Mémoire Incendie
Mémoire Incendie
Mémoire Incendie
MÉMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master
EEeeeee
Etude du risque d’incendie en milieu
professionnel
(Unité Ammoniac FERTIAL Annaba)
DEVANT LE JURY
Année 2019
DEDICACES
Je dédie ce mémoire
A mes chers parents pour tous les sacrifices consentis, pour leurs
soutiens durant toutes mes années d’études, à mes sœurs
Et en général à toutes les familles BOUROUBA et BENCHENNEF
ainsi que à tous mes amis,
BOUROUBA Charafeddine
Je dédie ce mémoire
A mes chers parents pour tous les sacrifices consentis, pour leurs
soutiens durant toutes mes années d’études, à mon frère
Et en général à toute la famille et à tous mes amis,
KHALFET Houdheifa
REMERCIEMENTS
Je remercie Allah tout puissant qui m’a donné la force et la volonté
pour pouvoir finir
Ce mémoire de Master.
Je tiens tout d’abord, à exprimer ma gratitude à mon directeur de
mémoire Monsieur N.BENAMIRA
Pour la confiance qu’il m’a accordés, ses encouragements, et ses
précieux conseils.
Je remercie beaucoup monsieur bourouba Saifi pour les efforts
déployés pour nous aider dans ce travail.
Un grand merci également à tous mes enseignants de l'école primaire
à l’université, sans oublier les responsables de FERTIAL chargés du
suivi de notre stage.
Je remercie aussi mes collègues et mes amis et à tous ceux qui m'ont aidé
de près ou de loin.
Je remercie bien sûr mes parents pour m’avoir encouragé pendant toutes
ces années d'études.
SOMMAIRE
Résume………………………………………………………………………………………..01
Problématique……...…………………………………………………………………………02
Introduction générale…………………………………………………………………………02
Chapiter1
Introduction ………………………………………………………………………..…………03
2.8.Construction………………………………………………………………………………15
Conclusion……………………………………………………………………………………17
Chapiter2
Introduction…………………………………………………………..………………………18
1.6. Désenfumage……………………………………………………………………………..34
Conclusion……………………………………………………………………………………39
Chapiter3
Introduction……………………………………………………………………..…………….37
1. Historique du complexe…………………………………………………...……………….37
2.2. Liste des capacités de production de chaque unité et leur Date de mise en service……..39
3.4. Normes et règles relatives aux moyens de prévention et de lutte contre l'incendie……..42
Conclusion………………………………………………………………………..…………..48
Chapiter4
INTRODUCTION…………………………………..………………………………………..49
Conclusion……………………………………………………………………………………63
Conclusion général…………………………………………………...…….…………………64
Bibliographie……………………………………………………………...…………………..65
Listedes tableaux
Résumé
Ce mémoire s'intéresse aux risques d'incendie dans les milieux professionnels, quelques soit
leurs fonctions ou la nature de leurs usages. Dans l'optique de créer un travailexhaustif relatif
à la sécurité incendie dans les édifices et de mettre à la disposition des professionnels de la
sécurité incendie.
A ce titre, dans ce mémoire nous avons en premier traitédes généralités ainsi que l’aspect
statistique de l’évolution des incendies,puis identifié de tous les moyens de lutte contre
l’incendie dans le but d’éviter ou de minimiser ses conséquences et puis nous avons décrit les
installations du complexe FERTIAL en basant aussi sur le service QHSE de l’entreprise.
Ainsi que la mise en place de deux scénarios d’incendie en unité ammoniacet des
recommandations.
Mots clés : Risques incendie; prévention ; protection; unité ammoniac; arbre de défaillances ;
arbre d’événements.
ملخص
أيا كانت وظائفها أو طبيعة استخداماتها بهدف إنشاء عمل،تركز هذه المذكرة على مخاطر الحريق في األوساط المهنية
.شامل بشأن السالمة من الحرائق في المباني وإتاحة الفرصة لمتخصصي السالمة من الحرائق
ثم حددنا جميع، تعاملنا في هذه األطروحة أول مع العموميات وكذلك الجانب اإلحصائي لتطور الحرائق،على هذا النحو
وسائل مكافحة الحرائق من اجل تجنب اثارها او التقليل منها كما تطرقنا لوصف منشئات مجمع فرتيال مستندين في ذلك
على مصلحة النظافة و االمن الصناعي للشركة كما اعددنا سينار يوهين للحريق في وحدة االمونياك واعداد التوصيات
للسالمة من الحرائق
. مخاطر الحرائق الوقاية الحماية ؛وحدة االمونياك شجرة االحداث شجرة االعطاب:الكلمات المفتاحية
Abstract
This graduation memory focuses on fire risks in professional circles, whatever their functions
or the nature of their uses. In order to create an exhaustive work on fire safety in buildings and
to make available to fire safety professionals.
As such, in this thesis we first dealt with the generalities as well as the statistical aspect of the
evolution of fires, then identified all means of fight against fire in order to avoid or minimize
its consequences and then we described the installations of the FERTIAL complex also based
on the QHSE service of the company. As well as the establishment of two fire scenarios in
ammonia unit and recommendations.
Keywords: Fire risks; prevention; protection; ammonia unit; fault tree; event tree.
2
Problématique
A présent le but de notre mémoire est de faire toucher du doigt l’importance de la sécurité
incendie dans la préservation de la vie humaine des travailleurs, la protection des équipements
comme outil de production et comme objectif économique.
En effet, cet objectif très important serait à portée de main par la mise en place des différents
mécanismes de prévention et de protection et du management des risques d’incendie.
Donc, la nécessité de maîtriser ces risques industriels et de contrôler l’urbanisation autour des
installations à haut risque de manière à limiter les conséquences d’un éventuel accident
industriel majeur est l’une des préoccupations majeures du pays [KER 11].
Introduction générale
Les accidents industriels peuvent survenir et entraîner des conséquences graves pour le
personnel, la population, les biens et l'environnement. Ils peuvent donc se transformer en
véritables catastrophes, même si le progrès technologique dans tous les domaines permet,
d’en atténuer les effets de ces accidents [KER 11].
L’Algérie a connu ces dernières années une série d’événements douloureux qui ont révélé
l’étendu de la problématique des risques liés au secteur des hydrocarbures, tels que : l’explosion
du complexe pétrochimique de Skikda en Janvier 2004 qui a causé 23 décès ont et 74 blessés ;
l’accident du puits Nezla en Septembre 2006 à la plateforme du forage à Gassi Touil (Hassi
Messaoud) qui a causé 09 morts, 78 blessés et Perte de l’appareil de forage d’un coût de 4
millions de dollars ; deux éclatements suivis d’incendies sur le gazoduc à Relizane en Aout
2008 qui ont occasionné des blessures et des dommages matériels aux riveraines [KER 11] .
L’industrie d’ammoniac reste toujours une source permanente du risque d’incendie et
d’explosion. Ces accidents ont une cinétique rapide, c. à .d. ils surviennent et se développent
instantanément et ils peuvent par la suite provoquer des conséquences très graves [ZAI 14].
Pour cette raison, nous avons choisi, d’étudier le risque d’incendie en industrie d’ammoniac,
ainsi que la politique de sécurité incendie appliquée dans ce type d’activité industriel, par la
mise en place des différents mécanismes du management des risques d’incendie que nous
allons voir tous au long de ce mémoire.
