au feu disponible ainsi que les
fait l’objet d’une déclaration des performances (DdP) établie par le configurations testées sont présentées en Annexe du Dossier Tech-
fabricant sur la base de la norme NF-EN-998-2. Les produits con- nique, dans un tableau indiquant pour chaque brique la configuration,
formes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE. la charge, la hauteur d’essai et le classement.
L’attention des concepteurs est attirée sur le fait que le respect des
1.4 Identification des produits limitations du domaine de validité des appréciations et des PV de
Les produits sont marqués sur au moins 25 % de la production par une laboratoires peut être dimensionnant lors de la conception de
roulette réalisant une impression en creux en sortie de filière ; le l’ouvrage.
marquage comporte le repérage du fabricant et de l’usine de fabrica-
tion, la date de fabrication, le nom du produit, le logo de la marque
NF, ainsi que la Catégorie de résistance à l’écrasement. Les produits
en terre cuite mis sur le marché portent le marquage CE dont le certi-

2 16/14-694*V1
2.24 Prévention des accidents lors de la mise en La fabrication fait l'objet d'un autocontrôle suivi par le CTMNC dans le
cadre de la procédure de certification de la marque NF.
œuvre
Les produits bénéficiant d'une telle certification sont repérables par la
Les poids des différentes briques de la gamme sont comme suit :
présence du logo de la marque imprimé par des roulettes.
Brique Poids (kg)
La fabrication des mortiers de montage à joints minces est également
BGV PV (40 alvéoles) 18.5 classique pour ce type de produit.
BGV 3+ 20.3 2.210 Mise en œuvre
BGV 4G 22 Le procédé vise à réaliser des murs de maçonnerie en pose collée à
Urbanbric 23 joints minces. Les éléments sont ajustés entre eux, les joints verticaux
peuvent être laissés secs ou remplis et les joints verticaux sont réali-
BGV S25 23 sés à l’aide d’un mortier spécial pour joints minces appliqué au rou-
BGV RT1.2 21 leau.
Cette mise en œuvre ne pose pas de problème particulier moyennant
BGV PV15 16.9
l’application des méthodes décrites dans le DTED. Cependant, un soin
Ces poids sont inférieurs à la charge maximale sous condition de particulier devra être accordé à la réalisation des assises dont la pla-
manutention établie par la Norme NF X35-109 à 25kg. néité conditionne directement la qualité de réalisation des murs.
Les briques dont les alvéoles sont trop petites pour pouvoir introduire De plus, compte tenu de l’épaisseur réduite du joint de mortier-colle et
les doigts (BGV RT1.2, BGV 4G, BGV S25 et Urbanbric) sont dotées de de la relative porosité du support, la longueur maximale d’encollage ne
trous de manutention. doit pas être trop importante de manière à éviter des dessiccations
prématurées du mortier-colle, qui seraient préjudiciables à la bonne
2.25 Thermique tenue du collage.
Les valeurs thermiques de la terre cuite et de la maçonnerie sont Le titulaire du présent Avis est tenu d’apporter son assistance tech-
indiquées dans le tableau en Annexe de la partie Avis pour chaque nique aux entreprises découvrant le procédé et désireuses de mettre
produit. Ces valeurs s’appliquent à des productions visées par la certi- en œuvre le procédé visé, notamment au démarrage des chantiers.
fication NF Th et elles ne sont valables qu’en partie courante.
2.3 Cahier des Prescriptions Techniques
Le procédé peut permettre de satisfaire aux exigences réglementaires,
étant entendu que les performances thermiques de l’enveloppe ne
2.31 Prescriptions de conception
dépendent pas du seul procédé et qu’une vérification par le calcul,
conformément aux règles Th-U doit être conduite dans chaque cas. 2.311 Résistance sous charges verticales
L’élément BGV PV 15 n’est pas certifié NF-Th. À l'état-limite ultime, la valeur de calcul de la charge verticale appli-
quée par mètre de longueur de mur NEd (Obtenu suivant les normes
2.26 Acoustique NF EN 1990 et 1991) doit être inférieure ou égale à la valeur de calcul
Les performances acoustiques du procédé ont été déterminées par de la résistance aux charges verticales, NRd, exprimée en MN/m et
essais en laboratoire dont les résultats sont détaillés dans le DTED. donnée par l’expression suivante :
Celles-ci constituent des données nécessaires à l’examen de la con- .t. f k
formité d’un bâtiment vis-à-vis de la réglementation acoustique en N Rd 
vigueur (arrêtés du 30 juin 1999 relatif aux bâtiments d'habitation, du M
25 avril 2003 relatif aux hôtels, établissements d’enseignements, et
établissements de santé). Trois approches sont utilisables pour cela : Avec :
Le calcul (selon NF EN 12354-1 à 5 ; objet du logiciel ACOUBAT) ; le  t : épaisseur de la maçonnerie, en mètres ;
référentiel QUALITEL ou les Exemples de Solutions Acoustiques (publié
 fk : résistance caractéristique de la maçonnerie, exprimée en MPa.
en janvier 2014 par la DHUP).
L’atteinte des performances acoustiques réglementaires entre deux  M: coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie.
logements avec ce système nécessite notamment la prise en compte  : coefficient de réduction pour tenir compte de l’élancement du
des principes suivant : mur, l’excentricité des charges verticales appliquées et l’effet de
 En Isolation Thermique par l’Intérieur : fluage.
- Utilisation de doublages thermo-acoustiques intérieurs Les valeurs de Φ peuvent être calculées de deux façons :
- Appui de plancher sur 2/3 minimum de l’épaisseur de la façade 1. Méthode standard : Calcul suivant NF EN 1996-1-1, §6,1
- Pénétration du mur de refend en béton armé sur 2/3 minimum de 2. Méthode simplifiée exposée ci-dessous
l’épaisseur de la façade Si on respecte les prescriptions des règles NF EN 1996-3, §4.2 et les
 En Isolation Thermique par l’Extérieur : hypothèses ci-dessous :

