TP 2AP-Mecanique Du Point
TP 2AP-Mecanique Du Point
TP 2AP-Mecanique Du Point
MANUEL DE TRAVAUX
PRATIQUES
MODULE : Mécanique du point
matériel
SOMMAIRE
• Préparation;
• Manipulation;
• Exploitation des mesures;
• Rédaction.
Avant la séance:
L'étudiant dispose du fascicule décrivant les manipulations à effectuer, il doit donc préparer son
travail expérimental avant d'effectuer la séance:
• compréhension théorique;
• unités, calculs préliminaires;
• préparation du cahier de manipulation sur lequel il consignera ses résultats et ses analyses
et à partir duquel il rédigera le compte-rendu de manipulation;
• préparation de questions à l'enseignant;
Pendant la séance:
Une grande partie de la séance est consacrée à la manipulation en elle -même. Si le travail a été
bien préparé, l'étudiant est déjà familié avec les concepts développés lors de la manipulation. Il
peut utiliser son temps au mieux en portant le plus grand soin à ses mesures.
Remarques: Il faut arriver à l'heure à la séance et se faire enregistrer sur la feuille de présence
par l'enseignant. L'enseignant donne souvent des explications et des précisions importantes en
début de séance.
Matériel:
Un minimum de matériel est requis pour mener à bien les manipulations et leurs analyses:
• calculatrice scientifique;
• règle graduée millimétrée,
• papier millimétré,
• le cahier de manipulation qui servira pendant le semestre à la prise de notes relatives au
déroulement des séances.
• La blouse blanche
Compte-rendu:
La rédaction du compte-rendu est effectuée sur les fiches réponses du polycopié dûment
numérotés et agrafées.
La première est d'origine expérimentale et conduit à ce que l'on appelle les erreurs de mesure.
Celles-ci sont liées aux conditions concrètes de l'expérience, jamais idéales et comportant
inévitablement un certain nombre de facteurs impondérables agissant au hasard et impossibles à
maîtriser de façon parfaite. Plus profondément, ces facteurs contingents prouvent l'impossibilité
radicale de réaliser l'expérience « idéale » (c'est-à-dire finalement imaginaire) dont se réclame la
théorie. Par exemple l'étude de la chute des corps exige que ceux -ci tombent dans le vide, alors
que l'expérience concrète se déroulera forcément dans l'air, raréfié certes au maximum pour se
rapprocher des conditions idéales, mais non inexistant. L'expérience idéale est un concept abstrait,
pas un événement concret. Les conditions matérielles sont inhérentes au monde dans lequel nous
vivons.
La deuxième source d'incertitude est de nature peut-être encore plus fondamentale. Elle est liée à
la définition même de la grandeur à mesurer, toute définition finissant par perdre sa signification
au-delà d'un certain stade lorsqu'on descend sur l'échelle du plus petit à la recherche d'une plus
grande précision (ou résolution). La notion d'erreur heurte l'idée que l'on se fait couramment de la
science, réputée exacte dans son appréhension du réel.
I) Introduction
Au cours des séances de TP du 1er semestre, un certain nombre de grandeurs physiques ont été
mesurées afin de vérifier « plus ou moins bien » ce que prévoient des lois physiques ou encore
afin de déterminer de façon « plus ou moins approchée » la valeur de paramètres caractéristiques
d’éléments à priori inconnus.
En réalité, quelles que soient les méthodes de mesure, la qualité des appareils et les aptitudes de
l’expérimentateur, un résultat est toujours entaché d’une « imperfection » qu’il convient
d’estimer, et mieux de calculer.
Considérons la détermination de la densité d’un matériau solide (et insoluble dans l’eau) par
pycnomètre. Un pycnomètre est un flacon spécial surmonté d’un tube étroit muni d’un trait de
repère permettant de définir très précisément le volume contenu. On réalise trois pesées
successives: flacon plein d’eau seul (m1 ), flacon plein d’eau et solide à côté (m2 ) et flacon
contenant l’éclat de solide et plein d’eau (m3 ). La densité d’un solide étant le rapport de la masse
d’un certain volume de solide à la masse du même volume d’eau:
m2 − m1
d=
m2 − m3
Analyse des résultats d’un grand nombre d’expériences, dispersion des résultats, évaluations
possibles de la précision expérimentale sur d.
