Annales Ma2

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Annales DFGSMa2

2022-2023
1
SOMMAIRE

SEMESTRE 1

Sujets UE 1 Ŕ Agents infectieux page 3

Sujets UE 2 Ŕ Tissus sang / Immuno page 30

Sujets UE 3 Ŕ Cardio / Pneumo page 71

Sujets UE 4 - Sémiologie page 82

Sujets UE 5 - Pédiatrie page 120

Sujets UE 6 Ŕ SSH page 131

Sujets UE 7 Ŕ Santé Publique page 135

Sujets UE14 Ŕ Pharmacologie page 141

SEMESTRE 2

Sujets UE 6 Ŕ Psycho / Ethique page 147

Sujets UE 8 - Génétique page 151

Sujets UE 9 Ŕ Reproduction / Hormono page 164

Sujets UE10 Ŕ Voies Urinaires page 170

Sujets UE11 Ŕ Systèmes page 191

Sujets UE14 Ŕ Pharmacologie (b) page 202

Sujet UE15 Ŕ Anglais page 206

2
UE 1 : AGENTS INFECTIEUX, HYGIÈNE

Sujets BACTERIO
Janvier 2006 – BACTERIO – DR CLAVE

1) Quels sont les délais de réponse du laboratoire de bactériologie ?

- Pour un examen microscopique direct sur lřéchantillon ?


- Pour une identification et un antibiogramme ?

A quelle bactérie faut-il penser, lors dřune méningite néonatale, si le laboratoire vous dit :
Coques Gram + en chaî nes
Bacilles Gram +
Bacilles Gram Ŕ

Quand et comment faut-il faire la recherche systématique du portage du Streptocoque


groupe B (S.agalactiae) au cours de la grossesse ?
Quel prélèvement permet de détecter une infection maternelle à Listeria monocytogenes ?
Quel est le traitement de choix dřune infection à Listeria ?
A quels antibiotiques Listeria monocytogenes est-elle toujours résistante ?
Quelles sont les recommandations à faire à une femme enceinte concernant la prévention
de lřinfection à Listeria monocytogenes ?

Juin 2007 – BACTERIO - Dr Clave


Listeria monocytogenes :
Habitat, listériose materno-fœtale, échantillons où elle se rencontre, sensibilités aux
antibiotiques, traitement de choix, prévention.

Décembre 2014 - BACTERIO – Mr MARTY

Questions rédactionnelles

QRC 1 : Quelles mesures dřhygiène sont nécessaires pour éviter la transmission croisée
des bactéries multi-résistantes en cours dřhospitalisation ?

QRC 2 : Pourquoi une sage-femme doit-elle porter un masque chirurgical pendant quřelle
réalise un accouchement ?

3
QCM

QCM 1 : Parmi les micro-organismes suivants, quels sont ceux que lřon peut trouver comme
pathogènes au niveau du vagin ?

A) Lactobacillusspp
B) Neisseriagonorrhoeae
C) Streptococcus B
D) Corynebacterium spp
E) Gardnerellavaginalis

QCM 2 : Parmi les bactéries suivantes, quelle est la plus fréquemment responsable
dřinfection urinaire chez la jeune femme gravide de 25 ans ?

A) Nesseriagonorrhoeae
B) E.coli
C) Staphylococcus aureus
D) Klebsiella pneumoniae
E) Staphylococcussaprophyticus

QCM 3 : Devant une méningite dřun nouveau-né dřun jour, il est réalisé une ponction
lombaire. Le LCR est purulent. Le laboratoire répond : présence de PN et de nombreux
bacilles Gram +.

A quelle bactérie pensez-vous ?

A) Nesseriagonorrhoeae
B) E.coli
C) Listeria monocytogenes
D) Staphylococcus aureus
E) Streptococcus agalactiae (B)

QCM 4 : Quelle(s) est (sont) la(les) bactérie(s) responsable(s) de la Lympho Granulomatose


Vénérienne ?

A) Nesseriagonorrhoeae
B) E.coli
C) Mycoplasma génitalium
D) Chlamydia trachomatis
E) Haeemophilusducreyi

QCM 5 : Dans les recommandations de la HAS, quelle est la bactérie à rechercher dans la
flore vaginale de la femme enceinte entre 34 et 38 SA ?

A) Streptococcus pyogenes (A)


B) E. coli
C) Listeriamonocytogenes
D) Staphylococcusaureus
E) Streptococcus agalactiae (B)

4
Décembre 2015 – Bactériologie : sujet rendu lors des partiels

Décembre 2016 – Bactériologie


QCM 1 : Quelle(s) est(sont) la(les) bactérie(s) retrouvée(s) dans la flore vaginale normale ?

A - Lactobacilles
B - P.Aeruginosa
C - Streptocoque B
D - Corynebacterium spp
E - Listeria Monocytogenes

QCM 2 : Quelle(s) est(sont) la(les) bactérie(s) responsable(s) de la Lympho Granulomatose


Vénérienne ?

A - Nesseria gonorrhoeae
B - E.Coli
C - Mycoplasma genitalium
D - Chlamydia trachomatis
E - Haemophilus ducreyi

QCM 3 : Devant une méningite dřun nouveau-né dřun jour, il est réalisé une ponction
lombaire. Le LCR est purulent. Le laboratoire répond : présence de PN et de nombreux
bacilles Gram +.

A quelle bactérie pensez-vous ?

A - Nesseria gonorrhoeae
B - E.Coli
C - S.Aureus
D - Streptocoque B

QCM 4 : Une femme enceinte se présente avec de la fièvre depuis 2 jours, sans aucun autre
signe clinique. Quelle(s) bactérie(s) peut(peuvent) être en cause ?

A - Nesseria gonorrhoeae
B - E.Coli car IU peut donner fièvre comme pyélonéphrite
C - Listeria Monocytogenes
D - S.Aureus
E - Streptocoque B peut être

QCM 5 : Pour la patiente du QCM 4, quel prélèvement réalisez-vous pour le diagnostic ?

A - Vaginal
B - Urines
C - Sang
D - Selles
E - Respiratoire

5
QCM 6 : Dans les recommandations de la HAS, quelle est la bactérie à rechercher dans la
flore vaginale de la femme enceinte, entre 34 et 38 SA ?

A - Streptococcus pyogenes (A)


B - E.Coli
C - Listeria monocytogenes
D - Staphylococcus aureus
E - Streptococcus agalactiae (B)

Décembre 2017 – Bactériologie


QRC 1 : Citer les deux principales bactéries responsables dřinfections materno-fœtales
acquises par voie basse. Donner leur aspect morphologique à la coloration de Gram.

Quelles sont les mesures préventives à mettre en œuvre pour éviter lřinfection par la
principale bactérie responsable de ces infections ?

QRC 2 : Mme Martin se présente en consultation car elle présente des leucorrhées depuis
plusieurs jours. Elle a récemment eu des rapports sexuels non protégés, ce qui vous fait
suspecter une infection sexuellement transmissible.

Citez les bactéries que vous pouvez suspecter. Expliquez les différents prélèvements que
vous pouvez effectuer et quels types de techniques le laboratoire va employer pour effectuer
le diagnostic bactériologique.

QCM

QCM1 : Quels sont les facteurs ayant un rôle reconnu sur lřacquisition et la composition du
microbiote intestinal du nouveau-né ?

A. Mode de délivrance
B. Durée de la grossesse n’impacte pas le microbiote intestinal
C. Phases de la lune
D. Traitementantibiotiquedelamèreet/oudunouveau-né
E. Mode dřalimentation

QCM2 : Quels sont les critères dřinterprétation de lřECBU en faveur dřune infection urinaire
communautaire (prélèvement en milieu de jet) ?

A. Bactériurie (culture) à 3 bactéries à 106/mL


B. Leucocyturie ≥ 104/mL correction dit autre chose mais regarder cours ++
C. Bactériurie (culture) à 106/mL Lactobacillus
D. Présence de cristaux
E. Bactériurie (culture) à 103/mL Escherichia Coli

QCM3 : Quelle(s) est (sont) la (les) bactérie(s) responsable(s) de diarrhées ou de colites


pseudomembraneuses après antibiothérapie ?

A. E.Coli
B. Yersinia enterocolitica
C. SalmonellaTyphimurium
D. Vibriocholerae
E. Clostridium difficile

6
QCM4 : Quelles sont les propositions exactes concernant la vaginose bactérienne ?

A. La mise en culture du prélèvement vaginal est nécessaire au diagnostic de vaginose.


B. La multiplication de bactéries anaérobies et/ou de Gardnerella vaginalis entraî ne un
déséquilibre de la flore.
C. LalecturedelacolorationdeGrampermetlřétablissementdřunscore.
D. LřabsencedeLactobacilluscaractérisesouventlaflorevaginale
E. La présence de « cellules indicatrices » (Clue-cells) peut être observée à lřexamen
microscopique du prélèvement vaginal.

QCM5 : Parmi les bactéries suivantes, quelles sont celles dites « Bactéries MultiRésistantes
» (BMR) ou « Bactéries Hautement Résistantes émergentes » (BHRe) nécessitant des
mesures dřhygiène complémentaires de type contact ?

A. Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)


B. Entérobactéries productrice de B-lactamases à spectre étendu (BLSE)
C. Enterococcusfaeciumrésistantauxglycopeptides
D. Streptococcuspyogenesrésistantauxmacrolides
E. Escherichia Coli résistant à lřamoxicilline

Décembre 2018 – Bactériologie


QRC 1 (6 points) : Mlle C., âgée de 26 ans, se présente angoissée à la consultation du
service de gynécologie de son hôpital. Son partenaire a eu un prélèvement positif à
Chlamydia trachomatis. Elle nřa aucun signe dřinfection.

1. Comme la patiente est asymptomatique, pouvez-vous exclure une infection à C.


trachomatis ?
2. Quel prélèvement pouvez-vous réaliser ? Quel(s) type(s) de technique le laboratoire
va-t-il réutiliser ?
3. Quelle autre bactérie est à rechercher dans ces mêmes prélèvements ?

QRC 2 (14 points) : Mlle B., 30 ans, qui est enceinte de 5 mois et dont la grossesse se
passe sans problème, réalise une bandelette urinaire prescrite par la sage-femme qui la suit.

1) Quel est le but de cet examen et que détecte-t-il ?


2) La bandelette urinaire est positive, quel examen prescrivez-vous ? Dans quel but ?
3) Quelles sont les bactéries les plus fréquemment isolées lors dřinfections urinaires ?
4) En lien avec cette infection, y a-t-il un suivi bactériologique à réaliser durant la fin de
cette grossesse ?

Par ailleurs, chez cette femme, lors de lřaccouchement :

• 5) Quelles sont les deux principales bactéries pouvant être responsables dřinfections
materno-fœtales acquises par voie basse. Donner leur aspect morphologique à la coloration
de Gram.
• 6) Quelles sont les mesures préventives (non obstétricales) à mettre en œuvre pour
éviter lřinfection par la bactérie la plus fréquente ?

7
Décembre 2019 – Bactériologie
QRC (10 points)

Mlle J. 25 ans, enceinte de 5 mois, se présente aux urgences gynécologiques pour brûlures
à la miction et fièvre à 38,5°C. Suite à la réalisation dřune bandelette urinaire qui sřest
avérée positive, un ECBU lui est prescrit.

1. Quelles sont les conditions à respecter lors de la réalisation de ce prélèvement ?


2. Quels sont les critères cytologiques et bactériologiques (données chiffrés)
dřinterprétation de lřECBU ?
3. Lors de lřexamen direct (coloration de Gram), le laboratoire met en évidence la
présence de nombreux bacilles à Gram négatif. A quelle bactérie pensez-vous ?
4. La patiente ayant de la fièvre, quel autre examen devez-vous réaliser ?
5. La patiente ayant une pyélonéphrite, quel est le suivi bactériologique à réaliser ?

QCMs (10 points)

QCM 1 :

Notre microbiote digestif en équilibre comprend essentiellement des bactéries dont les
fonctions nous sont bénéfiques en termes de nutrition et de santé. Le microbiote intestinal a
plusieurs fonctions majeures. Parmi ces cinq propositions, la/lesquelle(s) est/sont vraies ?

Le microbiote intestinal :

• A- Aide à la dégradation de composés dřorigine alimentaire indigestibles tels que la


fermentation des fibres végétales et la bioconversion de micronutriments.
• B- Permet le développement et lřéducation du système immunitaire.
• C- Apporte une protection contre la colonisation du tube digestif par des
microorganismes pathogènes.
• D- Aide au développement du tube digestif : épaisseur de la muqueuse intestinale,
taille des villosités et de la bordure en brosse, angiogenèse.
• E- On ne peut pas vivre sans microbiote digestif.

QCM 2 :

Le résultat de lřexamen direct dřun prélèvement endocervical chez une patiente présentant
des leucorrhées purulentes est le suivant : nombreux polynucléaires, rares coques à Gram
négatif extra et intra cellulaires.

Quelle est ou quelles sont la/les bactérie(s) possiblement responsable(s) ?

A- Chlamydiatrachomatis
B- Pseudomonasaeruginosa
pas de coloration de gram pour chlamydia et mycoplasme !!!
C- Mycoplasma genitalium
D- Staphylococcus aureus
E- Neisseria gonorrhoeae

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QCM 3 :

Le diagnostic au laboratoire de bactériologie, dřune cervicite à Chlamydia trachomatis peut


se faire par :

A- Culture du prélèvement urétral sur gélose au sang standard


B- Culture du prélèvement urétral sur gélose spécifique
C- PCR à partir du prélèvement vaginal
D- PCR à partir du prélèvement endocervical
E- Recherche dřanticorps sériques spécifiques

QCM 4 :

Quelles sont les propositions exactes concernant la vaginose bactérienne ?

• A- Elle favorise la transmission d'infections sexuellement transmissibles.


• B- Elle n'augmente pas le risque d'accouchement prématuré.
• C- Elle est due à la multiplication de bactéries anaérobies et/ou de Gardnerella
vaginalis au dépend des Lactobacillus, entraînant un déséquilibre de flore.
• D- La lecture de la coloration de Gram permet lřétablissement dřun score.
• E- La présence de « cellules indicatrices » (clue-cells) peut être observée à
lřexamen microscopique du prélèvement vaginal.

QCM 5 :

Devant une méningite dřun nouveau-né de 1 jour, il est réalisé une ponction lombaire. Le
LCR est purulent. Le laboratoire répond présence de polynucléaires et de nombreux bacilles
à Gram positif. A quelle(s) bactérie(s) pensez-vous ?

A- Neisseria gonorrhoeae
B- Escherichia coli
C- Listeria monocytogenes
D- Staphylococcus aureus
E- Streptococcusa galactiae (groupeB)

QCM 6 :

Quelle est la bactérie à rechercher systématiquement dans la flore vaginale de la femme


enceinte entre 34 et 38 semaines dřaménorrhée afin dřéviter une infection néonatale par
voie ascendante ?

A- Streptococcus pyogenes(groupeA)
B- Escherichia coli
C- Listeria monocytogenes
D- Staphylococcus aureus
E- Streptococcusa galactiae(groupeB)

9
QCM 7 :

A propos des hémocultures, quelle(s) est/sont la/les réponse(s) exacte(s) ?

• A- Toutes les bactéries sont cultivables surflacons d'hémocultures.


• B- La sensibilité de l'examen dépend du volume de sang prélevé .
• C- Un examen direct par coloration de Gram est réalisé sur les flacons dès leur
arrivée au
laboratoire.
• D- Il est recommandé de prélever au moins 6 paires dřhémocultures par jour.
• E- L'interprétation de l'hémoculture est la même quel que soit le germe isolé.

QCM 8 :

Parmi les bactéries suivantes, lesquelles sont les deux principales impliquées dans les
infections de la peau et des tissus mous ?

A- Streptococcus agalactiae(groupe B)
B- Staphylococcus Epidermidis
C- Escherichia coli
D- Streptococcus pyogenes (groupe A)
E- Staphylococcus Aureus

QCM 9 :

Quelle(s) est/sont la/les principale(s) voie(s) de transmission des microorganismes


impliquée(s) dans les infections nosocomiales ?

A- La Transmission Par L'air


B- La Transmission Par L'eau
C- La transmission par manuportage
D- La transmission par des dispositifs médicaux
E- La transmission par la nourriture

QCM 10 :

Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) exacte(s) parmi les affirmations suivantes ? La


coqueluche, maladie bactérienne toxi-infectieuse des voies aériennes, sans fièvre et
strictement humaine :

• A- Est peu contagieuse.


• B- A sa source principale de contamination dans les pays à vaccination
systématique comme
la France chez les adolescents, les adultes et les sujets âgés.
• C- Est grave et potentiellement létale chez le nourrisson de < 6 mois
• D- Donne des tableaux cliniques atypiques et atténués chez lřadulte
• E- Est principalement diagnostiquée au laboratoire de bactériologie par la sérologie,
analyse la plus performante. diagnostic par écouvillonage dans le nez

10
Décembre 2020, D. Dubois
Cas clinique - Questions à réponses courtes :
Une femme de 24 ans se présente en consultation pour apparition de leucorhées anormales
depuis une semaine. Ses antécédents personnels et familiaux sont sans particularité. La
patiente ne présente pas de fièvre, pas de troubles mictionnels, pas de problème
respiratoire ou digestif et ne rapporte pas de douleur pelvienne. L'examen gynécologique
révèle une petite inflammation de l'endocol. Elle rapporte avoir eu des rapports sexuels non
protégés 3 semaines auparavant.
Devant ces leucorrhées, quel prélèvement et quel examen bactériologique allez vous
pratiquez pour rechercher quel pathogène ou quelle pathologie ? Préciser les techniques
employées au laboratoire et pourquoi ces techniques sont employées.

6 mois plus tard, cette patiente est enceinte de 2 mois (grossesse désirée) et revue pour sa
première consultation de suivi de grossesse. Elle ne présente aucun symptôme clinique. Les
leucorrhées antérieures avaient rapidement disparu après un traitement adapté est bien
suivi suite au diagnostic réalisé à l'aide des examens bactériologiques.
Quel examen bactériologique standard pour un début de suivi de grossesse allez-vous
effectué ? Pourquoi ?
Préciser la technique employée au laboratoire et pourquoi cette technique et employés.

QCM :
1 Quelle est la bactérie à rechercher systématiquement dans la flore vaginale de la femme
enceinte entre la 37e et 39e semaine d'aménorrhée afin d'éviter une infection néonatale par
voie ascendante ?
1. Streptococcus pyogenes (groupe A)
2. Escherichia coli
3. Listeria monocytogenes
4. Staphylococcus aureus
5. Streptococcus agalactiae (groupe B)
2 madame F, 30 ans, se présente aux urgences pour brûlure à la miction et fièvre à 39
degrés. Un examen cytobactériologique des urines (ECBU) est prescrit. Quelles
recommandations lui donnez-vous pour la réinitialisation de l'examen ?
A. recueil du premier jet d'urine
B. prélèvement d'urine du matin ou après stase de 4h
C. nettoyage et antisepsie des organes génitaux externes
D. lavage des mains
E. miction dans pot stérile.

3 Quels sont les critères d'interprétation de l'examen cytobactériologique des urines (ECBU)
en faveur d'une infection urinaire communautaire ?
A. Leucocyturie supérieur ou égal à 10^4 / ml
B. bactériurie (culture) à 3 bactéries à 10^6/ml
C. bactériurie (culture) avec 10^6/ml de Lactobacillus
D. bactériurie (culture) avec 10^3/ml de Staphylococcus epidermidis
E. bactériurie (culture) avec 10^3/ml de Escherichia coli
4 Madame D, 32 ans, est hospitalisée depuis 3 semaines dans le service de grossesse
pathologique et a bénéficié de deux traitements antibiotiques. Elle présente une diarrhée
depuis 24 heures parmi les bactéries suivantes quelle est la plus probablement responsable
de la diarrhée ?
A. Campylobacter jejuni
B. clostridium perfringens
C. salmonella typhimurium
D. shigella sonnei
E. clostridium difficile

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5 À propos des hémocultures, quelles sont les réponses exactes ?
A. La sensibilité de l'examen dépend du volume de sang prélevé.
B. Toutes les bactéries sont cultivables sur flacon d'hémoculture.
C. Un examen direct par coloration de Gram et réalisé sur les flacons dès leur arrivée
au laboratoire.
D. Au laboratoire, la détection de la croissance bactérienne dans les flacons
d'hémoculture par les incubateurs automatiques peut nécessiter plusieurs jours.
E. Si un seul flacon pousse à Escherichia coli sur 2 paires d'hémoculture prélevées,
cette bactérie est considérée comme une souillure lors du prélèvement.

6 Dans une hémoculture réaliser chez une femme enceinte de 6 mois pour documenter un
syndrome peudo-grippal sans origine évidente, un petit bacille à Gram positif se développe
après 2 jours de culture. Quelles bactéries évoquez-vous ?
A. pseudomonas aeruginosa
B. listeria monocytogenes
C. haemophilus influenzae
D. neisseria meningitidis
E. streptococcus agalactiae

7 Quelles sont les deux principales bactéries impliquées dans les infections de la peau et
des tissus mous ?
A. Streptococcus agalactiae (groupe B)
B. Staphylococcus epidermidis
C. Escherichia coli
D. Streptococcus pyogenes (groupe A)
E. Staphylococcus aureus

8 Quelles sont les propositions exactes parmi les affirmations suivantes ? La coqueluche,
maladie bactérienne toxi-infection des voies aériennes, sans fièvre est strictement humaine.
A. Est peu contagieuse.
B. Est principalement transmise par les adultes et les sujets âgés dans les pays à
vaccination infantile obligatoire comme la France.
C. Et grave et potentiellement l'état chez le nourrisson de moins de 6 mois.
D. Donne des tableaux clinique atypiques et atténuer chez l'adulte.
E. Est évitée chez les adultes vaccinés pendant l'enfance car lřimmunité vaccinale est
définitive.

9 Une patiente se présente en consultation pour une ulcération indolore et indurée au


niveau vulvaire 2 semaines après des rapports sexuels non protégés. Quelles sont les
bactéries que vous suspectez ?
A. Neisseria gonorrhoeae
B. Escherichia Coli
ulcération indolore = syphilis et possiblement chalmydia
C. Mycoplasma genitalium
D. Staphylococcus aureus
E. Treponema pallidum
10 Quel est le principal mode de transmission des bactéries impliquées dans les infections
nosocomiales comme Escherichia coli et Staphylococcus aureus ?
A. La transmission par l'air.
B. La transmission par l'eau.
C. La Transmission par les mains (Manu portage)
D. la transmission par les dispositifs médicaux
E. la transmission par la nourriture

12
Août 2021 Session 2

QCM (10 points)


QCM 1 : Quelle(s) est (sont) la (les) principale(s) bactéries(s) responsable(s) dřinfections
materno-foetales par voie hématogène ?
A/ Listeria monocytogenes
B/ Treponema pallidum
C/ Gardnerella vaginalis
D/ Neisseria gonorrhoeae
E/ Streptococcus agalactiae (groupe B)

QCM 2 Le résultat de lřexamen direct dřun prélèvement endocervical chez une patiente
présentant des leucorrhées purulentes est le suivant :
Nombreux polynucléaires, rares coques à Gram négatif extra et intracellulaire
Quelle est ou quelles sont la/les bactérie(s) possiblement responsable(s) ?
A/ Chlamydia trachomatis
B/ Pseudomonas aeruginosa pas de coloration de gram pour chlamydia et mycoplasme
C/ Mycoplasma genitalium
D/ Staphylococcus aureus
E/ Neisseria gonorrhoeae

QCM 3 Le diagnostic au laboratoire de bactériologie, dřune cervicite à Chlamydia


trachomatis peut se faire par :
A/ culture du prélèvement urétral sur gélose au sang standard
B/ culture du prélèvement urétral sur gélose spécifique
C/ PCR à partir du prélèvement vaginal
D/ PCR à partir du prélèvement endocervical
E/ recherche dřanticorps sériques spécifiques

QCM 4 Quelles sont les propositions exactes concernant la vaginose bactérienne ?


A/ Elle favorise la transmission dřInfections Sexuellement Transmissibles
B/ Elle nřaugmente pas le risque dřaccouchement prématuré
C/ Elle est due à la multiplication de bactéries anaérobies et/ou de Gardnerella vaginalis aux
dépens des Lactobacilles, entraînant un déséquilibre de la flore
D/ La lecture de la coloration de Gram permet lřétablissement dřun score
E/ La présence de Ŗcellules indicatricesŗ (clue-cells) peut être observée à lřexamen
microscopique du prélèvement vaginal

QCM 5 Quelle est ou quelles sont la/les bactérie(s) à rechercher systématiquement dans la
flore vaginale de la femme enceintenentre 34 et 38 semaines dřaménorrhée afin dřéviter une
infection néonatale par voie ascendante ?
A/ Streptococcus pyogenes (groupe A)
B/ Escherichia coli
C/ Listeria monocytogenes
D/ Staphylococcus aureus
E/ Streptococcus agalactiae (groupe B)
QCM6 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les affirmations suivantes ?
La coqueluche, maladie bactérienne toxi-infectieuse des voies aériennes :
A/ est grave et potentiellement létale chez le nourrisson de <6 mois
B/ est de transmission interhumaine très contagieuse
C/ donne des tableaux cliniques atypiques et atténués chez lřadulte, source principale de
contamination
D/ a un diagnostic bactériologique basé sur la PCR à partir dřun prélèvement naso-pharyngé
E/ est prévenue par une vaccination systématique des enfants en France

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QCM 7 A propos des hémocultures, quelle(s) est (sont) la/les réponse(s) exacte(s) :
A/ La sensibilité de lřexamen dépend du volume de sang prélevé
B/ un examen direct par coloration de Gram est réalisé sur les flacons dès leur arrivée au
laboratoire
C/ Au laboratoire, la détection de la croissance bactérienne dans les flacons dřhémoculture
par les incubateurs automatiques peut nécessiter plusieurs jours
D/ Il est recommandé de prélever au moins 6 paires d'hémocultures par jour
E/ Lřinterprétation de lřhémoculture est le même quelque soit le terme

QCM 8 Parmi les bactéries suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) pouvant être
responsable(s) dřulcérations génitales ?
A/ Neisseria gonorrhoeae
B/ Escherichia coli
C/ Staphylococcus aureus
D/ Treponema pallidum
E/ Pseudomonas aeruginosa

QCM 9 Au cours dřun dépistage systématique de la syphilis chez un patient à risque, les
résultats de la sérologie syphilis sont les suivants :
VDRL (TNT) Positif à 128
ELISA total (TT) Positif
IgM tréponémiques (TT) Positif
(TT = Test Tréponémique (spécifique); TNT = Test Non Tréponémique)

Quelle(s) est (sont) la (ou les) interprétation(s) le(s) plus probable(s) de ce résultat ?
A/ cicatrice sérologique (syphilis traitée et guérie)
B/ infection syphilitique récente
C/ syphilis secondaire
D/ syphilis tertiaire
E/ faux positif

QCM 10 Quels sont les principaux facteurs favorisant une infection nosocomiale ?
A/ pathologies à risque (immunosuppression)
B/ mobilité des patients dřun service à lřautre
C/ élargissement des catégories dřâge des patients hospitalisés
D/ techniques diagnostiques et thérapeutiques complexes et invasives (cathéters, sondes)
E/ augmentation du nombre de personnes sřoccupant dřun même patient

Décembre 2021
Cas clinique - Questions à Réponses Courtes (10 points)
Mlle J, 25 ans, enceinte de 5 mois, se présente aux urgences gynécologiques pour brûlures
mictionnelles avec une fièvre à 35,8°C. Suite à la réalisation dřune bandelette urinaire qui
sřest avérée positive, un ECBU lui est prescrit
1. Quelles sont les conditions à respecter lors de la réalisation de cet examen ? (2
points)
2. Quels sont les critères cytologiques et bactériologiques (données chiffrées)
dřinterprétation de lřECBU ? (5 points)
3. Lors de lřexamen direct (coloration de Gram), le laboratoire met en évidence la
présence de nombreux bacilles à Gram négatif. Quelle est la bactérie la plus probable ? (1
point)
4. La patiente ayant de la fièvre, quel autre examen devez-vous réaliser (1 point)

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5. La patiente ayant une pyélonéphrite, quel est le suivi bactériologique à réaliser ? (1
point)
6. Hormis les bactéries des infections urinaires, cites les deux autres principales
bactéries responsables dřinfections fœtales acquises par voie hématogène (infection rares
mais toujours sévères) (2 points)

QCM (10 points)


QCM 1 : Notre microbiote digestif en équilibre comprend essentiellement des bactéries dont
les fonctions nous sont bénéfiques en termes de nutrition et de santé. Le microbiote
intestinal a plusieurs fonctions majeures. Parmi ces cinq propositions, la/lesquelle(s) est/sont
vraies ? Le microbiote intestinal :
A- Aide à la dégradation de composés dřorigine alimentaire indigestibles tels que la
fermentation des fibres végétales et la bioconversion de micronutriments.
B- Permet le développement et lřéducation du système immunitaire.
C- Apporte une protection contre la colonisation du tube digestif par des microorganismes
pathogènes.
D- Aide au développement du tube digestif : épaisseur de la muqueuse intestinale, taille des
villosités et de la bordure en brosse, angiogenèse.
E- On ne peut pas vivre sans microbiote digestif

QCM 2 : Le résultat de lřexamen direct dřun prélèvement endocervical chez une patiente
présentant des leucorrhées purulentes est le suivant : nombreux polynucléaires, rares
coques à Gram négatif extra et intra cellulaires. Quelle est ou quelles sont la/les bactérie(s)
possiblement responsable(s) ?
A- Chlamydiatrachomatis
B- Pseudomonasaeruginosa
C- Mycoplasma genitalium
D- Staphylococcus aureus
E- Neisseria gonorrhoeae

QCM 3 : Le diagnostic au laboratoire de bactériologie, dřune cervicite à Chlamydia


trachomatis peut se faire par :
A- Culture du prélèvement urétral sur gélose au sang standard
B- Culture du prélèvement urétral sur gélose spécifique
C- PCR à partir du prélèvement vaginal
D- PCR à partir du prélèvement endocervical
E- Recherche dřanticorps sériques spécifiques

QCM 4 : Quelles sont les propositions exactes concernant la vaginose bactérienne ?


A- Elle favorise la transmission d'infections sexuellement transmissibles.
B- Elle n'augmente pas le risque d'accouchement prématuré.
C- Elle est due à la multiplication de bactéries anaérobies et/ou de Gardnerella vaginalis au
dépend des Lactobacillus, entraînant un déséquilibre de flore.
D- La lecture de la coloration de Gram permet lřétablissement dřun score.
E- La présence de « cellules indicatrices » (clue-cells) peut être observée à lřexamen
microscopique du prélèvement vaginal

QCM 5 : Mme D, 32 ans est hospitalisée depuis 3 semaines dans le service de grossesse
pathologique et bénéficie de traitements antibiotiques. Elle présente une diarrhée depuis
24h. Quelle(s) est (sont) la (les) bactérie(s) responsable(s) selon vous ?
A. Campylobacter jejuni
B. Yersinia enterocolitica
C. Salmonella Typhimurium
D. Shigella sonnei
E. Clostridium difficile

15
QCM 6 : Quelle est la bactérie à rechercher systématiquement dans la flore vaginale de la
femme enceinte entre 34 et 38 semaines dřaménorrhée afin dřéviter une infection néonatale
par voie ascendante ?
A- Streptococcus pyogenes(groupeA)
B- Escherichia coli
C- Listeria monocytogenes
D- Staphylococcus aureus
E- Streptococcusa galactiae(groupeB)

QCM 7 : A propos des hémocultures, quelle(s) est/sont la/les réponse(s) exacte(s) ?


A- Toutes les bactéries sont cultivables sur flacons d'hémocultures.
B- La sensibilité de l'examen dépend du volume de sang prélevé.
C- Un examen direct par coloration de Gram est réalisé sur les flacons dès leur arrivée au
laboratoire.
D- Il est recommandé de prélever au moins 6 paires dřhémocultures par jour.
E- L'interprétation de l'hémoculture est la même quel que soit le germe isolé.

QCM 8 : Parmi les bactéries suivantes, lesquelles sont les deux principales impliquées dans
les infections de la peau et des tissus mous ?
A- Streptococcus agalactiae(groupe B)
B- Staphylococcus Epidermidis
C- Escherichia coli
D- Streptococcus pyogenes (groupe A)
E- Staphylococcus Aureus

QCM 9 Quels sont les principaux facteurs favorisant une infection nosocomiale ?
A/ pathologies à risque (immunosuppression)
B/ mobilité des patients dřun service à lřautre
C/ élargissement des catégories dřâge des patients hospitalisés
D/ techniques diagnostiques et thérapeutiques complexes et invasives (cathéters, sondes)
E/ augmentation du nombre de personnes sřoccupant dřun même patient

QCM 10 : Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) exacte(s) parmi les affirmations suivantes ?
La coqueluche, maladie bactérienne toxi-infectieuse des voies aériennes, sans fièvre et
strictement humaine :
A- Est peu contagieuse.
B- A sa source principale de contamination dans les pays à vaccination systématique
comme la France chez
les adolescents, les adultes et les sujets âgés.
C- Est grave et potentiellement létale chez le nourrisson de < 6 mois
D- Donne des tableaux cliniques atypiques et atténués chez lřadulte
E- Doit être prévenue chez les nourrissons en revaccinant les adultes en contact avec ces
nourrissons : futurs parents, personnels de crèche, des hôpitaux...

16
Sujets VIROLOGIE

MAI 2001 – Virologie - Dr Mengelle


Herpès néonatal : modalité de contamination, formes cliniques, diagnostic, prévention et
traitement.

Année 2012 /2013 - VIROLOGIE - Dr Izopet


Epidémiologie et diagnostic dřune infection par le virus de lřhépatite E. Cycle de
multiplication du VIH.

DÉCEMBRE 2013 – VIROLOGIE – Pr IZOPET


Diagnostic dřune hépatite B aiguë. Manifestations cliniques de la rougeole.

DECEMBRE 2014 - Virologie – Professeur IZOPET Jacques


Question 1 : Moyens de prévention et de dépistage des infections à Papillomavirus Humain
(HPV) chez la femme.

Question 2 : Virus transmis lors de lřaccouchement au cours du passage dans les voies
génitales et moyens de prévention de cette transmission.

AOUT 2015 - 2ème session - Virologie – Pr IZOPET


Question 1 : Examens virologiques obligatoires ou recommandés chez les femmes
enceintes.

Précisez le moment de leur réalisation au cours de la grossesse

Question 2 : Diagnostic virologique dřune infection à CMV en cours de grossesse et chez le


nouveau-né.

Décembre 2015 – Pr IZOPET J.


1. Caractéristiques du virus de lřhépatite E : transmission, pouvoir pathogène, diagnostic,
traitement et prévention.

2. Diagnostic virologique dřune infection par le virus de la rubéole.

Août 2016 – Pr IZOPET J.


1. Virus responsables de syndromes malformatifs chez lřembryon ou le fœtus : citez les
virus, les malformations associées et le risque de transmission en fonction du stade de
grossesse.

2. Diagnostic virologique dřune infection HSV (virus de lřherpès simplex) chez la femme
enceinte et prévention de la transmission à lřenfant.

17
Décembre 2016 - Virologie - Professeur IZOPET
Question 1: Virus de lřhépatite B: principaux marqueurs et moyens de prévention de la
transmission.

Question 2 : Infection à cytomégalovirus chez la femme enceinte : diagnostic et risque de


transmission à lřenfant.

Aout 2017 – Virologie – Pr IZOPET


Techniques utilisées pour le diagnostic dřune infection virale.

Examens virologiques obligatoires recommandés chez les femmes enceintes. Précisez le


moment de leur réalisation au cours de la grossesse.

Décembre 2017 – Pr IZOPET


Examens virologiques obligatoires ou recommandés chez les femmes enceintes. Précisez le
moment de leur réalisation au cours de la grossesse.

Diagnostic virologique dřune infection à HSV (virus de lřHerpès Simplex) chez la femme
enceinte et prévention de la transmission à lřenfant.

Décembre 2018 – Pr IZOPET


• 1) Quels sont les virus responsables de syndromes malformatifs chez lřembryon ou
le fœtus au 1er trimestre de la grossesse ? Précisez la fréquence de transmission de la
mère au fœtus.
• 2) Diagnostic dřune infection par le virus de lřhépatite B et prévention de la
transmission de la mère à lřenfant.

Décembre 2019 – S. RAYMOND


1- Infection à HSV (virus de lřherpès simplex) chez la femme enceinte et prévention de la
transmission au nouveau-né.

2- Examens virologiques obligatoires ou recommandés chez les femmes enceintes.


Précisez le moment de leur réalisation au cours de la grossesse.

Décembre 2020, S. Raymond


QDR :
1. Quels sont les virus responsables des infections congénitales (transmission in utero)
? Préciser la fréquence de transmission de la mère au fœtus et les moyens de diagnostic
virologique chez la mère et l'enfant.
2. Prévention et diagnostic d'une infection par le virus de la grippe.

Décembre 2021
1. Quels sont les virus responsables de syndromes malformatifs chez lřembryon ou le fœtus
au 1er trimestre de la grossesse ? Précisez la fréquence de transmission de la mère au
fœtus.

18
2. Infection par les virus de lřhépatite B et C. Comment faites-vous le diagnostic chez la
mère pendant la grossesse ? Décrivez les moyens de prévention de la transmission de la
mère à lřenfant.

Sujets PARASITO
Année 2010-2011 – Parasitologie - Dr Roques
1. Interprétations sérologiques toxoplasmose chez la femme enceinte. Donnez une
conclusion pour chaque cas, ainsi que la conduite à tenir immédiate et à long terme. Citez
les grandes lignes.

2. Diagnostic du paludisme
- Mode de contamination
- Citez les quatre agents du paludisme
- Quel type de prélèvement est nécessaire au diagnostic biologique ?

3. Diagnostic d'une pneumocystose


- Citez l'agent pathogène
- Type de patient concerné
- Quel type de prélèvement est nécessaire au diagnostic biologique ?

19
DÉCEMBRE 2013 – PARASITO – DR ROQUES
Question 1

Conclusion + conduite à tenir immédiate et à long terme.

Question 2 :

Diagnostic du paludisme :

- Nom des agents pathogènes


- Mode de contamination
- Méthodes de diagnostic

Diagnostic de lřoxyurose :

- Nom de lřagent pathogène


- Mode de contamination

DECEMBRE 2014 - Parasitologie – Docteur ROQUES


Question 1 : Interprétation sérologique Toxoplasmose chez la femme enceinte.

Donnez une conclusion pour chaque cas, ainsi que la conduite à tenir immédiate et à long
terme. Citez les grandes lignes.

Seuils de positivité : ELISA IgG 10, MEIA IgG 3, MEIA IgM 0,6, ELISA IgM 0,55

20
Question 2 : Paludisme : Agents pathogènes, formes cliniques (titre), méthode de diagnostic

AOUT 2015 – SESSION 2 - Parasitologie - Docteur ROQUES


Question 1 : Interprétation sérologique Toxoplasmose chez femme enceinte

Donnez une conclusion pour chaque cas, ainsi que la conduite à tenir immédiate et à long
terme. Citez les grandes lignes.

Seuils de positivité : ELISA IgG 10, MEIA IgG 3, MEIA IgM 0,6, ELISA IgM 0,55

Question 2 : Cryptococcose : Agent pathogène, types de sujets atteints, méthode de


diagnostic

21
Décembre 2015 – Dr ROQUES MALECAZE C.
1. Interprétations sérologiques de la toxoplasmose chez la femme enceinte

Donnez une conclusion pour chaque cas, ainsi que la conduite à tenir immédiate et à long
terme. Citez les grandes lignes.

Seuils de positivité : ELISA IgG 10, MEIA IgG 3, MEIA IgM 0,6, ELISA IgM 0,55

2. Paludisme : agents pathogènes, modes de transmission, méthodes de diagnostic en


urgence.

Août 2016 – Dr ROCQUES MALECAZE


1- Interprétations sérologiques toxoplasmose chez la femme enceinte

Donnez une conclusion pour chaque cas, ainsi que la conduite à tenir immédiate et à long
terme. Citez les grandes lignes.

22
Seuils de positivité : ELISA IgG 10, MEIA IgG 3, ELISA IgM 0.55, MEIA IgM 0.6

2- Cryptococcose : agent pathogène, types de sujets atteints, méthode de diagnostic

Décembre 2016 - Parasitologie - Docteur ROQUES MALECAZE


1 : Interprétations sérologiques toxoplasmose chez la femme enceinte : donnez une
conclusion sur chaque cas, ainsi que la conduite à tenir immédiate et à long terme. Citez les
grandes lignes.

Seuils de positivité : ELISA IgG 10, MEIA IgG 3, MEIA IgM 0.6, ELISA IgM 0.55

2. Pneumocystose :
- Nom de lřagent pathogène
- Type de patients concernés
- Type dřéchantillon prélevé
- Méthodes de diagnostic

23
Août 2017 – Sujet Parasito – Mme CHAUVIN
Q1 - Interprétations sérologiques Toxoplasmose chez la femme enceinte (15 points)

Donnez une conclusion pour chaque cas, ainsi que la CAT immédiate et à long
terme. Citez les grandes lignes.

Seuils de positivité : ELISA IgG 10, MEIA IgG 3, MEIA IgM 0,6 ; ELISA IgM 0,55

Q2 - Diagnostic de lřoxyurose : nom de lřagent pathogène, modes de contamination,


prélèvement et diagnostic biologique.

Décembre 2017 – Parasitologie – Dr CHAUVIN


Q1 - Interprétation de sérologie toxoplasmose chez la femme enceinte

Commenter ces bilans (1 tableau par personne). Décrire le risque de transmission et la


gravité si nécessaire. Quelle est lřattitude thérapeutique ? Quelle est la CAT pour le suivi de
grossesse ultérieur et pour lřenfant à naî tre ?

24
Q2 -Trichomonose : Nom de lřagent pathogène et mode(s) de transmission, signes
cliniques, prélèvement(s) et diagnostic biologique

Décembre 2018 – Parasitologie – Dr CHAUVIN


Interprétation de sérologie toxoplasmose chez la femme enceinte (12 points)

Sérologies toxoplasmose de Mme D. :

Commentez ces bilans. Décrire le risque de transmission et la gravité. Quelle est votre
attitude thérapeutique ? Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de grossesse, pour lřac-
couchement et pour lřenfant à naî tre ?

Sérologies toxoplasmose de Mme B. :

25
Conclusion du bilan à 18 SA : « En dépit dřune réaction positive en IgM ces résultats sont en
faveur dřune infection de plus de 4 mois à la date du 1er sérum. Le résultat est à interpréter
en fonction de la date du début de grossesse. La prise en charge médicale doit être adaptée
à lřâge gestationnel. »

Commentez ces bilans. Décrire le risque de transmission et la gravité. Quelle est votre
attitude thérapeutique ? Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de grossesse, pour lřac-
couchement et pour lřenfant à naî tre ?

Taeniasis (8 points)

1. Nom des principaux agents pathogènes


2. Pour lřespèce de Tænia la plus fréquente uniquement : Epidémiologie et mode de
contamination - Signes cliniques - Prélèvements et diagnostic biologique

Décembre 2019 – Parasitologie – P. CHAUVIN


Interprétation de sérologie toxoplasmose chez la femme enceinte (12 points)

Sérologies toxoplasmose de Mme BU, déni de grossesse jusqu’à 20 SA, vient pour sa
première consultation prénatale le 07/03 à 21 SA.

Conclusion du bilan à 25 SA : « en dépit d’une réaction positive en IgM ces résultats sont en
faveur d’une infection de plus de 4 mois à la date du 1er sérum. Le résultat est à interpréter
en fonction de la date du début de grossesse. La prise en charge médicale doit être adaptée
à l’âge gestationnel.

Commenter ces bilans. Quelle est votre attitude thérapeutique? Quelle est la conduite à tenir
pour le suivi de la grossesse, pour lřaccouchement et pour lřenfant à naî tre ?

Sérologies toxoplasmose de Mme DA, vient en consultation prénatale pour la


première fois au CHU de Toulouse le 16/11 suite à un déménagement.

26
Commenter ces bilans. Décrire le risque de transmission et la gravité. Quelle est votre
attitude ? Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de grossesse, pour lřaccouchement et
pour lřenfant à naî tre ?

Candidoses génitales chez la femme (8 points)

- Citer les 2 agents pathogènes les plus fréquents


- Facteurs favorisants
- Signes cliniques
- Prélèvement(s), diagnostic biologique et principe(s) de traitement

Décembre 2020, P Chauvin


QRC 1 : Interprétation de serologie toxoplasmose chez la femme enceinte
Sérologies toxoplasmose de Madame F. venu pour sa première consultation prénatale le 8
octobre à 9 SA.
Mme F 08/10 (9 SA) 06/11 (13 SA)
IgG (UI) 12 27 = titre en
Neg < 1,6 . 1,6 =< limite < 3 . Positif >= 3 augmentation
IgM (index) 1,1 1,6
neg < 0,5 / 0,5 =< limite < 0,6 . positif >= 0,6
Avidité des IgG 0,05 /
faible < 0,3 . Élevé >= 0,3

Conclusion du bilan du 8 octobre : ce résultat ne permet pas d'exclure une infection


toxoplasmique récente. Il convient de compléter ce bilan. Seule la cinétique des anticorps
permet de dater l'infection sur un deuxième prélèvement réalisé à 3 semaines.

Commenter ces bilans. Décrire le risque de transmission est la gravité. Quel est votre
attitude thérapeutique ? Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de grossesse, pour
l'accouchement et pour l'enfant à naître ?

Sérologie toxoplasmique de madame SA. Venue en consultation prénatale pour la première


fois au CHU de Toulouse le 12/07 suite à un déménagement.

Mme SA 12/07 (30 SA) 02/08 (33 SA)


IgG (UI) 10,6 12,3
Neg < 1,6 . 1,6 =< limite < 3 . Positif >= 3
IgM (index) 0,2 0,4
neg < 0,5 / 0,5 =< limite < 0,6 . positif >= 0,6
Commenter ces bilans. Décrire le risque de transmission est la gravité. Quel est votre
attitude thérapeutique ? Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de grossesse, pour
l'accouchement et pour l'enfant à naître ?

QRC 2 : Gale
- Citer lřagent pathogène.
- Mode de transmission.
- Signes cliniques de la gale commune de lřadulte.
- Prélèvements diagnostic biologique et principes de traitement.

27
Aout 2021 - 2ème session
Interprétation de sérologie toxoplasmose chez la femme enceinte (12 points)
Sérologies toxoplasmose de Mme CI:
Mme CI 01/08 (13SA) 01/09 (17 SA)
IgG (UI) 50,8 62
Négatif < 1,6 1,6 < Limite < 3 Positif > 3 = titres stables
IgM (Index) 1,1 1,2
Négatif < 0,5 0,5 < Limite < 0,6 Positif > 0,6
Avidité des IgG 0,451 /
Faible < 0,3 Élevée > 0,3
Conclusion du bilan à 13 SA : ŖEn dépit d’une réaction positive en IgM ces résultats sont en
faveur d’une infection de plus de 4 mois à la date du 1er sérum. Le résultat est à interpréter
en fonction de la date du début de grossesse. La prise en charge médicale doit être adaptée
à l’âge gestationnel”
Commenter ces bilans. Décrire le risque de transmission et la gravité.
Quelle est votre attitude thérapeutique ?
Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de grossesse, pour lřaccouchement et pour
lřenfant à naître ?

Sérologies toxoplasmose de Mme WO :


Mme WO 04/12 (11 SA) 26/12 (14 SA) 22/01 (18 SA)
IgG (UI) 0,3 1,4 8,4
Négatif < 1,6 1,6 < Limite < 3 Positif
>3
IgM (Index) 0,1 1,5 2,1
Négatif < 0,5 0,5 < Limite < 0,6
Positif > 0,6

Commenter ces bilans. Décrire le risque de transmission et la gravité.


Quelle est votre attitude thérapeutique ?
Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de grossesse, pour lřaccouchement ?

Phtiriase (8 points)
- Citer lřagent pathogène
- Mode de vie et mode de transmission
- Signes cliniques
- Prélèvement(s), diagnostic et principe(s) de traitement

Décembre 2021
Interprétation de sérologie toxoplasmose chez la femme enceinte (12 points)
Suivi sérologique de Mme JI, venant pour sa première consultation prénatale le 08/08 à 7SA
Mme JI 08/08 (7 SA) 06/09 (11 SA)
IgG (UI) 11 25
Négatif < 1,6 1,6 < Limite < 3 Positif > 3
IgM (Index) 1,1 1,6
Négatif < 0,5 0,5 < Limite < 0,6 Positif > 0,6
Avidité des IgG 0,04 /
Faible < 0,3 Élevée > 0,3

28
Conclusion du bilan du 08/08: ce résultat ne permet pas d'exclure une infection
toxoplasmique récente. Il convient de compléter ce bilan. Seule la cinétique des anticorps
permet de dater l'infection sur un deuxième prélèvement réalisé à 3 semaines.

Que concluez-vous suite au bilan du 06/09 ? Décrire le risque de transmission et la gravité.


Quelle est votre attitude thérapeutique ? Quelle est la conduite à tenir pour le suivi de
grossesse, pour lřaccouchement et pour lřenfant à naître ?

Mme BE, 28 ans, vient pour son suivit de grossesse. Voici ses 3 derniers résultats de
sérologie toxoplasmose. Elle est de grp sanguin 0 avec un rhésus négatif et vous dit avoir
reçu du Rhophylac© mais ne se souvient plus de la date

Mme BE 06/04 (31 SA) 05/05 (35 SA) 02/06 (39 SA)
IgG (UI) 0,01 3,3 1,4
Négatif < 1,6 1,6 < Limite < 3 Positif > 3
IgM (Index) 0,02 0,03 0,01
Négatif < 0,5 0,5 < Limite < 0,6 Positif > 0,6

Commenter ces bilans. Quelles sont les recommandations et prescriptions que vous devez
lui prodiguez pour son suivit de grossesse ? Détailler

Candidose génitale chez la femme (8 points)


- Citer les 2 agents pathogènes les plus fréquents
- Citez 3 facteurs favorisants
- Signes cliniques
- Prélèvement(s), diagnostic biologique et principe(s) de traitement

29
UE 2 : Tissus sanguins et système immunitaire
Tissus sanguins
Année 2010 – Tissu sanguin – Dr Vergez
Vrai/Faux : 20 points. +1 par réponse juste ; -0,5 par réponse fausse, 0 pour absence de
réponse. Les points négatifs ne sont pas reportés sur les autres exercices.

Cas cliniques : 20 points. Il peut y avoir plusieurs bonnes réponses à chaque question. Tous
les points de la question sont attribués si toutes les bonnes réponses sont cochées. La
moitié des points est attribuée si une bonne réponse est manquante. Aucun point n’est
attribué si deux (ou plus) bonnes réponses sont manquantes ou si une mauvaise réponse
est cochée.

Cas clinique n° 1 :

Femme de 32 ans à 9 SA vient en consultation. A lřhémogramme, vous retrouvez :


Hémoglobine : 8,7 g/dL
Volume Globulaire Moyen : 57 fL TCMH : 22 pg
Hématocrite : 29%
GB : 4,9 G/L
Paquettes : 330 G/L

Quels commentaires pouvez-vous faire ?

Cette patiente a une anémie microcytaire importante. Cette patiente a une anémie
macrocytaire importante. Vous désirez le taux de réticulocytes pour vous décider. Vous
demandez le dosage de la ferritine.
Vous demandez le dosage de la vitamine B9.
Trois mois après un traitement adapté, vous la revoyez en consultation. A lřhémogramme
vous retrouvez :
Hémoglobine : 11,3 g/Dl Hématocrite : 34%
Volume Globulaire Moyen : 65 fL GB : 6,9 G/L
TCMH : 26 pg Paquettes : 540 G/L

30
Quels commentaires pouvez-vous faire ?

Le traitement est efficace, vous renouvelez la prescription.

