Undp-Sn-Programme Conjoint Emploi Promotion Des Jeunes
Undp-Sn-Programme Conjoint Emploi Promotion Des Jeunes
Undp-Sn-Programme Conjoint Emploi Promotion Des Jeunes
Effet 3 : D’ici 2016, les enfants, les adolescents, les adultes, particulièrement les plus vulnérables,
bénéficient d’une éducation de base et d’une formation de qualité
Effet 5 : D’ici 2016, les groupes vulnérables bénéficient d’un système de protection sociale adéquat
Effet 8 : D’ici 2016, les institutions nationales (centrales, territoriales et locales) ont les capacités pour
promouvoir la gouvernance des politiques et programmes de développement humain d’une manière
participative, transparente, équitable et en conformité des engagements nationaux
• BIT 163.043 $
• OIM 257.982 $
• UNDP 236.559 $
• UNFPA 101.452 $
Approuvé au Nom
M. François Murangira
Directeur sous régional BIT
Date et Sceau :
Date et Sceau :
Date et Sceau :
Date et Sceau :
M. Boureima Diadie
Représentant Résident Adjoint UNFPA
Date et Sceau :
M. Edmé Koffi
Représentant Résident UNIDO
Date et Sceau :
Date et Sceau :
Date et Sceau :
Date et Sceau :
M. Boureima Diadie
Représentant Résident Adjoint UNFPA
Date et Sceau :
M. Edmé Koffi
Représentant Résident UNIDO
Date et Sceau :
Face aux défis que constituent le chômage et le sous-emploi des jeunes, le Gouvernement avec
l’appui des partenaires techniques et financiers a pris un ensemble de mesures et a mis en œuvre
un certain nombre de programmes au cours de ces dernières années. Ces efforts, bien qu’ayant
donné des résultats importants, n’ont pas encore permis de relever tous les défis. L’emploi des
jeunes en particulier se maintient au cœur des politiques publiques, et l’Enseignement Technique
et la Formation Professionnelle demeurent la deuxième priorité du Plan Décennal pour l’Education
et la Formation (PDEF).
Emploi et chômage des jeunes. Le marché de l’emploi sénégalais se caractérise par un accès à
un travail décent difficile pour les primo demandeurs d’emploi, par un accès inégal entre hommes
et femmes, par des emplois précaires et des revenus faibles (surtout dans le secteur rural et le
secteur informel). Le chômage frappe en majorité les jeunes qui constituent l’essentiel de la
population. Aujourd’hui, presque 60% de la population sénégalaise a moins de 20 ans et les
jeunes en âge de travailler dans la tranche d’âge de 15 à 34 ans représentent plus de la moitié de
la population active.
Chaque année, près de 100.000 nouveaux diplômés sénégalaises intègrent le marché du travail1
tandis que les unités de statistiques enregistrent moins de 30.000 nouveaux contrats d’emploi
directs dans le secteur privé, dont 20.000 dans la région de Dakar seulement2.
Le taux d’emploi des jeunes (33%) est très loin de celui des adultes entre 25 et 55 ans (56%),
indiquant de plus grandes difficultés pour les jeunes à entrer sur le marché du travail.
Le taux de chômage des jeunes (15%) est plus élevé celui des adultes (9%)3, mais avec
différences selon les segments : les jeunes femmes semblent plus exposées au chômage que les
jeunes hommes avec respectivement 20% et 12% de taux de chômage. Par ailleurs, le taux de
chômage des jeunes est beaucoup plus élevé en milieu urbain (20%) que rural (11%).
Néanmoins, plus que le chômage ou l’inactivité (environ 4 jeunes sur 10 déclarent être inactifs),
c’est le sous-emploi qui constitue l’un des principaux problèmes du marché du travail au Sénégal.
Ainsi, certains actifs occupés travaillent, contre leur gré, moins d’heures que la norme et d’autres
ont un salaire horaire inférieur au SMIG. Le taux de sous-emploi global, 15,2% en 20104, preuve
de l’incapacité de l’économie à répondre aux sollicitations de sa population.
Nature de l’emploi des jeunes. Pratiquement toute la force de travail âgée de 15 à 24 ans est
employée dans des entreprises de toute petites tailles (familiales ou individuelles). Environ 40%
des jeunes ont une activité principale dans l’agriculture alors que près de 45% travaillent dans le
secteur des services.
Le secteur informel a fait preuve d’une grande capacité d’absorber les travailleurs, (l’agriculture,
la menuiserie, le jardinage, le travail domestique, la maçonnerie ou le petit commerce). Par
contre, les emplois dans le secteur formel sont très limités, particulièrement en dehors de Dakar,
et essentiellement non qualifiés (par ex. agents de sécurité, chauffeurs, serveurs)5. Un secteur
privé moderne faible et en quasi-stagnation pourvoit moins de 10% du total des emplois.
Niveau d’éducation et accès à l’emploi. Bien que le Sénégal a augmenté les dépenses de
l’éducation du 3.2% à 5.7% du PNB, ce qui a permis une croissance de la scolarisation dans
l’enseignement primaire, aujourd’hui 66% des jeunes de 15-24 ans au Sénégal n'achèvent pas
1
Jeunesse du Sénégal : Enjeux et Perspectives. Rapport Final : Volume 1, YOUTH MAP SENEGAL, Juillet 2011.
2
La Situation Economique et Sociale du Sénégal en 2010, Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, 2010.
3
Comprendre l’emploi des jeunes au Sénégal, Résumé analytique, Programme UCW, 2010
4
La Situation Economique et Sociale du Sénégal en 2010, Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, 2010.
5
Jeunesse du Sénégal : Enjeux et Perspectives. Rapport Final : Volume 1, YOUTH MAP SENEGAL, Juillet 2011.