B) Calcul théorique de l’incertitude
f
où est la dérivée partielle de f par rapport à x qui se calcule en considérant y et z comme des
x
constantes et en dérivant « comme d’habitude » f par rapport à x.
La différentielle logarithmique de la variable x est la différentielle du logarithme népérien de x,
soit:
1 dx
d (ln x) = dx =
x x
La différentielle logarithmique d’une fonction f est la différentielle du logarithme népérien de f:
df
d (ln f ) =
f
u v
Si f = k où k est une constante, alors:
w
df du dv dw
= + −
f u v w
Puisque ln f = ln k + ln u + ln v − ln w et dk = 0.
1) Calculs d’erreurs
On appelle erreur absolue sur une grandeur mesurable x la différence (x – xmes) entre la valeur
exacte x recherchée (donc inconnue) et la valeur mesurée. L’erreur absolue est inconnue en
grandeur et en signe. Si la mesure est effectuée correctement (expérimentateur habile, appareil de
mesure précis) l’erreur absolue est suffisamment petite pour pouvoir être assimilée à la
différentielle dx.
Plus généralement, si on considère une grandeur physique G(x, y, z) fonction des grandeurs
mesurées indépendantes x, y, z sur lesquelles on commet des erreurs absolues dx, dy, dz, les
erreurs se répercutent sur la valeur de G. Il existe alors une erreur absolue sur G que l’on assimile
à la différentielle:
G G G
dG = dx + dy + dz
x y z
dG
Le calcul de dG (ou de la différentielle logarithmique , appelée erreur relative) est purement
G
mathématique, il consiste à exprimer la différentielle (ou la différentielle logarithmique) d’une
fonction connue de plusieurs variables. Lorsque G est une somme algébrique il est plus facile de
calculer dG, par contre dans le cas d’un produit ou rapport on calcule dG/G.
Les erreurs dx, dy, dz sont inconnues, donc dG l’est aussi. Cependant, physiquement on peut
estimer la limite supérieure, aussi faible que possible, de la valeur absolue de dx. Soit
x = sup dx , x est l’incertitude absolue sur x, dx x , et de même dy y et dz z .
Sachant que:
A+ B +C A + B + C
G G G
il vient que: dG dx + dy + dz
x y z
G G G
et à fortiori: dG x + y + z
x y z
Par définition l’incertitude sur G est G = sup dG soit dG G , d’où finalement:
G G G
G = x + y + z
x y z
G
G ou relative .
G
f) Faire l’application numérique
- Calculer la valeur numérique de G avec les valeurs mesurées pour x, y et z.
G
- Calculer la valeur numérique de l’incertitude ( G possède l’unité de G, est en %).
G
g) Présenter correctement le résultat final en ne laissant à la valeur de G que les décimales
significatives compte tenu de l’incertitude absolue arrondie.
Remarque: Contrairement aux erreurs de mesure dont on vient de parler, il existe des erreurs
systématiques qui affectent toujours le résultat dans le même sens. Ce sont par exemple celles
qui sont dues au mauvais réglage d’un appareil (zéro mal réglé), à un mauvais étalonnage, aux
fautes de pointé (erreurs de parallaxe). Pratiquement ces erreurs peuvent être soit évitées, soit
dépistées et corrigées, et de ce fait cessent d’être des erreurs.
PENDULE DE TORSION
1. But
On souhaite déterminer la valeur de la constante de torsion de fils métalliques de différentes
natures. Pour cela, on utilisera une méthode statique et une méthode dynamique. Enfin, on
essaiera d’extraire de ces mesures une caractéristique propre à chaque matériau, appelé module de
Coulomb.
