Capture D'écran . 2023-10-11 À 8.43.35 PM
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DEDICACE
REMERCIEMENT
AU Terme de ce travail je tiens a exprimer ma profonde gratitude et mes sincères
remerciements a :
✦ Les membres du jury pour l’attention portée à notre travail leurs remarque et
leurs corrections.
RESUME
Le présent travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de fin d’étude, consacré à l’étude
d’un bâtiment scolaire a la faculté SULTAN MOULAY SLIMANE dans la ville de
BENI Mellal.
L’étude de ce projet porte essentiellement sur la conception et le calcul de structure en
béton armé. Cette structure porteuse du bâtiment sera construite en béton armé selon
les règles de l’art et suivant les règles de BAEL 91 modifiée 99. La descente des
charges et le dimensionnement de la structure ont été effectués manuellement. Nous
avons pré-dimensionné les éléments porteurs (poutres, poteaux.), en s’appuyant sur les
hypothèses de calcul prescrites dans le règlement BAEL 91 révisé 99 et le RPS 200.
Puis nous avons effectué une descente de charge permettant l’évaluation des charges.
En se basant sur le prédimensionnement et la descente des charges, nous avons pu
calculer les dimensions définitives et le ferraillage des éléments porteurs en béton
armé.
ABSTRACT
Minuscules grecques
λ: Élancement
𝜎b : Contrainte du béton
𝜎bc : Contrainte de compression limite de service
b : Coefficient de correction dépendant de λ
α : Coefficient de flambement
Φl : Diamètre minimal des armatures longitudinales.
Φt : Diamètre minimal des armatures transversales.
𝜏𝑠𝑢 : Contrainte ultime de cisaillement
𝜇 : Moment réduit.
Ɵ : Indice de stabilité
I. INTRODUCTION GENERALE
I.
A. Présentation
La société BET SENATOR TEC études est une société qui a pour objet tant au
Maroc qu’à l’étranger, soit pour son compte soit pour le compte d’autrui public ou
privé les opérations suivantes :
➢ Travaux d’Ingénierie à savoir : l’étude et l’établissement des plans de Béton
Armé et suivi des travaux de construction, l’étude et l’établissement des plans
de charpente métallique, l’étude et l’établissement des plans de voiries et
assainissement.
➢ CAPITAL : 100.000.00DHS
TECHNICIENEN TECHNICIEN
SECRETAIRE DESSINDE SPECIALISEEN TECHNICIEN
BATIMENT GENIECIVIL
0.975 σs (MPa)s s s
bc
(MPa) (MPa)
a
f C
r
f /g D Allongeme
III. DESCRIPTION
s = 0,85 A. f / B GENERALE,
e
nt CONCEPTION
s
0 3 e (‰)
0 5 ε 0 2‰ ε
es 3,5‰ ε ( ‰) r
On a selon le RPS2011
La zone 3, la vitesse v= 13cm/s.
La zone 4, accélération a= 0.18g.
S = 1.2.
4. CONCEPTION STRUCTURALE
Tout bon projet de génie civil commence par une bonne conception, cette étape bien
souvent négligée par rapport au calcul de structure et/ou infrastructure est tout aussi
importante.
La conception est donc une tache tout aussi complexe car elle résulte d’un mélange
entre plusieurs facteurs : architecturale, économique, esthétique…. A partir donc de
celui-ci nous pouvons avoir une base pour effectuer le pré dimensionnement, le calcul
et le détail du ferraillage.
En effet pour concevoir notre structure nous nous sommes basés sur les critères
suivant :
• Respecter au maximum les plans architecturaux pour garder au maximum
l’aspect esthétique du bâtiment.
• Assurer la stabilité et la rigidité de la structure.
• Assurer une bonne fonctionnalité des locaux.
• Eviter les retombées dans les salles et les circulations.
• Choisir des poteux de section pour qu’ils soient caché dans l’épaisseur des murs.
Apres avoir réalisé toutes ces étapes nous avons déjà une vision plus globale du
projet et nous pouvons en faire sortir le plan de coffrage.
Concernant le type du planché nous distinguons deux types les plus utilisé dans notre
situation
Nous citerons dons les avantages et inconvénients de chacun d’eux et bien sur leurs
spécificités.
Avantages :
Avantages :
Inconvénients :
5. Modélisation
Pour mener a bien cette étape nous avons eu besoin d’utiliser plusieurs logiciels vu la
diversité des éléments de structures.