Le traitement est efficace mais vous demandez une électrophorèse de lŘhémoglobine. Le


traitement est efficace, vous cherchez une cause infectieuse.

CAS CLINIQUE n°2 :

Femme de 28 ans à 27 SA.


Bilan dřhémostase : TP = 87% ; TCA = 39 sec (témoin = 35 sec) ; paquette = 198 000 /μL.
Comment qualifieriez-vous son bilan ?
Normal
Le ratio TCA est supérieur à 1,1. Il est donc allongé.
Elle soutient quřelle saignait souvent avant sa grossesse et quřelle est suivie pour une
pathologie de lřhémostase.

Est-ce possible ?
● Oui. Hors de la grossesse, une femme est dans un état dřhypercoagulabilité, sa
pathologie peut donc être masquée.
● Oui. Le bilan dřhémostase standard (TP et TCA) ne suffit pas pour dépister les
pathologies de lřhémostase les plus fréquentes.
● Non. Le taux des facteurs de coagulation baisse pendant la grossesse, sa pathologie
aurait dû sřaggraver.

Elle vous montre un de ses bilans antérieurs à sa grossesse : TP = 95% ; TCA = 47 sec
(témoin = 35 sec) ; plaquettes = 245 000 /μ ; temps de saignement > 10 minutes.
Quelles anomalies repérez-vous ? Quřen pensez-vous ?
● Le ratio du TCA est allongé (1,34).
● Cřest une pathologie de la coagulation.
● Le temps de saignement est allongé.
● Cřest une pathologie de lřhémostase primaire.
● Le temps de saignement et le ratio du TCA sont allongés.
● Cřest une pathologie hépatique.

31
Comment confirmer votre hypothèse diagnostique ?
● Je demande un dosage du facteur VII.
● Je demande un dosage du facteur VIII.
● Je demande un dosage du facteur de Willebrand et de son activité.
● Je demande un dosage des paramètres hépatiques.
Quelles peuvent être les conséquences de sa maladie pour son accouchement ?
● Aucune.
● Risque hémorragique avant lřaccouchement.
● Risque hémorragique à lřaccouchement.
● Risque hémorragique après lřaccouchement.

Décembre 2012 – TISSU SANGUIN – Dr VERGEZ


Cas clinique n°1 :

Vous recevez à votre consultation une femme de 24 ans à 21 SA. A lřhémogramme fait dans
un labo de ville, vous retrouvez :
Hémoglobine : 6,7 g/dL VGM : 72 fL
TCMH : 21 pg Hématocrite : 20%
GB : 10,9 G/L Plaquette : 180 G/L
Aucun saignement nřest objectivé. Les résultats complémentaires pour cette patiente sont :
Réticulocytes : 25 000 / μL
Fer sérique : 0,2 mg/L (valeurs usuelles = 0,6-1,9) Vitamines B9 sérique : 11 μg/L (valeurs
usuelles = 5-15) CRP : 4 mg/L (valeurs usuelles = <5)

- Commentez son hémogramme (citez les anomalies)


- Donnez votre diagnostic (nom de la pathologie)
- Justifiez votre diagnostic avec des arguments biologiques.
- Quelle analyse biologique pourrait confirmer votre diagnostic ?
- Quel traitement envisagez-vous pour cette patiente ?

Cas clinique n°2 :

Une patiente vient vous voir en consultation pour un désir de grossesse, mais elle est
inquiétée par son dernier bilan biologique. Elle vous montre un de ses bilans antérieurs : TP
= 95%, TCA = 47 sec (témoin = 35 sec, ratio = 1,34), plaquettes = 245 000/μL, temps de
saignement > 10 minutes.

- Quelles anomalies repérez-vous ?


- Quelles(s) pathologie(s) ce bilan évoque-t-il ? Que dites-vous à votre patiente ?

DÉCEMBRE 2013 – TISSU SANGUIN – VERGEZ


Question n°1 : Cytologie

Christiane F. 26 ans, primigeste à la 25ème semaine de grossesse, dit avoir été en bonne
santé jusque-là. Lřinterrogatoire ne révèle quřun épisode de fréquents vomissements au
premier trimestre de la grossesse et des douleurs hémorroï daires.

Voici son bilan biologique :

32
Hb : 9.5 g/dl PNE : 1%
Hématies : 3.8 T/L PNB : 0%
Hte : 29.6% Ly : 25%
VGM : 78 fL Mo : 4%
TGMHb : 25 pg Méta : 1%
CGMHb : 32% VS : 24 mm/1h
Pq : 380 G/T Ferritine sérique : 12 μg/L (valeurs
GB : 10.G/L usuelles 15-150μg/L)
PNN : 69%

1/ Commentez les données cliniques et biologiques.

2/ Quels sont les facteurs qui peuvent expliquer, chez cette patiente, le taux dřhémoglobine.

3/ Quelle attitude pratique doit-on adopter pour cette patiente, compte tenu des données
cliniques et biologiques.

Question n°2 : Hémostase

Quřest-ce que le facteur de Willebrand ? Comment est-il synthétisé ? Quels sont ses
fonctions dans lřhémostase ?

Question n°3 : Hémostase

Une patiente qui vient dřaccoucher et qui saigne normalement présente le bilan dřhémostase
suivant :

Taux de prothrombine (TP) : 35%


Temps de Céphaline activateur (TCA) : 64 sec (témoin 32 sec) Facteur V : 35 % (norme : 60
à 150%)
Facteur VII : 90 % (norme : 60 à 150%)
Facteur X : 85 % (norme : 60 à 150%)
Facteur II : 40 % (norme : 75 à 130%)
Fibrinogène : 1.10 g/l (norme : 1.5 à 3.5g/l)
Plaquettes : 60 G/L

Quel diagnostic est le plus vraisemblable ? (pas dřargumentation)

Question n°4 : Hémostase

Une patiente présente le bilan dřhémostase suivant :

Taux de prothrombine (TP) : 30%


TCA : 49 sec (témoin 32 sec)
Facteur V : 30 % (norme : 60 à 150%) Facteur VII : 20 % (norme : 60 à 150%) Facteur X :
25 % (norme : 60 à 150%) Facteur II : 35 % (norme : 75 à 130%) Fibrinogène : 0.85 g/l
(norme : 1.5 à 3.5g/l)

Quel diagnostic est le plus vraisemblable ? (pas dřargumentation)

Question n°5 : Hémostase

Une patiente devant être opérée pour lithiase vésiculaire en raison dřun ictère par rétention,
présente le bilan dřhémostase suivant :

33
Taux de prothrombine (TP) : 30%
TCA : 47 sec (témoin 32 sec)
Facteur V : 90 % (norme : 60 à 150%) Facteur VII : 25 % (norme : 60 à 150%) Facteur X :
30 % (norme : 60 à 150%) Facteur II : 25 % (norme : 75 à 130%) Fibrinogène : 2.50 g/l
(norme : 1.5 à 3.5g/l) Temps de thrombine : 18 sec (témoin 18 sec)

Quel diagnostic est le plus vraisemblable ? (pas dřargumentation)

Question n°6 : Hémostase

Une patiente présentant des gingivorragies présente le bilan dřhémostase suivant :

Taux de prothrombine (TP) : 80%


TCA : 49 (témoin 31 sec)
Temps de thrombine : 20 sec (témoin 18 sec)
Plaquettes : 225 G/L
Temps de saignement par méthode Ivy-incision : 11 min (norme : < 8 min)

Quel diagnostic est le plus vraisemblable ? (pas dřargumentation)

DECEMBRE 2014 - Tissus sanguins – M. VERGEZ


Cas N°1

Vous voyez en consultation une jeune femme de 27 ans qui vous est référée par son
médecin généraliste. Elle est allée le voir pour asthénie profonde après avoir accouché, il y
a 3 mois, de son deuxième enfant. Elle est à nouveau enceinte. Son médecin généraliste lui
a prescrit un bilan biochimique complet (ionogramme, bilan hépatique, bilan rénal, bilan
thyroïdien) qui sřavère être normal, et une numération, quřelle vous montre :

Hématocrite : 29%
Hémoglobine : 8,7 g/dL
Leucocytes : 4,9 G/L
Volume Globulaire Moyen : 117 fL
Plaquettes : 120 G/L
TCMH : 28 pg
Réticulocytes : 60 000/μL

1/ Quelles anomalies sont présentes à la numération ? (4 à 5 mots)

2/ Que redoutez-vous, compte tenu de lřétat de la patiente ? Pourquoi ?

3/ Quel examen demandez-vous pour confirmer votre suspicion diagnostique ?

Vous lui donnez le traitement adapté et continuez à la suivre durant sa grossesse. La


numération se normalise au bout de 5 semaines. Elle continue à allaiter son deuxième
enfant mais se plaint toujours de fatigue extrême. Elle revient vous voir avec cette
numération :

Hématocrite : 31%
Hémoglobine : 9,3 g/dL
Leucocytes : 8,6 G/L Plaquettes : 340 G/L
Volume Globulaire Moyen : 77 fL Réticulocytes : 20 000/μL

TCMH : 22 pg

34
4/ Classez, par ordre de probabilité, les 3 hypothèses diagnostiques pouvant expliquer son
anémie (de la plus probable à la moins probable)

Cas N°2

Une femme enceinte, à 36 SA, se présente aux urgences obstétriques pour douleurs
abdominales et vomissements. Le bilan dřhémostase fait à son entrée montre :

TP : 34%
TCA : 122 s (témoin : 33 secondes, ratio TCA : 3,7) TT : 23 s (témoin 19 secondes, ratio TT :
1,2) Fibrinogène : 0,5 g/L
Facteur II : 25 %
Facteur V : 30 %
Facteur X : 85 %

1/ De quel syndrome, affectant lřhémostase, souffre cette patiente ?

2/ Quelle valeur regardez-vous sur la numération pour confirmer votre hypothèse ?

3/ Quel test est automatiquement augmenté dans ce cas ?

Décembre 2015 – QRC – Pr DELABESSE E.


1. Anémie microcytaire : définition chez la femme enceinte et principales étiologies, en
indiquant les examens complémentaires principaux nécessaires au diagnostic étiologique.

2. Thrombopénie au cours de la grossesse : définition et étiologies principales.

Août 2016 – SESSION 2 – QCR – Pr DELABESSE E.


1. Anémie normochrome arégénérative. Définition chez la femme et principales étiologies.

2. Expliquer les modifications physiologiques portant sur les hématies ayant lieu lors de la
naissance chez le nouveau-né, en particulier celles portant sur le volume globulaire, la
concentration dřhémoglobine et le type de globines constituant lřhémoglobine.

Décembre 2016 - Tissus sanguins - Professeur DELABESSE


QRC 1 : Anémie mégaloblastique. Définition et principales étiologies, en indiquant les
examens complémentaires principaux nécessaires au diagnostic étiologique.

QRC 2 : Variations physiologiques de la numération et formule sanguines chez la femme


enceinte.

Août 2017 – Tissus sanguins – Pr DELABESSE


QRC 1 : Anémie microcytaire : définition et principales étiologies, en indiquant les examens
complémentaires principaux nécessaires au diagnostic étiologique.

QRC 2 : Variations physiologiques de la numération et formule sanguines chez le nouveau-


né.

35
Décembre 2017 – Tissus sanguins – Dr VERGEZ
Répondez par un mot ou une phrase à chaque question.

QRC n°1

Vous recevez à votre consultation une femme de 24 ans à 21 SA. A lřhémogramme, fait
dans un laboratoire de ville, vous retrouvez :

Hémoglobine : 6,7 g/dL


Volume globulaire moyen : 72 fL TCMH : 21 pg
Hématocrite : 20 % GB : 10,9 G/L Plaquettes : 180 G/L
Aucun saignement nřest objectivé. Les résultats complémentaires du laboratoire pour cette
patiente sont :
Réticulocytes : 25 000/μL
Fer sérique : 0,2 mg/L (valeurs usuelles : 0,6- 1,9 mg/L)
Vitamine B9 sérique : 11 μg/L (valeurs usuelles : 5-15 μg/L)
CRP : 4 mg/L (valeurs usuelles < 5 mg/L)

En vous aidant du contexte bio-clinique de votre patiente, détaillez les


caractéristiques de son type d’anémie.

Vous pouvez par exemple, identifier son type dřanémie, donner les causes pouvant être
responsables de ce type dřanémie puis évoquer la cause de lřanémie chez cette patiente et
enfin donner la durée minimale du traitement.

QRC n°2

Une patiente à 35 SA se présente en urgence pour douleurs abdominales. Le bilan


biologique réalisé lors de son entrée montre :

Hémoglobine : 9g/dL
Volume globulaire moyen : 95 fL
GB : 7,4 G/L
Plaquettes : 25 G/L
TP = 35%, TCA = 57s (témoin = 35 s ; ratio = 1,62) Fibrinogène : 1g/L (valeurs usuelles : 2-4
g/L)
LDH : 780 IU/L (valeurs usuelles : 100-400 UI/L)

En vous aidant du contexte bio-clinique de votre patiente, détaillez les


caractéristiques de sa coagulopathie.

Vous pourrez, par exemple, décrire les anomalies de lřensemble de son bilan hématologique
(numération et bilan dřhémostase) et citer les voies de la coagulation qui sont perturbées
puis détailler la coagulopathie que vous aurez identifiée (nom, critère dřurgence, signes
associés à rechercher sur le frottis sanguin...)

Décembre 2018 – Tissus sanguins – Dr VERGEZ


QRC1 : Quel est le traitement dřune anémie par carence martiale (attention : jřattends 2
réponses) ? QRC2 : Quelles sont les fonctions du facteur de Willebrand (attention : jřattends
2 réponses)

36
QCM1 : Quel est votre hypothèse diagnostique : femme de 19 ans à 12 SA dont le bilan
montre :

Hémoglobine : 8,4 g/dL ; VGM : 76fL ; Plaquettes :420 G/L ; Leucocytes : 12 G/L ;
Réticulocytes : 25 000/μL ; Ferritinémie : 1992 μg/L (valeurs normales : 30-400 μg/L) ; CRP :
44 mg/L (valeurs normales : <5mg/L) ; LDH : 198 UI/L (valeurs normales : 135-214 UI/L) ;
haptoglobine : 1,8 g/L (valeurs normales : 0,7-2,5 g/L)

A. Hémogramme normal
B. Anémie microcytaire par carence martiale
C. Anémie microcytaire inflammatoire
D. Anémie macrocytaire dřorigine hémolytique
E. Anémie macrocytaire par carence vitaminique (B9/B12)

QCM2 : Quel est votre hypothèse diagnostique : femme de 21 ans à 36 SA dont le bilan
montre :

Hémoglobine : 11,8 g/dL ; VGM : 86 fL ; Plaquettes:120 G/L ; Leucocytes : 11 G/L ;


Réticulocytes : 75

000/μL ; Ferritinémie : 42 μg/L (valeurs normales : 30-400 μg/L) ; CRP : 2 mg/L (valeurs
normales : <5mg/L) ; LDH : 140 UI/L (valeurs normales : 135-214 UI/L) ; haptoglobine : 1,1
g/L (valeurs normales : 0,7-2,5 g/L)

A. Hémogramme normal
B. Anémie microcytaire par carence martiale
C. Anémie microcytaire inflammatoire
D. Anémie macrocytaire dřorigine hémolytique
E. Anémie macrocytaire par carence vitaminique (B9/B12)

QCM3 : Quel est votre hypothèse diagnostique : femme de 26 ans à 8 SA dont le bilan
montre :

Hémoglobine : 9,5 g/dL ; VGM : 105 fL ; Plaquettes:54 G/L ; Leucocytes : 8 G/L ;


Réticulocytes : 215 000/μL ; Ferritinémie : 110 μg/L (valeurs normales : 30-400 μg/L) ; CRP :
1 mg/L (valeurs normales : <5mg/L) ; LDH : 1138 UI/L (valeurs normales : 135-214 UI/L) ;
haptoglobine : 0,1 g/L (valeurs normales : 0,7-2,5 g/L)

A. Hémogramme normal
B. Anémie microcytaire par carence martiale
C. Anémie microcytaire inflammatoire
D. Anémie macrocytaire dřorigine hémolytique
E. Anémie macrocytaire par carence vitaminique (B9/B12)

QCM4 : Quel est votre hypothèse diagnostique : femme de 32 ans à 6 SA dont le bilan
montre :

Hémoglobine : 7,2 g/dL ; VGM : 122 fL ; Plaquettes:80 G/L ; Leucocytes : 5 G/L ;


Réticulocytes : 37 000/μL ; Ferritinémie : 510 μg/L (valeurs normales : 30-400 μg/L) ; CRP :
5 mg/L (valeurs normales : <5mg/L) ; LDH : 251 UI/L (valeurs normales : 135-214 UI/L) ;
haptoglobine : 2,2 g/L (valeurs normales : 0,7-2,5 g/L)

A. Hémogramme normal
B. Anémie microcytaire par carence martiale
C. Anémie microcytaire inflammatoire

37
D. Anémie macrocytaire dřorigine hémolytique
E. Anémie macrocytaire par carence vitaminique (B9/B12)

QCM5 : Quel est votre hypothèse diagnostique : femme de 26 ans à 11 SA dont le bilan
montre :

Hémoglobine : 8,4 g/dL ; VGM : 72 fL ; Plaquettes:360 G/L ; Leucocytes : 6,2 G/L ;


Réticulocytes : 50 000/μL ; Ferritinémie : 10 μg/L (valeurs normales : 30-400 μg/L) ; CRP : 2
mg/L (valeurs normales : <5mg/L) ; LDH : 163 UI/L (valeurs normales : 135-214 UI/L) ;
haptoglobine : 1,4 g/L (valeurs normales : 0,7-2,5 g/L)

A. Hémogramme normal
B. Anémie microcytaire par carence martiale
C. Anémie microcytaire inflammatoire
D. Anémie macrocytaire dřorigine hémolytique
E. Anémie macrocytaire par carence vitaminique (B9/B12)

Une anomalie de lřhémostase primaire

A. Est explorée par le TP


B. Est explorée par un temps de saignement
C. Peut être due à une thrombopénie
D. Peut être due à une anomalie qualitative des plaquettes
E. Peut être due à un déficit en facteur II

QCM7 : Une maladie de Willebrand :

A. Est due à une anomalie quantitative ou qualitative du facteur de Willebrand


B. Peut avoir une répercussion sur la coagulation
C. Peut facilement être diagnostiquée pendant la grossesse
D. De type 1 induit un risque hémorragique à la délivrance
E. De type 1 induit un risque hémorragique 7 à 9 jours après la délivrance

QCM 8 : Lors dřune CIVD, il peut être observé sur les bilans biologiques :

A. Une chute des plaquettes


B. Une augmentation du fibrinogène
C. Une diminution du TP et un allongement du TCA (augmentation du ratio du TCA)
D. Une augmentation du TP et un raccourcissement du TCA (diminution du ratio du
TCA)
E. Une augmentation des PDF et des D-Dimères

QCM 9 : Lřhémophilie :

A. Est plus fréquente que la maladie de Willebrand


B. Peut toucher les filles et les garçons
C. Provoque un allongement du TCA à cause dřun déficit en facteur VIII ou en facteur IX
D. Provoque un allongement du TP à cause dřun déficit en facteur VII
E. Est dite sévère pour un déficit en facteur<1%

QCM 10 : Un TP diminué et un TCA allongé (augmentation du ratio TCA)

A. Sont dus à une carence en vitamine K si le facteur V est normal


B. Sont dus à une insuffisance hépatique si les facteurs V, VII, X et II sont diminués
C. Sont dus à une coagulopathie de consommation si les facteurs VII et X sont normaux

38
D. Sont dus à un déficit isolé en facteur XII
E. Peuvent être dû à un tube insuffisamment rempli

Décembre 2019 – Tissus sanguins – M. VERGEZ


QRC 1 : Quelles sont les caractéristiques biologiques dřune anémie dřorigine hémolytique ?

QRC 2 : Quelles sont les caractéristiques biologiques dřune coagulation intra-vasculaire


disséminée (CIVD) ?

QCMs : Pour chaque bilan, donnez votre hypothèse diagnostique la plus probable (une
seule réponse)

QCM 1 : Hémoglobine 9.1 g/dL ; volume globulaire moyen 112 fL ; GB 1.9 G/L ; plaquettes
60 G/L ; réticulocytes 15 000 /μL ; fer sérique 1.2 mg/L (valeurs usuelles : 0.6-1.9 mg/L) ;
vitamine B9 sérique 1 μg/L (valeurs usuelles : 5 Ŕ 15 μg/L) ; CRP 4 mg/L (valeurs usuelles <
5 mg/L)

A- Anémie microcytaire liée à une carence martiale


B- Anémie microcytaire liée à un syndrome inflammatoire
C- Anémie microcytaire liée à une hémoglobinopathie
D- Anémie normo/macrocytaire liée à un syndrome hémolytique
E- Anémie normo/macrocytaire liée à une carence en vitamine B9

QCM 2 : Hémoglobine 11 g/dL ; volume globulaire moyen 62 fL ; GB 7.9 G/L ; plaquettes 320
G/L ; réticulocytes 75 000 /μL ; fer sérique 0.9 mg/L (valeurs usuelles : 0.6-1.9 mg/L) ;
vitamine B9 sérique 11 μg/L (valeurs usuelles : 5 Ŕ 15 μg/L) ; CRP 4 mg/L (valeurs usuelles
< 5 mg/L)

A- Anémie microcytaire liée à une carence martiale


B- Anémie microcytaire liée à un syndrome inflammatoire
C- Anémie microcytaire liée à une hémoglobinopathie
D- Anémie normo/macrocytaire liée à un syndrome hémolytique
E- Anémie normo/microcytaire liée à une carence en vitamine B9

QCM 3 : Hémoglobine 7.5 g/dL ; volume globulaire moyen 109 fL ; GB 5.9 G/L ; plaquettes
80 G/L ; réticulocytes 325 000 /μL ; fer sérique 1.6 mg/L (valeurs usuelles : 0.6-1.9 mg/L) ;
vitamine B9 sérique 11 μg/L (valeurs usuelles : 5 Ŕ 15 μg/L) ; CRP 4 mg/L (valeurs usuelles
< 5 mg/L)

A- Anémie microcytaire liée à une carence martiale


B- Anémie microcytaire liée à un syndrome inflammatoire
C- Anémie microcytaire liée à une hémoglobinopathie
D- Anémie normo/macrocytaire liée à un syndrome hémolytique
E- Anémie normo/microcytaire liée à une carence en vitamine B9

QCM 4 : Hémoglobine 8.6 g/dL ; volume globulaire moyen 75 fL ; GB 8.6 G/L ; plaquettes
210 G/L ; réticulocytes 35 000 /μL ; fer sérique 0.2 mg/L (valeurs usuelles : 0.6-1.9 mg/L) ;
vitamine B9 sérique 11 μg/L (valeurs usuelles : 5 Ŕ 15 μg/L) ; CRP 4 mg/L (valeurs usuelles
< 5 mg/L)

A- Anémie microcytaire liée à une carence martiale


B- Anémie microcytaire liée à un syndrome inflammatoire

39
C- Anémie microcytaire liée à une hémoglobinopathie
D- Anémie normo/macrocytaire liée à un syndrome hémolytique
E- Anémie normo/microcytaire liée à une carence en vitamine B9

QCM 5 : Hémoglobine 10.2 g/dL ; volume globulaire moyen 78 fL ; GB 16.4 G/L ; plaquettes
380 G/L ; réticulocytes 25 000 /μL ; fer sérique 0.5 mg/L (valeurs usuelles : 0.6-1.9 mg/L) ;
vitamine B9 sérique 11 μg/L (valeurs usuelles : 5 Ŕ 15 μg/L) ; CRP 134 mg/L (valeurs
usuelles < 5 mg/L)

A- Anémie microcytaire liée à une carence martiale


B- Anémie microcytaire liée à un syndrome inflammatoire
C- Anémie microcytaire liée à une hémoglobinopathie
D- Anémie normo/macrocytaire liée à un syndrome hémolytique
E- Anémie normo/microcytaire liée à une carence en vitamine B9

QCM 6 : TP = 35% ; TCA = 57s (témoin = 35 secondes : ratio = 1.63) ; F II = 27% ; F V =


32% ; F X = 33% : plaquettes = 195 G/L ; temps de saignement = 11 mn (valeur usuelle <
10mn)

A- Maladie de Willebrand
B- Pathologie hépatique
C- Carence en vitamine K
D- Coagulation intravasculaire disséminée
E- Hémophilie A
F- Bilan normal

QCM 7 : TP = 95% ; TCA = 47s (témoin = 35 secondes : ratio = 1.34) ; F II = 91% ; F V =


93% ; F X = 90% : plaquettes = 258 G/L ; temps de saignement = 19 mn (valeur usuelle <
10mn)

A- Maladie de Willebrand
B- Pathologie hépatique
C- Carence en vitamine K
D- Coagulation intravasculaire disséminée E- HémophilieA
F- Bilan normal

QCM 8 : TP = 95% ; TCA = 83s (témoin = 35 secondes : ratio = 2.37) ; F II = 91% ; F V =


93% ; F X = 90% : plaquettes = 312 G/L ; temps de saignement = 5 mn (valeur usuelle <
10mn)

A- Maladie de Willebrand
B- Pathologie hépatique
C- Carence en vitamine K
D- Coagulation intravasculaire disséminée
E- Hémophilie A
F- Bilan normal

QCM 9 : TP = 95% ; TCA = 31s (témoin = 35 secondes : ratio = 0.89) ; F II = 99% ; F V =


98% ; F X = 99% : plaquettes = 245 G/L ; temps de saignement = 5 mn (valeur usuelle <
10mn)

A- Maladie de Willebrand
B- Pathologie hépatique

40
C- Carence en vitamine K
D- Coagulation intravasculaire disséminée
E- Hémophilie A
F- Bilan normal

QCM 10 : TP = 25% ; TCA = 72s (témoin = 35 secondes : ratio = 2.06) ; F II = 28% ; F V =


95% ; F X = 30% : plaquettes = 187 G/L ; temps de saignement = 5 mn (valeur usuelle <
10mn)

A- Maladie de Willebrand
B- Pathologie hépatique
C- Carence en vitamine K
D- Coagulation intravasculaire disséminée
E- Hémophilie A
F- Bilan normal

Décembre 2020, F. Vergez


QRC 1 : Donnez les étiologies dřune anémie normo macrocytaire.
QRC 2 : Comment étudier biologiquement lřhémostase primaire ?

QCM : Vous venez de recevoir 10 bilans hématologiques pour les 11 patientes que vous
avez vu en consultation cette semaine mais le laboratoire a tout mélangé. Veuillez attribuer
à chacune de vos patientes le bilan qui lui correspond.
A. Mme A est connue pour une anémie liée à une carence martiale.
B. Mme B est suspecte dřanémie liée à un syndrome inflammatoire.
C. Mme C a une anémie liée à une hémoglobinopathie.
D. Mme D est suivie pour une anémie liée à un syndrome hémolytique.
E. Mme E a une carence en vitamine B9.
F. Mme F a une maladie de Willebrand.
G. Mme G est suivie pour une pathologie hépatique.
H. Mme H a un traitement qui induit une carence en vit K.
I. Mme I a été vue en urgence pour une suspicion de coagulation intravasculaire
disséminée.
J. Le garçon nouveau-né de 4j de Mme J a sa maman conductrice obligatoire dřune
hémophilie A.
K. Mme K est une adolescente venue faire un bilan pour une prescription de pilule
contraceptive.

Bilan n°1 :
Hémoglobine : 16,2 g/dL VGM : 110 fl Réticulocytes : 25 000 / microL
GB : 15 G/L Plaquettes : 200 G/L
Ferritine sérique : 45 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 2 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 83% TCA = 120 s (témoin = 35 secondes ; ration = 3,42)
F II = 80% FV = 100% FX = 80%
Temps de saignement = ( minutes (valeur usuelle < 10 min)

Bilan n°2 :
Hémoglobine : 8,3 g/dL VGM : 117 fL Réticulocytes : 5 000/ microL
GB : 3,5 G/L PQ : 110 G/L
Ferritine sérique : 102 microg/l (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 2 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 2 mg/L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 95 % TCA = 32 s (témoin = 35 secondes, ratio = 0,91)

41
F II = 100 % FV = 98% FX = 99%
temps de saignement = non fait

Bilan n°3 :
Hémoglobine 7,5 g/dLVGM : 72 fL Réticulocytes : 35 000 / microL
GB : 7,5 g / dL PQ : 410 G/L
Ferritine sérique : 5 microg/L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 5 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 1 mg/L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 100% TCA = 35 s (témoin = 35 secondes, ration = 1)
F II = 100% F V = 100% F X = 100%
Temps de saignement = 7 min (valeur usuelle < 10 minutes)

Bilan n°4 :
Hémoglobine : 13,6 g/dL VGM : 85 fL Réticulocytes : 75 000 / microL
Ferritine sérique : 117 microg / L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 6 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 3 mg / L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 30 % TCA = 72 (témoin = 35 secondes, ration = 2,06)
F II = 27 % F V = 31 % F X = 28 %
Temps de saignement = 6 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan n° 5 :
Hémoglobine : 14,1 g/dL VGM : 85 fL Réticulocytes : 55 000 / microL
GB = 7,1 G/L PQ : 350 G/L
Ferritine sérique : 62 microg / L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 10 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 4 mg / L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 97 % TCA = 62 s (témoin = 35 secondes, ratio = 1,77 )
F II = 95 % F V = 100 % F X = 99 %
Temps de saignement = 15 min (valeur usuelle < 10 min)
Bilan n°6 :
Hémoglobine : 9,4 g/dL VGM : 65 fL Réticulocytes : 14 000 / microL
GB = 8,2 G/L PQ : 227 G/L
Ferritine sérique : 85 microg / L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 10 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 2 mg / L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 100 % TCA = 39 s (témoin = 35 secondes, ratio = 1,11 )
F II = 100 % F V = 100 % F X = 100 %
Temps de saignement = 7 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan n°7 :
Hémoglobine : 15,2 g/dL VGM : 92 fL Réticulocytes : 75 000 / microL
GB = 5,6 G/L PQ : 352 G/L
Ferritine sérique : 25 microg / L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 12 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 1 mg / L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 100 % TCA = 35 s (témoin = 35 secondes, ratio = 1 )
F II = 100 % F V = 100 % F X = 99 %
Temps de saignement = 6 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan n°8 :
Hémoglobine : 12 g/dL VGM : 85 fL Réticulocytes : 75 000 / microL
GB = 10,5 G/L PQ : 35 G/L

42
Ferritine sérique : 85 microg / L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 7 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 2 mg / L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 43 % TCA = 87 s (témoin = 35 secondes, ratio = 2,48 )
F II = 38 % F V = 41 % F X = 87 %
Temps de saignement = non réalisé

Bilan n°9 :
Hémoglobine : 9,3 g/dL VGM : 77 fL Réticulocytes : 53 000 / microL
GB = 15,1 G/L PQ : 405 G/L
Ferritine sérique : 175 microg / L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 11 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 75 mg / L (valeurs usuelles < 5 mg/L)
TP = 100 % TCA = 36 s (témoin = 35 secondes, ratio = 1,03 )
F II = 100 % F V = 100 % F X = 100 %
Temps de saignement = 8 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan n°10 :
Hémoglobine : 8,7 g/dL VGM : 107 fL Réticulocytes : 255 000 / microL
GB = 4,7 G/L PQ : 295 G/L
Ferritine sérique : 115 microg / L (valeurs usuelles 13-150 microg/L)
Vit B9 sérique : 9 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 2 mg / L (valeurs usuelles < 5 mg/L) TP = 100 % TCA = 35 s (témoin = 35
secondes, ratio = 1 )
F II = 100 % F V = 100 % F X = 100 %
Temps de saignement = 5 min (valeur usuelle < 10 min)

Décembre 2021 - F Vergez


QCM : Vous venez de recevoir 10 bilans hématologiques pour les 11 patientes que vous
avez vu en consultation cette semaine. Mais le laboratoire a tout mélangé. Réattribuez à
chacune de vos patientes le bilan qui lui correspond.
A. Mme A est connue pour une anémie liée à une carence en vitamine B9
B. Mme B a un traitement qui induit une carence en vit K.
C. Le garçon nouveau-né de 4j de Mme C a sa maman conductrice obligatoire dřune
hémophilie A
D. Mme D a une maladie de Willebrand de type 1
E. Mme E est connues pour une anémie liée à une carence martiale
F. Mme F est une adolescente venue faire un bilan pour une prescription de pilule
contraceptive.
G. Mme G est suspecte dřanémie liée à un syndrome inflammatoire.
H. Mme H est suivie pour une anémie liée à un syndrome hémolytique.
I. Mme I est suivie pour une pathologie hépatique.
J. Mme J a une anémie liées à une bêta-thalassémie
K. Mme K a été vue en urgence pour une suspicion de coagulation intravasculaire
disséminée.

Bilan n°1 :
Hémoglobine : 10,1 g/dL VGM : 75 fl Réticulocytes : 35 000 / microL
GB : 7,5 G/L Plaquettes : 410 G/L
Ferritine sérique : 2 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 11 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 1 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)

43
TP = 100%
TCA = 32 s (témoin = 35 secondes)
F II = 100%
FV = 100%
FX = 100%
Temps de saignement = 5 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan 2
Hémoglobine : 10,4 g/dL VGM : 60fl Réticulocytes : 39 000 / microL
GB : 7,1 G/L Plaquettes : 374 G/L
Ferritine sérique : 105 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 14 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 3 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 100%
TCA = 35 s (témoin = 35 secondes)
F II = 100%
FV = 100%
FX = 100%
Temps de saignement = 7 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan 3
Hémoglobine : 19,1 g/dL VGM : 105fl Réticulocytes : 45 000 / microL
GB : 18 G/L Plaquettes : 310 G/L
Ferritine sérique : 25 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 9 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 4 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 75%
TCA = 240 s (témoin = 35 secondes)
F II = 70%
FV = 100%
FX = 70%
Temps de saignement = 5 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan 4
Hémoglobine : 13,1 g/dL VGM : 87fl Réticulocytes : 61 000 / microL
GB : 8,5 G/L Plaquettes : 15 G/L
Ferritine sérique : 123 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 12 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 54 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 23%
TCA = 102 s (témoin = 35 secondes)
F II = 28%
FV = 21%
FX = 95%
Temps de saignement = non réalisé

Bilan 5
Hémoglobine : 8,7 g/dL VGM : 74fl Réticulocytes : 53 000 / microL
GB : 18,3 G/L Plaquettes : 523 G/L
Ferritine sérique : 192 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 12 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 97 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 98%
TCA = 31 s (témoin = 35 secondes)

44
F II = 100%
FV = 98%
FX = 100%
Temps de saignement = 9 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan 6
Hémoglobine : 7,8 g/dL VGM : 112fl Réticulocytes : 12 000 / microL
GB : 4,1 G/L Plaquettes : 108 G/L
Ferritine sérique : 148 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 1 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 2 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 97%
TCA = 35 s (témoin = 35 secondes)
F II = 100%
FV = 98%
FX = 99%
Temps de saignement = non fait

Bilan 7
Hémoglobine : 7,4 g/dL VGM : 105fl Réticulocytes : 312 000 / microL
GB : 5,7 G/L Plaquettes : 421 G/L
Ferritine sérique : 145 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 11 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 1 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 92%
TCA = 35 s (témoin = 35 secondes)
F II = 90%
FV = 90%
FX = 98%
Temps de saignement = 5 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan 8
Hémoglobine : 13,2 g/dL VGM : 88fl Réticulocytes : 56 000 / microL
GB : 6,2 G/L Plaquettes : 295 G/L
Ferritine sérique : 122 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 14 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 1 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 95%
TCA = 58 s (témoin = 35 secondes)
F II = 95%
FV = 99%
FX = 99%
Temps de saignement = 18 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan 9
Hémoglobine : 14,2 g/dL VGM : 82fl Réticulocytes : 75 000 / microL
GB : 8,3 G/L Plaquettes : 194 G/L
Ferritine sérique : 76 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 9 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 2 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 89%
TCA = 40 s (témoin = 35 secondes)

45
F II = 92%
FV = 95%
FX = 89%
Temps de saignement = 6 min (valeur usuelle < 10 min)

Bilan 10
Hémoglobine : 14,1 g/dL VGM : 92fl Réticulocytes : 45 000 / microL
GB : 5,2 G/L Plaquettes : 210 G/L
Ferritine sérique : 67 microg/L (valeurs usuelles : 13-150 microg/L)
Vitamine B9 sérique : 10 microg/L (valeurs usuelles : 5-15 microg/L)
CRP : 3 mg/L (valeurs usuelles : < 5 mg/L)
TP = 29%
TCA = 92 s (témoin = 35 secondes)
F II = 26%
FV = 30%
FX = 27%
Temps de saignement = 6 min (valeur usuelle < 10 min)

QRC n°1 : Quel traitement proposez-vous à madame E et quelle est la surveillance


biologique
de ce traitement ?

QRC n°2 : Quels sont les acteurs physiologiques de l'hémostase primaire ?

Immunologie

Année 2012-2013 – IMMUNO - Pr Abbal


Répondez aux 10 QCMS sur la feuille de coche (notation comme en PACES)

Les moyens mis en jeu par lřimmunité innée sont :

A) Desbarrièresphysiquestellesquelapeau
B) Des cellules dont les lymphocytes T cytotoxiques
C) Des cellules dont les cellules NK
D) Des cellules dont les polynucléaires
E) Des films visco-élastiques comme le mucus des sécrétions

Les déficits de lřimmunité humorale sont :

A) En général plus graves que ceux de lřimmunité cellulaire


B) En général faciles à diagnostiquer
C) En général faciles à traiter
D) Manifestés dès la naissance
E) Responsables dřintolérance médicamenteuse à type dřurticaire

Un antigène :

A) Est reconnu que par un lymphocyte

46
B) Est une molécule en général complexe
C) Est habituellement une molécule étrangère à lřorganisme
D) Est le constituant majeur dřun vaccin
E) Peut en théorie induire une tolérance spécifique de lřorganisme

Lors dřune réponse dřanticorps à une stimulation antigénique :

A) Les premières molécules formées sont des IgM


B) Les premières molécules formées sont des IgE
C) La quantité initiale est faible
D) Une bonne immunité nřest obtenue quřaprès injection de rappel
E) Le fœtus peut bénéficier des molécules produites par la mère si ce sont des IgA

Les cellules dendritiques sont :

A) Très efficaces pour détruire unebactérie


B) Dřexcellentescellulesprésentatrices
C) Transportent lřantigène du lieu de pénétration vers le ganglion le plus proche
D) Sont capables à elles seules dřactiver un lymphocyte qui reconnaî t à leur surface un
épitope de lřantigène quand elles ont disséqué
E) Parfois (mais de façon non maî trisée à ce jour) capables dřinduire une tolérance des
lymphocytes

Lřallergie IgE médiée est :

A) La forme dřallergie la plus connue et la plus fréquente


B) Une réaction immunitaire inappropriée car souvent,lřantigène en cause ne présente pas
de danger pour lřorganisme
C) Due à lřactivation dřun mastocyte par les IgE spécifiques de lřallergène fixées à sa
surface
D) La cause de certains eczémas
E) Dans certains cas une maladie professionnelle

Les maladies auto-immunes sont :

A) En général plus fréquentes chez les femmes


B) Une CI formelle à la grossesse
C) Dues à une réponse immune anticorps, ou cellulaire, ou les deux
D) Dans les formes graves justifiables dřune greffe de moelle
E) Souvent associées à des cancers

Les déficits immunitaires sont :

A) Parfois la conséquence dřun traitement


B) Pour certains dits primitifs parce quřils sřexpriment dès la naissance
C) Parfois secondaires à une infection virale
D) Bien que très nombreux, heureusement rares dans leurs formes graves
E) Une CI formelle à toute vaccination

Lřallo-immunisation anti-HLA est :

A) Très rare au cours de la grossesse


B) En général sans conséquence sur la grossesse
C) Consécutive à une transfusion de culot globulaire
D) En cas de forte immunisation, un obstacle majeur à la greffe dřorgane

47
E) Responsable dřune anémie néonatale

Les anticorps :

A) Sont parfois appelés immunoglobulines ou gammaglobulines


B) Des protéines produites par les lymphocytes B et les plasmocytes
C) Se fixent sur une partie de lřantigène dite « épitope »
D) Des muqueuses et du lait sont les IgA
E) Peuvent à eux seuls tuer une bactérie

Question rédactionnelle : comment, quand et où un antigène vaccin entraî ne-t-il la


production dřune réponse anticorps ou cellulaire T (durable) ?

DÉCEMBRE 2014 - Immunologie – PR TREINIER


Question rédactionnelle : Expliquer les circonstances dřapparition dřanticorps anti-rhésus
chez la femme enceinte, les conséquences et la base de la prévention.

QCM : choisir les réponses exactes

1/ Le système HLA

A. Le système HLA comprend plusieurs gènes impliqués dans la réponse immunitaire.


B. Le polymorphisme du système HLA est impliqué dans la prédisposition génétique
aux maladies auto-immunes
C. Les molécules HLA assurent la présentation antigénique aux lymphocytes B
D. Les molécules HLA de classe I ne sont exprimées que sur des cellules spécialisées
E. Les molécules HLA de classe II ne sont exprimées que sur des cellules spécialisées

2/ Le système immunitaire des nouveau-nés :

A. Est caractérisé par une hypo-lymphocytose physiologique


B. Est incapable de produire des anticorps
C. Seules les productions dřanticorps dépendantes des lymphocytes T sont immatures
D. Il est impossible de vacciner de très jeunes enfants, avant lřâge de 2 ans
E. Il est nécessaire de pratiquer des rappels de vaccination rapprochés pour obtenir des
taux dřanticorps protecteurs

3/ Les anticorps

A. Protègent contre les bactéries mais pas contre les virus


B. Agissent selon plusieurs mécanismes
C. Les IgM sont de puissants activateurs du complément
D. Les IgG activent le complément mais ne permettent pas lřopsonisation
E. Seules les IgG traversent la barrière placentaire

4/ Les déficits immunitaires

48
A. Les déficits immunitaires acquis sont plus fréquents que les déficits primitifs
B. Les déficits en lymphocytes T peuvent entraî ner des infections opportunistes
C. Les déficits immunitaires primitifs sont le plus souvent des maladies du jeune enfant
D. Les déficits des cellules phagocytaires sont peu symptomatiques
E. Les déficits immunitaires acquis peuvent être dřorigine iatrogène

5/ Les cellules phagocytaires

A. Ont une fonction dřélimination des cellules sénescentes et des débris cellulaires
B. Phagocytent les bactéries, virus et champignons
C. Appartiennent à lřimmunité innée
D. Interagissent avec le système immunitaire adaptatif
E. Constituent une première ligne de défense contre les infections

6/ Les lymphocytes T

A. Se développent dans le thymus


B. Reconnaissent directement des antigènes natifs
C. Reconnaissent des antigènes présentés par les molécules du HLA
D. Ne vont jamais dans les tissus infectés
E. Circulent dans le sang et les organes lymphoï des secondaires

7/ La mémoire immunitaire

A. Est basée sur lřexistence de cellules mémoires


B. Il existe des monocytes mémoires
C. Il nřexiste pas de lymphocytes B mémoires
D. Est à la base de la réponse immunitaire primaire
E. Est à la base de la vaccination

8/ La réponse immunitaire adaptative

A. Est totalement stéréotypée quel que soit lřagent pathogène en cause


B. Est adaptée au type dřinfection
C. Est initiée dans les tissus infectés
D. Est initiée dans les organes lymphoï des secondaires
E. Est initiée dans les organes lymphoïdes primaires

9/ Les maladies auto-immunes

A. Sont toujours des maladies rares


B. Sont généralement des maladies pédiatriques
C. Sont des maladies avec une composante génétique
D. Sont des maladies avec une composante environnementale
E. Peuvent dans certains cas être transmises dřune femme enceinte à son fœtus

10/ La tolérance materno-fœtale

A. Est liée à une absence totale de contact entre le système immunitaire maternel et le
fœtus
B. Dépend de mécanismes régulateurs dřorigine maternelle
C. Un défaut de tolérance peut aboutir à une mort fœtale in utéro
D. Nřest pas un problème puisque le fœtus est génétiquement identique à sa mère
E. Est liée à un état dřimmunodépression sévère chez la femme enceinte

49
Décembre 2015 – Dr TREINER E.
QR : Expliquer le principe de lřallo-immunisation fœto-maternelle. Citer un exemple AUTRE
que celui de lřallo-immunisation anti-rhésus.

QCM : Quelles sont les réponses exactes ?

1. Les anticorps

a. Les anticorps sont produits par les lymphocytes B naï fs


b. Certaines fonctions des anticorps sont dépendantes dřinteractions avec des cellules
immunitaires
c. Les IgG sont les anticorps les plus abondants dans la circulation
d. Le passage transplacentaire des IgG lors de la grossesse peut être responsable de
pathologies chez le fœtus ou lřenfant à la naissance
e. Les IgG permettent surtout la neutralisation mais pas lřopsonisation ni lřactivation du
complément

2. Réponses immunitaires primaires et secondaires

a. La réponse immunitaire primaire est caractérisée par une cinétique tardive


b. Au cours dřune réponse immunitaire secondaire, on observe une apparition précoce de
taux élevés dřIgG
c. La mémoire immunologique est une caractéristique du système immunitaire inné
d. La mémoire immunologique repose sur lřexistence de cellules mémoires
e. La mémoire immunologique est toujours limitée dans le temps, elle ne peut persister
pendant toute la vie dřun individu

3. Auto-immunité et maladies auto-immunes (MAI)

a. Les MAI sont essentiellement des maladies pédiatriques


b. Les MAI résultent dřune rupture de tolérance immunitaire au soi
c. La physiopathologie des MAI implique au premier plan les lymphocytes adaptatifs
d. Le cancer est une maladie auto-immune
e. Le lupus est une maladie auto-immune

4. Les lymphocytes T

a. Sont produits en nombre important toute la vie


b. Se développent et maturent dans la moelle osseuse
c. Circulent dans le sang, la lymphe et les organes lymphoï des secondaires
d. Peuvent se différencier en plasmocytes
e. Certains lymphocytes T ont des fonctions cytotoxiques

5. Inflammation

a. Lřinflammation est un phénomène physiologique de réponse à une agression tissulaire b.


La réponse inflammatoire inclut une phase vasculaire suivie dřune phase cellulaire
c. Les signes cardinaux de lřinflammation sont : douleur, fièvre, gonflement, rougeur

50
d. Une réponse inflammatoire excessive peut entraî ner le décès
e. Lřinflammation chronique peut entraî ner une augmentation du risque de cancers

6. Les cellules phagocytaires

a. Appartiennent au système immunitaire inné


b. Sont exclusivement résidentes dans les tissus, on ne les trouve jamais dans le sang
c. Expriment des récepteurs à lřantigène
d. Détruisent les particules infectieuses phagocytées
e. Sont capables de mémoire immunologique

7. Le système immunitaire à la naissance et chez le jeune enfant

a. Le système immunitaire à la naissance présente une lymphopénie physiologique


b. Lřenfant avant 2 ans présente un défaut de réponse humorale T-indépendante
c. A la naissance, les taux de tous les isotypes dřimmunoglobulines sont bas
d. La normalisation du taux des anticorps est rapide, avant lřâge dřun an
e. Les lymphocytes T sont non fonctionnels pendant les premières semaines de vie

8. La réponse immunitaire adaptative

a. Les réponses immunitaires adaptatives sont initiées dans le thymus


b. Lřimmunité adaptative constitue la première ligne de défense immédiate de lřorganisme
contre les infections
c. Les lymphocytes T et B sont activés dans les ganglions et/ou dans la rate
d. Lřactivation des lymphocytes adaptatifs aboutit à une prolifération et une différenciation e.
Les lymphocytes naï fs peuvent être activés directement dans les tissus infectés

9. La tolérance immunitaire

a. Le système immunitaire est tolérant envers les auto-antigènes


b. La tolérance immunitaire nřest pas indispensable, on peut sřen passer
c. Les lymphocytes T ne sont pas concernés par la tolérance immunitaire
d. On distingue des mécanismes de tolérance centrale et périphérique
e. La rupture de tolérance immunitaire entraî ne des cancers

10. Le système HLA

a. Est un système extrêmement polymorphique


b. Est multigénique
c. Permet la présentation des antigènes aux monocytes et macrophages
d. Est impliqué dans les maladies auto-immunes
e. Est impliqué dans la résistance aux infections.

Août 2016 – SESSION 2 – Dr TREINER E.

51
QR: Caractéristiques du compartiment humoral (anticorps) du système immunitaire à la

naissance. Conséquences sur la vaccination des nouveau-nés.

QCMs : quelles sont les réponses exactes ?

1. Des hommes et des femmes

a. Les femmes sont plus atteintes par les maladies auto-immunes que les femmes
b. Les hommes sont plus atteints par les allergies que les femmes
c. Les hormones sexuelles ont une influence sur le système immunitaire
d. Il nřy a pas de gènes impliqués dans lřimmunité sur les chromosomes sexuels
e. Certains déficits immunitaires primitifs nřexistent que chez les garçons

2. Réponses immunitaires primaires et secondaires

a. La réponse immunitaire primaire est caractérisée par une cinétique tardive


b. Au cours dřune réponse immunitaire secondaire on observe une apparition précoce de
taux élevés dřIgG
c. La mémoire immunologique est une caractéristique du système immunitaire inné
d. La mémoire immunologique repose sur lřexistence de cellules mémoires
e. La mémoire immunologique est à la base du principe de la vaccination

3. Auto-immunité et maladies auto-immunes (MAI)

a. Les MAI sont essentiellement des maladies pédiatriques


b. Les MAI résultent dřune rupture de tolérance immunitaire au soi
c. Lřallergie est une MAI
d. Le cancer est une MAI
e. Le lupus est une MAI

4. Les anticorps

a. Sont produits par le foie


b. Les IgG et les IgA traversent la barrière placentaire
c. Peuvent neutraliser les toxines bactériennes
d. Entraînent lřopsonisation en interagissant avec les phagocytes
e. Peuvent être impliqués dans les MAI

5. Inflammation
a. Lřinflammation est un phénomène physiologique de réponse à une agression tissulaire b.
La réponse inflammatoire inclut une phase vasculaire suivie dřune phase cellulaire
c. Les signes cardinaux de lřinflammation sont : douleur, chaleur, œdème, rougeur
d. Une réponse inflammatoire excessive peut entraî ner le décès
e. Lřinflammation chronique peut entraî ner une augmentation du risque de cancers

6. Les cellules phagocytaires

a. Appartiennent au système immunitaire inné


b. Comprennent les polynucléaires neutrophiles, les monocytes, les macrophages et les
cellules dendritiques
c. Comprennent les polynucléaires neutrophiles, les monocytes, les macrophages et les

52
plasmocytes
d. Détruisent les particules infectieuses phagocytées
e. Sont capables de mémoire immunologique

7. Le système immunitaire à la naissance et chez le jeune enfant

a. Le système immunitaire à la naissance présente une lymphocytose physiologique


b. Lřenfant avant 2 ans présente un défaut de réponse humorale T-indépendante
c. A la naissance les taux de tous les isotypes dřimmunoglobulines sont bas
d. La normalisation du taux des anticorps est lente, jusquřà lřâge de 6 ans
e. Les IgG maternelles sont transmises à lřenfant lors de lřallaitement

8. La réponse immunitaire adaptative

a. Les réponses immunitaires adaptatives sont initiées dans le thymus


b. Lřimmunité adaptative constitue la première ligne de défense immédiate de lřorganisme
contre les infections
c. Les lymphocytes T et B sont activés dans les ganglions et/ou dans la rate
d. Lřactivation des lymphocytes adaptatifs aboutit à une prolifération et une différenciation e.
Les lymphocytes naï fs peuvent être activés directement dans les tissus infectés

9. La tolérance immunitaire

a. Le système immunitaire est tolérant envers les auto-antigènes


b. La tolérance immunitaire nřest pas indispensable, on peut sřen passer
c. Les lymphocytes T ne sont pas concernés par la tolérance immunitaire
d. On distingue des mécanismes de tolérance centrale et périphérique
e. La rupture de tolérance immunitaire entraî ne des cancers

10. Le système HLA

a. Est un système extrêmement polymorphique


b. Est multigénique
c. Permet la présentation des antigènes aux monocytes et macrophages
d. Est impliqué dans les MAI
e. Est impliqué dans la résistance aux infections.

