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Annexe III
PROGRAMME DE SCIENCES INDUSTRIELLES POUR L'INGÉNIEUR DANS LA FILIÈRE PTSI
1 - OBJECTIFS DE FORMATION pourront naturellement s'appuyer sur les acquis de sciences indus-
trielles enseignés dans cette filière.
1.1 Finalités Pour assurer la cohérence de la formation, la totalité de l'enseigne-
ment est réalisée par un même professeur agrégé de mécanique ou de
L'enseignement des sciences industrielles pour l'ingénieur apporte génie mécanique.
les connaissances fondamentales et les cadres conceptuels structu-
rant la relation réel-modèle, propres à l'analyse, à la conception et à 2 - STRATÉGIE DE FORMATION
la réalisation de solutions techniques.
Cet enseignement, s'articulant avec les enseignements des sciences 2.1 Organisation pédagogique
physiques et des mathématiques, propose l'analyse, la conception et
la mise en œuvre de systèmes pluritechniques répondant à un besoin L'enseignement fondé sur l'étude de solutions industrielles abordées
exprimé par un cahier des charges. en cours, travaux pratiques et travaux dirigés, doit privilégier l'acqui-
Il s'appuie sur deux éléments fondamentaux, la mécanique des soli- sition de solides connaissances de base présentées dans les différentes
des et l'automatique, en les intégrant au contexte technologique. parties du programme. Ces connaissances sont acquises et structurées
Il prépare l'étudiant aux méthodes de conception des produits : non seulement pendant les cours théoriques mais également au
- en apportant les connaissances de base de la culture technologique, travers des activités de travaux dirigés et de travaux pratiques.
- en élaborant les modèles permettant le dimensionnement et la
simulation du fonctionnement, 2.2 Objectifs des travaux pratiques
- en prenant en compte les contraintes liées aux procédés de fabrica- Les travaux pratiques se réfèrent aux différentes parties du
tion et à leur utilisation, programme. Ils permettent d'apporter des connaissances nouvelles,
- en validant les modèles par expérimentations, de découvrir la réalité de solutions techniques, de vérifier des
- en utilisant les bases de données techniques ou industrielles. performances, de valider des concepts de base abordés dans les cours
Il permet de développer les capacités de créativité des étudiants. magistraux, et d'analyser des solutions ou des procédés.
La démarche de conception s'applique à la chaîne d'énergie qui in- Ils permettent 1'analyse des solutions techniques relatives au choix, au
tègre les parties opératives relatives aux systèmes pluritechniques. montage et au comportement des composants des parties opératives.
Elle prend également en compte l'incidence des choix effectués pour Ils sont organisés autour de produits industriels instrumentés ou non,
la chaîne d'information. ou de matériels didactisés intégrant des composants industriels.
Les activités d'analyse concernent ces deux chaînes. Les manipulations sur machines-outils illustrent les problèmes de
base liés aux procédés d'obtention des pièces usinées.
1.2 Objectifs généraux Ils contribuent à associer aux solutions techniques une modélisation
L'enseignement des sciences industrielles pour l'ingénieur repose, permettant l'utilisation de lois de la mécanique et de l'automatique
d'une part sur l'analyse critique de solutions existantes, d'autre part et une exploitation de l'ensemble des connaissances scientifiques
sur l'élaboration et la justification de solutions nouvelles. identifiées dans les différentes parties du programme. Ils permettent
Au terme de leur formation, les étudiants doivent être capables : de formuler des hypothèses pour l'étude du réel et d'apprécier leurs
- d'analyser une solution technique proposée pour tout ou partie d'une limites de validité.
partie opérative ou d'une partie commande en vue d'en décrire le Ils permettent d'acquérir la connaissance de solutions industrielles
fonctionnement, d'en justifier le choix des composants, d'en vérifier répondant à un besoin défini. Ils développent le sens de l'observa-
les performances ; tion, le goût du concret et la prise d'initiatives.
- de concevoir tout ou partie de la partie opérative d'un système tech-
nique à partir du cahier des charges. Pour cela, ils doivent : 2.3 Enseignement de soutien
- rechercher et justifier une solution avec une approche multicritères, Pour les étudiants qui n'ont pas suivi un enseignement de sciences
- choisir les matériaux et les procédés d'élaboration les plus adaptés de l'ingénieur au cours du cycle terminal conduisant au baccalauréat
à la réalisation d'une pièce mise en situation dans son contexte scientifique, un enseignement de soutien est prévu. Celui-ci doit être
d'utilisation, organisé dans le cadre de travaux pratiques adaptés.