❖ Autodesk Concrete Building Structures pour la modélisation du projet et
pour l’évaluation de la descente des charges. Ceci en se basant sur les fichiers
« autocad.dxf» comportant les axes des poutres et des poteaux.
❖ Limion Nous l’avons utilisé pour effectuer nos rendus pour avoir une image
plus réaliste et concrète de notre projet.
A. Introduction
La structure du bâtiment est réalisée en béton armé, ce dernier est l’association entre le
béton et l’acier.
1. Béton
MPa.
Avec :
gb : coefficient de sécurité
gb = 1,50 en situation courante Þ fbc = 14,20 MPa
gb = 1,15 en situation accidentelle Þ fbc = 18,48
MPa
θ coefficient qui est en fonction de la durée d’application des actions
-θ=1 si durée d’application est supérieure à 24 heures.
- θ = 0.9 si la durée d’application est entre 1 heures et 24 heures.
- θ = 0.85 si la durée d’application est inférieure à 1 heures.
❖ Contrainte limite de cisaillement Dans notre cas la fissuration est jugé non
préjudiciable
On déterminera donc celle-ci par : tu = min ( 0,13 fc28 ; 5 MPa ) pour
la fissuration peu nuisible.
❖ Contrainte de service à la compression
Elle est définie par la formule sbc = 0,60. fc28 MPa et a pour valeur
sbc = 15 MPa
❖ Diagramme contrainte déformation
Dans le calcul du béton armé relatif aux états limites, les diagrammes réels sont
remplacés par le diagramme conventionnel suivant :
On adopte le diagramme parabole rectangle ci-dessous :
Désignation
UTILISATI Résistance à 28 jours en Composition à titre indicatif
suivant N.M
ON Bars /m3
10.1.008
Résistance
Traction par
caractéristique Ciment
flexion sur Sable
minimale sur CPJ45 Gravette
éprouvettes (L)
cylindre (L)
prismatiques
(MPA)
8/15 15/25
(L) (L)
Béton de
B10 100 Non défini 200 450 800 -
propreté
Béton pour
B15 150 Non défini 250 450 350 650
puits
Béton pour
ouvrage non B20 200 Non défini 300 450 - 1000
armé
Béton armé
Conforme à la
en super &
B25 250 norme NM 310 350 700 300
infra
10.1.052
structure
Béton pour
élément
B30 300 DITO B25 340 350 700 300
préfabriqué
ou mince
2. ACIER
L’acier est un alliage fer et carbone caractérisé par sa bonne résistance à la traction
qu’en compression.
Dans le présent projet, nous aurons à utiliser 03 types d’aciers dont les principales
caractéristiques sont regroupées dans le tableau suivant :
Le module d’élasticité longitudinal noté (Es), sa valeur est constante quelle que
soit la nuance de l’acier.
Es = 200000 MPa.
La mise en évidence des caractéristiques mécaniques de l’acier se fait à partir de
l’essai de traction, qui consiste à rompre une tige en acier sous l’effet de la traction
simple.
Le diagramme contrainte déformation a l’allure suivante :
ss = gs : Coefficient de sécurité
gs =1,15 En situation durable
gs =1,00 En situation accidentelle.
▪ Fissuration peu préjudiciable Cas des éléments situes dans les locaux
couverts. Dans ce cas il n’y a pas de vérifications à effectuer.
▪ Fissuration préjudiciable σs ≤ st
= min (2/3 fe ; 110 )
MPa
C. CONCLUSION
Comme constaté le béton armé est le principal matériau utilisé dans le projet sont
études et ses caractéristiques est très importante car elle nous permet de définir les
dosages, les quantités nécessaires pour avoir un béton de quantité, les type d’acier et
leurs caractéristique et même l’épaisseur en fonction des situations pour protéger
l’acier et éviter les fissures , tout ceci en utilisant et respectant les règles de calcul du
BAEL 91,modidifiées 99 et le Règlement de construction parasismique RPS 2000.
V. PREDIMENTIONNEMENTDES ELEMENTS
STRUCTURAUX EVALUATION DES CHARGES
A. INTRODUCTION
Le pré dimensionnement a pour but le pré calcul des différents éléments résistants
en utilisant les règlements RPS version2000 et C.B.A 93 (B.A.E.L 91). Cette étape
représente le point de départ et la base de la justification à la résistance, la stabilité
et la durabilité de l’ouvrage aux sollicitations suivantes :
➢ Sollicitations verticales : Elles sont dues aux charges permanentes et aux
surcharges d’exploitation de plancher, poutrelle, poutres et poteaux et
finalement transmises au sol par les fondations.