A la lumière de ce qui a été dit, le présent travail s’articule autour de quatre chapitres :
Le premier chapitre traite des généralités relatives à l’incendie.
Alors que le deuxième chapitre sera consacré aux moyens de lutte contre l’incendie.
Puis le troisième chapitre est lui consacré à la présentation du complexe FERTIAL lieu de
notre stage pratique.
Le quatrième chapitre sera dédié au scenario d’accidents possibles (simulation).
CH I.
Généralités
sur l’incendie
CH I. Généralités sur l’incendie 3
Introduction
Dans ce chapitre, nous avons commencé à étudier les statistiques générales du phénomène
d’incendie, ensuite nous avons discuté le phénomène en particulier.
Enfin nous avons passés en revue le feu sa combustion, ses paramètres, ses sources et ses
modes de propagation.
1. Etudes Statistiques
Les études statistiques suivantes représentent des exemples de données, proviennent des
enquêtes réalisées par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises
française auprès des 98 services d’incendie et de secours et ce pour avoir une idée sur
quelques statistiques des incendies [DAR 16].
Par exemple en France, nous pouvons lire les statistiques des interventions des sapeurs-
pompiers suivantes [DAR 16] :
Le graphe repris ci-après représente la répartition de la totalité des interventions des sapeurs-
pompiers.
7%
72%
Fig. I.01. Part de l’incendie dans les interventions des sapeurs-pompiers [DAR 16].
CH I. Généralités sur l’incendie 4
A travers la lecture de ce graphe nous constatons que l’incendie ne prend que 6 % des
interventions des sapeurs-pompiers, alors que les secours aux victimes prennent 72 % des
interventions des sapeurs-pompiers [DAR 16].
Par a lecture du graphe ci-après, nous pouvons constater que le nombre des incendies le plus
élevé est localisé au niveau des habitions avec 72 400 incendies suivi des incendies de
véhicules avec 53 300 incendies pour finir avec 600 incendies seulement dans les locaux
artisanaux [DAR 16].
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Fig. I.02. Répartition des interventions incendie par lieux [DAR 16].
Nous constatons que la source première du feu est bien les matériaux type bois avec 36,7%
suivi du papier et ses dérivés avec 25,46% et les peintures et les plastiques occupe la troisième
place avec un taux de 18,10% [DAR 16].
CH I. Généralités sur l’incendie 5
Indéterminé 6,8
Hydrocarbures, liquides inflammables,
2,5
explosifs
Graisse, poussiéres, etc 7
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Fig. I.03. Répartition des incendies en fonction de la nature du feu et de l’aliment principal
[DAR 16].
Le graphe repris ci-après représente la part de l’incendie dans les accidents industriels, on
peut constater que l’incendie prend 9 % des accidents, alors que les rejets de matières
dangereuses prennent 74 % de la totalité des accidents [DAR 16].
9% 5%
12%
74%
Puisque notre partie pratique de ce travail sera basé sur l’étude du risque d’incendie dans
l’entreprise chimique « Fertial » ; il est important d’avoir une idée sur les incendies de ce
secteur. Dans l’illustration suivante on remarque que les « rejets de substances dangereuses »
constituent l’élément déclencheur premier des incendies suivi respectivement par les
« explosions » [DAR 16].
CH I. Généralités sur l’incendie 6
Fig. I.05. Typologie des accidents dans l’industrie chimique [DAR 16].
On peut constater à travers la lecture du graphe ci-dessous que la première cause de l’incendie
est la défaillance matérielle à raison de 20%, suivi des défauts de maitrise des procédés à
raison de 16%, suivi des anomalies d’organisation et des défaillances humaines à raison de
13% chacune, suivi des interventions insuffisantes avec 9% et des défaillances d’utilité pour
8% [DAR 16].
21%
Nous constatons que les victimes des incendies sont au niveau des « feu d’habitation » en
premier suivi par les « feu de véhicules » et les « autres feu » [DAR 16].
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
2. Le phénomène d’incendie
Le feu est une réaction de combustion qui est due à la réaction de deux corps : un combustible
et un oxydant (ou comburant) qui est généralement l’oxygène de l’air. Mais cette réaction ne
peut avoir lieu que dans des conditions bien définies, et en particulier à partir d’une
température qui varie d’un corps à l’autre, cette réaction est exothermique.
La seule présence d’un combustible et d’un comburant n’est pas suffisante pour provoquer le
phénomène de combustion.
Un apport d’énergie, dite « énergie d’activation », est nécessaire pour « démarrer » ce
phénomène, qui s’entretiendra de lui-même par la suite, en raison de la quantité de chaleur
(très supérieure à l’énergie d’activation nécessaire) que dégage cette réaction
exothermique.Ce principe fondamental est souvent représenté sous la forme du « triangle du
feu », comme illustré dans la figure suivante[HOO11].
CH I. Généralités sur l’incendie 8
2.2. Inflammation
2.2.1. Gaz
Pour que s’effectue la combustion d’un gaz, il faut que le mélange gaz combustible/gaz
comburant soit dans des proportions adéquates.
Dans le cas du mélange gaz combustible/air, il faut que la concentration de gaz dans le
mélange soit comprise entre deux limites que l’on appelle limites d’inflammabilité qui sont :
- la limite inférieure d’inflammabilité (LII) ;
- la limite supérieure d’inflammabilité (LSI)[HOO11].
CH I. Généralités sur l’incendie 9
2.2.2. Liquides
Pour qu’un liquide soit considéré comme inflammable, il suffit que les valeurs limites soient à
une concentration supérieure à la limite inférieure d’inflammabilité.
Pour chaque liquide, cette condition correspond à une certaine température que l’on appelle
point d’éclair (tableau 2), les vapeurs peuvent être enflammées par une source d’énergie.
Lorsque la température d’un liquide est à peine supérieure au point d’éclair, la source
d’inflammation ne pourra provoquer qu’un allumage fugitif (éclair ou flash).
Pour que la flamme subsiste, il faut que la température dépasse de quelques degrés la valeur
du point éclair [HOO11].
2.2.3. Solides
Certains matériaux brûlent en formant des braises : il s’agit d’un mode de combustion
particulier qui se produit lentement et directement depuis l’état solide : les braises peuvent se
consumer très lentement, sans gros apport d’oxygène ; cela donne lieu à des feux couvant qui
posent souvent de gros problèmes d’extinction.
CH I. Généralités sur l’incendie 10
On assiste parfois à des phénomènes de combustion spontanée pour certains matériaux qui
peuvent être le siège, en ambiance ordinaire, d’une lente oxydation dégageant de la chaleur.
Dans certains cas de stockage (mise en tas, par exemple), la dispersion de chaleur n’est pas
suffisante pour refroidir les matériaux, et l’élévation de température peut conduire à
l’inflammation (tableau 03).
Le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur dégagée par la combustion
complète de 1 kg de ce combustible s’il est solide ou liquide, de 1 m3 s’il est gazeux.
Par exemple le pouvoir calorifique du bois est de 17 MJ/kg (soit 4 000 kcal/kg), et le butane
est de 49 MJ/m3[HOO11].
Le potentiel calorifique (ou charge calorifique) d’un local est la quantité de chaleur totale
susceptible de se dégager par la combustion de l’ensemble des éléments combustibles se
trouvant dans ce local, ramenée à l’unité de surface, par exemple le potentiel calorifique d’un
logement est 780 MJ/m2 et d’un centre commercial est de 600 MJ/m2[HOO11].
