Document D'étude Exam 2 (Neuro 2)
Document D'étude Exam 2 (Neuro 2)
Document D'étude Exam 2 (Neuro 2)
Cours du vendredi 10 février 2023 – Émotions (cours annulé… Les trucs importants pour
l’exam seront présenté en début de cours vendredi prochain)
Émotions – Plan
Émotion (comportement)
Patron de réponses produites par le cerveau lorsqu’il détecte la présence d’un stimulus
émotionnellement « compétent »
o Ex: figer ou prendre la fuite par peur
Publique, directement observable pour le comportement
Consciente pour le comportement ou non (automatique) (sans que ce soit volontaire)
Façonnée par l’évolution (innée) afin de répondre à certaines classes de stimuli avec
certains répertoires d’actions
o Ex : réponse de peur qui est transmises aux générations futures pour assurer la
survie
Par apprentissage associatif avec ce qui est inné, d’autres stimuli deviennent
émotionnellement « compétents »
o Ex : conditionnement classique; stimulus inconditionnel=sang; stimulus
conditionné=aiguilles
Altère le fonctionnement cérébral (il y a un déplacement attentionnel vers quelque
chose potentiellement préoccupant)
Sentiment (cognitif)
Expérience émotionnelle
Axe des y : variation Axes des x : position de la lésion
Plus la lésion est haute dans la moelle épinière, plus la perte d’expérience émotionnelle
est sévère Importance des marqueurs somatiques
Pour avoir un sentiment, il faut capter l’information et donc les infos sensorielles sont
importantes
Changements des expériences émotionnelles après une lésion à la moelle épinière
Plus c’est haut, plus la perte émotionnelle est élevée, sauf pour la lésion au nerf sacré
(augmentation de la peur (serait lié à la perte de mobilité))
Technique de MEG
Légende
o La magnétoencéphalographie (MEG) est une technique de mesure des champs
magnétiques à la surface du crâne induits par l'activité électrique des neurones;
elle est moins sujette aux distorsions que l’électroencéphalogramme (EEG)
Devis expérimental
o Les gens devaient fixer l’ellipse pour ne pas avoir de mouvement des yeux et
interférer avec le signal
Instructions: Fixer le centre de l’ellipse, porter attention aux stimuli, faire l’expérience
des émotions que les stimuli génèrent et coter l’émotion sur deux échelles (valence et
activation)
Mesures: cotation des émotions, magnétoencéphalographie (MEG),
électrocardiogramme (ECG) (changements physiologiques)
Axe des y : intensité Axe des x : négatif-positif
Validation de la valence:
o Images dites « déplaisantes » se voient attribuer une valence plus négative que
les images dites « neutres »; inverse pour les images dites « plaisantes »
Activation ressentie:
o Déplaisantes > Neutres
o Plaisantes > Neutres
o Plaisantes > Déplaisantes
Intensité en moyenne plus élevée pour les stimuli positifs
Changement rythme cardiaque au début du stimulus
Légende
o bpm: battements par minutes
o ms: millisecondes
o SNA: systèmes nerveux autonome
Patron triphasique (décélération, accélération, décélération) illustre les différences de
vitesse entre SNA para- et sympathique
Décélération initiale plus marquée si stimulus est compétent ET déplaisant
Pic d’accélération à ±4000 ms plus prononcé pour plaisants que déplaisant
Accélération soutenue pour stimuli compétents par opposition à alternance marquée
augmentation/ diminution d’un 500 ms au suivant pour stimuli neutres
Il existe une signature physiologique pour chaque valence des stimuli
Décélération est débalancement entre l’activation entre SN parasympathique et SN
sympatique.
Décélération plus importante pour des images déplaisantes
Les phases sont au niveau des lignes
Augmentation soutenue pour les stimulus agréables
Augmentation par phase pour stimulus neutre
Augmentation soutenue pour les stimuli déplaisants
Le cerveau capte et interprète les différences entre les patrons physiologiques de
valence et est capable de les interpréter
Les mêmes structures vont s’activer peu importe la valence du stimulus, c’est la force
d’activation qui va varier
Trois périodes chronologiques:
o 1) À 70 ms, activation du Cx visuel primaire suivie, à 100 ms, d’une activation
précoce et brève du pole temporal, du cortex orbitofrontal et des amygdales;
entre 100 et 200 ms, l’activité s’étend au reste du Cx occipital puis dans la voie
visuelle dorsale (du Cx occipital au Cx pariétal) + Cx cingulaire postérieur
(localisation visuelle)
o 2) Entre 200 et 240 ms, l’activité se propage dans la voie visuelle ventrale (du Cx
occipital au pole temporal) + insula (cortex insulaire)
o 3) À 330 ms et après, une activité intense apparaît dans le Cx temporal, le Cx
orbitofrontal, le Cx frontal, le Cx somatosensoriel et l’insula (reconnaissance des
objets
Principaux constats
Corrélation est présente dans l’hémisphère gauche (graphique en haut à gauche)
Même si on voit une augmentation de la corrélation, on ne voit pas une corrélation
significative, on atteint un plateau (graphique en bas à droite)
Est-ce que l’activation ressentie est associée à une augmentation de l’activité cérébrale?