➢ Sollicitations horizontales : Elles sont généralement d’origine sismique et
sont requises par les éléments de contreventement constitué par les
portiques.
Le plancher est la partie d'une construction qui constitue une plateforme horizontale au
rez-de-chaussée, ou une séparation entre deux étages.
Figure 8 dalle
On a opté pourcorp
descreux
planchers à corp creux
ceci car :
-Facilité de réalisation.
-Les portées de l’ouvrage ne sont pas très
Importantes.
-Diminuer le poids de la structure et par
Conséquent la résultante sismiques.
Les poutres représentent les éléments principaux de la structure, ce sont les éléments
les plus sollicitées en flexion, et ce sont elles qui conditionnent parfois l’esthétique du
bâtiment par l’existence ou non des retombées ou flèche. Elles reprennent les charges
des poutrelles, des cloisons et leurs charges propres puis les transmettent aux poteaux.
Les dimensions des poutres sont imposées d’une part par celles des éléments
structuraux, et d’autres part par les contraintes esthétiques et fonctionnelles citées plus
haut.
h≥
Poutre moyennement chargées
0.3h ≤ b ≤ 0.7h
Poutre b en cm h en cm
E1R1 25 45
E2R1 25 45
E1R2 25 45
E2R2 25 45
E2R3 25 45
E3R1 40 85
E2R4 25 45
E3R2 40 85
E4R1 25 50
E4R3 25 50
E4R2 25 50
E4R4 25 50
E4R5 25 50
E5R1 25 35
E4R6 25 50
E5R2 25 35
E5R3 25 35
E7R2 25 35
E7R1 25 45
E7R3 25 35
E8R1 25 50
F1R1 25 45
F1R2 25 45
F7R5 25 40
F7R6 25 40
F7R7 25 40
F7R8 25 40
F7R9 25 40
F8R1 25 50
F9R1 25 40
F9R2 25 40
F9R3 25 40
F9R4 25 40
F9R5 25 40
F9R6 25 40
M 40 90
POTEAU P4 RDC
Et enfin : Br
On a : 𝑓𝑒=500𝑀𝑃𝑎 ; 𝛾𝑏=1.5 ; 𝛾𝑠=1.15 ; 𝑓𝑐28=25𝑀𝑃𝐴
Pour : λ≤35 → Br≥0.064Nu
a≥√3lf/17.5 or lf=3.80*0.7=2.66
a ≥ 0.44 on prend a=45cm.
Si on choisit un poteau de (45*0.35) cm2 𝐵𝑟=(0.45−0.02)(0.35−0.02)=0.1419𝑐𝑚2
𝐵𝑟=0.1419𝑐𝑚2≥0.064𝑁𝑢=0.023𝑐𝑚2 …………………………………………ok
D’après les règles de BAEL 91, l’élancement λ est donné par la relation suivante :
Avec ,
Donc : 34.35
λ= 34.35 ≤ 35 ..................................................................................................ok
❖ Vérification vis-à-vis de RPS 2000 :
a=45 cm ≥ 25 cm
…………………………………………………………….CV
…………………………………………………………CV
………………………………………………………..CV
2
Donc on adopte un poteau de (45Í35) cm au RDC.
F. CONCLUSION
La phase de prédimensionnement est une étape primordiale dans tout projet de génie
civil proposer des dimensions à donner aux éléments d’une structure sur base de
certaines règles pratiques de la construction. Mais après vérification des contraintes
lors des calculs, ces dimensions proposées peuvent être maintenues ou modifiées si
elles répondent ou non aux diverses sollicitations aux quelles la structure sera soumise.
A. INTRODUCTION
L’estimation des charges a pour but de déterminer les charges et les surcharges
revenant à chaque élément porteur au niveau de chaque plancher.