2. Dispositif expérimental
Matériel annexe:
Chronomètre
2 masses coulissantes de 150g chacune
2 dynamomètres
7 autres fils de torsion
3. Partie théorique
Une la barre horizontale (b) peut tourner autour de l’axe ∆ par l’intermédiaire du fil de
torsion (f). La position de la barre (b) par rapport à sa position d’équilibre sera repérée dans le
plan horizontal de son mouvement par l’angle . Le centre de la barre mobile est repéré par le
point O.
Les masses m 1 et m2 sont supposées identiques en géométrie et en masse. La position d’une masse
mi sera repérée par la distance xi séparant son centre de gravité Ai du point O:
(momentsdes forces) / = 0
d 2
(moments des forces) / = J
dt2
− d 2
La seule action exercée sur la barre est celle du couple de torsion CR = -C soit: C = J
C dt2
d + =
2 2
=2
(t ) = m cos (t + )
m et sont à déterminer en fonction des conditions initiales.
2
T= = 2
PENDULE DE TORSION
1 Préliminaires
a) Masses additionnelles
• Mesurer (au pied à coulisse) l’une des masses pour déterminer R, h et m.
• En déduire le moment d’inertie Jm des masses
m1 = m2 = m = R= h= Jm =
b) Barre (b)
• Mesurer les dimensions Lb , a et e de la barre (b).
• Estimer la masse mb de cette barre sachant qu’elle est en aluminium dont la masse
volumique est alu = 2,7 g/cm 3 . En déduire son moment d’inertie Jb et Jb
Lb = a= e= mb =
Jb = Jb =
c) Méthode statique
On se réfère au schéma du paragraphe 3.1.
• Pour quelle valeur de l’angle le moment exercé par F sur (b) sera-t-il maximal?
Justifier.
• Ecrire la relation liant les moments des forces à l’équilibre et en déduire une expression de
la constante de torsion C de la lame (l) en fonction de M, g, de la distance OP = x et de la
déviation angulaire = réf −mes où l’on note la déviation angulaire de la barre par
rapport à sa position de repos .
C =……………….…………………….
• Préciser l’unité de C: C s’exprime en………..
• Calculer ∆C
∆C = …………………………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
d) Méthode dynamique
On suppose que la barre oscille librement et sans frottement autour de sa position d’équilibre avec
une période T.
• Expliquer comment on pourra faire varier le moment d’inertie totale J de notre système.
• Exprimer C en fonction de T et J.
C =……………….…………………….
∆C =…………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………
2 Etude statique
On souhaite réaliser, pour chaque fil, une série de mesures de en réalisant la manipulation
décrite dans le paragraphe 3.1 et ceci pour différentes distances OP = x.
Mode opératoire :
➢ retirer les masses m1 et m2 de la barre (b), placer le fil bien verticalement;
➢ à l’aide de la vis située sous le cadran, ajuster sa position pour lire réf = 0 ;
➢ faire passer la boucle d’un dynamomètre dans une des pointes de la barre;
➢ tirer sur le dynamomètre de la quantité voulue en le maintenant perpendiculaire à (b) pour
écarter la barre de sa position d’équilibre et relever l’angle obtenu mes ;
➢ calculer la déviation angulaire correspondante:
= réf −mes
Les mesures sont à présenter dans les 3 tableaux selon la nature du matériau utilisé (4 matériaux
disponibles: acier, aluminium, cuivre, laiton). Pour cette étude vous n’utiliserez que les fils de
longueur l = 500 mm et de diamètre = 2 mm:
Cmoy =……………….…………………….
∆C =…………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………
Cmoy =……………….…………………….
∆C =…………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………
Cmoy =……………….…………………….
∆C =…………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………
3 Etude dynamique
Oscillations libres d’un fil en Aluminium
On souhaite à présent étudier le comportement de l’Aluminium en utilisant des fils de différentes
longueurs et différents diamètres réalisés dans ce même métal. Pour cela on utilisera la méthode
dynamique.