- exploiter les outils informatiques existants pour analyser, conce-
voir, calculer, simuler des comportements, fabriquer des produits et 3 - PROGRAMME
les contrôler.
L'emploi de l'outil informatique est aujourd'hui incontournable. Il 3.1 Présentation
constitue un support de l'acquisition des savoirs et des méthodes
(création et intégration de composants, représentation, paramétra- Les différentes parties du programme sont présentées en précisant
ge, archivage, étude de comportements, fabrication, ...). pour chacune :
L'utilisation des logiciels de CAO, de modélisation, de calcul ou de - d'une part, les contenus organisés en chapitres et sous chapitres,
simulation permet une étude plus approfondie du comportement des - d'autre part, les commentaires qui précisent les limites d'approfon-
produits industriels et la résolution plus rapide des problèmes. Elle dissement et les compétences attendues qui définissent le contrat
apporte une aide à la validation des modèles et développe l'appro- d'évaluation. Cette liste de compétences ne préjuge en rien, ni de l'or-
che méthodologique du paramétrage. En automatique, il facilite dre d'acquisition, ni de la progressivité et la redondance éventuelle
l'édition et la modification des modèles de commande, la simulation dans l'acquisition, ni des démarches pédagogiques à mettre en œuvre.
des comportements, la vérification de performances, la génération Le professeur conserve toute liberté pédagogique pour aborder et
automatique de code à partir des spécifications comportementales. traiter le programme selon l'ordre souhaité. Des parties ou paragra-
Les objectifs de cette formation, analytique, synthétique et concrète, phes peuvent être traités parallèlement en cours, TD ou TP.
prédisposent tout naturellement l'étudiant à approfondir ces connais- La répartition des contenus et des compétences, entre première et
sances fondamentales au sein des Grandes Écoles. Ces dernières, deuxième année, doit être respectée pour permettre les réorientations
intégrant fortement les sciences de l'ingénieur dans leur formation éventuelles d'étudiants en fin de première année.
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I - Étude des systèmes
I.1 Analyse structurelle des produits existants Cette partie du programme ne nécessite aucun acquis scientifique
préalable et peut donc être présentée en début d'année. Les concepts et
I.1.a Description générale du produit les outils de l'analyse fonctionnelle et structurelle des systèmes sont
Frontière d'étude, matière d'œuvre, valeur ajoutée, fonction globale et mis en œuvre durant les deux années de formation dans les limites des
performance. Architecture générale d'un produit : chaîne d'informa- compétences de lecture du cahier des charges fonctionnel et du FAST.
tion, chaîne d'énergie et interfaces ;
Les activités sont organisées à partir de systèmes réels instrumentés
1.1.b Décomposition structurelle ou didactisés du laboratoire de sciences industrielles et de dossiers
En sous- ensembles permettant d'identifier les chaînes fonctionnelles techniques. Ainsi, elles peuvent être introduites par des activités de
et leurs constituants : travaux pratiques organisées dès le début de l'année scolaire.
- chaîne d'information ;
- chaîne d'énergie ; L'outil SADT (A-0 et A0) est privilégié pour la décomposition struc-
- interfaces entre la chaîne d'information et la chaîne d'énergie. turelle en sous- ensembles fonctionnels. L'étude des chaînes fonc-
tionnelles comme sous- ensembles de systèmes permet de définir une
base de données de solutions techniques associées aux fonctions tech-
niques (alimenter, distribuer, convertir, transmettre, acquérir, traiter,
communiquer, agir).
Les constituants des chaînes fonctionnelles (distributeur, variateur,
capteur, actionneurs, transmetteurs) sont identifiés (analyse structu-
relle) et leurs fonctions techniques sont précisées.
I.2.b Analyse fonctionnelle externe Le cours fait référence aux normes en vigueur et met en évidence la
- contrainte imposée au concepteur ; démarche générale de constitution du cahier des charges fonctionnel
- cycle de vie : phase de conception fabrication, phase d'utilisation ; en appliquant la méthode de recherche systématique des interactions
- frontière du produit, éléments extérieurs, diagramme des interacteurs avec les milieux environnants (interacteurs).
en phase d'utilisation ; La démarche de conception est initiée dès la PTSI.
- fonctions de services ;
- cahier des charges fonctionnel (phase d'utilisation).