1. PLANCHER TERRASSE
3. Maçonnerie extérieure
Poids
Matériaux Epaisseur (cm) volumique G (KN/m2)
(KN/m3)
1-Enduit de ciment 2 18 0.36
2-Brique creux 20 - 1.80
3-Ame d’air 5 - -
4-Brique creux 20 - 1.80
5-Enduit de plâtre 2 10 0.20
G 4.16 KN/m2
4. Maçonnerie intérieure
Poids
Matériaux Epaisseur (cm) volumique G (KN/m2)
(KN/m3)
1-Enduit de plâtre 2 10 0.20
2-Brique creux 10 - 0.90
3-Enduit de platre 2 10 0.20
G 1.30 KN/m2
Poids volumique
Matériaux Epaisseur (cm) Poids (KN/m2)
(KN/m3)
1-Enduit de plâtre 2 10 0.20
2-Brique creux 20 9 1.80
3-Enduit de plâtre 2 10 0.20
G 2.20 KN/m2
5. Charges de l’escalier
Les charges permanentes de l’escalier ont pour valeur l’ensemble des charges
permanentes à la fois des marches et de la paillasse.
Les tableaux ci-dessous illustrent les charges permanentes des marches et de la
paillasse :
Tableau 10 Charges permanentes des marches
C. CONCLUSION
L’évaluation des charges d'un bâtiment est une étape cruciale dans la conception et la
construction de toute structure. Elle permet de garantir la sécurité et la durabilité du
bâtiment tout en respectant les normes et les réglementations en vigueur. Nous avons
examiné les différentes charges qui influencent la conception, notamment les charges
permanentes, les charges temporaires pour continuer à mener à bien ce travail nous
allons dons utiliser toutes ces données pour effectuer le dimensionnement.
A. INTRODUCTION
B. Ferraillage du poteau
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux destinés à transmettre les charges et
surcharges provenant des planchers et des poutres vers le système de fondation.
Les poteaux n’interviennent pas au système de contreventement de la structure pour
les bâtiments, ils sont donc calculés par la méthode forfaitaire du BAEL selon les
hypothèses suivantes :
Le calcul de l’effort normal sur le poteau se fait à l’aide de la méthode des surfaces
d’action. Chaque poteau supporte une partie du plancher délimitée en prenant la moitié
de chaque poutre, et comme cela on forme la surface d’action de chaque poteau ayant
une forme rectangulaire.
• L’effort normal ultime se calcule selon la formule suivante :
NU = 1.35G + 1.5 Q
2. Longueur de flambement
3. Elancement du poteau
4. Coefficient de flambement α
On divise α :
• Par 1.1 si plus de la moitié des charges sont appliquées avant 90 jours.
• Par 1.2 si la majeure partie des charges sont appliquée avant 28 jours avec
utilisation de fcj au lieu de fc28.
5. Section d’acier longitudinal
La section d’acier nécessaire pour équilibrer l’effort Nu agissant sur le poteau selon la
méthode forfaitaire du BAEL se calcule comme suit :
As ≥ [ – Br * ] *
2
Avec Br = (a – 0.2 ) * (b – 0.2) en (cm ) qui est la section réduite du béton.
6. Section extrême
8. Armatures transversales
Le rôle principale des armatures transversales est d’empêcher le flambage des aciers
longitudinaux.
✓ Leur diamètre est tel que : ɸt ≥ ɸl/3.
✓ Valeurs de leurs espacement t ≤ min (40 cm ; a+ 10 cm ; 15ɸl).
✓ Nombre de cours d’acier transversaux à disposer sur la longueur de
recouvrement doit être au minimum 3.
La charge G est obtenue en appliquant la somme des charges des différents éléments
supportés par le poteau P1 (poutres, planché…), ainsi que le poids propre du poteau.
La charge Q supportée par un poteau est obtenue en faisant la cumule à chaque fois
qu’on descend d’un niveau à l’autre.
Exemple : Qt(RDC) = Q(rdc) + Q(étage).
Le tableau suivant présente la totalité des charges appliquée sur le poteau P1.
Niveau Nu (KN)
Etage 278.59
RDC 646.93
Niveau As(cm²) a(cm) b(cm) Armature ea(cm) eb(cm) ɸt(mm) t(cm) Lr(cm)
Etage 5 30 30 4HA14 18 18 6 21 37.75
RDC 9.03 30 30 8HA12 8.7 13.9 6 21 37.75
Cette méthode, due à Albert Caquot, repose sur la méthode "des trois moments’’
qu’elle simplifie et corrige pour tenir compte :
✦ De la variation du moment d’inertie efficace des sections transversales le long de
la ligne moyenne, ce qui a pour effet de réduire les moments sur appuis et
d’accroitre les moments en travée.
✦ De l’amortissement des effets du chargement des travées successives qui est plus
important que l’amortissement prévu par la continuité théorique, ce qui permet
de limiter le nombre des travées recevant les charges d’exploitation.