CH I. Généralités sur l’incendie 11
C’est la quantité de calories produite par unité de temps par la quantité de masse d’une
matière combustible. Le débit calorifique est l’élément essentiel caractérisant l’élévation de
température. Il dépend de différents facteurs qui permettent d’analyser le risque
d’incendie[HOO11] :
- l’alimentation en comburant du combustible (ventilation des locaux) ;
- l’état de division des matériaux combustibles ;
- le mode de rangement des combustibles.
Les travaux par points chauds (soudage au chalumeau, oxycoupage…)sont des sources
majeures de sinistres : ils sont responsables d’environ un incendie sur trois ;
L’électricité statique peut être à l’origine d’étincelles suffisamment énergétiques pour être
une source d’inflammation ;
Les réactions chimiques peuvent dégager suffisamment de chaleur pour être une source
d’inflammation ;
Bactériologiques : auto-échauffement
Il faut également noter qu’une explosion peut constituer la source d’inflammation d’un
incendie comme un incendie peut être la source d’inflammation d’une atmosphère explosive.
CO : Oxyde de carbone très toxique, mortel à 0,3 % dans l’air ; provoque des réactions
irréversibles sur le sang. Sa formation est particulièrement importante dans les feux couvant,
par manque d’oxygène.
CO2 : Dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) n’est pas toxique, mais n’entretient pas la vie.
HCI : gaz chlorhydrique toxique produit par la combustion des PVC (polychlorures de
vinyle), des matériaux ignifugés. Il est irritant et donc détecté rapidement par l’odorat. Très
soluble dans l’eau, il pollue les eaux d’extinction.
HCN : gaz cyanhydrique produit par la combustion des matériaux azotés (laine, soie,
polyamide, butadiène, polyuréthane, etc.).
Émis à partir de 250 C°, il est très toxique et dangereux en début d’incendie. Hydrosoluble, il
est entraîné par l’eau sous forme d’acide cyanhydrique dilué.
Les fumées sont constituées de gaz de combustion et sont chargées de particules solides de
produits imbrûlés.
Elles présentent donc tous les dangers des gaz de combustion mais sont opaques du fait de la
présence de particules solides.
Les fumées comportent souvent des gaz imbrûlés, portés à température élevée. Ce mélange est
souvent à l’origine de la propagation du feu.
Les fumées dégagées par l’incendie ont par ailleurs pour effet de gêner et même souvent
d’empêcher toute intervention des secours[HOO11].
- Par rayonnement :
Le feu dégage de la chaleur qui va chauffer toutes les matières combustibles qui sont accoté et
aussi l’air ambiant.
- Par convection :
C’est l’élévation des gaz chauds et des fumées dans le volume, et qui chauffe les parties
hautes de celui-ci.
Dans le déroulement d’un incendie, on peut distinguer cinq phases qui se déroulent
successivement.
Phase 1 : feu couvant ; après allumage par un point chaud (cigarette, allumette, court-circuit,
soudure...), il y a début de combustion avec formation de fumées (OA).
Phase 3 : embrasement généralisé ou « flash over » ; les gaz chauds (combustibles) et les
particules imbrûlées des fumées portés à température d’auto- inflammation provoquent
l’embrasement (BC).
La courbe ISO
2.8.Construction
On trouve encore dans certains ouvrages techniques publiés par les assureurs une
classification des « matériaux » qui n’est plus utilisée aujourd’hui.
On parlait en effet de « matériaux durs », de « matériaux légers » ou de « matériaux semi-
légers », qu’il s’agisse d’un matériau au sens strict du terme ou d’un produit composé de
différents matériaux
On distingue, en effet, la notion de « matériau » et celle « d’élément de construction »
[HOO11] :
- par « matériau », on entend toute matière ou produit entrant dans la construction ou la
fabrication d’éléments de construction : la pierre, le béton, l’acier, le bois, les matières
plastiques, les tissus, etc. sont des matériaux de construction ;
- par « élément de construction », on entend tout élément préfabriqués ou non, jouant un
rôle dans le bâtiment, soit en assurant la stabilité, l’étanchéité, la résistance aux intempéries,
etc. : lastructure, les planchers, les portes, les murs et les cloisons sont des éléments de
construction.
Face aux effets du feu, les matériaux et les éléments de construction sont considérés sous
deux aspects différents [HOO11]:
- pour les matériaux, on parle de « réaction au feu » ; la réaction au feu, et le classement qui
en découle, est fonction de l’aliment que ce matériau est susceptible d’apporter à l’incendie et
dela façon dont il peut contribuer à son développement ;
- pour les éléments de construction, on parle de « résistance au feu » ; la résistance au feu est
CH I. Généralités sur l’incendie 16
définie comme étant la durée pendant laquelle, malgré l’action de l’incendie, l’élément peut
continuer à jouer le rôle qui lui est dévolu.
Dans l’actuelle réglementation française, la réaction au feu des matériaux est établie en
fonction de critères de comportement au feu :
- la combustibilité, donc la quantité de calories (d’énergie) susceptible de se dégager par
combustion, (référence au pouvoir calorifique) ;
- l’inflammabilité, liée au dégagement de gaz plus ou moins inflammables au cours de la
combustion.
Des essais européens normalisés permettent de préciser les « Euroclasses» des matériaux
[HOO11]:
Classement
Produits de la construction Euroclasses
M
Laine de Roche, panneaux ou rouleaux nus ou voile de
A1 M0
verre revêtu aluminium
Plaque de plâtre cartonnée A2 M1
Polystyrène sur plaque de plâtre B M1
Papier peint vinylique sur plaque de plâtre C M1 ou M2
Conclusion
Introduction
Tout au long de ce chapitre que nous avons consacré aux moyens de lutte contre l’incendie nous
aborderons pratiquement tous les éléments de lutte contre l’incendie : Les agents extincteurs,Les
robinets d’incendie armés (R.I.A.), Les bouches et poteaux incendie… etc.
Tous ces moyens sont mis à contribution dans la lutte contre les incendies.
— d’étouffer le foyer par production de vapeur : en se vaporisant, le volume de l’eau est multiplié
par 1 700.
L’action de l’eau est d’autant plus rapide que l’échange thermique entre la masse de l’eau et le
foyer peut se faire rapidement. Plus les gouttes sont de petit diamètre, plus la surface d’échange est
élevée, à masse égale [HOO11].
La projection d’une mousse à la surface d’un liquide à éteindre a pour effet de constituer un écran
entre la surface du liquide et les vapeurs enflammées.
Les mousses sont constituées d’un mélange d’eau et d’émulseur (ou solution moussante).
Le foisonnement d’une mousse est le rapport du volume de la mousse au volume de la solution à
CH II. Les moyens de lutte contre l’incendie 19
Les poudres ont pour effet d’arrêter presque immédiatement les flammes mais n’ont aucun effet sur
les braises ; elles sont donc essentiellement efficaces sur les feux de classes B et C.
Elles sont généralement à base de bicarbonate de sodium ou de potassium et sont le plus souvent
utilisées en extincteurs portables. Elles ne sont pas toxiques mais sont légèrement piquantes pour
les yeux et ne doivent pas être respirées.
Elles constituent des nuages diminuant fortement la visibilité et se déposent partout, après
extinction, nécessitant un nettoyage très minutieux ultérieur.
Les poudres A, B, C, appelées parfois « poudres polyvalentes » sont à base de sels d’ammonium,
phosphates et sulfates ; l’effet sur les feux de classe A est obtenu par formation d’une sorte de
gangue sur les braises[HOO11].
