Chapitre 2 Partie 2

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Cours Les Fondamentaux du marketing B.

Amamou

Chapitre 2 : La politique du prix

Le prix est un élément de communication. Il conditionne la rentabilité de l’entreprise. L’homme


de marketing s’intéresse à son calcul de manière scientifique parce qu’il a un impact à long terme sur la
survie de l’entreprise.

I. Les objectifs
Ils sont multiples :
♠ Suivre l’entreprise dans l’environnement concurrentiel afin de rester compétitive.
♠ Assurer un chiffre d’affaires maximum en tenant compte des coûts.
♠ Maximiser la croissance par une augmentation des ventes ou un élargissement du marché. Par
exemple, dans ce but, l’homme de marketing peut recourir à un prix de pénétration (très bas), à condition
que le marché soit sensible au prix et qu’il existe des économies d’échelle et des barrières à l’entrée.
♠ Objectif d’écrémage : Il est généralement utilisé pour les nouveaux produits ou de luxe d’une
entreprise leader, dont son but est de vendre à une qualité supérieure (et non une quantité supérieure).
♠ Objectif d’image : Il opte, aussi, pour un prix élevé qui correspond à l’image que l’entreprise veut
donner à ses clients. La différence de prix est justifiée seulement par le nom de la marque et non pas par
une meilleure qualité de produit.

II.Les contraintes à la fixation du prix


1. Contraintes légales
C’est le régime fixé par la loi concernant :
♦ La taxation : L’Etat fixe totalement les prix ;
♦ L’homologation : Le prix sera fixé, par l’Etat, en fonction des coûts : Le prix est égal aux coûts plus
marge ;
♦ L’auto- homologation : Le prix est fixé par l’entreprise aux coûts plus marge, l’Etat le contrôle
seulement ;
♦ La liberté contrôlée : L’entreprise est libre dans la fixation du prix, le contrôle de l’Etat se fait à
posteriori ;
♦ Et la liberté totale : L’entreprise est libre dans la fixation du prix, sans aucun contrôle de l’Etat.
2. Contrainte concurrentielle
L’entreprise est amenée à fixer son prix en s’alignant à celui du leader.
3. Contrainte coûts
Elle est interne à l’entreprise. Le prix sera fixé en fonction des coûts.
4. Autres contraintes

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Elles peuvent influencer la fixation du prix de l’entreprise, telles que :

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✓ Le pouvoir des organismes : par exemple de défense du consommateur, de protection de


l’environnement, etc.
✓ Le pouvoir économique : par exemple le pouvoir d’achat des acheteurs potentiels.
✓ Le pouvoir des distributeurs : L’entreprise doit prendre en compte la marge de ses distributeurs.
✓ La cohérence du mix- marketing d’un même produit (par exemple, un produit de luxe doit avoir
un prix élevé).

III. Les approches de fixation de prix


Les méthodes de tarification sont nombreuses dont on peut citer les suivantes :
o Le prix = coût de revient + marge.
o Le prix suivant le point mort et la rentabilité de l’entreprise (CA*).
o Le prix du marché : Le prix est fixé en fonction du leader (le concurrent le plus important).
o La valeur perçue : Le prix est fixé suivant la perception de la valeur du produit par les clients.
o Le prix de soumission : Il existe en cas d’appel d’offre où l’entreprise souscrit est en compétition
avec d’autres concurrents pour accomplir un contrat…
Ces méthodes vont être explicitées ci-dessous.
1. L’analyse du prix par les coûts39
Dans cette approche, on fixe le prix en fonction de ses coûts internes. Pour ceci, l’homme de
marketing peut déterminer ses coûts de différentes manières.
❖ Méthode du coût de revient (ou coûts + marge)
Dans cette méthode on ajoute au coût de revient réel du produit une marge exprimée en
pourcentage de ce dernier. CA = CT + marge.
Prix de vente unitaire = coût de revient unitaire + marge unitaire.
Cette méthode est très utilisée car elle est facile à employer, mais elle ne tient compte ni de la
demande, ni de la concurrence.
Exemple : Un homme d’affaire a investi dans un nouveau projet 10 000 000D. Il souhaite en
dégager 20% soit 2 000 000D annuellement. Quel sera le prix fixé si le coût unitaire est de 12,5 D et les
ventes prévues sont de 800 000 unités par an ?
CT = 800 000 × 12,5 = 10 000 000D : c’est le coût total annuel des ventes.
Et puisqu’il a déjà fixé une marge de 20%, on peut déterminer le prix de vente unitaire :
Bénéfice = (Prix × quantité vendue) – CT = 800 000 × Prix – 10 000 000 = 2000 000.
D’où, on obtient : Prix = 12 000 000 / 800 000 = 15D.