Les plus pauvres en milieu rural sont les plus mal lotis: 94% des plus pauvres ruraux de 15-24
ans n'ont pas achevé le premier cycle de l'enseignement secondaire, contre 79% des plus
pauvres en milieu urbain. La situation est dramatique chez les jeunes femmes rurales, dont 94%
n’a pas achevé le premier cycle de l'enseignement secondaire (87% les hommes).
Les structures éducatives et professionnelles disponibles pour dispenser aux jeunes les
compétences nécessaires afin d’intégrer le marché du travail sont limitées, notamment en dehors
de Dakar. Les formations offertes par la plupart des écoles sont remises en cause par les
entreprises qui les jugent insuffisantes pour les niveaux de qualification recherchés et pour le
manque de concordances entre la formation et les besoins du marché du travail.
Réponses nationales pour promouvoir l’emploi des jeunes. Le Sénégal a toujours accordé
la priorité à l’emploi des jeunes dans la mission du Ministère en charge de la jeunesse. C’est dans
ce contexte que le pays s’est doté de:
• La Lettre de politique de développement du secteur de la jeunesse (LPDSJ) qui s’inspire
largement de la Politique nationale de l’emploi.
• Le Plan d’actions pour l’emploi des jeunes (PANEJ) qui a pour objectif essentiel de faciliter
l’accès des jeunes à l’emploi dans les secteurs productifs par le financement et/ou la
garantie de leurs projets et le renforcement de leur employabilité.
Cependant, des télescopages entre les structures publiques elles-mêmes et des doublons dans la
production et la gestion des informations et de l’offre de service, caractérisent le système. Les
institutions publiques en charge des questions de l’emploi et de la formation professionnelle
manquent de complémentarité et d’absence d’un cadre de coordination dans ses interventions.
Emploi, jeunes et migration. L’emploi constitue un facteur déterminant pour les migrations de
main-d’œuvre. Le sous-emploi chronique en milieu rural est la principale source d’un mouvement
migratoire massif des populations vers les grands centres urbains, se traduisant par une
urbanisation accélérée et une forte poussée de la migration internationale.
6
Rapport mondial de suivi sur l'Éducation pour tous 2012, UNESCO.
Le Sénégal disposait en 2008 d’un potentiel d’émigrés extrêmement important, évalué entre 2,5
et 3 millions de personnes7. Les ressources humaines de la diaspora jouissant d’une expertise de
haut niveau sont un moyen de renforcement des capacités institutionnelles au niveau du Sénégal.
L’Etat du Sénégal a mis en place trois programmes qui œuvrent à la valorisation de l’expertise
sénégalaise émigrée, dans une perspective de développement. Ces programmes sont le :
Migrations pour le développement en Afrique (MIDA-Sénégal), en partenariat avec l’Organisation
international pour les migrations, (OIM) ; le projet «Transfer of knowledge Through Expatriate
National» (TOKTEN), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement
(UNDP) ; et l’Initiative de co-développement, par la Présidence du Sénégal.
D’ailleurs, l’argent transféré par les émigrants sénégalais a dépassé 12 % du PIB en 2007, mais
cet argent est en général destiné à la consommation des ménages et à l’immobilier. Selon une
étude sur les flux de transferts financiers au Sénégal, moins de 5% des envois de fonds des
émigrés sont consacrés à l’investissement économique productif8.
III. STRATÉGIES
a. Aperçu général
Le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement (PNUAD) constitue la
réponse collective du Système des Nations Unies (SNU) aux principaux défis de développement
du Sénégal et le cadre de planification stratégique et de programmation des ressources du SNU
au Sénégal pour la période 2012-2016.
Pour maximiser la réalisation des effets attendus du PNUAD 2012-2016, le SNU au Sénégal s’est
engagé pour développer des programmes conjoints multisectoriels. Pour chaque axe stratégique
du DPES pour lequel contribue le SNU à travers le PNUAD, il est développé un programme
conjoint. Pour répondre aux besoins identifiés dans le DPES, la contribution du PC consistera, à
travers son expertise, à renforcer les axes stratégiques ci-après :
PNUAD DPES
Axe
Axe
stratégique
stratégique Effet Extrant
d’interventio
d’intervention
n
Amélioration Effet 3 Extrant 3.5 Axe 2
de l’accès D’ici 2016, les enfants, les Les programmes d'alphabétisation Accès aux
équitable des adolescents, les adultes, fonctionnelle et de formation services
populations particulièrement les plus qualifiante sont améliorés et renforces, sociaux,
aux droits et vulnérables, bénéficient élargis particulièrement pour les jeunes Protection
services d’une éducation de base et et les femmes vulnérables sociale et
sociaux de d’une formation de qualité développemen
7
OIM, Migration au Sénégal: Profile Pays 2009, p.59
8
OIM, Migration au Sénégal : document stratégique 2009. Transferts de fonds et de compétences des émigrés : enjeux
socioéconomiques et stratégies politiques au Sénégal, p.19
Le programme s’intègre dans le Programme Pays pour la Promotion du Travail Décent (PPTD) de
l’OIT mis en ouvre au Sénégal et visant à promouvoir le travail décent comme facteur
déterminant des stratégies nationales de développement.
Finalement, le Programme est en cohérence avec les conclusions de la résolution concernant «La
crise de l’emploi des jeunes: Appel à l’action» que la Conférence internationale du Travail a
adopté à sa 101e session (juin 2012) ; et avec l’engagement pris à la 17ème session ordinaire de
la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, tenue en juillet 2011 à
Malabo, d’œuvrer à la création d’emplois pour accélérer l’autonomisation des jeunes en vue du
développement, dans le cadre du Plan d’action de la Décennie de la jeunesse 2009-2018.