— les gaz inhibiteurs, constitués de substances chimiques (halogènes) qui agissent sur les flammes
à faible concentration ;
— les gaz inertes ou le CO2 qui agissent par étouffement du foyer en diminuant la teneur en
oxygène de l’air ambiant. Les halons ont été les gaz inhibiteurs les plus utilisés jusqu’à ce que l’on
découvre leur effet sur l’environnement (notamment sur la couche d’ozone).
Les gaz inhibiteurs actuellement utilisables sont des hydrocarbures halogénés dont les appellations
commerciales sont FM 200, FE 13, CEA 410, etc.
Les gaz inertes utilisés dans des volumes plus importants, susceptibles d’être occupés par des
personnes, sont des produits contenant une proportion d’oxygène pouvant être tolérée
temporairement par un homme, mais qui arrête la réaction de combustion des feux de surface.
Il s’agit des produits dont l’appellation commerciale est Inergen, Argonite, Argotec, etc. Ces gaz
CH II. Les moyens de lutte contre l’incendie 20
Le dioxyde de carbone (CO2) agit à la fois par étouffement et par refroidissement. Il est utilisé en
noyage total, en noyage partiel ou en extincteurs manuels.
C’est l’agent extincteur généralement recommandé pour les feux dit « électriques », c’est-à-dire
pour éteindre un incendie prenant naissance dans un appareil pouvant être sous tension (armoire
électrique notamment) [HOO11].
C’est le matériel de première intervention le plus couramment utilisé dans l’attente de moyens
d’intervention plus puissants. Ils doivent pouvoir être mis en œuvre rapidement et correctement par
quiconque constatant un début d’incendie [LAU10].
Un extincteur n’est efficace que s’il est adapté au feu qu’il doit éteindre. Le choix de l’agent
extincteur se fait donc en fonction du risque prépondérant dans la zone d’action de l’extincteur. Les
extincteurs et leurs actions peuvent être résumés dans le tableau ci-après :
- les extincteurs à pression permanente : la seule action sur la poignée permet la projection de
l’agent extincteur hors de l’appareil
- les extincteurs à pression auxiliaire : la mise en pression est obtenue par la libération d’un gaz
comprimé contenu dans une petite bouteille métallique (sparklet) qu’il fautouvrir par
percussion[LAU10].
CH II. Les moyens de lutte contre l’incendie 21
Les extincteurs portatifs devront être placés en des endroits bien dégagés, de préférence à l’entrée
des ateliers ou des locaux, et signalés par une pancarte de couleur rouge.
Les extincteurs mobiles sur roues (grande capacité : 50, 100, 200 litres), devront être placés à
proximité directe d’un passage [LAU10].
Ils doivent être répartis de manière uniforme dans chaque zone, accessibles, visibles et signalés.
Ils seront de préférence installés dans les dégagements, voies d’accès et chemins de replis.
La distance à parcourir pour atteindre un extincteur doit être inférieure à 15 m et inférieure à 5 m
dans le cas des protections complémentaires et particulières.
La détermination du nombre d’extincteur se fait niveau par niveau Il faut implanter les extincteurs
en fonction de la protection à apporter aux locaux, les types de protection sont les suivants :
- la nature des produits fabriqués, entreposés ou utilisés, des matériels et produits utilisés,
- le mode de stockage, le cas échéant.
Dans tous les cas, elles doivent permettre d’alimenter simultanément pendant 20 minutes. La
capacité de la réserve d’eau doit toujours être supérieure ou égale à 10 m3.
Un réseau de R.I.A. doit toujours être composé d’au moins 2 pompes : 1 pompe de fonctionnement
normal et une pompe de secours automatique [LAU10].
La colonne sèche est normalement vide d’eau, alors que la colonne humide est remplie d’eau sous
pression et alimentée à partir d’une réserve d’eau par des suppresseurs.
Fig.II.07.Colonne sèche[FOR].
Ces colonnes doivent être disposées à l’abri du gel, obligatoirement dans des zones protégées
(dispositif d’accès à l’escalier, gaine aménagée…)[LAU10].
1.4. Le système de sécurité incendie (S.S.I)
Le système de sécurité incendie est constitué de l’ensemble des matériels servant à collecter toutes
les informations ou ordres, liés à la seule sécurité incendie, à les traiter et à effectuer les fonctions
nécessaires à la mise en sécurité active d’un bâtiment ou d’un établissement.
Les normes décrivent cinq catégories de systèmes de sécurité incendie par ordre de sécurité
décroissante (A, B, C, D, E), permettant de s’adapter aux différents types de risques[LAU10].
Le S.S.I. de catégorie A (le plus complexe) peut être schématisé comme ceci :
Ils devront être installés à environ 1,5 m du sol, dans les circulations, à proximité des escaliers, et à
proximité de chaque sortie afin de pouvoir être actionnés par toute personne détectant un début
d’incendie[LAU10].
Fig. II.11 détecteur optique de fumée salle de contrôle unité ammoniac FERTIAL
Fig. II.12 Détecteurs de flamme salle des machines unité ammoniac FERTIAL
CH II. Les moyens de lutte contre l’incendie 27
-Les détecteurs ioniques comparent l’air ambiant avec l’air contenu dans la « chambre de
référence » [HOO11].
Une anomalie entraîne une modification du courant électrique du circuit sur lequel le détecteur est
raccordé[HOO11].
-Les détecteurs optiques de fumée sont sensibles à l’opacité de la chambre d’analyse
provoquée par la présence de fumée.
Les détecteurs de fumée sont à installer là où le risque d’incendie le plus probable est un « feu
couvant », après, dans une première phase, production de fumées[HOO11].
-Les détecteurs de flamme sont des détecteurs optiques, sensibles aux rayons ultraviolets.
Ils sont à prévoir dans les locaux contenant des liquides inflammables[HOO11].
-Les détecteurs de très haute sensibilité (DTHS) sont des détecteurs optiques de fumées,
soit ponctuels, soit à aspiration, qui sont capables de déceler une très petite quantité de fumée,
quantité parfois imperceptible par l’homme.
Ces systèmes sont utilisés pour surveiller des zones ou espaces très sensibles tels que salles
blanches, salles informatiques, salles d’assemblage de composants électroniques, de satellites,
etc[HOO11].
Dans les installations de détection, le principe de détection peut être appliqué suivant différentes
techniques mises en œuvre :
— un ensemble de détecteurs ponctuels, à envisager pour la plupart des locaux ;
— un système « linéaire optique », sensible aux fumées, pouvant couvrir une zone de 100 m,
pouvant être utilisé dans les grands volumes ;
— un système multi ponctuel : une seule « chambre d’analyse » reçoit l’air prélevé par un réseau
d’aspiration[HOO11].
CH II. Les moyens de lutte contre l’incendie 28
La sensibilité des différents types de détection suivant les phases de l’incendie est donnée sur la f
Fig. II.13. Sensibilité des déférents types de détection suivant les phases de l'incendie[HOO11].
Une installation (fig 15) se présente sous forme d’un réseau de canalisations permettant
l’arrosage rapide par de l’eau sous pression d’un foyer d’incendie qui se déclare ; les rampes
portent des « sprinklers » qui s’ouvrent sous l’effet de la température et déclenchent l’arrosage.
La densité des sprinklers, le débit d’eau nécessaire, la quantité d’eau en réserve, les pressions,
etc., obéissent à des règles très précises.
