Cadre Conceptuel
Cadre Conceptuel
Cadre Conceptuel
1. Convention de l’entité
L’entreprise est considérée comme une entité comptable autonome et distincte de ses propriétaires.
On doit établir une nette séparation entre le patrimoine de l’entreprise et celui de ses propriétaires.
2. Convention de l’unité monétaire
On doit utiliser une seule unité de mesure pour enregistrer les transactions d’une entreprise.
3. Convention de la périodicité
Les états financiers doivent refléter l’évolution périodique des performances de l’entreprise. La
période est désignée exercice comptable. L’exercice comptable couvre généralement une période
de douze mois qui coïncide avec l’année civile.
7. Convention de l’objectivité
Les transactions et événements pris en compte en comptabilité doivent être justifiés par des
preuves. S’il n’y a pas de preuves, les bases d’estimations retenues doivent être fournies pour la
vérification et l’appréciation des méthodes appliquées.
2. Les passifs
Le cadre de l’IASC définit les passifs de la même façon que le cadre conceptuel tunisien sauf que le
cadre de l’IASC explique davantage la notion d’obligation actuelle et la distingue avec un
engagement futur qui ne peut constituer un passif.
Le cadre de l’IASC donne plusieurs cas d’extinction d’une obligation actuelle telle que :
Un payement en trésorerie.
Un transfert d’autres actifs.
Une fourniture de services.
La substitution de cette obligation pour une autre obligation.
Une conversion de l’obligation en capitaux propres.
Une provision constitue un passif.
3. Les capitaux propres
Le cadre de l’IASC définit les capitaux propres de la même façon que le cadre conceptuel tunisien.
Le cadre ajoute que les réserves légales sont parfois exigées par la loi et constituent une garantie
contre les effets des pertes.
La définition donnée pour les capitaux propres est valable pour les sociétés commerciales et autres
types de sociétés.
4. Les produits
Le cadre de l’IASC distingue aussi entre :
Les revenus qui sont appelés produits des activités ordinaires
Les gains appelés profits
Le cadre présente les produits des activités ordinaires et les profits comme un seul élément des
états financiers, mais le cadre dispose qu’ils doivent être présentés séparément au niveau de l’état
de résultat.
Les produits sont les accroissements d’avantage économiques sous forme d’entrées ou
d’accroissement d’actifs, ou de diminution de passifs qui ont pour résultat l’augmentation des
capitaux propres autres que les augmentations provenant des apports des participants aux
capitaux propres. Cette définition inclue à la fois les produits des activités ordinaires et les profits.
Les produits des activités ordinaires résultent des activités ordinaires de l’entreprise.
Les profits représentent d’autres éléments qui satisfont à la définition des produits et peuvent
résulter ou non des activités ordinaires de l’entreprise.
5. Les charges
Le cadre de l’IASC distingue entre :
Les charges provenant des activités ordinaires de l’entreprise.
Les pertes
Les charges et les pertes sont présentées comme un seul élément des états financiers, néanmoins
ils sont présentées séparément au niveau de l’état de résultat.
Les charges sont des diminutions d’avantages économiques sous forme de sorties ou de
diminution d’actifs ou de survenance de passifs qui ont pour résultat de diminuer les capitaux
propres autrement que par des distributions aux participants aux capitaux propres. Cette définition
inclue à la fois, les charges provenant des activités ordinaires et les pertes.
Les charges qui surviennent au cours des activités ordinaires de l’entreprise comprennent le coût
des ventes, les salaires, les amortissements…
Les pertes représentent d’autres éléments qui satisfont à la définition des charges et peuvent
survenir ou non des activités ordinaires de l’entreprise.
IX. Comptabilisation des éléments des états financiers
1. Les conditions de comptabilisation
Le cadre de l’IASC dispose qu’un article qui satisfait à la définition d’un élément et qui satisfait aux
critères de comptabilisation ci dessous doit être comptabilisé.
Les conditions de comptabilisation sont :
1. Il est probable que tout avantage économique futur qui est lié à un article ira à l’entreprise ou
en proviendra.