Décembre 2016 - Immunologie - Docteur TREINER

QR : Décrire succinctement les fonctions principales des anticorps.

QCM 1 : les anticorps

A- Les lymphocytes B produisent des anticorps.

53
B - Les plasmocytes produisent des anticorps.
C - Les lymphocytes T produisent des anticorps.
D - Les IgA sont produits en premier dans une réponse immunitaire primaire.
E - Les IgG traversent la barrière placentaire.

QCM 2 : lymphocytes T et système HLA

A - Les lymphocytes T peuvent reconnaitre des antigènes natifs.


B - Les lymphocytes T reconnaissent des antigènes en association avec des molécules du
CMH/HLA.
C - Les gènes du CMH/HLA sont extrêmement polymorphiques.
D - Les gènes du CMH/HLA sont peu polymorphiques.
E - Les lymphocytes B peuvent reconnaî tre des antigènes associés aux molécules du
CMH/HLA.

QCM 3 : les cellules phagocytaires

A - Les polynucléaires neutrophiles, les macrophages et les cellules dendritiques sont des
phagocytes.
B - Les polynucléaires neutrophiles, les plasmocytes et les macrophages sont des
phagocytes.
C - Les cellules dendritiques ne sont pas des phagocytes.
D - La phagocytose peut faire intervenir des opsonines.
E - Les anticorps sont des opsonines.

QCM 4 : lřallo-immunisation foeto-maternelle

A - La maladie hémolytique du nouveau-né (MHNN) est une maladie auto-immune.


B - La MHNN peut découler dřune immunisation contre les allo-antigènes de plaquettes.
C - La MHNN peut entraî ner des dommages cérébraux irréversibles.
D - La MHNN découle généralement dřune allo-immunisation envers lřantigène rhésus.
E - Il nřexiste pas de traitement prophylactique de la MHNN.

QCM 5 : la présentation antigénique

A - Les lymphocytes B peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.


B - Les polynucléaires neutrophiles peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.
C - Les macrophages expriment les molécules du CMH de classe II.
D - Les lymphocytes T CD8+ reconnaissent des antigènes présentés en association avec
les antigènes HLA de classe II.
E - Les lymphocytes T CD4+ reconnaissent des antigènes capturés par phagocytose dans
les cellules présentatrices dřantigène.

QCM 6 : lřactivation des lymphocytes dans les organes lymphoï des secondaires
A - Les hyper-mutations somatiques permettent la maturation dřaffinité du TCR des
lymphocytes T.
B - Les hyper-mutations somatiques permettent la maturation dřaffinité du BCR des
lymphocytes B.

54
C - Les lymphocytes T naï fs sont activés dans les organes lymphoï des secondaires.
D - Les lymphocytes T naï fs peuvent être activés dans les tissus infectés.
E - Les lymphocytes T et B sont activés dans les mêmes compartiments à lřintérieur des
organes lymphoï des secondaires.

QCM 7 : les organes lymphoï des

A - La moelle osseuse est un organe lymphoï de primaire.


B - Le thymus est un organe lymphoï de qui involue à partir de la puberté .
C - Les lymphocytes T et B ont besoin du thymus pour se développer.
D - Les lymphocytes T peuvent se développer exclusivement dans la moelle osseuse.
E - Les ganglions initient les réponses immunitaires en réponse à des infections tissulaires.

QCM 8 : les différences hommes/femmes

A - Les hommes ont une réponse immunitaire plus forte que les femmes.
B - Les femmes ont une réponse immunitaire plus forte que les hommes.
C - Il nřy a pas de différences majeures entre la réponse immunitaire des hommes et des
femmes.
D - Les hormones jouent un rôle important dans les différences hommes/femme de la
réponse immunitaire.
E - Les femmes ont plus dřeffets secondaires à la vaccination que les hommes.

QCM 9 : les maladies dysimmunitaires et la vaccination

A - Les maladies auto-immunes résultent dřune rupture de la tolérance immunitaire.


B - Les déficits immunitaires résultent dřune rupture de la tolérance immunitaire.
C - Les déficits immunitaires primitifs sont plus fréquents que les déficits immunitaires
acquis.
D - La protection induite par la vaccination est dépendante de la mémoire immunitaire des
lymphocytes T et B.
E - La protection induite par la vaccination est dépendante de la mémoire immunitaire des
cellules de lřimmunité innée.

QCM 10 : les maladies dysimmunitaires

A - Lřallergie à certains aliments est une maladie auto-immune.


B - Le lupus est une maladie auto-immune prédominant chez les femmes.
C - La prévalence totale des maladies auto-immunes en France est de lřordre de 0.5% de la
population.
D - La prévalence totale des maladies auto-immunes en France est de lřordre de 5% de la
population.
E - La prévalence totale des maladies auto-immunes en France est de lřordre de 25% de la
population.

Août 2017 – Immunologie – Dr E. TREINER

55
QR : Expliquer les circonstances dřapparition dřAC anti-rhésus chez la femme enceinte, les
conséquences et la base de la prévention.

QCM : Quelles sont les réponses EXACTES

Questions 1 : Les anticorps

A- Les AC sont produits par les lymphocytes B naï fs


B- Certaines fonctions des AC sont dépendantes dřinteractions avec des cellules
immunitaires
C- Les IgG sont les AC les plus abondants dans la circulation
D- Le passage transplacentaire des IgG lors de la grossesse peut être responsable de
pathologies chez la femme ou lřenfant à la naissance.
E- Les IgG permettent surtout la neutralisation mais pas lřopsonisation ni lřactivation du
complément

Question 2 : Réponses immunitaires primaires et secondaires

A- La réponse immunitaire primaire est caractérisée par une cinétique tardive.


B- Au cours dřune réponse immunitaire secondaire, on observe une apparition précoce de
taux élevés dřIgG.
C- La mémoire immunologique est une caractéristique du système immunitaire inné.
D- La mémoire immunologique repose sur lřexistence de cellules mémoires.
E- La mémoire immunologique est toujours limitée dans le temps, elle ne peut persister
pendant toute la vie dřun individu.

Question 3 : Auto-immunité et maladies auto-immunes (MAI)

A- Les MAI sont essentiellement des maladies pédiatriques


B- Les MAI résultent dřune rupture de tolérance immunitaire au soi
C- La physiopathologie des MAI implique au premier plan les lymphocytes adaptatifs.
D- Le cancer est une maladie auto-immune.
E- Le Lupus est une maladie auto-immune.

Question 4 : Les lymphocytes T

A- Sont Produits En Nombres Importants Toute La Vie


B- Se développent et maturent dans la moelle osseuse
C- Circulent dans le sang, la lymphe et les organes génitaux secondaires.
D- Peuvent se différencier en plasmocytes
E- Certains lymphocytes Sont des fonctions cytotoxiques

Question 5 : Inflammation

56
A- Lřinflammation est un phénomène physiologique de réponse à une agression tissulaire.
B- La réponse inflammatoire inclut une phase vasculaire suivie d'une phase cellulaire.
C- Les signes cardinaux de lřinflammation sont : douleur, fièvre, gonflement, rougeur.
D- Une réponse inflammatoire excessive peut entraîner le décès.
E- L'inflammation chronique peut entraîner une augmentation du risque de cancer.

Question 6 : Les cellules phagocytaires

A- Appartiennentausystèmeimmunitaireinné
B- Sont exclusivement résidents dans les tissus,on ne les trouve jamais dans le sang.
C- Expriment des récepteurs à lřantigène.
D- Détruisent les particules infectieuses phagocytées
E- Sont capables de mémoire immunologique.

Question 7 : Le système immunitaire à la naissance et chez le jeune enfant

A- Le système immunitaire à la naissance présente une lymphopénie physiologique.


B- L'enfant avant 2ans présente un défaut de réponse humorale T-indépendante.
C- A la naissance, les taux de tous les isotypes dřimmunoglobulines sont bas.
D- La normalisation du taux dřAC est rapide, avant lřâge dřun an.
E- Les lymphocytes T sont non-fonctionnels pendant les premières semaines de vie.

Question 8 : La réponse immunitaire adaptative

A- Lesréponsesimmunitairesadaptativessontinitiéesdanslethymus.
B- Lřimmunité adaptative constitue la première ligne de défense immédiate de lřorganisme
contre les infections.
C- Les lymphocytes T et B sont activés dans les ganglions et/ou dans la rate.
D- Lřactivation des lymphocytes adaptatifs aboutit à une prolifération et une différenciation.
E- Les lymphocytes naïfs peuvent être activés directement dans les tissus infectés.

Question 9 : La tolérance immunitaire

A- Le système immunitaire est tolérant envers les auto-antigènes.


B- La tolérance immunitaire n'est pas indispensable, on peut s'en passer.
C- Les lymphocytes T ne sont pas concernés par la tolérance immunitaire.
D- On distingue des mécanismes de tolérance centrale et périphérique.
E- La rupture de tolérance immunitaire entraîne des cancers.

Question 10 : Le système HLA

A- Est un système extrêmement polymorphique


B- Est multigénique
C- Permet la présentation des antigènes aux monocytes et macrophages.
D- Est impliqué dans les maladies auto-immunes
E- Est impliqué dans la résistance aux infections.

Décembre 2017 – Dr TREINER


1/ Le système HLA

A. Le système HLA comprend plusieurs gènes impliqués dans la réponse immunitaire.


B. Le polymorphisme du système HLA est impliqué dans la prédisposition génétique
aux maladies auto-immunes

57
C. Les molécules HLA assurent la présentation antigénique aux lymphocytes B
D. Les molécules HLA de classe I ne sont exprimées que sur des cellules spécialisées
E. Les molécules HLA de classe II ne sont exprimées que sur des cellules spécialisées

2/ Le système immunitaire des nouveau-nés :

A. Est caractérisé par une hypo-lymphocytose physiologique


B. Est incapable de produire des anticorps
C. Seules les productions dřanticorps dépendantes des lymphocytes T sont immatures
D. Il est impossible de vacciner de très jeunes enfants, avant lřâge de 2 ans
E. Il est nécessaire de pratiquer des rappels de vaccination rapprochés pour obtenir des
taux
dřanticorps protecteurs

3/ La tolérance materno-fœtale

A. Est liée à une absence totale de contact entre le système immunitaire maternel et le
fœtus Dépend de mécanismes régulateurs dřorigine maternelle
B. Un défaut de tolérance peut aboutir à une mort fœtale in utéro
C. Nřest pas un problème puisque le fœtus est génétiquement identique à sa mère
D. Est liée à un état dřimmunodépression sévère chez la femme enceinte

4/ Des hommes et des femmes

a. Les femmes sont plus atteintes par les maladies auto-immunes que les femmes
b. Les hommes sont plus atteints par les allergies que les femmes
c. Les hormones sexuelles ont une influence sur le système immunitaire
d. Il nřy a pas de gènes impliqués dans lřimmunité sur les chromosomes sexuels
e. Certains déficits immunitaires primitifs nřexistent que chez les garçons

5/ Réponses immunitaires primaires et secondaires

a. La réponse immunitaire primaire est caractérisée par une cinétique tardive


b. Au cours dřune réponse immunitaire secondaire on observe une apparition
précoce de taux élevés dřIgG
c. La mémoire immunologique est une caractéristique du système immunitaire inné
d. La mémoire immunologique repose sur lřexistence de cellules mémoires
e. La mémoire immunologique est à la base du principe de la vaccination

6/ Les anticorps

a. Sont produits par le foie


b. Les IgG et les IgA traversent la barrière placentaire
c. Peuvent neutraliser les toxines bactériennes
d. Entraînent lřopsonisation en interagissant avec les phagocytes
e. Peuvent être impliqués dans les MAI

7/ Les cellules phagocytaires

a. Appartiennent au système immunitaire inné


b. Comprennent les polynucléaires neutrophiles, les monocytes, les macrophages et
les cellules dendritiques

58
c. Comprennent les polynucléaires neutrophiles, les monocytes, les macrophages et
les plasmocytes
d. Détruisent les particules infectieuses phagocytées
e. Sont capables de mémoire immunologique

8/ La réponse immunitaire adaptative

a. Les réponses immunitaires adaptatives sont initiées dans le thymus


b. Lřimmunité adaptative constitue la première ligne de défense immédiate de
lřorganisme contre les infections
c. Les lymphocytes T et B sont activés dans les ganglions et/ou dans la rate
d. Lřactivation des lymphocytes adaptatifs aboutit à une prolifération et une
différenciation e. Les lymphocytes naï fs peuvent être activés directement dans les
tissus infectés

9/ Lřallo-immunisation fœto-maternelle

a - La maladie hémolytique du nouveau-né (MHNN) est une maladie auto-immune.


b - La MHNN peut découler dřune immunisation contre les allo-antigènes de
plaquettes.
c - La MHNN peut entraî ner des dommages cérébraux irréversibles.
d - La MHNN découle généralement dřune allo-immunisation envers lřantigène rhésus.
e - Il nřexiste pas de traitement prophylactique de la MHNN.

10/ La présentation antigénique

a- Les lymphocytes B peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.


b- Les PNN peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes
c- Les macrophages expriment les molécules du CMH de classe II.
d- Les lymphocytes T CD8+ reconnaissent des antigènes présentés en association
avec
les antigènes HLA de classe II.
e- Les lymphocytes T CD4+ reconnaissent des antigènes capturés par phagocytose
dans
les cellules présentatrices dřantigène.

11/ Lřactivation des lymphocytes dans les organes lymphoï des secondaires

A. Les hyper-mutations somatiques permettent la maturation dřaffinité du TCR des


lymphocytes T.
B. Les hyper-mutations somatiques permettent la maturation dřaffinité du BCR des
lymphocytes B.
C. Les lymphocytes T naï fs sont activés dans les organes lymphoï des secondaires.
D. Les lymphocytes T naï fs peuvent être activés dans les tissus infectés.
E. Les lymphocytes T et B sont activés dans les mêmes compartiments à lřintérieur des
organes lymphoï des secondaires.

12/ Les organes lymphoï des

a- La moelle osseuse est un organe lymphoï de primaire.


b- Le thymus est un organe lymphoï de qui involue à partir de la puberté.
c- Les lymphocytes T et B ont besoin du thymus pour se développer.
d- Les lymphocytes T peuvent se développer exclusivement dans la moelle osseuse.

59
e- Les ganglions initient les réponses immunitaires en réponse à des infections
tissulaires.

13/ Auto-immunité et maladies auto-immunes (MAI)

a. Les MAI sont essentiellement des maladies pédiatriques


b. Les MAI résultent dřune rupture de tolérance immunitaire au soi
c. Lřallergie est une MAI
d. Le cancer est une MAI
e. Le lupus est une MAI

14/ Les lymphocytes T

A. Sont produits en nombres importants toute la vie


B. Se développent et maturent dans la moelle osseuse
C. Circulent dans le sang, la lymphe et les organes génitaux secondaires.
D. Peuvent se différencier en plasmocytes
E. Certains lymphocytes T ont des fonctions cytotoxiques

15/ Lřinflammation

a. Lřinflammation est un phénomène physiologique de réponse à une agression


tissulaire. b. La réponse inflammatoire inclut une phase vasculaire suivie dřune phase
cellulaire.
c. Les signes cardinaux de lřinflammation sont : douleur, fièvre, gonflement, rougeur.
d. Une réponse inflammatoire excessive peut entrainer le décès.
e. Lřinflammation chronique peut entrainer une augmentation du risque de cancer.

Décembre 2018 – Dr TREINER


Question 1 : Inflammation :

A. Lřinflammation est un phénomène physiologique de réponse à une agression


tissulaire.
B. La réponse inflammatoire inclut une phase de vasculaire suivie dřune phase
cellulaire.
C. Les signes cardinaux de lřinflammation sont : douleur, chaleur, œdème, rougeur.
D. Une réponse inflammatoire excessive peut entraî ner le décès.
E. Lřinflammation chronique peut entrainer une augmentation du risque de cancer.

Question 2 : Le système immunitaire à la naissance et chez le jeune enfant :

A. Le système immunitaire à la naissance présente une hyperlymphocytose


physiologique.
B. Lřenfant avant 2 ans présente un défaut de réponse humorale T-indépendante.
C. A la naissance les taux de tous les isotypes dřimmunoglobulines sont bas.
D. La normalisation du taux des anticorps est lente, jusquřà lřâge de 6 ans.
E. Les IgG maternelles sont transmises à lřenfant lors de lřallaitement.

60
Question 3 : Des hommes et des femmes :

A. Les femmes sont plus atteintes par les maladies auto-immunes que les hommes.
B. Les hommes sont plus atteints par les allergies que les femmes.
C. Les hormones sexuelles ont une influence sur le système immunitaire.
D. Il nřy a pas de gènes impliqués dans lřimmunité sur les chromosomes sexuels.
E. Certains déficits immunitaires primitifs nřexistent que chez les garçons.

Question 4 : Les anticorps :

A. Sont produits par le foie.


B. Les IgG et les IgA traversent la barrière placentaire.
C. Peuvent neutraliser les toxines bactériennes.
D. Entraînent lřopsonisation en interagissant avec les phagocytes.
E. Peuvent être impliqués dans les maladies auto-immunes.

Question 5 : Lřactivation des lymphocytes dans les organes lymphoï des secondaires :

A. Les hypermutations somatiques permettent la maturation dřaffinité du TCR des


lymphocytes T.
B. Les hypermutations somatiques permettent la maturation dřaffinité du BCR des
lymphocytes B.
C. Les lymphocytes T naï fs sont activés dans les organes lymphoïdes secondaires.
D. Les lymphocytes naï fs peuvent être activés dans les tissus infectés.
E. Les lymphocytes T et B sont activés dans les mêmes compartiments à lřintérieur des
organes lymphoï des secondaires.

Question 6 : Les déficits immunitaires :

A. Les déficits immunitaires acquis sont plus fréquents que les déficits primitifs.
B. Les déficits en lymphocytes T peuvent entraî ner des infections opportunistes.
C. Les déficits immunitaires primitifs sont le plus souvent des maladies du jeune enfant.
D. Les déficits des cellules phagocytaires sont peu asymptomatiques.
E. Les déficits immunitaires acquis peuvent être dřorigine iatrogène.

Question 7 : Lřallo-immunisation foeto-maternelle :

A. La maladie hémolytique du nouveau-né (MHNN) est une maladie auto-immune.


B. La MHNN peut découler dřune immunisation contre les allo-antigènes de plaquettes.
C. La MHNN peut entrainer des dommages cérébraux irréversibles.
D. La MHNN découle généralement dřune allo-immunisation envers lřantigène Rhésus.
E. Il nřexiste pas de traitement prophylactique de la MHNN.

Question 8 : Les médicaments immunosuppreseurs :

A. Sont utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes.


B. Sont utilisés dans le traitement des allergies.
C. Sont utilisés en prévention du rejet de greffe.
D. Sont formellement contre-indiqués pendant la grossesse.
E. Peuvent entrainer des déficits immunitaires acquis.

Question 9 : Les déficits immunitaires acquis :

A. Résultent dřune ou plusieurs anomalies génétiques.


B. Peuvent être associés aux leucémies et lymphomes.

61
C. La grossesse est un déficit immunitaire acquis.
D. Peuvent être la conséquence du traitement des cancers.
E. Peuvent être traités par de Immunoglobulines polyvalentes.

Question 10 : Réponses immunitaires primaires et secondaires

A. La réponse immunitaire primaire est caractérisée par une cinétique tardive.


B. Au cours dřune réponse immunitaire secondaire on observe une apparition précoce
de taux élevés
dřIgG.
C. La mémoire immunologique est une caractéristique du système immunitaire inné.
D. La mémoire immunologique repose sur lřexistence de cellules mémoires.
E. La mémoire immunologique est à la base du principe de vaccination.

Question 11 : Les organes lymphoï des

A. La moelle osseuse est un organe lymphoï de primaire.


B. Le thymus est un organe lymphoïde qui involue à partir de la puberté.
C. Les lymphocytes T et B ont besoin du thymus pour se développer.
D. Les lymphocytes T peuvent se développer exclusivement dans la moelle osseuse.
E. Les ganglions initient les réponses immunitaires en réponse à des infections
tissulaires.

Question 12 : Les cellules phagocytaires

A. Appartiennent au système immunitaire inné.


B. Comprennent les polynucléaires neutrophiles, les monocytes, les macrophages et
les cellules
dendritiques.
C. Comprennent les polynucléaires neutrophiles, les monocytes, les macrophages et
les plasmocytes.
D. Détruisent les particules infectieuses phagocytées.
E. Sont capables de mémoire immunologique.

Question 13 : Les maladies dysimmunitaires

A. Lřallergie à certains aliments est une maladie auto-immune.


B. Le lupus est une maladie auto-immune prédominant chez les femmes.
C. La prévalence totale des maladies auto-immunes en France est de lřordre de 0,5 %
de la population.
D. La prévalence totale des maladies auto-immunes en France est de lřordre de 5 % de
la population.
E. La prévalence totale des maladies auto-immunes en France est de lřordre de 25 %
de la population.

Question 14 : Le système HLA

A. Le système HLA comprend plusieurs gènes impliqués dans la réponse immunitaire.

62
B. B. Le polymorphisme du système HLA est impliqué dans la prédisposition génétique
aux maladies
auto-immunes.
C. Les molécules HLA assurent la présentation antigénique aux lymphocytes B.
D. Les molécules HLA de classe I ne sont exprimées que sur des cellules spécialisées.
E. Les molécules HLA de classe II ne sont exprimées que sur des cellules spécialisées.

Question 15 : La tolérance materno-foetale

A. Est liée à une absence totale de contacts entre le système immunitaire maternel et le
fœtus.
B. Dépend de mécanismes régulateurs dřorigine maternelle.
C. Un défaut de tolérance peut aboutir à une mort fœtale in utéro.
D. Nřest pas un problème puisque le fœtus est génétiquement identique à sa mère.
E. Est liée à un état dřimmunodépression sévère chez la femme enceinte

Décembre 2019 – Dr TREINER


QCMs : Quelles sont les réponses exactes ?

1) L'allo Immunisation fœto-maternelle


A- La maladie hémolytique du nouveau-né(MHNN)est une maladie auto-immune.
B- La MHNN peut découler d'une immunisation contre les alloantigènes de plaquettes.
C- La MHNN peut entraî ner des dommages cérébraux irréversibles.
D- La MHNN découle généralement dřune alloimmunisation envers lřantigène rhésus.
E- Il nřexiste pas de traitement prophylactique de la MHNN.

2) Les lymphocytes B et les anticorps

A- Le BCR peut être sécrété sous forme soluble appelée anticorps.


B- Le BCR et les anticorps sécrétés par une cellule nřont pas forcément la même spécificité.
C- Les anticorps les plus abondants dans le sérum sont les IgG.
D- Les anticorps exercent en partie leurs fonctions via des interactions avec des récepteurs
aux immunoglobulines appelés FcR.
E- Les IgM peuvent activer le complément.

3) La réponse immunitaire anti-infectieuse :

A- Dans certaines réponses immunitaires anti-infectieuses, il y a intervention des


lymphocytes adaptatifs mais pas des cellules ou des facteurs sériques de lřimmunité innée.
B- La production d'anticorps est généralement dépendante d'interactions entre les
lymphocytes B et T.
C- Les lymphocytes T agissent de manière stéréotypée, quel que soit lřagent infectieux
impliqué.
D- Les anticorps peuvent neutraliser le virus.
E- Les polynucléaires neutrophiles ont un rôle majeur, en particulier contre les bactéries et
les champignons.

4) Le système HLA :

63
A- Est un système multigénique et polymorphique.
B- Le polymorphisme du système HLA peut expliquer les différences inter-individuelles
dans la résistance aux infections.
C- Le polymorphisme du HLA est souvent impliqué dans les maladies auto-immunes.
D- Les molécules HLA présentent des antigènes natifs aux lymphocytes T.
E- Les molécules HLA de classe I sont exprimées de façon quasi-ubiquitaire, à quelques
exceptions près.

5) Le système immunitaire des nouveaux-nés :

A- Est caractérisé par une hypo-lymphocytose physiologique.


B- Est incapable de produire des anticorps.
C- Seules les productions dřanticorps dépendantes des lymphocytes T sont immatures.
D- Il est impossible de vacciner de très jeunes enfants, avant lřâge de 2 ans.
E- Il est nécessaire de pratiquer des rappels de vaccination rapprochés pour obtenir des
taux dřanticorps protecteurs.

6) La tolérance materno-fœtale :

A- Est liée à une absence totale de contacts entre le système immunitaire maternel et le
fœtus.
B- Dépend de mécanismes régulateurs d'origine maternelle.
C- Un défaut de tolérance peut aboutir à une mort fœtale in utéro.
D- Nřest pas un problème puisque le fœtus est génétiquement identique à sa mère.
E- Est liée à un état d'immunodépression sévère chez la femme enceinte.

7) Des hommes et des femmes :

A- Les femmes sont plus atteintes par les maladies auto-immunes que les hommes.

B- Les hommes sont plus atteints par les allergies que les femmes.
C- Les hormones sexuelles ont une influence sur le système immunitaire.
D- Il nřy a pas de gènes impliqués dans lřimmunité sur les chromosomes sexuels.

E- Certains déficits immunitaires primitifs nřexistent que chez les garçons.

8) Réponses immunitaires primaires et secondaires

A- La réponse immunitaire primaire est caractérisée par une cinétique tardive.


B- Aucoursdřuneréponseimmunitairesecondaireonobserveuneapparitionprécocede
taux élevé dřIgG.
C- La mémoire immunologique est une caractéristique du système immunitaire inné.
D- La mémoire immunologique repose sur lřexistence de cellules mémoires.
E- La mémoire immunologique est la base du principe de la vaccination.

9) La réponse immunitaire adaptative

A- Les réponses immunitaires adaptatives sont initiées dans le thymus.


B- Lřimmunité adaptative constitue la première ligne de défense immédiate de lřorganisme
contre les infections.
C- Les lymphocytes T et B sont inactivés dans les ganglions et/ou dans la rate.
D- Lřactivation des lymphocytes adaptatifs aboutit à une prolifération et une différenciation.
E- Les lymphocytes naï fs peuvent être activés directement dans les tissus infectés.

10) La présentation antigénique

64
A- Les lymphocytes B peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.
B- Les polynucléaires neutrophiles peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.
C- Les macrophages expriment les molécules du CMH de classe II.
D- Les lymphocytes TCD8+ reconnaissent des antigènes présentés en association avec
les antigènes HLA de classe II.
E- Les lymphocytes TCD4+ reconnaissent des antigènes capturés par phagocytose dans
les cellules présentatrices dřantigène.

11) Les organes lymphoï des


A- La moelle osseuse est un organe lymphoï de primaire.
B- Le thymus est un organe lymphoï de qui involue à partir de la puberté.
C- Les lymphocytes T et B ont besoin du thymus pour se développer.
D- Les lymphocytes T peuvent se développer exclusivement dans la moelle osseuse.
E- Lesganglionsinitientlesréponsesimmunitairesenréponseàdesinfectionstissulaires.

12) Les lymphocytes T


A- Sont produits en nombres importants toute la vie.
B- Se développent et maturent dans la moelle osseuse.
C- Circulent dans le sang, la lymphe et les organes lymphoï des secondaires.
D- Peuvent se différencier en plasmocytes.
E- Certains lymphocytes T ont des fonctions cytotoxiques.

13) Les anticorps

A- Les anticorps sont produits par les lymphocytes B naï fs.


B- Certaines fonctions des anticorps sont dépendantes dřinteractions avec des cellules
immunitaires.
C- Les IgA sont les anticorps les plus abondants dans la circulation.
D- Le passage transplacentaire des IgG lors de la grossesse peut être responsable de
pathologies chez le fœtus ou lřenfant à la naissance.
E- Les IgG permettent surtout la neutralisation mais pas l'opsonisation ni lřactivation du
complément.

14) Le système immunitaire à la naissance et chez le jeune enfant


A- Le système immunitaire à la naissance présente une lymphopénie physiologique.
B- Lřenfant avant 2ans présente un défaut de réponse humorale T-indépendante.
C- A la naissance, les taux de tous les isotypes dřimmunoglobulines sont bas.
D- La normalisation du taux des anticorps est rapide, avant lřâge dřun an.
E- Les lymphocytes T sont non-fonctionnels pendant les premières semaines de vie.

15) Les médicaments immunosuppresseurs


A- Sont utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes.
B- Sont utilisés dans le traitement des allergies.
C- Sont utilisés en prévention du rejet de greffe.
D- Sont formellement contre-indiqués pendant la grossesse.
E- Peuvent entraî ner des déficits immunitaires acquis.

Décembre 2020 E Treiner


QCM 1 : L'allo Immunisation foeto-maternelle
A. La maladie hémolytique du nouveau-né (MHNN) est une maladie auto-immune.
B. La cause la plus fréquente de MHNN est une allo-immunisation contre les antigènes
ABO.

65
C. La MHNN peut entraîner des dommages cérébraux irréversibles.
D. La MHNN se déclenche généralement à la naissance.
E. Il existe un traitement prophylactique de lřallo immunisation rhésus.

QCM 2 : La mémoire immunitaire et la vaccination :


A. La mémoire immunitaire est antigène dépendante.
B. La mémoire immunitaire n'est pas spécifique de l'antigène.
C. La protection induite par la vaccination repose exclusivement sur les lymphocytes
mémoire.
D. Lors d'une réponse secondaire, on observe uniquement la production dřIgG mais
pas dřIgM.
E. La vaccination induit généralement la production de plasmocytes à longue durée de
vie.

QCM 3 : Les hypersensibilités (HS) :


A. Les hypersensibilités les plus fréquentes sont médiées par les IgE et IgG.
B. Les hypersensibilités immédiates sont les plus fréquentes.
C. Les polynucléaires neutrophiles sont des effecteurs importants de l'hypersensibilité
immédiate.
D. Le principal médiateur de l'hypersensibilité immédiate et l'histamine.
E. Il existe une phase inflammatoire retardée dans l'hypersensibilité IgE-médiée.

QCM 4 : Le système HLA :


A. Est un système génique extrêmement polymorphique.
B. Est multigénique.
C. Permet la présentation des antigènes aux monocytes et macrophages.
D. Est impliqué dans les maladies auto-immunes.
E. Est impliqué dans la Résistance aux infections.

QCM 5 : Les anticorps :


A. Protège contre les bactéries mais pas contre les virus.
B. Agissent selon plusieurs mécanismes dépendant en partie de leur isotope.
C. Les IgM sont de puissants activateurs du complément.
D. Les IgG active le complément mais ne permettent pas d'opsonisation.
E. Seuls les IgG traversent la barrière placentaire.

QCM 6 : les cellules phagocytaires :


A. Ont une fonction d'élimination des cellules sénescentes et des débris cellulaires.
B. Phagocytent les bactéries, virus et champignons.
C. Appartiennent à l'immunité innée.
D. Interagissent avec le système immunitaire adaptative.
E. Constituent une première ligne de défense contre les infections.
QCM 7 : Le système immunitaire à la naissance et chez les jeunes enfants :
A. Le système immunitaire à la décence présente une leucocytose physiologique.
B. L'enfant avant 2 ans présente un défaut de réponse humorale T indépendante.
C. À la naissance les taux de tous les isotopes d'immunoglobulines sont bas.
D. La normalisation du taux des anticorps est rapide avant l'âge d'un an.
E. Les lymphocytes T sont non fonctionnel pendant les premières semaines de vie.

QCM 8 : le thymus et la moelle osseuse :


A. Le thymus est indispensable à la maturation des lymphocytes T.

66
B. La moelle osseuse est indispensable au développement des lymphocytes T.
C. Le thymus et la moelle osseuse involuent à partir de la puberté.
D. Le thymus permet la mise en place de la tolérance centrale des lymphocytes T.
E. Le développement des lymphocytes B et indépendant du thymus.

QCM 9 : Les maladies auto-immunes :


A. Se déclenchent le plus souvent chez le jeune enfant.
B. Sont la conséquence d'un déficit immunitaire.
C. Sont la conséquence d'une rupture de tolérance immunitaire.
D. Sont généralement des maladies monogéniques.
E. Concernent environ 1 % de la population française.

QCM 10 : la réponse immunitaire adaptative :


A. Les réponses immunitaires adaptatives sont initiées dans le thymus.
B. L'immunité Adaptative constitue la première ligne de défense immédiate de
l'organisme contre les infections.
C. Les lymphocytes T sont activés dans les ganglions et / ou dans la rate.
D. L'activation des lymphocytes adaptatifs aboutit à une prolifération et une
différenciation.
E. Les lymphocytes naïfs peuvent être activés directement dans les tissus infectés.

QCM 11 : Les hommes et les femmes :


A. Les femmes sont plus atteintes par les maladies auto-immunes que les hommes.
B. Les hommes sont plus atteints par les allergies que les femmes.
C. Les hormones sexuelles ont une influence sur le système immunitaire.
D. Il n'y a pas de gêne impliqués dans l'immunité sur les chromosomes sexuels.
E. Certains déficit immunitaire primitifs n'existe que chez les filles.

QCM 12 : les traitement immunologique :


A. Lřadministration d'immunoglobulines polyvalentes est réservée aux patients atteints
de déficit immunitaire primitif.
B. Les anticorps monoclonaux thérapeutique sont de puissants immunosuppresseurs
non spécifiques.
C. La sérothérapie permet d'immuniser des individus contre des antigènes définis.
D. Les traitements immunosuppresseurs sont contre-indiqués au cours de la grossesse.
E. Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués chez certains patients
immunodéprimés.

QCM 13 : la présentation antigénique :


A. Les lymphocytes B peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.
B. Les polynucléaires neutrophiles peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.
C. Les macrophages expriment les molécules du CMH de classe 2.
D. Les lymphocytes T CD8+ reconnaissent des antigènes présentés en association
avec les antigènes HLA de classe 2.
E. Les lymphocytes T CD4+ reconnaissent des antigènes capturés par phagocytose
par les cellules présentatrices d'antigène.
QCM 14 : L'activation des lymphocytes dans les organes lymphoïdes secondaires :
A. Il existe des hypermutations somatiques dans les gènes codant pour le TCR.
B. Les hypermutations somatiques permettent la maturation d'affinité du BCR des
lymphocytes B.
C. Les lymphocytes T naïfs sont activés dans les organes lymphoïdes secondaires.
D. Les lymphocytes T naïfs s'activent dans le thymus.

67
E. Les lymphocytes T et B sont activées dans des compartiments distincts à l'intérieur
des organes lymphoïdes secondaires.

QCM 15 : Lřinflammation :
A. L'inflammation est un phénomène physiologique de réponse à une agression
tissulaire.
B. La réponse inflammatoire inclut une phase vasculaire suivie dřune phase cellulaire.
C. Les signes cardinaux de l'inflammation sont : Douleur, fièvre, gonflement, rougeur.
D. Une réponse inflammatoire excessive peut entraîner le décès.
E. L'inflammation chronique peut entraîner une augmentation risque de cancer

Décembre 2021
QCM1 : Les déficits immunitaires (DI):
A. Les DI primitifs et secondaires ont une prévalence similaire
B. Les déficits immunitaires primitifs sont toujours diagnostiqués chez lřenfant
C. Les DI humoraux peuvent être traités par substitution avec des Ig polyvalentes
D. Les déficits immunitaires centrés sur les LT prédisposent aux infections virales
E. La vaccination est contre indiquée chez les patients atteintes de DI

QCM2 : À propos des thérapeutiques immunologiques:


A. La sérothérapie non spécifique consiste à administrer des lymphocytes B isolés chez des
donneurs sains
B. La sérothérapie induit une protection à long terme
C. Il existe des thérapies basées sur des anticorps monoclonaux spécifiques d'antigènes
microbiens
D. Aucun traitement immunosuppresseur n'est autorisé pendant la grossesse
E. Les thérapies ciblées tels que les anticorps monoclonaux anti-cytokines présentent de
très nombreuses effets secondaires non spécifiques sur le système immunitaire

QCM3 : À propos de l'immunologie de la grossesse :


A. La grossesse entraîne un état immunosuppresseur systémique
B. Les maladies auto-immunes s'aggravent systématiquement au cours de la grossesse
C. Le trophoblaste n'exprime pas de molécules HLA de classe I et de classe II classique
D. Le lupus néonatal résulte de la transmission in utero d'anticorps IgG de la mère atteinte
de lupus
E. Le lupus néonatal est la seule forme néonatale de maladie auto-immune

QCM4 : À propos de l'immunisation foeto maternelle :


A. Le passage de sang maternel chez le fœtus est un événement fréquent
B. Le passage de sang maternel chez le fœtus se produit principalement au cours du
premier trimestre
C. L'incompatibilité ABO entre la mère et le fœtus est la principale cause de maladie
hémolytique du nouveau né
D. L'incompatibilité du groupe plaquettaire entre la mère et le fœtus est une cause
d'immunisation et de maladie hémolytique du nouveau-né
E. L'immunisation contre les antigène HLA est fréquente au cours de la grossesse mais ne
présente pas de risque pour le fœtus
QCM5 : À propos de la vaccination
A. La vaccination consiste à immunisé un sujet contre des antigènes administrés sous une
forme non pathogène
B. La vaccination est dans certains cas réalisée avec des virus vivants atténués
C. L'utilisation d'adjuvants synthétiques dans la vaccination est systématique

68
D. Les adjuvants ont en généralement pour but de stimuler la réponse immunitaire innée
inflammatoire
E. Les lymphocytes T sont la cible principale de la vaccination

QCM6 : Apropos de l'auto-immunité :


A. les maladies auto-immunes présentent une composante génétique
B. Les maladies auto-immunes sont toujours systémique et ne sont pas localisées a un seul
organe
C. Les maladies auto-immunes sont fréquemment observées chez le jeune enfant
D. Les maladies auto-immune sont presque toujours liées à la présence d'auto anticorps
pathogénique
E. Les traitements actuels ne sont pas capable de guérir définitivement les maladies auto-
immunes

QCM7 : À propos de la transplantation


A. Les auto-antigène présentent une barrière de compatibilité qui limite la greffe d'organe
B. Lřutilisation d'immunosuppresseur n'est pas systématique pour prévenir le rejet de greffe
C. On arrête généralement les traitements immunosuppresseur au bout de quelques années
pour limiter le risque d'infection
D. Lors d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques, les lymphocytes du donneur
peuvent s'activer chez le receveur et provoquer des lésions importantes
E. Le problème de la compatibilité HLA est plus importante dans la greffe de cellules
souches hématopoïétiques que dans la greffe d'organe

QCM 8 : À propos du système HLA


A. Le système HLA comprend plusieurs gènes impliqués dans la réponse immunitaire
B. Le polymorphisme du système HLA est impliqué dans la prédisposition génétique aux
maladies auto-immune
C. Les molécules du système HLA assurent la présentation de l'antigène au lymphocyte B
D. Les molécules HLA de classe I ne sont exprimées que sur des cellules spécifiques
E. Les molécules HLA de classe II ne sont exprimées que sur des cellules spécifiques
QCM 9 : Les lymphocytes T
A. Se développent dans le thymus
B. Reconnaissent directement des antigènes naïfs
C. Reconnaissent des antigènes présentés par des molécules du HLA
D. Ne vont jamais dans les tissus infectés
E. Circulent dans le sang, la lymphe et les organes génitaux secondaires.

QCM 10 : Les anticorps :


A. Les anticorps sont produits par les lymphocytes B naifs
B. Certaines fonctions des anticorps sont dépendants dans la circulation
C. Les IgG sont les anticorps les plus abondants dans la circulation
D. Le passage transplacentaire des IgG lors de la grossesse peut être responsable de
pathologies chez le fœtus ou lřenfant à la naissance
E. Les IgG permettent surtout la neutralisation mais pas lřopsonisation ni lřactivation du
complément

QCM 11 : La présentation antigénique :


A. Les lymphocytes B peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.
B. Les polynucléaires neutrophiles peuvent présenter les antigènes aux lymphocytes T.

69
C. Les macrophages expriment les molécules du CMH de classe II
D. Les lymphocytes T CD8+ reconnaissent des antigènes présentés en association avec les
antigènes HLA de classe II
E. Les lymphocytes T CD4+ reconnaissent des antigènes capturés par phagocytose par les
cellules présentatrices d'antigène

QCM 12 : Les cellules phagocytaires :


A. Les polynucléaires neutrophiles, les macrophages et les cellules dendritiques sont des
phagocytes
B. Les polynucléaires neutrophiles, les macrophages et les plasmocytes sont des
phagocytes
C. Les cellules dendritiques ne sont pas des phagocytes
D. La phagocytose peut faire intervenir des opsonines
E. les anti-corps sont des opsonines

QCM 13: La tolérance immunitaire


A- Le système immunitaire est tolérant envers les auto-antigènes.
B- La tolérance immunitaire n'est pas indispensable, on peut s'en passer.
C- Les lymphocytes T ne sont pas concernés par la tolérance immunitaire.
D- On distingue des mécanismes de tolérance centrale et périphérique.
E- La rupture de tolérance immunitaire entraîne des cancers.

QCM 14 : Le système immunitaire à la naissance et chez le jeune enfant :


A. Le système immunitaire à la naissance présente une hyperlymphocytose physiologique.
B. Lřenfant avant 2 ans présente un défaut de réponse humorale T-indépendante.
C. A la naissance les taux de tous les isotypes dřimmunoglobulines sont bas.
D. La normalisation du taux des anticorps est lente, jusquřà lřâge de 6 ans.
E. Les IgG maternelles sont transmises à lřenfant lors de lřallaitement.

QCM 15 : Lřinflammation :
A. L'inflammation est un phénomène physiologique de réponse à une agression tissulaire.
B. La réponse inflammatoire inclut une phase vasculaire suivie dřune phase cellulaire.
C. Les signes cardinaux de l'inflammation sont : Douleur, chaleur, gonflement, rougeur.
D. Une réponse inflammatoire excessive peut entraîner le décès.
E. L'inflammation chronique peut entraîner une augmentation risque de cancer

70
UE3 : APPAREIL CARDIO-RESPIRATOIRE
Cardiologie

Année 2011 (Mr Benali)


Quelles sont les deux phases du cycle cardiaque ? Quelle en est la signification ?

Définissez les trois ondes de lřECG.

Quel est le nom de sa structure assurant lřinnervation intrinsèque du cœur ? Quelle en est la
structure commande ? Comment est assurée lřinnervation extrinsèque du cœur ?

Une jeune femme de 29 ans, à 22 SA se présente à votre consultation. LŘensemble de


lřexamen est normal mais vous remarquez que sa pression artérielle prise en début de
consultation est de 16/9. Décrivez votre prise en charge immédiate (diagnostic et
thérapeutique)

CAS CLINIQUE

Cette patiente de 29 ans, chez qui vous avez confirmé une HTA « blouse blanche » est
arrivée au terme de sa grossesse. Elle a donné il y a trois jours, naissance à un petit Henri
qui se porte bien. Ce matin elle dit être essoufflée et avoir eu mal au mollet droit toute la
nuit. Elle nřa aucun antécédent particulier mais elle vous dit que sa mère a présenté
plusieurs phlébites. Les constantes dont : 38°, TA 15/8, et FC 100.

Votre examen est normal en dehors du fait que le mollet droit paraî t plus gros et plus chaud
que le mollet gauche. La biologie de routine est normale.

71
Quels sont dans ce cas les arguments pour une thrombose veineuse profonde (phlébite) du
MID ? Que recherchez-vous également à lřexamen clinique ?

Vous confirmez votre diagnostic par la réalisation dřune échographie-doppler veineuse des
membres inférieurs.

Quels sont les autres examens indispensables ?

Quel est le diagnostic auquel vous pensez ?

Donnez les grandes lignes du traitement sachant que Mme S., malgré vos
recommandations, ne souhaite pas allaiter.

2012 – CARDIO – DR MURAT


Question 1 :

Il est 20h00 et vous voyez en hospitalisation une femme âgée de 28 ans enceinte de 26 SA.
Elle vous est transférée du service des urgences pour un bilan étiologique dřune douleur
thoracique. Celle-ci est apparue dans lřaprès-midi alors que la patiente était allongée dans le
canapé devant la télé. Elle est en arrêt de travail depuis 5 jours pour une grippe et avoue
rester quasiment toute la journée sur le canapé sans faire trop dřactivité. La douleur est
basithoracique gauche, sans irradiation. Elle se plaint également de moins bien respirer
depuis.

Parmi les antécédents de la patiente, on retrouve une hyperthyroï die, un ulcère


gastroduodénal et une phlébite apparue en post-partum il y a deux ans pour laquelle elle ne
prend plus de traitement.

Votre examen retrouve une PA à 126/69 mmHg, une FC à 112/min, une saturation à 92%
sous 1L/min dřoxygène. La douleur nřest pas reproduite à la palpation thoracique. Il nřy a
pas de souffle cardiaque. Lřauscultation pulmonaire est normale.

Vous évoquerez à juste titre une embolie pulmonaire.

Quels sont les arguments en faveur de ce diagnostic dans cette observation ? Quel élément
important nřa pas été recherché à lřexamen clinique ?

Quel est le meilleur examen pour affirmer le diagnostic ?

Décrivez les grands axes thérapeutiques ?

Question 2 :

Décrivez lřinnervation intrinsèque et extrinsèque du cœur. Déduisez en la modification de la


FC lors du malaise vagal.

DÉCEMBRE 2012 – CARDIO DR VAN ROTHEM


Décrire brièvement lřanatomie des artères coronaires (naissance, trajet, branches de
divisions) ainsi que leur fonction.

72
Quelles sont les 2 phases principales du cycle cardiaque et dans quelle position sont situées
les valves cardiaques au cours de ces deux phases ?

Quelles est la différence entre un angor stable, un angor instable et un infarctus du


myocarde ? Définir la prééclampsie et citer la classification des hypertensions artérielles au
cours de la grossesse.

Sémiologie clinique de la thrombose veineuse profonde. Citer la stratégie diagnostic dřune


thrombose veineuse profonde.

Quelles sont les situations à risque de la maladie thrombo-embolique en général ? Et au


cours de la grossesse ?

Sémiologie clinique dřun rétrécissement aortique dřune insuffisance aortique et dřune


insuffisance mitrale. Citer lřexamen paraclinique de référence.

DÉCEMBRE 2013 – CARDIOLOGIE – DR VERVUEREN


Question 1 Mme X, 30 ans est à 72 h post partum dřune grossesse compliquée avec
césarienne. Elle nřa pas dřantécédents significatifs. Lors du premier lever, elle présente une
douleur basi- thoracique droite associée à une dyspnée et à un malaise sans perte de
connaissance.

La patiente est tachycarde et hypoxique, lřauscultation pulmonaire est normale.

a/ Quel est le premier diagnostic que vous évoquez ?

b/ Quel examen complémentaire permet de confirmer ce diagnostic ? c/ Quels principaux


traitements mettez-vous en œuvre ?

Question 2 Mme X 32 ans, patiente sans antécédent en dehors dřun surpoids et dřun
tabagisme actif, se présente à 28 SA dřune grossesse non suivie. Lřexamen clinique met en
évidence des chiffres tensionnels à 170/95 mmHg.

a/ Quel est le premier examen que vous réalisez afin de mieux définir le diagnostic ?

b/ Celui-ci sřavère être positif, quel est donc le diagnostic précis ?

La patiente revient à 34 SA sous traitement adapté, elle présente des céphalées. La tension
artérielle est à 220/110 mmHg. Vous hospitalisez la patiente et celle-ci présente dans les
heures suivantes une perte de connaissance et des convulsions géné ralisées.

c/ Quel est votre diagnostic et quels sont les principaux axes thérapeutiques ?

DECEMBRE 2014 - Cardiologie – Docteur VERVUEREN


1/ Cardiologie générale (/7,5), réponses courtes :

Citez 4 facteurs de risque cardio-vasculaire Citez 3 signes cliniques dřinsuffisance cardiaque


Citez 3 étiologies de douleur thoracique

73
2/ Maladie thrombo-embolique veineuse (/7,5)

Citez 4 examens complémentaires réalisables dans le diagnostic dřune embolie pulmonaire


et explicitez brièvement pour chacun ce que vous pouvez y trouver.

Décembre 2015 – QRC – Pr ELBAZ M.


QRC 1 (7,5 points) :

1. Citez 4 facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables (1 point)


2. Définissez lřhérédité familiale comme facteur de risque cardio-vasculaire (2 points)
3. Définissez une HTA gravidique (1,5 point)
4. Citez 4 facteurs de risque potentiels dřune HTA gravidique (2 points)
5. Donnez 2 complications de lřHTA gravidique (1 point)

QRC 2 (7,5 points) :

1. Donnez 4 causes de douleur thoracique (2 points)


2. Donnez les 3 facteurs favorisant la thrombose (triade de Virchow) (1,5 point)
3. Quelle est la complication générale dřune thrombose veineuse profonde ? (1 point)
4. Citez 4 signes cliniques dřembolie pulmonaire (2 points)
5. Quel examen paraclinique vous permet de confirmer la présence dřune embolie
pulmonaire ? (1 point)

Août 2016 - ELBAZ et BLANCO


QRC 1

- Citez 5 facteurs de risque cardio-vasculaire


- Définissez lřHTA chronique chez la femme enceinte
- Définissez la prééclampsie

QRC 2

Mme P 28 ans à 78 heures post-partum, vous appelle car elle ressent une vive douleur au
niveau du mollet droit. Localement le mollet est rouge est œdématié.

La température est à 38.2 sans signe infectieux.

- Quel diagnostic évoquez-vous ? Sur quels arguments ? Quel examen réalisez-vous


pour le confirmer ?

Malgré un traitement anticoagulant bien conduit, la patiente se plaindra après 24 heures


dřune douleur thoracique avec dyspnée, avec une saturation en oxygène à 89% en air
ambiant.

- Quel diagnostic suspectez-vous ? Sur quels arguments ?


- Quel examen réalisez-vous pour le confirmer ? Et quřen attendez-vous ?

Mai 2017 → SUJETS RENDUS CAR SCHEMAS

74
Mai 2018
1) Facteur de risque cardio-vasculaire et grossesse :

Définissez le débit cardiaque. Donnez la formule permettant de la calculer. Citez quatre


localisations principales de l'athérome.

Citez trois facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables.

Citez trois facteurs de risque cardio-vasculaire non modifiables.

Quelles sont les différences entre l'HTA chronique chez la femme enceinte et l'HTA
gravidique ?

2) Douleur thoracique et grossesse :

Quels sont les 3 éléments constituant la triade de Virchow ?

Citez 4 facteurs de risque acquis de maladie thrombo-embolique veineuse préexistant à la


grossesse.

Durant quelle période peut-on évoquer une cardiopathie du péri-partum ?