Pour être efficace et fiable, une installation de protection par sprinklers doit être en permanence
en mesure de répondre aux exigences :
— de débit d’eau à la tête ;
— de durée d’arrosage ;
— de surface impliquée.
La surface impliquée est la surface maximale sur laquelle l’installation est dimensionnée pour
assurer le débit requis pendant la durée exigée.
Les caractéristiques d’une installation sont donc essentiellement déterminées à partir de la nature
(ou de la classe) du risque d’incendie, c’est-à-dire en réalité en fonction du potentiel calorifique
supposé[HOO11].
C’est sur ces bases que peuvent être déterminées les caractéristiques des sources d’eau
nécessaires[HOO11].
Source A : source limitée, pouvant assurer le débit requis pour 5 têtes de sprinklers pendant 30
min.
Source B : source devant pouvoir, alimenter la surface impliquée avec le débit requis, pendant au
moins une heure.
1.5.4 Réseau
Le réseau de sprinklers est constitué de la tuyauterie d’alimentation des têtes et à partir des postes.
Les tuyaux ne doivent pas traverser les locaux non protégés ; ils ne doivent pas être encastrés dans
du béton ; le réseau doit permettre la vidange et le rinçage de l’installation.
Les caractéristiques des tuyaux sont précisées dans les règles techniques de référence[HOO11].
1.5.5. Têtes de sprinklers
L’orifice de la tête des sprinklers (figure …) est normalement obturé par un bouchon maintenu en
place par un dispositif dont la partie essentielle est constituée par un élément (fusible ou ampoule)
CH II. Les moyens de lutte contre l’incendie 32
qui fond ou éclate à une température prédéterminée, assurant ainsi l’ouverture rapide et complète
du sprinkler.
Le jet d’eau sortant par l’orifice vient se briser sur un diffuseur qui assure une pulvérisation et une
diffusion.
Le diamètre minimal de l’orifice est de 10 mm et les possibilités d’obstruction par des impuretés
sont pratiquement nulles[HOO11].
Les différents types de sprinklers se distinguent par la forme et la position du déflecteur, leur
orifice, leur température de fonctionnement :
- Les sprinklers standard à tête debout sont fréquemment installés sur les sites industriels.
Ils doivent être placés uniquement en position debout, sur le dessus des canalisations.
- Les sprinklers standard à tête pendante sont placés en dessous des canalisations.
CH II. Les moyens de lutte contre l’incendie 33
Ils ne doivent être utilisés que lorsqu’il n’est pas possible d’installer des sprinklers à tête debout.
Parmi ces sprinklers ‘’debout’’ et ‘’pendant’’, il existe plusieurs modèles comme les sprinklers
conventionnels, muraux, décoration, antigel…
Le choix de la tête de sprinkler se fait selon les besoins d’extinction ou d’esthétique ou selon
La demande des assureurs[LAU10].
.
Pour faire face à ce type de situations, il existe plusieurs types d’installations [HOO11] :
- Installations alternatives
Une installation de ce type est un réseau de sprinkler dont les canalisations sont remplies :
• d’air comprimé pendant les périodes où le gel est à craindre,
• d’eau pendant les autres périodes [LAU10].
L’ouverture de têtes de sprinklers est précédée d’une alarme, en effet des détecteurs de
chaleur ou de fumée sont installés dans la zone protégée.
En cas de réaction d’un détecteur, une
électrovanne s’ouvre, laissant l’eau pénétrer dans les canalisations sprinklers remplies d'air, où
elle reste jusqu'à l'ouverture d'une tête[LAU10].
- Installations « déluge »
Une installation « déluge » est une installation dont le réseau de protection est équipé de
sprinklers ouverts.
L’eau est déversée simultanément par toutes les têtes, inondant l’ensemble de la zone protégée. Ce
réseau est utilisé dans les zones où les risques élevés justifient le noyage immédiat de la zone d’un
départ de feu[LAU10].
- Le brouillard d’eau
Le brouillard d’eau est un nouveau système. Celui-ci consiste à former un nuage de
microgouttelettes dans un local clos.
Ces microcontrôleurs vont provoquer une diminution de température et de la concentration en
oxygène dans le local. Ce qui va donc conduire à l’extinction de l’incendie.
Pour former un brouillard d’eau, il suffit de posséder une petite réserve d’air et très peu d’eau.
L’avantage est qu’il y a très peu de dégât matériel grâce à la très petite quantité d’eau
déversée[LAU10].
1.6. Désenfumage
Les systèmes de désenfumage permettent d’éliminer les fumées et gaz chauds et toxiques qui se
dégagent de l’incendie ; le désenfumage est maintenant rendu obligatoire dans certains locaux, par
le Code du travail (article R 235.4.8 du décret no 92.332 du 31 mars 1992) [HOO11].
Les principes (figure 9) en sont les mêmes et la surface des exutoires est calculée en fonction de :
— la nature du risque ou de l’activité ;
— la dimension des cantons (< 1 600 m2) ;
— la hauteur de référence h ; — la hauteur de la zone enfumée h′.
Du fait de la surface nécessaire pour les exutoires, ce système est plus particulièrement adapté aux
bâtiments à simple rez-de-chaussée.
Il est plus contraignant à mettre en œuvre dans les bâtiments à plusieurs niveaux, et a fortiori en
infrastructure.
La surface utile d’exutoire (SUE) est obtenue à partir des tables de l’IT 246 ou de la R17
[HOO11].
Conclusion :
A l’issue de cette étude nous pouvons conclure que les moyens de lutte contre l’incendie doivent
être adaptés à la nature de l’incendie auquel nous sommes exposés, cette adaptation des moyens de
lutte contre l’incendie est l’essence de notre mémoire, et peut être considérée comme notre
contribution personnelle ou plus-value de notre part.
CH III.
Présentation
du complexe :
Description
des
installations et
service HSE
CH III. Présentation du complexe : Description des installations et service HSE 37
Introduction
Tout d’abord, nous tenons à présenter nos sincères remerciements à la direction de FERTIAL
qui nous a ouvert ses portes pour passer le stage au sein de ses unités.
En effet, ce stage, nous a permis de voir l’ensemble des installations tels que : Unité de
production et de stockage NH3, unité de production et de stockage de NPK,…. En plus de sa
nous avons eu l’occasion de voir le rôle de la direction QHSE.
1. Historique du complexe
En 1975 la société française Creusot Loire Entreprise avait été contractée pour réaliser l’unité
d’ammoniac dont le premier démarrage a été effectif en 1987 [EDD14].
En août 2005 un accord de partenariat « stratégique » entre l’entreprise algérienne des engrais,
ASMIDAL, et le GrouoVillar Mir espagnol, a été signé pour donner naissance à l’entreprise
FERTIAL[EDD14].
Les Fertilisants d’Algérie détenue à 34% par le groupe algérien et à 66% par le groupe
espagnol et le complexe est devenu la plateforme usine d’ANNABA [EDD14].
L´usine FERTIAL d'ANNABA est située sur un terrain vague de forme trapézoïdale et d'une
surface de184.817 m2 dans la zone industrielle qui se trouve au sud de la ville
d'ANNABA[EDD14].
CH III. Présentation du complexe : Description des installations et service HSE 38
Les unités de productions des engrais azotés et la centrale utilité II sont implantées dans la
partie Nord et les unités de productions d’engrais phosphatés et centrale utilité I dans la partie
Sud[EDD14].
