Marketing Operationnel - Partie 1
Marketing Operationnel - Partie 1
Marketing Operationnel - Partie 1
Opérationnel
Pr. Hajar MAKRY
[email protected]
Gary Armstrong
Le marketing est un processus social et managérial qui permet à des personnes ou à des
organisations de créer de la valeur et de l’échanger avec d’autres, afin d’obtenir ce
dont elles ont besoin, et d’en retirer de la satisfaction. Dans le contexte plus étroit de
l’entreprise, le marketing suppose l’établissement de relations d’échange rentables avec
les clients, fondées sur la notion de valeur à long terme.
Contrôle continu 40 %
Examen Final 60 %
Total 100 %
» Ayant retenu une approche possible, la deuxième étape consiste à définir la vision nouvelle que l’on a pour
attaquer les marchés et la concurrence, puis les options fondamentales auxquelles conduit cette vision en
précisant le positionnement, les marchés prioritaires, et les sources de volume et de rentabilité. En conséquence
de la stratégie fixée, la politique marketing ou marketing-mix (produit, prix, distribution, communication) est alors
définie.
» Enfin, la troisième étape consiste à élaborer le plan marketing, qui définit les actions opérationnelles à mettre
en place, en en fixant le calendrier, le budget, les responsables et un prévisionnel des performances.
» Du diagnostic formulé à partir de l’analyse externe et interne, plusieurs voies possibles sont retenues
pour réaliser les objectifs de l’entreprise compte tenu de ses moyens et de ses contraintes.
» L’étude approfondie de ces différentes « pistes » possibles conduit à les hiérarchiser selon leur
intérêt au regard des objectifs de l’entreprise, et à retenir celle qui est jugée la plus adaptée.
– la vision stratégique ;
– le positionnement ;
– La mise en œuvre opérationnelle de cette stratégie est ensuite définie par la politique marketing qui
regroupe les politiques de produit, de prix, de distribution et de communication.
Le plan marketing est un document qui décrit les modalités opérationnelles d’exécution de la
stratégie marketing
Un plan marketing est un document qui présente un choix d’actions précises, assorties de
leurs dates et d’une description des moyens matériels, humains et financiers à leur allouer,
qui doit permettre d’atteindre les objectifs de vente et de rentabilité fixés. Ce plan décrit
opérationnellement les modalités d’exécution de la stratégie marketing définie
préalablement, et s’inscrit dans le cadre de la politique marketing (produit, prix, distribution,
communication) en vigueur, ou d’une évolution de cette politique. Il s’agit généralement
d’un plan annuel ou à trois ans.
» Le plan marketing a vocation à présenter le calendrier des actions envisagées pour mettre en
œuvre le mix marketing qui a été défini, les budgets associés, et les personnes responsables de
chaque action. Les moyens prévus pour contrôler l’efficacité du plan peuvent également être
explicités. Il est d’usage de commencer un plan par un executive summary ou résumé managérial
qui donne, d’entrée de jeu, l’essentiel : faits majeurs, objectifs et recommandations clés, retour sur
investissement, niveau de risque accepté.
• Partie 4 : Contrôle
–Tableau de bord : indicateurs de suivi du plan
– Études à mener
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Rappel (3) :
La SCP
Exemple
◗ On peut découper le marché des utilisateurs de shampooing en trois catégories selon leur taille
: les achats de ceux qui font moins de 1 m 70, les achats de ceux qui font entre 1 m 70 et 1 m 80
et ceux de plus de 1 m 80. Cette description statistique est absurde car elle n’a aucun intérêt
pour les producteurs de shampooing. En revanche, distinguer les segments des cheveux à
pellicules, des cheveux gras ou secs, etc. est opérationnel. Les critères de segmentation doivent
conduire à des groupes qui ont des attentes et des comportements différents. Ils doivent donc
satisfaire certaines conditions de pertinence et d’opérationnalité
BEST FOR You présentées plus loin. ◗ 22
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LINKEDIN. Lancé en 2003, LinkedIn a visé dès le départ un segment différent des
autres médias sociaux en se positionnant comme un site de réseau professionnel
visant à « créer une opportunité pour tout professionnel dans le monde ». Autre
élément distinctif, l’entreprise a plusieurs sources de revenus émanant de trois
segments : les personnes en recherche d’emploi, qui achètent des abonnements
premium donnant accès à des services spécifiques ; les annonceurs qui
communiquent sur le site ; et les entreprises recruteuses qui achètent des outils pour
détecter les talents qu’elles recherchent.
