Bouturage Troncons Tige

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Le bouturage par tronçons de tige munis d’une feuille

© Athénée Provincial Warocqué Morlanwelz


Plante pour l’exemple : Schefflera actinophylla.

On choisira la partie médiane de la tige à bouturer.


La partie supérieure sera traitée comme une bouture
d’extrémité et la partie inférieure, trop ligneuse,
sera jetée, car elle n’est pas apte à former
facilement des racines.

Les boutures sont réalisées en coupant


horizontalement quelques millimètres sous un nœud
et en oblique quelques millimètres au-dessus du
même nœud (un nœud par bouture).

Il faut veiller à ne pas abîmer le bourgeon (souvent


invisible) se trouvant à l’aisselle de la feuille et qui
donnera la nouvelle pousse.

Une fois réalisées, les boutures peuvent être trempées dans une hormone d’enracinement et sont laissées quelques heures à sécher, puis piquées soit en
Jiffy 7, soit en terrine emplie d’un substrat composé d’un tiers de sable du Rhin pour deux tiers de tourbe.
L’enracinement se fait en serre à multiplication à 22-25°C .
Les boutures sont peu enterrées et de ce fait, tiennent mal. Les plaques de Jiffy 7 ou les terrines ne doivent plus être manipulées après le piquage des
boutures.
Pendant la période précédant l’apparition des racines, il est important de ne pas arroser trop pour éviter l’apparition de pourriture. Un traitement fongicide
préventif est conseillé.
Si l’apparition de pucerons ou cochenilles est constatée, il est impératif de traiter les boutures à l’aide d’un insecticide systémique.
L’enracinement n’est pas très rapide. Lorsque l’ on constate un début de croissance des bourgeons, il est temps d’empoter chaque bouture séparément et de
placer les jeunes plantes en serre tempérée.

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