Le site du complexe occupe une superficie de l’ordre de 108 hectares délimité [EDD14]:
• Nord-est par la méditerranée,
• Sud-est par l’Oued Seybouse et la cité Sidi Salem,
• Sud-ouest par la route RN 44 et par la Cité et El BOUNI
• Nord-Ouest par l’Oued Boudjlina et la cité Seybouse.
Dans le cadre de son domaine d’activités, la société des fertilisants d’Algérie FERTIAL SPA
Annaba produit et commercialise [EDD14] :
• L’ammoniac anhydre liquide (-33° C)
• Nitrate d’Ammonium granulé à usage agricole et Technique
• Le Calcium Ammonium Nitrate 27% Azote (CAN 27)
• Différentes types d’engrais NPK (Azote, Nitrate, Phosphate)
CH III. Présentation du complexe : Description des installations et service HSE 39
2.2. Liste des capacités de production de chaque unité et leur Date de mise en service
Tab.III.02. Liste des capacités de production de chaque unité et leur Date de mise en service
[EDD14].
CH III. Présentation du complexe : Description des installations et service HSE 40
. Iso14001 : définit une série d'exigences que doit satisfaire le système de management
environnemental d'une organisation pour que celle-ci puisse être certifiée par un organisme
extérieur et pour une durée limitée [WIK].
. Iso 5001 : est le fruit d’une collaboration entre 61 pays. Elle vise l’amélioration de la
performance énergétique de toute organisation. Sa mise en place est donc une source
d’économie énergétique potentielle [WIK].
. En application des dispositions des articles 19, 23 et 24 de cette loi, le décret exécutif n° 06-
198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au du 31 mai 2006, définissant la
réglementation applicable aux établissements classés en ce qui concerne la protection de
l’environnement [EDD14].
.Le décret exécutif n°07-144 du 19 Mai 2007 fixant la nomenclature des installations classées
pour la protection de l’environnement, attribue un numéro de rubrique aux substances,
désigne l’activité de l’installation classée[EDD14].
3.4. Normes et règles relatives aux moyens de prévention et de lutte contre l'incendie
-NFS61-900 relatives aux extincteurs portatifs pour la lutte contre l'incendie [EDD14].
-NFS62-201 etNFS61-214:Robinets d’incendie armé (RIA), règle d’installation et de
maintenance [EDD14].
- NFS62-200 et NFS61-214:Poteaux et bouches d’incendie, règles d’installations [EDD14].
- Règle APSAD R 7 relative à la détection automatique d'incendie [EDD14].
- Règle APSAD R 4 relative aux extincteurs mobiles [EDD14].
- Règle APSAD R 5 relative aux robinets d’incendie armés (RIA)[EDD14].
La Direction de FERTIAL s’assure que la politique HSE est connue par tous les travailleurs.
La déclaration de politique est affichée à des endroits appropriés.
La déclaration de politique fait l’objet de communication et de discussion lors de la formation
d’induction des nouveaux membres du personnel.
La ligne hiérarchique exécute régulièrement des tournées au cours desquelles on porte une
attention systématique à la sécurité [EDD14].
5.2.1 La responsabilités
5.2.2 La communication
L’identification et l’évaluation des risques couvrent toutes les phases des opérations y
compris le stockage et le transfert des produits.
L’identification du risque couvre aussi l’évaluation des effets des événements se produisant
en dehors du site, y compris les risques des conditions météorologiques anormales et les
pannes d’électricité.
Les résultats de telles évaluations de risque sont analysés et les zones d’améliorations
identifiées et classées par priorités et programmées [EDD14].
Le risque avec possibilité de dégâts causés aux personnes, à l’environnement ou aux biens est
minimisé par l’exercice d’un contrôle sur tous les aspects des opérations du complexe.
Les procédures d’exploitation y compris la maintenance sont adoptées et mises en application
[EDD14].
L’entreprise s’assure qu’elle s’informe à temps des nouvelles réglementations par le biais de
d’un comité veille Juridique qui pour mission d’assurer la veille juridique en matière de textes
réglementaires qui sont applicables à FERTIAL [EDD14].
Des audits des entreprises extérieures sont planifiés chaque trimestre par les coordinateurs
QHSE afin de contrôler le respect des normes HSE en vigueur sur le site FERTIAL.
L’entreprise sélectionne ses fournisseurs pour leur capacité à fournir un produit ou un service
de façon sécurisée, saine et respectueuse de l’environnement.
Le respect de certaines normes HSE est essentiel et constitue l’une des conditions de
conclusion de tout contrat [EDD14].
Les procédures sont adoptées pour atteindre les objectifs de la gestion des modifications à
l’égard de tout changement pouvant affecter la gestion des accidents majeurs.
La gestion des modifications couvre les modifications temporaires et permanentes et inclut les
modifications opérationnelles urgentes.
Toute nouvelle installation ou installation de stockage sera installée conformément à des
procédures spécifiques [EDD14].
Un plan d’urgence sur site, appelé Plan Intervention Interne (PII), est préparé et maintenu.
Il détaille l’intervention nécessaire de la part du personnel de la Compagnie en cas d’accident
majeur.
Nous pouvons référer également au Plan d’Assistance Mutuelle (PAM).
En ce qui concerne le PAM un rapport d’intervention est établi automatiquement à chaque
exercice.
Il tient compte d’un personnel compétent, bien formé sur l’intervention d’urgence dans le
cadre du plan sur site, des premiers soins et des moyens de lutte contre les incendies.
Le plan d’urgence sur site est révisé périodiquement pour assurer son efficacité continue
[EDD14].
L’entreprise s’assure que tous les événements non désirables ou potentiels tels que les
accidents, les incidents et les situations dangereuses sont rapportés et enregistrés (« Rapport
Accident / Incident »).
CH III. Présentation du complexe : Description des installations et service HSE 48
La Direction de l’entreprise s’assure que les données pertinentes issues de l'expérience interne
et externe sont collectées.
Ces données issues de l'expérience qui ont été collectées, sont conservées d'une manière
accessible pour l'utilisation interne [EDD14].
Conclusion
Dans ce chapitre, nous pouvons conclure que ce mémoire nous a permis de comprendre
l’importance économique de cette entreprise et son rôle de développement mais aussi le rôle
du service QHSE dans la sécurisation de cette usine et sa pérennisation .
CH IV.
Scénarios
d’accidents
étudiés au
niveau de
l’unité
ammoniac
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 49
Introduction
Profitant de notre stage que nous avons passé au niveau de FERTIAL Annaba et plus
exactement au niveau de l’unité ammoniac, il nous a été donné de constaté non seulement le
processus de fabrication de l’ammoniac mais aussi les risques d’incendie pouvant survenir à
tous moment.
Lors de ce stage nous avons eu l’occasion d’étudier deux scenarios d’incendie en utilisant les
deux outils d’analyse des risques à savoir l’arbre de défaillance et l’arbre d’événements ce qui
nous a permis d’identifier les conséquences de ces risques ainsi que l’élaboration des
recommandations appropriées pour les réduire ces risques et éventuellement les éliminés.