Lors de son introduction en Bourse en 2011, l’entreprise avait 100 millions d’utilisateurs
et en gagnait un nouveau par seconde – et un million tous les dix jours. Ces utilisateurs
étaient attirés par la capacité du site à les aider à gérer leur carrière en faisant du
networking avec d’autres professionnels, en échangeant des points de vue, en
cherchant un nouvel emploi dès que de besoin.
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La procédure de segmentation et le choix des cibles
• Identifier les segments Identifier les groupes de clients ayant des besoins et des
comportements homogènes face à un produit donné.
• Étudier les segments Étudier les caractéristiques géographiques, sociodémographiques,
psychographiques et comportementales de chaque segment.
• Évaluer les segments Évaluer la valeur de chaque segment en fonction de son attrait
général et de sa cohérence avec les objectifs et les ressources de
l’entreprise.
• Choisir les cibles Choisir le ou les segments auxquels l’entreprise va s’adresser.
• Choisir le positionnement Élaborer une proposition de valeur et un positionnement pour
chaque segment ciblé en fonction de ses besoins et de ses
caractéristiques.
• Tester les positionnements Créer des concepts pour évaluer l’attractivité de chaque
positionnement envisagé auprès du segment visé.
• Élaborer le marketing-mix Décliner le positionnement sur le marketing-mix du produit ou
service.
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Choisir les cibles
» À l’issue de l’analyse, l’entreprise doit déterminer les segments qu’elle décide de viser,
c’est-à-dire sa cible. Une grande diversité d’approches est possible, depuis la couverture
du marché global et le ciblage de plusieurs segments jusqu’au marketing individualisé.
Entre ces deux extrêmes, on trouve le ciblage d’un ou de plusieurs segments.
Couverture du Plusieurs
segments Un seul
marché global
segment Individus
Le positionnement est le choix stratégique des éléments clefs d’une proposition de valeur,
qui permet de donner à son offre une position crédible, attractive et différente sur son
marché et dans l’esprit des clients.
On appelle positionnement la conception d’une offre et de son image dans le but de lui
donner une place déterminée dans l’esprit des clients visés
Positionnement
Identification Différenciation
• Performances du produit.
• Imaginaire de marque.
• Publics cibles.
• Mode d’utilisation.
Le capital marque est la valeur apportée par la marque aux produits et services
qu’elle couvre.
Cette valeur dépend des pensées, des sentiments et des actions des clients par
rapport à la marque, ainsi que des prix de ses produits, de sa part de marché et de
sa rentabilité.
On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y
satisfaire un besoin.
Un produit peut être un bien tangible, un service, une expérience, un
événement, un lieu, une personne, une organisation, une idée, ou se
composer d’une combinaison de ces différents éléments.
Le produit ne se définit pas par une seule dimension.
Il est utile de distinguer cinq niveaux dans le produit. Chacun d’entre eux
augmente la valeur de l’offre pour le client.
Produit Potentiel
Produit augmenté
Produit attendu
Produit générique
Bénéfice central
► Le produit générique est le noyau entouré de toutes ses caractéristiques. Une chambre
d’hôtel contient un lit, une chaise, un lavabo.
►Le produit augmenté représente la totalité de ce que l’entreprise offre pour répondre
aux attentes du client et même les dépasser. C’est en général à ce niveau que se situe
la différenciation par rapport aux produits concurrents.
►Le produit potentiel : Le cinquième niveau porte sur le produit potentiel qui comprend
toutes les améliorations et transformations envisageables. C’est à ce niveau que les
entreprises cherchent de nouvelles manières de satisfaire leurs clients
o Les biens périssables sont des biens tangibles consommés en une ou un petit nombre
de fois (produits alimentaires, d’entretien, d’hygiène-beauté, etc.). Parce qu’ils sont
achetés fréquemment, ils sont distribués dans de multiples points de vente et font l’objet
de nombreuses actions de communication pour stimuler l’achat et la préférence.
o Les biens durables sont des biens tangibles qui survivent à de nombreuses utilisations
(réfrigérateurs, vêtements, voitures, électroménager). Ils exigent un effort de vente et un
certain niveau de service, reflétés dans une marge unitaire plus élevée.