- Appui de plancher (type dalle pleine en béton armé) sur 2/3 mi-  Elancement des murs <20
nimum de l’épaisseur de la façade  Portée du plancher ≤6m
- Pénétration du mur de refend en béton armé sur 2/3 minimum de  Hauteur libre d’un étage ≤3m
l’épaisseur de la façade on peut utiliser les valeurs de Φ ci-dessous (calculées suivant la mé-
Pour le choix de matériaux et l’épaisseur minimale des refends et thode simplifiée NF EN 1996-3, §4.2.2.3) :
planchers, l’utilisateur se référa aux exemples de Solutions Acous-
tiques publiées en janvier 2014 par la DHUP. Epaisseur du mur t(m) 0,15 0,20 0.25

2.27 Caractéristiques environnementales et Murs intermédiaires Φ centré 0,41 0,60 0.69


sanitaires
Des fiches de déclaration environnementales et sanitaires (FDES) ont Murs servant d'appui en rive
Φ excentré 0,41 0,55 0.55
été fournies par le titulaire pour les briques de la gamme. aux planchers

2.28 Durabilité Murs de niveau le plus élevé Φ excentré 0,40 0,40 0.40
La terre cuite constitutive des éléments ne pose pas de problème de
durabilité intrinsèque. Compte tenu de ce que les matériaux associés à Pour les murs de bâtiments soumis à exigences réglementaires en
la terre cuite dans le mur fini sont également des matériaux minéraux, matière de résistance au feu, la charge verticale NEd pondérée par le
la durabilité d'ensemble des murs est estimée équivalente à celle des coefficient de réduction fi doit être inférieure ou égale à la valeur de
murs traditionnels homogènes constitués de ces mêmes types de
la charge maximale indiquée dans le Procès-Verbal de classement. On
matériaux.
prendra par défaut fi =0,7. En outre, la hauteur maximale du mur est
2.29 Fabrication limitée à la valeur indiquée dans ce Proès Verbal.
La fabrication des briques et accessoires est classique pour ce type de 2.312 Contreventement des maçonneries chaînées
produits.
Voir le cahier du CSTB N°3719 « Note d’information : Contrevente-
La précision dimensionnelle en hauteur demandée par le mode de pose ment par murs en maçonnerie de petits éléments ».
spécifique est obtenue par la mise en œuvre d’une chaîne de rectifica-
tion de chaque face horizontale des produits à l’aide de disques dia- La justification de l’aptitude du mur à assurer sa fonction de contre-
mantés. ventement passe par les deux vérifications suivantes :

16/14-694*V1 3
1- Le non écrasement de la zone comprimée de la maçonnerie en Les données essentielles nécessaires aux vérifications sont récapitu-
pied de mur. Cette vérification de non-écrasement s’écrit : lées dans le tableau en Annexe.
VEd h 2.313 Contreventement des maçonneries non armées
2. . l
N Ed l .t. f k Voir le cahier du CSTB N°3719 « Note d’information : Contrevente-
.N Ed .l  ment par murs en maçonnerie de petits éléments », §1.3.2.1.
l
lc .(l  c ) M
Le non –écrasement de la zone comprimée en pied de mur s’écrit :
3
Avec : 2.VEd .h  N Ed .l f
 k
 VEd : force horizontale appliquées au mur, exprimée en MN ; lc
lc .t.(l  ) M
 l et h : respectivement longueur et hauteur du mur, exprimées en
mètres ; 3
 lc : longueur comprimée du mur (cf. § 6.2 de l’EN 1996-1-1), expri- Avec :
mée en mètres, est donnée dans le tableau 1 du cahier du CSTB VEd= force horizontale appliquée en tête du mur
n°3719 rappelé ci-après en fonction de la longueur du mur et du
NEd=force verticale appliquée à mi-longueur du mur
rapport Ved/(l.Ned) :
l,h,t=longueur, hauteur et épaisseur du mur, exprimées en m
Longueur du mur (m) lc=longueur comprimée du mur, exprimée en m telle que :