• Faire coulisser les masses symétriquement le long de la barre de torsion comme indiqué
ci-dessous :
T=……………….…………………….
∆T =…………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………
T (s)
C (Nm/rad)
Annexe
Partie théorique
1. Principe d'inertie
Le Principe d'inertie est la première des trois lois du mouvement , énoncée par Newton en
1687:
«Tout corps qui n’est soumis à aucune force est soit au repos ou soit animé d’un mouvement
rectiligne uniforme».
Cette première loi de Newton contredisait clairement l'une des lois de la physique d'Aristote,
d'après laquelle il était nécessaire d'appliquer une force à un mobile si on voulait maintenir sa
vitesse constante !
🖙 Si la collision est parfaitement élastique (on parlera alors de choc élastique) ce qui
signifie que le choc ne provoque aucune perte d'énergie cinétique pour le système. Dans ce cas,
l'énergie cinétique Ec avant et après le choc reste inchangée. Ce qui donne:
1
m v2 +
1 1
1
m v2 =
2 2
1
m
1
(v' ) +
1
2 1
m
2
( v'
2
) 2
(2)
2 2 2 2
• Montrer que:
🖙 Si la collision est parfaitement inélastique (on parlera alors de choc mou) ce qui signifie
qu’après la collision, les deux corps restent liés l’un à l’autre. Ce cas de figure correspond à un
maximum de perte d'énergie cinétique. Dans ce cas, l’équation (1) devient:
Travail à effectuer:
1- Vérifiez que le banc est parfaitement horizontal.
2- Branchez la soufflerie, ainsi que les cellules photoélectriques, à la source de tension (220V~).
S’assurer qu’elles fonctionnent normalement.
3- Eloignez le plus possible les deux cellules photoélectriques l’une de l'autre.
4- Repérer les trois crans du "lanceur", et positionner celui-ci au 1er cran.
5- Mettez le glisseur (dépourvu de toute surcharge) bien au contact du "lanceur", puis déclenchez
l’impulsion.
6- Notez le temps t1 de passage du glisseur à travers la 1 ère cellule photoélectrique, puis t2 à
travers la 2ème cellule.
7- Calculez alors la vitesse V1 (m/s) du glisseur quand il passe à travers la 1ère cellule, et la vitesse
V2 (m/s) du glisseur quand il passe à travers la 2ème cellule.
8- Répétez la même opération, en donnant une impulsion plus grande au glisseur (lanceur
Positionné au 2ème cran), puis avec une impulsion encore plus grande (lanceur positionné au 3 ème
cran).
9- Mettez vos résultats dans le tableau-1 :
Dispositif expérimental
• Même dispositif que dans la partie I mais en utilisant maintenant deux glisseurs identiques de
même masses : m 1 =m 2 =200g (sans surcharge).
• Une fourche élastique dont on va munir le glisseur n°1.
• Une lame dont on va munir le glisseur n°2.
Travail à effectuer
1- Placer le glisseur n°1 au contact du lanceur (positionné au 1er cran).
2- Munir le glisseur n°1 de la fourche élastique.
3- Placer le glisseur n°2 immobile entre les deux cellules photoélectriques (de préférence au
milieu).
4- Munir le glisseur n°2 de la lame qui permet d’obtenir un choc élastique.
5- Lancer le glisseur n°1, et noter les temps de passage des glisseurs devant les cellules
photoélectriques. En déduire les vitesses avant et après le choc
6- Recommencer pour:
m 1 = 200g et m2 = 300g
m 1 = 300g et m2 = 200g
7- Remplir le tableau suivant:
8- Comparez les quantités de mouvement totales avant et après le choc élastique (pt et p't).
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9- Y a-t-il conservation de la quantité de mouvement?
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10- Calculer l’énergie cinétique du système avant et après le choc (Ec et Ec'). Comparez les deux
valeurs obtenues. Dites si le choc vraiment élastique (aux erreurs expérimentales près…).