2. Les produits à achat planifié, sur lesquels le client se renseigne avant l’achat et
établit des comparaisons sur des critères tels que la praticité, la qualité, le prix et le style
(meubles, gros électroménager, équipements électroniques). Au sein de ce groupe, les
produits homogènes présentent les mêmes caractéristiques fonctionnelles, mais
diffèrent en qualité et en prix. Les produits hétérogènes (meubles) diffèrent en
caractéristiques et en style, ce qui rend leurs prix moins comparables. Il faut alors
disposer d’un assortiment vaste pour répondre aux goûts de chacun.
3. Les produits de spécialité, aux caractéristiques uniques et/ou à l’image bien définie,
de sorte que de nombreux acheteurs sont disposés à faire un effort d’achat particulier
pour en disposer (voitures, parfums, vêtements). Une Mercedes est un produit de
spécialité : c’est l’acheteur qui va à sa rencontre en se rendant spontanément chez les
concessionnaires de la marque. Un produit de spécialité n’a pas besoin d’une très vaste
distribution, mais il faut construire son image et faire connaître ses points de vente.
De par leur nature, les produits non recherchés nécessitent un marketing attentif,
souvent fondé sur la publicité ou la vente personnalisée
On peut décrire le produit en dissociant ses différentes caractéristiques qui sont toutes
constitutives de l’offre à des degrés divers. On peut distinguer :
Exemple
Une lessive peut être décrite sous forme d’une liste des produits chimiques entrant dans
sa composition, avec leurs proportions respectives.
Le design d’un produit peut être un élément non négligeable mais secondaire d’une
offre. Les formes externes et le décor intérieur du TGV sont le fruit du travail de designers,
et améliorent l’expérience de l’usager ; mais son attente principale a trait aux
performances du produit, à savoir être transporté d’une ville à l’autre de façon rapide,
sûre, confortable et relativement économique.
Le packaging est l’ensemble des éléments matériels qui, sans être inséparables du
produit lui-même, sont vendus avec lui en vue de permettre ou de faciliter sa
protection, son transport, son stockage, son identification et son utilisation par les
clients.
Un produit numérique est une offre sur un marché dont les fonctions principales ou les
services associés sont numérisés, c'est à dire transformés en données qui peuvent être
traitées et transmises par l’intermédiaire d'un réseau informatiques
Lorsque les services associés à l'offre principale sont intangibles et ne requièrent pas la
présence matérielle d'un bien et d'une personne, ils peuvent être potentiellement numérisés
et délivrés par internet ou par un autre moyen informatique :
• Accueil
• Information sur l'offre
• Le conseil à l'achat
• Le traitement des cas particuliers
• La prise de commande, la réservation
• La facturation
• Le paiement
• La formation des utilisateurs
• Le traitement des réclamations
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6. La politique de gamme
Définition : Une gamme est un ensemble de produits qui relèvent de la même catégorie,
que celle-ci soit définie en termes de fonctions principales, de besoins, de public, de
circuit de distribution, de prix, etc.
Une gamme est composée de biens ou services qu’on peut regrouper en plusieurs types
ou lignes de produits.
3. La longueur d’une gamme est le nombre total de toutes les références que l’entreprise
commercialise. La longueur d’une gamme est donc le multiple de la largeur et de la
profondeur des gammes, ou encore la somme des produits (ou références) de toutes les
lignes.
Le bas de gamme désigne des produits de moindre qualité, par exemple les « premiers
prix » qu’on trouve chez les distributeurs alimentaires, dont la qualité gustative ou la
composition sont inférieures aux produits de marque.
On parle ici d’entrée de gamme pour désigner des produits qui sont les moins chers de la
gamme tout en maintenant un niveau décent de qualité.
Le moyen de gamme propose des produits de qualité à prix moyen. On trouve sur ce
niveau les produits les produits de marques de distributeurs, qui sont vendus moins chers
mais avec la même promesse de qualité.
Le haut de gamme désigne les produits au prix le plus élevé dans leur catégorie, parce
que leur marque est exclusive, parce qu’ils relèvent d’une variété plus rare (niche) ou
qu’ils offrent plus de fonctionnalités.