1.50 2.00 2.50 3.00 4.00 5.00


3 h.V
0 1.50 2.00 2.50 3.00 4.00 5.00 lc  l  3 Ed
2 N Ed
0.1 1.50 2.00 2.50 3.00 4.00 5.00
Ved/(l.Ned) Les données essentielles aux vérifications sont récapitulées dans le
0.2 0.92 1.55 2.26 3.00 4.00 5.00 tableau en Annexe.
0.3 0.63 1.04 1.62 2.31 3.75 5.00
2.314 Prescriptions spécifiques au montage à joints
0.4 0.51 0.77 1.16 1.70 3.05 4.51 minces
Pour des valeurs du rapport Ved/(l.Ned) comprises entre deux lignes du Du fait de la nécessité de disposer d'un nombre entier de rangées sur
tableau ci-dessus ou pour des longueur du mur comprises entre deux chaque hauteur d'ouvrage (mur, allège, ...), et du fait de l'impossibilité
colonnes du tableau ci-dessus, il est possible de procéder à une inter- de jouer sur l'épaisseur des joints aux fins de rattrapage, un calepi-
polation linéaire pour en déduire la valeur lc à utiliser. nage préalable en hauteur des ouvrages est indispensable.
2- l’absence de rupture prématuré par cisaillement à l’interface Un calepinage des ouvrages en longueur et pour le positionnement des
éléments de maçonnerie/joint horizontal, à vérifier en utilisant le baies est en outre nécessaire pour limiter le nombre de coupes au
modèle de cisaillement décrit au § 6.2 de l’EN 1996-1.1. La valeur minimum.
de calcul de la force de cisaillement appliquée VEd doit être infé-
rieure ou égale à la valeur de la résistance au cisaillement du 2.32 Prescriptions de fabrication
mur, Vrd, exprimée en MN et donnée par l’expression suivante : Les caractéristiques des blocs/briques doivent satisfaire aux spécifica-
tions de la norme NF EN 771-1 et à son complément national en ce qui
concerne la catégorie M (briques et blocs pour mise en œuvre à joints
minces), soit : l’aspect, les dimensions, l’état de surface, les éclate-
ments, la dilatation conventionnelle à l’humidité, l’absorption d’eau, et
les tolérances dimensionnelles sur la hauteur.
De plus, la classe de résistance doit être conforme à celles indiquée au
Avec : Dossier Technique établi par le demandeur.
 fvk : résistance caractéristique en cisaillement de la maçonnerie, Les briques doivent faire l’objet d’une certification NF en conformité
exprimée en MPa. avec la norme NF EN 771-1.
 l est la longueur de l’ouvrage de maçonnerie entre chainages,
2.33 Prescriptions de mise en œuvre
 est la somme des sections de béton des chaînages, Il est rappelé que l'application du mortier-colle, choisi exclusivement
 fcvk est la résistance caractéristique au cisaillement du béton, parmi ceux indiqués au Dossier Technique, doit être effectuée à l'aide
du rouleau spécialement prévu à cet effet de manière à assurer un
 est le coefficient partiel de sécurité relatif au béton. γc est égal à calibrage aussi régulier que possible de la couche de mortier. La pose
1,5 en situation courante et à 1,2 en situation accidentelle de type est proscrite sur supports gelés ou gorgés d'eau.
sismique.
La technique nécessitant de poser le premier rang sur une assise bien
La résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie, fvk , est plane et de niveau, la planéité et l'horizontalité sont à vérifier sur la
prise égale à l’une des deux expressions suivantes : périphérie de l'ouvrage (ou sur une partie de l'ouvrage délimitée par
 pose à joints verticaux secs des joints de fractionnement) au moyens d'instruments dont la préci-
sion de mesure est compatible avec celle de l'ouvrage à réaliser.
Les dispositions constructives des maçonneries chainées correspondent
à celles de l’Eurocode 6 (maçonneries confinées).
Les dispositions constructives des maçonneries non armées correspon-
 pose à joints verticaux remplis ou collés sur au moins 40% de
dent à celles prévues par le DTU 20.1 pour les maçonneries chaînées
l’épaisseur de la maçonnerie :
(section béton, section armatures…).

2.34 Utilisation en zones sismiques


Avec : Les murs montés à l’aide du procédé peuvent être utilisés pour la
réalisation d’éléments structuraux principaux de bâtiments soumis à
 fvk0 : Résistance initiale au cisaillement, en MPa (Voir tableau en
exigences parasismiques au sens du décret 2010-1255 du 22 octobre
Annexe de la partie Avis du présent document)
2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français,
 fb : Résistance moyenne en compression normalisée des éléments, moyennant le respect des prescriptions de la norme NF EN 1998-1 et
en MPa (Voir tableau en Annexe de la partie Avis du présent docu- de son annexe nationale NF EN 1998-1/NA, et en particulier le respect
ment). des prescriptions relatives aux maçonneries chaînées (=confinées au
Dans le cas de murs montés à joints verticaux secs, le décalage des sens de la NF EN 1996-1)..
briques/blocs d’une rangée sur l’autre doit être proche de la demi- Les vérifications au contreventement sont à mener selon le modèle
longueur de ces derniers. De plus, la longueur minimale du panneau donné au § 2.312 ci-avant, en considérant :
de contreventement doit être égale à lb , h étant la hauteur du  Un coefficient de comportement q de 2.5 (valeur maximale);
h.
2.hb  Un coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie
mur, et lb et hb étant respectivement la longueur et la hauteur de égal à 2/3. M, sans être inférieur à 1,5 ;
l’élément de maçonnerie.  Un coefficient partiel de sécurité sur la résistance de l’acier S égal à
La section minimale des armatures de chaînage est 2 cm2. 1

4 16/14-694*V1
Seules les briques accessoires présentant une section de chaînage
pouvant englober un cercle de 15cm peuvent être utilisées. La section
minimale des armatures de chaînage est 3 cm2. 3. Remarques complémentaires
du Groupe Spécialisé
Prescriptions applicables aux maisons individuelles :
Le groupe attire l’attention sur les dispositions constructives néces-
Dans le cas de petits bâtiments de forme simple, définis dans la norme
saires pour les maçonneries chainées et non armées hors exigences
NF P 06-014 , une justification sans nécessité de vérification par calcul
sismiques. Les dispositions constructives des maçonneries chainées
est également possible en application de cette norme. Il est rappelé
correspondent à celles de l’Eurocode 6. Les dispositions constructives
que les bâtiments visés par cette norme doivent être au maximum de
des maçonneries non armées correspondent à celles prévues par le
type R + 1 + comble, de forme simple tant en plan qu’en élévation, et
DTU 20.1 pour les maçonneries chaînées (section béton, section arma-
contreventés par des murs répartis sur le pourtour des planchers.
tures…).
Pour ces petits bâtiments, la longueur des panneaux dans chaque
Il est également rappelé que les maçonneries non armées et non
direction, exprimée en mètres, ne doit pas être inférieure au quotient
chainées au sens de l’Eurocode 8 ne sont pas utilisables pour les bâti-
de la surface S totale construite au sol, en mètres carrés, par le coeffi-
ments nécessitant des dispositions parasismiques.
cient k donné dans le tableau ci-après.
Pour une épaisseur de 20cm : Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16
Bâtiment Bâtiment
Bâtiment RDC + R+1 +
Zone Joints RDC + comble comble
sismique verticaux toiture avec avec
légère planchers planchers
lourds lourds
Secs 21 11 8
3
Collés 38 19 12
Secs 13 8 5
4
Collés 25 13 8

