Cours 1 PHYS SPE-Analyse Vectoriel

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Daniela Cirigliano-Peschard & Assia Zellagui

MOTIVATIONS ET OBJECTIFS
Les forces lectromagntiques ont t observes depuis plusieurs sicles

Lois gouvernant ces forces XIXe

Les forces lectromagntiques reprsentent des lois naturelles fondamentales :

Existence et structure atomique, molculaire et de la matire condense

Macroscopiquement, on a les flux de charges, les courants et le champs
lectromagntiques prsents dans tous les phnomnes de la vie courante


Les courants lectriques exercent des forces, effectuent un travail, transmettent
de linformation et produisent des ondes lectromagntiques
CHAPITRE 1:
OUTILS MATHMATIQUES DANALYSE VECTORIELLE
Objectifs:
Connatre les oprateurs de lanalyse vectorielle :nabla, gradient, divergence et
rotationnel
Savoir calculer des intgrales de surface simples.
Connatre la dfinition du flux dun champ de vecteurs travers une surface oriente,
Savoir ce quest un champ flux conservatif.
Connatre les thormes de Green-Ostrogradski et de Stokes
Lanalyse vectorielle fait intervenir la fois des outils analytiques (drives partielles) et
du calcul vectoriel.
Les notions de base de lanalyse vectorielle sont indispensables en lectrostatique et en
lectromagntisme notamment.
VECTEUR SURFACE
1- Surface lmentaire:
2- Surface finie:
Soient :
Un contour (C) ferm et orient.
Ce contour (C) forme une surface S.
On dfinit le vecteur surface S par :
Sa norme : la surface S.
Sa direction : perpendiculaire la surface S.
Son sens : celui de la rgle de la main droite ou la
rgle du tire-bouchon.
Son point d'application : un point de la surface.
Le vecteur surface de cette surface est

orient dans le mme sens


S, par exemple pour une surface ferme

= 0
VECTEUR SURFACE
On dfinit le vecteur S d'un cercle de rayon R=2 cm.

On reprsente ce vecteur au centre du cercle.
Sa norme est :

=
2
= (0,02)
2

2
= 1,256 10
3

2

Son sens : celui de la rgle de la main droite.
Exemples :
On dfinit le vecteur S d'un carr de cot L =1 m.
On reprsente ce vecteur au centre du carr.
Sa norme est :

=
2
= (1)
2

2
= 1
2

Son sens : celui de la rgle de la main droite.
VECTEUR SURFACE
Exemple : Demi- sphre
Exemple: Surface ferme
Sphre invariante par rotation autour laxe reprsent, le vecteur S sera aussi invariant
par une telle rotation, et sera donc sur laxe.
La projection sur le plan orthogonal a laxe donne laire hachure (disque) ainsi:

=
2
ou est sur laxe
On "coupe" la surface ferme en deux surfaces ouvertes
par un plan, on note
1
et
2
les deux vecteurs surface
correspondant (qui sont alors orthogonaux au plan).

On a alors (puisque ce sont les vecteurs surface de la
mme surface mais chacun dans un sens) on a
1
=
2


Orientation dun surface ferme: par convention

sera
orient vers lextrieur.
1- Vecteur polaires (vrais) :
Cest un vecteur qui ne dpend pas de lorientation de lespace
Exemples : les vecteurs vitesse, acclration.
VECTEURS ET PSEUDO-VECTEURS
2- Pseudo-vecteur (axiales) :
Ces vecteurs dpendent de lorientation de lespace
Exemple : Vecteur rotation
Dans lautre orientation, O serait vers le bas
Exemple : Champ magntique
VECTEURS ET PSEUDO-VECTEURS
Consquences dans le produit vectoriel
Le produit vectoriel de deux vecteurs vrais donne un pseudovecteur

Le produit vectoriel dun vecteur vrai par un pseudovecteur donne un vecteur vrai.
Ainsi, avec comme avec la "rgle des signes" (en
notant + = vecteur vrai et = pseudovecteur) :
. =
+ + =
+ = +
Exemple : Force de Lorentz

= ( . )
= .
On cherche caractriser la partie de l'espace dlimite par un cne de sommet O et
de demi-ouverture u

On considre la calotte sphrique de rayon et d'aire () dlimite par ce cne.
La quantit
O =
()

2

mesure langle solide dfini par le cne.
ANGLE SOLIDE
Interprtation: Pour une sphre de centre et de rayon , cos () correspond la surface
projete sur la sphre, ainsi O dpend uniquement du cne centr en et sappuyant sur la
contour de (si on sloigne, augmente et la surface augmentera en
2
)
Expression gnrale de l'angle solide sous
lequel on voit de la surface :

O =
.