I.2.c Analyse fonctionnelle interne L'outil de l'analyse fonctionnelle interne (FAST) est privilégié pour
- méthodes de décomposition fonctionnelle d'une fonction de service présenter les études conduites en travaux dirigés de conception. Il doit
en fonctions techniques ; permettre de formuler un problème, l'étudiant doit savoir le lire et le
- identification, caractérisation des fonctions techniques : critère, compléter dans le cadre des fonctions techniques et des solutions tech-
niveau et flexibilité. niques du programme.
I.3 Les constituants des produits Les activités du paragraphe I. 3 seront conduites à partir :
- d'un système réel en état de fonctionnement (didactisé ou non),
accompagné d'un dossier technique,
- ou d'un dossier technique numérisé relatif à un système réel.
Les compétences acquises doivent permettre :
- d'associer les divers constituants aux fonctions techniques réalisées,
- de définir et de caractériser les énergies d'entrée et de sortie,
- de définir et de caractériser les informations d'entrée et de sortie,
- valider les caractéristiques des constituants par rapport aux perfor-
mances attendues.
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II - Communication technique
II.1 Lecture de documents techniques Afin de faciliter la maîtrise progressive des outils de communication
Dossiers techniques numérisés, documents, perspectives, éclatés, technique contemporains, il est conseillé, en début d'année, d'utiliser
photos, différentes représentations schématiques et géométriques. des dossiers techniques relatifs aux supports présents dans le labora-
toire de sciences industrielles.
L'outil de représentation FAST est privilégié pour l'analyse fonction-
nelle interne des produits.
II.2 Outils de description fonctionnelle L'outil SADT (limité à deux niveaux consécutifs) est privilégié pour
Représentations de type FAST et SADT l'analyse fonctionnelle des systèmes. On se limite aux activités de lecture.
La connaissance des symboles normalisés prescrits par les différentes
normes, ne peut être exigée. Les étudiants doivent disposer en
permanence d'une documentation sur les normes.
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II.3 Outils de description structurelle Seule la schématisation des liaisons usuelles entre deux solides est exi-
gible (norme en vigueur).
II.3.a Représentation schématique La schématisation mécanique est adaptée aux problèmes traités :
- graphe de structure ; - le schéma cinématique minimal (ou fonctionnel) est le schéma qui
- schémas mécaniques : cinématique, d'architecture et technologique ; permet la description du mouvement entre les sous- ensembles ciné-
matiquement équivalents,
- le schéma d'architecture (liaison parallèle et liaison série) est celui
qui permet par exemple de calculer les actions mécaniques dans les
liaisons mais également de montrer la réalisation en contacts surfaci-
ques des liaisons ponctuelle et linéique.
- le schéma technologique représente une solution technique.
Les schémas électriques, pneumatiques et hydrauliques sont fournis à
l'élève dans le cadre d'une étude spécifique d'un produit, accompagnés
de la norme de représentation des composants. Ils doivent se limiter
au minimum indispensable à la conduite de l'étude proposée et être
suffisamment commentés.
- schémas pneumatiques et hydrauliques ; Essentiellement au cours de séances de TD, à partir de la lecture de
- schémas électriques. documents ou de matériels définissant une solution industrielle, cette
partie participe à la formation à l'analyse des agencements des
ensembles mécaniques :
- réalisation ou interprétation d'un schéma technologique ou d'archi-
tecture ;
- interprétation d'une représentation géométrique 2D ou 3D ;
- utilisation des outils de représentation (dessin multivues, à main
levée ou modeleur 3D) ;
- analyse du contenu d'un dossier technique.
II.3.b Représentation géométrique des pièces mécaniques Cette partie apporte les connaissances des méthodes de réalisation des
II.3.b.1 Normalisation dessins techniques nécessaires à la conception des ensembles méca-
- principe ; niques. L'exploitation de petites maquettes numériques constitue un
- représentations normalisées ; support d'assimilation des méthodes d'élaboration des documents
- documents et dossiers techniques. techniques permettant : - d'expliciter des solutions techniques ; - d'ef-
II.3.b.2 Dessin technique fectuer des mises en plan ; - d'effectuer des traitements ultérieurs dans
Réalisation et lecture de représentations multivues. les domaines : de la simulation mécanique, de la fabrication et de la
Réalisation de perspectives à main levée. métrologie. Ces notions étant connues des bacheliers S-SI, il s'agit d'un
enseignement de soutien destiné aux autres élèves à faire en début
Représentation par modeleur volumique paramétré variationnel : d'année.