Pour une épaisseur de 25cm :


Bâtiment Bâtiment
Bâtiment RDC + R+1 +
Zone Joints RDC + comble comble
sismique verticaux toiture avec avec
légère planchers planchers
lourds lourds
Secs 25 13 9
3
Collés 46 23 15
Secs 16 9 6
4
Collés 30 16 10

Conclusions
Appréciation globale
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appré-
ciée favorablement.

Validité 6 ans
Jusqu’au 31 octobre 2020

Pour le Groupe Spécialisé n°16,


Le Président

16/14-694*V1 5
ANNEXE à la partie AVIS :
 Données nécessaires aux vérifications

BGV PV (40
alvéoles) BGV 3+ BGV 4G Urbanbric BGV S25 BGV RT 1,2 BGV PV15
résistance
moyenne en
compression fb (MPa)
normalisée
des éléments 8,8 8,8 8,8 11.3 10,4 8,75 13.5
Résistance
caractéristique
en
fk (MPa)
compression
de la
maçonnerie 2,8 3,1 3,9 5,8 4,1 3,8 4,7
résistance
fvk0
initiale au
(MPa)
cisaillement 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3
coefficient
partiel de
sécurité sur la γM
résistance de
la maçonnerie 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5

module
d’élasticité de E (MPa)
la maçonnerie 2800 3100 3900 5800 4100 3800 4700

 Valeurs thermiques

Joint horizontal : Joint mince de Joint horizontal : Joint mince de Joint horizontal : Joint mince de
mortier colle mortier colle mortier colle
λutile Joint vertical non rempli Joint vertical : Joint mince de Joint vertical : Joint de mortier épais
Brique [W/(m.K)] mortier colle rempli
(Terre cuite) U R [m2.K/W] U R [m2.K/W] U R [m2.K/W]
[W/(m2.K)] [W/(m2.K)] [W/(m2.K)]

BGV PV (40 0.48 0.98 0.85 0.99 0.84 1.05 0.78


alvéoles)
BGV 3+ 0.48 0.78 1.12 0.78 1.11 0.86 1.00
BGV 4G 0.48 0.63 1.41 0.64 1.40 0.72 1.22
BGV PV 15 0.53 (Non 1.27** 0.63* 1.27** 0.63* Non Non transmis
certifié) transmis
Urbanbric 0.53 0.76 1.14 0.77 1.14 0.84 1.02
BGV S25 0.53 0.54 1.68 0.54 1.67 0.62 1.45
BGV RT1.2 0.48 0.73 1.20 0.73 1.20 Non Non transmis
transmis
*Valeur minorée de 15% en l’absence de certification NF Th
**Valeur majorée de 15% en l’absence de certification NF Th

6 16/14-694*V1
Dossier Technique
établi par le demandeur

A. Description

Epaisseur
Longueur

Hauteur
(mm)

(mm)

(mm)
DESIGNATION

1. Principe du procédé
Calepinage PV 15 500 150 219
Le procédé BLS BioBric –BGV et Urbanbric est un système de maçon-
nerie en briques et accessoires de terre cuite assemblés par des joints Poteau PV 15 500 150 274
horizontaux obtenus avec un mortier à joint mince. Les joints verticaux
entre produits comportent un emboîtement et peuvent se bâtir à sec, Poteau de calepinage PV 15 500 150 219
par collage au mortier à joint mince des boutisses entre elles ou par Linteau PV 15 500 150 219
remplissage au mortier.
560 200 219
Calepinage PV/3+/RT1.2/4G
107
2. Domaine d’emploi
560 200 219
Ce procédé est destiné à la réalisation de murs porteurs ou non por- Calepinage UrbanBric
107
teurs, à enduire, pour tous types de constructions courantes telles que
maisons individuelles ou collectifs, et tous types de bâtiments à usage Poteau 500 200 274
commercial, agricole, scolaire, médical, industriel ou autres, pour tout
Poteau sismique 560 200 274
type de mur selon le DTU 20.1.
Le procédé peut être utilisé dans les zones soumises à la réglementa- Poteau de calepinage 500 200 219
tion sismique dans les conditions définies par le présent document. 500 200 219
Poteau sismique de calepinage
107
3. Eléments constitutifs du procédé Poteau multi-angle 560 200 274

3.1 Briques Poteau multi-angle de calepinage 560 200 219

Les briques sont à alvéoles verticales dont les faces de pose supérieure Tableau 500 200 274
et inférieure sont rectifiées, en correspondance avec les cloisons et Linteau de chainage 560 200 219
parois verticales porteuses des divers accessoires.
Linteau d’ouverture JT 500 200 270
BGV BGV BGV BGV BGV Urban BGV
PV PV 3+ RT 4G Bric S25 560 200 219
15 1.2 Linteau sismique
274
Longueur (mm) 500 560 560 560 560 560 500 500 250 219
Calepinage S25
Epaisseur (mm) 150 200 200 200 200 200 250 107
Hauteur rectifiée 500 250 274
274 274 274 274 274 274 274 Linteau S25
(mm) 219
Classe support Poteau S25 500 250 274
Rt3 Rt3 Rt3 Rt3 Rt2 Rt3 Rt3
d’arrachement
500 250 219
Poteau de calepinage S25
3.2 Briques accessoires 107
Voir figures en fin de Dossier Technique. 400 50 160
Planelle 2A 200
250
1200 55 170
Planelles Rmax 1.0 (DTA 16/13-668) 200
250
400 50 170
Planelles Rmax 0.5 (DTA 16/13-668) 200
250
Equerre d’about de plancher 400 200