39
Les coûts peuvent être fixes (insensibles au volume d’activité), variables (fluctuant en fonction du nombre de
prestation), directs (subordonnés à un seul département) ou indirects (subordonnés à plusieurs départements).

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❖ Méthode du point mort (ou seuil de rentabilité40)


Exemple (Les données sont fictives) : Une société est spécialisée dans la distribution de
véhicules tout terrain grand public. Elle envisage de commercialiser un nouveau véhicule fabriqué au
Japon. Elle évalue ses coûts fixes à 2,2 millions de dinars qui serviront notamment à couvrir les frais de
communication nécessaires au lancement du produit et à établir un réseau de distribution adéquat. Les
coûts variables (prix de revient du véhicule importé s’élève à 89 000D). A sa demande, un cabinet de
conseil en marketing a déterminé les possibilités de vente du nouveau produit compte tenu des produits
similaires présents sur le marché, soit 40 véhicules. Calculez le prix de vente qui atteint le seuil de
rentabilité.
Solution : CA = Prix de vente unitaire × Q = Prix de vente unitaire × 40
Pour atteindre le point mort, le chiffre d’affaires doit couvrir les coûts fixes et variables :
CA = CF + (Coût variable unitaire × Q), donc, 40 × Prix de vente unitaire = CF + (CVu × Q)
40 × PVu = 2 200 000 + (89 000 × 40) = 5 760 000
D’où, PVu = 5 760 000 / 40 = 144 000 D.
❖ Méthode de la courbe d’expérience
En général, le coût de revient baisse et la qualité augmente en fonction de l’expérience de
l’entreprise (le nombre d’années d’activité, de l’effet d’apprentissage et l’amélioration des facteurs de
productivité, de l’économie d’échelle et du développement des technologies ou des innovations).
Cette courbe est représentée au-dessous :

Coût unitaire de revient

Production cumulée

Exemple (Les données sont fictives) : Dans un atelier, on fabrique 100 unités de produit de
beauté à 10 D l’unité. En augmentant ces quantités fabriquées à 200 unités, l’entreprise bénéficie
d’économie d’échelle se traduisant par une baisse du coût unitaire pour arriver à 8 D l’unité. Calculez le
coût total des deux quantités qui sera pris par la suite comme repère pour fixer le prix du produit.

40
Le seuil de rentabilité se définit comme le seuil d’équilibre (apprécié en chiffre d’affaires à réaliser, en
quantités à vendre ou en mois d’activité) pour qu’une entreprise ne fasse ni bénéfice ni perte.

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Solution :
CT = 100 × 10 = 1000 D.
CT = 200 × 8 = 1600 D.
Le prix doit couvrir ses coûts.
b. L’analyse du prix par la fonction de la demande
Dans cette approche, le prix sera déterminé en fonction de la demande du produit par la clientèle.
D’où, il est nécessaire de connaître l’élasticité de la demande par rapport au prix, entre deux instants 1
et 2 : e = (∆ D / D) / (∆ P / P) = [(D2 – D1) / D1] / [(P2 – P1) / P1].
L’élasticité est également négative, puisqu’une augmentation du prix conduit normalement à une
diminution de la demande. D’où, on peut distinguer les cas suivants :
♠ Si e = 0, la demande est parfaitement inélastique (elle est constante quel que soit le prix).
♠ Si e < - 1, la demande est très élastique. La variation de la demande est plus proportionnelle
que la variation du prix (les produits de luxe et de loisirs).
Le consommateur est très sensible aux variations du prix.

