Droit Penal Special
Droit Penal Special
Droit Penal Special
0. Introduction
a. Notion du Droit pénal spécial
Le Droit Pénal Spécial est une branche du Droit ayant pour objet de
prévenir par la menace et au besoin de punir par l’application des différentes
sanctions pour des actions ou des inactions de trouble l’ordre public au sein
d’une société.
DROIT PENAL
Titre 7 : Les infractions contre les atteintes aux droits garantis aux particuliers
Il faut noter aussi que les infractions se trouvent plus portés par des
textes internationaux ratifiés par RDC. Il en est ainsi du statut de la Cour pénale
Internationale mais aussi des différents Actes Uniformes du Droit OHADA.
a. Sources
- Sa vie ;
- Son intégrité corporelle ;
- Son honneur et sa dignité voir son intimité ;
- Ses libertés tels que : d’expression, d’association, culturel voir politique ;
- Sa liberté de mouvement ;
- Sa liberté de choix et même en matière de sexuelle ;
- Dans ses propriétés (2ème partie du cours).
Elles sont constituées par une série d’agression multiforme contre la vie
mais également sur le corps de l’individu en visant sa santé. Certaines
infractions ôtent la vie et d’autres infractions par contre causent dommage ;
certaines infractions se réalisent par les actions et d’autres infractions
se réalisent par inactions ou abstentions. Aussi bien que les actions
dommageables que les omissions dommageables, toutes peuvent être voulues ou
non par l’agent.
En RDC, les crimes ont été portés dans une formulation ancienne
par l’Ordonnance-loi n°72/060 du 1979 portant Code de Justice Militaire,
il s’est fait que sur le plan international soit conclu le Statut de Rome de la Cour
International de Justice le 17Juillet 1998. Ce Statut prévoit dans son article 5
que les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre
et les crimes d’agression.
Sur le plan moral, l'agent doit avoir agi avec conscience et volonté.
Il doit donc avoir connaissance du caractère criminelle de son acte et agir en
toute qualité lucide de réaliser ce crime.
Dans le cadre d'un conflit armé non international, les faits matériels
constitutifs sont : les atteintes à la vie et l'intégrité corporelle ; les atteintes à la
dignité des personnes ; les prises d'otages ; les condamnations prononcées ;
les exécutions effectués sans jugement rendu préalablement dans un procès
équitable. L'on retient aussi le fait de diriger intentionnellement les attaques
contre la population civile, contre les bâtiments, contre les matériels, contre les
unités utilisant les signes distinctifs prévus par les conventions de Genève ou
employé dans le cadre d'une mission humanitaire ; le fait de lancer
intentionnellement des attaques contre les bâtiments consacré à la religion,
- Alors qu'il a été cité sur l'article 5 du Statut de Rome, CPI ne pouvait
encore pas exercer sa compétence à l'entrée en vigueur de son statut ;
- Alors que tous les trois autres crimes avaient leurs définitions
le 17 /07/1998, sa définition ne sera retenue qu'en date du 11 Juin 2010.
- Contrairement aux autres crimes, son établissement requiert l'implication
du conseil de sécurité des nations unies ;
- Le Statut prévoit divers entraves dans la procédure en matière des crimes
d'agression ;
- Ces crimes admettent la possibilité pour les États de régler autrement les
litiges d'agression plutôt que par voie judiciaire avant que le Procureur de
la Cour Pénal International puisse exercer l'action publique.
Ces sont des homicides (deux radicaux homo qui veut dire être humain ;
occidère qui veut dire tuer). Les homicides peuvent se réaliser soit
par soi-même ou soit par autrui.
Conséquences
Régime répressif
L’intention mourante est requise, l'agent doit avoir voulu donner la mort
à sa victime (animus necandi) mais l'intention homicide peut éventuellement
résulte de l'arme employé par l'agent, de l'endroit où le coup a été porté du degré
de violence ou de sa gravité de l'état physique de sa victime.
§2. L'assassinat
Elle est définie par la doctrine comme étant le dessein formé avant
l'action se façon réfléchie, délibéré et de sang-froid c-à-d avec calme en vue
d'attenter à la vie humaine. Elle suppose une médiation préalable laquelle
ne se substitue pas à l'intention homicide mais c'est surajouter.