- différents modes de création des pièces ; Le savoir faire est limité à :
- arbre de construction ; - la création de volumes par extrusion, révolution ou balayage ;
- paramétrage géométrique ; - l'ajout de nervures, de dépouilles, de congés ;
- assemblages sous contraintes ; - répétitions cycliques ou linéaires de fonctions ;
- arbre d'assemblage ; - l'importation des composants d'assemblages classiques : visserie,
- animation, déplacements et interférences ; rondelles, goupilles, clavettes, segments d'arrêt.
- exploitation de bases de données de composants. Les fonctions de lissage, de surfaces, de congés à rayons variables et
les fonctions des modules métiers ne seront pas abordées. L'outil
II.3.b.3 Relation 2D-3D informatique est largement privilégié pour :
- mise en plan, choix et disposition des vues ; - dessiner des pièces en projection ou en perspective ;
- coupes et sections, hachurage ; - analyser, modifier ou compléter des dessins d'ensemble.
- fonctions d'habillage. Le dessin à main levée sera utilisé spécialement pour l'élaboration de
solutions en phase de "reconception".
PROGRAMME COMMENTAIRES
III - Automatique
Cette partie doit permettre la présentation de la discipline automati-
III.1 Introduction, aspects généraux que, de ses domaines d'application, de son but, de son évolution, elle
- définitions ; peut donc être traitée en début d'année. La diversité des systèmes
- buts et motivations ; automatiques rencontrés en travaux pratiques permet d'illustrer effi-
- évolution historique (exemples). cacement cette introduction.
III.4.b Modélisation et comportement des systèmes linéaires continus L'utilisation de la transformée de Laplace ne nécessite aucun pré-
et invariants requis mathématique. Sa présentation se limite à son énoncé et aux
- modélisation par équation différentielle ; propriétés du calcul symbolique. Les théorèmes des valeurs initiale et
- calcul symbolique ; finale sont donnés sans démonstration.
- représentation par fonction de transfert : forme canonique, gain, ordre Les signaux canoniques d'entrée se limitent à l'impulsion, l'échelon,
et classe ; la rampe.
- réponse temporelle pour des systèmes du 1 et 2ème ordre.
III.4.c Systèmes linéaires continus invariants asservis Les compétences acquises doivent permettre, à partir d'un système
- représentation par schémas-blocs : transformation et réduction de modélisé comme un premier ordre, un second ordre de prévoir les
schémas-blocs ; réponses temporelles, en marquant avec soin les éléments caractéris-
- fonction de transfert en boucle ouverte et en boucle fermée ; tiques.
- rapidité et précision en réponse à une entrée en échelon. Le caractère physique et ou informationnel des grandeurs définissant
les liens entre blocs doit toujours être précisé avec soin.
III.4.d Identification des systèmes linéaires continus et invariants
Modélisation et identification : Généralités, modèles de connaissances À partir d'un système linéaire continu et invariant défini par un sché-
et modèles de représentation pour une entrée en échelon pour les sys- ma de structure ou par une réalisation industrielle, les compétences
tèmes du 1 ordre et du 2ème ordre à pôles complexes conjugués. acquises doivent permettre :
- d'analyser ou d'établir le schéma fonctionnel minimal du système ;
- de déterminer la fonction de transfert globale du système ;
- de prévoir ses performances en rapidité et en précision.
Les exercices d'application du cours, ainsi que les calculs simples sont
conduits analytiquement. Les développements et les calculs plus com-
plexes peuvent faire l'objet d'un traitement informatique. Les résultats
sont alors analysés.
On insiste particulièrement sur les notions de système et de modèle,
sur la réalité et la représentation mathématique qui en est faite.
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III.5 Systèmes logiques On se limite à des fonctions d'au plus quatre variables.
III.5.a Systèmes combinatoires L'algèbre de Boole ne nécessite aucun prérequis. Sa présentation se
- définition d'un système combinatoire ; limite aux propriétés strictement nécessaires à ce cours.