Pour contribuer à l’objectif national visant la promotion de l’emploi des jeunes, la réponse globale
du PC tend à faire bénéficier les volets : i) opérationnalisation des cadres régionaux de
concertation et des plateformes de services pour l’insertion professionnelle ; ii) mise en place
d’un système d’information fiable ; iii) renforcement et efficacité des programmes formation
technique et professionnelle ; et iv) promotion de l’entrepreneuriat des jeunes.
Le programme vise à renforcer la cohérence avec des initiatives déjà commencées, à savoir des
programmes bilatéraux ou des actions mises en œuvre par des institutions de l’État sénégalais.
Les principales actions avec lesquelles le Programme conjoint se fournit des expériences et leçons
apprises et avec lesquelles devra se complémenter, pour éviter les doublons en vue d’une
maximisation des ressources et des impacts sont notamment :
9
http://www.lux-development.lu/pays_details.lasso?lang=fr&pays=sen&pro=494
10
http://www.codev.gouv.sn
11
http://www.plasepri.sn
Compte tenu de la multiplicité des initiatives dans la sphère de l’emploi des jeunes, l’un des
principaux enjeux consistera à privilégier la concertation et le dialogue et à assurer la cohérence
de l’ensemble des actions dans un espace territorial, afin de permettre aux acteurs d’échanger et
d’élaborer des plans régionaux d’insertion. Il y a un problème d’ancrage institutionnel du fait
d’initiatives disparates, de la multiplicité des intervenants et de l’insuffisance de coordination. Ce
problème de coordination est fondamental et doit être résolu.
Mise en place d’un système d’information fiable. Il est important que le Programme conjoint
assure une intégration territoriale et interinstitutionnelle de l’information. Dans ce contexte, il est
important de :
• Faire l’état des lieux des différentes bases de données du marché du travail national et
international existantes et les consolider autour de la base de données Accueil Emploi,
l’outil informatique destiné aux services publics d’emploi.
• Intégrer au Système d’information des outils informatiques complémentaires pour tenir en
compte la variable de la migration de main d’œuvre.
• Régionalisation de la gestion, exploitation et pilotage des bases de données.
• Renforcement des capacités des producteurs et utilisateurs de statistiques des régions à
l’exploitation et au traitement des informations sur le marché de l’emploi.
• Renforcer les services publics de l’emploi, pour permettre aux jeunes d’accéder à une
information complète sur les possibilités d’emploi et de bénéficier des conseils en matière
d’orientation professionnelle.
• Améliorer la collecte et le suivi de l’information sur le marché du travail en ayant recours à
des enquêtes périodiques. Cet effort pourrait être intégré dans la stratégie globale de
l’ANSD.
Pour autant, des formations techniques dans les métiers porteurs identifiés et plus
particulièrement dans les métiers « verts », ainsi que les formations en employabilité et en
formation qualifiante devront se mettre en place.
Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Les Micro, Petite et Moyenne Entreprise (MPME)
représentent près de 90% des entreprises sénégalaises et emploient 30% des ressources
humaines et constituent par conséquent un instrument essentiel de lutte contre le chômage et le
sous-emploi. Cependant, leur niveau d’intégration au système commercial reste faible en raison
de leur manque de compétitivité
L’UNFPA travaille avec les structures compétentes décentralisées afin qu’elles aient
les capacités pour fournir des services appropriés de renforcement de capacités des
adolescent(e)s et jeunes (Produit 03 de son Programme Pays 2012-2016). À ce
propos, les principales actions de l’UNFPA pour renforcer les capacités d’insertion sociale et
professionnelle des adolescents et jeunes, en particuliers ceux issus de milieux défavorisés sont :
(a) Poursuivre le programme de renforcement des capacités des adolescent(e)s/jeunes, en
collaboration avec les Centre Régional d’Enseignement Technique Féminin (CRETF), et
promouvoir le développement d‘un partenariat favorable à leur insertion socioprofessionnelle. Uun
Manuel de formation aux compétences de vie courante (CVC), pour servir de support aux
animations des éducateurs pairs et un Guide méthodologique qui prolonge le manuel et décrit
tous les aspects liés à la formation et à la documentation ont été conçus.
(b) Promouvoir le développement et le leadership de la jeunesse en partenariat avec le
secteur privé et associatif. L’UNFPA a orienté et financé l’ASBEF pour renforcer les capacités des
jeunes en Leadership. En partenariat avec les ministères en charge de la jeunesse, L’UNFPA est
en train de finir un Manuel de formation pour animer les sessions de formation des jeunes.
Ainsi, l'objectif général du projet est la promotion de l’emploi des jeunes et des migrants (de
retour ou de candidats potentiels à la migration) à travers des actions favorisant leur insertion
socioprofessionnelle dans cinq régions du Sénégal, où la migration et le développement
économique local sont des questions clés liées directement au manque d'opportunités d’emploi.
Les cinq régions cibles sont : Sant Louis, Louga, Matam, Tambacounda et Kolda. Le choix des
zones d’intervention du programme conjoint s’explique par l’existence de dynamiques et
initiatives locales en matière d’emploi des jeunes en vue de complémentarité et/ou consolidation,
mais aussi par l’importance des flux migratoires et par l’implication de partenaires locaux,
notamment de collectivités locales, déjà fortement engagées sur la question de l’emploi des
jeunes. Le choix de ces cinq régions cibles n’empêche pas aux partenaires nationaux de
disséminer les bonnes pratiques de ce Programme à des autres régions du pays, afin de couvrir la
totalité du maillage territoriale nationale.