3.3 Mortier joint mince bio’bric


Le mortier joint mince bio’bric se présente sous forme de poudre
rouge, prête à mouiller, en sac de 25 kg.
Sur les sacs d’emballage sont indiqués, outre la référence commerciale
« Mortier Joint Mince bio’bric », l’indication codée de l’usine productrice
et les caractéristiques et précautions d’emploi.
La fabrication du mortier joint mince fait l’objet d’un autocontrôle par
l’usine productrice.
Ce mortier joint mince a fait l’objet d’essais de convenance sur son
aptitude à l’emploi pour ce qui concerne la résistance mécanique de la
maçonnerie et les conditions de mise en œuvre.
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :

16/14-694*V1 7
Fournisseur PAREX LANKO 5. Mise en œuvre
Mortier Joint Mince
Nom commercial bio’bric 5.1 Outillage
Outre l’outillage traditionnel du maçon, la mise en œuvre du procédé
Présentation Poudre rouge
nécessite l’utilisation de l’outillage complémentaire suivant :
3
Masse volumique apparente en t/m 1,20 ± 0,20  Des platines de pose ou tout autre dispositif permettant un réglage
pH 12.0 horizontal précis de l’arase de départ.
 Un mélangeur rotatif pour le gâchage du mortier joint mince (ma-
Granulométrie < 1mm laxage 3mn minimum).
Taux de gâchage 32 à 38%  Un rouleau applicateur pour la pose précise et régulière du mortier
joint mince sur les éléments briques. Cet outillage présente sur son
Taux de rétention d'eau > 91 %
flanc une patte de guidage pour aider le positionnement par rapport
Résistance en compression (classe en au mur.
MPa) ≥ M 10
5.2 Pose du premier rang
Temps ouvert 5 à 20 mn
Il s’effectue sur l’arase de départ encore fraiche, en mortier tradition-
nel, avec un réglage précis d’horizontalité et d’alignement.
Fournisseur PRB
5.3 Pose des rangs suivants
Mortier Joint Mince
Les rangs suivants sont posés au mortier joint mince après la dépose
Nom commercial bio’bric
de celui-ci avec le rouleau applicateur.
Présentation Poudre rouge
5.4 Réalisation des points singuliers
Masse volumique apparente en t/m3 1,25 ± 0,1
pH 12.5 ± 0,5
5.41 Chaînages verticaux
Les briques poteaux sont disposées alternativement dans un sens et
Granulométrie < 1mm dans l’autre pour permettre le harpage avec les briques. Leurs réser-
Taux de gâchage 28 à 32% vations ainsi superposées permettent la mise en œuvre des chaînages
verticaux conformément au DTU 20.1 ou conformément aux disposi-
Taux de rétention d'eau > 93 % tions applicables dans les zones sismiques 2, 3 et 4.
Résistance en compression (classe en
MPa) ≥ M 10 5.42 Chaînages horizontaux
Au niveau des planchers lourds, les chaînages sont coffrés côté exté-
Temps ouvert 5 à 20 mn
rieur par des planelles d’about de plancher en terre cuite de 5 ou 5,5
cm d’épaisseur, et de hauteur correspondant à l’épaisseur des plan-
3.4 Outillage chers désirés. Ces planelles peuvent être montées au mortier joint
Les platines de réglage du niveau de l’arase pour le premier rang ainsi mince ou au mortier traditionnel dans le cas d’un soubassement.
que les rouleaux applicateurs du mortier joint mince sont également Lorsque le plancher supérieur du dernier niveau est léger, le chaînage
fournis en même temps que les briques par Bouyer Leroux Structure. est réalisé dans la réservation des briques linteaux.

4. Fabrication et contrôles 5.43 Tableaux de baies


Les briques tableaux sont utilisées, soit entières, soit coupées, de
4.1 Schéma général de la production façon à respecter les harpages, dans ce cas les tableaux sont prêts à
enduire. Si la brique mère est utilisée, disposer l’emboîtement femelle
Les briques et accessoires de la gamme BLS bio’bric BGV et Urbanbric de la brique en tableau. Cet emboîtement sera rempli au mortier.
sont fabriqués sur les sites BLS de Gironde (33), Colomiers (31), Saint
Marcellin (42) et Mably (42). Selon la zone sismique, la brique tableau pourra être remplacée par le
poteau sismique (voir figure 27).
La fabrication est réalisée en usine, suivant le principe des produits de
terre cuite extrudés. 5.44 Linteaux
Après cuisson et avant palettisation, chaque produit passe dans une Les chaînages des linteaux sont réalisés à l’aide des briques linteaux
rectifieuse à meules, permettant le calibrage de la hauteur de pose des présentant les réservations nécessaires, selon la zone sismique.
briques avec une tolérance de ± 0,5 mm.
5.45 Coffres de volets roulants
4.2 Contrôles
L’installation de coffres de volets roulants ne diffère pas de celle en
Les fabrications des briques font l’objet d’un autocontrôle suivi par le maçonnerie traditionnelle. En zone de sismicité 3 ou 4, les coffres
CTMNC et l’AFNOR dans le cadre de la procédure des certificats NF. doivent être associés au poteau sismique, comme décrit figure 29.