- codage de l'information : binaire naturel, binaire réfléchi, code p parmi n ; Les compétences acquises doivent permettre, à partir :
- algèbre de Boole. Théorème de De Morgan ; - d'un système combinatoire dont le fonctionnement est observable,
- opérateurs logiques fondamentaux ; ou décrit par une représentation fonctionnelle, la liste des entrées-sor-
- fonctions logiques de deux variables logiques ; ties étant définie :
- spécification d'une fonction booléenne : table de vérité, tableau de . d'exprimer le fonctionnement par un ensemble d'équations logiques,
Karnaugh ; . d'optimiser la représentation logique par simplification (métho-
- techniques de simplification élémentaires : méthode algébrique et de de Karnaugh, utilisation d'opérateurs NON-ET, et OU exclu-
méthode de Karnaugh ; sif, identité..., application des théorèmes de De Morgan) ;
- logigrammes ; - du cahier des charges d'une partie combinatoire d'un système, une
- exemples de réalisations câblées : électroniques ou électromécani- technique (câblée, programmée) et une technologie (relais électrique,
ques et programmées ; composants électroniques ; automate programmable) de réalisation
étant choisies :
. d'analyser et décrire le fonctionnement attendu,
. d'exprimer ce fonctionnement au moyen d'une représentation adap-
tée aux choix technique et technologique imposés (équations logiques,
schéma à contact, logigramme), en justifiant les adaptations éven-
tuelles,
. de réaliser les fonctions logiques (à partir de composants électriques,
électroniques et pneumatiques) ou coder le programme.
. de tester la réalisation,
. de valider le fonctionnement, en conformité avec le cahier des
charges.
III.5.b Systèmes Séquentiels et modèle GRAFCET Un chronogramme permet de déterminer la nature combinatoire ou
- définition d'un système séquentiel ; séquentielle d'un système logique.
- définition de la fonction mémoire et exemples de réalisations ; On insiste particulièrement sur :
- chronogrammes, diagramme de Gantt. - l'obtention d'un effet mémoire par auto-maintien et on l'illustre dans
diverses technologies ;
GRAFCET (Norme en vigueur) : - les hypothèses (événements, temps) relatives au modèle GRAFCET,
- éléments graphiques de base (sémantique et syntaxe) ; la notion de frontière de description.
- règles d'évolution ; Les compétences acquises doivent permettre, à partir :
- mode continu ; - d'un besoin de mémorisation d'information, d'un outil de représen-
- structures de base : tation et d'une technologie de réalisation imposés (relais auto maintenu
. séquence unique, ou bi stable, mémoire électronique discrète...), de décrire le fonction-
. sélection de séquence, nement attendu.
. parallélisme structural ; - d'un grafcet fourni selon un point de vue et de la définition des
- Représentation des évènements. entrées-sorties correspondantes :
. d'analyser et interpréter ce grafcet vis-à-vis du modèle GRAFCET
(5 règles),
. de représenter tout ou partie d'une évolution temporelle consécutive
à un événement externe.
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IV.1.b Champs des vecteurs vitesses et des vecteurs accélérations d'un À cette occasion, on introduit l'outil torseur. On ne donne que les
solide éléments essentiels de la théorie des torseurs : opérations, invariants,
- dérivation vectorielle : dérivée temporelle d'un vecteur par rapport à axe central, torseur couple et glisseur.
un repère et dérivation composée d'un vecteur par rapport à deux re- Les compétences acquises doivent permettre :
pères distincts ; - à partir d'un système mécanique pour lequel un paramétrage est
- champ des vitesses d'un solide, axe central, mouvement hélicoïdal, donné, de :
vecteur vitesse instantanée de rotation, équiprojectivité du champ des . déterminer la trajectoire d'un point d'un solide par rapport à un autre
vecteurs vitesses : torseur cinématique ; solide,
- champ des accélérations d'un solide ; . déterminer le torseur cinématique d'un solide par rapport à un autre
- composition des mouvements de solides : vitesses et accélérations ; solide,
. cas particuliers des mouvements : . déterminer le vecteur accélération d'un point d'un solide par rapport
. rotation autour d'un axe fixe, à un autre solide ;
. translation, - dans le cas d'un problème plan, d'étudier les mouvements en
. hélicoïdal, utilisant :
. mouvement plan sur plan (axe instantané de rotation, centre instan- . l'équiprojectivité,
tané de rotation, théorème des trois plans glissants, base et roulante). . la composition des vitesses,
. les notions de centre instantané de rotation, de base et de roulante.
IV.2 Étude des contacts entre les différentes pièces d'un mécanisme
- géométrie des contacts (plan tangent, normale) ; La modélisation des actions mécaniques doit être réalisée avec
- cinématique des contacts : adhérence ou glissement, roulement et l'objectif d'une utilisation aussi bien en statique, en dynamique ou en
pivotement ; mécanique des structures.