Elle est caractérisé par une résolution de donner la mort c-à-d la ferme décision,
la forte décision de donner la mort d'une durée plus au moins long.
Et la réflexion consacrée aux modalités de passage à l'acte.
b. Le guet-apens
a. L'empoisonnement
Sur le plan matériel, l'agent doit avoir employé des substances capables
de donner la mort peu importe les procédés de cet emploi ou de l'administration.
Il en est ainsi du fait de faire absorber, de faire avaler, de faire manger,
de faire d'injecter ou de piquer voir d'appliquer.
Sur le plan moral, l'intention homicide est requise, l'agent doit avoir eu
connaissance du caractère mortifère des substances employées. Il doit également
avoir eu connaissance du caractère infractionnel de son comportement.
Et il doit enfin agir avec volonté en vue de donner la mort à sa victime.
Régime répressif
Le régime répressif
Sur le plan moral, l’agent doit avoir agi volontairement peu importe son
mobile
Régime répressif
Sur le plan moral, l'agent doit donc avoir agir, il faut pour cela que
l'accusation apporte la preuve de l'acte positif de l'agent, ayant coups et
blessures ou ayant simplement porté des coups.
Il importe peu que l'agent ait agit à main nue ou avec une armée blanche
ou une armée à feu. Il ait agi à l'aide d'un bâton, d'un couteau ou d'une pierre
voir à l'aide d'un revolver. Il peut également porter des coups à ses pieds,
par sa tête, etc.
Régime répressif
L’auteur est passible des 8 jours et ou une amende dont le montant ayant
cours légal au pays dont le montant est de 25 à 200 francs.
§3. La torture
Sur le plan matériel, l'agent doit avoir infligé, imposé des douleurs ou
des souffrances aigues, physiques ou mentales peu importe le procédé.
En effet, les douleurs peuvent être infligés à travers des coups portés à la victime
ou des blessures lui est causé mais aussi à travers des conditions imposées
à la victime.
Sur le plan moral, l'agent doit avoir agi avec connaissance est volonté
mais en plus, il doit avoir visé les résultats précis du dol spécial ou soit il doit
avoir recherché des renseignements ou des aveux ; soit doit avoir visé
la punition et ou soit il doit viser l'intimidation ou la pression sur la victime
ou sur des tiers. Il peut également agir pour tout autre motif discriminatoire.
Régime répressif
Il sied de noter que la torture au RDC n’est pas une infraction mais
plutôt une circonstance aggravante de la détention illégale (avant 2009).
Une personne âgée de moins de 18 ans dans le cadre officiel ou poussé
par un officier en commettre une infraction de torture, on retiendra l’infraction
contre l’enfant quant à sa participation criminelle par ailleurs les poursuites
seront disjonctives
Par duel, il faut entendre par le combat singulier entre plus d'une
personne et qui se déroule suivant les conditions déterminées en avance et qui a
pour but de vide un différent.
Sur le plan matériel, l'agent doit avoir agi avec connaissance et volonté
de se livre au duel.
Régime répressif
Régime répressif
Régime répressif
L'anthropophagie
Régime répressif
Sur le plan matériel, l'agent qui doit consister aux coups portés
et des blessures causées à la victime. L'importance des coups portés
ou la gravité de la blessure causée à la victime n'ont aucune incidence.
Régime répressif
Régime répressif
Sur le plan matériel, l'agent doit avoir accompli un acte positif soit en
portant des coups sur la victime ou soit en lui causant des blessures.
Il faut également que l'agent ait commis une faute consistant au défaut
de prévoyance ou de précaution tel qu'indiqué par le législateur.
Régime répressif
Régime répressif
c. Le jet imprudent
Sur le plan matériel, l'agent doit avoir jeté peu importe le procédé de ce
jet, peu importe la nature de ce qui sera jeté, peu importe le lieu de la
commission de l'infraction (public ou privé).
Régime répressif
L'auteur est passible d'une servitude pénale de deux jours ou d'une peine
d'une peine d'amende de 25 francs dans tous les cas le législateur ne punit pas
les deux à la fois et par conséquent, il choisira l'une d'elles.