4.21 Briques 5.5 Dispositions parasismiques


Les contrôles sont ceux effectués conformément aux exigences : La gamme BLS bio’bric BGV et Urbanbric peut être utilisée en zone
 du règlement d’application du Marquage CE 2+, sismique. L’ensemble des joints verticaux est exécuté soit en collant
au joint mince entre elles les boutisses des éléments juxtaposés, soit
 du référentiel particulier de la marque NF Brique de terre cuite.
par pose à sec, conformément aux règles NF-EN-1996.
La classe de tolérance dimensionnelle des briques est celle de la caté-
Exécution des joints verticaux par encollage des boutisses :
gorie M (tolérance de ± 0,5 mm selon la hauteur).
La dépose du mortier des joints minces verticaux peut être réalisée à
Les contrôles des performances thermiques sont ceux effectués con-
l'aide du rouleau applicateur ou à l'aide d'un outil traditionnel, truelle
formément aux exigences du référentiel particulier de la Marque NF
ou couteau. Le mortier joint mince doit être appliqué sur au moins
thermique briques de terre cuite.
40 % de la surface d'une des deux briques à jointer, et l'épaisseur
4.22 Mortier joint mince bio’bric déposée ne doit pas être inférieure à 3 mm. Selon la position de l'em-
boîtement femelle et l'outillage utilisé, on adaptera le phasage de mise
Les contrôles sont effectués conformément aux exigences du règle- en œuvre (soit enduction du produit en place et approche du produit
ment d’application du marquage CE2+ et sont tenus par les fabricants suivant, soit enduction du produit suivant et approche contre le produit
à disposition de Bouyer Leroux Structure. en place).

4.3 Marquage Les accessoires nécessaires pour répondre aux exigences parasis-
miques disposent de réservations dont les dimensions transversales
Le marquage minimal est : sont au moins égales à 150mm.
 Repérage du fabricant.
 Repérage de l’usine de production. 6. Enduits
 Date et équipe de fabrication.
 Marquage NF et CE. 6.1 Enduits et revêtements extérieurs
 Classe de résistance à la compression. Les enduits associés à ces maçonneries sont des enduits traditionnels
monocouches ou multicouches applicables sur des supports, au sens
du DTU 26.1, de type Rt2 (BGV 4G) ou Rt3 (autres modèles).

8 16/14-694*V1
Il est néanmoins recommandé d’appliquer des enduits de type OC2.
Dans le cas d’un revêtement extérieur en bardage, les prescriptions 1.2 Sur murets
sont celles du DTU et cahier technique applicables, ainsi que celles du Essais coordonnés avec les essais sur brique du paragraphe 8.12
DTA éventuel de ce procédé.
Résultat moyen
Produits Essai de compression sur murets
6.2 Enduits intérieurs MPa

Lorsqu’il existe une prescription d’enduit intérieur, ce dernier peut être : BGV PV15 CTMNC 2014012851 21/05/2012 5,47
 Ceux prévus pour l’extérieur
BGV PV (40
 Un enduit plâtre ou plâtre allégé alvéoles) CEBTP 3.40
 Un enduit mince de protection avant doublage
BGV 3+ CTMNC 2014013948 12/09/2013 3,66
 Une plaque de plâtre
Liste des plâtres allégés référencés : BGV RT 1.2 CTMNC 2014013012 04/02/2014 4,54

Chez Placoplâtre : BGV 4G CTMNC 1404971/2 24/07/2014 4.68


Lutèce 2000
Urbanbric CTMNC 2014010709 13/01/2011 7,01
Lutèce projection 33X+
Lutèce projection 33X BGV S25 CTMNC 2014011726 23/05/2011 4,91
Lutèce projection 2X
1.3 Sur mortier joint mince
Lutèce projection THD
Rapport d’essai du CTMNC daté du 18/09/2014 : Evaluation de la
Lutèce décoplâtre compatibilité du mortier PRB avec les briques BGV PV15
Aéroblue Rapport d’essai du CSTB N°EEM 12 26038174/B : Mortier PRB et
Chez Lafarge : brique Urbanbric
Delta court PV d’essai du CTMNC daté du 2 octobre 2014 : Evaluation de la com-
Delta long patibilité du mortier-colle Bio’Bric Parex avec les briques BGV PV15 et
BGV3+ de Bouyer Leroux Structure
PPM1
PPM4 1.4 Sur murs de contreventement
PPM44 Rapport d’essai du CSTB n° EEM 06 26000731
PPM gold Les principaux résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :
R’filter Brique BGV PV Joints verticaux
Joints verticaux secs
(40 alvéoles) : collés

7. Assistance technique Charge élastique (kN) 252 233

BioBric fournit une assistance technique à chaque démarrage des Charge maximale (kN) 315 243
premiers chantiers pour les entreprises découvrant le procédé. Type fissuration joint horizontal en escalier

B. Résultats expérimentaux 2. Essais acoustiques


Mur en maçonnerie BGV PV (40 alvéoles) revêtu d’un enduit mono-
couche de 10 mm sur une face.
1. Essais mécaniques
Rapport d’essai du CSTB AC06-009.
1.1 Sur briques  Mur laissé nu côté intérieur
 Rw (C;Ctr)=39 (-1,-3) dB
1.11 Essais de compression verticale
 Mur avec complexe isolant Pregystyrène Th38 80+10
Essai de compression sur briques Résultat moyen
Produits  Rw (C;Ctr)=45 (-2,-6) dB
Rc MPa
 Mur avec complexe isolant Labelrock 80+10
BGV PV15 CTMNC 120268 13/04/2012 9,9  Rw (C;Ctr)=55 (-3,-10) dB
BGV PV (40
alvéoles) CTTB 8,75
Mur en maçonnerie BGV 3+ revêtu d’un enduit monocouche de 10 mm
BGV 3+ CTMNC 130770 24/07/2013 7,3 sur une face.
Rapport d’essai du CSTB AC07-26006037 + ext 07/1
BGV RT 1.2 CTMNC 131120 04/12/2013 8,3
 Mur laissé nu côté intérieur
BGV 4G CTMNC 1404971/2 24/07/2014 7.9 Rw (C;Ctr)=39 (0;-3) dB