Légende
o ACC: Cortex cingulaire antérieur; INS: insula
o Ligne supérieur pleine: seuil de signification corrigé; ligne inférieure pointillée:
seuil brut
o Cercle rouge: corrélation significative
o Zone grise: région d’intérêt
Ici, on voit des corrélations significatives partout sauf dans le SII gauche
Légende
o SI: Cx somatosensoriel primaire
o SII: Cx somatosensoriel secondaire
Conclusions
À l’exception de INS, l’activité dans les régions connues pour être impliquées dans les
sentiments, comme ACC, SI et SII, corrèle à un seuil alpha corrigé avec l’activation
ressentie par les sujets entre 350 à 500 ms après le début d’un stimulus compétent
(image plaisante ou déplaisante) dans au moins un des deux hémisphères
L’activité du ACC pourrait refléter une attention portée sur les changements corporels
qui accompagnent l’activation ressentie par les sujets et dans la genèse des actions
Effets significatifs dans SI-SII indiquent que les informations provenant de la peau, des
muscles et du squelette jouent un rôle important dans la genèse des sentiments envers
les stimuli
Absence d’effet significatif dans INS suggère que cette structure n’est pas nécessaire
pour générer les sentiments
**L’information périphérique est plus importante que l’information interne dans la
genèse des sentiments
Les sentiments ne sont pas abolis par une lésion de l’insula (créé par une lésion due au virus de
l’herpès)
Légende
o Ligne rouge: localisation de l’insula
o Ligne rouge pointillée: site de la lésion à l’insula consécutive à une encéphalite
due au virus de l’herpès
Intacts après lésion
o Douleur
o Démangeaisons
o Chatouillement
o Plaisir
o Tristesse
o Appréhension
o Irritation
o Compassion
o Faim
o Soif
o distension de la vessie et du colon
Comment expliquer que l’insula est activée durant l’expérience des sentiments alors
qu’elle n’est de toute évidence pas nécessaire à la genèse des sentiments?
Conclusions
À l’exception de INS, l’activité dans les régions connues pour être impliquées dans les
sentiments, comme ACC, SI et SII, corrèle à un seuil alpha corrigé avec l’activation
ressentie par les sujets entre 350 à 500 ms après le début d’un stimulus compétent
(image plaisante ou déplaisante) dans au moins un des deux hémisphères
L’activité du ACC pourrait refléter une attention portée sur les changements corporels
qui accompagnent l’activation ressentie par les sujets et dans le genèse des actions
Effets significatifs dans SI-SII indiquent que les informations provenant de la peau, des
muscles et du squelette jouent un rôle important dans la genèse des sentiments envers
les stimuli
Absence d’effet significatif dans INS suggère que cette structure n’est pas nécessaire
pour générer les sentiments
Même si non nécessaire à l’étape de genèse, INS jouerait probablement un rôle
modulateur dans l’expérience des sentiments
L’information est relayée par l’insula ce qui lui donne un rôle de modulateur
(hypothèse)
Un traitement grossier de l’info somatique se fait dans les structures de bases
Ce qui a un impact sur la genèse de sentiments
D’autres indirectes passent par la moelle
Certaines projections plus directes vers le thalamus
Légende
o C/Ad fibers: fibres nociceptrices impliquées dans la douleur et la température
o Lamina I: neurones de projection de la corne dorsale de la moelle
o AP: Aire postrema responsable des vomissements
o Vagus: nerf vague
o NTS: noyau du tractus solitaire sur lequel convergent les informations en
provenance des viscères
o PBN: noyau parabrachial impliqué dans le goût
o PAG: substance grise périaquéducale impliquée dans la douleur et les
comportements de défense
o SC: colliculus supérieur impliqué dans le mouvement des yeux
Sentiment et neuroanatomie
A pour corrélats anatomiques des régions impliquées dans les sensations corporelles: Cx
somatosensoriel (sensations tactiles périphériques), Cx cingulaire (attention/genèse de
l’action, douleur), insula (intéroception)
Expression émotionnelle