Accor, le géant de l’hôtellerie, a organisé son portefeuille de produits (qui ici est aussi un
portefeuille de marques ou d’enseignes) en fonction de quatre niveaux de gamme :
o Economique : hotelF1, Jo&Joe, Ibis, Ibis budget, Ibis style.
o Milieu de gamme : Adagio, Mama Shelter, Mercure, Novotel.
o Haut de gamme : Grand Mercure, M Gallery, Pullman, Swissôtel, The Sebel, 25th Twenty
five hours hotels.
o Luxe : Fairmont, Onefinestay, Raffles, Sofitel, Sofitel Legend, SO Sofitel.
Une gamme est une construction où chaque produit doit avoir une fonction précise en
termes marketing et financiers.
Les produits leaders Ce sont les produits qui font le plus gros chiffre d’affaires. Ce sont
aussi souvent les produits les plus lucratifs. Par exemple, les parfums fraise et abricot sont
les produits leaders de la gamme de confitures Bonne Maman.
Les produits d’attraction ou produits d’appel Les produits d’attraction ont pour rôle
d’attirer le client et de faire vendre, directement ou indirectement, les produits leaders.
Souvent, les produits d’attraction sont des premiers prix ou des prix promotionnels,
temporairement bas.
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6. La politique de gamme
Les produits d’image Ils sont imaginés pour nourrir la marque et la faire évoluer. Ce sont
donc des supports de communication et ils n’ont pas vocation à faire beaucoup de
chiffre d’affaires et de profit.
Les produits qui préparent l’avenir Ce sont ceux qui sont appelés à remplacer les
leaders ou à ouvrir de nouveaux marchés.
Les produits régulateurs Ils sont là pour absorber des frais fixes et compenser les
fluctuations des ventes des produits leaders. Un fabricant d’imperméables dont les
ventes sont soumises à des fluctuations saisonnières pourra adjoindre à sa gamme une
fabrication d’articles d’été : robes de plage, maillots de bain, etc.
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6. La politique de gamme
Exemple Les grands couturiers investissent beaucoup d’argent dans les défilés où ils exposent des
modèles de haute couture qui doivent faire la preuve de leur talent mais qui n’ont pas de
débouchés commerciaux suffisants pour les rentabiliser. En revanche, les retombées médiatiques et
le bouche-à-oreille doivent valoriser leur griffe exploitée dans la vente d’accessoires et de prêt-à-
porter.
Les produits tactiques Ils ont pour rôle de gêner la concurrence ou de répondre
rapidement à une action des concurrents
Exemple : Kodak, qui a régné sur l’univers de la photo traditionnelle pendant tout le xxe
siècle (en 1976, ses parts de marché étaient de 90 % aux États-Unis) a subi de plein fouet la
concurrence de la photo numérique. Pour compenser le déclin de ce marché, l’entreprise se
lança avec succès dans la fabrication d’appareils de photo numérique jusqu’à devenir n° 1
des ventes aux États-Unis en 2005. Pourtant, la chute des prix des appareils numériques due à
la concurrence et aux progrès technologiques (phase de maturité), conduisirent l’entreprise
dans une spirale dont elle ne se releva pas : elle se déclara finalement en faillite en janvier
2012.
Phase 1 : Le lancement
La phase de lancement se caractérise par un long démarrage des ventes
correspondant à la mise en place progressive du produit sur le marché .
Au cour de la phase de lancement , les bénéfices sont souvent réduits, voire négatifs,
en raison du bas niveau de ventes et de l’importances des dépenses marketing . Les
dépenses de communication sont à leur plus haut niveau ,elles sont nécessaires à la
fois pour informer les consommateurs , les inciter à essayer le produit, et assurer sa
distribution .
Phase 2: La croissance
En phase de croissance , les ventes du nouveaux produit prennent de l’élan . Les premiers
consommateurs le rachètent, tandis que de nouveaux clients apparaissent en grand nombre
sous l’effet du bouche à oreille favorable . En conséquence , les points de vente se multiplient.
On ajoute des caractéristiques et on perfectionne le produit afin de s’adresser à de nouvelles
couches de clientèle . Des concurrents entrent sur le marché , attirés par sa taille et ses
perspectives de rentabilités .
Les prix tendent à rester à leur niveau ou baissent légèrement au cour de cette phase . Les
entreprises maintiennent leurs dépenses de communication ou les augmentent ; la
communication ne vise plus à construire la notoriété du produit mais à créer une préférence
pour la marque dans un contexte de concurrence accrue .