Sur le plan matériel, l'agent doit d'être abstenu et cette abstention doit
être volontaire. L'auteur est passible de 3 mois à 1 an de servitude pénale et ou
une amende dont le montant ayant cours légal au pays varie entre l'équivalent 5
à 50 francs. Il sied de noter que la sanction est gravée en cas des circonstances
aggravantes.
Régime répressif
Sur le plan matériel, l’agent doit avoir imputé c-à-d allèguer, attribuer
un fait précis à la victime.
Sur le plan moral, l’agent doit avoir agi avec l’intention de nuire ou
dans l’intention d’offenser sa victime.
b. L’injure
Sur le plan matériel, l’agent doit avoir injurié, l’agent doit avoir fait une
déclaration peu importe sa forme il peut s’agit d’une déclaration soit par écrit,
par la parole ou par la chanson ou encore par des gestes ou des images.
Sur le plan moral, l’intention coupable est requise, l’agent doit avoir fait
une déclaration pour avoir offensé ou de rabaisser voir de blesser sa victime.
Régime répressif
- Le prêt d'utérus qui consiste pour une femme à porter en elle la grossesse
d'autrui et rendre l'enfant après accouchement au couple ''propriétaire'' ;
Les articles 165 et 166 du code pénal incriminent cette principale atteinte
à l’existence d’un être humain simplement conçu avant les termes.
Il s’agit des pratiques ou des manœuvres tendant à interrompre artificiellement
la grossesse en provoquant l’expulsion avant terme du fœtus, quel que
soit le stade du développement de celui-ci et indépendamment de la viabilité.
Sur le plan matériel, l’agent doit avoir fait avorter ou de se faire avorter,
les moyens utilisés par l’agent importe peu.
Sur le plan moral, l’intention coupable est requise, l’agent doit avoir agi
dans l’intention de provoquer l’avortement. Il sied de noter qu’il existe des cas
d’avortement justifiés par le législateur, il en est ainsi de l’avortement
thérapeutique (il est question de protéger la santé de la mère) et il en est aussi
de l’avortement eugénique (il est question de protéger la santé du bébé)
et enfin s’ajouter l’avortement médicalisé qui trouve son fondement
à l’article 14 point 2 alinéa C du protocole MAPUTO. A partir de cette article,
les Etats Africains se sont engagés entre autre de prendre des mesures appropriés
pour protéger le droit reproductif des femmes ou autorisant l’avortement
médicalisé dans certaines hypothèses limitativement indiquées : il s’agit de cas
d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger
la santé mentale et physique ou la vie de la mère ou du fœtus.
Régime répressif
Régime répressif
Sur le plan matériel, l'agent doit avoir tenu, retenu, enfermé, incarcéré,
immobilisé sa victime.
Sur le plan moral, l'intention coupable est requise, l'agent doit avoir agi
avec connaissance et volonté en occurrence la victime doit d'être enceinte et
l'interdire de s'émouvoir.
Régime répressif
L'adultère est porté en RDC par loi n°87-010 du 01 Août 1985 tel que
modifier et compléter par la loi n°16/008 du 15 Juillet 2016. Cette infraction
se rapporte au mariage régulier en Droit congolais c-à-d à l'une des deux formes
de mariage reconnu en Droit congolais.
- « Le conjoint qui aura eu des rapports sexuels avec une personne autre
que son conjoint »
Régime répressif
a. La violation de domicile
Sur plan matériel, c'est le fait pour l'agent d’enlever ou le fait d'avoir
fait enlever, le fait de détenir ou le fait d'avoir fait détenir et le fait d'arrêter
le lieu de perpétration importe peu. Et Sur le plan moral, l'intention coupable
est requise, l'agent doit avoir arrêté arbitrairement.
Régime répressif
§1. Le viol
Le Viol est une infraction longtemps décrié mais il est difficile d'affirmer
qu'on en a la maîtrise tellement que sa présentation textuelle a connu
une évolution sensible. L'article 170 du Décret du 30 Janvier 1940 portant code
pénal tel que modifier et compléter par la loi n°06/018 du 20 Juillet 2006
sur les violences sexuelles incrimine le viol sous 4 déclinaisons.
