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IPGEI Nouakchott
MP* 2021-2022
Série N ◦ 7
Exercice 1 Soit A ∈ Mn (R) antisymétrique. Montrer que In + A est inversible.
On pose B = (In + A)−1 (In − A). Montrer que B est orthogonale. Calculer det(B).
Exercice
X 3 Soit
XA = (ai,j )1≤i,j≤n une matrice symétrique réelle de valeurs propres λ1 , ..., λn . Prouver que
2
ai,j = λ2k .
1≤i,j≤n 1≤k≤n
Exercice 4 Soit A ∈ Mn (R) telle que At A = t AA. On suppose qu’il existe p ∈ N∗ tel que Ap = 0.
1. Montrer que At A = 0.
2. En déduire que A = 0.
Exercice 5 Soient E un espace euclidien et u ∈ L(E) symétrique. Montrer que u est nul si, et seulement si
∀x ∈ E, (u(x), x) = 0.
Exercice 6 Soit E un espace préhilbertien réel et (ei )1≤i≤n une famille de vecteurs non nuls de E telle que :
n
X
∀x ∈ E, (ek , x)2 =k x k2
k=1
2. On suppose E Euclidien de dimension n. Montrer que (ei )1≤i≤n est une base orthonormale de E.
Exercice 7 On munit Mn (R) du produit scalaire rendant orthonormale la base canonique (Ei,j )1≤i,j≤n , et on
note k . k la norme associée.
1. Vérifier que ∀(M, N ) ∈ Mn (R)2 , (M, N ) = tr(M t N ).
2. Soient I la matrice identité de Mn (R) et J la matrice de Mn (R) dont tous les coefficients sont égaux à 1.
Si M ∈ Mn (R), calculer
inf 2 k M − aI − bJ k .
(a,b)∈R
Z 1
Exercice 8 Calculer inf{ (t ln t − at − b)2 ; (a, b) ∈ R2 }. Indiquer les valeurs de (a, b) pour lesquelles ce
0
minimum est atteint.
et déterminer
t
XAX
min
X∈Fk −{0} t XX
21. Soit F ∈ Ψk
2
a. montrer que dim(F ∩ vect{Ck , Ck+1 , .., Cn }) ≥ 1.
t
XAX
b. Si X est un vecteur non nul de F ∩ vect{Ck , Ck+1 , .., Cn }, montrer que t XX
≤ λk .
22. Conclure.
λk + µ1 ≤ λ0k ≤ λk + µn .
2. Montrer que, pour tout k ∈ {1, 2, ..., n}, |λ0k − λk | ≤k A − A0 k, où k . k est la norme sur Mn (R),
subordonnée á la norme euclidienne de Mn,1 (R).
3. En déduire que l’ensemble Sn++ est un ouvert de Sn .
Exercice 12 Soit (E, (.)) un espace euclidien de dimension n. f un endomorphisme symétrique défini positif et
B = (e1 , ..., en ) une base orthonormée de E.
Notons S = (si,j )1≤i,j≤n la matrice de F dans la base B. Soit l’application
E×E → R
(.)1
(x, y) → (f (x), y).
1. Montrer que (.)1 est un produit scalaire sur E. On note kk1 la norme euclidienne associée à (.)1
2. Vérifier que S est la matrice du produit scalaire (.)1 dans la base B de E.
3. Soit B1 = (v1 , ..., vn ) la base orthonormée de E selon le produit scalaire (.)1 construite à partir de la base
B de E par le procédé d’orthonormalisation de Schmidt. On pose P = (pi,j )1≤i,j≤n la matrice de passage
de la base B1 à la base B.
(a) Vérifier que P est triangulaire supérieure et que :
Exercice 13 Matrice de Gram Soient (E, (.)) un espace euclidien de dimension non nul n, S = (v1 , ..., vp )
une famille de p vecteurs non tous nuls où p est un entier non nul et F = vect(S). Soit q la dimension de F et
(e1 , ..., en ) une base orthonormée de F.
∀n ∈ N, hLn , X n i > 0.
Ln
7. En déduire que est l’orthonormalisée de GRAM-SCHMIDT de la base canonique de R[X].
kLn k
8. Soit n ≥ 1 un entier et soit In l’ensemble de racines de Ln de degré de multiplicité impaire situées dans
] − 1, 1[.
(a) Montrer que In n’est pas vide. On pose alors In = {x1 , · · · , xk } , où k ∈ [[1, n]] est le cardinal de In .
Ainsi, on pose Q = (X − x1 ) · · · (X − xk ).
(b) Montrer que le polynôme Ln Q garde un signe constant sur ] − 1, 1[.
(c) On suppose que k < n. Montrer que hLn , Qi = 0 et trouver une contradiction.
(d) En déduire que k = n et puis que Ln admet n racines simples situées dans ] − 1, 1[.
Mines-ponts 2017 MP Math2
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