DÉCEMBRE 2018 – CARDIO – LAPERCHE


Question 1 (8 points)

Une patiente de 34 ans se présente en consultation de suivi de grossesse, et vous rapporte


avoir des douleurs thoraciques et se sentir essoufflée, de façon brutale.

a. Quels sont les principaux diagnostics dřorigine cardiovasculaire à évoquer


systématiquement devant des douleurs thoraciques ? (2 points)
b. Vous suspectez chez cette patiente une embolie pulmonaire ; quels sont les signes
cliniques et symptômes en faveur dřune thrombose veineuse profonde et dřune embolie
pulmonaire ? (3 points)
c. Quels sont les facteurs favorisants de la maladie thromboembolique à rechercher ?
(3 points)

Question 2 (7 points)

a. Définir lřhypertension artérielle (HTA) gestationnelle et quelles en sont les principales


complications ? (2 points)
b. Quels sont les différents éléments de surveillance chez une patiente présentant une
HTA durant sa grossesse ? (3 points)
c. Quels sont les facteurs de risque cardiovasculaire à dépister chez une patiente
présentant une HTA ? (2 points)

MAI 2020 -

75
Question 1/ Anatomie cardiaque :

Nommer et donner la position anatomique des cavités cardiaques, des valves cardiaques,
du système nerveux intracardiaque.

Question 2/ Sémiologie cardiaque :

Citer les cinq principaux diagnostics dřorigine cardiaque à évoquer devant une douleur
thoracique

PNEUMOLOGIE

Année 2007 - Dr Bigay-Game


Diagnostic clinique et paraclinique dřune tuberculose pulmonaire de lřadulte. Prise en charge
thérapeutique et particularités thérapeutiques chez la femme enceinte.

Année 2009 - Dr Bigay-Game


Définition et buts de la ventilation pulmonaire.

Quřest-ce que lřExploration Fonctionnelle Respiratoire (EFR) ?

Quelle est la physiopathologie de lřasthme ? Une patiente asthmatique doit-elle modifier son
traitement de fond lors dřune grossesse ?

Année 2011-2012 - Dr Bigay-Game


Quelles sont les différences entre bronchite et pneumonie ? Quelles sont les différentes
fonctions des voies aériennes ?

Année 2012-2013 - Dr Escamilla


Question : Citez les principales causes de dyspnées aigues.

Cas clinique : Lors du travail, une patiente présente une chute de tension brutale avec des
douleurs digestives.

Vous évoquez un choc anaphylactique ?

Quels éléments cliniques devez-vous rechercher pour confronter votre diagnostic ? Quelles
sont les principales causes dřallergie dans cette situation ?

Dans lřimmédiat, quelles mesures adoptez-vous ?

76
DÉCEMBRE 2013 – Pneumo – Dr MURRIS
Cas clinique :

Mr F, 35 ans, gros fumeur, consulte son médecin traitant pour douleur thoracique brutale et
fièvre à 40° C.

1/ Le diagnostic est posé de pneumonie franche lombaire aigue. Quels éléments cliniques
(interrogatoire et examen clinique) ont été trouvés par le médecin pour poser ce diagnostic ?

2/ Faut-il faire une radiographie thoracique devant ce tableau et pourquoi ?

3/ Faut-il faire une enquête microbiologique ? Si oui laquelle ? Si non pourquoi ?

4/ Quel est le germe le plus fréquemment responsable de ce tableau clinique et quel est le
traitement antibiotique de première intention ?

5/ Le patient a-t-il dans ses antécédents un facteur de gravité de pneumonie ? Si oui lequel
? Que faut-il lui proposer à ce sujet ?

QRC : Quelles sont les 4 principales circonstances de découvertes de bronchectasie


(dilatation des bronches) ? Citez 4 grandes causes de dilatation des bronches (congénitales
ou acquises)

DÉCEMBRE 2014 - Pneumologie – Docteur ESCAMILLA


La classification de RING et MESSMER permet dřévaluer la gravité dřune réaction
allergique. Combien de stades y-a-t-il ? Quelles sont les principales manifestations
observées à chaque stade ?

AOÛT 2015 – SESSION 2 Pneumologie – Docteur ESCAMILLA


QRC : Citer les principales causes de dyspnée aigue avec une auscultation normale. Cas
clinique

Vous voyez en consultation une jeune femme de 25 ans au 4ème mois de sa seconde
grossesse. Elle se plaint dřun essoufflement survenant depuis 10 jours à la montée de 2
étages mais aussi parfois la nuit avec une respiration sifflante, et dřavoir le nez bouché.
Lřinterrogatoire vous apprend quřelle a toujours fumé 10 cigarettes par jour depuis lřâge de
20 ans, quřhélas elle fume toujours 5 cigarettes par jour et quřelle aurait eu de lřasthme dans
lřenfance.

Elle a pris 4 kg depuis le début de la grossesse, sa PA est à 11/7, lřauscultation retrouve des
râles sibilants.

Quel diagnostic vous paraî t le plus probable chez cette patiente ? (argumentez) Quelles
autres causes peut-on discuter ?

77
Quel traitement peut-on lui proposer ?

Quels médicaments seront contre-indiqués en raison de sa grossesse ?

Décembre 2015 – Dr ESCAMILLA R.


Cas clinique :

Mme R., 35 ans, enceinte de 30 SA, G2P1, vient vous voir début octobre dans le cadre du
suivi programmé de sa grossesse.

Elle nřa aucun antécédent particulier ni dřallergie.

Elle présente depuis la veille une dyspnée importante accompagnée dřune fièvre à 39,5, des
douleurs thoraciques et des frissons. Lřauscultation retrouve des crépitants en apical
gauche.

Sa RT retrouve :

1. Quel est votre diagnostic le plus probable ?

2. Proposez-vous un traitement antibiotique ? Si oui,


lequel ? Si non, pourquoi ?

3. Quels sont les 2 germes à craindre ? Quel est le


germe le plus fréquent dans ce contexte ?

4. En lřabsence de signe de gravité, faut-il lřhospitaliser ? Justifiez.

5. Quelle recommandation prophylactique primaire faut-il lui proposer dans les prochaines
semaines ? Quels sont ses bénéfices ?

QRC : Quelles sont les complications respiratoires chez lřenfant, dřune exposition in utéro au
tabac ?

Août 2016 – Dr ESCAMILLA R.


QRC : Citez les principales causes de dyspnées aigue avec auscultation normale chez une
femme enceinte.

Cas clinique

Vous voyez en consultation une jeune femme de 25 ans à 17 SA de sa seconde grossesse.


Elle se plaint dřun essoufflement survenant depuis 10 jours à la montée de 2 étages mais
aussi parfois la nuit avec une respiration sifflante, et dřavoir le nez bouché . Lřinterrogatoire

78
vous apprend quřelle a toujours fumé 10 cigarettes par jour depuis lřâge de 20 ans, quřelle
fume toujours 2 à 5 cigarettes par jour et quřelle a eu de lřasthme dans lřenfance .

Elle a pris 5 kilos depuis le début de la grossesse, sa PA est à 110/70, lřauscultation est
normale.

Quelles sont les causes de dyspnée à évoquer chez une femme enceinte ?

Quel diagnostic vous paraî t le plus probable chez cette patiente ?

Quel examen complémentaire vous paraî t indiqué ?

Quel traitement peut-on lui proposer ? Quels médicaments « respiratoires » seront


formellement contre-indiqués ?

Mai 2017 → SUJET RENDU

Décembre 2017 - Madame DUPUIS


Cas clinique :

Vous êtes sage-femme en consultations prénatales.

Vous recevez une jeune femme de 24 ans suivie pour un asthme allergique depuis
l'enfance. Elle est à 10 SA. Son traitement habituel est Sérétide 500 (corticoïdes inhalés et
β2-mimétiques de longue durée d'action) et Ventoline à la demande (β2-mimétiques de
courte durée d'action)

Elle vous pose certaines questions.

1) Quelles sont les réponses vraies ?

A. Les corticoï des quřils soient inhalés ou per os sont contre indiqués pendant la
grossesse. B. Son enfant présente un risque de 25 % de développer un asthme

C. L'asthme est une pathologie génétique avec transmission autosomique récessive.

D. Le tabac peut être un facteur de non-contrôle de l'asthme

E. Une hospitalisation sera toujours nécessaire en cas de crise d'asthme chez une
femme enceinte.

La patiente se dit plus dyspnéique depuis quelque temps et nécessite 4 à 5 prises de


traitement par bronchodilatateur de courte durée (Ventoline) par jour. Vous pensez qu'elle
présente une exacerbation de son asthme.

2) Que pourrait-on entendre à l'auscultation ?

3) Citez 3 facteurs d'aggravation de l'asthme en général.

Vous conseillez à la patiente de consulter son pneumologue notamment pour équilibrer son
traitement et faire une nouvelle épreuve fonctionnelle respiratoire pour voir la sévérité de
son asthme.

79
4) Quel type d'insuffisance ventilatoire va-t-on retrouver sur la spirométrie que la patiente
réalisera alors ?

Vous êtes sage-femme de garde et recevez cette patiente. Elle est à 38 SA et présente des
contractions. La poche des eaux n'est pas encore rompue.Néanmoins vous la trouvez
instable sur le plan respiratoire, elle présente des signes de détresse respiratoire.

5) Citez 3 signes de détresse respiratoire aiguë.

Le médecin confirme que la patiente est en détresse respiratoire sur une crise d'asthme.

6) Quels traitements va-t-il instaurer ?

7) Quel intervenant paramédical va être nécessaire dans la prise en charge respiratoire


quotidienne du patient ?

8) Quelles sont les vraies réponses concernant la mucoviscidose ?

A- Elle entraî ne une insuffisance respiratoire obstructive

B- Une patiente atteinte de mucoviscidose a plus de risque d'avoir un diabète


gestationnel. C- L 'encombrement bronchique est en lien avec une anomalie des battements
ciliaires de l'épithélium bronchique.

D- Le test de la sueur montrera une sueur pauvre en sel.

E- La dénutrition est un facteur de risque de retard de la croissance intra-utérin.

Décembre 2018 - Madame DUPUIS


Vous êtes sage-femme nouvellement diplômée et prenez en charge votre première patiente
dans le cadre de son suivi à 7 mois de grossesse. Celle-ci vous pose des questions, elle est
inquiète car un de ses cousins éloignés présente une mucoviscidose.

A- Concernant la mucoviscidose, quelles réponses sont vraies?

• 1) La mucoviscidose est une pathologie touchant la mobilité ciliaire de lřépithélium


bronchique.
• 2) La patiente a un risque sur 30 dřêtre hétérozygote pour une mutation responsable
de la mucoviscidose.
• 3) La mucoviscidose touche une protéine CFTR présente au niveau de lřépithélium
bronchique, du pancréas mais aussi des voies génitales.
• 4) Un test génétique sera systématiquement fait à la naissance chez son bébé.
• 5) La mucoviscidose est une pathologie dont la principale atteinte pulmonaire est
une
augmentation réversible du calibre des bronches.

Elle vous indique quřelle présente depuis quelques semaines des épisodes de sifflements
intra- thoraciques. Effectivement, petite, elle avait de lřasthme.

80
B- Quel Examen Permet De Faire Le Diagnostic De L'asthme?

C- Inquiète, elle vous pose des questions sur lřasthme pendant la grossesse. Quelles sont
les réponses vraies ?

• 1) Son enfant sera plus à risque de présenter un asthme.


• 2) La « ventoline » peut être suffisante pour équilibrer son asthme pendant la
grossesse.
• 3) La dose de corticoï des inhalés doit être systématiquement diminuée pendant la
grossesse.
• 4) Le principal risque pendant une crise dřasthme est lřhypoxie fœtale.
• 5) En cas dřantécédent dřasthme, lřaccouchement se fait systématiquement par
césarienne.

Lřétudiante sage-femme qui vous accompagne vous pose alors des questions sur les signes
de sévérité devant une crise dřasthme.

D- Citez-en 3.

Votre patiente revient à 8 mois de grossesse en détresse respiratoire aiguë aux urgences.

E- Citez un argument à lřinterrogatoire et un argument à lřexamen clinique qui vous


orienterait vers un diagnostic dřembolie pulmonaire, de crise dřasthme et de pneumopathie.

F- Le médecin introduit un traitement de la crise dřasthme. Quel sera celui-ci?


1) Nébulisation de bronchodilatateurs de longue durée associée à des corticoïdes
per os.
2) Nébulisation de corticoï des et de bronchodilatateurs de courte durée associée à
des corticoï des per os.
3) Nébulisation de corticoïdes et de bronchodilatateurs de longue durée associée à
des corticoï des per os.
4) Nébulisation de bronchodilatateurs de courte durée associée à des corticoï des
per os
5) Nébulisation de corticoïdes et de bronchodilatateurs de courte durée.

G- Décrivez brièvement les mécanismes physiologiques compensateurs mis en jeu lors


dřune hypoxie pendant une crise dřasthme.

81
UE 4 SÉMIOLOGIE GÉNÉRALE

DÉCEMBRE 2013 – DR ARLET


1/ Répondre aux 30 QCMs de la feuille de coche Quřest-ce quřune signe pathognomonique
?

A- Cřest un signe sensible


B- Cřestunsignespécifiquedřunemaladie C- Cřest toujours un signe fonctionnel
D- Cřest un signe de bon pronostic
E- Cřest un signe de pathologie

Devant une patiente en état de choc, le fait quřelle soit en sueur peut vous orienter vers :

A- Une hypoxie
B- Uneorigineanaphylactiqueàunchoc C- Une vasoconstriction périphérique
D- Un choc hémorragique
E- Une hypercapnie

Cliniquement, un syndrome anémique se caractérise par :

A- Une érythrose cutanéo-muqueuse


B- Une toux
C- De la fièvre
D- Des douleurs abdominales
E- Une fatigue

Vous recevez une femme, jeune, pour une asthénie qui vous amène lřhémogramme suivant
: Hémoglobine : 8.5g/dl ; VGM 703 leucocytes et numération plaquettaire normal.

Quel est le seul examen biologique que vous prescrivez ?

A- Des transaminases
B- Une ferritinémie
C- Une kaliémie
D- Un bilan dřhémostase
E- Des réticulocytes

Concernant cette femme de la question précédente, quelle est votre hypothèse diagnostic ?

A- Anémie macrocytaire par carence en vitamine B12


B- Carence en fer
C- Pancytopénie
D- Anémie microcytaire

82
E- Anémie normocytaire

Vous recevez une patiente en urgence qui vous suit du regard quand vous rentrez dans la
chambre, qui répond spontanément quand vous lui demandez son nom et qui vous serre la
main lorsque vous êtes à son niveau. Son score de Glasgow est à :

A- 7
B- 1
C- 13
D- 3
E- 15

Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée avec une fréquence
respiratoire à 30/min, superficielle, une coloration bleutée des doigts et des lèvres. Sa
fréquence cardiaque est à 70/min avec une tension artérielle à 130/80. Quelles sont les
propositions justes ?

A- Cette patiente présente des signes dřhypercapnie


B- Cette patiente est cyanosée
C- Cette patiente présente une détresse circulatoire
D- Cette patiente est polypnéique
E- Cette patiente est dans le coma

Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée avec une fréquence
respiratoire à 35/min, superficielle, en sueurs. Sa fréquence cardiaque est à 130/min avec
une tension artérielle 90/60. Quelles sont les propositions justes ?

A- Cette patiente présente des signes dřhypercapnie


B- Cette patiente est bradypnéique
C- Cette patiente présente une détresse respiratoire
D- Cette patiente est tachycarde
E- Cette patiente présente une tension artérielle normale

Le raisonnement médical utilise :

A- Une méthode hypothético-déductive


B- Une méthode empirique
C- La méthode dite du pari
D- La méthode rationaliste
E- Une méthode analogique

Vous êtes amené à prendre en charge une patiente porteuse dřun syndrome inflammatoire
biologique. Quels sont les paramètres biologiques que vous pourriez retrouver sur sa prise
de sang ?

A- Une thrombopénie
B- Une anémie
C- Une augmentation de la protéine C réactive
D- Une augmentation de la vitesse de sédimentation
E- Une diminution du fibrinogène sanguin

83
Une de vos patientes présente sur une prise de sang, de manière isolée, une augmentation
des TGO et des TGP. Cette patiente présente :

A- Une cholestase ictérique


B- Une augmentation des transaminases
C- Une cytolyse hépatique
D- Une hépatite cytolytique
E- Une diminution des ASAT et des ALAT

La sémiologie est :

A- Lřétude de la médecine
B- Lřétude de la pathologie
C- Lřétude des signes
D- Lřétude des fonctions vitales
E- Lřétude des symptômes

Un signe fonctionnel :

A- Est subjectif
B- Correspond à une plainte
C- Porte un nom qui commence souvent par le préfixe « dys- »
D- Peut-être pathogonomique
E- Est recueilli par l'examen physique

Lřanamnèse :

A- Correspond à une observation du patient


B- Correspond aux antécédents du patient
C- Est lřhistoire de la maladie
D- Est le contexte pathologique
E- Est Le Contexte Personnel

Le motif de consultation :

A- Est toujours très long


B- Est proposé par le patient
C- Est parfois proposé par le médecin
D- Est à recueillir à la fin de lřexamen
E- Peut-être méconnu du patient

Le diagnostic :

A- Repose à 30% sur la clinique


B- Peut être fait sans interrogatoire
C- Peut être fait sans examen physique
D- Peut être fait en quelques secondes
E- Est facilité par le sens de lřobservation du médecin

84
Lřinspection du visage permet parfois de suspecter :

A- Une Paralysie Oculomotrice


B- Une hémiplégie
C- Une angine
D- Une dépression nerveuse
E- Une Tumeur Parotidienne

Au cours de lřexamen clinique on peut mettre en évidence :

A- Une anxiété
B- Un diagnostic précis
C- Un conflit psychologique
D- Une dyspnée
E- Une leucocytose

Les signes généraux sont :

A- Le prurit
B- Lřapraxie
C- Les sueurs
D- La fièvre
E- Lřamaigrissement

La description de la douleur par une patiente peut dépendre de :

A- Sa cause
B- L'origine Culturelle Du Patient
C- La psychologie du patient
D- La qualité de la relation médecin-malade
E- La présence ou lřabsence de douleur au moment où on lřinterroge

Parmi les signes suivants, lesquels sont dus à lřinflammation ?

A- Pâleur
B- Ischémie
C- Douleur
D- Tuméfaction
E- Augmentation De La Chaleur Locale

Lřinterrogatoire :

A- Est le temps le plus important de lřexamen médical


B- Permet de préciser les signes fonctionnels
C- Doit évaluer le contexte personnel avant de détailler lřhistoire de la maladie
D- Est plus difficile que lřexamen physique
E- Nécessite de la sympathie

La fièvre :

A- S'accompagne Habituellement De Tachycardie

85
B- S'accompagne De Frissons Lorsqu'elle Diminue
C- Est le plus souvent en rapport avec une maladie infectieuse
D- Est un signe de gravité
E- Est de type récurrente en cas de grippe

Concernant un état fébrile, quels signes indiquent une particulière gravité (risque vital à
brève échéance) ?

A- Pression systolique à 90mmHg


B- Fréquencerespiratoireà50/min
C- Température à 40°C
D- Céphalée intense
E- Pression artérielle différentielle élargie

Parmi les signes cliniques suivants, lesquels sont des signes objectifs ?

A- La maigreur
B- La fatigue
C- Une rougeur
D- Des râles bronchiques
E- Une douleur angineuse

Une asthénie peut être due à :

A- Une infection
B- Une dépression
C- Un état dřanxiété
D- Un mauvais sommeil
E- Une prise médicamenteuse

Une douleur de lřhypochondre gauche est en général révélatrice dřune pathologie :

A- Splénique
B- De la queue du pancréas
C- Gastrique
D- De lřangle colique gauche
E- Caecale

Evaluation de la tonicité musculaire abdominale :

A- Une défense est une contraction volontaire de la paroi abdominale pouvant être
secondaire à une inflammation péritonéale.
B- Une contracture abdominale est une contraction invincible et involontaire de la paroi
abdominale
C- Un signe de Blumberg est une exacerbation de la douleur à la dépression soudaine
appliquée à la FID
D- Une appendicite sans péritonite donne une défense en fosse iliaque droite
E- Le point de Mac Burney en FID permet de rechercher une défense

Dans un syndrome occlusif :

A- On retrouve un arrêt des matières et des gaz associés à des vomissements

86
B- Les niveaux hydroaériques sur lřASP sont périphériques et plus larges que hauts lorsque
lřocclusion siège sur lřiléon
C- Le croissant gazeux sous-diaphragmatique est un signe dřocclusion
D- Les niveaux hydroaériques associent une hyperclarté et une opacité séparées par une
ligne horizontale
E- Les vomissements sont tardifs lorsquřelle est colique

Dans un syndrome péritonéal :

A- On retrouve une défense abdominale qui a une valeur localisatrice


B- Le ventre de bois est un signe de gravité
C- La défense abdominale peut être associée à des signes généraux en cas dřétiologie
infectieuse
D- Lřassociation à un syndrome occlusif est possible
E- Lřabdomen sans préparation et le TDM sont les examens de références

2/ Question rédactionnelle

Décrivez votre interrogatoire dřune femme enceinte de 6 mois qui se plaint de douleurs
abdominales.

Professeur ARLET Philippe - QCM


1/ Dans la communication médecin-patient, le « non verbal » apporte :

A- 80% des informations environ


B- 60% des informations environ
C- 40% des informations environ
D- 20% des informations environ
E- 10% des informations environ

2/ Le médecin se présente à son patient :

A- De la même manière en visite à domicile et en consultation


B- De la même manière en consultation et dans une chambre dřhôpital
C- La tenue vestimentaire importe peu
D- Le langage médical doit être évité
E- La reformulation est toujours utile

3/ Au cours de la consultation, le feed-back permet au médecin :

A- De reformuler ses questions


B- De demander au patient de reformuler ce quřil a compris
C- De questionner le patient avec des questions fermées
D- De regarder le patient pendant lřentretien
E- Aucune réponse exacte

4/ Quřest-ce quřun signe fonctionnel ?

A- Cřest un signe physique


B- Cřest un signe spécifique dřune maladie
C- Cřest par exemple une douleur
D- Cřest un signe de bon pronostic
E- C'est un signe d'interrogatoire

87
5/ Cliniquement un syndrome anémique se caractérise par :

A- Une pâleur cutanéo-muqueuse


B- Une toux
C- Des frissons
D- Une dyspnée
E- Une fatigue

6/ Vous recevez une femme, jeune, pour une asthénie qui vous amène lřhémogramme
suivant : Hémoglobine : 8,5 g/dL ; VGM : 703 μg ; leucocytes et numération plaquettaire
normaux.

Quel est le seul examen biologique utile en 1ère intention ?

A- Des Transaminases
B- Une ferritinémie
C- La VS
D- Un bilan dřhémostase
E- Des réticulocytes

7/ Concernant la femme de la question précédente, quelle est votre hypothèse diagnostique


?

A- Anémie macrocytaire par carence en vitamine B12


B- Carence en fer
C- Pancytopénie
D- Anémie inflammatoire
E- Anémie normocytaire

8/ Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 30/min, superficielle, une coloration bleutée des doigts et des lèvres. Sa
fréquence cardiaque est à 70/min avec une tension artérielle à 130/80. Quelles sont les
propositions justes ?

A- Cette patiente présente des signes dřhypoxie


B- Cette patiente est cyanosée
C- Cette patiente est choquée
D- Cette patiente a une bradypnée
E- Cette Patiente Est Dans Le Coma

9/ Le diagnostic médical utilise :

A- Une méthode hypothético-déductive


B- Une méthode empirique
C- La méthode dite du pari
D- La méthode rationaliste
E- Une méthode analogique

10/ Vous êtes amené à prendre en charge une patiente porteuse dřun syndrome
inflammatoire biologique. Quelles sont les anomalies biologiques que vous pourriez
retrouver sur sa prise de sang ?

A- Une Thrombocytose
B- Une anémie
C- Une augmentation de la protéine C réactive

88
D- Une augmentation de la vitesse de sédimentation
E- Une augmentation du fibrinogène sanguin

12/ La sémiologie est :

A- Lřétude de la médecine
B- Lřétude de la pathologie
C- Lřétude des signes
D- Lřétude des fonctions vitales
E- Lřétude du diagnostic

13/ Un signe fonctionnel :

A- Est objectif
B- Correspond à une plainte
C- Porte un nom qui commence par le préfixe « dys »
D- Peut-être pathognomonique
E- Est Recueilli Par L'inspection

14/ Lřanamnèse :

A- Correspond à lřobservation du patient


B- Correspond aux antécédents dupatient
C- Est lřhistoire de la maladie
D- Est le contexte pathologique
E- Est le contexte personnel

15/ Le motif de la consultation :

A- Est toujours très long


B- Est proposé par le patient
C- Est parfois proposé par un médecin
D- Est à recueillir au début de lřexamen
E- Est toujours connu du patient

16/ Le diagnostic :

A- Repose à 20% sur la clinique


B- Peut être fait sans interrogatoire
C- Peut être fait sans examens complémentaires
D- Peut être fait en quelques secondes
E- Ne dépend pas du sens de lřobservation du médecin

17/ Lřinspection du visage permet parfois de suspecter :

A- Une paralysie oculomotrice

89
B- Une hémiplégie
C- Une angine
D- Une hystérie
E- Une tumeur parotidienne

18/ Au cours de lřexamen clinique on peut mettre en évidence :

A- Une anxiété
B- Un diagnostic précis
C- Un conflit psychologique
D- Une dyspnée
E- Une hypercalcémie

19/ Les signes généraux sont :


A- Le prurit
B- Lřapraxie
C- La tachycardie
D- La fièvre
E- Lřamaigrissement

20/ La description de la douleur par une patiente peut dépendre de :


A- Sonintensité
B- Lřorigine culturelle du patient
C- La psychologie du patient
D- La qualité de la relation médecin-malade
E- La présence ou lřabsence de la douleur au moment où on lřinterroge

21/ Parmi les signes suivants, lesquels sont dus à lřinflammation ?


A- Rougeur
B- Ischémie
C- Douleur
D- Tuméfaction
E- Augmentation de la chaleur locale

22/ Lřinterrogatoire :
A- Est le temps le plus important de lřexamen médical
B- Permet de préciser des signes physiques
C- Doit évaluer le contexte personnel avant de détailler lřhistoire de la maladie
D- Est plus difficile que lřexamen physique
E- Doit étudier les antécédents pathologiques après lřhistoire de la maladie

23/ La fièvre :
A- Sřaccompagne habituellement de tachycardie
B- Sřaccompagne de frissons lorsquřelle sřinstalle
C- Doit être traitée
D- Est un signe de gravité
E- Est de type récurrente en cas de grippe

90
24/ Concernant un état fébrile, quels signes cliniques indiquent une particulière gravité
(risque vital à brève échéance) ?

A- Pression artérielle systolique à 90mmHg


B- Fréquence respiratoire à 20/min
C- Température à 40°C
D- Céphalée intense
E- Aucune réponse exacte

25/ Parmi les signes cliniques suivants, lesquels sont des signes objectifs :
A- La maigreur
B- Une toux grasse
C- Une rougeur
D- Des râles bronchiques
E- Une douleur angineuse

26/ Une asthénie peut être due à :


A- Une infection
B- Une dépression
C- Une hyperthyroï die
D- Un mauvais sommeil
E- Une prise médicamenteuse

27/ Une douleur de lřhypochondre gauche est en général révélatrice dřune pathologie :
A- Du foie
B- De la queue du pancréas
C- Gastrique
D- De lřangle colique gauche
E- De la trompe droite

28/ Evaluation de la tonicité musculaire abdominale :

A- Une défense est une contraction involontaire de la paroi abdominale pouvant être
secondaire à une inflammation péritonéale
B- Une contracture abdominale est une contraction involontaire mais réductible de la paroi
abdominale
C- Le signe de Blumberg est une exacerbation de la douleur à la dépression soudaine
appliquée à la FID
D- Une appendicite sans péritoine donne une défense en FID
E- Le point de Mac Burney est une douleur à la pression du flanc droit

29/ Dans un syndrome occlusif :

A- On retrouve un arrêt des matières et des gaz associé à des vomissements


B- Les niveaux hydroaériques sur lřASP sont périphériques et plus larges que hauts lorsque
lřocclusion siège sur lřiléon
C- Le croissant gazeux sous diaphragmatique est un signe de perforation du tube digestif
D- Les niveaux hydroaériques associent une hyperclarté et une opacité séparées par une
ligne horizontale
E- Les vomissements sont tardifs dans lřocclusion jéjunale

91
730/ Dans un syndrome péritonéal :

A- On retrouve une défense abdominale qui a une valeur localisatrice


B- Le ventre de bois est un signe de péritonite
C- La défense abdominale peut être associée à des signes généraux en cas dřétiologie
infectieuse
D- Lřassociation à un syndrome occlusif est rare
E- Lřabdomen sans préparation et le TDM sont les examens de référence

Décembre 2015 – Pr ARLET P.


1. Dans un syndrome péritonéal

a. On retrouve une défense abdominale qui a une valeur localisatrice


b. Le ventre de bois est un signe de péritonite
c. La défense abdominale peut être associée à des signes généraux en cas dřétiologie
infectieuse
d. Lřassociation à un syndrome occlusif est rare
e. Lřabdomen sans préparation et le TDM sont les examens de référence

2. Dans un syndrome occlusif

a. On retrouve un arrêt des matières et des gaz associé à des vomissements


b. Les niveaux hydro-aériques sur lřASP sont périphériques et plus larges que hauts lorsque
lřocclusion siège sur lřiléon
c. Le croissant gazeux sous diaphragmatique est un signe de perforation du tube digestif d.
Les niveaux hydro-aériques associent une hyperclarté et une opacité séparées par une ligne
horizontale
e. Les vomissements sont tardifs dans lřocclusion jéjunale

3. Evaluation de la tonicité musculaire abdominale

a. Une défense est une contraction involontaire de la paroi abdominale pouvant être
secondaire à une inflammation péritonéale
b. Une contracture abdominale est une contraction involontaire mais réductible de la paroi
abdominale
c. Le signe de Blumberg est une exacerbation de la douleur à la dépression soudaine
appliquée à la FID
d. Une appendicite sans péritonite donne une défense en fosse iliaque droite
e. Le point de Mac Burney est une douleur à la pression du flanc droit

4. Une douleur de lřhypochondre gauche est en général révélatrice dřune pathologie

a. Du foie
b. De la queue du pancréas
c. Gastrique
d. De lřangle colique gauche
e. De thrombose hémorroï daire

5. Une asthénie peut être due à

a. Une infection
b. Une dépression nerveuse
c. Une hyperthyroï die
d. Un mauvais sommeil

92
e. Une prise dřanti-inflammatoires

6. Parmi les signes cliniques suivants, lesquels sont des signes objectifs ?

a. La maigreur
b. Une toux grasse
c. Une dyspareunie
d. Des râles bronchiques
e. Une douleur angineuse

7. Concernant un état fébrile, quels signes cliniques indiquent une particulière gravité (risque
vital à brève échéance) ?

a. Pression artérielle systolique à 90mmHg


b. Fréquence respiratoire à 20/mn
c. Température à 40°C
d. Céphalée intense
e. Aucune réponse exacte

8. La fièvre
a. Sřaccompagne habituellement de tachycardie
b. Sřaccompagne de frissons lorsquřelle redescend
c. Doit être traitée
d. Est un signe de gravité
e. Est de type récurrente en cas de grippe

9. Lřinterrogatoire

a. Est le temps le plus important de lřexamen médical


b. Permet de retrouver des signes physiques
c. Doit évaluer le contexte personnel avant de détailler lřhistoire de la maladie d. Est plus
facile que lřexamen physique
e. Doit étudier les antécédents pathologiques après lřhistoire de la maladie

10. Parmi les signes suivants, lesquels sont dus à lřinflammation ?

a. Rougeur
b. Ischémie
c. Douleur
d. Sueurs
e. Augmentation de la chaleur locale

11. La description de la douleur par une patiente peut dépendre de :

a. Son intensité
b. Lřorigine culturelle de la patiente
c. La psychologie de la patiente
d. La qualité de la relation médecin-malade
e. La présence ou lřabsence de la douleur au moment où on lřinterroge

12. Les signes généraux sont :

a. La dyspnée
b. Lřapraxie
c. La tachycardie

93
d. La fièvre
e. Lřamaigrissement

13. Au cours de lřexamen clinique, on peut mettre en évidence

a. Une anxiété
b. Une douleur
c. Un conflit psychologique
d. Une dyspnée
e. Une hypercalcémie

14. Lřinspection du visage permet parfois de suspecter

a. Une paralysie oculomotrice


b. Une hémiplégie
c. Une angine
d. Une hystérie
e. Une tumeur parotidienne

15. Un diagnostic médical


a. Repose à 20% sur la clinique
b. Peut être fait sans interrogatoire
c. Peut être fait sans examen biologique
d. Peut être fait en quelques secondes
e. Ne dépend pas du sens de lřobservation du médecin

16. Le motif de la consultation

a. Est toujours très long


b. Est proposé par le patient
c. Est parfois proposé par un médecin
d. Est à recueillir au début de lřexamen
e. Est toujours connu du patient

17. Lřanamnèse dans une observation médicale

a. Correspond à la relation au patient


b. Correspond aux antécédents du patient
c. Est lřhistoire de la maladie
d. Est le contexte pathologique
e. Est le contexte personnel

18. Un signe fonctionnel

a. Est subjectif
b. Correspond à une plainte
c. Porte un nom qui commence souvent par le préfixe « dys- »
d. Peut-être pathognomonique
e. Est recueilli par lřinspection

19. La sémiologie est

a. Lřétude de la médecine
b. Lřétude de la pathologie
c. Lřétude des signes

94
d. Lřétude des fonctions vitales
e. Lřétude des symptômes

20. Une de vos patientes présente sur une prise de sang, de manière isolée, une
augmentation des TGO et des TGP. Cette patiente présente :

a. Une cholestase
b. Une augmentation des transaminases
c. Une cytolyse hépatique
d. Une hépatite cytolytique
e. Une diminution des ASAT et ALAT

21. Vous êtes amené à prendre en charge une patiente porteuse dřun syndrome
inflammatoire biologique. Quelles sont les anomalies biologiques que vous pourriez
retrouver sur sa prise de sang ?

a. Une thrombocytose
b. Une anémie
c. Une augmentation de la protéine C réactive
d. Une augmentation de la vitesse de sédimentation
e. Une diminution du fibrinogène sanguin

22. Le diagnostic médical utilise

a. Une méthode hypothético-déductive


b. Une méthode empirique
c. La méthode dite du pari
d. La méthode rationaliste
e. Une méthode analogique

23. Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 30/mn, superficielle, une coloration bleutée des doigts et des lèvres. Sa
fréquence cardiaque est à 70/mn avec une tension artérielle à 130/80. Quelles sont les
propositions justes ?

a. Cette patiente présente des signes dřhypoxie


b. Cette patiente est cyanosée
c. Cette patiente est choquée
d. Cette patiente a une bradypnée expiratoire
e. Cette patiente est dans le coma

24. Vous recevez une femme, jeune, pour une asthénie qui vous amène lřhémogramme
suivant : hémoglobine = 10 g/dL ; VGM = 703 μg ; leucocytes et numération plaquettaire
normaux.

Quel est le seul examen biologique utile en première intention ?

a. Des transaminases
b. Une ferritinémie
c. La VS
d. Un bilan dřhémostase
e. Des réticulocytes

95
25. Concernant cette femme de la question précédente, quelle est votre hypothèse
diagnostique ?

a. Anémie macrocytaire par carence en vitamine B12


b. Anémie ferriprive
c. Pancytopénie
d. Anémie inflammatoire
e. Anémie normocytaire

26. Cliniquement un syndrome anémique se caractérise par :

a. Une pâleur cutanéo-muqueuse b. Une toux


c. Des frissons
d. Une dyspnée
e. Une fatigue

27. Parmi ces signes lesquels sont des signes fonctionnels ?

a. Douleur abdominale
b. Cyanose
c. Essoufflement
d. Toux
e. Dyspnée

28. Au cours de la consultation, le feedback permet au médecin :

a. Dřanalyser les antécédents


b. De demander au patient de reformuler ce quřil a compris
c. De questionner le patient avec des questions fermées
d. De regarder le patient pendant lřentretien
e. Aucune réponse exacte

29. Le médecin se présente à son patient :

a. De la même manière en visite à domicile et en consultation


b. De la même manière en consultation et dans une chambre dřhôpital
c. La tenue vestimentaire nřa pas dřimportance
d. Le langage médical est à privilégier
e. La reformulation est souvent utile

30. Dans la communication médecin-patient, le « non-verbal » apporte :

a. 80% des informations environ


b. 60% des informations environ
c. 40% des informations environ
d. 20% des informations environ
e. 10% des informations environ

Question rédactionnelle : Décrivez lřinterrogatoire que vous faites chez une femme de 40
ans qui se plaint dřune douleur de la fosse iliaque droite.

96
Décembre 2016 - Sémiologie - Professeur SAILLER
1/ Chaque QCM peut avoir une ou plusieurs réponses exactes 1) Quřest-ce quřun signe
pathognomonique ?

a) cřest un signe sensible


b) cřest un signe spécifique à 100% dřune maladie
c) cřest toujours un signe fonctionnel
d) cřest un signe de bon pronostic
e) cřest un signe de mauvais pronostic

2) Devant une patiente pâle et hypotendue, vous pouvez évoquer :


a) une hypoxie
b) un malaise vagal
c) un choc hémorragique
d) un choc cardiogénique
e) une hypercapnie

3) Devant une fièvre à 40° dřinstallation rapide avec des frissons intenses, « à claquer des
dents », vous évoquez prioritairement (plusieurs réponses possibles) :

a) une rhinopharyngite virale car cela est fréquent


b) une bactériémie
c) une pyélonéphrite en présence de signes urinaires
d) une infection des voies biliaires en présence de douleurs du flanc droit
e) un infarctus myocardique

4) Vous recevez une femme, jeune, pour une asthénie qui vous amène lřhémogramme
suivant : Hémoglobine 8,5g/dl ; VGM 70μ3 ; leucocytes et numération plaquettaire normaux.

Quel est le seul examen biologique que vous lui prescrivez ?

a) des transaminases
b) une ferritinémie
c) une kaliémie
d) un bilan dřhémostase
e) des réticulocytes

5) Parmi les diagnostics suivants, quels sont ceux qui peuvent expliquer un amaigrissement
à appétit conservé ?

a) une hypothyroï die


b) des hypoglycémies à répétition
c) un trouble fonctionnel intestinal
d) une téniase (ver solitaire)
e) une maladie inflammatoire des muscles

6) Vous recevez une patiente en urgence qui vous suit du regard quand vous rentrez dans la
chambre, qui répond spontanément quand vous lui demandez son nom et qui vous serre la
main lorsque vous êtes à son niveau. Son score de Glasgow est :

a) 7
b) 1

97
c) 13
d) 3
e) 15

7) Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 30/min, superficielle, une coloration bleutée des doigts et des lèvres. Sa
fréquence cardiaque est à 70/min avec une tension artérielle à 130/80. Quelles sont les
propositions justes ?

a) cette patiente présente des signes dřhypercapnie


b) cette patiente est cyanosée
c) cette patiente présente une détresse circulatoire
d) cette patiente est polypnéique
e) cette patiente est dans le coma

8) Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 35/min, superficielle, en sueurs. Sa fréquence cardiaque est à 130/min, avec
une tension artérielle à 90/60. Quelles sont les propositions justes ?

a) cette patiente présente des signes de choc


b) cette patiente est bradypnéique
c) cette patiente présente une détresse respiratoire
d) cette patiente est tachycarde
e) cette patiente à une tension artérielle normale

9) Concernant la dyspnée :

a) elle est inspiratoire au cours de la crise dřasthme


b) elle est inspiratoire en cas dřœdème laryngé
c) une insuffisance cardiaque peut provoquer une dyspnée avec râles sibilants chez le sujet
âgé
d) elle sřexplique toujours par une maladie du cœur ou des poumons
e) au-delà dřune fréquence de 20/minute, il sřagit dřun critère de gravité dřune infection

10) Vous êtes amené à prendre en charge une patiente porteuse dřun syndrome
inflammatoire biologique. Quels sont les paramètres biologiques que vous pourriez retrouver
sur sa prise de sang ?

a) une thrombopénie
b) une anémie
c) une augmentation de la protéine C réactive
d) une augmentation de la vitesse de sédimentation e) une diminution du fibrinogène
sanguin

11) Une de vos patientes présente sur une prise de sang, de manière isolée, une
augmentation des TGO et des TGP. Cette patiente présente :

a) une cholestase ictérique


b) une augmentation des transaminases
c) une cytolyse hépatique
d) une hépatite cytolytique
e) une augmentation des ASAT et ALAT

12) La sémiologie est :

98
a) lřétude de la médecine
b) lřétude de la pathologie
c) lřétude des signes
d) lřétude des fonctions vitales
e) lřétude des symptômes

13) Un signe fonctionnel :

a) est subjectif
b) correspond à une plainte
c) porte un nom qui commence souvent par le préfixe « dys » d) peut être pathognomonique
d) est recueilli par lřexamen physique

14) Vous recevez une patiente âgée de 30 ans, fébrile à 38,2° et qui a perdu 5 kg sur le
mois dernier. Vous découvrez son bilan biologique qui retrouve :

- Hb 7 g/dl, VGM 104μ3

- Plaquettes 800 000/mm3 - Leucocytes 12 000

- CRP à 70 mg/l

- Fibrinogène à 5,2 g/l

a) cette patiente présente une altération de lřétat général


b) cette patiente présente une anémie macrocytaire
c) vous suspectez une carence martiale
d) cette patiente présente une thrombocytose
e) cette patiente présente une polynucléose

15) Quels sont les éléments justes à propos de la définition de la fièvre ?

a) la fièvre est définie par une température corporelle centrale >37.8°C le matin
b) la fièvre est définie par une température corporelle centrale >37.8°C le soir
c) la température se mesure au lever ou après 30 minutes de repos, à distance des repas
d) on parle de fébricule en cas de température anormalement élevée mais ≤ 38.2°C
e) la leishmaniose est une cause de fièvre ondulante

16) A propos de la fatigue et de lřasthénie

a) la fatigue est toujours pathologique


b) la fatigabilité est toujours pathologique
c) lřasthénie peut révéler toute atteinte dřorgane sévère
d) une asthénie présente de façon importante dès le réveil est très évocatrice dřune cause
organique
e) des réveils nocturnes spontanés et des difficultés dřendormissement sont très évocatrices
dřasthénie psychogène

17) Lřexamen abdominal

99
a) permet de diviser la cavité abdominale en 4 régions
b) débute par lřauscultation abdominale
c) une pathologie de lřhypochondre gauche peut donner une douleur projetée dans lřépaule
d) une douleur épigastrique est souvent dřorigine splénique
e) le foie est physiologiquement perceptible à lřinspiration profonde

18) Au cours de lřexamen clinique on peut mettre en évidence :

a) une anxiété
b) un diagnostic précis
c) un conflit psychologique
d) une dyspnée
e) une leucocytose

19) Les signes généraux sont :

a) le prurit
b) lřapraxie
c) les sueurs
d) la fièvre
e) lřamaigrissement

20) La description de la douleur par une patiente peut dépendre de :

a) sa cause
b) lřorigine culturelle du patient
c) la psychologie du patient
d) la qualité relationnelle médecin-malade
e) la présence ou lřabsence de la douleur au moment où on lřinterroge

21) Parmi les signes suivants, lesquels sont dus à lřinflammation ?

a) pâleur
b) cyanose
c) douleur
d) tuméfaction
e) augmentation de la chaleur locale

22) Lřinterrogatoire :

a) est le temps le plus important de lřexamen médical


b) permet de préciser des signes fonctionnels
c) doit évaluer le contexte personnel avant de détailler lřhistoire de la maladie
d) est plus rapide que lřexamen physique
e) nécessite de lřempathie

23) La fièvre :

a) sřaccompagne habituellement de tachycardie


b) sřaccompagne de frissons lorsquřelle diminue
c) est le plus souvent en rapport avec une maladie infectieuse
d) est un signe de gravité
e) est toujours présente en cas dřinfection

100
24) Concernant un état fébrile chez une patiente de 40 ans, quels signes cliniques indiquent
une particulière gravité (risque vital à brève échéance) ?

a) pression artérielle systolique à 60mmHg


b) fréquence respiratoire à 50/min
c) température à 40°C
d) confusion aigue
e) présence de marbrures

25) Parmi les signes cliniques suivants, lesquels sont des signes objectifs ?

a) la maigreur
b) la fatigue
c) une rougeur
d) des râles bronchiques
e) une douleur angineuse

26) Une asthénie peut être due à :

a) une infection
b) une dépression
c) un état dřanxiété
d) un mauvais sommeil
e) une prise médicamenteuse

27) Une douleur de lřhypochondre gauche est en général révélatrice dřune pathologie :

a) splénique
b) de la tête du pancréas
c) gastrique
d) de lřangle colique gauche
e) caecale

28) Evaluation de la tonicité musculaire abdominale :

a) une défense est une contraction volontaire de la paroi abdominale pouvant être
secondaire à une inflammation péritonéale
b) une contracture abdominale est une contraction invincible et involontaire de la paroi
abdominale
c) la douleur à la décompression à distance est un signe dřinflammation péritonéale
d) une appendicite sans péritonite donne une défense en fosse iliaque droite
e) le point de Mc Burney permet de rechercher une défense en fosse iliaque droite

29) Dans un syndrome occlusif :


a) on retrouve un arrêt des matières et des gaz associé à des vomissements
b) les niveaux hydroaériques sur lřASP sont périphériques et plus larges que hauts lorsque
lřocclusion siège sur lřiléon
c) le croissant gazeux sous diaphragmatique est un signe dřocclusion
d) les niveaux hydroaériques associent une hyperclarté et une opacité séparées par une
ligne horizontale
e) les vomissements sont tardifs lorsquřil est colique

101
30) Dans un syndrome péritonéal :

a) on retrouve une défense abdominale qui a une valeur localisatrice


b) le ventre de vois est un signe de gravité
c) la défense abdominale peut être associée à des signes généraux en cas dřétiologie
infectieuse
d) lřassociation a un syndrome occlusif est possible
e) on peut avoir une douleur intense déclenchée par le toucher vaginal

2/ Expliquez comment vous interrogez et examinez une patiente enceinte de 6 semaines qui
vient consulter en raison de douleurs abdominales avec fièvre.

Décembre 2017 – Drs André, Chantalat et Paricaux


QCMS

1/ Parmi les signes suivants, lesquels sont des signes généraux :

A- Prise de poids inexpliquée


B- Œdèmes généralisés
C- Asthénie
D- Fièvre
E- Anorexie

2/ Vous retenez le diagnostic de fièvre dans les circonstances suivantes :

A- Température corporelle supérieure à 37,2° le soir


B- Température corporelle supérieure à 37,5° en journée après un effort modéré
C- Température corporelle supérieure à 37,8° le matin
D- Température corporelle supérieure à 36,8° le soir
E- Température corporelle supérieure à 37,8° le matin

3/ Concernant la fièvre, quelles affirmations sont exactes :

A- Une fièvre de 40° est en faveur dřune infection bactérienne plutôt que virale
B- Une fièvre avec frissons est fortement évocatrice de bactériémie
C- Une fièvre prolongée de plus de 3 semaines peut révéler une affection cancéreuse
D- Une fièvre peut être provoquée par des médicaments
E- Les anti-inflammatoires peuvent faire chuter la fièvre

4/ Une douleur de la région épigastrique peut correspondre à :


A- Une pancréatite
B- Une pyélonéphrite
C- Une ischémie myocardique
D- Une radiculalgie T12
E- Une pleurésie

102
5/ Une douleur ressentie à lřépaule gauche peut correspondre à :

A- Une arthrite omo-humérale


B- Une arthrose omo-humérale
C- Une tendinite
D- Une pathologie de la rate
E- Un cancer de la base du poumon

6/ Une douleur irradiant à lřépaule droite peut correspondre à :

A- Une névralgie intercostale


B- Une lithiase vésiculaire
C- Une colique néphrétique
D- Un abcès du foie
E- Un cancer de la queue du pancréas

7/ Une douleur de sciatique L5 :

A- Débute dans la région lombaire


B- Irradie «en couture de pantalon»
C- Se termine au genou
D- Est habituellement bilatérale et symétrique
E- Est habituellement secondaire à un conflit entre le disque intervertébral et la racine du
nerf

8/ Une douleur de sciatique S1 :

A- Débute dans la région lombaire


B- Irradie la face postérieure de la cuisse et de la jambe
C- Se termine au genou
D- Est habituellement unilatérale
E- Peut-être secondaire à une infection du disque intervertébral

9/ Une rétention aigue dřurine se traduit ou peut se compliquer par :

A- Une douleur sus-pubienne


B- Une matité sus-pubienne
C- Une anurie
D- Une insuffisance rénale aigue
E- Un syndrome confusionnel chez le sujet âgé
10/ Quels éléments font suspecter un syndrome glomérulaire :
A- Douleur lombaire
B- Leucocyturie
C- Protéinurie abondante
D- Hématurie microscopique
E- Glycosurie

103
11/ Une douleur abdominale augmentée par lřalimentation vous évoque :

A- Un ulcère gastro-duodénal
B- Une ischémie mésentérique
C- Une pancréatite
D- Une lithiase urinaire
E- Une lithiase de la voie biliaire principale

12/ Une douleur du creux épigastrique calmée par lřalimentation vous évoque :
A- Un reflux gastro-œsophagien
B- Unepéricardite
C- Une dissection aortique
D- Un ulcère gastroduodénal
E- Un cancer colique

13/ Une douleur de la fosse iliaque droite chez une femme peut correspondre à :
A- Appendicite
B- Diverticulite
C- Sigmoïdite
D- Torsion dřannexe
E- Salpingite

14/ Une claudication intermittente des membres inférieurs peut être dřorigine :
A- Radiculaire
B- Médullaire
C- Myopathique
D- Vasculaire
E- Toxique

15/ Une douleur à type de spasme et de torsion localisée au flanc droit vous évoque :
A- Colique néphrétique
B- Colopathie fonctionnelle
C- Lithiase de la voie biliaire principale
D- Pancréatite aigue
E- Zona intercostal

16/ Une douleur à type de spasme et de torsion à lřhypocondre droit vous évoque :
A- Colique néphrétique
B- Colopathie fonctionnelle
C- Lithiase cholédocienne
D- Pancréatite aigue
E- Zona intercostal

17/ Une douleur du flanc gauche avec hématurie irradiant vers les organes génitaux vous
évoque :
A- Colique néphrétique
B- Colopathie Fonctionnelle
C- Lithiase cholédocienne
D- Pancréatite aigue
E- Zona intercostal

18/ Parmi les douleurs suivantes, lesquelles augmentent à la respiration


A- Reflux gastro-œsophagien

104
B- Sciatique
C- Pleurésie
D- Péricardite
E- Fracture de côte

19/ Quels éléments participent à la définition de lřinsuffisance rénale (1 ou plusieurs


réponses exactes) :

A- Diurèse inférieure à 1L par 24heures


B- Douleurs lombaires bilatérales
C- Œdème
D- Hypertension artérielle
E- Baisse du débit de filtration glomérulaire

20/ On parle dřoligurie lorsque la diurèse des 24 heures est inférieure à :

A- 100mL
B- 250mL
C- 500 mL
D- 1000 mL
E- 1500mL

21/ Menstruations :

A- Un cycle normal dure entre 24 et 32jours


B- Desménorragiessontdessaignementsen-dehorsdesrègles
C- Des cycles trop longs sont « spanioménorrhée »
D- Une aménorrhée avant la ménopause doit faire rechercher une grossesse
E- Tout saignement dřorigine génital correspond toujours à des métrorragies ou des
ménorragies

22/ Examen gynécologique pelvien :

A- Lřexamen au spéculum permet dřexaminer uniquement le col utérin


B- Une douleur à la mobilisation utérine au TV est caractéristique dřun kyste ovarien
C- En cas de volumineux fibrome utérin, la mobilisation du col au toucher vaginal nřentraine
pas la mobilisation du fibrome
D- Le toucher rectal peut permettre de mettre en évidence une atteinte des paramètres par
un cancer pelvien
E- Une cystocèle correspond à un prolapsus du cul-de-sac de Douglas

105
23/ Examen sénologique :

A- Lřexamen se pratique en décubitus dorsal


B- Les aires ganglionnaires à examiner sont les aires axillaires, sus- et sous-claviculaires et
mammaires internes
C- Un écoulement blanchâtre bilatéral est fortement évocateur de cancer du sein
D- Le signe du capiton correspond à une rougeur en regard de la tumeur
E- La palpation peut permettre de rechercher si un nodule est adhérent au muscle grand
pectoral

24/ Hématurie :
A- Une hématurie correspond systématiquement à des urines rouges
B- Une hématurie peut être responsable dřune rétention aigue dřurines
C- La bandelette urinaire peut permettre de poser le diagnostic
D- Une hématurie terminale est plutôt dřorigine vésicale
E- Une hématurie totale est plutôt dřorigine sous-vésicale (urétrale ou prostatique)

25/ Examen urologique

A- La vessie se palpe en sus-pubien sous la forme dřune masse rénitente


B- Un contact lombaire correspond à une douleur lombaire
C- La manœuvre de Bonney permet de simuler la correction dřune incontinence urinaire
dřeffort
D- Une colique néphrétique est une obstruction des voies urinaires supérieures par une
lithiase
E- Une fièvre apparait en cas de cystite

26/ Troubles mictionnels

A- La pollakiurie correspond à une augmentation de la diurèse


B- Dans un contexte de colique néphrétique, lřanurie est un critère de gravité
C- Le syndrome dřhyperactivité vésicale associe pollakiurie et dysurie
D- Une association pollakiurie et brûlures mictionnelles doit faire rechercher en premier lieu
une infection urinaire
E- Lřurgenturie est un trouble mictionnel obstructif

27/ Fibromes utérins :


A- La nécrobiose aseptique dřun fibrome peut être responsable dřune douleur pelvienne
B- Un fibrome sous-séreux peut être responsable de ménométrorragies
C- Les fibromes sont fréquemment asymptomatiques
D- Vous la prévenez du risque dřévolution cancéreuse dřenviron 10%
E- Un fibrome prævia peut être responsable de complications obstétricales

28/ Endométriose :
A- La douleur est le plus souvent relativement décrite comme permanente
B- Une dyspareunie dřintromission est un signe caractéristique en faveur de cette pathologie
C- Des troubles fonctionnels digestifs doit faire rechercher en priorité un autre diagnostic
D- Cette maladie peut être responsable dřune infertilité
E- Il sřagit dřune pathologie rare(<5% de la population féminine en âge de procréer)

29/ Grossesse extra-utérine :

106
A- La localisation la plus fréquente dřune GEU est lřovaire
B- La GEU est en général responsable de métrorragies abondantes
C- Une douleur pelvienne aigue associée à HCG positifs fait poser le diagnostic de GEU D-
Une GEU peut être responsable dřun hémopéritoine
E- Une GEU peut être initialement asymptomatique
F- Une torsion dřannexe est une urgence chirurgicale

Questions rédactionnelles

Expliquez comment vous interrogez une patiente enceinte de 2 mois qui vient consulter pour
des douleurs abdominales.