La même infraction se trouve porté à l'article 171 de la loi n° 09/001
du 10 Janvier 2009 portant protection de l'enfant.
Il faut dire aussi que le législateur prévoit les mêmes moyens en matière
de viol d'enfant conformément à l'article 171 de la loi n°09/001 du 10 Janvier
2009 portant protection de l'enfant. Nous déduisons que ces moyens prévus
par la loi présupposent l'absence de consentement de la victime.
Sur le plan moral, l'intention coupable est requise, l'agent doit avoir agi
avec conscience et volonté. L'absence de cette intention coupable empêche de
retenir l'infraction de viol de l'article 170 du code pénal même si élément
matériel est établi. Par conséquent pour qu'il ait infraction il faut réunir les deux
éléments (matériel et moral).
R/ Non parce que les conditions d’établissement d’un viol de l’article 171
de la loi n°09/001 du 10 Janvier 2009 portant protection de l'enfant
ne s’y trouvent pas.
Q/ Peut-on poursuivre de viol d’un homme âgé 17 ans qui passe un rapport
sexuel avec une fille de 23 ans sans aucune menace et autre ?
R/ Non parce que sur pieds de la loi n°09/001 du 10 Janvier 2009 portant
protection de l'enfant dans son article 171 ainsi que du Décret du 30 Janvier
1940 portant code pénal dans son article 170 ne reconnaissent pas
dans ces faits comme éléments les conditions d'établissement de viol.
Q/ Peut-on retenir le viol d’un homme âgé de 20 ans qui contraint une femme
17 ans de passer à l’acte sexuel ?
R/ Oui parce que sur pieds l’article 171 de la loi n°09/001 du 10 Janvier 2009
portant protection de l'enfant ainsi que dans l’article 170 du Décret
du 30 Janvier 1940 portant code pénal l’on retient le viol.
Q/ Peut-on retenir le viol d’un homme âgé de 14 ans qui contraint une femme
25 ans de passer à l’acte sexuel ?
R/ Oui parce que sur pieds de l’article 170 du Décret du 30 Janvier 1940
portant code pénal l’on retient le viol.
Régime répressif
Sur le plan matériel, l’infraction se réalise sur le fait que l’agent puisse
adopté un comportement persistant. Il s’agit donc de tout agissement,
de toute attitude affiche par l’agent de manière persistante envers la victime.
Il peut s’agir des paroles ou des gestes tendant à donner des ordres, à proférer
des menaces, à imposer des contraintes, à abuser de son autorité. Il ne doit pas
s’agir d’un contact physique. Et sur le plan moral, l’intention coupable
est requise mais au-delà, l’agent doit avoir visé un résultat précis du dol spécial
à savoir : les faveurs de nature sexuel. L’action publique est soumise à la plainte
de la victime, ce qui n’est pas le cas pour l’infraction de l’article 181
de la loi n°09/001 du 10 Janvier 2009 portant protection de l'enfant.
Régime répressif
Sur le plan matériel, l’infraction se réalise par des gestes, des discours,
des propos de nature à blesser la pudeur. Et sur le plan moral, l’intention
coupable est requise.
Régime répressif
Sur le plan matériel, l’infraction se réalise soit par des écrits ou objets
quelconques par exemple des imprimés, soit par la parole. Et sur le plan moral,
l’intention coupable est requise.
Régime répressif
a. Le vol
Il sied de noter que la loi de 2014 et 2015 ne parle pas de vol mais plutôt
du fraude par exemple la fraude à l’énergie électrique ou la fraude
à la distribution d’eau mais avant elle était jurispudentiellement assimilé au vol
mais à présent devient une infraction à part entière.
Régime répressif
L'auteur d’un vol simple est passible de 5 ans de servitude pénale et/ou
une amende de 25 à 1000 francs (Cfr. article 80 du code pénal). En revanche,
l’auteur d’un vol aggravé est passible de 5 ans de servitude pénale et ou d’une
amende qui peut être portée à 200 francs (Cfr. article 82 du code pénal).
§1. L'escroquerie
Régime répressif
Régime répressif
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