2
=
cos ()

2


ANGLE SOLIDE
Exemple : Angle solide dun demi-cne de rvolution
O = 2 sin

0
= 2 1 cos
Exemple : pour lespace entier.

Cas particulier dun demi-cne o =
O = 2 1 cos = 4
Exemple : angle solide en coordonnes sphriques
O = 2 sin
LES CHAMPS SCALAIRES ET VECTORIELS

1- Champs Scalaires:
On dfinit un champ de scalaires ou un champ de vecteurs lorsque l'on associe
chaque point d'une rgion de l'espace une grandeur scalaire ou vectorielle.
Un champ scalaire nest pas orient par dfinition. Sa description ne considre que la
position respective des masses ponctuelles. Ex: pression, temprature, densit
Un champ vectoriel est orient dans lespace-temps et, concernant la gravit, dcrit la
topologie de tous les points de lespace. Ex: Force gravitationnelle, champ lectrique
2- Champs vectoriels:
On dit qu'un champ est stationnaire ou permanent dans une rgion D de l'espace si la
grandeur dfinissant le champ ne dpend pas du temps en chaque point de D.
Champ Scalaire Champ vectoriel
LIGNES DE CHAMPS
Une ligne de champ est une courbe tangente en chaque point au vecteur champ V
dfini en ce point.


Exemple:
Les lignes de champ du champ magntique B cr par un fil infiniment long parcouru
par un courant d'intensit I sont des cercles.
Exemple:
Champ de pesanteur au voisinage du sol =
Les lignes de champ sont les droites verticales



SURFACES QUIPOTENTIELLES
Supposons maintenant que le champ drive dun potentiel scalaire .
On appelle surface quipotentielle toute surface o les points sont au mme potentiel,
cest--dire dquation = , o est une constante donne.
Exemple:
Soit = le champ de pesanteur au voisinage du sol.
On sait que drive du potentiel scalaire = .
Donc une surface quipotentielle a pour quation = , cest--dire
=


Les surfaces quipotentielles sont donc les plans horizontaux =
Exemple:
Soit =

2
un champ newtonien dorigine O.
Il drive du potentiel scalaire =


Les surfaces quipotentielles ont pour quation

= , cest--dire =


Ce sont les sphres = .
LES OPERATEURS
Lespace tant rapport la base ortho-normale directe

on dfini loprateur
aux drives partielles nabla par :





.
.
On notera que nabla est un oprateur aux drives partielles, et pas un vecteur.
Il opre gauche en utilisant les trois types de multiplication :
LES OPERATEURS
LE GRADIENT
Soit un champ scalaire (, , ), le gradient est lapplication de loperateur nabla la
fonction :
Interprtation: Le mesure lintensit de la variation dun fonction scalaire selon
les 3 directions de lespace. Il donne ainsi le sens de croissance de la grandeur de cette
fonction, cest une drive directionnelle. Le rsultat est un vecteur
Exemple :
Soit la fonction , on cherche les consquences sur dun dplacement lmentaire:
Pour un dplacement dans le plan orthogonal , ne varie pas
Cest au contraire en se dplaant dans la direction de , que la
variation sera la plus importante
LES OPERATEURS
LE GRADIENT
Exemple : =
Le vecteur () est orient vers les < 0
z
A
B
C

<

<


()
Les surfaces horizontales = surfaces pression constante=isobares, tel que le
vecteur () est perpendiculaires a ces surfaces
LES OPERATEURS
LE GRADIENT
Gradient en coordonnes cylindriques
Gradient en coordonnes sphriques
LES OPERATEURS
LE GRADIENT
Exemple : , = 100
2
10
2

, =

= (2, 20 , 0)
La divergence sobtient lorsque loperateur nabla est appliqu en produit scalaire
un vecteur. Pour un vecteur quelconque :