Quels signes cliniques recherchez-vous à lřexamen physique de lřabdomen ?

Quřattendez-vous du bilan biologique qui comporterait hémogramme, dosage de la CRP,


bandelette urinaire, créatininémie, calcémie, ionogramme sanguin, bilan hépatique ?

Décembre 2018 - DR SAILLER et Dr MOULIS


QCMs :

1. Quelles sont les caractéristiques des douleurs neuropathiques ?


a. À type de picotement
b. À type de brûlure
c. À type de torsion
d. À type de point de côté
e. À type de striction

2. Une douleur à type de colique peut révéler :

a. Une lithiase urétérale


b. Une lithiase vésiculaire
c. Une tumeur colique
d. Un obstacle sur le bas œsophage
e. Une péricardite

3. Devant une fièvre dřinstallation brutale avec frissons à claquer des dents vous
envisagez :

a. Une grippe
b. Une crise de paludisme
c. Une bactériémie
d. La possibilité dřévolution vers un choc septique
e. La nécessité dřune antibiothérapie urgente

4. On peut rencontrer une anorexie

a. Dans toute situation inflammatoire


b. En cas de douleur intense
c. Comme effet indésirable dřun médicament
d. En raison dřun état dřanxiété

107
e. En raison dřune dépression

5. Une perte de poids est observée :

a. Dans les états œdémateux sévères


b. En cas dřhyperthyroï die
c. En cas de vers solitaire
d. En cas de diabète insulino-dépendant
e. En cas de maladie musculaire rapidement évolutive

6. La fatigue

a. Se définit par la perte de lřélan vital


b. Est un symptôme devant toujours conduire à la prescription dřexamens
complémentaires
c. Peut être due à une mauvaise hygiène de vie
d. Peut révéler une dyspnée
e. Peut révéler une insuffisance cardiaque

7. Symptômes urinaires : concernant la rétention aigue dřurine

a. Elle peut provoquer une confusion chez le sujet âgé


b. Elle impose la réalisation dřun toucher rectal
c. Elle est diagnostiquée par la percussion de la fosse iliaque gauche
d. Elle provoque un « ventre de bois » (contracture péritonéale)
e. Elle peut être précédée dřune dysurie avec pollakiurie

8. Symptômes appareil respiratoire

a. La toux est pathognomonique dřune affection trachéo bronchique


b. La crise dřasthme est responsable dřune dyspnée expiratoire
c. Une obstruction laryngée provoque une dyspnée inspiratoire avec stridor
d. Une polypnée peut avoir une cause extra-respiratoire
e. Lřorthopnée correspond à la difficulté à respirer en position assise

9. Un œdème isolé du membre inférieur droit sřétendant du pied à la racine de la cuisse peut
être dû à:

a. Une insuffisance cardiaque


b. Une thrombose veineuse poplitée
c. Une thrombose veineuse de la veine saphène externe
d. Une gêne au retour lymphatique en lien avec un cancer du pelvis
e. Une thrombose de la veine cave inférieure

10. Concernant lřintensité de la douleur, quelles sont les affirmations exactes ?

a. Il sřagit dřun signe objectif


b. Elle sřévalue au mieux à lřaide de comparaisons avec des situations de la vie réelle
c. Elle prédit bien la réponse aux traitements antalgiques
d. Elle permet de suivre lřefficacité du traitement
e. Il est impossible de lřévaluer chez les aveugles

108
11. Quels sont les éléments justes à propos de la définition de la température corporelle ?

a. Elle est toujours physiologiquement <37,2°C le matin


b. Elle est toujours pathologique lorsque que >38,5°C
c. La grippe est une cause de fièvre ondulante
d. La température se mesure au lever ou après 30 minutes de repos, à distance des
repas
e. On parle de fébricule en cas de température anormalement élevée mais ≤ 38,2°C

12. A propos de la fatigue et de lřasthénie (réponse juste)

a. La fatigue est toujours pathologique


b. La fatigabilité est toujours pathologique.
c. Lřasthénie peut révéler toute atteinte dřorgane sévère
d. Une asthénie présente de façon importante dès le réveil est très évocatrice dřune
cause organique.
e. Des réveils nocturnes spontanés et des difficultés dřendormissement sont très
évocateurs dřasthénie psychogène

13. Lřexamen abdominal :

a. Permet de diviser la cavité abdominale en 4 régions


b. Débute par lřauscultation abdominale
c. Une pathologie de lřhypochondre gauche peut donner une douleur projetée dans
lřépaule
d. Une douleur épigastrique est souvent dřorigine splénique
e. Le foie est physiologiquement perceptible à lřinspiration profonde

14. Un signe fonctionnel :

a. Est objectif
b. Correspond à une plainte
c. Fait lřobjet dřune interprétation par le clinicien en vue du diagnostic
d. Reproductible par lřinterrogatoire
e. Recueilli par lřexamen physique

15. Les signes généraux sont :

a. Le prurit
b. Lřapraxie
c. Les sueurs
d. La fièvre
e. Lřamaigrissement

16. La description de la douleur par une patiente peut dépendre de :

a. Sa cause
b. Lřorigine culturelle du patient
c. La psychologie du patient
d. La qualité de la relation médecin-malade
e. La présence ou lřabsence de la douleur au moment où on lřinterroge

109
17. Lřinterrogatoire

a. Est le temps le plus important de lřexamen médical


b. Permet de préciser des signes fonctionnels
c. Doit évaluer le contexte personnel
d. Est plus rapide que lřexamen physique
e. Nécessite de lřempathie

18. La fièvre

a. Sřaccompagne habituellement de tachycardie


b. Sřaccompagne de frissons lorsquřelle diminue
c. Est le plus souvent en rapport avec une maladie infectieuse
d. Est un signe de gravité
e. Est toujours présente en cas dřinfections

19. Concernant un état fébrile chez une patiente de 40 ans, quels signes cliniques indiquent
une particulière gravité (risque vital à brève échéance) ?

a. Pression artérielle systolique à 60mmHg


b. Fréquence respiratoire à 50/min
c. Température à 40°C
d. Confusion aiguë
e. Présence de marbrures
20. Concernant lřexamen abdominal :

a. La défense est un signe dřirritation péritonéale


b. Une contracture péritonéale est un signe dřanxiété
c. Une matité sus-pubienne est un bon signe de rétention dřurine à 8 mois de
grossesse
d. Lřabsence de bruits hydroaériques indique que le patient est à jeun
e. Lřabdomen est ballonné en cas dřocclusion digestive basse

Question rédactionnelle :

Indiquez comment vous interrogez et examiner une femme qui se plaint de vomissements 7
jours après son accouchement.

Décembre 2019 – Pr SAILLER


Question rédactionnelle :

Une femme enceinte de 7 mois vous fait part de lřexistence dřune douleur rapidement
aggravative « dans la jambe gauche ». Expliquez comment vous interrogez la patiente pour
orienter le diagnostic de cette douleur. Vous émettez 3 hypothèses diagnostiques, en
précisant pour chacune les arguments pour et les arguments contre.

QCMs

110
QCM 1 : parmi les types de courbe thermique suivants, lesquels sont évocateurs de
bactériémie ?

A- Fièvre ondulante
B- Fièvre en plateau
C- Fièvre intermittente
D- Fièvre rémittente
E- Fébricule en plateau

QCM 2 : quelles sont les causes dřamaigrissement sans anorexie ?


A- Diabète
B- Hyperthyroïdie
C- Parasitose digestive
D- Malabsorption
E- Pathologie neuromusculaire sévère

QCM 3 : quels sont les signes dřhypercapnie ?

A- Cyanose
B- Hypertension artérielle
C- Sueurs
D- Erythrose faciale
E- Temps de recoloration cutané augmenté

QCM 4 : quelles sont les causes dřanémie microcytaire ?

A- Inflammation
B- Insuffisancerénalechronique
C- Carence martiale
D- Anémie hémolytique auto-immune
E- Thalassémie

QCM 5 : une patiente présente le bilan hépatique suivant : GGT 124 UI/L (N<60),
phosphatases alcalines 350 UI/L (N<180), TGO 45 UI/L (N<32), TGP 98 (N<30), bilirubine
totale 8 μmol/L (N<12). Quelles sont les propositions justes ?

A- Il y a une cholestase anictérique


B- Il y a probablement une rhabdomyolyse
C- Il peut sřagir dřun foie cardiaque
D- Il y a une cytolyse hépatique
E- Lřélévation des phosphatases alcalines évoque une maladie osseuse

QCM 6 : concernant lřexamen abdominal :

A- Il comprend l'inspection,la palpation, l'auscultation


B- Une Douleur en fosse iliaque droite est toujours une appendicite
C- La palpation des orifices herniaires doit être systématique
D- Une hernie ombilicale douloureuse et irréductible est une urgence chirurgicale
E- Une douleur à la palpation du cul-de-sac de Douglas signe une irritation péritonéale

QCM 7 : le syndrome occlusif

A- Se caractérise par la triade : vomissements, douleurs abdominales, météorisme

111
B- En cas dřocclusion dřorigine colique, les vomissements peuvent être tardifs
C- En cas dřocclusion dřorigine grêlique, les niveaux sont plus hauts que larges
D- Il existe deux mécanismes dřocclusion : par strangulation et par obstruction
E- A lřASP, le grêle est reconnaissable par ces haustrations typiques

QCM 8 : le syndrome péritonéal :

A- Pour rechercher un syndrome péritonéal, la palpation abdominale doit être réalisée sur
un patient en décubitus dorsal jambes tendues
B- La défense est une douleur provoquée par la palpation abdominale et entraî nant une
contraction réflexe de la paroi
C- Une contraction permanente et invincible de la paroi évoque une péritonite généralisée
D- La défense nřa pas de valeur localisatrice
E- La défense et la contracture sont des signes de gravite qui doivent faire discuter une
indication chirurgicale en urgence

QCM 9 : quels sont les signes cliniques que vous vous attendez à retrouver chez une
patiente présentant une bactériémie à point de départ urinaire ?

A- Frissons
B- Fièvre au-delà de 38°3
C- Polyurie
D- Douleurs épigastriques
E- Marbrures cutanées en cas dřinfection grave

QCM 10 : lřexamen gynécologique

A- Les ménorragies sont des saignements dřorigine génitale en dehors de règles


B- Le TR permet lřexamen des paramètres
C- Une cystocèle est un prolapsus de la vessie sur la face antérieure du vagin
D- Un prolapsus de stage IV est localisé au-dessus des replis hyménaux
E- La colposcopie est un examen du col et du vagin avec un microscope

QCM 11 : concernant les signes généraux, quelles sont les affirmations exactes ?

A- Une fatigue présente dès le matin est caractéristique dřune cause organique
B- Une fatigue peut sřobserver au cours de toutes les défaillances dřorgane
C- Un amaigrissement de moins de 10% du poids du corps ne nécessite pas dřexplorations
paracliniques
D- Une anorexie sans perte de poids doit faire rechercher la présence dřoedèmes
E- Une perte de poids de plus de 10% du corps peut être dřorigine psychique

QCM 12 : une douleur de la région de lřépaule gauche peut révéler :

A- Une inflammation de la vésicule (cholécystite)


B- Une pleurésie gauche
C- Une arthrite omo-humérale
D- Un abcès localisé entre la rate et le diaphragme
E- Une ischémie coronarienne

QCM 13 : une douleur sus-pubienne localisée doit faire rechercher

A- Une matité à la percussion


B- Une dysurie
C- Une anurie

112
D- Une toxicité médicamenteuse
E- Une Lithiase Biliaire

QCM 14 : quelles sont les bonnes pratiques afin de limiter lřiatrogénie non médicamenteuse
en milieu hospitalier ?

A- Garder les patients le plus possible allongés afin de limiter le risque de chute
B- Garder en place une voie veineuse systématiquement jusquřà la sortie du patient pour
intervenir précocement en cas de décompensation aigue
C- Chez une patiente qui ne peut pas boire, assurer une ration dřenviron 1.5L par jour de
sérum glucosé
D- Prendre systématiquement la tension artérielle debout après un premier lever
E- Garder une sonde urinaire au minimum 7 jours après uneintervention sur le petit bassin

QCM 15 : concernant la bandelette urinaire, quelles sont les affirmations exactes ?

A- La présence de nitrites est très évocatrice dřune infection urinaire


B- La présence de corps cétoniques+(une croix) est banale
C- La présence dřune glycosurie ++ est banale
D- En lřabsence dřinfection urinaire, la présence dřune protéinurie ++++ fait suspecter une
souffrance rénale glomérulaire (glomérulonéphrite)
E- La présence de sang +++ dans un contexte de douleur du flanc droit fait suspecter une
lithiase des voies urinaires

QCM 16 : une douleur abdominale de siège épigastrique augmentée par lřalimentation


évoque :

A- Un ulcère digestif
B- Une souffrance pancréatique
C- Une ischémie digestive
D- Une obstruction de la voie biliaire principale
E- Une douleur splénique

QCM 17 : concernant la diarrhée, quelles sont les affirmations exactes ?

A- Lřabsence dřamaigrissement est un argument important contre le diagnostic de


syndrome de malabsorption
B- Une diarrhée peut être le signe dřune hypertension intracrânienne
C- Lřaspect des selles oriente vers la cause de la diarrhée
D- Une alternance de diarrhée et de constipation a souvent une origine fonctionnelle
E- Une diarrhée se définit par une fréquence de 3 selles par jours ou plus

QCM 18 : concernant les œdèmes, quelles sont les affirmations exactes ?

A- Ils peuvent être dus à une hyperalbuminémie


B- Ils peuvent être dus à une augmentation de la perméabilité capillaire
C- Des œdèmes peuvent avoir une cause médicamenteuse
D- Un œdème limité à un seul membre doit faire rechercher un obstacle au retour veineux
E- Ils peuvent être le seul signe dřune insuffisance cardiaque gauche

QCM 19 : concernant la toux, quelles sont les affirmations exactes ?

A- Une toux sèche peut être un signe dřirritation de la plèvre


B- Une toux sèche peut être le signe dřune bronchite aigue virale
C- Une toux productive peut être le signe dřune bronchite aigue virale

113
D- Une toux sèche avec douleur latéro-thoracique chez une femme qui vient dřaccoucher
doit faire envisager le diagnostic dřembolie pulmonaire
E- Une toux suivie de crachats de sang sřappelle une hématémèse

QCM 20 : concernant les signes vitaux, quelles sont les affirmations exactes ?

A- Une tachycardie>120/mn est caractéristique dřun malaise vagal


B- On peut décrire lřétat de conscience en utilisant le score de Glasgow
C- En cas dřinfection, une tension artérielle systolique inférieure à 100 mmHg est un signe
de réponse inappropriée de lřorganisme à lřinfection
D- En cas dřinfection, une fréquence respiratoire à 24/mn est un signe de réponse
inappropriée de lřorganisme à lřinfection
E- La tension artérielle peut chuter en-dessous de 80mmHg en cas de malaise vagal

Décembre 2020 - Sailler


Question rédactionnelle :
Expliquer comment vous interroger et examiner une patiente enceinte de 20 semaines qui
vient consulter en raison de douleurs du membre inférieur droit.

QCM

1 : Concernant les signes pathognomoniques, quelles sont les affirmations vraies ?


A. Ils sont rares.
B. Ils ont une forte valeur d'orientation diagnostique pour une pathologie ou un
syndrome.
C. Ce sont toujours des signes fonctionnels.
D. Leur présence dispense de faire des examens complémentaires.
E. Ils sont de mauvais pronostic.

2 : Devant un malaise avec pâleur et hypotension, vous évoquez :


A. Une détresse respiratoire.
B. Un malaise vagal.
C. Un choc hémorragique.
D. Un choc cardiogénique.
E. Un effet indésirable médicamenteux.

3 : Devant une fièvre à 40 degrés d'installation rapide avec des frissons intenses, Ŗà claquer
des dentsŗ, vous évoquez prioritairement (plusieurs réponses possibles) :
A. Une septicémie.
B. Une pneumonie bactérienne.
C. Une pyélonéphrite en présence de signe urinaire.
D. Une infection bactérienne des voies biliaires en présence de douleur du flanc droit.
E. Un infarctus myocardique.

4 : parmi les diagnostics suivants, quels sont ceux qui peuvent expliquer une perte de poids
à appétit conservé :
A. Une hyperthyroïdie.
B. Un diabète.
C. Une maladie musculaire.
D. Une infection cardiaque.
E. Une téniase (ver solitaire).

5 : Concernant le score de Glasgow, quelles sont les affirmations exactes ?

114
A. Le score total va de 0 (coma aréactif) à 4 (conscience normale).
B. Il permet d'orienter le diagnostic vers la cause du coma.
C. Son utilisation est réservée aux spécialistes de neurologie.
D. Il permet d'évaluer l'état de conscience.
E. Établir le score est rapide.

6 : Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 40 / minute, superficielle, une coloration bleutée des doigts et des lèvres. Sa
fréquence cardiaque est à 120 par minute avec une tension artérielle à 90/60 quelles sont
les propositions justes ?
A. Cette patiente présente des signes d'hypercapnie.
B. Cette patiente est cyanosée.
C. Cette patiente présente une détresse respiratoire.
D. Cette patiente est polypnéique.
E. Il faut suspecter une embolie pulmonaire.

7 : Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 80/minutes, en sueur. Elle fait un bruit de sifflement lors de l'expiration. Sa
fréquence cardiaque est à 120 par minute avec une tension artérielle à 110/60. Quelles sont
les propositions justes ?
A. Cette patiente présente des signes de choc.
B. Cette patiente est bradypnéique.
C. Cette patiente est tachycarde.
D. Il faut évoquer une crise d'asthme sévère.
E. Cette patiente a une tension artérielle normale.

8 : Concernant la dyspnée :
A. Elle est expiratoire au cours de la crise d'asthme.
B. Elle est inspiratoire en cas d'oedème laryngé
C. Une insuffisance cardiaque peut provoquer une orthopnée.
D. Elle s'exprime toujours par une maladie du cœur ou des poumons.
E. Au-delà d'une fréquence de 30 / minute, il s'agit d'un critère de gravité d'une
infection.

9 : La sémiologie est :
A. Lřétude de la médecine.
B. L'étude de la pathologie.
C. L'étude des symptômes et des signes.
D. L'étude des fonctions vitales.
E. L'étude des comportements.

10 : Un signe fonctionnel :
A. Est objectif.
B. Correspond à une patiente.
C. Fait l'objet d'une interprétation par le clinicien en vue du diagnostic.
D. Reproductible par un interrogatoire.
E. Recueilli par l'examen physique.

11 : Quels sont les éléments juste à propos de la définition de la température corporelle :


A. Elle est toujours physiologiquement inférieure à 37,2 degrés le matin.
B. Est toujours pathologique lorsque supérieure à 38,5 degrés.
C. La grippe et une cause de fièvre ondulante.
D. La température se mesure ou après 30 minutes de repos, à distance des repas.
E. On parle de fébricule en cas de température anormalement élevé mais inférieur ou
égal à 38,2 degrés.

115
12 : À propos de la fatigue et de l'asthénie :
A. La fatigue est toujours pathologique.
B. La fatigabilité est toujours pathologique.
C. L'asthénie peut révéler toute atteinte d'organes sévères.
D. Une asthénie présente de façon importante des le réveil est très évocatrice d'une
cause organique.
E. Des réveils nocturnes spontanés et des difficultés d'endormissement sont très
évocateurs d'asthénie psychogène.

13 : Lřexamen abdominal :
A. Permet de diffuser la cavité abdominale en quatre régions.
B. Débute par l'auscultation abdominale.
C. Une pathologie de l'hypochondre gauche peut donner une douleur projetée dans
l'école.
D. Une douleur épigastrique est souvent d'origine splénique.
E. Le foie est physiologiquement perceptible à l'inspiration profonde.

14 : Au cours de l'examen clinique on peut mettre en évidence :


A. une anxiété.
B. Un diagnostic précis.
C. Un confit physiologique.
D. Une dyspnée.
E. Une leucocytose.

15 : La description de la douleur par une patiente se défendre de :


A. la cause.
B. L'origine culturel du patient
C. La psychologie du patient.
D. La qualité de la relation médecin-malade.
E. La présence ou l'absence de la douleur au moment où on l'interroge

16 : Parmi les signes suivants, lesquels sont dus à l'inflammation ?


A. Pâleur.
B. Cyanose.
C. Douleur.
D. Tuméfaction.
E. Augmentation de la chaleur locale.

17 : Une douleur de l'hypochondre gauche et en général révélatrice d'une pathologie :


A. Splénique.
B. De la tête du pancréas.
C. Gastrique.
D. De l'angle colique gauche.
E. Caécale.

18 : Évaluation de la tonicité musculaire abdominale :


A. Une défense est une contraction volontaire de la paroi abdominale pouvant être
secondaire à une inflammation péritonéale.
B. Une contracture abdominale et une contraction invisible et un volontaire de la paroi
abdominale.
C. La douleur à la décompression à distance est un signe de l'inflammation
péritonéale.
D. Une appendicite sans péritonite donne une défense en fosse iliaque droite.

116
E. Le point de McBurney permet de rechercher une défense en fosse iliaque droite.

19 : dans un syndrome occlusif :


A. On retrouve un arrêt des matières et des gaz associés à des vomissements.
B. Les niveaux hydroaériques sur lřASP sont périphériques et plus large que haut
lorsque l'occlusion siège sur lřiléon.
C. Le croissant gazeux sous diaphragmatique est un signe dřocclusion.
D. Les niveaux hydroaériques associent une hyperclarté et une opacité séparées par
une ligne horizontale.
E. Les vomissements sont tardifs lorsquřil est colique.

20 : Dans un syndrome péritonéal :


A. On retrouve une défense abdominale qui a une valeur localisatrice.
B. le ventre de bois est un signe de gravité.
C. La défense abdominale peut-être associée à des signes généraux en cas dřétiologie
infectieuses.
D. L'association à un syndrome occlusif est possible.
E. On peut avoir une douleur intense déclenchée par le toucher vaginal.

Décembre 2021

Question rédactionnelle :

Une femme enceinte se présente avec des douleurs abdominales dřapparition récente
Expliquez comment vous interrogez la patiente pour orienter le diagnostic de cette douleur
et la prise en charge

1 : Devant des douleurs abdominales de types de torsion avec renforcement paroxystique,


on peut évoquer :
A : Un calcul dans les voies urinaires
B : Une inflammation aiguë du foie
C : Un calcul dans les voies biliaires si la douleur est localisée au flanc droit
D : Un obstacle sur le colon
E : Une inflammation aiguë du rein

2: Devant un malaise avec pâleur et hypotension, sans fièvre, vous évoquez (2 réponses) :
A. Une détresse respiratoire.
B. Un malaise vagal si le patient est bradycarde.
C. Un choc hémorragique si le patient est tachycarde.
D. Une attaque de panique.
E. Une bactériémie.

3 : Devant une fièvre à 40° dřinstallation rapide avec des frissons intenses, « à claquer des
dents », vous évoquez prioritairement (plusieurs réponses possibles) :
A. Une septicémie
B. Une pneumonie bactérienne
C. Une infection bactérienne à point de départ voies urinaires en présence de brûlures
mictionnelles
D. Une infection bactérienne à point de départ des voies biliaires en présence de douleurs
du flanc droit
E. Un infarctus myocardique

4 : Quelles anomalies biologique vous attendez vous à retrouver chez une patiente

117
présentant une infection bactérienne aiguë fébrile ?
A. Une augmentation des transaminases
B. Une augmentation des lymphocytes
C. Une augmentation des leucocytes
D. Une augmentation des polynucléaires neutrophiles
E. Une augmentation forte de la protéine C-réactive

5 : Parmi les diagnostics suivants, quels sont ceux qui peuvent expliquer une perte de poids
à appétit conservé :
A. Une hyperthyroïdie.
B. Un diabète.
C. Une maladie musculaire.
D. Une insuffisance cardiaque avec œdème généralisé
E. Une anorexie mentale

6 : Concernant le score de Glasgow, quelles sont les affirmations exactes ?


A. Un score de 15 est un état de conscience normal
B. Il permet d'orienter le diagnostic vers la cause du coma.
C. Son utilisation est réservée aux spécialistes de neurologie.
D. Il permet d'évaluer l'état de conscience.
E. Établir le score est rapide

7 : Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 40 / minute, superficielle, une coloration bleutée des doigts et des lèvres. Sa
fréquence cardiaque est à 120 par minute avec une tension artérielle à 90/60 quelles sont
les propositions justes ?
A. Cette patiente présente des signes d'hypercapnie.
B. Cette patiente est cyanosée.
C. Cette patiente présente une détresse respiratoire.
D. Cette patiente est polypnéique.
E. Il faut suspecter une embolie pulmonaire.

8 : Vous recevez une patiente amenée par le SAMU qui est orientée, avec une fréquence
respiratoire à 6/minutes, en sueur. Elle fait un bruit de sifflement lors de l'expiration. Sa
fréquence cardiaque est à 110 par minute avec une tension artérielle à 160/100. Quelles
sont les propositions justes ?
A. Cette patiente présente des signes de choc.
B. Cette patiente est bradypnéique.
C. Cette patiente est tachycarde.
D. Cette patient présente des signes dřhypercapnie
E. Cette patiente a une tension artérielle normale.

9 : Parmi les signes cliniques suivants, lesquels sont des signes objectifs :
A- La maigreur
B- Une fatigue
C- Une rougeur
D- Des râles bronchiques
E- Une douleur angineuse

10 :Vous êtes amené à prendre en charge une patiente porteuse dřun syndrome
inflammatoire biologique. Quels sont les paramètres biologiques que vous pourriez retrouver
sur sa prise de sang ? A- Une thrombopénie
B- Une polyglobulie
C- Une diminution de la protéine C réactive
D- Une augmentation de la vitesse de sédimentation

118
E- Une augmentation du fibrinogène sanguin

11 : Une de vos patientes présente sur une prise de sang, de manière isolée, une
augmentation des TGO et des TGP. Les gamma GT et la bilirubine ont des valeurs
normales. Cela peut sřexpliquer par :
A. Un obstacle sur les voies biliaires
B. Une infection virale
C. Une cytolyse hépatique
D. Une prise de médicaments
E. Une carence en fer
12 : La sémiologie est :
A. Lřétude de la médecine.
B. L'étude de la pathologie.
C. L'étude des symptômes et des signes.
D. L'étude des fonctions vitales.
E. L'étude des comportements.

13 : Un signe fonctionnel :
A. Est objectif.
B. Correspond à une patiente.
C. Fait l'objet d'une interprétation par le clinicien en vue du diagnostic.
D. Reproductible par un interrogatoire.
E. Recueilli par l'examen physique

14 :Concernant lřétat général du patient :


A. On parle dřaltération de lřétat général sřil y a au moins un signes parmi les suivants :
anorexie, fièvre, prise de poids, asthénie, amaigrissement
B. Un amaigrissement doit toujours être quantifié en kilogramme
C. Une asthénie est définie par lřabsence dřélan vital, dřenvie de faire les choses
D. Une anorexie désigne un trouble dřorigine psychogène
E. Lřasthénie est un critère obligatoire dans la définition dřune altération de lřétat générale

15 : La description de la douleur par une patiente peut dépendre de :


A. Sa cause
B. Lřorigine culturelle du patient
C. La psychologie du patient
D. La qualité de la relation médecin-malade
E. La présence ou lřabsence de la douleur au moment où on lřinterroge

16 : Lřinterrogatoire
A. Est le temps le plus important de lřexamen médical
B. Permet de préciser des signes fonctionnels
C. Doit évaluer le contexte personnel avant de détailler lřhistoire de la maladie
D. Est plus rapide que lřexamen physique
E. Nécessite de lřempathie

17 : Une asthénie peut être due à :


A. Une infection
B. Une dépression
C. Un état dřanxiété
D. Un mauvais sommeil
E. Une prise médicamenteuse

119
18 : Une douleur neuropathique :
A. Est volontiers à type de brûlures
B. Nřa jamais une cause infectieuse
C. Peut sřaccompagner de sensation de fourmillement
D. Est bien soulagée par le paracétamol
E. Peut être déclenchée par certaines positions

UE 5 : PÉDIATRIE - PUÉRICULTURE
Allaitement et alimentation

Année 2009 (Mme Audoin) :


Dans le cadre du code international de commercialisation des substituts du lait maternel
édicté par lřOMS en 1981 :

- Quelles sont les trois choses dont la promotion est proscrite par le Code ? Que
penser du terme « lait maternisé » ?
- Dans le cadre des recommandations de lřANAES ou HAS :
- Expliquez la notion de bénéfice « dose dépendant » de lřallaitement maternel, pour la
santé ?
- A quoi est associée lřintroduction de compléments (laits artificiels ou solides) entre 4
et 6 mois de vie chez lřenfant jusque-là exclusivement allaité ?
- Quel est le traitement le plus approprié dřun engorgement ?
- Que risque une mère souffrant dřune mastite si elle suspend ou cesse son
allaitement ?

Contraception :

- Quel est le taux de grossesse observé pour la MAMA ?


- Quel délai respecter avant de débuter une contraception hormonale chez une mère
allaitante ? Quand un dispositif intra utérin peut-il être posé chez une mère allaitante ?

Anatomie :

120
- Quelles sont les caractéristiques de la sécrétion des tubercules de Montgomery ?
Quelles recommandations, découlant de cette connaissance, faire aux mères ?
- Où sont les cellules myoépithéliales ? A quelle hormone répondent-elles ? Quel est
̂
leur role dans la lactation ?
- Quelle conséquence ont les différences de capacité de stockage entre les mères sur
la façon dont se déroule leur allaitement ?

Physiologie :

- Quels phénomènes sont liés à lřouverture des jonctions entre les cellules sécrétrices
?
- Décrivez le contrôle neuro endocrinien de la lactation.
- Quand il faut faire un soin douloureux à lřenfant, pour quelles raisons est-il
préférable, pour lui, de le faire dans la dernière partie dřune tétée efficace au sein ou juste
après la fin de celle-ci ?

Année 2010 (Mme Audoin)


Allaitement maternel

Dans le cadre du code international de commercialisation des substituts du lait maternel


édicté par lřOMS en 1981 :

- Quelles sont les 3 principales choses dont la promotion est proscrite par le code ?
Que dit le code international au sujet des emballages ou étiquettes du lait industriel ?

Dans le cadre des recommandations de lřHAS (ex : ANAES) :

- Expliquez la notion de bénéfice « dose dépendant » de lřallaitement maternel, pour la


santé ? Quelles sont les contre-indications strictes à lřallaitement maternel ?
- Quřest-il recommandé de faire à la naissance dřun bébé ?
- Pour un enfant à terme et en bonne santé qui tète efficacement, quelles sont les
indications pour un contrôle systématique de la glycémie ?
- Comment doit être prise la décision dřutiliser des compléments de lait industriel ?
- A quoi est associée lřintroduction de complément (lait industriel ou solides), entre 4 et
6 mois de vie, chez lřenfant jusque-là exclusivement allaité ?
- Quel est le traitement le plus approprié de lřengorgement ?
- Y a-t-il un avantage à réduire le nombre et la durée des tétées ou à fixer un intervalle
minimum entre deux tétées ? Pourquoi ?
- Quels sont les aliments à déconseiller systématiquement à la mère qui allaite ?

Contraception :

- Quels sont les critères de la MAMA ?


- Quel délai respecter avant de débuter une contraception hormonale chez une mère
allaitante ? Quand un dispositif intra utérin peut-il être posé chez une mère allaitante ?

Anatomie :

121
- Quelles sont les caractéristiques de la sécrétion des tubercules de Montgomery ?
- Quelles recommandations, découlant de cette connaissance, faire aux mères ?
- Quřest ce qui détermine les différences de capacité de stockage entre les mères
allaitantes et quelle est la conséquence sur la façon dont se déroule leur allaitement ?
- Que peut faire une femme enceinte pour vérifier que ses mamelons ne sont pas «
ombiliqués » ?

Physiologie :

- A quels moments les jonctions entre les cellules sécrétrices sont-elles ouvertes et
quels phénomènes sont associés à cette ouverture, pour la mère et pour lřenfant ?
- Détaillez le contrôle neuro endocrinien de lŘaxe hypothalamo-hypophysaire.
- Détaillez le contrôle autocrine.
- Quand faut-il faire un soin douloureux à lřenfant, pour quelles raisons est-il
préférable, pour lui, de la faire dans la dernière partie dřune tétée efficace au sein ou juste
après la fin de celle-ci ?
- Quřest ce qui donnera à une future mère de jumeaux les chances optimales pour
pouvoir allaiter exclusivement ses deux enfants ?
- Dans le cadre du document de lřUNICEF, de lřinitiative amis des bébé et de la
Fundation for the Study of Infant Death intitulé « partager un lit avec votre bébé » : Quels
sont les critères qui contre- indiquent de dormir avec le bébé ?

Année 2011-2012 (Mme Audoin)


Anatomie :

Que sont les tubercules de Montgomery, quelles sont les caractéristiques et lřintérêt de leur
sécrétion? Quelles recommandations, découlant de cette connaissance, faire aux femmes
enceintes et aux mères ?

Quřest ce qui détermine les différences de capacité de stockage entre les mères allaitantes
? Quelles sont les conséquences de ces différences sur la façon dont se déroule
lřallaitement ? Quelle est la technique la plus judicieuse, pour une femme enceinte, de
vérifier que ses mamelons ne sont pas « ombiliqués » ?

Physiologie :

Quels phénomènes physiologiques sont associés à lřouverture et à la fermeture des


jonctions entre les cellules sécrétrices ? Quel est lřimpact potentiel sur le bébé allaité ?

Détaillez le contrôle autocrine et ses conséquences.

Quřest ce qui donnera à une mère de jumeaux, le maximum de chances pour démarrer son
allaitement de façon optimale ?

Une femme enceinte vous demande quelle quantité dřeau elle devra boire si elle allaite.
Quelle est la meilleure information à lui donner ?

122
Dans le cadre du document de lřUNICEF, de lřinitiative amis des bébés et de la Fundation
for the Study of Infant Death intitulé « partager un lit avec votre bébé » : Quels sont les
critères qui contre indiquent de dormir avec le bébé ?

Année 2012-2013 (Mme Audoin, Dr Montjaux)


Sujet 1 :

Dans le cadre de lřinitiative Hôpital Ami des Bébés (OMS), quelle est la condition qui
sřapplique à lřaccueil du nouveau-né à terme et en bonne santé, à sa naissance ? Quels en
sont les avantages pour la mère et lřenfant ?

Jonctions entre les cellules des alvéoles sécrétoires. Quand sont-elles ouvertes ou fermées
? Quels sont les phénomènes associés à lřouverture des jonctions et quřest ce qui peut en
découler pour lřenfant allaité ?

Sujet 2 :

Allergie alimentaire : définition et principe de prévention

Préparation pour nourrisson (PPN) : définition, principaux type de PPN et leurs indications

DECEMBRE 2013 – ALIMENTATION – MME AUDOIN


Listez les repères factuels qui vous permettent dřévaluer quřun bébé a pris correctement le
sein et tète efficacement

Quřest-ce qui vous permet de déterminer quřune mère est en « montée de lait »
physiologique, ou bien en engorgement, ou bien a une mastite ?

DECEMBRE 2014 – SESSION 1 - Alimentation – Mme AUDOIN


QRC N°1: Listez les repères factuels qui vous permettent dřévaluer quřun bébé a pris
correctement le sein et tète efficacement

QRC N°2 : Quels sont les avantages dont bénéficie le bébé installé en peau à peau sur sa
mère, à la naissance, avant les soins de routine ?

AOUT 2015 – SESSION 2 - Alimentation – Mme AUDOIN


QRC N°1: Listez les repères factuels qui vous permettent dřévaluer quřun bébé a pris
correctement le sein et tète efficacement

QRC N°2 : Quels sont les avantages dont bénéficie le bébé installé en peau à peau sur sa
mère, à la naissance, avant les soins de routine ?

Décembre 2015 – Alimentation – Mme AUDOIN

123
QRC 1 : Décrivez le schéma du déroulement dřune tétée efficace et complète à partir de la
montée de lait

QRC 2 : Jonctions entre les cellules des alvéoles sécrétoires. Quand sont-elles ouvertes ou
fermées ? Quels sont les phénomènes et le type de lactation associés à lřouverture ou à la
fermeture de ces jonctions et quřest-ce qui peut en découler pour lřenfant allaité ?

Août 2016 – Session 2 – Alimentation – Mme AUDOIN


QRC n°1 : Quels sont les repères de suivi de lřallaitement au cours des 4 premiers jours
après la naissance, concernant la mère et lřenfant ?

Ceci inclut pour le nourrisson : schéma dřéveil/sommeil sur le nycthémère, volumes ingérés,
fréquence et organisation des tétées, surveillance des urines et selles, évolution du poids,
points de vigilance, etc

Ceci inclut pour la mère : schéma dřéveil/sommeil sur le nycthémère, états émotionnels,
évolution de la production lactée, sensations physiques, points de vigilance, etc

Vous pouvez présenter ces repères sous forme rédigée ou sous forme de tableau.

QRC n°2 : Quels sont les éléments qui vous permettent de déterminer quřune mère est en «
montée de lait » physiologique, ou bien en engorgement ?

DÉCEMBRE 2013 – Alimentation – Dr MONTJAUX


Citez les objectifs du programme IHAB (Initiative Hôpital Ami des Bébés). Citez 2 des 12
recommandations et expliquez-les brièvement.

Quelles informations concernant lřallaitement maternel donnez-vous à une mère qui va


accoucher prématurément à 32 semaines dřaménorrhée ?

DÉCEMBRE 2014 - Alimentation – Docteur MONTJAUX Nathalie


1/ Allergie aux protéines du lait de vache : définition, signes cliniques, principales actions de
prévention
2/ Quelles informations pratiques concernant lřexpression du lait de mère donnez-vous à
une mère qui vient dřaccoucher, qui est séparée de son bébé et souhaite lřallaiter ?

AOÛT 2015 – SESSION 2 - Alimentation – Dr MONTJAUX


1/ Allergie aux protéines du lait de vache : définition, signes cliniques et prise en charge
(pour le nouveau-né allaité ou nourri par des préparations pour nourrissons)
2/ Citez les bénéfices de lřallaitement maternel pour la mère et lřenfant à terme et prématuré

Décembre 2015 – Alimentation – Dr MONTJAUX N


1/ Citez 5 recommandations du programme IHAB et expliquez succinctement.

2/ A quel moment pensez-vous quřil est nécessaire de proposer des aliments solides au
bébé, pour quelles raisons ?

124
Août 2016 – Session 2 – Alimentation – Dr MONTJAUX
1/ Programme IHAB : citez les objectifs de ce programme et 2 des 12 recommandations.
Expliquez-les succinctement.

2/ Quelles informations donnez-vous à une mère qui vient dřaccoucher prématurément


concernant lřalimentation de son bébé ? Son bébé est né à 31 semaines dřaménorrhée et
pèse 1200g.

Décembre 2016 - Alimentation - Docteur MONTJAUX


QRC 1 : Diversification alimentaire : quand la proposer et pour quelles raisons ?

QRC 2 : Citez les bénéfices de lřallaitement maternel pour la santé de lřenfant et de la mère.

Décembre 2017 – Alimentation – Mme AUDOIN


QRC 1 : Quand vous observez une tétée au sein, listez ce qui vous permet dřévaluer que le
bébé a une prise correcte du sein ET que cette tétée est efficace et complète.

Attention : c’est une question en 2 parties.

QRC 2 : Si cette mère trouve la tétée inconfortable, quřallez-vous lui conseiller de faire pour
améliorer la situation ? Ne vous contentez pas de lister vos conseils mais expliquez en
quelques mots lřintérêt de chaque suggestion que vous faites.

Décembre 2017 – Mme MONTJAUX


Quřexpliquez-vous à une patiente qui vient dřaccoucher, qui
souhaite allaiter son bébé dont elle se trouve séparée :

Concernant lřexpression du lait : Modalités pratiques Concernant la


conservation du lait

Décembre 2018 – Allaitement - Mme Audoin


QRC 1 : Décrivez les étapes du réflexe de fouissement du bébé à
la naissance, quand on le laisse en peau-à-peau sur sa mère.

QRC 2 : Comment savoir quřune tétée est efficace et complète.


(Inutile de parler de lřinstallation de la mère pour la tétée ni de la
position du bébé au sein). Partez du moment où le bébé a pris le sein en bouche.

Décembre 2018 – Mme MONTJAUX


Citez les 3 principes et 2 recommandations du programme Initiative Hôpital Amis des Bébés
(IHAB).

Décembre 2019 – Allaitement - Mme Audoin


QRC 1 : Critères du déroulement dřune tétée efficace et complète

Attention : question en 2 parties

125
(Inutile de parler de l’installation de la mère pour la tétée ni de la position du bébé au sein.
Partez du moment où le bébé a pris le sein en bouche et où il commence les mouvements
de succion)

QRC 2 : Repères des 4 premiers jours de vie

Décrivez :

- Lřévolution de lřétat et du comportement du bébé et de la maman


- Lřévolution de lřallaitement et ce que lřon surveille
- Lřévolution de la fréquence des tétées, du volume consommé par le bébé et de la
production de lait
- Ce que lřon surveille en allaitement maternel

(Inutile d’inclure les 2 premières heures en salle de naissance. Vous pouvez rédiger ou
présenter un tableau récapitulatif comme celui de la fiche distribuée en cours)

Décembre 2019 – Alimentation – Dr Montjaux


Vous vous occupez dřune patiente qui a accouché à 36 SA et de son nouveau-né, pris en
charge ensemble dans le service de suites de couches de la maternité . Que mettez-vous en
place pour soutenir lřallaitement maternel dans ce contexte de prématurité modérée ?

Durant l'épreuve de 30 minutes il fallait traiter ces 3 sujets sur un « carnet » à remplir
directement.

Sujet de Mme Montjaux :


1/ Citez 3 bénéfices de l'allaitement maternel pour la santé de la mère et 3 bénéfices de
l'allaitement maternel pour la santé de l'enfant.
2/ Citez les 3 principes du programme Initiative Hôpital Ami des Bébés IHAB.

Sujet de Mme Audoin :


Citez les propriétés des sécrétions des tubercules de Montgomery et en conséquence quels
sont les conseils à donner à la maman ? (Attention question en 2 parties)

Sujet de Mme Murat :


1/ Citez 4 bénéfices du peau à peau.
2/ Citez les critères d'éligibilité au peau à peau.

Puériculture
Année 2011-2012 – Puériculture - Dr Lopez
Cas clinique :

Vous êtes sage-femme en une maternité. On vous demande de vous occuper dřun nouveau-
né. Il est né à 14h02. La sage-femme qui vous le remet à 14h03 vous dit : accouchement

126
par voie basse normal, après une grossesse à priori normale, pas de facteurs de risque
infectieux. La mère désire allaiter.

Quels premiers gestes effectuez-vous chez ce nouveau-né ? Comment évaluez-vous son


adaptation à la vie extra utérine ?

A 1h de vie, lřétudiant sage-femme que vous encadrez vient vous voir : après la première
mise au sein, Nathan présent un score de Silverman à 6.

Quřévalue ce score ? Décrivez brièvement les différents signes.

Nathan peut-il dans ces conditions rester auprès de sa mère ? Appelez-vous un pédiatre ?

Question rédactionnelle : lřexamen des hanches

- Comment rechercher une instabilité de hanche chez le nouveau-né ?


- Quels en sont les principaux facteurs de risque ?
- Quel examen complémentaire simple est réalisé, en première intention, en cas de
suspicion clinique ?

Question rédactionnelle : les réflexes archaï ques du nouveau-né : Définition

Citer et décrire les 4 reflexes archaï ques néonataux

Année 2012-2013 (Dr Lopez)


1/ Définissez ces notions en quelques mots :

- Limites de la viabilité selon lřOMS dans les années 70 Mortalité périnatale


- Mortalité néonatale précoce
- Mortalité infantile
- Taux de prématurité global, quel est-il en France Métropolitaine en 2010.

2/ Concernant la mort inattendue du nourrisson :

Quelle tranche dřâge est la plus touchée ?


Citez trois facteurs de risque
Que pouvez-vous dire aux parents en maternité pour prévenir le risque de mort inattendue
du nourrisson ?

Année 2011-2012 (Dr Lopez)


1/ La fonction respiratoire du nouveau-né à terme : Décrire une respiration normale
Comment évaluer une respiration normale ?
2/ Lřadaptation du nouveau-né à la vie extra utérine : Que score permet de lřévaluer ?
Détailler ce score

Année 2011-2012 – 2ème session (Dr Lopez)


Vous êtes sage-femme en maternité. Vous recevez Mme X, primipare qui vient dřaccoucher
par voie basse. Elle nřa pas dřantécédent.

Vous voulez vérifier lřadaptation du nouveau-né à la vie extra utérine.

1) Que vérifiez-vous sur le dossier du bloc naissance ?

127
Son bébé sřest bien adapté . Il pèse 3,500 kg ; il mesure 50 cm ; et son périmètre crânien est
de 35 cm. Elle désire allaiter.

A J1, la maman sřinquiète de la perte de poids de son enfant (-50g). De plus, il a beaucoup
de selles noires et pleure beaucoup.

2) Que répondez-vous à la maman ? Le score de Silverman :

3) A quoi sert-il ?

4) Décrire les différents items qui le composent.

DECEMBRE 2013 – Puericulture – DR ABBAL


1/ Quels conseils donnez-vous à de futurs parents concernant la prévention de la « mort
subite du nourrisson » ? Si malgré vos conseils ils veulent faire du « cododo » quelles sont
les règles de sécurité essentielles à respecter ?

2/ Quand on suspecte un retard de développement chez lřenfant, quels sont les signes
dřalarme à ne pas rater (âges limites dřacquisition) ?

DECEMBRE 2014 - Puériculture – Docteur LOPEZ Hélène


1/ Développement psychomoteur de lřenfant :

De 0 à 9 mois, comment évoluent le tonus des membres et le tonus axial dřun nourrisson ?
Décrivez brièvement les acquisitions psychomotrices dřun nourrisson de 9 mois.

Devant un retard de langage isolé chez un enfant de 2 ans, que devez-vous vérifier en
première intention ?

2/ La vaccination contre la tuberculose en France :

Par quelle voie est-elle administrée ?

Cette vaccination assure-t-elle une protection complète de 100% des sujets vaccinés ?
Sinon, quels sont les intérêts de cette vaccination chez un nourrisson ?

Vous prévenez les parents dřun effet secondaire classique du BCG : lequel ?

AOUT 2015 – SESSION 2 - Puériculture – Dr LOPEZ


1/ Vous êtes sage-femme en suites de couches, une maman primipare vous pose des
questions sur les vaccinations :

A partir de quel âge débutent les vaccinations dites « obligatoires » en France ?

Cette maman doit se rendre en Afrique du Nord pour plusieurs mois avec son bébé, que lui
conseillez-vous vis-à-vis de la Tuberculose ?

A partir de quel âge est-il possible de débuter la vaccination contre lřHépatite B ?

2/ Vous êtes sage-femme libérale et vous rendez visite à une jeune maman, elle vous
amène dans la chambre du bébé qui dort, sur le ventre, couvert avec un drap.

128
Quel est le risque majeur de ce type de couchage pour le nouveau-né ?

Quels principaux conseils sur le couchage du nouveau-né donnez-vous à la mère ?

Décembre 2015 – Puériculture – Dr ABBAL J.


QRC 1 : Mme R. doit retourner à domicile ce jour après avoir accouché dřun garçon
eutrophe en bonne santé . Elle vous questionne sur les précautions à prendre à domicile en
particulier concernant la prévention de la mort inattendue du nourrisson. Que lui
recommandez-vous ?

QRC 2 : Vous voyez un couple qui a le projet dřavoir un enfant. Ils vous demandent quels
sont les vaccins quřils doivent avoir fait lřun et lřautre en prévision dřune grossesse. Que leur
répondez- vous ?

Août 2016 – Session 2 – Puériculture – Dr ABBAL


1/ Quelles sont les principales causes de mortalité néonatale et conseils généraux de
prévention (concernant son hygiène de vie, sa santé, son âge au moment de la procréation,
etc..) à donner une à une femme désireuse dřenvisager une grossesse afin de limiter les
risques pour lřenfant ?

2/ Quelles sont les grandes étapes du développement psychomoteur de la naissance à 12


mois (motricité et langage uniquement) ?

Décembre 2016 - Puériculture - Docteur ABBAL


QRC 1 : Quelles sont les causes principales de mortalité néonatale et les facteurs de risque
à dépister en début de grossesse sur lesquels vous pouvez intervenir en conseillant la
maman ?

QRC 2 : Comment évalue-t-on la vitalité, la maturité et la trophicité dřun nouveau-né à la


naissance ? (Ne pas détailler les scores de vitalité et maturité mais juste les items
principaux)

Décembre 2016 - Puériculture - Madame AUDOIN


QRC 1 : Quand vous observez une tétée au sein, listez ce qui vous permet dřévaluer que le
bébé a une prise correcte du sein et que cette tétée est efficace et complète.