- actions mécaniques dans les contacts : définition d'une action méca- La définition des lois du frottement se fait à partir de la modélisation
nique, concept de force élémentaire et de moment d'une force élé- locale, par le champ surfacique des forces élémentaires et est intro-
mentaire, champs de forces élémentaires, résultante, moment : torseur duite sous la forme locale des lois de Coulomb.
représentant global d'une action mécanique ;
- notions de tribologie : frottement de glissement, adhérence, résis- L'étude des contraintes et des déformations locales est exclue (théorie
tance au roulement et au pivotement ; de Hertz).
IV.3.a Comportement cinématique des chaînes de solides Les formes particulières que peut prendre le torseur des vitesses
- liaisons cinématiquement équivalentes ; permettent de faire une classification des liaisons. On en dégage la
- choix du (des) mouvement(s) pilote(s) dans le cas d'une chaîne sous- classe des liaisons normalisées pour lesquelles on précise la
ouverte ; géométrie des contacts.
- dans le cas d'une chaîne fermée à une seule boucle : La mobilité des chaînes complexes est étudiée en deuxième année.
. relations, entre les paramètres géométriques, issues de la fermeture de Une sensibilisation est faite en première année avec l'analyse des chaî-
la chaîne cinématique, nes simples fermées pour permettre la compréhension des résultats de
. relations entre les vitesses issues de la fermeture de la chaîne ciné- calcul donnés par les logiciels de simulations mécaniques.
matique, Les compétences acquises doivent permettre, à partir :
. détermination de la mobilité et choix des mouvements pilotes. - d'un système mécanique réel, ou codifié sous forme de documents
compréhensibles, de :
. préciser les déplacements relatifs possibles entre les solides,
. préciser les torseurs cinématiques entre les solides,
. proposer une modélisation des liaisons avec une définition précise
de leurs caractéristiques géométriques,
. réaliser le graphe de structure,
. réaliser un schéma cinématique minimal (ou fonctionnel) en lui
associant le paramétrage géométrique retenu ;
- d'un graphe de structure et d'un schéma cinématique fourni d'un mé-
canisme, d'écrire, dans le cas d'une chaîne fermée à une seule boucle,
les relations géométriques et cinématiques de fermeture de la chaîne.
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IV.3.b Comportement statique des chaînes de solides À partir d'un assemblage et d'hypothèses sur son comportement
- isolement et inventaire des actions extérieures appliquées à un solide conduisant à une répartition de forces élémentaires, les compétences
ou un ensemble de solides ; acquises doivent permettre de définir le torseur associé.
- principe fondamental de la statique et théorèmes généraux : équilibre L'étude des actions mécaniques intérieures à un système mécanique
d'un solide, d'un ensemble de solides. est limitée aux inter-efforts entre les solides indéformables constituant
- théorème des actions réciproques ; le système étudié.
- faisabilité du problème (hyperstatisme) ; L'écriture systématique des 6 n équations d'un système composé de n
solides est à proscrire.
La méthode de résolution peut être analytique ou numérique.
L'outil informatique peut être utilisé pour aider à la résolution mathé-
- cas particuliers : solide soumis à deux glisseurs et à trois glisseurs matique de systèmes complexes.
(résolution graphique) ; Dans les cas simples (trois forces maximum), une méthode graphique
- condition d'arc-boutement, disposition de deux contacts autoblo- peut être utilisée. L'étude générale des funiculaires n'est pas au
quants programme.
- méthodes de résolution des problèmes (graphique, analytique avec
ou sans outil informatique). Les actions mécaniques extérieures sur tout ou partie d'un mécanis-
me et un schéma d'architecture étant fournis, les compétences acquises
doivent permettre :
- de vérifier si la modélisation est compatible avec le calcul des
inconnues de liaison demandées et formuler des hypothèses complé-
mentaires permettant ce calcul dans le cas contraire,
- de choisir la méthode et conduire le calcul jusqu'à la détermination
complète des inconnues de liaison spécifiées,
- de choisir la méthode et conduire le calcul pour déterminer la valeur
des paramètres conduisant à des positions d'équilibre (par exemple
l'arc-boutement),
- d'exploiter et interpréter les résultats d'un logiciel de calcul (analyse
de la modélisation proposée et des résultats obtenus).