= . =

. (

)
. =


LES OPERATEURS
LA DIVERGENCE
Interprtation: La div(

) reprsente le flux du vecteur

travers une surface



dlimitant
un volume.
Exemple: la fonction

reprsente la vitesse dun coulement dun fluide a travers une


certaine surface
= 0
> 0
< 0
Fluide homogne et incompressible
Accumulation locale de matire (excs de masse)
Perte locale de matire de matire
LES OPERATEURS
LA DIVERGENCE
Exemples:
a) Ecoulement uniforme :. = 0

b) Source ponctuelle isotrope :
. = 0 (sauf en O)

d) Dtente dun fluide incompressible dans
un tuyau vas . 0
c) Dtente rectiligne dun fluide
compressible. 0
LES OPERATEURS
LA DIVERGENCE
Exemples en lectromagntisme
Le champ lectrique cr par une charge
localise n'a une divergence non nulle que dans
la rgion de l'espace occupe par la charge.
Lignes de champ et surfaces quipotentielles dune
charge ponctuelle, ici positive.

Le champ lectrostatique est toujours
perpendiculaire aux surfaces quipotentielles
LES OPERATEURS
LA DIVERGENCE
, , = (

, , ,

, , ,

, , )
Exemple numrique :
Calcul de la divergence dun champ vectoriel : rsultat un scalaire
Un champ vectoriel est caractrise par la donne de 3 nombres en chaque point de
lespace: ce sont les trois coordonnes du vecteur en ce point.
Par exemple, un champ des vitesses est un vecteur que lon peut noter :
, , = (2
3
+
2
,
1
5
,
4
3)
Soit le champ de vitesse tridimensionnel , ,
. =


. =
(2
3
+
2
)

1
5

+
(
4
3)


. = 6 +
1
5

Quon valuera pour tout valeur de x
LES OPERATEURS
LA DIVERGENCE
Exemple pour un champ Newtonien:
Soit un champ newtonien avec =
Puisque et
O =
2
+
2
+
2

Calculons :

Ainsi
LES OPERATEURS
LA DIVERGENCE
Les drives partielles par rapport y et z sobtiennent sans calcul, en permutant
les rles de x et y et ceux de x et z respectivement. Ainsi :
Exemple pour un champ Newtonien (suite):
..

O , et sannulent respectivement
= 0
La divergence dun champ Newtonien ~
1

2
est nulle
LES OPERATEURS
LE ROTATIONNEL
Le rotationnel sobtient lorsque loperateur nabla est appliqu en produit vectoriel
un vecteur. Pour un vecteur quelconque :

Si est un vecteur vrai, sera une pseudo-vecteur (et vice-versa)
LES OPERATEURS
LE ROTATIONNEL
Interprtation: Le (

) reprsente le tourbillonnement ou cisaillement du vecteur

,
montrant si le champ du vecteur a tendance tourner autour de certains points.
Le rotationnel dun champ permet dexprimer comment, localement en un point ,
le champ

tourne autour de
Proprit: Un champ

drive dun potentiel si

= 0. Sa circulation sur un contour


ferm est nulle. Sa circulation sur un circuit quelconque ne dpend que des extrmits du
circuit.
Exemple: Cartographie dun champ
magntique cr par une source de courant
localise ; le rotationnel est non nul
l'intrieur de la source
LES OPERATEURS
LE ROTATIONNEL
Le rotationnel comme son nom l'indique nous permettra de savoir quel endroit le champ
tourne autour d'une de ses sources.
Ainsi le champ magntique tournoie autour des courants localiss, l'endroit desquels son
rotationnel est non nul. En mcanique des fluides une tornade prsente des vitesses qui
tournent autour de leur source
Vecteur vorticit =
1
2
()
Simulation numrique des tourbillons de
sillage d'un avion de transport
LES OPERATEURS
LE ROTATIONNEL
Les tourbillons qui se forment dans le sillage des avions sont dangereux pour les
appareils qui se suivent. Pour attnuer ces remous, l'injection de petits tourbillons
supplmentaires semble prometteuse
LES OPERATEURS
LE ROTATIONNEL
Exemple numrique :
Calcul de dun rotationnel dun champ vectoriel : rsultat un vecteur
Soit le champ vectoriel bidimensionnel de vitesse dun fluide :

, = (

, ,

, ) = ,

Calculons le vecteur vorticit pour ,
=
1
2
=
1
2

,
=
1
2

()

,
()

,
()

()

,
=
1
2
(0), 0 , 1 1 , =
1
2
0,0, 2
= (0,0 1)
Le champ vitesse du fluide
tourne dans le sens horaire
autour de l'axe des z
LES OPERATEURS
LE LAPLACIEN
Laplacien scalaire:
Soit un champ scalaire
( ) f f
z
f
y
f
x
f
f f
2
2
2
2
2
2
2
grad div V = V V =
c
c
+
c
c
+
c
c
= = A

La divergence du gradient d'un champ scalaire dfinit son Laplacien scalaire.