QRC 2 : Un bébé est somnolent et réclame peu. Vous encouragez la mère à lui proposer le
sein « aux signes dřéveil » : comment lui décrivez-vous ces « signes dřéveil » et les
avantages des tétées aux signes dřéveil ?

Aout 2017 – Puériculture – 2e session


Vous recevez un couple en consultation prénatale. Ils sont soucieux de préparer au mieux
lřarrivée du bébé à domicile.

1) Quels conseils de prévention concernant la Mort Inattendue du Nourrisson leur donnez-


vous ?

129
Nous sommes en hiver, ils vous amènent leurs carnets de vaccinations et vous demandent
sřils doivent réaliser certains vaccins pendant ou juste après la naissance du bébé afin de le
protéger :

2) Quelles vaccinations vérifiez-vous et lesquelles leurs proposez-vous de faire pour


protéger le bébé ? Une sage-femme a-t-elle le droit de réaliser ces vaccinations chez la
femme et le bébé ?

Décembre 2017 – Puériculture – Dr ABBAL


Vous prenez en charge Mme R. qui accouche à 41 SA dřun enfant de 2100 g. Il sřadapte mal
à la vie extra-utérine.

1) Quel score vous aide à évaluer cette adaptation à la vie extra-utérine ?

2) Décrivez-en les différents items et le principe de cotation.

3) Quels sont les deux scores (sans les détailler) qui peuvent vous aider à confirmer la
maturité de cet enfant cřest-à-dire son âge gestationnel ?

4) Si vous confirmez lřAG de cet enfant, que diriez-vous de sa trophicité ?

En examinant les organes génitaux de ce nouveau-né vous retrouvez un hypospadias. La


verge est courte et vous ne palpez pas les testicules.

5) Que suspectez-vous ?

6) Quelles sont les 2 raisons principales pour lesquelles vous devez rapidement bilanter et
prendre en charge cet enfant ?

A J3 vous faites lřexamen clinique systématique de cet enfant.

7) Décrivez les grands items de lřexamen neurologique sans détailler chaque test.

Décembre 2018 – Puériculture – Dr ABBAL


1) Comment évaluez-vous la vitalité et la maturité du nouveau-né à la naissance ? Sans
détailler les scores, expliquez leur intérêt.

2) Comment évaluez-vous la trophicité dřun nouveau-né. Quels sont les 3 paramètres à


prendre en compte et quels sont les 3 « groupes » de répartition ?

3) Vous examinez un nouveau-né et ne palpez pas de gonades alors que lřenfant était « an-
noncé » garçon. Que suspectez-vous ? Quels sont les 2 problèmes à ne pas négliger ?

Décembre 2019 – Puériculture – Dr ABBAL


1) Examen clinique du nouveau-né : « appareil digestif, les selles du nouveau-né »

Dans quel délai maximal le nouveau-né doit émettre son méconium ? A quoi correspondent
les selles de transitions ? Quelle couleur des selles doit vous alerter et faire consulter un
nouveau-né en urgence ?

2) Croissance : « analyser une courbe de poids »

130
Quelles sont les mesures à reporter sur une courbe de croissance pour évaluer la bonne
croissance de lřenfant ? Comment vérifier que lřenfant est dans la norme par rapport au
reste de la population de son âge et que sa vitesse de croissance est normale ?

3) Développement psychomoteur de lřenfant : « signes dřalarme »

Quels sont les signes dřalarme à repérer chez lřenfant de zéro à 18 mois qui doivent vous
faire suspecter un retard du développement psychomoteur et vous amener à adresser
lřenfant pour avis pédiatrique (mensurations, réflexes archaïques, motricité, préhension,
communication)

UE 6 : SSH
Année 2010 – Psychologie - Mme Cazard-Favarel
1/ Aspects psychologiques de la relation thérapeutique :

- Pour établir une relation thérapeutique, le soignant doit respecter 3 phases,


lesquelles ?
- Citer et expliquer succinctement les composantes de la centration.
- Citer et décrire brièvement 3 facteurs de blocage, qui peuvent apparaî tre dans la
relation soignant- soigné.

2/ Les capacités sensorielles du fœtus et du nourrisson : Quelles sont les compétences


sensorielles du fœtus et dans quel ordre apparaissent ces fonctions sensorielles ?

Année 2011-2012 - Législation - Mme Carraretto


Quelles sont les différentes formes de filiations présentes aujourdřhui dans le monde ?

Mai 2011 – Anthropologie – Mme C (?)


Toutes les sociétés ont mis en place ce quřArnold Van Gennep a qualifié de rites de
passage.

Vous en donnerez les grands principes, en rappelant, à lřaide dřexemples, quelles en sont
les différentes étapes.

Année 2012-2013 – Législation - Dr Telmon


1) Citez les professions médicales définies par la loi.
2) Quelles sont les caractéristiques au sens de la loi de la profession de sage-femme (par
rapport à la profession de médecin) ?
3) Quelles sont les conditions pour exercer légalement la profession de sage-femme en
France ?
4) Expliquez en deux lignes le modèle Bismarkien de la protection sociale.
5) Citez les risques pris en charges par la protection sociale en France.
6) Citez les principales sources de financement de la protection sociale en France ?
7) A quoi correspondent les régimes complémentaires ?
8) Quels sont les trois principaux enjeux pour assurer le maintien dřune protection sociale ?

131
Année 2012-2013 – Psychologie – Dr DALENS
Dřun point de vue occidental, la grossesse à lřadolescence est considérée comme un
symptôme traduisant un profond malaise psychologique, social et culturel.

Analyser le profil de ces adolescentes à travers leur histoire et quels risques cette grossesse
peut représenter au niveau médical, social et personnel.

DECEMBRE 2013 – ANTROPO – PR TELMON


1) Citez les deux grands modèles de protection sociale et les décrire brièvement.
2) Espérance de vie des femmes : généralités (de lřenfance à lřâge adulte).
3) Définir une « médecine savante ».
4) Citez les grands axes de lřanthropologie et les situer par rapport à la biologie et la
culture.

DECEMBRE 2014 - Anthropologie – Mme LENORZER


1/ Après avoir expliqué la différence entre filiation et descendance, vous exposerez
rapidement les différents systèmes dřorganisation de la descendance.

2/ Définissez les notions de soin et de rite, vous pouvez illustrer votre propos par un ou des
exemples.

DECEMBRE 2014 - Droit/Législation – Professeur TELMON


1/ Expliquer pourquoi la profession de sage-femme est réglementée et citez les grands
principes de cette règlementation.

2/ Décrivez brièvement les grands modèles de protection de protection sociale

Décembre 2015 – Droit/Législation – Dr SAVALL F.


1/ Décrire les prestations en espèces dispensées par la sécurité sociale au cours dřune
grossesse
2/ Au cours de la grossesse, quels sont les examens médicaux obligatoires, pris en charge
par la sécurité sociale ? Décrire leurs principaux objectifs.
3/ Citez les deux grands modèles de protection sociale et les décrire brièvement
4/ Quelles sont les 3 conditions, rappelées à lřarticle L.14111-1 du code de la santé
publique, nécessaires pour exercer la profession de sage-femme
5/ Définissez le délit dřexercice illégal de la profession de sage-femme

Décembre 2015 – Anthropologie – Mme LENORZER S.


Les 2 questions sont à traiter :

1/ En quoi le système de santé a un impact sur la notion de cellule familiale, et comment


notre système de parenté a évolué récemment dans notre société

2/ Quelle différence faites-vous entre un soin et un rite ? Précisez ce quřest un rite de


passage. Illustrez votre propos par un ou des exemples autour de la naissance et de la
parentalité

Décembre 2016 - Droit et Législation - Docteur SAVALL

132
Question 1 : Décrire comparativement à dřautres systèmes le principe de la protection
sociale en France.

Question 2 : Mme X est enceinte de 4 mois et vous la recevez en consultation pour la


première fois. Elle est employée de collectivité depuis peu, en contrat à durée déterminée, et
ignore ses droits en matière de couverture sociale.

● Vous devez lui expliquer schématiquement de quel régime elle dépend et quelles
sont les prestations auxquelles elle peut prétendre.
● En fin de consultation, au moment de vous régler, elle sřinquiète de ce qui va lui être
remboursé et de quelle façon. Vous lui expliquez également.

Question 3 : Quelles sont les conditions générales dřexercice de la profession de sage-


femme, rappelées à lřarticle L.14111-1 du code de la santé publique ?

Question 4 : Donnez en quelques lignes les conséquences de la réglementation de la


profession de sage-femme.

Question 5 : Définissez le délit dřexercice illégal de la profession de sage-femme.

Décembre 2016 - Anthropologie - Madame LENORZER


QRC 1 : Expliquez ce quřenglobent les rapports de parenté.

QRC 2 : Après avoir exposé les notions dřaccouchement « moderne » et dřaccouchement «


traditionnel », vous expliquerez comment, selon vous, on peut concilier ces deux approches.

Décembre 2017 – Droit législation – Dr SAVALL


Question 1 : Décrire les fondements et les évolutions de la protection sociale en France.

Question 2 : Dans la tarification dřun acte de soin, comment est répartie la charge financière
entre lřassuré et les organismes dont il dépend. Décrire le régime de la CMU.

Question 3 : La profession de sage-femme est réglementée. Quelles sont les conséquences


dřune telle réglementation ?

Question 4 : Définissez le délit dřexercice illégal de la profession de sage-femme. Citez un


exemple.

Décembre 2017 – Anthropologie – Mme LENORZER


1/ Définissez les notions de soin et de rite, vous pouvez illustrez votre propos par ou des
exemples.

2/ « Les petites filles, très souvent, quelle que soit leur origine ethnique, qu’elles soient
maghrébines, turques, africaines, sont souvent des enfants calmes, attentives, obéissantes,
elles pleurent peu, même quand on les vaccine. Les garçons, ils sont souvent dispersés, ils
bougent beaucoup, des fois mêmes ils sont agressifs avec leur mère, ils ont un
comportement bébé, ils refusent tout ce qui nouveau, ils ont tous les droits. (...) Je vois des
petites filles qui sont là, qui sont assises sur la chaise, qui nřont pas le droit de bouger, et le
petit garçon touche à tout, il coupe la parole à tout le monde, il a le droit lui. » (Mme
Clément, professionnelle de santé en PMI). (p. 121 in Serre D. Le

133
« Bébé superbe » La construction de la déviance corporelle par les professionnel(le)s de la
petite enfance, Sociétés Contemporaines, 1998, 31, p. 107-127)

Quels types de « corps déviants » retrouve-t-on dans cette description, à qui est-ce attribué
et selon vous à quoi devons-nous faire attention en tant que soignants pour éviter cet écueil
?

Décembre 2018 – Droit et législation – Dr Abravanel et Dr Vergnault


1) Définir la protection sociale et énumérer les principaux risques sociaux. Citer les axes
permettant dřintervenir contre ces risques.
2) Quelles sont les missions et les leviers dřaction du régime général de lřAssurance
Maladie ? Décomposer succinctement les règles de remboursement dřun acte de soin.
3) Citez les 3 conditions générales dřexercice de la profession de sage-femme telles que
décrites dans le code de santé publique ?
4) Décrivez les grandes lignes de lřexercice illégal de la profession de sage-femme. Donnez
un exemple.

Décembre 2018– Anthropologie – Mme LENORZER


1) Quels sont les différents types de lieux dans lesquelles les femmes peuvent accoucher à
travers le monde ? Illustrez votre propos à lřaide dřexemples en expliquant ce qui peut
déterminer le choix des femmes en fonction des sociétés.

2) Décrivez rapidement ce que sont les techniques corporelles et expliquez quelle peut être
leur fonction.

Décembre 2019 – Droit et législation – Dr ABRAVANEL et Dr


SAVALL
1) Enumérez les différents risques sociaux (8 catégories) et citez les principes dřintervention
qui préviennent le risque social.
2) Quelles sont les conditions, rappelées à lřarticle L.14111-1 du code de la santé publique,
nécessaire pour exercer la profession de sage-femme ?
3) La profession de sage-femme est réglementée. Explicitez les conséquences dřune telle
réglementation. Ce faisant, définissez le délit dřexercice illégal de la profession de sage-
femme.

Décembre 2019– Anthropologie – Mme LENORZER


Les deux sujets suivants sont à traiter :

1- Après avoir expliqué la différence entre filiation et descendance, vous exposerez


rapidement les différents systèmes dřorganisation de la descendance

2- Définissez les notions de soin et de rite, vous pouvez illustrer votre propos par un ou des
exemples autour de la naissance et de la parentalité .

Décembre 2021
Anthropologie :
1. Définissez la notion de soin, de rite et de rite de passage. Vous illustrerez vos propos
avec des exemples.
2. En quoi les systèmes de parenté ont un impact sur la notion de cellule familiale, en

134
quels termes notre système de parenté a récemment évolué dans notre société et quelles
sont les conséquences selon vous sur la parentalité ?

Législation :
1. Expliquez les 3 grands principes interventionnels de la protection sociale
2. Quelles sont les conditions pour pouvoir exercer en tant que sage-femme en
France ?
3. Que doit faire la sage-femme avant de réaliser un toucher vaginal au cours dřune
consultation ?

UE 7 : SANTÉ PUBLIQUE
Année 2008 (Dr Cavalie)
Les bactéries multi résistantes :

- Définitions et noms des principaux BMR Origine de leur augmentation


- Sources de contaminations
- Porteurs de BMR

Année 2009 (Dr Verdeil) :


Infections nosocomiales et infections associées aux soins :

- Définitions
- Fréquence et gravité (mortalité)
- Principaux sites infectieux
- Chaîne épidémiologique
- Surveillance : objectifs et méthodologie Principes de prévention
- Transmission et prévention de la transmission

Année 2010 (Dr Verdeil)


Toxi-infections alimentaires collectives :

- Définitions
- Signes cliniques
- Principaux micro-organismes en cause Personnes à risque
- Principes de lřenquête épidémiologique

Année 2011 : Mme BOURGEOIS


Sujet : Matériovigilance

Questions théoriques :

• 1) Définition et objectifs de la matériovigilance


• 2) Classification des Dispositifs Médicaux : donner un exemple à chaque fois
• 3) Organisation au niveau national : les 2 niveaux et les différents acteurs

Cas pratique :

135
"Le cathéter d'une chambre implantable s'est sectionné et a migré dans l'artère pulmonaire
d'un patient. Les mesures prises ont été l'extraction en radiologie interventionnelle et
remplacement du dispositif"

• 1) Faut-il signaler ou non cet incident ? De façon générale, que doit-on signaler ?
• 2) Si oui, à qui doit-on le signaler ?
• 3) Quand ?
• 4) Comment ?
• 5) Pensez-vous que cet incident va conduire à une matériovigilance

Sujet : infections nosocomiales et infections associées aux soins :

• 1) Définitions
• 2) Fréquence et gravité (mortalité)
• 3) Principaux sites infectieux
• 4) Chaîne épidémiologique
• 5) Surveillance : objectifs et méthodologie

Décembre 2011 – Mr CAVALIER


Les infections nosocomiales : définitions, mode de transmission, facteurs de risques et
prévention.

Décembre 2011 – DR VERDIER


Toxi-infections alimentaires collectives :

- Définition
- Signes cliniques
- Principaux micro-organismes en cause Personnes à risque
- Principes de lřenquête épidémiologique

AOUT 2012 – Session 2 – Dr VERDIER


Les infections nosocomiales, infections liées aux soins : Définitions, fréquence et gravité
(mortalité), principaux sites infectieux, chaîne épidémiologique, surveillance : objectifs et
méthodologie.

Année 2012-2013 (Dr Verdeil)


1) Infections nosocomiales et infections associées aux soins : Définitions, fréquence et
gravité (mortalité), principaux sites infectieux.

2) Mlle X. âgée de 26 ans, élève sage-femme, doit effectuer un premier stage au bloc
obstétrique. Elle consulte son carnet de santé afin de vérifier ses vaccinations. Quelles sont
les vaccinations obligatoires et recommandées pour les sages- femmes ?

3) Tous ses vaccins sont à jour. Lors de son premier jour elle se pique profondément avec
une aiguille au cours dřune césarienne. Une partie de la sérologie de la patiente source est

136
connue : VIH positif.
Quelles sont les sérologies à effectuer sur la patiente source avec son accord préalable,
dans le cadre dřun accident par exposition au sang ?

4) Les autres sérologies de la patiente source reviennent négatives. Quelle est la conduite à
tenir par Mlle X. suite à cet accident, dans les premières minutes, les premières heures et
les premiers jours ?

5) Quels sont les principaux déterminants qui influencent la santé des populations ?

DECEMBRE 2013 - VIGILANCE SANITAIRE - Dr VERDEIL


Toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) à symptomatologie digestive : définitions,
signes cliniques, principaux organismes en cause, personnes à risque.

DECEMBRE 2013 – VIGILANCE – DR CASTEL


La patiente que vous avez en charge a bénéficié de la pose dřune péridurale. Au moment du
retrait du cathéter, vous vous rendez-compte quřil manque lřextrémité distale : une partie du
cathéter sřest cassée et est restée au niveau du rachis.

- Quelle est votre réaction ?


- A qui signalez-vous cet évènement ?
- Quelles sont les informations que vous regroupez ?
- Quelles informations donnez-vous à votre patientes et quel suivi préconisez-vous ?

DECEMBRE 2013 - VIGILANCE SANITAIRE - Dr MARTINEZ


Mme X, âgée de 35 ans, primipare, est admise le 11/10/2013 à 19h30 en salle de travail
pour accouchement à 39 semaine dřaménorrhée, sans antécédent médico-obstétrical. A
lřentrée, vous avez vérifié la présence des examens pré -transfusionnels nécessaires.

Un accouchement par voie basse est envisagé.

A 21H15, elle accouche dřune petite fille de 3200 g, la délivrance sřest faite spontanément,
le placenta est complet mais les suites de couches se compliquent dřune hémorragie de la
délivrance.

A 21h30, la patiente devient pâle, polypnéique, la tension artérielle est de 90/60 mm Hg, le
pouls à 105/mn. Le taux dřhémoglobine est de 6.5g/dl, la décision de transfuser en urgence
vitale est prise par lřanesthésiste. La prescription de 3 Concentrés de Globules Rouges
(CGR) est faite.

• 1) Définition de lřurgence vitale ?


• 2) Vous avez retrouvé les examens pré-transfusionnels de Mme X dans son dossier
médical, ils permettent à lřétablissement français du sang (EFS) de délivrer des Produits
Sanguins Labiles (PSL) pour cette parturiente, quels sont-ils ?
• 3) Comment en pratique déclenchez-vous cette commande de PSl en urgence vitale
?

A 21h40, le coursier vous livre 3 CGR.

137
• 4) Quels sont les différents contrôles obligatoires que vous devez réaliser avant la
transfusion des CGR ?
• 5) Quřarchivez-vous dans le dossier transfusionnel ?

DECEMBRE 2014 - Vigilance sanitaire / prévention – Mme CASTEL


La patiente que vous avez en charge a bénéficié de la pose dřune péridurale. Au moment du
retrait du cathéter, vous vous rendez compte quřil manque lřextrémité distale : une partie du
cathéter sřest cassée et est restée au niveau du rachis.

- Quelle est votre réaction ?


- A qui signalez-vous cet évènement ?
- Quelles sont les informations que vous regroupez ?
- Quelles informations donnez-vous à votre patiente et quel suivi préconisez-vous ?

DÉCEMBRE 2014 - Vigilance sanitaire – Dr MARTINEZ


Mme X, âgée de 27 ans, enceinte de 38 SA, sans ATCD particulier, est en vacances dans la
région. Le 16/09/2014 à 17h45, elle est transférée en urgence par le SAMU à la maternité
pour métrorragies très abondantes dřétiologie inconnue.

A lřadmission, elle est en état de choc, confuse, sans accompagnant.

Devant son état, lřanesthésiste réanimateur prescrit en Urgence Vitale Immédiate (UVI) 4
Concentrés de Globules Rouges (CGR) qui seront délivrés par lřEtablissement Français du
Sang (EFS).

1) Donner la définition de lřurgence vitale immédiate ?


2) Comment procédez-vous pour commander ces CGR en Urgence Vitale Immédiate
(UVI) ?
3) Citer et détailler les différents contrôles obligatoires que vous devez réaliser avant la
transfusion des CGR ?
4) Que faites-vous avant la pose de la transfusion ?

DÉCEMBRE 2014 – Vigilance sanitaire – Dr VERDEIL


Infections nosocomiales : définitions, fréquence et gravité, chaine épidémiologique, principes
de prévention

Décembre 2015 – Vigilances sanitaires/Prévention – Dr VERDEIL


1/ Toxi-infection alimentaire à symptomatologie extra-digestive : listériose (aspects cliniques
et épidémiologiques, cas particulier de la femme enceinte, conseils nutritionnels)

2/ Infections nosocomiales: définition, fréquence, gravité, chaîne épidémiologique,


surveillance

Décembre 2015 – Vigilances sanitaires/Prévention – Dr MARTINEZ


Mme X. âgée de 36 ans, se présente à la maternité à 20h40 pour un accouchement à la
40ème SA. Sa grossesse sřest déroulée normalement, on ne note pas dřantécédent particulier.
A lřentrée, son taux dřHb est à 10 g/dL. Lřaccouchement se fait par voie basse.

138
La patiente est du groupe A+, phénotype : D+ C+ E- c+ e+ K- (RH : 1, 2, -3, 4, 5, KEL : -1) et
la RAI < 3 jours est négative.

A 22h10, naissance dřune fille de 3,350kg.

A 22h50, la parturiente présente une hémorragie supérieure à 500mL, qui ne tarie pas.
Lřexamen en microméthode après vérification retrouve une Hb à 8g/dL.

Devant son état, lřanesthésiste prescrit en urgence vitale 2 CGR (concentrés de globules
rouges).

1) Donner la définition de lřurgence vitale (UV)


2) Comment faites-vous pour commander les CGR ?
3) Le coursier vous remet les 2 CGR, quel contrôle faut-il faire à ce stade ?
4) Quels sont les différents contrôles de concordance que vous devez réaliser avant la
pose des CGR ?
5) Y-a-t-il un autre contrôle ultime à réaliser ? Si oui, lequel ? Quel est son objectif ?

Décembre 2016 - Santé Publique - Docteur VERDEIL


Question 1 : Listériose :

- micro-organisme responsable
- modes de transmission/aliments en cause - personnes à risque
- conséquences chez la femme enceinte
- conseils nutritionnels

Question 2 : Mlle X, élève sage-femme, vient de fêter son vingt-cinquième anniversaire. Mlle X
va effectuer un stage au bloc obstétrical. Elle consulte son carnet de santé afin de vérifier
ses vaccinations et de sřassurer de sa protection vaccinale.

1) Rappelez quelles sont les vaccinations obligatoires et recommandées en milieu


professionnel pour les personnes qui travaillent en contact étroit et répété avec les
nourrissons âgés de moins de 6 mois que Mlle X doit vérifier sur son carnet de santé avant de
commencer son activité à la maternité.

Lors de son stage au bloc obstétrical, Mlle X nřa pas utilisé de lunettes de protection ou de
visière et a été victime dřun accident dřexposition au sang par projection oculaire.

2) Quel doit être en quelques mots la conduite à tenir face à un accident potentiellement
contaminant :

- dans les premières minutes - dans les premières heures - dans les premiers jours

Décembre 2017 – Santé publique – Dr VERDEIL


Infections nosocomiales: définitions, fréquence et gravité (mortalité), principaux sites
infectieux.

Décembre 2017 – Santé publique – Mme DEQUE


Quelles sont les spécificités de sevrage tabagique chez les femmes enceintes ? Soulignez
les conséquences pratiques de la prise en charge de ces patientes.

139
Décembre 2018 – Santé publique – Dr VERDEIL et FOURCADE
1) Listériose : micro-organisme responsable, modes de transmission/aliments en cause,
personnes à risque, conséquences chez la femme enceinte, conseils nutritionnels (30mn)

2) Décrire les étapes du processus de stérilisation, en identifiant les zones ainsi que les
règles dřhygiène associées. (30mn)

Décembre 2019 – Santé publique


Sujet Dr VERDEIL (30 mn)

Infections nosocomiales : définition, fréquence et gravité (mortalité), chaîne


épidémiologique, principaux sites infectieux

Sujet Dr BASCHET (30 mn)

Décrivez les caractéristiques dřun accident de travail (AT) et dřune maladie professionnelle
(MP), ainsi que leurs modalités de reconnaissance. Pour la maladie professionnelle, donnez
5 exemples de pathologies pour lesquelles pour pourriez un jour prétendre à une
reconnaissance en MP dans le cadre de votre activité de sage-femme, en les mettant en lien
avec un risque professionnel qui pourrait en être responsable.

Décembre 2021
1/ Donnez les noms des 3 types de barrières de sécurité dans la gestion des risques médicamenteux

QCM 1 : Parmi les éléments d’informations suivantes indiquez ceux qui sont indispensables à
l’analyse d’un incident mettant en jeu du DM par la CLMV :

A- identité du déclarant
B- identité du DM
C- description de l’incident
D- discours annoncé au patient
E- conservation du DM

QCM 2 : Parmi les propositions suivantes quelles sont celles qui sont considérées comme des bonnes
pratiques de vérifications d’identité :

A- identité du patient dès son entrée dans le CHU


B- identité du patient à chaque étape de sa prise en change
C- vérification de l’identité du patient par des questions ouvertes
D- vérification de l’identité du patient en demandant d’épeler son nom et son prénom
E- vérifier de l’identité du patient en lisant à haute voix l’étiquette du dossier

QCM3 : Propositions correctes

A- tout évènement indésirable associés aux soins entrainant une prolongation d’hospitalisation est
qualifié de grave
B- les sages-femmes doivent obligatoirement déclarer les évènements indésirables médicamenteux
qu’elles constatent
C- les erreurs médicamenteuse se produisent le plus souvent à l’étape de l’administration et le plus
souvent sont des erreurs de dose
D- la règles des 5B : bon patient, bon médicament, bonne voie, bon moment, bonne dose

140
E- si je suis interrompue au moment de la préparation d’un médicament, je repends là où je me suis
arrêtée

QCM 4 : Erreurs dans le champs de la santé

A- sont le plus souvent des erreurs de routine


B- entraînent toujours la survenue d’évènement indésirables associés aux soins
C- s’analysent systématique
D- sont inhérentes à l’action humaines
E- sont volontaires

UE 14 : PHARMACOLOGIE

Décembre 2012 – Pharmacologie générale – Dr SOMMET


1) Décrivez et expliquer les raisons de la CI des AINS et de lřaspirine durant le 3ème trimestre
de la grossesse.

2) Décrivez et explicitez les grandes voies dopaminergiques et les actions qui en découlent.

3) A partir des limites des essais cliniques, expliquez ce quřest la surveillance des effets
indésirables des médicaments.

Décembre 2012 – Pharmacologie modulaire - Dr Sommet


1) Décrivez brièvement le mécanisme dřaction des diurétiques distaux (ou épargneurs
potassiques) et leurs effets indésirables.

2) Décrivez les effets indésirables des céphalosporines.

Aout 2013 – Session 2 – Dr Sommet


Les médicaments agissant contre les nausées et vomissements :

1) Citez trois grandes classes pharmacologiques de médicaments utilisés pour lutter contre
ces symptômes, expliquez brièvement leur mécanisme dřaction, et citez un représentant de
chacune des classes (en DCI)

2) Quel est le médicament (DCI) qui est depuis février 2012 contre-indiqué chez lřenfant et
lřadolescent de moins de 18 ans ? Expliquez pourquoi.

3) Quel est lřanti nauséeux (DCI) le mieux évalué chez la femme enceinte ? Pourquoi son
utilisation peut-elle poser un problème en cas dřutilisation en fin de grossesse ?

DECEMBRE 2014 - Pharmacologie générale – DR SOMMET


1) Quelles sont les propriétés pharmacologiques des glucocorticoï des ?

141
2) Après avoir rappelé sur un schéma les récepteurs et neuromédiateurs du système
orthosympathique, présentez les effets des sympathomimétiques directs exogènes
(agonistes) et les indications et effets indésirables qui en découlent. Insistez sur les
applications en obstétrique.

3) Vous travaillez dans le service dřhospitalisation de suites de couches et vous suivez une
patiente en post-césarienne traitée par paracétamol codéiné à posologie usuelle. Depuis 2
jours vous constatez que la patiente présente une somnolence, un état vertigineux et
détresse respiratoire.
Connaissant la métabolisation de la codéine, expliquez succinctement votre hypothèse du
mécanisme de survenue de cette effet indésirable grave.

DECEMBRE 2014 - Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET


1) Une femme enceinte (1er trimestre de grossesse, sans antécédent notoire) est gênée par
une toux sèche très invalidante. Quels conseils, pharmacologiques ou non, pouvez-vous lui
donner pour calmer cette toux ? Détaillez le mécanisme dřaction et les principaux effets
indésirables éventuels du (des) principe(s) actif(s) proposé(s).

2) Indiquez le mécanisme dřaction et les effets indésirables potentiels de la classe


pharmacologique des médicaments suivants: ritonavir, atanazavir, saquinavir, nelfinavir,
indinavir

AOUT 2015 – SESSION 2 - Pharmacologie générale – Dr SOMMET


Question 1 (CBC) : Décrivez les effets indésirables de la morphine

Question 2 (CDM) : Aurélie, 30 ans, traitée par clomipramine, antidépresseur imipraminique,


est sujette au rhume des foins. Elle prend depuis plusieurs jours, pour diminuer les
symptômes gênant un antihistaminique H1 de première génération.

Elle vient dřaccoucher dřune petite fille, pesant 2300g. Juste avant lřaccouchement, comme
elle souffrait beaucoup, on lui a administré un antalgique, le nefopam.

Le bébé manifeste à la naissance des symptômes rapidement qualifiés « dřatropiniques ».

Après avoir rappelé ce quřest lřatropine et son niveau dřaction, décrivez et expliquez ce que
sont (en général) les effets atropiniques.

A. Quelle est votre hypothèse sur les raisons de la survenue de ces effets chez le nouveau-
né ?

B. Citez 2 médicaments (dans 2 indications différentes) pour lesquels lřeffet atropinique est,
au contraire, recherché et précisez leurs indications.

Question 3 (FD) : Dans le cadre de votre expérience en activité libérale de conseillère en


lactation, vous suivez Mme L. allaitante de sa petite fille Alaï a 4 mois. Mme L. a pris en
automédication (armoire à pharmacie familiale) du paracétamol codéiné, 4 comprimés dans
la journée pour traiter des douleurs lombaires. La patiente vous appelle le lendemain matin
car elle décrit des sensations vertigineuses et la petite fille est difficile à réveiller alors que
lřheure habituelle de la tétée est déjà dépassée de 2 heures.

142
Sachant que la codéine est un pro-médicament métabolisé principalement par le CYP2D6,
quřil passe dans le lait, que la patiente nřa pas consommé une dose au-delà de la posologie
recommandée, quelle est votre hypothèse pour expliquer les effets indésirables décrits chez
la patiente et son nourrisson ?

Décembre 2015 – Pharmacologie générale – Dr SOMMET A.


1/ Décrivez les effets indésirables de lřaspirine et de lřibuprofène en indiquant clairement
ceux qui sont communs ou spécifiques à lřun ou lřautre de ces médicaments.

2/ Déclaration des effets indésirables médicamenteux : lesquels, par qui, où, comment,
pourquoi ?

Décembre 2015 – Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET


1/ Décrire les effets indésirables et les précautions dřemploi des bêta-lactamines

2/ Quelles sont les 2 grandes classes médicamenteuses les plus utilisées dans le traitement
de lřasthme ? Donner pour chacune dřelle la cible dřaction des médicaments et citer au
moins 3 effets indésirables.

Août 2016 – SESSION 2 – Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET


1/ Décrire les effets indésirables des pénicillines.

2/ Madame X est enceinte (1er trimestre de grossesse). Cette patiente a pour antécédent
une hypertension artérielle, bien équilibrée sous médicament. Elle est enrhumée depuis
quelques jours avec une sensation de nez bouchée, sans fièvre. Elle se rappelle avoir déjà
utilisé un décongestionnant nasal et le retrouve dans son armoire à pharmacie. Il sřagit de
comprimés (per os) renfermant de la pseudoéphédrine. Elle décide dřelle-même dřen
prendre pour quelques jours.

Décrivez le mécanisme dřaction, les effets pharmacologiques et les risques attendus avec
ce type de médicament, indiquez leurs propriétés pharmacodynamiques.

Août 2016 – Session 2 - Pharmacologie générale – Dr SOMMET


1) Décrivez les effets indésirables de lřaspirine et de lřibuprofène en indiquant clairement
ceux qui sont communs ou spécifiques à lřun ou lřautre de ces médicaments.

2) Déclaration des effets indésirables médicamenteux : lesquels, par qui, où, comment,
pourquoi ?

Décembre 2016 - Pharmacologie générale - Docteur SOMMET


Question 1 : Décrivez les effets indésirables des Anti-Inflammatoires Non Stéroï diens
(AINS), en précisant ceux survenant spécifiquement chez la femme enceinte.

Question 2 : Pharmacologie des sympathomimétiques directs exogènes.

Décembre 2016 - Pharmacologie appliquée - Docteur SOMMET

143
Question 1 : Vous prenez en charge un nouveau-né ayant une prescription dřamoxicilline et
de gentamicine :

- Citez la famille dřantibiotiques de lřamoxicilline et ses principaux effets indésirables


connus.
- La gentamicine est un aminoside. Quels sont ses effets indésirables et ses contre-
indications ?

Question 2 : Détailler le mécanisme dřaction des diurétiques de lřanse.

Aout 2017 – Pharmacologie générale – 2e session


1/ Déclaration des effets indésirables médicamenteux : Lesquels, par qui, où, comment,
pourquoi ?

2/ Quelles sont les propriétés pharmacologiques des glucocorticoï des ?

Décembre 2017 – Pharmacologie générale – Dr SOMMET


1/ Quelle méthode dřétude proposeriez-vous pour évaluer le risque de survenue dřun effet
indésirable médicamenteux très rare tel quřune malformation congénitale survenant après
une exposition in utero à un médicament ? Expliquez le principe de lřétude.

2/ Expliquer les 2 principaux mécanismes à lřorigine dřinteraction médicamenteuse, et


illustrer à lřaide dřexemples.

Décembre 2017 – Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET


1/ Vous prenez en charge un nouveau-né ayant une prescription de ceftriaxone.

Citer la famille dřantibiotiques de la ceftriaxone et ses principaux effets indésirables connus.

2/ Lors de votre stage en 3e année, vous avez en charge un nouveau-né : Brandon, né il y a
2 jours, 52 cm ; 3,5 kg. Il présente une suspicion dřinfection à Streptocoque B.

Le pédiatre a prescrit :

« Selon protocole, Amoxicilline 150 mg x 2 / j, intraveineux direct

Gentamicine 9 mg x 1 / j sur 1h débit 20 mL/h, pendant 2 jours »

En bas du protocole concerné , vous trouverez : « En intraveineux durée 48h, puis


recontrôler CRP. Puis relais per os, administrer amoxicilline pendant 5 jours. »

La voie orale chez ce nouveau-né étant possible, vous décidez dřadministrer lřamoxicilline
per os. La biodisponibilité estimée de lřamoxicilline chez le nouveau-né est de 90%.

A. Quelle quantité dřamoxicilline devez-vous préparer pour lřadministration per os ?

B. Sachant que chez le sujet adulte, la demi-vie de lřamoxicilline est estimée à 1 heure avec
une élimination : 60% urinaire, 10% biliaire et 30% métabolisation hépatique.

Dřaprès vous, chez un nouveau-né, la demi-vie sera supérieure ou inférieure à 1h ?

Décembre 2018 – Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET

144
1/ Quel est lřobjectif de la méthode dřimputabilité utilisée en pharmacovigilance (1 phrae
maximum)? Quels sont les 3 critères utilisés dans la méthode dřimputabilité en
pharmacovigilance ?

2/ Quels sont les principaux effets indésirables cardiovasculaires et rénaux des AINS ?

Décembre 2019 – Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET


Vous suivez en suites de couches à domicile Mme Megan M. allaitante du petit Archie 2
mois. La patiente vous décrit des douleurs lors de lřémission dřurine avec sensation de
brûlure, des envies fréquentes dřuriner en petites quantités avec une gêne au niveau du bas
ventre. La patiente vous rapporte quřavant sa grossesse, les infections urinaires étaient
récidivantes (> 4 épisodes/an) justifiant le recours à une antibiothérapie.

Vous lui prescrivez de lřamoxicilline à une posologie de 3g deux fois par jour pendant un
jour. Lřamoxicilline présente une biodisponibilité de 70%, un volume apparent de distribution
de 0.3-0.4 L/kg, une demiŕvie de 1 heure (chez le volontaire sain : élimination rénale
prédominante et métabolisation de 10 à 25% de la dose initiale).

1/ A quelle classe pharmacologique appartient ce médicament ? Quels en sont les


principaux effets indésirables ?

2/ Dans le contexte de lřallaitement, il est rapporté que lřenfant reçoit une proportion de 0.25
à 0.5% de la dose pédiatrique usuelle.

a. Expliquez par un schéma le devenir pharmacocinétique de ce médicament dans ce


contexte clinique

b. Si le médicament était administré par voie intraveineuse, quelle en serait la posologie ?

Décembre 2021
Pharmacologie générale
1/ Décrire et expliquer les propriétés pharmacologiques des glucocorticoïdes ainsi que leurs
indications et leurs contre-indications

2 / Les informations suivantes sont extraites de la base de données du Vidal et concernent


le médicament Tramadol :

Le Tramadol est un antalgique central indiqué en France pour la traitement des douleurs
modérées à intenses de lřadulte (à partir de 15 ans), dont lřaction antalgique est dû à la
synergie, aux doses thérapeutiques, dřun effet opioïde dû à la fixation sur les récepteurs
opioïdes de type μ, et dřun effet monoaminergique central dû à une inhibition de la recapture
de la noradrénaline et de la sérotonine, mécanisme impliqué dans le contrôle de la
transmission nociceptive centrale.

Effets indésirables : des cas dřabus et de dépendance ont été rapportés ainsi que des cas
de syndrome de sevrage. Des symptômes de sevrage, analogues à ceux notées lors dřun
sevrage aux opioïdes, peuvent survenir, tels que agitation, anxiété, nervosité, insomnie,
hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux

Mise en garde et précaution dřemploi : ce médicament doit être utilisé avec prudence chez

145
les patients dépendants aux opioïdes, chez les patients prédisposés aux convulsions ou
chez les patients présentant des traumatismes crâniens, un état de choc, une altération de
la conscience sans cause évidente, des troubles centraux ou périphériques de la fonction
respiratoire ou une augmentation de la pression intracrânienne.
Chez les patients dépendants aux opioïdes et chez les personnes ayant des antécédents
dřabus ou de dépendance, le traitement devra être de courte durée et sous la surveillance
médicale stricte

Expliquez en quelques lignes quelles sont les propriétés pharmacologiques sous tendant
que le tramadol présente comme effet indésirable possible des cas dřabus et de
dépendance. Quelles sont les conséquences possibles de ces cas dřabus et de dépendance
en terme de morbi-mortalité y compris pendant la grossesse ?

Chez des patients ayant des antécédents dřabus mais nécessitant une prescription de
tramadol pour une douleur intense, quelles précautions doivent être prises ?

Pharmacologie modulaire
1/Brandon né il y a 2 jours, 52cm, 3,5 Kg.
Il présente une suspicion dřinfection Strepto B (CRP : 23 mg/L)

Le pédiatre prescrit
Ŕ Amoxicilline 150 mg x 2 /j intraveineux directe
Ŕ Gentamicine 9 mg x 1 /j sur 1 h débit 20 ml/h, pendant 2 J

En bas du protocole concerné, vous trouverez :


« En intraveineux durée 48h, puis recontrôler CRP. Puis relais per os, administrer
amoxicilline pendant 5 jours. »

La voie orale chez ce nouveau-né étant possible, vous décidez dřadministrer lřamoxicilline
per os. La biodisponibilité estimée de lřamoxicilline chez le nouveau -né est de 90%.

A. Quelle quantité dřamoxicilline devez-vous préparer pour lřadministration per os ?

B. Sachant que chez le sujet adulte, la demi-vie de lřamoxicilline est estimée à 1 heure avec
une élimination : 60% urinaire, 10% biliaire et 30% métabolisation hépatique.
Dřaprès vous, chez un nouveau-né, la demi-vie sera supérieure ou inférieure à 1h ?

2/ A quelle classe pharmacologique appartient lřAmoxicilline ?Quel est son mécanisme


dřaction et ses principaux effets indésirables ?

146
UE 6b : PSYCHOLOGIE ÉTHIQUE
Sujets Éthique
JUIN 2013 – Dr MARMET
Quels sont les problèmes éthiques posés par le refus de soins d'une parturiente et quelles
sont les modalités pratiques définies dans le code de la santé publique pour y faire face ?

JUIN 2014 – Dr MARMET


Une patiente refuse un traitement arguant ses effets iatrogènes, ce qui pourrait avoir des
conséquences néfastes pour elle et le bébé. Comment est abordé le refus de soin dans le
code de santé publique, quelles sont vos obligations en tant que sage-femme ?

JUIN 2015 – Dr MARMET


Question 1 : En quoi la dignité ontologique diffère du sentiment d'être atteint dans sa dignité
par l'expérience de la maladie, du handicap ou de l'avancée dans l'âge ?

Question 2 : Quels sont les déterminants du consentement éclairé d'une personne pour la
faire accéder à des investigations et des traitements ?

Juin 2016 – Dr MARMET


1) Expliquez le principe du double effet

2) Citez 10 composants (par exemple : sa dignité) contribuant à définir le concept de


personne

Mai 2016 - Éthique - Docteur MARMET


1) Donnez un exemple de tension éthique entre le respect de lřautonomie dřune personne
relevant de soins médicaux et les principes de bienfaisance - non- maltraitance.

2) Définissez le principe de double effet.

Mai 2018 – Éthique - Monsieur MARMET

147
1) Citez et définissez les 4 principes fondamentaux de l'éthique des professions de santé.

2) Quels sont les devoir d'un(e) maïeuticien(ne) devant un refus de consentement à un acte
de soins ?

Mai 2019 – Éthique - Monsieur MARMET


1) Enoncer le principe du double effet.

2) Comment prendre en compte un refus dřacte médical ?

Mai 2020 – Ethique


QRC éthique 1 : consentement éclairé : énoncé, cas particuliers, comment gérer le refus.

QRC éthique2 : citez 5 situations qui posent un questionnement éthique sur le principe de
justice.

Sujets Psychologie
JUIN 2010 – PSYCHO - Mme CAZARD-FAVAREL
1) Aspects psychologiques de la relation thérapeutique :
a. Pour établir une relation thérapeutique, le soignant doit respecter 3 phases, lesquelles ?
b. Citer et expliquer succinctement les composantes de la centration.
c. Citer et décrire brièvement 3 facteurs de blocage, qui peuvent apparaî tre dans la relation
soignant-soigné.

2) Les capacités sensorielles du fœtus et du nourrisson : Quelles sont les compétences


sensorielles du fœtus et dans quel ordre apparaissent ces fonctions sensorielles ?

JUIN 2012 – PSYCHO - Mme DALENS


1) D'un point de vue occidental, la grossesse à l'adolescence est considérée comme un
symptôme traduisant un profond malaise psychologique, social et culturel.

2) Analyser le profil de ces adolescentes à travers leur histoire et quels risques cette
grossesse peut représenter au niveau médical, social et personnel.

JUIN 2013 – PSYCHO - Pr MUNOZ SASTRE


• 1) Citez les différents domaines de la psychologie actuelle.
• 2) Qu'est-ce que l'attachement ? En quoi est-il essentiel ?
• 3) Qu'est-ce que l'empathie ?

JUIN 2014 – PSYCHO - Pr MUNOZ SASTRE


1) En quoi peut-on considérer la grossesse comme un état de vulnérabilité ?

148
2) Quelles incidences peut avoir une anorexie en périnatalité ?

3) Le secret obéit à une double logique. Laquelle ? Développer au travers d'un exemple
en quelques mots.

JUIN 2015 – PSYCHO - Dr SEJOURNE


1) Citez les domaines de la psychologie actuelle et précisez les différents courants de la
psychologie clinique.

2) La communication est influencée par trois types de facteurs. Donnez ces trois catégories
de facteurs en précisant à quoi ils correspondent.

Situation clinique : Vous rentrez dans la chambre de madame X, qui a accouché il y a 3


jours (primipare, accouchement physiologique, allaitement maternel). Son bébé est dans
son berceau, il dort. Elle a les yeux tirés et éclate en sanglots en balbutiant : « ... Je suis
désolée... excusez-moi, je n'en peux plus... je suis fatiguée, je ne sais pas ce qui m'arrive...
j'étouffe... j'ai une boule dans la gorge... je n'arrive pas à dormir... je n'arrive pas à m'occuper
de mon bébé... »

3) Citez les 4 techniques thérapeutiques favorisant l'écoute empathique et choisissez-en


deux pour lesquelles vous imaginerez une réponse que vous pourriez apporter à Madame X.

Aout 2015 – Session 2 – Dr CAZARD-FAVAREL


1) Qu'est-ce que l'empathie ? Citez les 3 autres composantes sur lesquelles repose
l'orientation non-directive de Carl Rogers

2) Expliquer en quelques phrases pourquoi il est important de savoir discerner ce que l'on
transmet et à qui.

3) Lorsqu'il y a un Trouble du Comportement Alimentaire découvert durant la grossesse,


quelles hypothèses psychopathologiques pouvez-vous faire ?

Juin 2016 – Mme SEJOURNE N.


1) Quels sont les 3 types dřattachement mère-enfant ? Veuillez développer brièvement votre
réponse en vous appuyant sur lřexpérience développée par Mary Ainsworth .

2) Veuillez citer les 4 grands types dřinfluence sociale et développer lřune dřentre elles
en vous appuyant sur lřexpérience scientifique de Milgram.

3) Donnez 4 facteurs de blocage dans la relation dřaide qui peuvent entraî ner des biais
dans la relation soignant-soigné (précisez votre réponse).

Mai 2017 - Psychologie - Madame GOUZVINSKI


1) Rôles essentiels de la fonction paternelle et rôles essentiels de la fonction maternelle
dans le développement harmonieux du bébé en Occident.

2) Quelle question essentielle faut-il poser à une femme souhaitant entrer dans un dispositif
de Procréation Médicalement Assistée ?

3) Quelles sont les conditions pour quřune information soit transmise de façon correcte et
éthique ?

149
Mai 2018 – Psychologie - Madame SEJOURNE
1) Quels sont les grands domaines de la psychologie actuellement ?

2) Lorsqu'une femme devient mère, l'accès à la parentalité entraîne de nombreux


changements, lesquels ?

3) Situation clinique

Vous recevez en consultation Madame M, qui est à 33 SA. Elle est inquiète suite à la 3
échographie car le médecin lui a dit que « son bébé était gros ». Elle vous indique avoir peur
pour l'accouchement : « Le médecin a dit que mon bébé était gros et je ne suis qu'à 33 SA !
Vous vous rendez compte... il va continuer à grossir et il ne passera jamais.... Comment
vais-je faire ? Et j'ai peur de me déchirer ou d'avoir une césarienne. Je ne dors plus la nuit,
je pense à l'accouchement... je ne vais jamais y arriver ! »

Après avoir cité les 4 techniques thérapeutiques favorisant l'écoute empathique, vous en
choisirez 2 pour imaginer 2 réponses différentes que vous pourriez apporter à Madame M.

Mai 2019 – Psychologie - Madame SEJOURNE


1) Quřest-ce que lřattachement ? En quoi est-il essentiel ?

2) Expliquez en quelques phrases comment la précarité et la vulnérabilité impactent le


déroulement de la grossesse.

3) Citez et décrivez 3 facteurs de blocage, qui peuvent apparaî tre dans la relation soignant-
soigné. Donnez un exemple issu de vos stages ou des vignette vues en TD pour chaque
facteur.

Mai 2020 - Psychologie


Question 1 : Lřaccès à la parentalité occasionne des changements à différents niveaux.
Quels sont les principaux changements que vit une femme lorsquřelle devient mère ?

Question 2 : Situation clinique.

Vous entrez dans la chambre de Madame C, qui vient dřaccoucher de son premier enfant.

Elle pleure et semble désemparée. Le pédiatre lui a dit que son bébé a pris trop peu de
poids pour envisager un retour au domicile comme prévu : « Le médecin a dit que mon bébé
était encore trop petit pour que je rentre à la maison... pourtant je le mets au sein dés quřil
pleure, je ne sais plus quoi faire ! Jřai envie de rentrer chez moi mais en même temps jřai
peur... Cřest vraiment trop compliqué lřallaitement... je ne vais jamais y arriver ! ».
Choisissez 2 des 4 techniques thérapeutiques favorisant lřécoute empathique pour imaginer
2 façons différentes de répondre à Madame C.

150
UE 8 : GÉNÉTIQUE

JUIN 2012 – Dr VIGOUROUX CASTERA


QR1 : Vous rencontrez un couple au terme du 1er trimestre de grossesse. L'échographie a
mis en évidence une anomalie de la paroi abdominale, ainsi qu'une clarté nucale
augmentée. Lors de l'interrogatoire, ce couple vous apprend qu'ils ont déjà présenté 3
fausses couches, la formule chromosomique des caryotypes réalisés alors est
46,XY,t(13;18) (q13;q21) chez Monsieur, et 46,XX chez Madame.

● Que signifie ce résultat ?


● Que peut-on donc supposer en ce qui concerne cette grossesse ?
● Que leur dî tes vous et que leur proposez-vous?

QR2 : Vous rencontrez un couple qui vous apprend que le neveu de Madame est atteint de
mucoviscidose. Il s'agit d'une maladie de transmission autosomique récessive. Ils vous
fournissent une copie des résultats moléculaires de cet enfant, porteur de la mutation
deltaF508 à l'état homozygote. La fréquence des individus hétérozygotes dans la population
générale est de 1/30.

● Quel est votre conseil génétique de ce couple ?


● Quel est leur risque de transmettre cette même pathologie à leur propre
descendance?
● Décrivez la conduite à tenir en fonction des résultats de génétique moléculaires
demandés pour ce couple.

QROC 1 : Citez les conditions de prescription d'un examen des caractéristiques génétiques
dans les conditions post-natales.

QROC 2 : Citez les indications à la réalisation d'un examen chromosomique en anténatal.

Deuxième session 2012 – Dr VIGOUROUX CASTERA


QR1 : Un couple de cousins germains (les mères respectives sont sœurs) normo-entendant
consulte pour avoir un conseil génétique car Monsieur X a un frère aî né atteint de surdité

151
profonde. Ce dernier a deux enfants, des jumeaux fille-garçon, asymptomatiques.
L'interrogatoire vous apprend en outre que :

Monsieur X a :

Un autre frère sans descendance et une sœur, plus âgés et normo-entendants, cette sœur
ayant deux fils sains nés de deux unions différentes ;

Des parents normo-entendants ;

Sa mère qui aurait eu deux fausses-couches spontanées et un enfant mort-né ;

Des grands-parents maternels décédés, sachant que la grand-mère aurait été prétendument
normo-entendante et le grand-père sourd.

Madame X a :

Une seule sœur qui est enceinte et normo-entendante ;

Une tante et un oncle maternel sans descendance, normo-entendants.

Dresser l'arbre généalogique en utilisant les symboles appris.

1. Que dî tes-vous à ce couple quant au risque qu'ils aient un enfant atteint de surdité
profonde ?
2. Le risque pour la descendance de la sœur de Mme X est-il équivalent ? Expliquez
pourquoi ?
3. Le risque serait-il modifié pour Mme X et sa sœur si leur oncle maternel était atteint
de surdité profonde ?