Prix
P1

P2
Demande
D1 D2

♠ Si e = -1, la demande est élastique (une variation du prix induit une variation de la demande
de même proportion).
♠ Si –1 < e < 0, la demande est peu élastique (une variation du prix induit une variation de la
demande moins proportionnelle : produits de première nécessité).

Prix
P1

P2
Demande
D1 D2

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Exemple : Une entreprise fait passer le prix de vente de son produit de 45D à 55D. Suite à cette
modification de prix, les ventes sont passées de 3 000 000 unités à 2 000 000 unités.
Solution
L’élasticité – prix pour ce produit est de : (- 1 000 000/3 000 000) / (10 / 45) = - 1,5 : la demande
est très élastique. La variation de la demande est plus proportionnelle que la variation du prix.
c. L’analyse du prix par le comportement du consommateur
L’homme de marketing doit, aussi, chercher le prix psychologique des acheteurs : c’est une
fourchette de prix pour laquelle, un échantillon d’acheteurs sont près d’acheter le produit.

% cumulé % cumulé
pour le prix pour le prix
maximum 41 0 minimum 42
100

25

Ecart maximum
15

0 100 Prix de vente


43
Prix psychologique optimum

Le prix psychologique ne sera pas retenu s’il est inférieur au coût de revient du produit (garder
toujours le principe de rentabilité).
Cette méthode de détermination du prix n’est pas toujours prise en compte. D’autres facteurs du
mix peuvent, alors, intervenir dans le comportement d’achat continuellement changeant (comme la
promotion, le positionnement,). Par exemple, la Société Nora, qui a voulu préparer le lancement du
premier couteau à huître électrique, a réalisé une étude sur le prix psychologique optimum. Ce dernier
est fixé aux environ 100 F ; or, le prix de vente a été fixé, en fin de compte, à 300 F grâce à un
positionnement comme un « produit cadeau ».
Exemple :
L’entreprise Techno net commercialise des machines industrielles qui fabriquent des
emballages. Son équipe marketing a mené une prospection afin d’identifier une base de 800 clients

41
Prix maximum au-dessus duquel le produit est considéré, par les consommateurs, trop cher.
42
Prix minimum en dessous duquel on n’achète pas le produit car il est considéré de mauvaise qualité.
43
Prix psychologique optimum est le prix d’acceptation optimale consenti pour l’achat d’un produit ou service
par le plus grand nombre de consommateurs potentiels. En vue de déterminer le prix de vente optimal,
une enquête – prix a été menée auprès de cettecible à laquelle on a posé ces deux questions :

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- Quel est le prix au – dessus duquel la machine aura un prix trop élevé ?
- Quel est le prix au – dessous duquel penseriez – vous que la machine est de mauvaise qualité ?
Prix TTC en D Prix trop élevé Qualité insuffisante
1 500 0 160
2 500 0 360
5 00 64 200
7 500 80 48
10 000 128 32
12 500 200 0
15 000 288 0
17 500 40 0
20 000 0 0

1) Déterminez le prix psychologique.