Les bénéficiaires directes du Programme conjoint sont des jeunes demandeurs d’emploi (hommes
et femmes, diplômés ou non) en âge d’apprendre ou de travailler, 15-24 ans. Le programme
touchera au moins 10.000 bénéficiaires directes pendant les quatre ans d’exécution (48
mois). Pour atteindre l’objectif général, le programme s’articulera autour de trois effets
spécifiques.
Un deuxième effet vise à revaloriser et décentraliser la formation professionnelle, fondée sur une
adéquation avec les besoins locaux et en lien avec les acteurs de l’emploi, mais également à
faciliter l’insertion des jeunes par des actions de formation et d’accompagnement à la recherche
d’emploi.
Et un troisième effet est axé sur la promotion de l’auto-emploi à travers notamment les Micro
Petites et Moyennes Entreprises (MPME) et un partenariat public – privé aux niveaux régional et
local.
Extrant 1.1. Des Cadres Régionaux de concertation et de suivi sont mis en place pour
garantir l’échange d’informations, le dialogue inter institutionnel et l’engagement
politique.
A.1.1.1. Établir un Cadre régional de concertation élargi dans chaque zone d’intervention
du programme.
A.1.1.2. Accompagner les Cadres régionaux de concertation pour la définition d’une
stratégie et d’un plan d’action sur l'enseignement technique et la formation professionnel
en cohérence avec la carte nationale et le plan régional de formation.
A.1.1.3. Créer et accompagner un réseau des cadres de concertation et de suivi de la
formation professionnelle et technique et l’insertion.
A.1.1.4. Capitaliser et diffuser l’expérience et les bonnes pratiques du programme pour
permettre de les répliquer à d’autres régions du Sénégal.
Extrant 1.2. Des plateformes régionales sont renforcées pour favoriser une gestion
concertée de l’insertion professionnelle des jeunes et des migrants.
A.1.2.1. Faire l’état des lieux des dispositifs et initiatives d’insertion professionnelle
existants dans chaque région d’intervention et consolider des plateformes régionales de
services d’emploi.
A.1.2.2 Inciter les jeunes et les migrants à intégrer les plateformes de services d’emploi
pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle et leur suivi.
A.1.2.3. Former et professionnaliser les membres des plateformes sur l’orientation,
l’employabilité, l’intermédiation, et l’accompagnement socioprofessionnel des jeunes et des
migrants.
A.1.2.4. Diffuser, au sein des plateformes, les outils et guides disponibles pour la
réinsertion socio-économique et l’investissement des migrants, le manuel de
l’employabilité, les modules d’éducation financière, la gestion d’entreprise, etc.
A.1.2.5. Diffuser, au sein des plateformes, les informations sur les dynamiques, structures,
technologies et opportunités de création de richesses et d’emplois pour les jeunes et
migrants.
A.1.2.6. Animer des échanges d’expériences sous-régionales sur la mise en œuvre de
plateformes régionales de services.
Extrant 1.3. Des systèmes d’information sur les marchés de l’emploi locaux sont
disponibles et exploités au sein des plateformes.
A.1.3.1. Créer et accompagner une unité spécifique chargée du développement du
système d’information sur la formation professionnelle et technique et l’insertion.
A.1.3.2. Mener des enquêtes sur les profils socioprofessionnels des jeunes demandeurs
d’emploi locaux.
A.1.3.3. Réaliser les adaptations nécessaires à la base de donnés Accueil Emploi pour
inclure la variable insertion et assurer la régionalisation de l’exploitation.
Extrant 2.1. L’offre de formation professionnelle régionale est renforcée, adaptée aux
besoins et secteurs porteurs locaux et permet l’insertion effective de demandeurs
d’emploi
A.2.1.1. Développer et mettre en œuvre un cadre de délégation du Service public de
formation et d’insertion professionnelle.
A.2.1.2. Concevoir, en lien avec le secteur privé, les organisations paysannes et les
migrants, une ingénierie de formation modulaire en adéquation avec ces secteurs
professionnels porteurs identifiés en y incluant à la fois des parties techniques et des
parties de préparation à l’emploi (employabilité, éducation financière, gestion
d’entreprise…).
A.2.1.3. Identifier et sélectionner les formateurs en valorisant les profils et les expériences
des migrants pour répondre aux demandes de formation des jeunes dans leurs localités
d’origine.
A.2.1.4. Mettre en place des centres de formations locaux extra-muros à l’image des
écoles ateliers et des unités mobiles de formation.
Extrant 2.2. Les compétences et les capacités des jeunes sont renforcées par des
formations insérantes sur des secteurs porteurs.
A.2.2.1. Sélectionner des candidats bénéficiaires des formations à partir des systèmes
d’information existants.
A.2.2.2. Dispenser des formations modulaires pour exploiter des opportunités d’emploi au
niveau local ponctuelles et immédiates.
A.2.2.3. Dispenser des formations techniques dans les métiers porteurs identifiés et plus
particulièrement dans les métiers « verts ».
Extrant 3.3. Un dispositif facilitant l’investissement productif des migrants ainsi que
l’insertion socioprofessionnelle des migrants de retour et des jeunes est mis en
place.
A.3.3.1. Renforcer les capacités des administrations régionales et des collectivités locales
en matière de gestion de la migration et à intégrer la migration dans leur plan de
développement.
A.3.3.2. Identifier les besoins d’investissement au niveau local en lien avec les études
menées sur les secteurs économiques les plus dynamiques.
A.3.3.3. Appuyer l’insertion socio-économique des migrants de retour ou migrants
potentiels à travers la promotion de l’auto emploi au niveau local, en mettant l’accent sur
l’entrepreneuriat vert.
A.3.3.4. Promouvoir la création de fonds d'investissement pour faire émerger des projets
de MPME porteurs impliquant les migrants et des entrepreneurs locaux.