QR2 :

Le cytogénéticien vous adresse le résultat qui met en évidence l'existence d'une anomalie
déséquilibrée de la structure d'un chromosome 5 et demande que soient réalisés les
caryotypes des parents de cet enfant.

1) Combien cet enfant a-t-il de chromosomes au sein de son caryotype ? Pourquoi ?


2) Ce résultat vous paraî t-il concordant avec la prescription de l'examen que vous avez
fait ?
3) Expliquez au couple la raison de la demande du cytogénéticien.
4) Comment allez-vous procéder pour faire réaliser ces examens ?

QROC 1 :

1) Qu'entend-on par mutation instable ?


2) Donnez un exemple en développant sur les conséquences transmissionnelles
(hérédité).

Vous avez prescrit un caryotype chez un enfant ayant un phénotype anormal.

Année 2012
Question 1 : Citez les différentes anomalies chromosomiques de nombre en les expliquant.

152
Question 2 : Expliquez à l'aide d'exemple les maladies liées au phénomène d'empreinte.

JUIN 2013 – Dr BOURGEOIS


Vous recevez en consultation Monsieur et Madame D. au cours d'un suivi de la grossesse
de Madame. Il s'agit de leur première grossesse. Monsieur D. a 28 ans et Madame a 25
ans. Ils ne présentent aucun antécédent médical particulier. Cependant, au cours de
l'interrogatoire, Monsieur vous apprend qu'il existe dans sa famille plusieurs enfants atteints
de malformations et plusieurs cas de nouveau-nés décédés en période néonatale. Ils ont
rencontré un généticien qui a prescrit la réalisation chez Monsieur d'un caryotype. Il vous
montre les résultats qui retrouvent la formule chromosomique suivante : 46,XY, t(2;7)
(q12;p13). Le couple n'a pas encore revu le généticien et est très inquiet.

• 1) Comment interprétez-vous ce résultat ?


• 2) Existe-t-il un risque pour le fœtus de ce couple ? Si oui, lequel ?
• 3) Que pouvez-vous proposer à ce couple ?
• 4) Expliquez le principe de la prise en charge que vous leur proposez.

JUIN 2014 – Dr VIGOUROUX CASTERA


1/ Vous rencontrez en consultation un couple non apparenté , car leur dernière grossesse a
été marquée par le diagnostic d'un syndrome polymalformatif à l'échographie du premier
trimestre. La CGH-Array réalisée devant ce tableau montre une trisomie partielle 1q et une
délétion partielle 5p, confirmée par FISH.

A) Que signifie ce résultat?

B) Quels examens proposez-vous à ce couple?

C) Quel est le remaniement le plus probable que vous vous attendez à diagnostiquer
chez eux ?

D) Dans le cadre où votre hypothèse est confirmée, quel est votre conseil génétique et quel
suivi de grossesse proposeriez-vous ?

2/ Citez les approches thérapeutiques possibles dans le cadre d'une maladie génétique.
Expliquez brièvement chaque approche.

3/ Citez les indications et les modalités de réalisation d'un caryotype en période anténatale.

JUIN 2015 – Dr VIGOUROUX CASTERA


Question 1 : Vous recevez un couple en consultation. Madame a 35 ans et est enceinte de
sa deuxième grossesse à 18 semaines d'aménorrhée.

153
Madame a une fille d'une précédente union âgée de 7 ans atteinte par une mucoviscidose
caractérisée au niveau moléculaire par la mutation homozygote F508del dans le gène
CFTR. L'analyse a été faite chez Madame et son précédent conjoint et confirme leur statut
de porteur sain respectif pour cette mutation et l'hérédité autosomique récessive de la
maladie.

Madame a un frère et une sœur plus jeunes qu'elle sans enfant actuellement. Ils sont tous
deux en couple.

Leurs parents sont en bonne santé avec chacun un frère. Le frère de Monsieur est
célibataire sans enfant.

Le frère de Madame a 3 filles en bonne santé chacune en couple en âge de procréer. Les 4
grands parents sont décédés à des âges tardifs sans élément péjoratif noté. Les origines
géographiques sont bretonnes côté paternel et normande côté maternel. Monsieur a un
jeune frère célibataire de 31 ans en bonne santé.

Leurs parents sont en bonne santé et appartiennent chacun à des fratries nombreuses: le
père de Monsieur est le dernier de 8 enfants sans anomalie notée.

La mère de Monsieur est la 4ème d'une fratrie de 5 : de la même façon, nous ne relevons
aucune anomalie.

Il y a de chaque côté de très nombreux cousins et cousines et petits cousins en bonne santé
a priori.

A) Dessinez l'arbre généalogique


B) Quel est le risque de mucoviscidose pour lřenfant à naître?(Calcul à démontrer)

Le couple nous dit souhaiter vouloir préciser ce risque et demande des tests génétiques.

C) Quelle analyse proposez-vous et à qui ?


D) Quelle information essentielle vous manque-t-elle à transmettre au laboratoire d'analyse
génétique ?

Après 2 semaines vous recevez le résultat : il est positif (une mutation impliquée dans la
mucoviscidose a été identifiée en simple exemplaire).

E) Quel est le risque pour l'enfant à naître?


F) Et si le couple dit souhaite réviter la naissance d'un enfant atteint, que leur proposez-
vous ? (Citez le type de prélèvement et l'analyse qui va être réalisée et l'accompagnement
proposé)

Question 2 : Vous rencontrez un couple dans le cadre de la grossesse de Madame, pour


leur 1ère échographie, au terme de 12 SA. Au décours de l'interrogatoire, vous apprenez que
la sœur de Monsieur, ainsi qu'une tante paternelle, sont atteintes de trisomie 21. Ils n'ont
aucun renseignement complémentaire.

• A) Quelleinformationessentiellefaudrait-ilobtenir?Pourquoi?
• B) Existe-t-il un risque supérieur à celui de la population générale pour ce couple de
transmettre une trisomie 21 ? Expliquez vos arguments.
• C) Quels examens complémentaires permettraient de mieux définir ce risque et
pourquoi?

154
• D) Si ces examens mettaient en évidence un risque augmenté, qu'organiseriez-vous
?

Question 3 : Citez et expliquez les différentes circonstances qui pourraient indiquer la


réalisation d'un diagnostic anténatal à visée génétique.

2015 - Deuxième session – Dr VIGOUROUX CASTERA


Vous rencontrez un couple à l'occasion de l'échographie du 1er trimestre de leur 1ère
grossesse. Au décours de l'interrogatoire, Monsieur vous transmet les résultats d'un
caryotype réalisé chez son frère. Celui-ci montre la formule 46,XY,t(3;4)(q22;q31).

A) Que signifie ce résultat pour le frère de Monsieur?


B) Existe-t-il un risque pour le couple? Que leur proposez-vous pour le préciser?
C) En fonction des résultats de ces examens, que mettez-vous en place pour la prise en
charge et la surveillance de cette grossesse ?

Juin 2016 – Dr VIGOUROUX CASTERA A.


Question 1 : Vous recevez ce couple en consultation (cf arbre
génétique). Madame ne connaî t pas de lien de parenté avec
Monsieur. Celui-ci ne mentionne pas dřantécédent particulier
dans sa famille. Le cousin germain de Madame est atteint de
mucoviscidose. Madame vient avec le résultat génétique de
son cousin (ci-joint).

Madame est enceinte dans le 2ème trimestre de la grossesse (20 SA). Lřéchographie du 2ème
trimestre est prévue dans 2 semaines.

1) Le couple vous demande quel est leur risque dřavoir un enfant atteint de mucoviscidose.
Calculez ce risque et détaillez votre calcul.
2) Quelle analyse proposez-vous au couple ? Détaillez.
Quelle information essentielle doit figurer dans votre prescription auprès du laboratoire ?
Quel document doit obligatoirement être joint avec la prescription ?

155
Dans lřintervalle des résultats, lřéchographie du 2ème trimestre a eu lieu et montre des anses
intestinales dilatées et hyperéchogènes.

3) Que suspectez-vous pour les résultats du couple ?


4) Si votre hypothèse est confirmée : Quel examen allez-vous proposer au couple ?
Quel est le but de cet examen ? Quel est le risque de cet examen ? Le couple peut-il refuser
cet examen ? Détaillez votre réponse.

Vous pouvez proposer au couple de rencontrer dřautres professionnels médicaux et


paramédicaux compte tenu de cette situation.

5) A qui pensez-vous ? Faites au moins 2 propositions.

Quelle discussion faudrait-il avoir avec le couple concernant leurs apparentés, notamment
du côté de Monsieur ?

Vous recevez un couple avec le même arbre généalogique mais le cousin de Madame est
atteint par une myopathie de Duchenne liée à une délétion du gène DMD située sur le
chromosome X.

6) Quel est le risque pour ce couple dřavoir un enfant atteint de myopathie de Duchenne ?
Argumentez votre réponse.

Question 2 : Vous rencontrez un couple à lřoccasion de lřinitiation dřune nouvelle grossesse.


Il sřagit de leur 3ème grossesse, les 2 précédentes ayant donné lieu à des fausses-couches
précoces.

1) Quelle surveillance et quels examens allez-vous mettre en place pour cette grossesse ?
2) Proposez-vous des examens à visée génétique à ce couple ? Pourquoi ?

Vous les revoyez à lřoccasion de lřéchographie du 1er trimestre, qui a mis en évidence une
clarté nucale augmentée mesurée à 4,2mm pour une LCC de 58,6mm. Par la même
occasion, ils vous remettent les résultats du caryotype du frère aî né de Monsieur, dont la
formule chromosomique est 45, XY, der(14 ;21)(q10 ;q10). Les caryotypes du couple sont
toujours en attente.

3) Quelle devient lřhypothèse la plus probable concernant cette grossesse ? Quel examen
allez-vous proposer à ce couple pour la confirmer, et comment ?
4) Quelle sera probablement la formule chromosomique de Monsieur ?
5) Détaillez également le caryotype fœtal attendu.
6) Que leur dites-vous concernant une prochaine grossesse ?

Mai 2016 - Génétique médicale - Docteur VIGOUROUX CASTERA


Question 1 :

Vous recevez ce couple en consultation (cf arbre généalogique).


Madame ne se connaî t pas de lien de parenté avec Monsieur .
Madame et son frère ont la mucoviscidose. Madame connaî t son
résultat génétique, disponible dans votre dossier depuis de
nombreuses années : la mutation F508del dans le gène CFTR est

156
présente en double exemplaire (état homozygote). Cřest le médecin traitant de Madame qui
a encouragé le couple, convaincu quřils nřont pas de risque de transmettre la maladie de
Madame, à venir vous voir. Madame est enceinte de 13SA. Lřéchographie du 1er trimestre
est sans anomalie.

1/ Finalement, alertée par son médecin traitant, Madame vous

demande quel est son risque dřavoir un enfant atteint de mucoviscidose. Calculez ce risque
et détaillez votre calcul.

2/ Le couple veut préciser ce risque.

● Que leur demandez-vous en 1ère intention ?


● Pour répondre à leur demande de préciser le risque : que leur proposez-vous ?
● Quelles informations essentielles devront figurer dans votre prescription auprès du
laboratoire ?
● Quel document doit obligatoirement être joint avec la prescription ?

3/ En complétant lřarbre généalogique de Monsieur, celui-


ci vous informe que son oncle paternel est atteint dřune
myopathie de Becker. Il sřagit dřune myopathie liée au
même gène DMD que la myopathie de Duchenne mais en
règle générale avec une atteinte moins précoce et moins
sévère.

Le couple sřinquiète de leur risque dřavoir un enfant atteint


de cette maladie. Quelle évaluation faites-vous de ce
risque ? Argumentez.

4) La cousine de Monsieur, fille de lřoncle myopathe, est enceinte. Selon votre proposant,
elle nřa jamais consulté de généticien ou conseiller en génétique. Il sřinquiète pour sa
cousine et son futur enfant. Que dites-vous à votre proposant concernant le risque pour la
grossesse de sa cousine ? Quelle question essentielle lui posez-vous ?

5) Pour finir cette rencontre, Madame reçoit un appel de son médecin traitant qui suit le
début de cette grossesse : il a le résultat des marqueurs sériques maternels et le risque de
trisomie 21 est augmentée a 1/153 en intégrant la clarté de la nuque et lřâge de la
proposante. Le couple est paniqué et parle de recourir à une IVG devant tous ces risques
cumulés. Que proposez-vous ? Détaillez.

Question 2 :

Le cas index sur cet arbre généalogique est atteint dřune maladie héréditaire connue dont la
transmission est mendélienne. Cette transmission peut-elle être :

157
1) Dominante autosomique et pourquoi ? Si vous deviez rajouter un individu malade sur cet
arbre généalogique pour orienter vers ce mode de transmission qui choisiriez- vous
(exemple : I-1) ?
2) Récessive autosomique et pourquoi ? Si vous deviez rajouter un individu malade sur cet
arbre généalogique pour orienter vers ce mode de transmission qui choisiriez- vous
(exemple : I-1) ?
3) Récessive liée à lřX et pourquoi ? Si vous deviez rajouter un individu malade sur cet
arbre généalogique pour orienter vers ce mode de transmission qui choisiriez-vous (exemple
: I-1) ?
4) Lřanalyse génétique que vous avez réalisez chez le cas index reviens avec ce résultat :
p.|Trp25*] ;[Cys323*]. Quřen déduisez-vous sur le mode de transmission probable de la
pathologie dont est affecté le cas index ?

Question 3: Citez les différents remaniements chromosomiques équilibrés que vous


connaissez en les détaillant.

Mai 2018
Sujet conseil génétique :

Vous recevez en consultation ( cf arbre généalogique)

Madame ne connaî t pas de lien de parenté avec Monsieur .

Le frère de Madame est décédé 15 ans dans les contexte d'une myopathie de Duchenne.
Madame connaî t le résultat génétique de son frère disponible dans votre dossier car il était
suivi ici : la délétion des exons 1 à 10 dans le gène DMD.

C'est le médecin traitant de Madame qui a encouragé le couple à venir vous voir car
Madame est convaincue qu'elle n 'a pas de risque de transmettre la maladie de son frère.

Madame est enceinte de 13 SA. L'échographie du 1er trimestre est normale.

1) Finalement, alertée par son médecin, Madame vous demande quel est son risque d'avoir
un enfant atteint de la myopathie de Duchenne de son frère.
Quelle estimation faites-vous de son risque sachant que cette myopathie est liée à l'X et que
dans 2/3 des cas la maman d'un garçon malade est dite conductrice de l'affection c'est à
dire porteuse de la mutation mais non atteinte ?

2) Le couple veut préciser le risque pour l'enfant à naî tre d'être atteint de cette myopathie.

Proposer 2 examens génétiques que vous pourriez suggérer à votre patiente enceinte
permettant de préciser ce risque

158
Quelles informations essentielles devront figurer dans votre prescription auprès du
laboratoire ?

Quel document doit obligatoirement être joint avec la prescription ?

3) Vous recevez un autre couple dans les mêmes conditions :

Grossesse en cours à 13 SA

Frère de Madame décédé à 15 ans d'une maladie génétique

Mais la maladie est une mucoviscidose dont vous avez le résultat génétique dans le dossier
car le frère est suivi ici. La mucoviscidose est autosomique récessive.

● Quelle question essentielle posez-vous au couple pour l'estimation de leur risque ?


● Le couple est inquiet du risque de mucoviscidose chez l'enfant à naî tre et vous
demande l'estimation du risque que l'enfant à naî tre soit atteint. Calculer ce risque théorique
et justifiez votre calcul en quelques mots.

C. Quelle analyse génétique proposez-vous? A qui? Quelles informations essentielles (citez


en 2 au moins) devant figurer sur la prescription ?

4) Vous recevez un autre couple dans les mêmes conditions :

Grossesse en cours 13 SA

Frère de madame décédé à 15 ans d'une maladie génétique Mais Madame ne sait pas de
quelle maladie il s'agit.

Que lui demandez-vous ? Que lui proposez-vous ?

Sujet de cytogénétique :

Vous rencontrez un jeune couple en consultation en vue d'une prochaine grossesse. A


l'interrogatoire, ils vous informent qu'ils ont présenté 3 fausses couches précoces et qu'ils
ont une petite fille en bonne santé . Leur gynécologue a déjà réalisé un bilan biologique à la
recherche d'une anomalie hormonale, d'une thrombophilie ou d'une maladie auto-immune,
sans anomalie.

• 1) Que leur proposez-vous d'autre et pourquoi ?


• 2) Vous les revoyez afin de leur remettre les résultats de ces examens.

Détaillez les différentes résultats possibles (sans et avec anomalies) et les conduites à tenir
qui en découlent.

Mai 2016 - Génétique médicale – Laetitia Monteil


Partie 1 : conseil génétique

159
Vous recevez ce couple en consultation pré -conceptionnelle (cf arbre généalogique).

Le mariage est prévu cet été et le couple envisage dřavoir des enfants après le mariage.

Madame est atteinte par une mucoviscidose caractérisée au niveau moléculaire par la
mutation B en double dose (état homozygote) dans le gène CFTR. Il sřagit dřune mutation
relativement rare représentant 1% des allèles mutés du gène. Le couple souhaite préciser le
risque dřavoir un enfant atteint de mucoviscidose.

1) Donnez une estimation du risque (sous la forme 1/N). Argumentez en précisant le mode
de transmission de la maladie et détaillez votre calcul.

2) A. Quel examen leur proposez-vous ?

B. Citez au moins deux renseignements à joindre impérativement à la prescription afin


que le laboratoire ait tous les éléments nécessaires.

C. Quel document doit obligatoirement être joint à la prescription ?

Quand vous rencontrez le couple avec les résultats rassurants permettant dřeffondrer le
risque de mucoviscidose dans leur descendance, Madame vous informe quřelle a interrogé
sa famille et que son cousin germain maternel et un grand oncle maternel sont atteints par
une myopathie de Duchenne (cf arbre généalogique). Votre patiente sřinquiète dřavoir un
enfant atteint de cette maladie génétique.

3) Donnez une estimation de ce risque (sous la forme


1/N) et argumentez.

A la fin de la consultation, Madame vous mentionne un


retard de règles de 3 semaines et suspecte un début
de grossesse. Face à lřinformation que vous venez de
lui donner elle panique et veut préciser les risques et
surtout éviter la naissance dřun enfant atteint de
myopathie de Duchenne.

4) A. Que faites-vous dans lřimmédiat, au cours de cette consultation ?

B. Quels examens génétiques peuvent permettre de préciser le risque pour lřenfant à


naître?

C. Si le risque est avéré : que sera-t-il possible de proposer au couple ?

Partie 2 : Cytogénétique

Vous suivez un couple pour une grossesse à 22 SA. Il nřy a quřun seul fœtus, Madame a 26
ans. Le couple a déjà un enfant en bonne santé .

A lřéchographie du premier trimestre, la clarté nucale était normale, les marqueurs sériques
maternels pour le dépistage de la trisomie 21 avaient été prescrits. Le calcul du risque
combiné montrait un risque faible.

160
A lřéchographie morphologique, on remarque la présence dřune fente palatine ainsi quřune
malformation cardiaque, et donc dřun syndrome poly-malformatif. Vous nřavez pas
dřorientation vers un syndrome particulier. Vous évoquez une anomalie chromosomique.

1) A choisir entre :

Un caryotype standard,

Un caryotype avec Hybridation Fluorescente in Situ (FISH) Une CGH-Array (Analyse


chromosomique sur puce à ADN)

Quel examen vous semble le plus pertinent ?

Argumentez sa pertinence par rapport aux deux autres options.

2) Quels sont les principaux inconvénients (techniques et interprétation) de cette technique ?

Une CGH-array est réalisée sur une ponction de liquide amniotique. Elle permet de mettre
en évidence un CNV pathogène à type de micro-délétion intéressant la région 22q11.2.
Cette micro-délétion est classiquement associée à des malformations palatines et
cardiaques mais elle a une expressivité variable. Après information, le couple demande une
interruption médicale de grossesse.

3) Quelles sont les trois conditions prévues par la loi pour pouvoir accéder à une demande
dřinterruption médicale de grossesse ?

4) Quelle donnée vous manque pour préciser le risque de récurrence de cette pathologie
pour une future grossesse ?

Mai 2020 -
Question rédactionnelle :

Concernant la stratégie actuelle de dépistage de la trisomie 21.

Citez trois éléments cliniques, échographiques ou biologiques pris en compte dans le calcul
de risque de trisomie 21 du dépistage du premier trimestre.

Citez 2 types d'examens dont la prescription peut être discutée chez une patiente enceinte
en cas de risque augmenté de trisomie 21. (Détaillez et argumentez vos réponses selon les
tranches de risque, la datation de la grossesse, le risque de fausse couche).

Questions à réponses ouvertes et courtes :

Q1 - Vous recevez un couple en consultation pour une deuxième grossesse. Le premier


enfant du couple est atteint dřune maladie autosomique récessive rare. Selon vous, quel est
le risque, exprimé en pourcentage, de récurrence de la pathologie pour lřenfant à naî tre.

Q2 - Vous recevez un couple en consultation pour une deuxième grossesse. Le premier


enfant du couple est atteint dřune maladie récessive liée à lřX. Sachant que le sexe de

161
lřenfant à naî tre est masculin, quel est le risque, exprimé en pourcentage, de récurrence de
la pathologie pour lřenfant à naî tre.

Q3 - Vous recevez la jeune femme III.1 dans le cadre dřune première grossesse. Elle est
atteinte dřune pathologie autosomique dominante. Vous réalisez lřarbre généalogique
suivant sur lequel les apparentés atteints sont en noir. Que vous apprend lřindividu II.3 sur
cette pathologie ?

Q4 Citez un signe dřappel échographique faisant évoquer une trisomie 21.

Q5- Vous suivez une femme enceinte porteuse dřune translocation chromosomique
équilibrée avec une formule à 45,XX,der(14;21)(q10;q10). Un diagnostic prénatal a été
réalisé et retrouve chez le fœtus la translocation sous une forme déséquilibrée responsable
dřune trisomie 21. Donnez le nombre de chromosomes présents dans la formule
chromosomique du fœtus.

MAI 2021 Session 1


Vous recevez en consultation un couple Madame et Monsieur A pour une première
échographie à 12 semaines dřaménorrhées. Il nřy a pas encore eu de dépistage de la
trisomie 21.
Le couple a déjà fait deux fausses couches spontanées précoces sans cause retrouvée ni
bilan génétique jusquřici.
Madame A nřa pas d'antécédent personnel notable sauf une sœur qui a un fils atteint de
trisomie 21 et qui est enceinte de sa 2ème grossesse.
Le conjoint, sans lien de parenté, Monsieur A, a une sœur qui a un fils atteint de
mucoviscidose, maladie génétique autosomique récessive. Pas dřautre antécédent notable
dans la famille.
Lřéchographie met en évidence une clarté nucale à 5 mm, sans autre anomalie
échographique.

Question rédactionnelle 1 (temps estimé 20 minutes)


Citez 4 anomalies chromosomiques responsables dřune hyperclarté nucale, les
techniques dřanalyses cytogénétiques pour les rechercher (avantages et inconvénients), et
votre hypothèse pour le cas de trisomie 21 familial et cette hyperclarté nucale

Question rédactionnelle 2 (temps estimé 30 minutes)


Le couple vous demande de préciser le risque pour lřenfant à naître dřêtre atteint de
mucoviscidose. Quel est le risque et quel examen génétique leur proposer ? Détaillez votre
raisonnement pour calculer ce risque, proposez les éléments de discussion avec le couple
et les informations et documents importants de la prescription sřils acceptent.

162
Question rédactionnelle 3 (temps estimé 10 minutes)
Détaillez les éléments rentrant dans le calcul de risque combiné de trisomie 21
proposé au 1er trimestre et la place actuelle du Diagnostic Prénatal Non Invasif (DPNI) dans
cette stratégie de dépistage)

AOUT 2021 - session 2


Vous recevez un couple Madame et Monsieur B pour une consultation préconceptionnelle.
Madame a un fils dřune précédente union atteint de myopathie de Duchenne, maladie
génétique due à une mutation du gène DMO situé sur le chromosome X. Madame vient à la
consultation munie du résultat de son fils. Elle nřa jamais eu de conseil génétique.
Monsieur a une sœur atteinte de mucoviscidose, maladie génétique autosomique récessive.
Monsieur vient à la consultation muni du résultat génétique de sa sœur qui présente la
mutation F508del en double dose dans le gène CFTR. Il nřa jamais fait dřanalyse.
Le couple sřinquiète du risque de transmission de ces 2 mutations génétiques à leur
descendance et souhaite éviter la naissance dřun enfant atteint de lřune ou des 2 maladies
génétiques.

Question rédactionnelle 1 (temps estimé 20 minutes)


Concernant la myopathie de Duchenne pour la descendance de ce couple, pouvez-
vous préciser quel examen génétique permettrait de préciser le risque pour le couple. Quelle
information doit accompagner cette proposition dřanalyse prescription, et si elle est
acceptée, quelles informations doivent figurer sur la prescription pour le laboratoire.

Question rédactionnelle 2 (temps estimé 10 minutes)


Concernant le risque de mucoviscidose pour la descendance du couple, pouvez-
vous préciser le risque actuel en détaillant et en argumentant votre calcul.

Question rédactionnelle 3 (temps estimé 30 minutes)


Les analyses ont été réalisées à la demande du couple et le risque est majeur pour
la myopathie de Duchenne.
Afin de répondre à la demande du couple visant à éviter la récidive de cette maladie dans
leur descendance, citez, décrivez et discutez les intérêts, enjeux et délais des 2 démarches
que nous pourrions leur proposer dans notre service de génétique médicale.

163
UE 9 : HORMONOLOGIE - REPRODUCTION

Sujets Reproduction

JUIN 2013 – Pr PARINAUD


1) La lutéolyse

2) Décrivez brièvement les variations du mucus cervical au cours d'un cycle menstruel
ovulatoire de 28 jours.

JUIN 2014 – Dr CARTAULT / Dr MIEUSSET


1) Quel est l'âge moyen de début de la puberté chez la fille ? Quelle est la définition d'une
puberté précoce ?

2) Sur quels éléments cliniques suspecte-t-on le diagnostic de puberté précoce ?

3) Quels facteurs de risque de puberté précoce doivent être recherchés à l'interrogatoire


et dans les antécédents ?

4) Quels examens paracliniques vont permettre de confirmer le diagnostic de puberté


précoce ?

Sujet rédactionnel : Fonctions du canal épidydimaire

JUIN 2015 – Dr LEANDRI / Dr MIEUSSET


1) Le rôle des trompes dans le transport des spermatozoï des

2) Implications des cellules de Sertoli dans la régulation de la spermatogenèse.

164
Août 2016 – Session 2 – Pr PARINAUD J.
1) Rôle des glandes endocervicales (LEANDRI)

2) Rôle des cellules de Leydig (Dr MIEUSSET)

Juin 2016 – Dr GATIMEL N. / Pr PARINAUD J.


1) Le mucus cervical : propriétés et rôle dans le transport des spermatozoïdes.

2) Expliquez le mécanisme qui aboutit à une ovulation monofolliculaire.

Juin 2016 - Reproduction


Sujets rendus avec la copie

1) Hypothyroïdie

2) Syndrome de cushing

Mai 2018 - Dr Mieusset


L'épithélium séminifère est constitué de cellules somatiques et de cellules germinales : citez
les noms et types de ces dernières.

Par ailleurs, précisez où a lieu la première apparition des spermatozoïdes.

MAI 2019 - Dr Gatimel et Dr Mieusset


Question 1 : Le microbiote vaginal (ou flore vaginale) : définissez-le, expliquez comment il
assure une des fonctions principales du vagin. Vous définirez également simplement la
vaginose : sa physiopathologie, ses causes et ses conséquences.

Question 2 : Donner, de lřextérieur vers lřintérieur, les constituants des 4 couches tissulaires
qui composent le scrotum.

AOÛT 2019 – 2ème session - Dr Gatimel et Dr Mieusset


QR1 : Le mucus cervical (ou glaire cervicale) : expliquez ses propriétés structurales et
fonctionnelles et comment il intervient dans sa fonction de reproduction.

QR2 : Lřépithélium séminifère est constitué de cellules somatiques et germinales : citez les
noms et types de ces dernières. Par ailleurs, précisez où a lieu la première apparition des
spermatozoïdes.

MAI 2020 -
Une jeune femme, enceinte de son premier enfant, arrive pour sa consultation du premier
trimestre avec un bilan faisant suspecter une hyperthyroï die, en absence dřauto-anticorps.

165
1-Au vu du schéma suivant et de vos connaissances expliquer, en rappelant succinctement
la structure des gonadotrophines, comment la grossesse et le taux dřHCG peuvent être liés
à cette hyperthyroïdie.

2-Sur son bilan il est également noté une augmentation du taux dřœstradiol. Rappeler la
structure de base de cette hormone, son transport plasmatique et ses modes dřaction
possibles.

3-Quelle différence majeure dans les mécanismes dřaction de lřestradiol et des


gonadotrophines pouvez-vous décrire rapidement ?

Sujets Hormonologie

JUIN 2012 – Dr LORENZINI


Madame H. jeune patiente de 35 ans consulte pour désir de grossesse. Elle vit en couple
avec son compagnon de 36 ans père de deux enfants d'une précédente union.

Elle a arrêté sa contraception orale depuis 1 an et ses cycles sont réguliers.

Elle n'a aucun antécédent personnel particulier. Elle ne fume pas ni ne boit d'alcool. Elle ne
prend aucun traitement.

Question 1 : Vous recherchez un écoulement de lait au niveau des mamelons.

a) Comment s'appelle ce signe clinique


b) Vers quelle pathologie cela vous orienterait ?
c) Comment le confirmez-vous ?

Question 2 : Vous ne retrouvez pas ce signe clinique. Le bilan réalisé en externe par son
médecin montre en particulier ce résultat : TSH à 12mUI/mL [norme du laboratoire : 0,5-4]

a) Quel est votre diagnostic ?


b) Quels sont les symptômes et les signes cliniques qui auraient pu vous orienter vers ce
diagnostic ?

166
c) Quels examens demandez-vous pour étayer votre diagnostic étiologique ?
d) Quelle est votre prise en charge thérapeutique et quelle est la surveillance

Question 3 : Elle revient vous voir 6 mois plus tard car elle est enceinte à 6 SA. Elle vous
demande si elle peut poursuivre le traitement que vous lui aviez prescrit (dans la question 2)
et si elle doit changer la dose, au cours de la grossesse et dans le post partum. Elle
souhaite allaiter.

Que lui répondez-vous ?

JUIN 2013 – Dr BEZIO


1) Expliquez brièvement la physiopathologie de la maladie de Cushing avec ses
conséquences et signes cliniques

2) Quels sont les signes cliniques (au moins 5) et biologiques de l'hyperthyroïdie


périphérique ?

JUIN 2014 – Dr BEZIO


1) Mme M. 40 ans, revient en consultation pour une hyperglycémie à jeun à 1,28g/l en
janvier 2014, puis recontrôlée à 1,34g/l en avril 2014. L'HbA1C est à 6,2% (N : 4 Ŕ 6%).
Dans ses antécédents on retrouve un diabète gestationnel, au cours de sa troisième
grossesse, bien contrôlé par régime seul.

Elle se demande si elle a du diabète. Qu'en pensez-vous ? Justifiez. Quels sont les facteurs
de risque de développer un diabète de type 2 ?

2) La glande thyroï dienne régule l'ensemble des grandes fonctions de notre organisme.

Quels sont les organes cibles des hormones thyroï diennes et quels sont donc les signes
d'une insuffisance d'hormones thyroï diennes ou hypothyroï die ?

JUIN 2015 – Dr BEZIO


1) Expliquer brièvement le mécanisme physiopathologique de la maladie de Basedow.
Quels signes cliniques peuvent être retrouvés à l'interrogatoire et à l'examen physique?

2) Comment est posé le diagnostic de diabète ?


Expliquer la différence entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2.

Août 2016 – Session 2 - Mesdames RIMAREIX et MOULY


1) Quelles sont les hormones produites par lřhypophyse et quels sont les signes cliniques
évocateurs dřun micro-adénome hypophysaire à prolactine chez la femme ?

2) Quels sont les signes cliniques dřhypothyroï die périphérique et comment expliquez-
vous lřaugmentation de la TSH dans ce contexte ?

Juin 2016 – Dr MOULY C.

167
1) Quelles sont les fonctions régulées par les hormones thyroï diennes et quels sont les
symptômes dřune maladie de Basedow ?

2) Devant quels signes cliniques et biologiques évoquez-vous une insuffisance surrénale


aiguë ?

Juin 2016
Sujets rendus avec la copie

• 1) Interrogatoire dřun homme infertile


• 2) Schéma à compléter et à expliquer sur le système hypothalamo-hypophysaire

MAI 2018 - Madame TRAMUNT


1) Donnez la définition du diabète sucré (critères diagnostiques) et citez les deux
paramètres de surveillance de l'équilibre glycémique utilisés en pratique clinique courante.

2) Énumérez les différentes hormones sécrétées par l'antéhypophyse.

3) Décrivez les signes cliniques d'hyperprolactinémie.

MAI 2018 - Dr Cartault


Concernant l'hyperplasie congénitale des surrénales (HCS)

1) Quels sont les signes cliniques d'HCS en période néonatale ?

2) Quels sont les principaux examens complémentaires permettant de confirmer le


diagnostic d'une HCS ?

3) Quelles explications simples pouvez-vous donner aux parent s à la maternité sur


cette maladie ?

4) Quels sont les principaux éléments de la prise en charge à la maternité d'un bébé
atteint d'une HCS ?

MAI 2019 - Madame TRAMUNT


QROC 1 : Vous suspectez chez une patiente de 36 ans un syndrome de Cushing devant
une prise de poids importante et rapide.

● Définir le syndrome de Cushing


● Quřallez-vous rechercher à lřexamen clinique (organiser la réponse +++) ?

QROC 2 :

● Donner la définition du diabète sucré.


● Expliquer la physiopathologie des 2 grands types de diabète (type 1 et type 2) et
décrire les grands principes de prise en charge pour chacun dřentre eux.

AOÛT 2019 – 2ème session - Madame TRAMUNT

168
QROC 1 : Donnez la définition dřune hypoglycémie chez un sujet diabétique et chez une
femme enceinte diabétique (donnez le seuil de glycémie).

Citez 3 symptômes évocateurs dřune hypoglycémie et décrivez brièvement la prise en


charge en cas dřhypoglycémie.

QROC 2 : Une patiente de 28 ans vient vous voir pour perte de poids inexpliquée (appétit
conservé) et palpitations. Lorsque vous la voyez, vous notez immédiatement la présence
dřun goî tre.

Quels autres symptômes allez-vous rechercher ? Si vous ne deviez choisir quřun examen à
réaliser, lequel feriez-vous ?

Mai 2020 -
QROC 1 : Donnez la définition dřune hypoglycémie chez un sujet diabétique et chez une
femme enceinte diabétique (donnez le seuil de glycémie).
Citez 3 symptômes évocateurs dřune hypoglycémie et décrivez brièvement la prise en
charge en cas dřhypoglycémie.

QROC 2 : Nommer les hormones produites par lřanté-hypophyse et les organes cibles de
ces hormones.
Quels seront les signes cliniques en présence dřun microadénome à prolactine chez une
femme ?

169
UE 10 : REIN ET VOIES URINAIRES

Épreuve Urologie

JUIN 2012 - Dr THOULOUZAN


Infections urinaires bactériennes : définition, facteurs favorisants, épidémiologie,
bactériologie, diagnostic, traitement.

JUIN 2013 – Dr THOULOUZAN


Schéma à rendre + QCMs

La colique néphrétique est une douleur dont l'irradiation est habituellement :

a) ascendante vers l'épaule


b) postérieure vers la fosse lombaire
c) antérieure vers le pli inguinal
d) médiane vers l'hypogastre
e) absente

La pollakiurie est :

a) L'augmentation de la diurèse horaire


b) L'augmentation de la diurèse quotidienne
c) La perte des urines
d) L'augmentation de fréquence des mictions pour une diurèse de 2l/j
e) La réduction du résidu post-mictionnel

La constatation sur la bandelette réactive d'un test positif aux nitrites sur des urines
fraîchement émises signifie que :

a) L'urine contient du sang


b) L'infection urinaire est certaine
c) L'infection urinaire est peu probable
d) L'urine contient du glucose

170
e) L'urine contient des corps cétoniques

L'analyse des urines par bandelette réactive oriente vers l'infection urinaire si :

a) Les leucocytes sont positifs isolément


b) Le sang est retrouvé fortement positif isolément
c) En présence de corps cétoniques
d) En présence de leucocytes, sang et nitrite
e) Densité urinaire supérieure à 1010

La recherche de nitrites par bandelette réactive reste négative dans l'urine pour certains
germes. Le(les)quel(s) ?

a) Entérocoques
b) Entérobactéries
c) B.K,
d) E. Coli,
e) Chlamydiae

La colique néphrétique est une douleur due à :

a) une contracture du muscle carré des lombes


b) un état spastique de la vessie
c) une contracture des muscles péri-urétraux
d) une mise en tension des voies excrétrices urinaires supérieures
e) la mobilisation du rein par le palper bi-manuel

La constatation sur la bandelette réactive d'un test positif aux nitrites sur des urines signifie
que :

a) L'urine contient du sang


b) L'infection urinaire est certaine
c) L'infection urinaire est peu probable
d) L'urine contient du glucose
e) L'urine contient des corps cétoniques

La polyurie est reconnue sur :

a) la présence de brulures mictionnelles


b) une diurèse élevée sur 24h
c) l'augmentation du nombre des mictions sans modification de la diurèse des 24h
d) la miction en plusieurs temps
e) des urines purulentes

JUIN 2014 – Dr THOULOUZAN


Schéma à rendre + QCMs

La colique néphrétique est une douleur dont l'irradiation est habituellement :

a) ascendante vers l'épaule


b) postérieure vers la fosse lombaire
c) antérieure vers le pli inguinal

171
d) médiane vers l'hypogastre
e) absente

La pollakiurie est :

a) L'augmentation de la diurèse horaire


b) L'augmentation de la diurèse quotidienne
c) La perte des urines
d) L'augmentation de fréquence des mictions pour une diurèse de 2 L/j
e) La réduction du résidu post-mictionnel

La constatation sur la bandelette réactive d'un test positif aux nitrites sur des urines
fraîchement émises signifie que :

a) L'urine contient du sang


b) L'infection urinaire est certaine
c) L'infection urinaire est peu probable
d) L'urine contient du glucose
e) L'urine contient des corps cétoniques

L'analyse des urines par bandelette réactive oriente vers l'infection urinaire si :

a) Les leucocytes sont positifs isolément


b) Le sang est retrouvé fortement positif isolément
c) En présence de corps cétoniques
d) En présence de leucocytes, sang et nitrite
e) Densité urinaire supérieure à 1010

La recherche de nitrites par bandelette réactive reste négative dans l'urine pour certains
germes. Le(les)quel(s) ?

a) Entérocoques
b) Entérobactéries
c) B.K,
d) E. Coli,
e) Chlamydiae

La colique néphrétique est une douleur due à :

a) une contracture du muscle carré des lombes


b) un état spastique de la vessie
c) une contracture des muscles péri-urétraux
d) une mise en tension des voies excrétrices urinaires supérieures
e) la mobilisation du rein par le palper bi-manuel

La polyurie est reconnue sur :

a) la présence de brulures mictionnelles


b) une diurèse élevée sur 24h
c) l'augmentation du nombre des mictions sans modification de la diurèse des 24h
d) la miction en plusieurs temps
e) des urines purulentes

172
JUIN 2015 – Dr THOULOUZAN
Schémas à rendre + QCMs

La colique néphrétique est une douleur dont l'irradiation est habituellement :

a) ascendante vers l'épaule


b) postérieure vers la fosse lombaire
c) antérieure vers le pli inguinal
d) médiane vers l'hypogastre
e) absente

La pollakiurie est :

a) L'augmentation de la diurèse horaire


b) L'augmentation de la diurèse quotidienne
c) La perte des urines
d) L'augmentation de fréquence des mictions pour une diurèse de 2l/j
e) La réduction du résidu post-mictionnel

La constatation sur la bandelette réactive d'un test positif aux nitrites sur des urines
fraîchement émises signifie que :

a) L'urine contient du sang


b) L'infection urinaire est certaine
c) L'infection urinaire est peu probable
d) L'urine contient du glucose
e) L'urine contient des corps cétoniques

L'analyse des urines par bandelette réactive oriente vers l'infection urinaire si :

a) Les leucocytes sont positifs isolément


b) Le sang est retrouvé fortement positif isolément
c) En présence de corps cétoniques
d) En présence de leucocytes, sang et nitrite
e) Densité urinaire supérieure à 1010

La recherche de nitrites par bandelette réactive reste négative dans l'urine pour certains
germes. Le(les)quel(s) ?

a) Entérocoques
b) Entérobactéries
c) B.K,
d) E. Coli,
e) Chlamydiae

La colique néphrétique est une douleur due à :

a) une contracture du muscle carré des lombes


b) un état spastique de la vessie
c) une contracture des muscles péri-urétraux
d) une mise en tension des voies excrétrices urinaires supérieures
e) la mobilisation du rein par le palper bi-manuel

173
La polyurie est reconnue sur :

a) la présence de brûlures mictionnelles


b) une diurèse élevée sur 24h
c) l'augmentation du nombre des mictions sans modification de la diurèse des 24h
d) la miction en plusieurs temps
e) des urines purulentes

Juin 2016 – Dr THOULOUZAN M.


Schémas à rendre + QCMs

1/ Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez la seule proposition vraie :

a) La pyélonéphrite aiguë est un syndrome propre au sexe masculin


b) La cystite aiguë sřaccompagne habituellement de fièvre
c) La prostatite est une affection de lřhomme âgé
d) La présence dřurines troubles est indispensable au diagnostic dřinfection urinaire
e) Une infection urinaire peut ne sřaccompagner dřaucun symptôme clinique

2/ Choisissez les propositions vraies : les calculs dřacide urique :

a) Nécessitent des urines acides pour se développer


b) Peuvent se dissoudre par alcalinisation des urines
c) Peuvent exister sous forme coralliforme
d) Font suite à des crises de goutte dans les antécédents
e) Sont formés par précipitation de lřurate de sodium

3/ Choisissez les propositions vraies : une pyélonéphrite aiguë :

a) Peut sřaccompagner de signes septicémiques


b) Pourrait être associée chez une femme à un risque accru de prématurité
c) Peut faire suite à un sondage vésical
d) Est rare en lřabsence de lithiase rénale
e) Est souvent consécutive à une infection à Staphylococcus aureus

4/ Choisissez les propositions vraies : les facteurs favorisant dřinfections urinaires au cours
de la grossesse sont :

a) Les modifications anatomiques, dont une compression directe de lřappareil urinaire par
lřutérus gravide
b) Les modifications hormonales
c) Les modifications des propriétés physico-chimiques des urines
d) Lřimmunodépression physiologique favorisant la présence de bactéries dans lřappareil
urinaire
e) Lřâge, lřâge gestationnel et de la multiparité

5/ Choisissez les propositions vraies : une hématurie microscopique, détectée à la


bandelette, peut orienter vers :

a) Une lithiase des voies urinaires


b) Une infection des voies urinaires
c) Une maladie glomérulaire
d) Une tumeur de la vessie
e) Une consommation excessive de sang dřorigine animale (viande, boudin...)

174
6/ Quels qualificatifs utiliseriez-vous pour décrire la situation ?

En cas de douleur lombaire gauche intense, ondulante, irradiant dans les testicules,
associée secondairement à une fièvre à 40°C avec frissons, avec de surines malodorantes
et dřaspect trouble :

a) Urgence vitale
b) Colique néphrétique
c) Colique hépatique
d) Polyurie
e) Pyurie
f) Pyélonéphrite obstructive
g) Globe vésical

Juin 2016 - Urologie - Docteur THOULOUZAN


Schéma de la cavité pelvienne à compléter, rendu avec la copie.

QCMs :

1) Quels qualificatifs utiliseriez-vous pour décrire la situation suivante ? En cas de douleur


lombaire gauche intense, ondulante, irradiant dans les testicules, associée secondairement
à une fièvre à 40°C avec frissons, avec des urines malodorantes et dřaspect trouble :

A - Urgence vitale
B- Colique néphrétique
C - Colique hépatique
D - Polyurie
E - Pyurie
F - Pyélonéphrite obstructive
G - Globe vésical

2) Quel qualificatif utiliseriez-vous pour décrire la situation suivante ? En cas de mictions


trop fréquentes et peu abondantes :

A - Polyurie
B - Pollakiurie
C - Anurie
D - Globe vésical
E - Dysurie
F - Nycturie
G Ŕ Pyurie

3) Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez la seule proposition vraie :

A - La pyélonéphrite aigüe est un syndrome propre au sexe masculin


B - La cystite aigüe sřaccompagne habituellement de fièvre
C - La prostatite est une affection de lřhomme âgé
D - La présence dřurines troubles est indispensable au diagnostic dřinfection urinaire

175
E - Une infection urinaire peut ne sřaccompagner dřaucun symptôme clinique

4) Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez les propositions vraies : Les calculs dřacide
urique :

A - Nécessitent des urines acides pour se développer


B - Peuvent se dissoudre par alcalinisation des urines
C - Peuvent exister sous forme coralliforme
D - Font suite à des crises de goutte dans les antécédents
E - Sont formés par précipitation de lřurate de sodium

5) Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez les propositions vraies : Une pyélonéphrite
aiguë :

A - Peut sřaccompagner de signes septicémiques


B - Risque chez une femme enceinte dřentraî ner la mort du fœtus
C - Peut faire suite à un sondage vésical chez un prostatique à urines stériles
D - Est rare en lřabsence de lithiase rénale
E - Est souvent consécutive à une infection à Staphylococcus Aureus

6) En présence dřune colique néphrétique sans calcul radio-opaque avec des cavités pyélo-
calicielles dilatées, indiquez parmi les diagnostics suivants, lequel ou lesquels sont possibles
:

A - Calcul urétéral dřacide urique


B - Kyste du rein
C - Hydronéphrose aiguë
D - Thrombose de la veine rénale
E - Tumeur de la voie excrétrice

7) Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez la seule proposition vraie : Les lithiases
rénales phospho-amoniaco-magnésiennes traduisent :

A - Une hyperphosphorémie
B - Une hypophosphorémie
C - Une infection à germes uréasiques
D - Une hypercalciurie
E - Une hyperuraturie

8) Indiquez parmi les complications suivantes des calculs réno-urétéraux celle(s) qui
appelle(nt) une intervention dřurgence :

A - Pyélonéphrite obstructive
B - Lombalgies
C - Anurie calculeuse
D - Cystalgies
E - Pyurie isolée

9) Quelles sont les réponses FAUSSES quant au traitement médical de la maladie


lithiasique ?

A - Alcalinisation des urines en cas de calcul dřacide urique


B - Limiter les boissons

176
C - Alimentation limitée en sel et en protéines animales
D - Alimentation riche en oxalate
E - Diurèse abondante, supérieure à 2L

10) Quels signes radiologiques peuvent être observés sur un scanner abdomino- pelvien
sans injection lors dřune crise de colique néphrétique aigue ?

A - Dilatation des cavités pyélocalicielles


B - Retard dřexcrétion
C - Infiltration de la graisse péri-rénale
D - Visualisation du calcul
E - Infiltration de la graisse péri-urétérale

MAI 2018 - Urologie - Docteur THOULOUZAN


1) Quel est le seul examen biologique devant obligatoirement être réalisé aux urgences lors
de la prise en charge d'une crise de colique néphrétique aiguë simple ?

A- Ionogramme sanguin
B- NFS
C- Créatininémie
D- Lactates
E- CRP

2) Quel examen biologique n'appartient pas au bilan métabolique de première intention à


réaliser dans le cadre de la prise en charge au long cours de la lithiase urinaire ?

A- Cristallurie
B-Glycémie à jeun
C- Créatininurie des 24h
D- Calcémie
E- Bilan lipidique

3) Quels signes radiologiques peuvent être observés sur un scanner abdomino-pelvien sans
injection lors de la crise de colique néphrétique aiguë ?

A- Dilatation des cavités pyélocalicielles


B- Retard d'excrétion
C- Infiltration de la graisse péridurale
D- Visualisation du calcul
E- Infiltration de la graisse peri-urétérale

4) Parmi ces différentes situations cliniques, lesquelles peuvent indiquer la réalisation d'une
LEC ?

A- Pyélonéphrite aiguë obstructive sur calcul de 15 mm de la jonction pyélo-urétérale


B- Calcul de 20 mm du bassinet
C- Calcul de 10 mm de l'uretère lombaire
D- Calcul de 3 mm du bassinet
E- Calcul de 12 mm du calice moyen chez une femme enceinte de 20 SA

5) Quelles sont les réponses FAUSSES quant au traitement médical de la maladie


lithiasique

177
A- Alcalinisation des urines en cas de calcul d'acide urique
B- Limiter les boissons
C- Alimentation limitée en sel et et en protéines animales
D- Alimentation riche en oxalates
E- Diurèse abondante, supérieure à 2 L

6) Concernant les pyélonéphrites aiguës

A- Elles peuvent mettre en jeu le pronostic vital


B- Elles justifient une hospitalisation systématique
C- Elles justifient une antibiothérapie parentérale
D- Elles justifient un traitement prolongé pendant au moins 10 jours.

7) Un patient présente un calcul de l'uretère iliaque bloqué avec une dilatation urétéro-
pyélocalicielle en amont et fièvre de 39,5°C. La fosse lombaire est sensible à la palpation.
Quels sont le(s) traitement(sà à mettre en œuvre en urgence.

A- Lithotritie extracorporelle
B- Uréteroscopie
C- Drainage des urines en amont du calcule
D-Antibiothérapie

8) Concernant les cystites récidivantes

A- Elles peuvent être post-coïtales


B- Il faut documenter chaque épisode par un ECBU
C- Elles sont une contre-indication au traitement monodose
D- Elles sont souvent révélatrices de malformations urologiques

9) Concernant l'antibiothérapie dans les infections urinaires :

A- La résistance d'E coli à l'amoxicilline est inférieure à 10 %


B- L'amoxicilline peut être utilisé en traitement d'une pyélonéphrite aiguë
C- Il faut adapter le traitement à l'antibiogramme en choisissant l'antibiotique de spectre le
plus étroit.
D- le traitement de la pyélonéphrite aiguë est de 21 jours minimum

10) Parmi les éléments suivants lesquels font une infection urinaire est dite « compliquée »

A- Fièvre
B- Femme enceinte
C- Uro-sepsis
D- Anomalie de la jonction pyélo-urétérale
E- Homme

Mai 2019 - Urologie - Docteur THOULOUZAN


QCM 1 : Parmi les éléments suivants lesquels font quřune infection urinaire est dite «
compliquée » ?

A- Fièvre
B- Femmeenceinte
C- Uro-sepsis

178
D- Anomalie de la jonction pyélo-urétérale
E- Homme

QCM 2 : Quels sont les germes fréquemment retrouvés lors dřune infection urinaire ?

A- Entérocoque
B- Staphylocoques
C- Anaérobies
D- Yersinia
E- E.Coli

QCM 3 : Le diagnostic dřinfection urinaire par bandelette urinaire (BU)

A- A une meilleure valeur prédictive positive que négative


B- Peut dans certains cas être le seul examen nécessaire pour instituer un traitement
C- La présence de nitrite ne nous oriente pas vers une infection à Staphylocoque
D- Lřanalyse doit se faire sur urine fraî chement prélevée
E- Un ECBU peut être négatif malgré une BU positive

QCM 4 : Devant une cystite aiguë non compliquée de la femme, quelles sont les affirmations
vraies ?