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B- Choc mou
Dispositif expérimental
• Même dispositif que dans la partie A, avec les deux glisseurs ayant les masses:
m1 =m2 =200g.
• Deux surcharges de 50g chacune.
• Une tige à patte molle.
• Une tige à aiguille.
Travail à effectuer
1- Munir le glisseur n°1 de la tige à patte molle.
2- Munir le glisseur n°2 de la tige à aiguille, pour obtenir un choc mou.
3- Placer le glisseur n°2 immobile entre les deux cellules photoélectriques.
4- Retirer la plaque de 10 cm qui se trouve sur le glisseur n°2. Placer le glisseur n°1 au contact du
lanceur (au 1er cran), puis l'envoyer.
5- Avant le choc, la 1ère cellule permet de déterminer la vitesse v1 du glisseur n°1, de masse m 1 .
Juste après le choc, la 2ème cellule permet de déterminer la vitesse v' des deux glisseurs collés de
masse (m 1 +m 2 ).
6- A partir des valeurs de v1 et de v', calculez les quantités de mouvement totale pt et p't avant et
après le choc, et transcrire les résultats sur le tableau-3.
7- Comparez les quantités de mouvement totales avant et après le choc. Y a-t-il conservation de
la quantité de mouvement?
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8- Calculer l’énergie cinétique du système avant et après ce choc mou (Ec et Ec'). Comparez les
deux valeurs. Y a-t-il une importante perte d’énergie cinétique?
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Conclusion
Quelle conclusion pouvez-vous tirer de ce TP?
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Annexe
m OM i i
OG = i=1
N
m i
i=1
m
N
d
(OM )
N
→
→ d i
dt
i
miv(Mi )
VG = (OG) = i=1
= i=1
N N
dt
m i m i
i=1 i=1
Dispositif expérimental
Le système oscillant étudié est formé d’un disque monté sur roulement à billes et relié à
l’excitateur par un ressort spiral. L’excitation est assurée par un moteur électrique à vitesse
réglable avec poulie excentrique. Les oscillations sont amorties par frein à courants de Foucault
(Figure).
Partie théorique
1. Oscillation tournante harmonique
Une oscillation est harmonique lorsque la force de rappel est proportionnelle à la déviation. En
présence d’oscillations tournantes harmoniques, le couple de rappel est proportionnel à l’angle de
déviation : M = D
Le facteur de proportionnalité D (grandeur directionnelle angulaire) peut être déterminé en
mesurant l’angle de déviation et le couple déviant.
D’après la mesure de la durée d’une période T, la fréquence angulaire propre du système 0
2 D
résulte de l’équation suivante: = et le moment d’inertie de l’équation suivante: 2 = .
0 0
T I
I + C + D = 0 (1)
avec: I: Moment d’inertie du pendule.
: Accélération angulaire
La relation (1) peut s’écrire:
= − (4)
où: est la propre fréquence du système amorti.
2
(3) montre que le mouvement est oscillatoire de période T = et d’amplitude (0 e−t )
décroissant exponentiellement avec le temps.
Décrément logarithmique: δ
Il caractérise la décroissance de l’amplitude sur une période:
1
= ln (n / n+1 ) = ln (n / 0 ) = ln (eT ) = T (5)
n
Cas particulier: =0 c'est-à-dire il n’y a pas de frottement Oscillateur harmonique
(t) = 0 cos(0t) (3Bis)
où:0 est bien la pulsation de l’oscillateur harmonique.
avec: 2 = 2 − 20 .
et 0 = F02
0
= arctan 2a (11)
2 − 2
0 a
L’amplitude des oscillations forcées stationnaires a (a ) ainsi que le déphasage (a )
dépendent de la valeur de a .
2- Mesurer pour chaque valeur du courant de Foucault IB, la période des oscillations (en prenant
le plus grand nombre d’oscillations possible) et la décroissante de l’amplitude.
0
1
4
6
10
12
13
13,5
14
5- Conclure.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
4- Conclure.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………