Urbanbric CTMNC 11086 19/01/2011 10,8  Mur avec complexe isolant Labelrock 80+10
Rw (C;Ctr)=53 (-3 ;-9) dB
BGV S25 CTMNC 11400 27/05/2011 9,2
 Mur avec complexe isolant Pregystyrène Th38 80+10

1.12 Essais de compression horizontale Rw (C;Ctr)=44 (-2 ;-6) dB

Essai de compression sur briques Résultat moyen Mur en maçonnerie BGV RT 1.2 revêtu d’un enduit plâtre de 15 mm
Produits sur une face.
Rc H MPa
Rapport d’essai du CSTB AC14-26049883
 Mur laissé nu côté intérieur
BGV PV15 CTMNC 130767 25/07/2013 5,0
Rw (C;Ctr)=36 (0;-2) dB
BGV PV (40  Mur avec complexe isolant Labelrock Bidensité 100+10
alvéoles) CTMNC 120368 24/05/2012 4,0
Rw (C;Ctr)=54 (-2 ;-7) dB
BGV 3+ CTMNC 120162-1 01/08/2011 4,2  Mur avec complexe isolant Polyplac Phonik D 100+13
Rw (C;Ctr)=54 (-1 ;-7) dB

Mur en maçonnerie BGV 4G revêtu d’un enduit monocouche de 15 mm


sur une face
Rapport d’essai du CSTB AC09-26021958
 Mur laissé nu côté intérieur

16/14-694*V1 9
Rw (C;Ctr)=39 (-1;-2) dB
 Mur avec complexe isolant Calibel 100+10
Rw (C;Ctr)=57 (-3 ;-9) dB
 Mur avec complexe isolant XTherm ULTRA 32 100+10
Rw (C;Ctr)=47 (-2 ;-6) dB

Mur en maçonnerie UrbanBric revêtu d’un enduit monocouche de 15


mm sur une face
Rapport d’essai du AC10-26030599 + ext 11/1
 Mur laissé nu côté intérieur
Rw (C;Ctr)=38 (-1;-2) dB
 Mur avec complexe isolant Labelrock 80 ou 100+10
Rw (C;Ctr)=54 (-1;-6) dB
 Mur avec complexe isolant XTherm ULTRA 32 Phonik 80 ou 100 +13
Rw (C;Ctr)=54 (-3;-8) dB

Mur en maçonnerie BGV S25 revêtu d’un enduit monocouche de 15


mm sur une face
Rapport d’essai du AC10-26030599 + ext 11/1
 Mur laissé nu côté intérieur
Rw (C;Ctr)=40 (-1;-2) dB
 Mur avec complexe isolant Labelrock 80 ou 100+10
Rw (C;Ctr)=55 (-2;-7) dB
 Mur avec complexe isolant XTherm ULTRA 32 Phonik 80 ou 100 +13
Rw (C;Ctr)=55 (-2;-8) dB

10 16/14-694*V1
Tableaux et figures du Dossier Technique
ANNEXE 1 : LISTE DES PV FEU
Date de Charge Hauteur
Laboratoire N° PV N° Ext Brique RC Isolant Cloison Enduit REI Commentaires
validité (kN/ml) max (m)
12-A- BGV PV 40
Efectis 17/02/2017 RC70 Labelrock 80 mini BA 13 110 30 3
114 alvéoles
SIS REVE 30 mini 100 30
avec poteau
SIS REVE SI 40 mini 80 45
12-A- béton*
Efectis 09/02/2017 BGV 3+ RC70 BA 13 3
054 SIS REVE 30 mini 100 30
avec poteau
SIS REVE SI 40 mini 80 45
béton*
12-A- BA 10
Efectis 17/02/2017 BGV 3+ RC70 Labelrock 80 mini 11 30 3
112 mini
XTherm Ultra 32 100
mini
Pregystyrene TH32 ou
12/1
TH38 100 mini
XTherm Ultra 30 100
12/1
mini
12-U- Polyplac TH38 100
Efectis 12/1 29/03/2017 BGV 3+ RC70 BA 13 85 30 3
233 mini
Doublissimo TH30 ou
12/1
TH32 100 mini
Placomur TH32 ou
12/1
TH38 100 mini
Contre cloison sur
13/2
ossature
XTherm Ultra 30 100
BA 13 80
13-U- mini
Efectis 10/12/2018 BGV RT 1.2 RC70 30 2,8
1016 BA 10
12/4 Labelrock 80 mini 110
mini
12-A- BA 10
Efectis 17/02/2017 BGV 4G RC70 Labelrock 80 mini 110 30 3
113 mini
XTherm Ultra 32 100
mini
Pregystyrene TH32 ou
12/1
TH38 100 mini
XTherm Ultra 30 100
12/1
mini
12-U- Polyplac TH38 100
Efectis 12/1 26/03/2017 BGV 4G RC70 BA 13 85 30 3
205 mini
Doublissimo TH30 ou
12/1
TH32 100 mini
Placomur TH32 ou
12/1
TH38 100 mini
Contre cloison sur
13/2
ossature
10-U- BA 10
Efectis 03/01/2016 UrbanBric RC90 Labelrock 80 mini 190 90 2,77
677 mini
11-A- BA 10
Efectis 03/10/2016 UrbanBric RC90 Labelrock 80 mini 225 60 3
521 mini
Polyplac TH38 80 mini
11-A-
Efectis 04/01/2017 UrbanBric RC90 XTherm Ultra 32 80 BA 13 100 30 2,77
748
mini
Pregystyrene TH32 80
BA 13
mini
11-U- Pregystyrene TH32 80 BA 10
Efectis 11/1 15/03/2016 UrbanBric RC90 120 30 2,77
166 mini mini
Contre cloison sur
13/2 BA 13
ossature
Pregystyrene
TH32 100 mini
Pregystyrene TH32 80
11/1
mini
Doublissimo 30 110
12/2
RS11- mini
CSTB 02/05/2016 UrbanBric RC90 BA 13 140 30 3
026 Polyplac TH38 100
12/3
mini
XTherm Ultra 32 100
12/3
mini
Pregymax 29.5 et
12/4
32 100 mini
12-A- SIS REVE 30 mini
Efectis 09/02/2017 UrbanBric RC90 BA 13 140 30 2,77
054 SIS REVE SI 40 mini
11-A- BA 10
Efectis 03/10/2016 BGV S25 RC90 Labelrock 80 mini 231 60 3
521 mini
11-U- BA 10
Efectis 19/03/2016 BGV S25 RC90 Labelrock 80 mini 200 180 3
184 mini
Pregystyrene TH32 80
BA 13
mini
Pregystyrene TH32 80 BA 10
11/1
11-U- mini mini
Efectis 12/05/2016 BGV S25 RC90 150 30 2,77
298 Pregystyrene TH32
11/1 BA 13
100 mini
Contre cloison sur
13/2 BA 13
ossature
12-A- SIS REVE 30 mini
Efectis 09/02/2017 BGV S25 RC90 BA 13 150 30 2,77
054 SIS REVE SI 40 mini