Extrant 3.5. Les MPMEs créées sont opérationnelles et sont mises en réseau pour une
meilleure intégration dans les chaines de valeur.
A.3.5.1. Déterminer les grappes (clusters) pour valoriser les MPMEs et favoriser leur
intégration dans les chaines de valeurs (locales, nationales, régionales, internationales).
A.3.5.2. Mettre ainsi en réseau les MPMEs (clusters) pour générer des synergies entre
elles à travers la réalisation d’économies d’échelle, de partage d’équipements et machines,
d’accès au marché et au financement.
A.3.5.3. Évaluer la maturité des MPMEs membres de la grappe (cluster) la nécessité d’un
soutien supplémentaire (gestion de la qualité, mise à niveau, etc.) ou leur éventuel besoin
de pouvant exercer hors de la grappe si souhaité.
A.3.5.4. Créer un prix pour les meilleurs MPMEs et vulgariser les expériences réussies.
A.3.5.5. Organiser au moins un forum annuel des MPMEs du projet.
Effet du PNUAD 5 : D’ici 2016, les groupes vulnérables bénéficient d’un système de protection sociale adéquat (Extrant 5.4.)
Effet du programme conjoint : 1. Faciliter la création ou la consolidation de cadres régionaux de concertation pour renforcer le développement
des plateformes de services pour l’insertion professionnelle.
Organismes des Nations Unies Partenaire Activités indicatives pour chaque extrant Allocation des ressources et calendrier
participants 12 d’exécution indicatif*
Extrants
UNESCO
UNIDO
UNCDF
UNFPA
du
UNDP
OIM
BIT
programm Y1 Y2 Y3 Y4 Total
e conjoint
12
Lorsque des programmes conjoints sont exécutés en ayant recours à la modalité de gestion de fonds « commune » (pooled), l’Agent de gestion est responsable de
l’atteinte de tous les extrants partagés du programme conjoint. Toutefois, les organismes des Nations Unies participants qui ont un intérêt direct dans un extrant donné du
programme conjoint, et qui pourrait être associé à l’Agent de gestion pendant la mise en œuvre, par exemple lors de revues et d’apports techniques convenus, sera aussi
indiqué dans cette colonne.
favoriser A.1.2.3. Former et professionnaliser les membres des
une gestion plateformes sur l’orientation, l’employabilité,
√ 0 30.000 60.000 60.000 150.000
concertée l’intermédiation, et l’accompagnement
de socioprofessionnel des jeunes et des migrants.
l’insertion A.1.2.4. Diffuser, au sein des plateformes, les outils et
professionne guides disponibles pour la réinsertion socio-économique
lle des √ et l’investissement des migrants, le manuel de 25.000 0 0 0 25.000
jeunes et l’employabilité, les modules d’éducation financière, la
des gestion d’entreprise, etc.
migrants A.1.2.5. Diffuser, au sein des plateformes, les
Direction d’Appui au informations sur les dynamiques, structures,
√ √ 0 13.000 26.000 26.000 65.000
Secteur Privé technologies et opportunités de création de richesses et
d’emplois pour les jeunes et migrants.
MFPAA ; ONFP,
A.1.2.6. Animer des échanges d’expériences sous-
FONDEF ; M.
√ régionales sur la mise en œuvre de plateformes 0 6.000 12.000 12.000 30.000
Jeunesse et Emploi
régionales de services.
ENSETP
A.1.3.1. Créer et accompagner une unité spécifique
MFPAA, ANSD, MJE, chargée du développement du système d’information
√ 0 8.000 16.000 16.000 40.000
ANAQ, ENSETP sur la formation professionnelle et technique et
l’insertion.
A.1.3.2. Mener des enquêtes sur les profils
√ ANSD socioprofessionnels des jeunes demandeurs d’emploi 0 20.000 40.000 40.000 100.000
locaux.
A.1.3.3. Réaliser les adaptations nécessaires à la base
√ de donnés Accueil Emploi pour inclure la variable 0 12.000 24.000 24.000 60.000
Extrant
insertion et assurer la régionalisation de l’exploitation.
1.3. Des
A.1.3.4. Créer des points d’enregistrement des
systèmes
√ demandeurs d’emploi dans la base de données 0 12.500 25.000 25.000 62.500
d’informatio
intégrée.
n sur les
A.1.3.5. Former des agents locaux au système local
marchés de √ 0 7.000 14.000 14.000 35.000
d’information.
l’emploi
A.1.3.6. Mettre en place une banque d’indicateurs sur
locaux sont
√ l’emploi, la formation professionnelle et la migration de 0 20.000 40.000 40.000 100.000
disponibles
main d’œuvre.
et exploités
au sein des A.1.3.7. Réaliser et réviser, au sein des plateformes,
plateformes des études sur l’environnement local des affaires, sur
MJFPE, ENSETP, les secteurs économiques les plus dynamiques en
Ministère de termes de création d’emplois et sur les secteurs
√ √ 50.000 4.000 8.000 8.000 70.000
l’agriculture, MJE, innovants comme les emplois verts (agriculture
ANAQ raisonnée, énergies renouvelables gestion durable des
forêts, etc.) pour favoriser la création d’emploi et
l’investissement dans ces secteurs.