2) Déterminez le prix qui pourrait maximiser le chiffre d’affaires.
Solution
1) On peut déterminer le prix psychologique par la valeur la plus élevé de la colonne (8)
= 100 – ( + ) = 72 %, d’où le prix psychologique = 7500 D.
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9)
Prix Prix %  Qualité %  % Achet CA
exces insuff Potentiels
1 500 0 0 0 160 20 100 0 0
2 500 0 0 0 360 45 80 20 50 000
5 000 64 8 8 200 25 35 57 285000
7 500 80 10 18 48 6 10 72 540000
10 000 128 16 34 32 4 4 62 620000
12 500 200 25 59 0 0 0 41 512500
15 000 288 36 95 0 0 0 5 75000
17 500 40 5 100 0 0 0 0 0
20 000 0 0 100 0 0 0 0 0

Total 800 100 --- 800 100 --- --- ---

2) Le prix qui maximise le CA est égal à 10000 D, il est différent de celui qui maximise le nombre
d’acheteurs potentiels.

d. L’analyse du prix par la concurrence : L’entreprise peut aussi fixer son prix à partir de la
concurrence en optant pour le prix du marché.
Il faut noter que les différents modes de fixation de prix sont complémentaires : les coûts
déterminent un prix minimal de vente, la demande fixe une limite supérieure du prix et la concurrence
offre un pôle de référence. En plus, l’homme de marketing doit prendre en compte, lors de la
détermination du prix, l’objectif de l’entreprise, la qualité de la marque, l’effort de communication et la
politique globale de tarification (les stratégies).

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IV. Les stratégies du prix


1. Les stratégies du prix liées à l’introduction du produit
Lors de lancement d’un produit, l’homme de marketing a le choix entre deux stratégies de
fixation de prix :
o Stratégie d’écrémage : On lance le produit avec un prix et un profit unitaire élevé (la
demande est inélastique). L’entreprise cible une clientèle limitée la plus aisée. Ces derniers paient le
prix de l’innovation (l’avance technologique importante est la première condition d’application de cette
stratégie). Cette stratégie permet, à l’entreprise, de développer une bonne image du produit et de dégager
une rentabilité élevée. La production se fait en petites séries qui ne nécessitent pas d’importants
investissements. Son inconvénient est d’attirer des entrants potentiels (motivés par la rentabilité élevée)
qui peuvent concurrencer l’entreprise, et par la suite baisser le prix.
o Stratégie de pénétration : On introduit le produit (de grande consommation) avec un prix et
une marge unitaire très faible et une demande importante (élastique). Cette politique nécessite une
politique de distribution intensive, pour que le produit soit présent dans tous les points de ventes. Par
exemple : les rasoirs jetables « Bic ». Cette stratégie nécessite d’importants moyens d’investissement et
de production. Elle a de faibles coûts de production grâce à l’économie d’échelle. Elle constitue une
barrière à l’entrée pour l’entreprise sur son marché.
2. Les tactiques de variation de prix
Une entreprise peut avoir plusieurs prix, elle fait recourt à :
▪ Escompte : C’est une réduction accordée au client qui paye au comptant et immédiatement leur
achat.
▪ Remise par quantité : C’est une remise proportionnelle à la quantité, accordée au client qui achète
en grande quantité.
▪ Rabais saisonnier : C’est un profit pour le client qui achète en dehors de la saison normale de la
vente du produit en question.
▪ Prix promotionnel44 : C’est un prix réduit dans un espace déterminé et une période limitée dans le
temps.
▪ Rabais exceptionnel : C’est une remise fictive pour le client qui achète le même produit à un prix
gonflé du même montant de la remise. En fin de compte, le client n’a rien gagné.

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Une promotion est la vente de certain produit à un prix constant (égal aux coûts) avec un gain nul dont le but
d’écouler un stock et attirer les clients pour d’autres produits (voisins dans les magasins). Elle est, aussi, utilisée
pour les nouveaux produits en cas d’offre spéciale avec un prix supérieur au prix constant.

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▪ Prix discriminatoire : La discrimination peut être de cinq types :


♪ Discrimination entre les clients : On fixe un prix pour les adultes, un autre pour les enfants (billet
de métro).
♪ Discrimination entre les produits : On vend deux produits presque identiques à des prix
différents.
♪ Discrimination d’image : On vend deux produits de formes différentes avec deux marques
différentes à des prix différents sans qu’ils soient justifiés par une qualité différente. Par exemple, le
matériel de ski haut de gamme version « standard » et le même modèle version « équipe » doté d’un
simple petit plus et utilisé par les équipes nationales.
♪ Discrimination suivant l’endroit : Le prix diffère suivant les points de vente (en fonction des
coûts de vente).
♪ Discrimination en fonction du temps : Le prix diffère selon la période choisie (la saison, le cycle
de vie du produit, …), exemple : les tarifs d’appel téléphonique de Tunisie Télécom la nuit est plus
faible que le jour.