V - Conception et élaboration des ensembles mecaniques Il s'agit d'une introduction à la conception de la chaîne d'énergie des
produits, limitée aux ensembles mécaniques intervenant dans les par-
ties Transformer Transmettre et Agir. Une attention toute particuliè-
re est portée en première année à la définition des pièces en associant
les fonctions de la pièce, les procédés et les matériaux. Ainsi après
avoir étudiés les différents aspects (fonctionnels, technologiques, géo-
métriques et physiques) que doivent remplir les liaisons, l'étudiant doit
avoir quelques connaissances sur les matériaux pouvant constituer les
pièces ainsi que sur les procédés d'obtention. Les travaux dirigés de
conception en première année conduisent les élèves à produire des so-
lutions techniques réalisant les fonctions techniques du programme.
V.1.b Aspects technologiques Une liaison réelle étant matériellement fournie ou définie à partir de
Écarts, dus à la solution technique, entre les modèles adoptés et la son dessin d'ensemble, l'étudiant doit être capable de :
réalité observée : - proposer un torseur cinématique admissible et un torseur d'efforts
- influence du jeu, de la précision, des dimensions et des dispositions transmissibles ;
sur le comportement souhaité ; - d'évaluer la solution (précision du mouvement).
- influence du frottement sur les efforts transmis (auto-blocage, arc-
boutement, couple parasite).
Influence des conditions de montage.
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PROGRAMME COMMENTAIRES
V.1.c Aspects géométriques Il s'agit d'une étude méthodique de l'analyse des liaisons présentées à
- association de surfaces simples réalisant la liaison souhaitée partir d'exemples.
(cylindre, plan, cône, sphère) ; Le cours restera pragmatique, les débordements théoriques sont à
- définition de la normale et du plan tangent en un point de contact ; éviter. Il est exclu d'introduire les notions de complexe de droites, de
caractérisation du comportement. congruences.
Ne sont pas au programme :
V.1.d Aspects comportement des contacts - la théorie de Hertz ;
- contact sans mouvement relatif : application d'un modèle de réparti- - les liaisons élastiques ;
tion linéaire de pression au contact (ligne ou surface) ; - les calculs des déformations et des précharges.
- contact avec glissement : application d'un modèle de répartition
linéaire de pression au contact (ligne ou surface), vitesse de glissement. Lors de la présentation des modèles, on insistera sur le fait que ce n'est
qu'une approche simplifiée de la réalité propre à un critère et qu'un
V.1.e Aspects énergétiques modèle n'est pas unique.
- puissance dissipée ;
- rendement.
V.2 Démarche de conception appliquée aux fonctions techniques du Le niveau de conception se limite à la proposition justifiée et à la
programme définition de solutions techniques réalisant les fonctions techniques
- caractérisation d'une fonction technique ; du programme. Des grilles ou des guides de choix multicritères
- recherche de solutions techniques ; peuvent être fournis aux élèves.
- critères de choix de la solution technique retenue ; La validation se limite à la mise en œuvre des modèles de comporte-
- validation de la solution technique ; ment connus des élèves ainsi que la prise en compte des possibilités
- définition de la solution par les outils de la communication appropriés. de réalisation.
La définition des solutions inclut les spécifications des conditions de
fonctionnement.
À partir d'un cahier des charges et d'une documentation technique,
l'étudiant doit être capable :
- de décrire ou choisir les solutions techniques réalisant un encastre-
ment, ou un guidage en rotation par glissement ;
- de représenter une solution complète avec les conditions de fonc-
tionnement.
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V.5 Matériaux Il s'agit d'une information sur les matériaux et les procédés actuels
- classes des matériaux homogènes et isotropes métalliques et non mé- d'obtention des pièces, et d'une sensibilisation à l'interaction entre le
talliques ; domaines généraux d'application ; matériau et le procédé de mise en œuvre pour la réalisation de la pièce.
- matériaux métalliques (classification, cas d'emploi et désignation Les compétences acquises doivent permettre :
normalisée) : aciers, fontes, alliages d'aluminium et cuivreux ; - d'identifier un matériau et sa composition à partir de sa désignation
- propriétés physiques et thermiques : masse volumique, coefficient (matériaux ferreux) ;
de dilatation linéaire, température de fusion des matériaux métalliques - de donner un ordre de grandeur des caractéristiques physiques des
ci- dessus ; matériaux des différentes pièces métalliques ;
- propriétés de mise en forme : - donner un ordre de grandeur des caractéristiques mécaniques des
. usinabilité, matériaux ferreux (Re, Rm, E, G) avec ou sans traitement thermique ;
. moulabilité, - de décrire un essai et d'en interpréter les résultats ;
. soudabilité, - pour une pièce en phase d'analyse ou de conception :
. ductilité ; . de proposer des critères de choix,
. de choisir un matériau dans une liste fournie ;
- propriétés tribologiques : coefficient de frottement et propriétés de - de définir les domaines d'application des matériaux métalliques. On
comportement des contacts entre couples de matériaux ; se limite à la notion de grippage.