Phase 3 : La maturité
La phase de maturité est la phase du ralentissement du rythme des ventes . Cette phase dure
en principe plus longtemps que les précédentes .
La phase de maturité comporte trois périodes :
• La maturité croissante les ventes continuent à progresser mais à un rythme décroissant
même si certains acheteurs tardifs apparaissent encore sur le marché . De nouvelles forces
concurrentielles émergent à ce stade et aboutissent .
• La maturité stable: les ventes se maintiennent à un niveau constant qui correspond à un
renouvellement d’achat .
• La maturité déclinante : les ventes commencent à diminuer à mesure que certains
consommateurs se dirigent vers d’autres produits .
Phase 3 : La maturité
Face au ralentissement du taux de croissance les entreprises font de plus en plus appel aux
remises et augmentes fortement leur budget promotionnels . Certaines entreprises accroissent
également leurs budget de recherche afin d’améliorer le produit .
Phase 4 : Le déclin
La plupart des produits et des marques finissent par connaître une phase de déclin . Les ventes
d’un produit baissent pour plusieurs raisons , notamment le progrès technologique, qui donne
naissance à de nouveaux produits de substitution, et les changement dans les goûts de la
clientèle .
Une entreprise doit prendre de nombreuses décisions afin de gérer efficacement les produits
en déclin : il faut identifier les produits en déclin , décider de leur avenir en fonction de la taille
du marché , des ventes réalisées, des prix, des couts , de la rentabilité et des évolutions
prévisibles .
Certaines entreprises décident de se retirer du marché, alors que d’autres préfèrent s’y
maintenir . Cela dépend des barrières à la sortie existant dans l’activité .
Phase 4 : Le déclin
La plupart des produits et des marques finissent par connaître une phase de déclin . Les ventes
d’un produit baissent pour plusieurs raisons , notamment le progrès technologique, qui donne
naissance à de nouveaux produits de substitution, et les changement dans les goûts de la
clientèle .
Une entreprise doit prendre de nombreuses décisions afin de gérer efficacement les produits
en déclin : il faut identifier les produits en déclin , décider de leur avenir en fonction de la taille
du marché , des ventes réalisées, des prix, des couts , de la rentabilité et des évolutions
prévisibles .
Certaines entreprises décident de se retirer du marché, alors que d’autres préfèrent s’y
maintenir . Cela dépend des barrières à la sortie existant dans l’activité .
Le concept de cycle de vie du produit est largement utilisé par les responsables
marketing . En tant qu’outil de prévision , son intérêt est limité, du fait que l’historique
des ventes révèle souvent différentes courbes et diverses durée pour les quartes
phases du cycle. La notion de cycle de vie a fait l’objet de nombreuses critiques ,
on estime que les cycles sont trop variables, l’identification des phases trop arbitraire
et l’évolution des ventes trop dépendante de l’action marketing elle-même .
Les marchés et les produits « sans âge » (mais pas sans évolution)
Ce sont des marchés où la notion de cycle de vie n’a pas beaucoup de sens car ils
semblent être depuis toujours en maturité. Mais cela ne signifie pas qu’il ne s’y passe rien,
et il est possible d’identifier des tendances de marché.
1. Design thinking
Le design thinking est une démarche créative orientée vers la résolution de problèmes, qui
peut s’appliquer à toutes sortes de sujets, dont la création de produits. Elle mobilise des
équipes multidisciplinaires, passe par des étapes structurées d’aller et retour avec le
terrain, cherche à concevoir et tester des solutions techniquement faisables,
économiquement viables et adaptées aux usages.
1. Design thinking
L’identification de problèmes réels à traiter. C’est donc une étape profondément
orientée vers les clients. C’est un critère clef qui permet de distinguer l’invention de
l’innovation : inventer, c’est créer quelque chose de nouveau ; innover, c’est une
nouvelle façon de résoudre un problème.
1. Design thinking
Il existe plusieurs écoles et méthodes de design thinking mais elles se retrouvent toutes sur
l’essentiel. On propose de distinguer 5 étapes :
1. Design thinking
4. Formulation : ce peut être un prototype élaboré ou une simple maquette, un scénario
illustré de parcours client, une formalisation du concept produit, toute chose qui peut
servir à montrer ou expliquer le projet…
Ces étapes sont itératives : le retour des tests peut conduire à réévaluer la compréhension
du marché, ou à envisager une autre offre, bref à revoir sa copie.