3. Les initiatives et les réactions aux modifications du prix de la concurrence


❑ L’initiative de baisse du prix : Elle est possible s’il existe une économie d’échelle, si la concurrence
est forte, si l’entreprise présente un excédent de capacité de production ou une baisse de la part de
marché. L’homme de marketing doit être très attentif, dans ce cas, pour ne pas dégrader son image dans
l’esprit de l’acheteur, pour ne pas diminuer sa marge (si la demande ne suit pas l’offre) et pour éviter la
volatilité de ses clients (qui vont suivre le concurrent offrant un prix plus bas).
❑ Initiative de hausse du prix : Elle est possible si la demande est excédentaire ou si le prix des matières

premières augmente. L’homme de marketing doit justifier cette augmentation à ses clients par une
compagne communicationnelle informative et explicative.
❑ Réaction aux modifications du prix des concurrents : L’homme de marketing doit connaître la raison
de cette modification et son étendue (est-ce que c’est durable ou c’est seulement une promotion ?). En
cas de baisse du prix du concurrent, l’entreprise attaquée peut réagir de quatre manières différentes :
♠ Maintenir son prix et contre attaquer le concurrent sur un autre plan.
♠ Maintenir son prix quand elle est sûre de la fidélité de ses clients (de la qualité de son produit).
♠ Suivre et réduire aussi son prix.
♠ Contre attaquer par une augmentation de son prix, tout en le justifiant par une amélioration du
produit lui-même.

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QCM
1) Laquelle de ces conditions n’est pas favorable à une stratégie de pénétration du marché ?
a) Le marché est sensible au prix et la demande est élastique,
b) Les coûts unitaires de production augmentent selon la courbe d’expérience,
c) Les coûts de distribution diminuent avec l’augmentation des ventes,
d) Un prix faible décourage la concurrence réelle ou potentielle.

2) Une stratégie d’écrémage du marché se traduit par la fixation :


a) De prix élevé que l’on diminue graduellement,
b) De prix élevé que l’on garde au même niveau,
c) De prix faible que l’on diminue graduellement,
d) De prix faible que l’on garde au même niveau.

3) Parmi les formes de discrimination de prix suivantes, laquelle n’est pas véritablement une ?
a) Discrimination selon l’endroit,
b) Discrimination selon la race,
c) Discrimination en fonction du temps,
d) Discrimination entre les clients,
e) Discrimination entre les produits.

4) Quand le fast-food Mac Doly a offert 15 % de réduction aux enfants de moins de six ans, il a
pratiqué :
a) la discrimination de prix,
b) le prix promotionnel,
c) le prix psychologique,
d) le prix de la classe de produit.

5) Laquelle de ces conditions n’est pas nécessairement favorable à la discrimination de prix :


a) le marché est segmenté,
b) les segments du marché possèdent des demandes différentes,
c) le consommateur, qui paye le prix le plus bas, peut revendre le produit à celui qui paye
le prix le plus élevé,
d) la forme de discrimination choisie doit être légale.

6) Dans quelles conditions une entreprise devrait-elle envisager une réduction de prix de vente ?
a) Quand il y’a un surplus de capacité de production,
b) Quand il y’a une augmentation des ventes,
c) Quand il y’a une augmentation des profits,
d) Quand il y’a une augmentation de la part de marché.

7) La demande est fortement élastique lorsque :


a) L’élasticité – prix est supérieur à 1,
b) L’élasticité – prix est égale à 0,
c) L’élasticité – prix est négative,
d) L’élasticité – prix est inférieur à –1.