Conditionnement de peur
Éclair
Aiguille
Peur du ridicule
Chien
Araignée
Saveurs acides ou amères
Les deux stimuli arrivent en même temps il est donc impossible pour le noyau latéral de
l’amygdale de faire la différence entre ce qui est aversif et ce qui ne l’est pas
Peut quand même se faire quand les stimuli sont présentés de manière séquentielle
Amygdale va attribuer la valence émotionnelle au stimulus ce qui explique pourquoi
l’apprentissage est robuste
Amygdale est impliquée dans des réponses autres que la peur ex : amour,tristesse
Hormone de stress, pression sanguine figer; ce qui fournit une réponse émotionnelle en
fait
Légende
o CGM: corps genouillé médian
o VLP: ventrolatéral postérieur
o CG: noyau gris centraux
o LA: noyau latéral de l’amygdale
o CE: noyau central de l’amygdale
o LH: noyaux latéral hypothalamus
o PVN: noyau paraventriculaire de l’hypothalamus
o PLT : potentialisation à long-terme
Légende
o PVN: noyau paraventriculaire de l’hypothalamus
o LH: noyau latéral de l’hypothalamus
o CRH: hormone de libération de la corticotropine
o ACTH: hormone adénocorticotropique
o SNS: système nerveux sympathique
Réponse rapide à un stresseur:
o LH active SNS qui commande aux médullosurrénales de produire l’adrénaline
Réponse lente à un stresseur:
o PVN libère la CRH vers la grande pituitaire qui libère l’ACTH vers les
corticosurrénales qui produisent le cortisol
Thalamus et Cx sensoriel projettent l’info sur le stimulus vers l’amygdale
Amygdale a des connections réciproques avec le Cx sensoriel, l’hippocampe
(apprentissage et mémoire) et le Cx préfrontal (fonctions exécutives)
L’hippocampe a aussi des projections réciproques avec le Cx préfrontal
Les interrelations entre ces structures et le Cx préfrontal assurent la mise en place
d’actions précoces et tardives face au stimulus
Système limbique inclus amygdale et parfois hippocampe
Cc préfrontal est surtout inhibiteur; hippocampe=contextualisation de l’émotion
Sc contexte : rôle de l'hipp est d'apprendre dans quel contexte (lieu) on doit déclencher
une réponse de peur. Changement de localisation (ce changement se présente
seulement dans la condition contexte; effet beaucoup majeur ce qui permet de
contextualiser l'apprentissage de peur
SC son : apparition ou disparition du champ loc. en fonction des cellules
o Gain d’activation associé à l’endroit du son
o Perte d’activation : pas expliqué
On fait un conditionnement de peur avec le choc et le son et un avec l'environnement et
le son
Généralisation des phobies serait due à un dysfonctionnement de l'hippocampe
Apprentissage de peur
« Pour »
o Rapide et résistant
o Défense adaptée contre les dangers (fuite, évitement)
o Réduit le besoin de réapprendre face au danger
« Contre »
o Manque de flexibilité envers les conditions changeantes de l’environnement
peut conduire à des réponses non adaptées
o Risque de troubles anxieux
Conclusion:
o Capacité de renversement des peurs est essentielle
Procédure
Pour pas que l'apprentissage soit trop facile; dans la phase de renversement, c’était le B
qui donnait le choc
Mesures recueillies: réponse galvanique (indice d’émotivité) et images d’IRMf montrant
l’activation dans le cortex préfrontal ventromédian (PFCvm) (niveau de sudation des
doigts)
Légende
o Réponse galvanique: aussi appelée « électrodermale »; sous l’effet du stress ou
d’une émotion, l’épiderme sécrète une micro-sudation qui améliore sa
conductibilité électrique
Conclusions générales
Implique plusieurs régions du système limbique (en vert) dont les principales sont : Cx
préfrontal (but/plan d’action), ganglions de la base (ex. figer), amygdale (valence des
stimuli), hypothalamus (ex. élévation de la pression sanguine, hormones de stress),
thalamus (relais de l’information sensorielle)
Hippocampe a un rôle indirect
Nouvel amour entraînerait une activation dans des régions impliquées dans le système
de la récompense et de la motivation (p. ex., aire tegmentale ventrale, noyau caudé, cx