Le principe consiste à calculer les moments de flexion selon la démarche suivante :
✦ Le moment de flexion sur un appui est fourni par une formule forfaitaire à
partir des charges appliquées sur les deux travées qui l’encadrent, en
supposant qu’il ne dépend que des charges appliquées sur ces deux travées.
✦ Le moment de flexion sur un appui est fourni par une formule forfaitaire à
partir des charges appliquées sur les deux travées qui l’encadrent, en
supposant qu’il ne dépend que des charges appliquées sur ces deux travées.
➢ Charges réparties
Le moment sur l’appui (calculé ici en valeur absolue) est la somme des trois moments
suivants :
Mq : du aux charges réparties sur les deux travées.
Mpw : du aux charges concentrées de la travée
gauche.
Mpe : du aux charges concentrées de la travée
droite.
Avec la convention de signe utilisée, le moment sur appui est évidement négatif et
la valeur algébrique, qui sera utilisé dans la suite est égale à la valeur obtenue par
le calcul précèdent affectée du signe (-).
➢ Efforts tranchants
Soit la travée numéro i pour laquelle on a calculé les moments de flexion (en valeur
algébrique) sur les deux appuis : Mw sur l'appui gauche et Me sur l'appui droit : les
efforts tranchants d'appuis (Vw sur l'appui gauche et Ve sur l'appui droit) sont
calculés par la méthode générale applicable aux poutres continues en faisant état
des moments de continuité :
Ou les Pi sont les charges concentrées appliquées sur la travée aux abscisses xi à
partir de l’appuie gauche (w).
A noter que si la travée ne comporte pas de force concentrée, mais uniquement une
charge répartie constante q, il est évident que :
➢ Moment maximal
Le moment maximal en travée vaut :
➢ Calcul du Ferraillage
Pour le calcul du ferraillage, on détaillera le calcul pour la travée 1 : poutre R1
(b=25cm ; h=35cm) et pour les autres travées un calcul identique est conduit, tous
les résultats seront résumés dans le tableau. La fissuration étant peu préjudiciable,
la détermination des armatures tendues est obtenue par un seul calcul effectué à
l’ELU, qui tient compte de la limite 𝜎bc imposée en service. La vérification des
contraintes à L’ELS n’est pas donc nécessaire.
Tout d’abord, on applique la méthode de CAQUOT, afin de déterminer le moment
maximum de la travée 1, et pour faire cela on calcul les charges appliquées sur la
poutre.
-3
A = => * 10 = 4.45 cm²
Donc on opte pour les armatures 4HA12
• Les armatures transversales de la travée 1
- Vérification vis-à-vis à l’effort tranchant :
Il faut que ≤
Sur la travée 1 on a Vmax = 119 KN
Donc = 1.51 MPa
Or = min (5MPa ; 0.2 ) = 3.33 MPa > => condition vérifiée
• Choix du diamètre
Φt ≤ Min ( h/35 ; b/10 ; Φl min) = (10mm ; 25 mm ; 12mm) => 10 mm
On prend donc Φt = 8 mm
• L’espacement
L’espacement entre les armatures est égal à :
t ≤ min ( 8* Φlmin ; 24 Φt ; 20 cm) = min ( 9.6 cm ; 19.2 cm ; 20 cm)
On prend t = 9 cm.
D. Ferraillage de la semelle
Les fondations d'une construction sont constituées par les parties de l'ouvrage qui sont
en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure ; elles
constituent donc la partie essentielle de l'ouvrage puisque de leurs bonnes conception
et réalisation découle la bonne tenue de l'ensemble. Les éléments de fondation
transmettent les charges au sol, soit directement (cas des semelles reposant sur le sol
ou cas des radiers), soit par l'intermédiaire d'autres organes (cas des semelles sur pieux
par exemple). On s’intéressera ici au dimensionnement de la semelle isolée S1 sous le
poteau P1, avec une répartition rectangulaire des contraintes au sol.