2. L’article à un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon fiable.
Un article qui satisfait à la définition d’un élément mais ne remplit pas les conditions de
comptabilisation peut être mentionné dans les notes s’il est significatif pour la pertinence des états
financiers.
2. Comptabilisation des actifs
Le cadre de l’IASC prévoit les mêmes conditions de comptabilisation pour un actif que celle prévue
par le système comptable tunisien, toutefois le cadre ajoute que même si une dépense est
encourue et qu’il est improbable que des avantages économiques iront à l’entreprise, l’actif n’est
pas comptabilisé.
3. Comptabilisation des passifs
Le cadre de l’IASC prévoit les mêmes conditions de comptabilisation pour un passif que celles
prévues par le système comptable tunisien.
4. Comptabilisation des produits
Le cadre de l’IASC dispose qu’un produit est comptabilisé lorsque :
Un accroissement d’avantages économiques futurs lié à un accroissement d’actif ou
une diminution de passif s’est produite.
Les produits peuvent être évalués de façon fiable.
5. Comptabilisation des charges
Les conditions de comptabilisation des charges prévues par le cadre de l’IASC sont les mêmes que
ceux prévues par le système comptable tunisien.
Le cadre dispose en outre que les charges doivent être comptabilisées en respectant le principe de
rattachement des charges aux produits
X. La mesure des éléments des états financiers
Le cadre de l’IASC distingue les même types de mesures que ceux prévus par le cadre tunisien,
toutefois le coût de remplacement est désigné par coût actuel.
Le cadre de l’IASC définit le coût actuel comme suite :
Les actifs sont comptabilisés pour le montant de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie qu’il
faudrait payer si le même actif ou un actif équivalent était acquis maintenant. Les passifs sont
comptabilisés pour le montant non actualisé de trésorerie ou d’équivalent de trésoreries qui serait
nécessaire pour régler l’obligation actuellement.
XI. Concept de capital et de maintien de capital
Le cadre de l’IASC distingue aussi entre deux concepts de capital :
Le capital financier.
Le capital physique.
Les divergences entre l’IASC et le SCT apparaissent au niveau :
Choix du concept de capital
Les différences entre les deux concepts
Les principaux modèles comptables
1. Choix du concept de capital
Alors que le cadre conceptuel tunisien prévoit trois facteurs influençant le choix du concept de
capital, le cadre de l’IASC dispose que le choix du concept de capital doit être fondé sur les besoins
des utilisations des états financiers.
2. Les différences entre les deux concepts
Le cadre de l’IASC note que la principale différence entre les deux concepts est le traitement des
effets des changements de prix des actifs et des passifs de l’entreprise.
Selon le concept de capital financier
Si le capital est défini en termes d’unités monétaires nominale, les accroissements des prix des
actifs sont incorporés au bénéfice.
Si le capital est défini en termes d’unités de pouvoir d’achat investi sur l’exercice, seule la part de
l’accroissement des prix des actifs qui excède l’accroissement du niveau général des prix est
considérée comme un bénéfice, le reste fait partie des capitaux propres.
Selon le concept de capital physique
Tous les changements de prix affectant les actifs et les passifs sont traités comme des ajustements
du maintien de capital qui font partie des capitaux propres et non pas comme des bénéfices.
3. Les principaux modèles comptables
Alors que le cadre conceptuel tunisien distingue quatre modèles comptables et fournit un choix de
modèle basé sur les variations des prix, le cadre de l’IASC ne cite pas expressément ces modèles
mais dispose que le choix des conventions d’évaluation et du concept du maintien du capital
détermine le modèle comptable à utiliser pour la préparation des états financiers.
Toutefois le cadre de l’IASC dispose que les états financiers sont, le plus généralement, préparés
selon le modèle comptable du coût historique recouvrable et du concept de maintien du capital
financier nominal.
XII. Les mécanismes de communication
Comme le prévoit le cadre conceptuel tunisien, les états financiers constituent le principal
mécanisme de communication de l’information financière.
L’IASC encourage les entreprises à fournir :
Un rapport de gestion sur la performance financière et la situation financière de
l’entreprise ainsi que l’incertitude auxquelles elle est confrontée.
Un rapport sur l’environnement et sur la valeur ajoutée.