cingulaire antérieur, noyau accumbens et insula)
o On regarde le patron d'activation différentiel entre la photo du nouvel amour et
des proches
o Patron d’activation similaire à la dépendance aux substances
o
o Légende
NAc: noyau accumbens
STN: noyau sous-thalamique
SN: substance noire
VTA: aire tegmentale ventrale
Activation du système de récompense/motivation (aire tegmentale ventrale, striatum,
noyau caudé, noyau accumbens) et de l’attachement (substance noire, cx insulaire, cx
cingulaire antérieur et postérieur) également présente chez les partenaires de longue
date
o
o Corrélation positive entre la durée de la relation et l'activation du noyau caudé
et de l'accumbens
o Légende
NAcc: noyau accumbens
SN: substance noire
VTA: aire tegmentale ventrale
Changements persistants dans la connectivité fonctionnelle des systèmes de la
récompense/motivation et des émotions (cx cingulaire antérieur dorsal, insula, noyau
caudé, amygdale, noyau accumbens) et de la cognition sociale (jonction temporo-
pariétale, cortex cingulaire postérieur)
o
Motivation
Homéostasie et motivation
Thermorégulation
Alimentation
* À part la respiration qui est prise en charge par tronc cérébral, les autres mécanismes
de survie (alimentation, chaleur, hydratation) sont pris en charge par des mécanismes
d'homéostasie
Comportements motivés
Régulateurs
o Motivés par la nécessité de survivre et contrôlés par des mécanismes
d’homéostasie (milieu interne?)
o Exemples: régulation de la température corporelle et de l’alimentation
Non-Régulateurs
o Tout comportement non contrôlé par des mécanismes d’homéostasie et
influencé par le milieu externe (un peu plus influencés par les facteurs externes
que les régulateurs mais pas forcément)
o Exemples: sexualité, comportement parental, agression, curiosité
Légende
o Homéostasie: Équilibre ou maintien d’un état interne stable; alternativement,
mécanismes responsables de ce maintien
* On a des zones critiques où on doit se situer, si on en dévie, on a des comportements
motivés pour retourner à l'équilibre
Homéostasie
ex. d'un mécanisme serait la réponse de stress, qui implique la libération de coristol, qui
fait une rétroaction négative pour cesser la réponse de stress
Mécanismes d’homéostasie
1) Détection d’erreur: Compare l’état physiologique actuel à une valeur (zone) cible et
détermine si un déficit existe
2) Correction d’erreur: Active les réponses appropriées à l’erreur détectée
3) Rétroaction négative: Désactive les réponses précédentes suite à la correction du
déficit
L’homéostasie est constamment compromise
Les mécanismes d’homéostasie sont essentiels pour détecter les écarts, compenser
pour ces fluctuations et créer une relative stabilité dans le temps
Motivation
Ensemble des pulsions qui poussent l’organisme à agir pour combler un déficit et
rétablir l’équilibre
Thermorégulation
Le corps doit travailler pour préserver cette température en dépit des conditions
environnementales
Circuit spinothalamique
Tronc est plus associé à la température du visage via les nerfs trijumeaux
Différence sources d’information entre tronc et moelle??? C’est bien ce qui est noté
Hypothalamus : détection et correction plus rapide
La détection est de moins en moins précise plus on descend dans les structures
Zone cible : zone où la structure détecte et corrige une erreur
Hypothalamus et thermorégulation
Se fier au schéma sans image pour la cascade de réponse au froid
Augmentation du métabolisme des cellules, production d'énergie est associée à une
production de chaleur
2 voies : système endocrinien et système nerveux autonome sympathique
Contractions musculaires : aide à se réchauffer
Métabolisme des gras bruns; surtout au niveau du cou; gras abondants chez les animaux
qui hibernent mais aussi chez les humains, surtout chez les enfants (Blanc : tissus
adipeux qui protègent les tissus; Brun : riche en fer)
Vasoconstriction : se contracte pour avoir moins de surface et réduire dim chaleur
Pas le système endocrinien ici..