A.1.3.8. Appuyer la production et l’analyse de données
√ ANSD statistiques sur la situation démographique et 2.000 4.600 9.200 9.200 25.000
socioprofessionnelle de la jeunesse
UNESCO
Extrants du
UNIDO
UNCDF
UNFPA
UNDP
OIM
programme
BIT
conjoint
Extrants du
UNIDO
UNCDF
UNFPA
UNDP
OIM
programme
BIT
conjoint
TOTAL Effets 1 + 2 + 3
BIT Dépenses du programme (plus staff agence) 163.043 580.982 1.161.965 1.161.965 3.054.912
Dépenses indirectes d’appui (7% + 1% en tant qu’Agence Administrative) 0 50.520 101.040 101.040 265.644
OIM Dépenses du programme (plus staff agence) 257.982 225.782 451.565 451.565 1.368.835
Dépenses indirectes d’appui 0 16.994 33.989 33.989 103.031
UNCDF et Dépenses du programme (plus staff agence) 236.559 334.726 669.451 669.451 1.893.628
UNDP Dépenses indirectes d’appui 0 25.194 50.389 50.389 142.531
UNESCO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 141.782 283.565 283.565 708.912
Dépenses indirectes d’appui 0 10.672 21.344 21.344 53.359
UNFPA Dépenses du programme (plus staff agence) 101.452 52.063 104.126 104.126 354.664
Dépenses indirectes d’appui 0 3.919 7.837 7.837 26.695
UNIDO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 307.782 615.565 615.565 1.538.912
Dépenses indirectes d’appui 0 23.166 46.333 46.333 115.832
UNITÉ DE Dépenses du programme 612.511 461.576 499.716 652.274 2.226.077
Les organisations des Nations Unies seront des agences d’exécution suivant leurs avantages
comparatifs, tout en appuyant l’initiative nationale. Chaque Agence est responsable de l’exécution
de sa part du budget ; mais l’exécution globale sera harmonisée à travers les planifications
annuelle/trimestrielles qui préciseront les activités à exécuter et les budgets prévus pour chaque
trimestre et pour chaque Agence.
Ce comité de gestion qui sera coordonné par le BIT aura pour autre tâche d’assurer la publication
des rapports périodiques (financiers et activités) et le partage de ces rapports.
Bien que les effets ciblés par le programme soient communs, chaque Agence devra préciser les
activités qu’elle va exécuter pour l’atteinte de ces effets et rechercher les synergies possibles à
l’intérieur du groupe avec les autres agences ; cela signifie que certaines activités feront l’objet
d’une exécution conjointe.
Le programme sera mis en œuvre à travers des plans de travail annuels (PTA) validés en Comité
national de pilotage et signés entre le Programme Conjoint et le partenaire national d’exécution
pour la réalisation d’activités et de résultats convenus, et soutenus par des lettres d’entente.
Au niveau du Gouvernement, les structures techniques les plus habilités au niveau des ministères
compétents seront retenues comme partenaires d’exécution. Le programme visera à tirer profit
de l’expertise de la société civile (y compris les ONGs) et du secteur privé dans la mise en œuvre
des interventions. Le principe de responsabiliser les partenaires nationaux (Ministères et Société
Civile) dans la mise en œuvre effective des activités est acquis et partagé.
Pilotage et coordination
Un comité de pilotage commun à tous les programmes conjoints sera établi dans un souci de
complémentarité et harmonisation parmi les programmes conjoints. Ce comité de pilotage se
réunira avec le comité technique au moins une fois par an, supervisera le rapport annuel élaboré
par le comité technique et donnera des recommandations stratégiques sur l’exécution du
programme conjoint.
Un dispositif de pilotage simplifié sera mis en place pour éviter les lourdeurs et la dispersion et
promouvoir l’efficience. Ce dispositif se situera à deux niveaux :
1) Politique et stratégique : Il est composé des Chefs d’Agences du SNU et des Responsables
désignés de la partie nationale. Il s’occupera des questions politiques et stratégiques et se
réunira au moins une fois par an.
2) Technique et opérationnel. Composé de chargés de programmes des différentes Agences
du SNU et des représentants nationaux, il facilitera la coordination et la gestion des
interventions programmatiques et se réunira mensuellement.
La participation des acteurs locaux et régionaux concernés sera encouragée, en cohérence avec
l’approche territoriale de ce Programme.
VI. DISPOSITIF DE GESTION DES FONDS
Des trois options en matière de gestion des fonds existants (gestion groupée, gestion parallèle, et
gestion canalisée), le programme a retenu la gestion canalisée. Le BIT jouera la fonction d’Agent
administratif chargé de gérer les fonds mobilisés de façon conjointe.
Pour l’établissement des rapports, chaque organisation du système des Nations Unies participante
établira des rapports conformément à son règlement financier et à ses règles de gestion
financière, ainsi qu’à ses directives opérationnelles. Les rapports seront communiqués au
mécanisme de coordination du programme conjoint conformément au Mémorandum d’accord.
Dans la mesure du possible, les modes de présentation des rapports doivent être harmonisés.
L’Agent administratif (BIT) établira des rapports explicatif, intérimaire et financier consolidés
comprenant les rapports soumis par chaque organisation du système des Nations Unies
participante et communiquera ces rapports consolidés à chaque donateur ayant contribué au
compte du programme conjoint, en conformité avec le calendrier établi dans la Lettre d’accord
(voir annexe H).
Par rapport aux dispositions de financement, Le BIT négociera et signera une Lettre d’accord avec
le(s) donateur(s) concernant le programme conjoint. Le BIT signera un Mémorandum d’accord
avec les organisations du système des Nations Unies participantes. Chaque organisation du
système des Nations Unies participant au programme conjoint programmera et gérera les
activités et les fonds conformément à ses propres règlements et dispositions réglementaires en
vigueur.
Par rapport à l’établissement du budget, chaque organisation du système des Nations Unies
établira un budget distinct, conformément à ses procédures, couvrant les parties du programme
qu’elle gérera. Les modes de présentation du budget doivent être harmonisés dans toute la
mesure possible. Le BIT établira un budget consolidé pour approbation par le mécanisme de
coordination du programme conjoint.