GAZ NATUREL
DESULFURATION
102-D
VAPEUR
REFORMING I
101B
REFORMING II COMPRESSEUR
103-D D’AIR101-J
CONVERTISSEURE
DE SHIFT HT 104-D
CONVERTISSEURE
DE SHIFT LT 104-D
CO2
ABSORPTION DE CO2
STRIPING DE CO2 101-E
METHANISEUR
106-D
SYNTHESE COMPRESSEUR DE
AMMONIAC 105-D SYNTHESE 103-J
SEPARATEUR
D’AMMONIAC 106-F
COMPRESSEUR DE
REFRIERATION 105-J SYNTHESE DE
REFRIGERATION
AMMONIAC
PRODUIT
Ceci s'accomplit par la méthode de reforming à haute pression et dans l'ordre suivant
[DEL16] :
L’unité est conçue pour produire jusqu’à 1000 T/jour d'ammoniac anhydre par un procès de
reforming catalytique de gaz naturel avec vapeur.
Le gaz naturel d'alimentation est désulfuré avant de l'introduire au reforming, pour éliminer
des éventuelles traces de soufre.
Le reforming catalytique du gaz avec vapeur est effectué dans deux étapes, où ses
hydrocarbures (CH4) sont transformés principalement en H2, CO et CO2, reste un résiduel de
méthane entre 8et 12%.
Dans la seconde étape de reforming on ajoute l'air à ce courant de gaz pour obtenir N2afin
d’avoir un rapport H2/N2adéquat dans le gaz de synthèse.
Le CO est éliminée du gaz en passant par la conversion de CO dans deux étapes, la première
à haute température et la seconde à basse température, en réduisant la teneur en CO à des
valeurs inférieures à 0,5 %.
Le CO2 et la vapeur d'eau sont éliminés du gaz procès dans la décarbonatation, le CO2 par
absorption avec la solution de MEA, en réduisant sa teneur à des valeurs inférieures à 500
ppm tandis que la vapeur d'eau est éliminée par condensation et séparation.
Une partie du CO2éliminé du gaz est récupérée pour l’exporter à des unités avoisinantes pour
la production du méthanol.
Le (CO et CO2) résiduels sont transformés en méthane (CH4) en passant par la Méthanisation
catalytique avec H2, en obtenant le gaz de synthèse purifier, ce gaz est comprimé, à partir
d’une pression approximativement 25bar jusqu'à environ (110à140 bar), et envoyé vers la
boucle de synthèse.
Pour éviter l'accumulation des gaz inertes tel que le méthane et l'argon dans la boucle de
synthèse on extrait les gaz de purge, par refroidissement dans une première phase l'ammoniac
est éliminé est postérieurement récupérée et envoyé vers stockage.
Le reste de gaz qui contient environ 5% d'ammoniac maximal est envoyé vers le four pour
l’utiliser comme fuel gaz.
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 52
- Principes :
- Caractéristiques :
Un arbre de défaillance est généralement présenté de haut en bas. La ligne la plus haute ne
comporte que l’événement dont on cherche à décrire comment il peut se produire. Chaque
ligne détaille la ligne supérieure en présentant la combinaison ou les combinaisons
susceptibles de produire l’événement de la ligne supérieure auquel elles sont rattachées. Ces
relations sont représentées par des liens logiques OU ou ET [MOR17].
-Objectifs :
● L’objectif « qualitatif » est de construire une synthèse de tout ce qui peut conduire à un
événement redouté et d’évaluer l’effet d’une modification du système, de comparer les
conséquences des mesures qui peuvent être envisagées pour réduire l’occurrence de
l’événement redouté étudié [MOR17].
-Principes :
L’arbre d’événement vise à représenter les différentes conséquences auxquelles peut conduire
un événement initiateur en fonction des conditions dans lesquelles il se produit[MOR17].
-caractéristiques :
Le point de départ est donc un événement initiateur (une défaillance d’un composant, une
action humaine non prescrite, une agression de l’environnement…).
On ne peut produire d’arbre d’événement que pour un système bien connu et dont la réponse à
ces agressions a été prévue.
L’arbre d’événement n’est pas une méthode d’investigation pour deviner, tester, découvrir les
réactions d’un système aux agressions.
C’est une méthode de représentation des chemins qui peuvent conduire d’une agression aux
fonctionnements prévus, ou à des fonctionnement non prévus.
La logique de l’arbre est de se demander ce qui doit se passer et d’envisager que ça se
produise ou que ça ne se produise pas [MOR17].
-Objectifs :
L’objectif est de bien prendre en compte les divers éléments qui influent sur le cours des
choses à partir d’un événement initiateur.
Si on sait chiffrer la probabilité des divers événements ou conditions qui rentrent en ligne de
compte, on pourra aussi évaluer les probabilités respectives des diverses conséquences
trouvées [MOR17].
La figure suivante, représente la méthodologie de calcul des fréquences de conséquences
finales selon l’arbre d’événements.
Ce calcul est fait en utilisant la fréquence de l’événement initiateur (FIE) et les fréquences des
événements générique de chaque branche.
L’acceptabilité est jugée en comparant les fréquences des conséquences obtenues avec le seuil
de fréquence tolérable fixé par l’entreprise.
Dans cette figure les évènements générique sont remplacés par les couches de protection
(barrière 1 et 2)
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 54
Barrière 1 Barrière 2
Wd demande
Fig.VI.04. principe de calcul des fréquences des conséquences par l’AdE [INN 08]
Pour l’analyse des effets dangereux, la sélection se porte sur la ligne au refoulement du
compresseur 102-J, du fait de la haute pression régnant dans la ligne, de son volume et de son
débit important.
Le produit dangereux contenu dans cette section est : Le gaz naturel (essentiellement constitué
de méthane) inflammable.
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 55
Les phénomènes dangereux redoutés sont : un jet enflammé en cas d’ignition à la source ; en
cas de dispersion, il y aura formation d’un nuage inflammable qui engendrera une explosion
(VCE) ou un feu flash en cas d’ignition retardée [EDD14].
La figure suivante résume les différentes causes possibles qui peuvent provoquer la perte de
confinement pour les lignes et les équipements sous pression, en utilisant l’arbre de
défaillances.
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 56
Perte de confinement
Dans l’étude de danger de l’entreprise est une étude globale, dans notre travail en a baser sur
deux événements redouté comme- ci de suite :
Oui
Grande fuite VCE 6.27E-08
Oui 0.2
1.60E-05
0.98 0.02 0.8
Feu flash 2.51E-07
Non Non feu
chalumeau
0.98
Pollution 1.54E-05
Non
Le seuil pris en considération est la fréquence 10-6, supérieur à ce dernier en sera en face
d’événements indésirables qu’il va falloir traiter par contre en dessous de ce dernier nous
serons en face d’un risque acceptable [EDD14].
Tous les accidents possibles peuvent être classifiés selon les effets physiques qu’ils
provoquent et ce scénario provoque des conséquences suivantes [EDD14] :
- Explosion VCE :
VCE : le terme « vaporcloud explosion » ou explosion de nuage est défini comme un procédé
où la combustion d’un mélange inflammable (combustible/air ou combustible/oxydant) cause
une augmentation rapide de pression.
Ce phénomène peut résulter de la perte de confinement (rupture ou fuite) d’un gaz mais
également de l’évaporation d’un liquide[EDD14].
- Feu chalumeau
Les feux de chalumeau peuvent survenir suite à l’ignition d’une fuite à haute pression de gaz.
Un feu de chalumeau est caractérisé par un jet rapide et très turbulent.
Le feu de chalumeau est un danger direct pour les personnes ou structures prises dans la
flamme ou exposées à des niveaux de radiation thermique élevés [EDD14].