DÉPANNAGE 21 FÉVRIER
Vont diviser en 3 groupes afin de faire varier leur poids
On les laisse s'alimenter normalement après
Le poids vient se réguler naturellement
L'alimentation est régulée par des mécanismes physiologiques orientées vers des
valeurs cibles, davantage axées vers le rythme métabolique que le poids
Chez l'humain, ce serait différent, parce que les facteurs environnementaux et exécutifs
viennent moduler ex. horaire, diète, etc. où on vient prendre des décisions qui rendent
ça plus complexes que la thermo régulation
il y a une quantité max de glycogène qui peut être stocké (pas vrm de limite de
triglycérides)
on dégrade les nutriments absorbés pour nourrir les tissus et les regénérer
dans l'ananolisme, il y a un stockage qui se fait: glycogène au niveau du foie et des
muscles et triglycérides stockés au niveau des tissus adipeux
Légende
o Anabolisme: assemblage des molécules formant les triglycérides et le glycogène;
contribue à la construction et au renouvellement des tissus
o Triglycérides: trois chaînes d’acides gras issues du glucose et stockées dans les
cellules adipeuses
o Glycogène: chaîne de glucose stockée dans le foie et dans les muscles
o Cétones: acides aminés; composantes de base des protéines
Légende
o Catabolisme: dégradation des molécules complexes dont l’oxydation produit de
l’énergie (fournit de l’énergie entre les repas)
si on ne renouvelle pas le stock de glycogène, il s'épuise le corps va aller chercher les
acides gras à la place du glycogène comme source d'énergie (ce qui permet de passer à
travers la famine)
Les autres nutriments ne peuvent pas passer par la BHE, seul le glucose peut
Le corps va donc utiliser les acides gras et les transformer en Acetyl-CoA, cette
transformation va produire comme déchet l'acide cétonique cette transformation va
permettre au glucose d'aller nourrir les neurones via la BHE
La diète cétogène est d'obliger le corps à utiliser les acides gras en se nourrissant
seulement de cétones pour brûler les acides gras
Légende
o Acetyl-CoA : Acetyl-coenzyme A (produit par le foie), molécule entre autres
utilisée par les mitochondries pour produire l’ATP
Connu depuis 1920 que ce type de diète peut aider avec l’épilepsie chez l’enfant
Pourrait faire diminuer de 30-40% les crises d’épilepsies chez l’enfant
Chez l’épileptique, il y aurait une surproduction d’aspartate
Les anticonvulsivants font augmenter le GABA pour inhiber les potentielles crises
Sous-tend une interaction très complexe entre les signaux périphériques provenant des
organes digestifs et le système nerveux central
Ghréline : produit la faim
CCK : le plus connu, coupe la faim
Insuline et leptine : ont des effets paradoxaux
Légende
o Peptide: chaîne d’acides aminés qui agit comme un neurotransmetteur
Structures hypothalamiques
Les effets ressentis sont opposés à l’augmentation des taux de leptines
Lorsqu’il y a moins de tissus adipeux, le taux de leptine dans le sang diminue.
Certains neurones du noyau arqué relâchent des peptides orexigènes (stimulent la faim)
puisqu’ils sont sensibles à la baisse du taux de leptine
Il y a aussi inhibition de ACTH et de TSH. Il y a donc par le fait même une inhibition du
stress et du métabolisme cellulaire.
Le système nerveux parasympathique va donc venir stimuler le comportement
alimentaire.
Principaux constats
Une élévation des taux de leptine, en réponse à l’élévation des tissus adipeux, inhibe la
prise alimentaire
Une diminution des taux de leptine, en réponse à la diminution des tissus adipeux,
stimule la prise alimentaire
Ces mécanismes régulent la prise alimentaire à long terme
Estomac vide va faire qu’il y aura libération de ghréline qui envoient des signaux au nerf
vague, au noyau arqué, au circuit anabolique…
Légende
o CCK: Cholecystokinine; Ghrelin: peptide qui signale un estomac vide au nerf
vague; NTS: Noyau du tractus solitaire; ARC: Noyau arqué de l’hypothalamus;
POMC: proopiomélanocortine; AgRP: Agouti-related peptide; NPY:
Neuropeptide Y; ACTH: Corticotropine; PVN: Noyau paraventriculaire de
l’hypothalamus; LH: Noyau latéral de l’hypothalamus
Estomac plein libère du CCK qui envoie des signaux au nerf vague, au foie (insuline) qui
stimule le noyau arqué et d’autres structures pour activer les signaux de satiété.