Par rapport à la comptabilité, les fonds reçus conformément à l’accord de financement signé avec
le(s) donateur(s) seront comptabilisés par le BIT dans un compte du programme conjoint. Le BIT
ne comptabilise pas les fonds acheminés vers d’autres organisations du système des Nations
Unies participantes à titre de recettes propres. Le BIT ne comptabilise comme recettes que les
fonds dont il doit rendre compte sur les plans programmatique et financier. Chaque organisation
du système des Nations Unies participant au programme conjoint comptabilisera les fonds
distribués par le BIT au titre des composantes du programme conjoint dont elle est chargée,
conformément à son règlement financier et ses règles de gestion financière.
Par rapport au solde des fonds, tous les fonds non dépensés para les organisations du système
des Nations Unies participantes après la clôture financière du programme seront restitués au BIT.
Tous les fonds non programmés restant sur le compte du programme conjoint après la clôture
financière de celui-ci seront restitués au(x) donateur(s) ou utilisés d’une manière convenue entre
le BIT et le(s) donateur(s), et après approbation du mécanisme de coordination du programme
conjoint.
Par rapport à l’audit, chaque organisation du système des Nations Unies sera chargée de conduire
l’audit de sa propre contribution au programme dans le cadre de ses règles et dispositions
réglementaires. Les opinions des commissaires aux comptes de chaque organisation du système
des Nations Unies doivent être acceptées par les autres organisations du système.
a. Suivi du Programme
Le système de suivi sera articulé aux mécanismes nationaux de suivi du Document de Politique
Economique et Sociale (DPES) et du PNUAD.
Le suivi du Programme sera basé sur les indicateurs de résultats mentionnés dans les plans de
travail annuels du Programme. Un plan de suivi et évaluation déterminant les objectifs
stratégiques, les modalités et procédures de suivi et évaluation du programme sera élaboré avec
les partenaires à travers une approche participative.
Toutefois, les mécanismes de suivi et évaluation du programme seront articulés autour d’un
dispositif de coordination qui permettra à toutes les parties prenantes de communiquer et de tirer
de bons enseignements sur la mise en œuvre et les résultats du programme.
Des missions de terrain seront régulièrement organisées pour documenter la mise en œuvre des
activités et faire le point des progrès réalisés en direction des produits et résultats prévus,
identifier les difficultés rencontrées et solutions envisagées, tirer les leçons et bonnes pratiques.
b. Evaluation à mi-parcours
Une évaluation indépendante à mi-parcours sera entreprise à la fin de la deuxième année de mise
en œuvre. L’évaluation à mi-parcours déterminera les progrès en cours vers l’atteinte des
produits du programme et identifiera au besoin, les corrections nécessaires.
Elle se concentrera sur la pertinence, l’efficacité, l’efficience et sur les délais tout en soulignant les
questions méritant une décision et des actions et présentera les leçons d’expérience apprises du
programme en termes de formulation, de mise en œuvre et de gestion. Les conclusions de cette
revue seront incorporées comme recommandations pour une amélioration de la mise en œuvre
du programme.
L’organisation, les termes de référence et la période de cette évaluation seront décidés après
consultation avec les parties prenantes au programme. Cette évaluation sera coordonnée par un
comité de suivi institué à cet effet avec de mécanismes alignés aux mécanismes nationaux
d’évaluation.
c. Evaluation finale
Une évaluation finale du programme sera réalisée pour mesurer le degré d’atteinte des résultats
prévus, tirer les enseignements, mesurer l’impact du programme et la durabilité de ses résultats.
Cette évaluation devra également fournir des recommandations pour la pérennisation des acquis
du programme et qui constitueront des orientations pertinentes pour les interventions futures.
d. Rapportage
Rapports annuels : Des rapports d’activités annuel (technique et financier) pour examiner les
performances et les contre-performances du programme en rapport avec le cadre logique, pour
mettre en exergue les contraintes et difficultés rencontrées ainsi que les leçons apprises, et pour
faire état du taux de réalisation des résultats en rapport avec le dispositif de suivi et du niveau
d’exécution des dépenses. Ce rapport technique et financier est soumis au comité de pilotage et
aux partenaires impliqués dans l’exécution du programme conjoint pour validation et
commentaires. Egalement ce rapport d’activités annuel est distribué aux membres du comité
technique, agences du gouvernement, SNU, et partenaires techniques et financiers intéressés
Rapports périodiques : Ces Rapports techniques de synthèse trimestriels sont des documents
détaillés soumis par la partie nationale responsable de la mise en œuvre des activités, couvrant
Rapports financiers : Des rapports financiers trimestriels préparés par les structures chargées de
la mise en œuvre du programme. Il sera procédé à la vérification des pièces justificatives des
dépenses encourues par le programme, à l’exploitation des demandes de fonds trimestrielles par
le biais du plan de travail annuel, du budget, des rapports financiers et des rapports d’activités et
à l’instruction de ces demandes de fonds à l’adresse du SNU.
Rapport final du programme : Ce rapport doit faire ressortir les activités, les réalisations et
apports du programme, les leçons apprises, les objectifs atteints, les risques encourus etc. Il doit
mentionner les recommandations aptes à assurer la durabilité et la réplique des activités du
programme. Tous ces documents de suivi et évaluation seront soumis au comité de pilotage et
aux partenaires impliqués dans l’exécution du programme conjoint pour validation et
commentaires. Finalement, le Programme appuiera la mise en place de mécanismes de
documentation et de dissémination des bonnes pratiques et des leçons apprises.