- Feu Flash
Un feu flash est la combustion non explosive d’un nuage inflammable, celui-ci pouvant
résulter de la perte de confinement (rupture ou fuite) d’un gaz mais également de
l’évaporation d’un liquide.
La majorité des conséquences liées à un feu flash concerne les personnes situées à l’intérieur
du nuage.
La durée et l’intensité de ce feu sont en général insuffisantes pour causer des radiations
thermiques importantes hors du nuage[EDD14].
-La pollution
On désigne dans ce cas bien la part de la pollution de l'environnement induite par l’incendie
survenue et ce de quelque nature que se soit : biologiques, physiques, chimiques ou
organiques, affectant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de l'écosystème
[WIK].
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 59
o Pour des effets dominos liés aux explosions (VCE) : Ce phénomène pourrait dès lors
engendrer des effets dommageables sur l’ensemble des équipements présents à
l’intérieur de ces rayons.
Les effets dominos se caractériseront par une défaillance mécanique des installations
touchées.
o Pour Les effets dominos liés au feu de chalumeau : ils dépendront fortement de la
direction du chalumeau.
Les équipements les plus exposés sont évidemment ceux situés dans la direction de la
fuite.
En intervenant rapidement pour arrêter l’alimentation de la fuite, il est toutefois
possible de limiter fortement la durée du feu chalumeau.
. Conclusion du scenario 1
En conclusion, nous avons dans un premier temps identifié les équipements entrant
cedansscenario, puis recensé tous les événements redoutés et que nous avons analysés par
deux méthodes d’analyse des risques (L’arbre de défaillances et L’arbre d’événements)
Puis finalement nous avons fait une description des conséquences.
Les conséquences directes provoquant un incendie sont : explosion VCE, feu de chalumeau et
feu de flash. Pour ce qui est des effets dominos, ces derniers sont liés directement aux seules
conséquences de l’incendie VCE et feu de chalumeau.
Les équipements dangereux étudiés dans ce scénario sont les lignes appartenant au réseau de
gaz naturel du site depuis la station de comptage du site [EDD14].
L’évènement redouté étudié concerne la fuite d’une ligne appartenant au réseau de gaz naturel
provoquant la perte de confinement d’une quantité importante de gaz.
Le phénomène dangereux redouté est la formation d’un jet enflammé en cas d’ignition
immédiate.
La figure suivante résume les différentes causes possibles qui peuvent provoquer la perte de
confinement pour les lignes, en utilisant la méthode d’arbre de défaillances.
Perte de confinement
(défaillance des lignes)
Surcharge Design
inadéquat
Dans l’etude de danger de l’entreprise est une etudeglobale,dans notre travail en a baser sur
deux evenements redouté comme- ci de suite :
Feu 4.39E-05
Oui
chalumeau
0.02 Oui
Petite fuite VCE 8.60E-06
Oui 0.2
2.19E-03
0.98 0.02 0.8
Feu flash 3.44E-05
Non Non
Le seuil pris en considération est la fréquence 10-6, supérieur à ce dernier en sera en face
d’événements indésirables qu’il va falloir traiter par contre en dessous de ce dernier nous
serons en face d’un risque acceptable [EDD14].
-Explosion VCE.
-Feu chalumeau.
-Feu flash.
-Pollution
-Les effets dominos
Conclusion scenario 2
En conclusion, nous avons dans un premier temps identifié les équipements entrant cerdans
scenario, puis recensé tous les événements redoutés et que nous avons analysés par deux
méthodes d’analyse des risques (L’arbre de défaillances et L’arbre d’événements)
• Les critères d’acquisition de sélection et choix des équipements doit se faire dans le respect
aussi bien des normes de sécurité que des normes de qualité et de rentabilité en vigueur dans
l’industrie.
• Des dispositifs de sécurité (y compris alarmes, asservissements et détecteurs de fuite) offrent
de multiples lignes de défense.
• Le personnel doit recevoir une formation complète et bien appropriée notamment dans le
domaine des premiers secours (santé) et particulièrement en matière de sécurité.
• Le personnel doit aussi recevoir une formation portant sur le démarrage, le fonctionnement
et l’entretien de tous les équipements. Il en est de même pour les arrêts en cas d’urgence.
• Tout incident – même une petite fuite – fait l’objet d’une enquête approfondie pour s’assurer
qu’il ne se reproduise plus.
• Tous les changements apportés au processus de fabrication font l’objet d’études de risques
avant approbation et mise en application.
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 63
• Des soupapes de sécurité et des robinets de fermeture ont été installés pour faire face à toute
hausse imprévue de température ou de pression.
• Des audits (inspections) sont effectués pour s’assurer que les procédures appropriées soient
suivies.
Il serait opportun d’augmenter le nombre des extincteurs dans certains endroits non
suffisamment dotés comme le prévoit la norme en vigueur.
Le nombre des détecteurs des fumées et de flamme a l’unité ammoniac doit aussi être
augmenter surtout dans les salles des machines.
Conclusion
A l’issue de cette étude pratique que nous avons menée au niveau de l’unité ammoniac de
FERTIAL Annaba, nous avons porté notre attention sur les risques d’incendie qui menace
cette entité, en usant des outils d’analyse des risques connu comme l’arbre de défaillance et
l’arbre d’événements ce qui nous a permis d’identifier les risques d’incendie et leurs
conséquences et d’y remédier par l’établissement des recommandations utiles.
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 64
CONCLUSION GENERALE
Plus encore aujourd'hui, la médiatisation de ces accidents pousse le législateur à ajouter des
lois à l'issue des sinistres, que ce soit en matière technique ou en terme de responsabilité.
L’ingénierie de la Sécurité Incendie, se nourrit du retour d'expérience qui est primordial pour
constituer une base de connaissances sur les probabilités de survenances d’incendie.
Finalement, nous pouvons affirmer que la sécurité incendie est une dimension très importante
non seulement la préservation des vies humaines en milieu professionnel mais aussi a une
dimension économique très importante dans la préservation des équipements de production et
l’évolution de la rentabilité des entités économique pour toutes ces raisons, les autorités se
doivent de mettre tous les moyens permettant le recrutement et la formations du personnel
compétent dans ce domaine par le recyclage, les séminaires et les exercices en plein milieu
industriel.
CH IV. Scénarios d’accidents étudiés au niveau de l’unité ammoniac 65
Bibliographie
[DAR 16] : Morgan DARMON Traité Pratique de sécurité incendie 14 e édition CNPP Avril
2016.
[HOO 05] : Jean-Michel d’HOOP, maitriser et gérer le risque d’incendie, AFNOR, 2005.
[INR] : inrs.fr, mots clés : les sources d’incendie, consulté : Février 2019
http://www.inrs.fr/risques/incendie-lieu-travail/demarche-prevention-risque-incendie.html
[INN 08]: Fares INNAL, Contribution to modelling safety instrumented systems and to
assessing their performance Critical analysis of IEC 61508 standard, these de doctorat de
l’universitéde Bordeaux, 2008.
[KER 11] :Kerkoursihem, essai d’analyse de l’ampleur de l’impact des risques industriels du
secteur pétrolier sur la santé et l’environnement en Algérie : cas de la wilaya de bejaia,
mémoire de magister, université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2010-211.
[ZAI 14] : ZAIDI Yazid, analyse du risque incendie (cas unité Ammoniac- FERTIAL),
mémoire de master, université Badji Mokhtar, Annaba, 2014.