- propriétés mécaniques : caractéristiques mécaniques issues des
essais de :
. traction,
. dureté, On se limite aux définitions des critères associés à ces essais.
. résilience,
. fatigue (diagramme de Wöhler).
V.6 Procédés d'obtention des pièces Les connaissances sur les différents procédés restent générales.
Le candidat doit être en mesure de présenter, pour chaque procédé, le
V.6.a Présentation structurée des principes d'obtention des pièces brutes principe d'obtention des formes, ses limites d'applications, d'associer
- présentation des principaux modes d'obtention des pièces brutes : un matériau à un procédé, et d'associer un (des) procédé(s) à partir des
moulage, déformation plastique, mécano soudure ; formes et d'un matériau fournis.
- domaines respectifs d'application, Les techniques de génération des formes dans la mise en œuvre du
- compatibilité des couples matériaux procédés ; procédé ne sont pas au programme.
- situation du moulage parmi ces procédés, avantages et limites ;
- lien fonction-géométrie-matériau- procédé ;
- exemples et champs d'application.
V.6.b Obtention de surfaces par enlèvement de matière Les travaux pratiques de fabrication permettent de faire le lien entre
- présentation structurée des principaux procédés d'obtention des sur- la représentation des pièces et leur réalisation. L'objectif, à la fin des
faces par enlèvement de matière : usinage à l'outil, rectification. deux années de formation, est de définir des pièces réalisables
Situation de l'usinage à l'outil coupant parmi ces procédés, avantages simplement, d'identifier les paramètres géométriques, mécaniques et
et limites technologiques de mise en œuvre.
- présentation structurée des techniques principales d'obtention des
surfaces des pièces usinées (principe de génération et cinématique) ; La présentation des autres procédés du programme s'appuie sur des
situation du fraisage, du tournage et des opérations axiales parmi ces exemples de pièces, des visites d'entreprises.
techniques ; système pièce-outil-machine ;
- classification et terminologie des surfaces usinées ; Les travaux pratiques de fabrication sont limités à l'usinage à l'outil
- domaines respectifs d'application ; coupant sur des machines actuelles de tournage et de fraisage. Ils
- avantages, inconvénients ; conduisent les élèves à s'approprier les performances et les contraintes
- phénomène de base, étude de la coupe, efforts de coupe : liées à l'usinage des surfaces planes et de révolution intérieures et
. aptitude des matériaux à l'usinage, extérieures, et des surfaces obtenues par opérations axiales (perçages,
. incidence de la géométrie de la partie active et de l'avance d'un outil alésages et taraudages).
à arête unique sur l'état de surface. La réduction du nombre de posages, la stabilité du maintien, l'accès
- moyens d'usinage : d'outils standard à faible porte à faux, la réduction du nombre des
. les fonctions des machines, outils, doivent être une préoccupation permanente au cours du tracé
. les machines à commande numérique : tours 2 axes, fraiseuse 3 axes, des pièces.
. les outils, géométrie et matériau usinant ;
- mise en œuvre des machines outils : Les paramètres de coupe sont ceux préconisés par les fabricants de
. réglage des machines, plaquettes. Les lois d'usure ne sont pas au programme.
. situation de la pièce en usinage définition (MO, porte pièce, pièce,
outil, porte outil), À partir des fonctions techniques auxquelles participe une pièce
. mise en position des pièces, (surfaces fonctionnelles et fonctions de la pièce), l'étudiant doit être
. paramétrage des opérations, capable de tracer des formes usinables, de proposer un procédé
. processus d'usinage d'entités élémentaires, d'obtention et un mode de génération des surfaces pour leur réalisa-
. réalisation, tion en fonction du cahier des charges.
. qualité des surfaces usinées : contrôle micro et macrogéométrique
de la surface réalisée ; Il s'agit du contrôle, des spécifications figurant au contrat de phase, à
cette occasion l'étudiant est amené à utiliser les moyens standard.
1390 Le B.O.
N° 6
P ROGRAMMES DES CPGE
28 AOÛT SCIENCES INDUSTRIELLES POUR L’INGÉNIEUR
2003 PTSI : PREMIÈRE ANNÉE
HORS-SÉRIE
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