Selon les taux de tissus adipeux de l’organisme, il y aura soit catabolisme ou anabolisme
Principaux constats
Leptine module les signaux sensoriels (Si on a très faim (bas taux de leptine), la
nourriture sera beaucoup plus attirante visuellement, olfactivement aussi…)
Leptine et insuline agissent sur la dopamine et le « Wanting » (la recherche de la
nourriture)
o Réponse de l’accumbens aux images de nourriture plus élevée lorsque
déficience en leptine (donc il y a une influence sur le circuit de la récompense)
Ghréline augmente analyse de récompense et recherche d’aliments
Ghréline et neurogenèse dans l’hippocampe (la ghréline favoriserait la neurogenèse)
Légende
o Bleu/Violet: régulation de l’équilibre métabolique et énergétique (on a surtout
vu ça)
o Rouge/Rose: communication avec le monde extérieur via processus
cognitifs/émotionnels (Cela va avoir un effet sur la prise alimentaire)
o Liking: valeur hédonique (on aime ou pas); Wanting: salience incentive (le
besoin)
Modèle résumé
Lecture cours 2 : Chapitre 16 du livre obligatoire "Motivation" sauf les sections sur la soif aux
pages 575-576 ainsi que les informations sur la soif dans le Tableau 16.1 de la page 578
Hallucinogènes
o Le Lsd : structure très proche de la sérotonine (suggère qu’elle agit sur les
systèmes sérotoninergiques); agoniste puissant de la sérotonine, agissant sur les
récepteurs localisés sur les terminaisons présynaptiques des neurones, dans les
noyaux du raphé. Il reste de la recherche à faire pour trouver précisément où
jouent et comment le LSD
Stimulants
o Cocaïne et amphétamine : bloquent le processus de récupération des
catécholamines en général. Autres travaux suggèrent que cocaïne est
l’inactivation sélective de la recapture de la dopamine et amphétamine bloque
la récupération de noradrénaline et de dopamine et stimulent la libération de
dopamine (prolonge et intensifie action de dopamine et noradrénaline). Cocaïne
et amphétamine créent souvent dépendance sévère chez les consommateurs
(viendrait d’une augmentation de dopamine dans le système
mésocorticolimbique (circuit de la récompense))
Voir l’article surligné
Cours du 24 février 2023 (Cours en ligne pour éviter le piquetage de la grève) (COURS ANNULÉ)
(reprise le 3 mars si non piquetté) (ANNULÉ) (REPRISE DE CETTE MATIÈRE LE 17 MARS)
Classification des substances psychoactives (peut être légale; peut être illicite, peut être abus,
peut être dépendance)
BARBITURIQUES
Ex: Pentobarbital (nembutal)
Somnifères courants dans la 1ère moitié du 20e siècles maintenant concurrencés par les
benzodiazépines
Fête en l’honneur de leur découverte le jour de la Sainte-Barte, le 4 décembre 1864
Utilisations présentes: anesthésie générale et traitement des convulsions épileptiques
À dose modérée, effets similaires à l’ivresse (désinhibition)
À forte dose, risque de décès; utilisé pour euthanasie vétérinaire (dangereux, arrêt
complet du SNC)
Risque d’abus: élevé
agonistes GABA dépresseurs du SNC (ils imitent donc l’effet du GABA)
Légende
o GABA: acide y-aminobutyrique
o SNC: système nerveux central
Marilyn Monroe, Dalida et Jimmy Hendrix : décès par barbituriques
ÉTHANOL
Alcool produit par la fermentation de sucres naturels
Utilisations: solvant, désinfectant, consommation
Preuves de fabrication de la bière et du vin remontent à l’empire babylonien 3000 ans
av. JC
Enivrement lié à l’alcool présent dans la mythologie et l’histoire sainte
Illégal durant la prohibition (Québec, 1919)
OMS (Organisation mondiale de la santé) distingue alcoolisme aigu (binge drinking) et
chronique (régularité au-delà du seuil de toxicité de 2 à 3 unités/jour)
Risques: dépendance, coma éthylique (2 à 4g/litre de sang), dysfonctions digestives, etc
Associé à des cancers et au syndrome de Korsakoff
Syndrome de Korsakoff
DSM-5 : Trouble neurocognitif induit par l’alcool à type amnésie confabulatoire (c’est
comment on l’appelle dans le DSM) Pour le dx, le patient doit être abstinent et le
syndrome doit être permanent.