En fait on dit aussi que le Laplacien scalaire est l'application au champ
scalaire du carr (en fait les drives partielles secondes) de l'oprateur
nabla.

Le Laplacien obtenu est lui aussi (par construction) un champ scalaire
z z y y x x
u A u A u A A


2 2 2 2
V + V + V = V
( ) ( ) ) ( rot rot div grad
2
A A A A A

. V . V V V = = V
LES OPERATEURS
LE LAPLACIEN
Laplacien vectoriel:
Soit un champ vectoriel
z z y y x x
u A u A u A A

+ + =
Le Laplacien vectoriel est tout simplement pour chaque composante le Laplacien
scalaire applique chacune des composantes

2
+

2
+

2
+

2
+

2
+

2
+

2

LES OPERATEURS
LE LAPLACIEN
Interprtation: Le reprsente une courbure moyenne locale de la fonction
scalaire ou du champ vectoriel. Il donne la mesure de la diffrence entre la valeur de en
un point quelconque et la valeur moyenne au voisinage du point .
Exemple: Traitement dimage: Une mthode simple pour produire une image en niveaux
de gris consiste remplacer les trois canaux de couleur par leur moyenne. Ensuite,
partir de limage en niveaux de gris, vous devez calculer et afficher l'image binaire (noir et
blanc) en faisant une opration de seuillage.

LES OPERATEURS
LE LAPLACIEN
Exemple: Traitement dimage: Cette opration consiste simplement remplacer l'intensit
des pixels de l'image soit par 1 lorsque celle-ci est suprieure ou gale au seuil, soit par 0
lorsque celle-ci est infrieure au seuil.

Image en niveaux de gris Opration de seuillage
LES OPERATEURS
LE LAPLACIEN
Exemple: Traitement dimage: Ensuite on applique un filtre passe-bas effet de filtrer les
hautes frquences dans l'image (la rendant floue). Et pour finir, appliquer votre image
filtre un deuxime filtre de type Laplacien pour faire ressortir les artes de l'image.
Filtre passe-bas Filtre Laplacien
Relations
fondamentales
(1) div(grad) = Laplacien
Par construction le Laplacien
(scalaire) est la divergence du gradient
du champ
(2) div(rot) = 0
La divergence du rotationnel d'un
champ est toujours nulle
(3)
Laplacien
= grad(div) - rot(rot)
Le rotationnel du rotationnel d'un
champ est gal au gradient de la
divergence de ce champ moins son
Laplacien (vectoriel videmment)
RCAPITULATIF OPERATEURS
Les oprateurs mathmatiques gradient, divergence, rotationnel, et Laplacien
sont construits partir de l'oprateur fondamental Nabla :
= ()
.

= (

)
.

= (

2
= ou
2

=


(1) grad(rot)
Le gradient d'un rotationnel n'existe pas
puisque l'oprateur gradient s'applique
un champ scalaire alors que le rotationnel
est un vecteur

Relations
impossibles

(2) rot(div)
Le rotationnel d'une divergence n'existe
pas puisque l'oprateur rotationnel
s'applique un champ vectoriel alors que
la divergence est un scalaire
(3) rot(Laplacien scalaire)
Le rotationnel d'un Laplacien scalaire
n'existe pas puisque l'oprateur rotationnel
s'applique un champ vectoriel alors que
par construction le Laplacien scalaire est
un scalaire
RCAPITULATIF OPERATEURS
On considre et deux champs scalaires ainsi que et deux champ de vecteurs.
On dmontre les relations suivantes :
FORMULES SUR LES OPERATEURS
LES THORMES
Thorme de Green - Ostrogradski Thorme de flux-divergence