8) Pour pratiquer un prix de pénétration,


a) L’entreprise doit réaliser des économies d’échelle substantielles,
b) Le prix doit être supporté par la supériorité perçue du produit,
c) Les consommateurs doivent être sensibles aux prix,

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d) Il faut que la demande soit attentive aux innovations.

9) La fixation des prix doit tenir compte :


a) Des objectifs de l’entreprise,
b) Des coûts,
c) De la demande,
d) De la concurrence.

10) La méthode du coût + marge :


a) Est facile à utiliser,
b) Tient compte de la réaction du consommateur,
c) Tient compte de l’élasticité – prix,
d) Permet de maximiser les profits de l’entreprise.

11) La valeur perçue est :


a) Le prix réellement payé par le consommateur,
b) La valeur que le consommateur attribue au produit,
c) Une estimation du coût,
d) Le prix du produit moins son coût de production réel.

12) Un prix d’écrémage :


a) Est déterminé de manière arbitraire,
b) Permet de maximiser le nombre de consommateurs potentiels,
c) Est calculé par la méthode coût + marge,
d) Est élevé de manière à établir une image de qualité.

13) Une stratégie d’écrémage suppose :


a) Que les coûts soient sensibles à l’accroissement du volume,
b) Que la demande soit attentive aux innovations,
c) Qu’un prix élevé soit supporté par la supériorité perçue du produit,
d) Qu’un prix élevé n’attirera pas la concurrence.

14) Le calcul du prix psychologique :


a) Nécessite des données sur la structure des coûts d’un produit,
b) Nécessite de mener une enquête auprès d’un échantillon représentatif de la clientèle
potentielle,
c) A pour objectif la maximisation du profit,
d) Tient compte, implicitement, des prix pratiqués par la concurrence.

15) Un prix de prestige :


a) Permet d’atteindre un segment de marché composé d’acheteurs sensibles à la valeur
des attributs,
b) Consiste à créer chez les acheteurs une perception d’un meilleur rapport qualité –
prix,
c) Ne peut s’appliquer qu’à un produit de très bonne qualité,
d) Tient compte du fait que le prix influence la perception du produit.

Activité n° 1 :

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Une entreprise étudie les réponses d’un groupe représentatif de consommateurs (400
personnes) pour déterminer le prix maximum et celui minimum de baignoires, afin d’anticiper le
prix psychologique. Elle leur pose les deux questions suivantes :
o En dessous de quel prix vous n’achetez plus le produit car vous pensez qu’il est de
mauvaise qualité ? (Quel est le prix minimum ?)
o Au-dessus de quel prix vous n’achetez plus le produit car vous pensez qu’il est très cher ?
(Quel est le prix maximum ?)
L’entreprise collecte les données suivantes :
Prix Nombre de personnes qui ont répondu Nombre de personnes qui ont répondu que la
que le prix est excessif (trop cher) qualité est insuffisante (prix trop bas)
600 0 100
1200 10 150
1800 20 110
2400 40 20
3000 60 20
3600 100 0
4200 150 0
4800 20 0
5400 0 0

1) Quel est le prix psychologique ?


1) Quel est le prix qui produira le chiffre d’affaires le plus élevé ?
2) Si le but de l’entreprise est la pénétration du marché, quel prix choisiriez-vous ?

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Activité n° 5 :
Un distributeur, spécialisé dans l’électro – ménager, décide de pratiquer une
augmentation du prix des chaînes Hi-Fi par rapport à l’année dernière. Il constate les résultats
suivants :

1) Quelle est l’élasticité de la demande par rapport au prix ? Commentez ce résultat.


2) Le distributeur a – t - il intérêt à augmenter le prix des chaînes Hi – Fi ?
3) En supposant que le prix moyen des chaînes est de 1200 D, estimez le nombre de
chaîne qu’il vendra alors. Quel est alors son chiffre d’affaires ?

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