Associé à amnésie rétro (les souvenirs du passé) et antérograde (souvent le plus
proéminent, déficit dans l’encodage de l’info, on arrive plus à apprendre) sévère,
confabulations (on compense les trous de mémoire en inventant des choses),
anosognosie (inconscience de la pathologie)
Sur un continuum avec l’encéphalopathie de Wernicke (on la retrouve parfois avant le
syndrome de Korsakoff; c’est un forme atténuée)
o Associée à une déficience en thiamine (B1)
o Troubles oculomoteurs, ataxie, confusion, déficits de la mémoire à court terme
o C’est possible de le renverser si on traite la carence en thiamine. Mais si pas
traité, peut être permanent et décliner rapidement
Légende
o Structures en orange et en rouge impliquées dans le circuit de la mémoire et
atrophiées dans la maladie: 2) nx thalamique dorsomédian; 3) nx thalamique
antérieur; 4) corps mamillaires; 5) prosencéphale basal; 6) nx dorsal et médian
du raphé
Atrophie spécifique au syndrome de Korsakoff principalement au noyau thalamique
antérieur
Les autres structures mentionnées plus haut ont souvent aussi des atrophies, mais elles
ne sont pas spécifiques au Syndrome de Korsakoff
I. Agents sédatifs et anxiolytiques (Benzodiazépines) :
BENZO
Ex: Valium (diazépam); Xanax (alprazolam); Ativan (Lorazépam)
Traitement anxiété, insomnie, convulsion, sevrage alcoolique
Découverte au milieu des années 1950 par Leo Sternbach (U Caroline du Nord)
Réactions secondaires et paradoxales nombreuses, risque de dépendance, sevrage
prolongé
7e rang des drogues les plus dangereuses (Grande Bretagne, 2006)
Le risque de surdose est moins élevé que les barbituriques, mais leur potentiel de
dépendance est beaucoup plus élevé
La tolérance
Benzodiazépine se fixe sur un 3ème site de liaison sur le même récepteur et a pour effet
d’augmenter la fixation du GABA à son propre site (il ne permet pas l’ouverture du
canal)
Donc, l’efficacité de la benzodiazépine dépend de la disponibilité du GABA (peu de
risque de surdose)
On a des opiacés synthétiques, des opiacés endogènes (endorphines)
Morphine et codéine dérivés de l’opium extrait de la graine de pavot
Héroïne synthétisée de la morphine
Provoquent euphorie et engourdissement
Traitement: insomnie, douleur, toux
Propriétés addictives très puissantes
Commerce opium depuis 3000 avant JC (Irak); introduit en Inde en 1527
Tentative interdiction par la Chine (1729) crée des tensions avec Grande Bretagne et 2
guerres de l’opium (1839-1842/1856-1860)
1900: 1,5% population mondiale; 2000: 0,5% (Iran)
Selon le site de l’ONU, 5% de la population mondiale en consommerait au moins une
fois par année de manière illicite
« L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes, Allonge l'illimité, Approfondit le temps,
creuse la volupté, Et de plaisirs noirs et mornes Remplit l'âme au-delà de sa capacité. »
Le Poison - Charles Baudelaire
V. Psychostimulants :
Ce sont des substances qui activent l’organisme
Le coca-cola avait de la cocaïne dedans pour aider avec les troubles de l’esprits
LSD
o Agoniste sérotonine : meilleur humeur
o Antagoniste noradrénaline : bloque l’activation (détente)
o Associé au mouvement peace and love (détente, heureux…)
Cannabis
o Effet relaxant; affecte mémoire, apprentissage et plusieurs autres fonctions
Cas particulier de la Kétamine (nous montre que la catégorisation en 5 classes du début est
peut-être un peu simpliste)
Dépression réfractaire
Mécanismes d’action
1. Blocage des récepteurs NMDA de l’interneurone GABAergique par la Kétamine
2. Désinhibition du neurone glutamatergique, entraînant un flux important de glutamate
3. Fixation du glutamate sur les récepteurs AMPA post synaptiques, entraînant la
dépolarisation de la membrane et l’entrée d’ions calcium par les canaux à récepteurs
NMDA
4. Augmentation de la synthèse de BDNF (facteur de croissance des neurones), qui
activent les récepteurs TrkB
5. Cascade d’évènements menant à l’activation de la protéine mTORC1, favorisant la
synaptogenèse
Légende
o BDNF : brain-derived neurotrophic factor
o TrkB : tropomyosin receptor kinase B = récepteur du BDNF
o mTORC1 : mammalian target of rapamycin complex 1
À gauche du graphique, ça représente le cerveau en dépression où on a moins de
neurogenèse et de synaptogenèse
À droite : comment on peut réguler un cerveau déprimé à l’aide de la kétamine. Ça
permet de rétablir des meilleures connexions entre les neurones comme c’était avant la
dépression. Tout ça est lié à la potentialisation à long-terme
Principaux neurotransmetteurs
Légende
o Signe « moins »: inhibition