1. Hypothèse de calcul
La première chose à faire est de calculer l’effort appliqué sur la semelle à l’ELU et à
l’ELS : La semelle supporte des charges permanentes G=1.45MN, et des charges
d’exploitation Q=0.4MN. Donc la charge aux états limites de calcul :
A L’ELU : Pu = 1.35G + 1.5Q = 1.58 MN
A L’ELS : Ps = G + Q = 1.16 MN
2. Coffrage de la semelle
= et = Max ( ; )
A et B sont déterminés par la relation suivante :
AB ≥ ; B ≥ ou A ≥
= 1.97 On prend donc = 4.85 m²
= 4.85
• Calcul des dimensions de la semelle
≤ (da et db) ≤ A- a
Le nouveau coffrage :
A ≥ = 1.15m On prend A = 2m
B ≥ = 2.28m On prend B = 3.2m
On gardera les dimensions qu’on a pris au début puisque A=2m > 1.14m et
3
B=3.2>2.28m.
1
Figure 14 coupe détaillée cloison intérieur
En utilisant la méthode des bielles, on obtient les sections d’armatures 𝐴𝑎, dans le sens
de la largeur et 𝐴𝑏 dans le sens de la longueur :
Aa = ; Ab =
Aa = =10.84 cm² soit 8HA14
AB = =16.72 cm² Soit 8HA16
Ancrage et scellement des armatures
On compare respectivement les longueurs de scellement lsa et lsb des barres à A/4 et
B/4.
- Si lsb ≤ B/4 les barres dans le sens B n'ont pas besoin de crochets, sinon il faut
en placer.
- Si lsa ≤ A/4 les barres dans le sens de la largeur n'ont pas besoin de crochets,
sinon il faut en placer.
Alors = 44.1
• Dans le sens de la longueur b : Ab
On a lsb= Øb*44.1
Pour éviter les crochets il faut que Øb ≤ = 18.14 mm .
lsa= Øa*44.1
On a
Øa ≤ = 11.30mm .
4. Hauteur de rive
On a par définition :
E. Conclusion
Dans cette étude, nous avons conçu et dimensionné la structure et les fondations en
béton armé pour un bloc pédagogique dans une université. La conception structurale
du projet s’est basée sur le respect des règles de la construction et des contraintes
architecturales. Une structure portique (poteaux-poutres) a été retenue en essayant de
limiter les portées des poutres et éviter les flèches ainsi que les retombées de poutres
non préférables dans les travées des locaux. Pour le choix du plancher, nous avons
opté pour les dalles à hourdis (corps creux). Ce choix est dicté pour des raisons
d’économie, de facilité et de rapidité d’exécution. Au regard des caractéristiques
mécaniques du sol d’assise nous avons adopté la solution des fondations superficielles
consistant de semelles isolées et filantes. nous avons abordé la partie béton armé, en
effectuant un travail itératif et répétitif qui commence par le pré dimensionnement , et
puis la modélisation dans un logiciel de calcul aux éléments finis pour évaluer le
comportement de la structure vis-à-vis les différentes charges , et procéder ensuite aux
différentes vérifications réglementaires jusqu’ trouver une solution optimale et
satisfaisante , et on a pu conclure que notre bâtiment est correctement dimensionné
pour le respect des normes parasismiques R.P.S. 2000. On peut conclure ainsi que
l’étude d’un ouvrage en bâtiment n’a rien de simple comme la laisse prédire le
caractère linéaire des calculs. En effet l’étude d’un bâtiment est un travail itératif entre
la conception et le calcul de cette même conception, car cette dernière sera jugée par le
biais des calculs effectués, et qui vont mener aux changements nécessaires, pour
aboutir enfin à une nouvelle conception qui sera de nouveau calculée, ainsi,
l’ingénieur pourra être en mesure de proposer la variante la plus appropriée au projet,
et ceci après l’examen de chaque conception. En résumé, on peut dire que ce travail de
Fin d’études était pour nous une très bonne opportunité pour maîtriser et approfondir
les notions de cours en béton armé et de résistance des matériaux, et de mettre en
œuvre les connaissances qu’on a acquis tout au long de notre formation en génie civil
à L'EMG. Il était également une occasion pour mieux connaître le monde
professionnel en côtoyant des ingénieurs et des techniciens, ce qui était très
enrichissant et bénéfique. Certes, le développement des moyens de calcul a pu libérer
l’ingénieur des phases complexes de calcul mais l’aspect de surveillance ainsi que
d’interprétation des résultats ne peuvent être mise en évidence par aucun programme,
le rôle de l’ingénieur reste toujours incontournable.
❖ https://scholar.google.com/scholar?
hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=FERRAILLAILLE+POUTRE&btn
G=
X. ANNEXES
PFE CHEUFFA JORDAN & EL MALKI SALAH EDDINE