*Poteau : Utilisation d’éléments « poteaux », c’est-à-dire d’éléments composés d’alvéoles de dimensions 125x125mm destinés à servir de cof-
frage à une poteau en béton armé placé à ce niveau sur toute la hauteur du mur ; le ferraillage de ce poteau est réalisé par 4HA10 avec des
cadres HA6 disposés tous les 150mm avec un enrobage de 18mm. L’entraxe maximal entre deux poteaux est 3000mm.
Avertissement : les dispositions de ferraillage peuvent être non habituelles pour les ouvrages visés dans le domaine d’emploi.

16/14-694*V1 11
ANNEXE 2 : ACOUSTIQUE

Rw (C;Ctr) [dB]
Brique Enduit Doublage
Paroi seule Paroi+doublage

PREGYSTYRENE Th 38 (10+80) 39(-1;-3) 45(-2;-6)


BGV PV 40
Monocouche 10mm
alvéoles LABELROCK (10+80) 55(-3;-10)

BGV PV 3+ Monocouche 10mm PREGYSTYRENE Th 38 (10+80) 44(-2;-6)

BGV PV 3+ Monocouche 10mm LABELROCK DENSITE (10+80) 39(0;-3) 53(-3;-9)

Mortier traditionnel CALIBEL (10+100) 39(-1;-2) 57(-3;-9)


BGV PV 4G
15mm
Xtherm ULTRA 32 10+100 47(-2;-6)

Xtherm Ultra Phonik 13+80 39(0;-2) 55(-2,-8)


BGV PV S25 Enduit extérieur 15mm

LABELROCK 10+80 40(-1;-2) 55(-2;-7)

Xtherm Ultra Phonik 13+80 38(-1;-2) 54(-4;-8)


Urbanbric Enduit extérieur 15mm

LABELROCK 10+80 38(-1;-2) 54(-1;-6)

LABELROCK BIDENSITE (10+100) 36(-1;-2) 54(-2;-7)


BGV RT 1,2 Enduit 15mm
POLYPLAC Phonik D 13+100mm 36(0;-2) 54(-1;-7)

12 16/14-694*V1
ANNEXE 3 : Figures

16/14-694*V1 13
14 16/14-694*V1
16/14-694*V1 15
16 16/14-694*V1
16/14-694*V1 17
18 16/14-694*V1
16/14-694*V1 19
20 16/14-694*V1
16/14-694*V1 21
22 16/14-694*V1
16/14-694*V1 23
24 16/14-694*V1
16/14-694*V1 25
26 16/14-694*V1
16/14-694*V1 27
28 16/14-694*V1
16/14-694*V1 29
30 16/14-694*V1
16/14-694*V1 31
32 16/14-694*V1
Section minimale des arma-
tures de chaînage : 2cm2
Par exemple : 4HA8

16/14-694*V1 33
Section minimale des arma-
tures de chaînage : 3cm2
Par exemple : 4HA10

34 16/14-694*V1
16/14-694*V1 35
Section minimale Section minimale
des armatures de des armatures de
chaînage : 2cm2 chaînage : 3cm2
Par exemple : Par exemple :
3HA10 4HA10

36 16/14-694*V1
16/14-694*V1 37
Section minimale des armatures de chaînage :
2cm2
Par exemple : 2 HA12

38 16/14-694*V1
Section minimale des arma-
tures de chaînage : 3cm2
Par exemple : 4HA10

16/14-694*V1 39
40 16/14-694*V1
16/14-694*V1 41
Figure 30 : coupe verticale plancher intermédiaire

42 16/14-694*V1
Figure 31 : coupes points singuliers

16/14-694*V1 43

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