o Signe « plus »: activation
Légende
o Nora: noradrénaline
par stimulation directe des décharges des neurones DA (agonistes DA, e.g., cocaïne,
amphétamines) (potentiel de dépendance plus élevé)
par désinhibition des neurones DA (toutes les drogues) (effet indirect, désactivation de
certains interneurones)
Nora Volkow NIDA, NIH
Note: La dopamine est élevée autant chez les personnes dépendantes que non
dépendantes à une drogue
On doit aller au-delà du circuit de la récompense pour expliquer la dépendance
Alcool, nicotine et cocaïne sont associé à l’atrophie du thalamus
Thalamus: Relais sensoriel vers le cortex, impliqué dans la perception = * Effets
sensoriels des drogues (distorsions sensorielles, expériences sensorielles anormales) *
(À court terme dû aux effets de la consommation, à long-terme dû à l’atrophie du
thalamus
Légende
o th: thalamus
o Ngc: noyaux gris centraux (striatum, NAc)
o Striatum: caudé + putamen
o NAc: noyau (nucleus) accumbens
o App.: apprentissage
o Signe « + »: hypertrophie
o Signe « - »: atrophie
Ici hypertrophie des noyaux gris centraux
NAc (noyaux accubens): Récompense = Propriétés renforçatrices des drogues (drug-
seeking) * Recherche de drogues * (craving)
Striatum (nx caudé et putamen) : Apprentissage procédural = Routine dans l’usage,
automatismes (drug-taking) * Compulsions (rituels), habitudes comportementales plus
fortes, fréquentes et rigides *
La grosse différence est que la nourriture est nécessaire à la survie et est régulée par des
mécanismes homéostasiques alors que la drogue non.
Légende
o Bleu/Violet: régulation de l’équilibre métabolique et énergétique
o Rouge/Rose: communication avec le monde extérieur via processus
cognitifs/émotionnels
o Liking: valeur hédonique; Wanting: salience incentive
Moins de récepteurs D2 disponibles dans condition cocaïne p/r à neutre = Perte de la
capacité à inhiber l’action (de consommer) dans condition cocaïne
Plus il y a de dopamine associée à la condition cocaïne, plus fort est le manque ressenti
(craving)
Participants: Poids normal affamés; Conditions: parler de généalogie ou exposition à de la
nourriture
Moins de récepteurs D2 disponibles dans condition nourriture p/r à neutre (donc grande
libération dopamine)
Plus le % de changement de DA associé à la nourriture est grand, plus fort est le désir de
nourriture
Les récepteurs pour les opiacés endogènes diminuent en densité au fur et à mesure de
la consommation (pourrait être lié à la perte de plaisir que l’on ressent quand on avance
dans la consommation)
Atrophie au niveau frontal
Cx cingulaire antérieur : autosurveillance (monitoring) et émotions = Incapacité à
détecter les erreurs(conflits) en lien avec la consommation *Poursuite de la
consommation malgré les conséquences déplaisantes *
Cx orbitofrontal : inhibition et inversion des apprentissages = Incapacité à cesser la
consommation * Chronicisation de la consommation aux dépens de stratégies
adaptatives*
On retrouve le même patron chez les obèses morbides que chez les ex-cocaïnomanes
On aurait donc une moins bonne régulation des comportements de dépendance liés à la
nourriture chez les obèses morbides
Circuiterie fronto-striatale (ici c’est pas d’apprendre les structures par-cœur, mais plutôt de
comprendre le rôle de chaque circuit)
Circuit cx préfrontal dorsolatéral
Impliqué dans les fonctions exécutives (p. ex., planification, organisation, flexibilité
mentale et attention)
Peut donc identifier et sélectionner des actions, pour les guider vers un but, en fonction
des conséquences positives et négatives
Dysfonctionnement = mauvais choix d’actions, comme continuer de consommer, malgré
les conséquences négatives
Circuit cx orbitofrontal
Impliqué dans la prise de décisions et la régulation de l’impulsivité
Prise de décisions en prédisant les conséquences d’un comportement
Dysfonctionnement = désinhibition comportementale et impulsivité, pouvant entraîner
des compulsions (la personne n’arrive pas à inhiber ses comportements de
consommation) et mauvaises décisions (continuer de rechercher la drogue, malgré les
conséquences négatives)
Impliqué dans l’évaluation des conséquences d’une action et la détection d’erreurs
Dysfonctionnement = manque de conscience sur les problèmes de consommation (ne
peut détecter et bien évaluer les conséquences)
Plusieurs structures associés potentiellement à des comportements d’addiction (mais c’est très
difficile de couper tout ça au couteau…)
Dépannage du 21 mars (DERNIER DÉP. AVANT l’EXAMEN – Révision de l’ensemble des 2 cours)