Thorme de Stokes Ampre Thorme de circulation-rotationnel


Ceci est un thorme reliant la divergence d'un champ vectoriel la valeur de
l'intgrale de surface du flux dfini par ce champ.
THORME DE GREEN-OSTROGRADSKI
nonc: Le flux d'un vecteur

travers une surface ferme (orient vers lextrieur)


est gal l'intgrale de la divergence de ce vecteur sur
le volume dlimit par cette surface .
( )
}}} }}
V =
t
t d A S d A
S

v
S d

t
Lide du thorme de Green-Ostrogradsky est de
transformer une intgrale triple tendue un
certain volume t en une intgrale double tendue
la surface limitant ce volume.
}}
= =
S
S d A Flux

|
CONSQUENCES SUR LE FLUX DUN VECTEUR
Dfinitions quivalentes :

|
1
= 0 pour toute surface ferme

= 0 en tout point de lespace



Il existe un champ de vecteurs tel que

= () parce que = 0

On dit alors que

drive du potentiel vecteur ( nest pas unique, le potentiel vecteur


est donc dfini un gradient prs ( = + )
-

est flux conservatif


-

est divergence nulle (solnodal)


-

drive dun potentiel vecteur


Application : Calculer le flux du champ de vecteurs : (
3
,
3
,
3
) sortant travers
la sphre dquation :
2
+
2
+
2
= 1

Par le thorme de Green-0strogradski nous pouvons crire:
THORME DE GREEN-OSTROGRADSKI
( )
}}} }}
V =
t
t d V S d V
S

Calculons
. =


. =

= 3(
2
+
2
+
2
)
| = .

= 3
2
+
2
+
2
= 3
2
+
2
+
2



Sur la sphre dquation
2
+
2
+
2
1 on passe aux coordonnes sphriques

Application (suite): Coordonnes sphriques

THORME DE GREEN-OSTROGRADSKI
= sin () cos ()
= sin () sin ()
= cos ()
0,1
0,
0,2
Avec les intervalles:
| = 3
2
+
2
+
2
= 3
2

2
sin


= sin () cos ()
= sin () sin ()
= cos ()
O :
| = 3
4

1
0
sin ()

0

2
0
=
3
5

5
|
1
0
cos () |

0
|
2
0

| =
3
5
. 1 +1 . 2 =
12
5

THORME DE STOKES
La formule de stokes permet de transformer
une intgrale double tendue une surface ouverte
en une intgrale simple tendue au contour
ferm sur lequel sappuie
Ceci est un thorme reliant le rotationnel d'un champ vectoriel la valeur de
l'intgrale de la circulation de ce champ sur le contour de cette surface.
}} }
. V =
S C
S d A l d A

) (
S d

I
E


nonc: La circulation du vecteur

prise le long dun contour ferm sur lequel sappuie


une surface ouverte , est gal l'intgrale du rotationnel
de ce vecteur sur la surface .
Champ circulation conservative si
CONSQUENCES SUR LA CIRCULATION DUN VECTEUR
}
=
C
l d A C

Pour toute courbe ferme :
0 =
}
C
l d A

Dfinitions quivalentes :
En tout point de lespace :

= 0

Il existe un champ scalaire tel que :
si

= ,

= consevative
f A V =

}
=
Q
P
l d A C

-

est circulation conservative


-

est irrotationnel
-

drive dun potentiel scalaire


-

est un champ de gradient


THORME DE STOKES
Application : Calculer la circulation du champ de vecteurs : (, , ) sur le contour
s appuyant de la surface dquation :
2
+
2
= 1

Par le thorme de Stokes nous pouvons crire :
. =

,
Calculons .
. =
()

()

,
()

()

,
()

()

,
. = 0 , 0 , 1 (1) , = (, , 2)
}} }
. V =
S C
S d V l d V

) (
THORME DE STOKES
Application (suite)

. = 0 , 0 , 1 (1) , = (, , 2)
On change de coordonnes (polaires) pour mieux dcrire ce contour (cercle)
= cos
= sin

0,1
Avec 0,2
= (cos , sin , 0)
= ( sin , rcos , 0)

= = . = (0,0, cos
2
+ sin
2
) ( , in , 0)
= 0,0, = 0,0,1
Ainsi lintgrale double devient: = , , 2 .

= , , 2 . 0,0,1


= 2

= 2
1
0
=
2
|
1
0
|
2
0
= 2
2
0

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