Q1
Q2
Q3
Q4
Montant
Unies fonds budget
Produit du programme conjoint 1 : Faciliter la création ou la consolidation de cadres régionaux de concertation pour renforcer le développement des plateformes de services pour
l’insertion professionnelle.
AXE 1 : Création d’opportunités BIT A.1.2.4. Diffuser, au sein des plateformes, X X Service Public de RBTC Site web des 25.000 $
économiques et de richesses les outils et guides disponibles pour la l’Emploi plateformes en lien
pour la promotion d’emplois réinsertion socio-économique et avec le Service
productifs et la transformation l’investissement des migrants, le manuel public d’emploi et
structurelle de l’économie de l’employabilité, les modules d’éducation base données des
financière, la gestion d’entreprise, etc. secteurs porteurs :
5.000 x 5
plateformes.
A.1.3.7. Réaliser et réviser, au sein des X X ARD Département Études : 10.000 x 5 50.000 $
plateformes, des études sur Emploi Vert régions
l’environnement local des affaires, sur les du BIT
secteurs économiques les plus
dynamiques en termes de création
d’emplois et sur les secteurs innovants
comme les emplois verts (agriculture
raisonnée, énergies renouvelables gestion
durable des forêts, etc.) pour favoriser la
création d’emploi et l’investissement dans
ces secteurs.
OIM A.1.1.1. Etablir un Cadre régional de X X Ministère de Union 13.093$
concertation élargi dans chaque zone l’Emploi Européenne
d’intervention du programme.
Appuyer la production et UNFPA A.1.3.8. Appuyer la production et l’analyse X ANSD, DSRSE FPA90 Elaboration et 2.000$
l’analyse de données statistiques de données statistiques sur la situation multiplication d’une
sur la situation démographique et démographique et socioprofessionnelle de plaquette
la santé sexuelle et reproductive la jeunesse
des jeunes
A.1.4.3. Assurer la formation en X X X X Ministère FPA90 Former 100 jeunes 18.850$
leadership de jeunes au sein des Jeunesse/CCA/ Luxembourg en leadership et
Renforcer les compétences et
organisations et plateformes. Espace Jeunes/ SRAJ/VIH
capacités des jeunes en
Réseaux et
leadership/SRAJ
Associations de
jeunesse
13
Les plans de travail annuels portent sur une période ne dépassant pas les douze mois. Toutefois, généralement au début du programme, ils pourraient porter sur une
période de moins d’un an. Dans un cas comme dans l’autre, il convient de préciser la période correspondante.
A.1.4.5. Appuyer l’organisation des X X Ministère de la FPA90 Organiser 2 5.500$
rencontres d’échanges entre les jeunes et Jeunesse/PPJ rencontres de
les organisations de financement et CNJS/ Réseaux de plaidoyer
d’employeurs. jeunes
Produit du programme conjoint 2 : Renforcer la formation professionnelle / employabilité en adéquation avec les besoins des régions cibles et en lien avec des mécanismes
d’insertion des jeunes et des migrants.
UNCDF/ A.2.2.6. Etablir un plan d’insertion (PPP) X X UNDP Etude 10.000$
UNDP pour les sortants des structures
d’enseignement technique et de formation
professionnelle
Assurer la formation qualifiante UNFPA A.2.2.5. Appuyer la formation qualifiante, X X X X CRETF Luxembourg Formation de 90 68.000$
des jeunes filles issues de milieux l’insertion socioprofessionnelle et la CDEPS/CCA jeunes filles issues
défavorisés formation sur les modules Compétences de milieux
de vie Courante (CVC) des jeunes filles de défavorisés
milieux défavorisés et des jeunes à (Matam, Saint
mobilité réduite. Louis)
Produit du programme conjoint 3 : Promouvoir l’auto-emploi grâce à des dispositifs et mécanismes régionaux et locaux d’accompagnement des jeunes créateurs intégrant la
fourniture de services financiers et non financiers soutenant le développement des Micro, Petites et Moyennes entreprises.
AXE 1 : Création d’opportunités BIT A.3.1.1. Réaliser des études pour X X ARD RBTC Etude à chaque 75.000$
économiques et de richesses diagnostiquer l’environnement des affaires région : 15.000 x 5
pour la promotion d’emplois (sur les difficultés pour l’implantation des
productifs et la transformation entreprises ; sur les marchés locaux, sur
structurelle de l’économie les possibilités de mettre en place des
projets HIMO, etc.).
OIM A.3.3.3. Appuyer l’insertion socio- X X Projets d’auto Suisse, Appui à 50 projets 226.830$
économique des migrants de retour ou emploi Union de retour ou de
migrants potentiels à travers la promotion Européenne, jeunes
de l’auto emploi au niveau local. Italie
UNCDF/ A.3.1.2. Faire une étude spécifique sur les X X UNDP Etude et Diffusion 10.000$
UNDP types d’entreprises en particulier celles
destinées aux jeunes (coopérative, junior
entreprise, GIE, association…).
A.3.1.5. Renforcer les systèmes X X UNCDF i) Etudes: 15000 40.000$
d’information et former les membres des ii) visites
Chambres Consulaires, les Maisons de d'échanges : 25000
Développement Local et les autres
organisations d’appui à l’entreprenariat
aux secteurs porteurs et aux outils
d’accompagnement des jeunes porteurs
de projets d’auto-emploi.
A.3.1.6. Appuyer la mise en place et la X X UNCDF Transferts aux SFD 10.000$
vulgarisation de l’offre de produits éligible
financiers adaptés au profit des jeunes et
migrants entrepreneurs pour accéder aux
mécanismes de financement pour créer
et/ou accroître leurs entreprises.
* Le budget total prévu pour chaque organisme des Nations Unies devrait comprendre les coûts du programme et les coûts d’appui indirect