A- La BU n'est pas indispensable


B- Lřévolutions pontanée (avec cure dřhyperdiurèse seule) est la guérison
C- Une échographie vésicale permettra de conforter notre diagnostic
D- Lřhématurie est un facteur de gravité
E- Lřantibiothérapie de première intention sera fosfomycine-trométamol

QCM 5 : Quel est le seul examen biologique devant obligatoirement être réalisé aux
urgences lors de la prise en charge dřune crise de colique néphrétique aiguë simple ?

A- Ionogramme Sanguin
B- NFS
C- Créatininémie
D- Lactates
E- CRP

QCM 6 : Quels signes radiologiques peuvent être observés sur un scanner abdomino-
pelvien sans injection lors dřune crise de colique néphrétique aiguë ?

A- Dilatation des cavités pyélocalicielles


B- Retard dřexcrétion
C- Infiltration de la graisse péri-rénale
D- Visualisation du calcul
E- Infiltration de la graisse peri-urétérale

QCM 7 : Quelles sont les réponses FAUSSES quant au traitement médical de la maladie
lithiasique ?

A- Alcalinisation des urines en cas de calcul D'acide Urique


B- Limiter Les Boissons
C- Alimentation limitée en sel et en protéines animales
D- Alimentation riche en oxalates
E- Diurèse abondante,supérieure à 2L.

179
QCM 8 : Concernant les pyélonéphrites aiguës :

A- Elles Peuvent Mettre En Jeu Le Pronostic Vital


B- Elles justifient une hospitalisation systématique
C- Elles justifient une antibiothérapie parentérale
D- Elles justifient un traitement prolongé pendant 10 à 20 jours
E- Toutes les propositions précédentes sont vraies

QCM 9 : Un patient présente un calcul de lřuretère iliaque bloqué avec dilatation urétéro-
pyélocalicielle en amont et fièvre à 39,5°C. La fosse lombaire est sensible à la palpation.
Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) à mettre en œuvre en urgence ?

A- Lithotritie Extracorporelle
B- Urétéroscopie
C- Drainage des urines en amont du calcul
D- Antibiothérapie
E- Toutes les propositions précédentes sont vraies

QCM 10 : Concernant les cystites récidivantes :

A- Elles peuvent être post-coïtales


B- Il faut documenter chaque épisode par un ECBU
C- Elles sont une contre-indication au traitement monodose
D- Elles sont souvent révélatrices de malformations urologiques
E- Toutes les propositions précédentes sont vraies.

MAI 2020 -
QCM 1 : Parmi les éléments suivant lesquels font quřune infection urinaire est dite «
compliquée » ?

A - Fièvre
B - Femme enceinte
C - Uro-sepsis
D - Anomalie de la jonction pyélo-urétérale
E Ŕ Homme

QCM 2 : Quels sont les germes fréquemment retrouvés lors dřune infection urinaire ?

A - Entérocoque
B - Staphylocoques
C - Anaérobies
D - Yersinia
E - Escherichia coli

QCM 3 : Le diagnostic dřinfection urinaire par bandelette urinaire (BU) ?

A - A une meilleure valeur prédictive positive que négative


B - Peut dans certain cas être le seul examen nécessaire pour instituer un traitement

180
C - La présence de nitrite ne nous oriente pas vers une infection à Staphylocoque
D - Lřanalyse doit se faire sur urine fraichement prélevée
E - Un ECBU peut être négatif malgré une BU positive

QCM 4 : Devant une cystite aiguë non compliquée de la femme, quelles sont les affirmations
vraies ?

A - La BU nřest pas indispensable


B - Lřévolution spontanée (avec cure dřhyper diurèse seule) est la guérison
C - Une échographie vésicale permettra de conforter notre diagnostic
D - Lřhématurie est un facteur de gravité
E - Lřantibiothérapie de première intention sera fosfomycine-trométamol

QCM 5 : Quel est le seul examen biologique devant obligatoirement être réalisé aux
urgences lors de la prise en charge dřune crise de colique néphrétique aiguë simple ?

A - Ionogramme sanguin
B - NFS
C - Créatininémie
D - Lactates
E Ŕ CRP

QCM 6 : Quelles sont les réponses FAUSSES quant au traitement médical de la maladie
lithiasique ?

A - Alcalinisation des urines en cas de calcul dřacide urique


B - Limiter les boissons
C - Alimentation limitée en sel et en protéines animales
D - Alimentation riche en oxalates
E - Diurèse abondante, supérieure à 2 L

QCM 7 : Concernant les pyélonéphrites aiguës :

A - Elles peuvent mettre en jeu le pronostic vital


B - Elles justifient une hospitalisation systématique
C - Elles justifient une antibiothérapie parentérale
D - Elles justifient un traitement prolongé pendant 7 à 14 jours le plus souvent
E - Toutes les propositions précédentes sont vraies.

QCM 8 : Un patient présente un calcul de lřuretère iliaque bloqué avec dilatation urétéro-
pyélocalicielle en amont et fièvre à 39,5°. La fosse lombaire est sensible à la palpation.
Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) à mettre en œuvre en urgence ?

A - Lithotritie extracorporelle
B - Urétéroscopie
C - Drainage des urines en amont du calcul
D - Antibiothérapie
E - Toutes les propositions précédentes sont vraies.

QCM 9 : Concernant les cystites récidivantes :

A - Elles peuvent être postcoï tales


B - Il faut documenter chaque épisode par un ECBU
C - Elles sont une contre-indication au traitement monodose
D - Elles sont souvent révélatrices de malformations urologiques

181
E - Toutes les propositions précédentes sont vraies.

QCM 10 : Concernant lřantibiothérapie dans les infections urinaires :

A - La résistance dřE. coli à lřamoxicilline est inférieure à 10 %


B - Lřamoxicilline peut être utilisé en traitement probabiliste dřune pyélonéphrite aiguë
C - Il faut adapter le traitement à lřantibiogramme en choisissant lřantibiotique de spectre le
plus étroit
D - Le traitement de la pyélonéphrite aiguë est de 21 jours minimum
E - Toutes les propositions précédentes sont vraies.

Juin 2021 - Dr Thoulouzan


QCM 1
La colite néphrétique est une douleur dont l’installation est habituellement :
A/ ascendante vers lřépaule
B/ postérieure vers la fosse lombaire
C/ antérieure vers le pli inguinal
D/ médiane vers lřhypogastre
E/ absente

QCM 2
Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez les propositions vraies. Les calculs
d’acide urique
A/ nécessitant des urines acides pour se développer
B/ peuvent se dissoudre
C/ peuvent évoluer sous forme coralliforme
D/ font suite à des crises de goutte dans les antécédents
E/ sont formées par précipitation de lřurate de sodium

QCM 3
En présence d’une colite néphrétique sans calcul radio-opaque avec des cavités
pyélocalicielles dilatées, indiquez parmi les diagnostics suivants lequel ou lesquels
sont possibles
A/ calcul urétral dřacide urique
B/ kyste du rein
C/ hydronéphrose aiguë
D/ thrombose de la veine rénale
E/ tumeur de la voie excrétrice

QCM 4
Indiquez parmi les complications suivantes des calculs rénaux-urétraux celle(s) qui
appelle(nt) à une intervention d’urgence
A/ pyélonéphrite obstructive
B/ lombalgie
C/ anurie calculeuse
D/ cystalgies
E/ pyurie isolée

QCM 5
Quelles sont les réponses FAUSSES quant au traitement médical de la maladie
lithiasique ?
A/ alcalinisation des urines en cas de calcul dřacide urique

182
B/ limiter les boissons
C/ alimentation limitée en sel et protéines animales
D/ alimentation riche en oxalates
E/ diurèse abondante supérieure à 2 litres

QCM 6
La constatation sur la bandelette urinaire réactive d’un test positif aux nitrites sur des
urines fraîchement émises signifie que
A/ lřurine contient du sang
B/ lřinfection urinaire est certaine
C/ lřinfection urinaire est peu probable
D/ lřurine contient du glucose
E/ lřurine contient des corps cétoniques

QCM 7
L’analyse des urines par bandelettes réactive oriente vers l’infection urinaire si :
A/ les leucocytes sont positifs isolément
B/ le sang est retrouvé fortement positif isolément
C/ en présence de corps cétoniques
D/ en présence de leucocytes, sang et nitrites
E/ densité urinaire supérieur à 1010

QCM 8
Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez les propositions vraies
A/ peut sřaccompagner de signes spécifiques
B/ pourrait être associée chez une femme à un risque accru de prématurité
C/ peut faire suite à un sondage vésicale
D/ est rare en lřabsence de lithiase rénale
E/ est souvent consécutive à une infection à Staphylococcus aureus

QCM 9
Parmi les 5 propositions suivantes, choisissez les propositions vraies. Les facteurs
favorisants d’infections urinaires au cours de grossesse sont :
A/ les modifications anatomiques, dont une compression directe de lřappareil urinaire par
lřutérus gravide
B/ les modifications hormonales
C/ les modifications des propriétés physico-chimique des urines
D/ lřimmunodépression physiologique favorisant la présence de bactéries dans lřappareil
urinaire
E/ lřâge, lřâge gestationnel et de la multiparité

QCM 10
Parmi les éléments suivants lesquels font qu’une infection urinaire est dite
“compliquée” ?
A/ fièvre
B/ femme enceinte
C/ urosepsis
D/ anomalie de la jonction pyélo-urétérale
E/ homme

183
Épreuve Néphrologie

JUIN 2013 – Pr TACK


Une jeune femme de 26 ans, enceinte à la 28ème semaine d'aménorrhée a présenté une crise
douloureuse lombaire gauche qui a rapidement été identifiée comme une crise de coliques
néphrétiques. L'échographie rénale montre des calculs rénaux bilatéraux sans dilatation des
voies urinaires. Un bilan biologique sanguin réalisé lors de son passage aux urgences
montrait (valeurs usuelles pour la population générale entre parenthèse) : créatinine =
80μmol/L (50-90) ; natrémie 134mmol/L (136-145) ; calcémie totale = 2,20mmol/L ; calcémie
ionisée = 1,24 mmol/L (1,16-1,30). Sur un recueil urinaire bien fait, la calciurie représentait 8
mmol/24 heures (2-6). Lors de l'enquête alimentaire l'apport calcique quotidien a été estimé
à 1000 mg/jour et l'apport hydrique total à 1L/jour.

Remarque : pour chaque question il vous est demandé une réponse concise (quelques
lignes) basée sur vos connaissances de physiologie.

Le médecin lui a dit qu'il souhaitait approfondir le bilan biologique afin de préciser l'état de sa
fonction rénale (= débit de filtration glomérulaire) et la régulation hormonale de
l'homéostasie calcique. Par ailleurs, il a conseillé à la patiente de boire au moins 1 à 1,5 litre
de plus par jour en dépit d'une valeur de natrémie diminuée.

1) En dehors du simple dosage de la créatininémie, quel(s) autre(s) moyen(s) pouvez- vous


proposer pour déterminer la fonction rénale de cette femme enceinte ? Indiquez brièvement
l'intérêt et les limites de votre/vos proposition(s)

2) Citez les deux principales hormones impliquées dans la régulation de l'homéostasie


calcique, indiquez leur origine, leurs sites d'actions principaux et l'effet global de leur mise
en jeu sur l'homéostasie calcique.

3) L'apport calcique de cette femme enceinte vous paraî t-il convenable ? Si l'on considère
que cette patiente ne présente pas de « maladie » de l'homéostasie calcique, comment
expliquez-vous son hypercalciurie ?

4) Quels sont les facteurs qui peuvent avoir favorisé la survenue de lithiases urinaires chez
cette femme enceinte ?

5) Demander à cette patiente de boire plus lui fait-il courir un risque d'aggravation de son
hyponatrémie ? Expliquez votre réponse en vous basant sur la régulation de l'homéostasie
hydrique au cours de la grossesse.

JUIN 2014 – Dr VALLET


Une femme de 28 ans, enceinte au 6ème mois de grossesse, décrit un gonflement bilatéral
des chevilles, plus marqué en fin de journée et qui s'aggrave depuis quelques semaines.

184
Sa pression artérielle est à 110/160mmHg et il n'y a pas de protéinurie sur la bandelette
urinaire. Un bilan biologique sanguin montre (valeurs usuelles pour la population générale
entre parenthèse) : créatinémie 80μmol/L (50-90) ; natrémie 134mmol/L (136-145). Sur un
recueil urinaire bien fait, la natriurèse est de 185mmol/24h, ce qui permet d'estimer que ses
apports sodés alimentaires sont d'environ 11g/jour. Par ailleurs, depuis un épisode de
colique néphrétique il y a 4 ans, elle boit 2 L d'eau par jour et consomme 1000mg de
calcium/jour.

1) En dehors du dosage de la créatinémie, citez trois autres moyens pour déterminer la


fonction rénale chez la femme enceinte ? Indiquez brièvement l'intérêt et les limites de
chaque proposition.

2) Citez trois facteurs favorisant le développement d'œdèmes physiologiques chez la


femme enceinte.

3) On a conseillé à la patiente de réduire ses apports sodés. Citez trois aliments riches en
sodium qu'elle devra limiter dans cette condition.

4) Du fait de l'hyponatrémie, faut-il lui conseiller de réduire ses apports de boisson ?


Justifiez la réponse en vous basant sur vos connaissances de la régulation de l'homéostasie
hydrique en cours de grossesse.

5) Quels sont les risques potentiels d'une réduction marquée des apports liquidiens de cette
femme.

6) Ses apports calciques vous paraissent-ils appropriés à sa situation ? Décrivez


brièvement les modifications physiologiques de l'homéostasie calcique survenant au cours
de la grossesse.

JUIN 2015 – Pr TACK


Une femme de 30 ans, au 7ème mois de grossesse, a présenté une crise douloureuse
lombaire droite qui s'est accompagnée dans les heures suivantes de l'élimination d'un calcul
dans ses urines. Une échographie rénale ne montrait pas d'autres calculs dans les voies
urinaires.

Parmi les examens biologiques qui ont été réalisés, on dispose (valeurs usuelles pour la
population générale entre parenthèses) : calcémie totale = 2,20mmol/L ; calcémie ionisée =
1,24mmol/L (1,16 Ŕ 1,30). Sur un recueil urinaire bien fait, la calciurie représentait 8mmol/24
heures (2 Ŕ 6).

Lors de l'enquête alimentaire, l'apport calcique quotidien a été estimé à 1500mg/jour. Elle
rapportait limiter volontairement ses apports liquidiens à 1 L par jour par crainte d'aggraver
les petits œdèmes des chevilles qu'elle présente en fin de journée.

1) Citez les deux principales hormones impliquées dans la régulation de l'homéostasie


calcique, indiquez leur origine, leurs sites d'actions principaux et l'effet global de leur mise
en jeu sur l'homéostasie calcique.

2) Si l'on considère que cette patiente ne présente pas de « maladie » de l'homéostasie


calcique, comment expliquez-vous son hypercalciurie au cours de la grossesse ?

185
3) Quels sont les autres facteurs qui peuvent avoir favorisé la survenue d'une lithiase
urinaire chez cette femme enceinte ?

4) Lui conseiller de boire plus d'eau l'expose-t-elle à un risque de majoration des œdèmes
physiologiques de la grossesse ?

5) Elle envisage d'allaiter son enfant. Décrivez brièvement les modifications physiologiques
de l'homéostasie calcique qui surviennent au cours de l'allaitement.

Remarque : pour chaque question, il vous est demandé une réponse concise (quelques
lignes) basée sur vos connaissances de physiologie

Juin 2016 – Pr TACK I.


Une femme de 25 ans, enceinte au 4ème mois de grossesse, vient consulter pour avoir des
conseils car plusieurs choses lřinquiètent : il y a 1 an, elle a présenté 2 épisodes de coliques
néphrétiques à 3 mois dřintervalle. A chaque fois, elle a spontanément évacué une lithiase.
La dernière a été analysée et elle était composée dřoxalate de calcium dihydraté
(Weddellite). Lřurologue quřelle a vu avant sa grossesse lui a dit de boire 2 à 3 litres dřeau
par jour et dřéviter de manger plus de deux produits laitiers par jour (objectif : apport
calcique alimentaire de 800mg/j). Depuis 3 à 4 semaines, ses chevilles et ses pieds gonflent
dans la journée. Lřobstétricien qui lřa vu lřa rassuré en lui disant quřil sřagit simplement
dřœdèmes physiologiques de la grossesse et que sa fonction rénale est normale. Il lui a
conseillé de réduire son apport en sodium.

1) Une femme enceinte peut-elle boire 2 à 3 litres dřeau par jour sans danger (répondez par
oui ou par non) ? Justifiez votre réponse en 2 ou 3 phrases maximum à partir de vos
connaissances sur lřhoméostasie hydrique.

2) Quel est lřimpact de la grossesse sur la gestion du calcium par lřorganisme ?

3) En-dehors des produits laitiers (lait, laitages et fromage), citer au moins 2 autres
sources alimentaires notables de calcium.

4) A quoi correspondent les œdèmes (composition chimique et localisation en termes de


secteur liquidien).

5) Citez la cascade des 3 hormones qui jouent un rôle dans la fonction dřépargne sodée
et indiquez leur cible principale.

6) Si elle souhaite réduire ses apports de sodium, citez 3 aliments riches en sodium
quřelle devra limiter en dehors de la réduction du sel ajouté aux aliments.

7) Sachant que la créatininémie seule nřest pas un moyen fiable dřévaluation, citez 2
moyens de déterminer la fonction rénale chez une femme enceinte.

186
Juin 2016 - Néphrologie - Professeur TACK
Une femme de 32 ans, enceinte au 7ème mois de grossesse, décrit un gonflement bilatéral
des chevilles, plus marqué en fin de journée et qui se majore depuis quelques semaines.

Sa pression artérielle est à 105/55 mmHg. Elle ne présente pas de protéinurie. Le bilan
biologique montre (valeurs usuelles pour la population générale hors grossesse entre
parenthèses) : créatininémie 40 μmol/L (50-90) ; lřestimation de la fonction rénale par le
CKD-Epi créatinine était de 132 mL/min/1,73m2 (chez la femme de 30 à 40 ans : 80-120).
Sa natrémie est de 133 mmol/L (136-144).

Sur un recueil urinaire bien fait, la natriurèse est de 204 mmol/24 heures, ce qui permet
dřestimer que ses apports sodés alimentaires sont dřenviron 12g/jour. Par ailleurs, elle boit
0,6L de liquide par jour et consomme 500 mg de calcium/jour.

1) Lřutilisation de la formule CKD-Epi créatinine est-elle légitime ici ? Citez deux autres
moyens de déterminer la fonction rénale chez cette femme enceinte en indiquant leur
avantage et limites.

2) Si la fonction rénale est vraiment de 132 mL/min/1,73m2, est-elle normale pour le


contexte (justifiez brièvement votre réponse) ?

3) Les apports sodés peuvent-ils contribuer à la formation de ses œdèmes des membres
inférieurs (expliquez brièvement pourquoi) ?

4) Citez trois aliments différents riches en sodium quřelle pourrait limiter si elle devait
réduire son apport sodé.

5) Son volume de boisson est-il adapté à la situation ? Explicitez votre réponse en indiquant
les possibles conséquences de cet apport.

6) Du fait de lřhyponatrémie, peut-on lui conseiller de modifier ses apports de boisson si


cřest légitime (expliquez pourquoi) ?

7) Ses apports calciques vous paraissent-ils appropriés à sa situation ?

8) Quels sont les principaux changements de lřhoméostasie calcique durant la


grossesse ?

Mai 2018 - Néphrologie - Professeur TACK


Une femme de 25 ans, enceinte au 4ème mois de grossesse vient consulter pour avoir des
conseils car plusieurs choses l'inquiètent :

Il y a un an elle a présenté deux épisodes de colique néphrétiques en 3 mois d'intervalle. A


chaque fois elle a spontanément évacué une lithiase. La dernière a été analysée et elle était
composée d'oxalate de calcium. L'urologue qu'elle a vu pendant sa grossesse lui a dit de
boire 2 à 3 litres d'eau par jour et d'éviter de manger plus de deux produits laitiers par jour
(objectif apport calorique alimentaire : 800mg/j). Depuis 3 à 4 semaines ses chevilles et ses
pieds gonflent dans la journée. L'obstétricien qui l'a vu l'a rassuré en lui disant qu'il s'agit

187
simplement dřœdèmes physiologiques de la grossesse et que sa fonction rénale. Il lui a
toutefois conseillé de réduire son apport en sodium.

1) Une femme enceinte peut-elle boire 2 à 3 litres d'eau par jour et sans danger (répondez
par oui ou non) ? Justifiez votre réponse en 2 ou 3 phrases maximum à partir de vos
connaissances sur l'homéostasie hydrique.

2) Citez les deux hormones qui régulent l'homéostasie du calcium, dites comment elles
agissent et indiquez quel est l'impact de la grossesse sur la gestion du calcium par
l'organisme.

3) En dehors des produits laitiers (laits, laitages, fromages) citez au moins deux autres
sources notables de calcium auxquelles elle devra faire attention.

4) Si elle souhaite réduire ses apports de sodium : hors de la réduction du sel ajouté aux
aliments, citez trois aliments riches en sodium qu'elle devra limiter.

5) Sachant que la créatininémie seule n'est pas un moyen fiable d'évaluation, citez deux
moyens de déterminer la fonction rénale chez une femme enceinte. Indiquez pour chacune
l'intérêt et les limites d'utilisation.

MAI 2019 – Néphrologie - Professeur TACK


Une patiente au 7ème mois de grossesse vous consulte car elle a présenté il y a 15 jours
une première crise de coliques néphrétiques qui a été douloureuse et génératrice
dřinquiétude. Après quelques heures, elle a éliminé un petit calcul quřelle nřa pas conservé .
Son médecin lui a dit quřelle risque de récidiver car lřéchographie rénale faite au décours de
la crise montrait deux petites lithiases rénales non obstructives de 3 mm.

Elle a lu sur internet que cet épisode pourrait avoir altéré sa fonction rénale et quřil ne
faudrait plus manger de produits laitiers. Elle a aussi trouvé quřelle ne doit manger ni
rhubarbe ni épinards... ce quřelle ne faisait déjà pas. En fait, depuis sa grossesse elle
grignote des petits gâteaux et du chocolat. Elle prend aussi de la vitamine C car elle est
fatiguée depuis 2 mois. Par ailleurs, comme elle nřa jamais soif, elle prend des sodas qui
lřaident à atteindre à peine 1 litre de boisson par jour. Elle a dřailleurs peur de boire plus car
on lui a dit que cela pouvait aggraver les œdèmes quřelle présente depuis le début du
second trimestre de sa grossesse.

Répondez en quelques phrases étayées par des explications physiologiques /


physiopathologiques aux principaux questionnements de cette patiente :

1- Quřest que la « fonction rénale », quelle est sa valeur en fin de grossesse et comment
peut-on la déterminer dans ce contexte ?

2- Aurait-elle dû conserver le petit calcul quřelle a éliminé et pourquoi ?

3- Dans le cas présent est-il légitime quřelle cesse de manger des produits laitiers après
avoir fait un calcul rénal, pourquoi ?

4- Puisquřelle ne mange ni épinard ni rhubarbe, fait-elle dřautres erreurs alimentaires qui


favorisent la formation de calculs urinaires et quřelle pourrait corriger ?

188
5- Est-ce que la gestion de lřeau est différente au cours de la grossesse et dans ce cas,
boire donne-t-il des œdèmes, pourquoi ?

6- Dans son cas, quel est le bénéfice éventuel de boire plus dřun litre par jour ?

MAI 2020 – Néphrologie


Une femme de 28 ans, enceinte au 6ème mois de grossesse, décrit un gonflement bilatéral
des chevilles, plus marqué en fin de journée et qui sřaggrave depuis quelques semaines. Sa
pression artérielle est à 110/60 mmHg et il nřy a pas de protéinurie sur la bandelette urinaire.

Un bilan biologique sanguin montre (valeurs usuelles pour la population générale entre
parenthèses) : créatininémie 80 μmol/L (50 Ŕ 90) ; Fonction rénale estimée par la formule
Cockcroft et Gault : 31 mL/min ; natrémie 134 mmol/L (136 Ŕ 145). Sur un recueil

urinaire bien fait, la natriurèse est de 185 mmol/24 heures, ce qui permet dřestimer que ses
apports sodés alimentaires sont dřenviron 11 g/jour.

1. Quelle est la valeur normale de la fonction rénale chez une femme au 6ème mois de
grossesse ? Sachant que la fonction rénale de cette femme est en fait normale, comment
expliquez-vous le résultat obtenu avec la formule de Cockcroft et Gault ?
2. En dehors du dosage de la créatininémie et de la formule de Cockcroft et Gault.
Citez trois autres moyens de déterminer la fonction rénale chez une femme enceinte et
donner brièvement la principale limite de chacune.
3. Citez trois facteurs favorisant le développement dřœdèmes physiologiques chez la
femme enceinte.
4. Son apport sodé est-il important ? Si on envisage de le réduire, citez trois aliments
riches en sodium quřon pourrait lui conseiller de limiter.
5. Du fait de lřhyponatrémie, faut-il lui conseiller de réduire ses apports de boisson ?
Justifiez la réponse en vous basant sur vos connaissances de la régulation de lřhoméostasie
hydrique en cours de grossesse.
6. Citez 2 risques potentiels dřune réduction marquée des apports liquidiens chez cette
femme et expliquez par quels mécanismes ils sont délétères ?

Mai 2021
Une jeune patiente de 25 ans : poids 63 kg, indice de masse corporelle à 23 kg/ est suivie
depuis 2 ans sur le plan néphrologique pour une maladie de Berger ou néphropathie à IgA.
Elle prend actuellement une contraception par progestatifs seul ainsi que du RAMIPRIL 2,5
mg un comprimé par jour. Elle vient vous voir en consultation pour un projet de grossesse
avec une analyse de sang et dřurine récente. Elle présente un DFG estimé CKD-Epi à 37
mL/min/1,73m² (poids à 63 kg), et sa protéinurie sur un échantillon est de 0,5 g/g de
créatininémie.
1) Que lui répondez-vous quand au désir de grossesse ?
2) Quelles mesures complémentaires envisagez-vous au cas où elle choisit de mener
une grossesse quel que soit votre avis ?

Elle revient vous voir 6 mois après avec un test de grossesse et des bêtaHCG évolutifs. Son
premier trimestre se termine, elle fait 1h de route matin et soir pour son travail. Elle vous
amène ses automesures tensionnelles qui montrent, en moyenne, des valeurs à

189
140/90mmHg. Elle ne sait pas si ces valeurs sont acceptables pour son état de santé. Une
enquête diététique indique que ses apports sodés alimentaires sont dřenviron 10 grammes
de NaCl par jour.
3) Quelles sont les modalités pour valider ses mesures de pression artérielle au
cabinet?
4) Si les chiffres mesurés lors de la consultation sont similaires à ceux de lřautomesure
: que faites-vous ?

Malgré les actions mises en oeuvre, ses automesures montrent une majoration de sa
pression artérielle à 155/110 mmHg, la protéinurie augmente à 3 g/24h avec cliniquement
des oedèmes des membres inférieurs prenant le godet. Le DFG estimé CKD-Epi diminue à
38 ml/min/1,73m². Elle est à 31 semaines dřaménorrhée.
5) Que préconisez-vous ?

Finalement elle accouche à 32 semaines dřaménorrhée dřun bébé de 2 kg, ses paramètres
cliniques et biologiques sont contrôlés et elle est autorisée à sortir.
6) Que prévoyez-vous comme suivi dans le cadre de sa maladie rénale ?

190
UE 11 : SYSTÈMES
Sujets Digestif
JUIN 2013 – Dr MUSCARI
• 1) Citez (dans le sens physiologique de progression des aliments) les différents
organes constituant le tube digestif.
• 2) Citez les 3 artères digestives qui naissent de l'aorte avec les principales branches
et les organes qu'elles vascularisent.

JUIN 2014 – Dr MUSCARI


• 1) Faire un schéma des voies biliaires extra-hépatiques, en mettant les termes :
canal hépatique gauche, cholédoque, vésicule biliaire, canal hépatique commun, canal
cystique, canal hépatique droit.
• 2) Quelles sont les branches du tronc cœliaque et quels organes vascularisent-elles
?

JUIN 2015 – Dr BOURNET / Dr CUELLAR


• 1) Signes cliniques et biologiques de l'insuffisance hépatocellulaire et de
l'hypertension portale
• 2) Quels sont les signes cliniques d'une occlusion digestive sur hernie crurale
étranglée?

Juin 2016 – Dr CUELLAR E. / Dr BOURNET B.


Question 1 : Vous recevez aux urgences une patiente de 28 ans, à 9 SA pour une première
grossesse, sans antécédents particuliers, qui présente depuis 10 heures une douleur de la
fosse iliaque droite. A lřexamen clinique, on retrouve une douleur de la fosse iliaque droite
avec une contraction des muscles de la paroi abdominale à la palpation. La bandelette
urinaire est normale, lřexamen gynécologique est sans particularité. La pression sanguine
artérielle est à 130/80mmHg, le pouls est régulier à 90 battements/mn et la température est
à 38,2°C. Vous suspectez le diagnostic dřappendicite aiguë.

• 1) Quel est le nom de la contraction involontaire et douloureuse des muscles de la


paroi abdominale à la palpation ?
• 2) Quel bilan biologique réalisez-vous et que recherchez-vous sur celui-ci afin de
confirmer votre diagnostic dřappendicite aiguë ?
• 3) Vous décidez de réaliser un examen dřimagerie. Quel va être cet examen et quels
signes allez-vous rechercher sur celui-ci en faveur du diagnostic dřappendicite aiguë non
compliquée ?
• 4) Au terme du bilan réalisé aux urgences, vous confirmez quřil sřagit dřune
appendicite aiguë non compliquée. Décrivez les possibilités thérapeutiques que vous
pouvez proposer dans ce cas.

191
Question 2 : Diagnostic clinique radiologique et étiologique dřune pancréatite aiguë.

Juin 2016 – Docteur BOURNET et Docteur CUELLAR


Sujet 1 : Diagnostic clinique et biologique dřune hépatite et différentes étiologies dřune
hépatite.

Sujet 2 : Quels sont les signes cliniques dřune cholécystite aiguë lithiasique ?

Aout 2017 – Dr CUELLAR


Quels sont les signes cliniques dřune hernie ombilicale étranglée ? Quelle est la base du
traitement de cette pathologie ?

Aout 2017 – Dr BOURNET


Hépagastroentérologie : Signes cliniques du RGO typique et examens complémentaires à
pratiquer pour son diagnostic.

Mai 2018 – Dr BOURNET


• 1) Manifestation clinique typique et atypique du RGO
• 2) Quels sont les signes cliniques d'un syndrome occlusif ?

Mai 2019 – Dr BOURNET


Signes cliniques biologiques et liste des examens complémentaires pour le diagnostic dřune
rectocolite hémorragique.

Août 2019 – 2ème session - Dr BOURNET


Quels sont les signes cliniques dřune hernie crurale étranglée ?

Sujets Ophtalmologie
JUIN 2013 – Pr FOURNIE
Quelles sont les deux complications ophtalmologiques pouvant survenir au cours de
l'accouchement d'une patiente atteinte de myopie ? Décrivez-en les principaux signes
cliniques.

192
JUIN 2014 – Dr HAMID
• 1) Définissez la leucocorie.
• 2) Quels sont les diagnostics à évoquer devant une leucocorie ?
• 3) Quels sont les signes évocateurs d'un glaucome congénital ?

JUIN 2015 – Dr SOLER


1) Donnez la classification de la rétinopathie diabétique en précisant les complications.

2) Donnez les facteurs de risque de progression d'une rétinopathie diabétique, en

insistant sur les circonstances particulières à la grossesse.

Juin 2016 - Docteur SOLER


Quelles sont les orientations diagnostiques devant une leucocorie ? Sur quelles
orientations cliniques ?

Aout 2017 – Dr TOLOU


• 1) A quoi sert le cristallin ?
• 2) Décrivez les principales structures anatomiques du globe oculaire en vous aidant
dřun schéma.

Mai 2018 - DR SOLER


• 1) Donnez les caractéristiques cliniques devant faire évoquer un glaucome
congénital.
• 2) Quels sont les facteurs de risque devant faire envisager un dépis de rétinopathie
des prématurés.

Août 2018 2ème session


A l'aide d'un schéma, énumérer les différentes structures du globe oculaire.

Mai 2019 – Dr GLIMOIS


Question rédactionnelle (réponses courtes) : 15 minutes

• 1) Définissez la leucocorie.
Quels sont les diagnostics à évoquer devant une leucocorie ? (3 diagnostics principaux)

193
• 2) Chez une patiente diabétique de type 1 enceinte, quelles sont les particularités du
suivi ophtalmologique ? (de sa rétinopathie diabétique)

Sujets Locomoteur
JUIN 2013 – Dr KRIN
• 1) Décrivez succinctement l'anatomie, la fréquence, la physiopathologie, les facteurs
favorisants, les signes cliniques et le pronostic de la forme la plus fréquente de paralysie
obstétricale du plexus brachial.
• 2) Ophélie a quatre mois. Elle vous est adressée avec l'examen ci-dessous :
imagerie décrivant une pathologie congénitale des hanches.
● Précisez le diagnostic (nom de la pathologie, méthode utilisée), les manœuvres
cliniques essentielles utilisées pour y parvenir, l'âge à partir duquel l'examen ici présenté est
pertinent.
● Quel aurait été l'examen à prescrire si Ophélie était suspecte de cette pathologie à
l'âge de six semaines ? Pourquoi ?

JUIN 2014 – Dr KRIN


• 1) Décrivez succinctement l'anatomie, la fréquence, la physiopathologie, les facteurs
favorisants, les signes cliniques et le pronostic de la forme la plus fréquente de paralysie
obstétricale du plexus brachial.
• 2) Margot, nouveau-né fringuant, a 15 jours. L'examen clinique pratiqué par vos
soins recherchant une luxation congénitale de la hanche est négatif. Son père, Erwan Le
Boedec, vous rapporte être porteur d'une prothèse totale de hanche depuis l'âge de 20 ans,
sans qu'il ne se souvienne exactement de la raison.

a. Que recherchez-vous à l'examen clinique (interrogatoire exclu)

b. Quelles sont les 2 manœuvres essentielles réalisées ? Décrivez-les succinctement.

c. Quel examen complémentaire prescrivez-vous ? Pourquoi ?

d. Quelle attitude thérapeutique préconisez-vous en cas d'anormalité de l'examen sus-


mentionné ?

JUIN 2015 – Dr KRIN


• 1) Décrivez succinctement l'anatomie, la fréquence, la physiopathologie, les facteurs
favorisants, les signes cliniques et le pronostic de la forme la plus fréquente de paralysie
obstétricale du plexus brachial.
• 2) Nolwenn, nouveau-né fringant, a maintenant 15 jours. L'examen clinique pratiqué
par vos soins semble retrouver une sensation de « piston » à la hanche droite. Son père,
Erwan de Kervadec, ne vous rapporte pas d'antécédents familiaux de pathologie de hanche.
● Qu'avez-vous recherché à l'examen clinique (interrogatoire exclu) ?

194
● Quel est le nom de la manœuvre réalisée ? Décrivez-la succinctement, ainsi que
l'orientation diagnostique qui en résulte.
● Quel examen complémentaire prescrivez-vous pour confirmer votre
diagnostic ? A quel délai ? Pourquoi ?
● Quelle attitude thérapeutique préconisez-vous en cas d'anormalité de l'examen sus-
mentionné ?

Juin 2016 – Dr KRIN


1) Décrivez succinctement lřanatomie, la fréquence, la physiopathologie, les facteurs
favorisants, les signes cliniques et le pronostic de la forme la plus fréquente de paralysie
obstétricale du plexus brachial.

2) La luxation congénitale de la hanche :

● Comment sřorganise en France son dépistage ?


● Margot a 60 jours. Son carnet de santé note une présentation par le siège.
Votre examen est sans particularité. Sa mère réclame à cor et à cris une radiographie de sa
hanche pour éliminer un « problème des hanches », quřelle dit présenter elle-même. Quelle
est votre attitude ?
● Quelle serait votre attitude si lřexamen clinique était anormal ?

Juin 2016 - Locomoteur - Docteur KRIN


1) Quels sont les 3 facteurs majeurs de la consolidation osseuse ?

2) Décrivez de façon précise la fracture suivante :

Aout 2017 – Dr Krin


Décrivez les trois types de complications à rechercher systématiquement devant toute
fracture

195
Quelles sont les complications majeures des fractures du bassin ?

A quel trimestre le fœtus est-il le plus exposé ? Pour quelles raisons ?

Mai 2018 DR KRIN


• 1) Quels sont les trois facteurs majeurs de la consolidation osseuse ?
• 2) Décrivez de façon succincte l'épidémiologie, la clinique, le diagnostic différentiel
principal et le traitement du pied bot varus équin.

2018 2ème session :


1) Quels sont les 3 grands types de complications immédiates à
rechercher devant toute fracture ?

2) Décrivez de façon précise le document suivant :

Mai 2019 – Dr Krin


• 1) Quels sont les 3 facteurs majeurs de la consolidation osseuse ?
• 2) Décrivez de manière précise et exhaustive le document ci-joint :

Août 2021 - session 1 - F Accadbled


Yannick, 10 ans, se présente aux urgences pédiatriques pour un traumatisme de lřavant-
bras survenu lors dřune chute en jouant dans un parc. La déformation clinique est évidente
avec une angulation. On ne retrouve aucune complication ni lésion associée.
1. Décrivez les particularités des fractures des os longs chez lřenfant.
2. Quřest-ce quřune fracture en bois de vert ?

196
Sujets Neurosensoriel
JUIN 2013 – Dr CALVIERE
1) Un patient de 35 ans se présente aux urgences avec une aphasie d'apparition soudaine
et des douleurs cervicales. Il n'a pas de fièvre et aucun antécédent.

● Quelles sont les principales régions cérébrales (nom, localisation, principale fonction)
qui peuvent être impliquées en fonction du type d'aphasie ?
● Quel examen doit-être fait en urgence ?

Celui-ci ne montre pas dřhémorragie.

C. Quel diagnostic doit-on évoquer et quelle en est la cause principale à cet âge? D.
Citezdeuxautrescausespotentiellessilepatientétaitplusâgé?

2) Une patiente de 65 ans se présente pour des céphalées temporales évoluant depuis 1
mois avec une altération de l'état général, et des douleurs des ceintures.
● Quelle pathologie doit-on évoquer en premier lieu ?
● Que devez-vous vérifier à l'examen clinique ?
● Quel examen biologique est indispensable et signe quasiment diagnostic?
● Si cette patiente souffrait de céphalées épisodiques de longue date, quels
éléments cherchez-vous à l'interrogatoire en faveur de crises de migraine ?

3) Décrivez la voie descendante de la motricité et les signes principaux du syndrome


pyramidal.

JUIN 2014 – Dr CUINAT


• 1) Donnez les éléments sémiologiques d'un syndrome cérébelleux
2) Vous voyez en consultation Madame M, 32 ans à 2 mois de son accouchement. Elle se
plaint de céphalées holocraniennes intenses d'apparition progressive depuis 2 semaines,
associée à une phono-photophobie et des nausées et des vomissements. Cette céphalée
n'est pas calmée par les antalgiques. L'examen neurologique est sans anomalie.
a) Quel diagnostic évoquez-vous ?
b) Quel examen doit-être réalisé en urgence pour confirmer votre diagnostic ?

3) Citez 3 causes de céphalées d'apparition brutale ?

4) Une femme de 75 ans est hospitalisée en urgence car elle présente depuis 1h30,
d'apparition brutale, un déficit moteur et sensitif de l'hémicorps droit associé à une aphasie.
a) Quel diagnostic évoquez-vous ?
b) Quel examen doit être réalisé en urgence ?
c) Si votre diagnostic est confirmé, quel traitement peut être envisagé ?

JUIN 2015 – Dr CUROT


1/ Système pyramidal :

- Citez les principales structures anatomiques qui le composent.

197
- Quels sont les signes d'une atteinte du système pyramidal à l'examen clinique ?

2/ Définissez :

- une crise d'épilepsie


- l'épilepsie
- une encéphalopathie épileptique

3/ Quelles informations délivrerez-vous à une femme épileptique sous DEPAKINE (valproate


de sodium) qui vous fait part d'un projet de grossesse ?

4/ Définissez ce que sont les sensibilités lemniscales et extra-lemniscales et leurs


principales voies anatomiques.

Juin 2016 – Dr RIGAL et Dr JAFFRE


1/ Quelles sont les caractéristiques cliniques de lřatteinte du système pyramidal ?

2/ Définissez :

- Une crise dřépilepsie ;


- Les éléments cliniques évocateurs dřune épilepsie partielle temporale

Juin 2016 - Neurosensoriel - Docteur DECOTTE


• 1) Quelles sont les pathologies rhinosinusiennes de la femme enceinte ? Décrivez-
les en quelques mots ?
• 2) Quels sont les symptômes du reflux pharyngo-œsophagien ?

Aout 2017 – Dr DECOTTE


• 1) Quelles sont les causes de surdité chez lřenfant ?
• 2) Que savez-vous des épistaxis au cours de la grossesse ?

Mai 2018 - Dr DECOTTE


• 1) Quels sont les examens complémentaires pouvant être utilisés par l'ORL pour le
bilan des pathologies otologiques chez un adulte ?
• 2) Rhinite et grossesse : étiologie, mécanisme physiopathologique, signes cliniques
et traitement.

Août 2018 2ème session


• 1) Quelles sont les pathologies de l'oreille les plus fréquentes ou aggravées pendant
la grossesse ?
• 2) Sinusite maxillaire et grossesse.

198
Mai 2019 - Dr DECOTTE
Question 1 : Quels sont les symptômes ORL du reflux gastro-oesophagien ?

Question 2 : Trompe auditive et grossesse

● A quoi sert la trompe auditive ?


● Quelles sont les 2 pathologies liées à une pathologie de la trompe auditive ?
● Quels sont les symptômes rapportés par les femmes enceintes qui doivent y faire
penser ?

Août 2019 – 2ème session - Dr DECOTTE


Q1 : La rhinite hormonale liée à la grossesse : décrivez cette pathologie et rappelez lřétiolo-
gie, le mécanisme physiopathologique, les signes cliniques et le traitement. (8 points)

Q2 : Quel est le test de dépistage de la surdité utilisé à la naissance ? Quel est son principe
? Quels sont ses avantages ? (7 points)

Sujets Dermatologie
JUIN 2013 – Pr FOURNIE
Mélanome : facteurs de risque, moyens diagnostiques et pronostic ?

JUIN 2014 – Dr HAMID


La pemphigoï de gravidique : Décrivez sa présentation clinique et son évolution. Citer ses
complications

JUIN 2015 – Dr AMELOT


Une femme enceinte de 30 SA, primigeste vous consulte.

Elle se plaint d'un prurit depuis 5 jours, sur l'abdomen et les cuisses. Vous remarquez des
plaques et des papules érythémateuses sur ces zones.

• 1) Quelles dermatoses spécifiques à la grossesse évoquez-vous systématiquement


devant un prurit en cours de grossesse ?
• 2) Quel examen complémentaire sanguin demandez-vous systématiquement devant
un prurit an cours de grossesse ?

Ce résultat est normal, ainsi que la biopsie de peau et l'immunofluorescence cutanée que le
dermatologue que vous aviez contacté avait réalisé . Il s'agit d'une éruption polymorphe
gravidique.

3) La future maman très inquiète vous demande si cela aura des conséquences pour son
bébé. La rassurez-vous ? Pourquoi ? Quelle information pouvez-vous lui donner sur
l'évolution spontanée de cette dermatose ?

199
Vous revoyez la patiente dans les semaines qui suivent l'accouchement. Elle vous signale
une accélération de la perte de ses cheveux, et une diminution homogène de sa densité
capillaire.

4) Comment s'appelle la cause la plus fréquente d'alopécie après l'accouchement

5) Quel bilan sanguin peut être nécessaire pour rechercher une autre cause ?

Juin 2016 – Pr FOURNIE P.


Une femme enceinte de 22 SA, primigeste vous consulte.

1) Elle se plaint dřun prurit depuis 5 jours, sur lřabdomen et les cuisses. Quelles dermatoses
spécifiques à la grossesse évoquez-vous systématiquement devant un prurit en cours de
grossesse ?

2) Elle vous apporte son dernier bilan biologique fait il y a 7 jours : les éosinophiles sont
légèrement augmentés et le bilan hépatique, y compris le dosage de sels biliaires, est
normal. A lřexamen clinique vous remarquez des plaques et des papules érythémateuses
sur lřabdomen avec une atteinte de la région péri ombilicale. Quel bilan complémentaire
faites-vous ?

3) La biopsie de peau montre un clivage (bulle) sous épidermique avec infiltrat


inflammatoire riche en éosinophiles et lřimmunofluorescence cutanée trouve des dé pôts
linéaires de C3 et dřIgG, le long de la jonction dermoépidermique. Quel est votre diagnostic
final ? Comment traitez-vous ?

4) La future maman très inquiète vous demande si cela aura des conséquences pour son
bébé et pour elle. La rassurez-vous ? Pourquoi ?

Juin 2016 - Dermatologie - Docteur LIVIDEANU


Vous suivez une patiente primigeste, enceinte de 30
semaines. Depuis deux semaines elle présente des
lésions érythémato-œdémateuses, prurigineuses
localisées initialement au niveau de lřabdomen en
région péri-ombilicale. Ces lésions sont
secondairement associées à des vésicules et des
bulles tendues à contenu clair sur les lésions et/ou en
peau saine. Depuis deux jours, le prurit est quasi
généralisé et des lésions à distance sont apparues
(figure ci-dessous). Vous évoquez comme principale
hypothèse clinique une pemphigoïde gravidique.

1) Quels sont les principaux éléments cliniques qui vous permettent de vous orienter vers
cette hypothèse clinique ?

2) Quels examens complémentaires faites-vous pour confirmer ce diagnostic ?

3) Quel est le pronostic maternel et fœtal ?

200
Août 2017 – Dermatologie – Dr LIVIDEANU
1) Citez les 3 dermatoses spécifiques de la grossesse qui entrainent toutes un prurit

2) Quels examens biologiques/paracliniques réalisez-vous pour retenir le diagnostic final ?

Mai 2018 – Dermatologie – Dr LIVIDEANU


1) Énumérez les infections cutanées bactériennes superficielles.

2) Énumérez au moins trois manifestations qui peuvent être présentées par une personne
atopique.

3) Enumérez au moins 4 caractéristiques ( règles ABCDEF) devant lesquelles une lésion


pigmentée doit être suspectée comme étant un possible mélanome.

Août 2018 2ème session


Quelles sont les complications d'une dermatite atopique ?

Mai 2019 – Dermatologie – Dr LIVIDEANU


Vous suivez une patiente primigeste, enceinte de 30 semaines.

Depuis deux semaines elle présente des lésions érythémato-oedémateuses, prurigineuses


localisées initialement au niveau de lřabdomen en
région péri-ombilicale.

Ces lésions sont secondairement associées à des


vésicules et des bulles tendues à contenu clair
situées sur les lésions érythémateuses et/ou sur la
peau saine.

Depuis deux jours le prurit est quasi généralisé et


des lésions à distance sont apparues (figure ci-
contre). Vous évoquez come principale hypothèse
clinique une pemphigoï de gravidique.

• 1- Quels sont les principaux éléments cliniques qui vous permettent de vous orienter
vers cette hypothèse clinique ?
• 2- Quels examens complémentaires faites-vous pour confirmer ce diagnostic ?
• 3- Quel est le pronostic maternel et fœtal ?

201
UE 14b : PHARMACOLOGIE

JUIN 2013 – Dr SOMMET


Les médicaments agissant contre les nausées et les vomissements :

• 1) Citez trois grandes classes pharmacologiques de médicaments utilisés pour lutter


contre ces symptômes, expliquez brièvement leur mécanisme d'action, et citez un
représentant pour chacune des classes (en DCI).
• 2) Quel est le médicament (DCI) qui est depuis février 2012 contre-indiqué chez
l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans ? Expliquez pourquoi.
• 3) Quel est l'anti-nauséeux (DCI) le mieux évalué chez la femme enceinte ?
Pourquoi son utilisation peut-elle poser un problème en cas d'utilisation en fin de grossesse
?

JUIN 2014 – Dr SOMMET


• 1) Expliquez le mécanisme d'action de la morphine et citez sa principale indication
ainsi que ses effets indésirables.
• 2) Expliquer le mécanisme d'action et citer un représentant (en DCI +/- nom de
spécialité) de chacune des 5 grandes classes pharmacologiques de laxatif.

JUIN 2015 – Dr SOMMET


Question 1 : Quelle classe de médicament hypoglycémiant est à privilégier en première
intention chez une femme enceinte diabétique ? Justifiez votre choix (par rapport aux autres
classes de médicaments hypoglycémiants) et indiquez ses principaux effets indésirables.

Question 2 : Vous recevez Mme M. 28 ans pour un suivi de grossesse. Elle est à 6 mois de
grossesse. La patiente souffre d'un trouble anxieux généralisé depuis environ 10 ans, qu'elle
gère avec la prise quotidienne d'une benzodiazépine, le diazépam VALIUM 10mg par jour.

Expliquez le mécanisme d'action des benzodiazépines (récepteur, médiateur impliqué...) et


donnez les 7 propriétés pharmacodynamiques des benzodiazépines.

Deuxième session 2015 – Dr MONTASTRUC


Vous suivez une patiente de 29 ans souffrant d'un trouble schizophrénique, stabilisé et pris
en charge au niveau médicamenteux par neuroleptique, olanzapine 20 mg par jour. La
patiente souhaite programmer une grossesse.

A propos des neuroleptiques :

202
Question 1 : Donnez les principaux effets indésirables de type A des neuroleptiques. Pour
chaque effet indésirable de type A, vous donnerez la propriété pharmacologique qui explique
l'effet indésirable.

Question 2 : Expliquez le mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroï diens et


citez leurs principales indications ainsi que leurs effets indésirables.

Juin 2016 – Dr SOMMET A.


Question 1 : Acide valproï que (Depakine, Depakote...) : mécanismes dřaction et risques
malformatifs pendant la grossesse ?

Question 2 : Mme T., enceinte de 3 mois, souffre dřune sciatique. Elle vous demande si elle
peut prendre de lřibuprofène pour traiter sa douleur. Que lui répondez-vous et quels
antalgiques lui conseilleriez-vous selon lřintensité de sa douleur (citez un médicament par
pallier de lřOMS) ? Après lřaccouchement, si la patiente allaite son enfant, quelle sera la
stratégie thérapeutique ?

Juin 2016 - Pharmacologie - Docteur SOMMET


Sujet n°1: Les anti-dopaminergiques à visée antiémétique: expliquer le mécanisme dřaction
et citer les principaux effets indésirables. Citer au moins un exemple de médicament de
cette classe en dénomination commune internationale.

Sujet n°2 : Décrire les 3 mécanismes dřaction des antiépileptiques. Lřacide valproï que
DEPAKINE est une antiépileptique. Donner les effets tératogènes de ce médicament ainsi
que ses effets sur le neuro-développement de lřenfant à naitre.

Aout 2017 – Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET


Question 1 : Décrivez les effets indésirables des pénicillines.

Question 2 : Décrivez le mécanisme dřaction des diurétiques de lřanse.

Août 2017 – Pharmacologie modulaire – Dr SOMMET


Question 1 : Hypothyroïdie et grossesse : Citer le médicament principal indiqué pour le
traitement de substitution des hypothyroï dies ? Expliquer ses particularités dřemploi et de
surveillance pendant la grossesse.

Question 2 : Décrire les 3 mécanismes dřaction des anti-épileptiques.

Lřacide valproï que DEPAKINE est un anti-épileptique. Décrire les effets tératogènes de ce
médicament ainsi que ses effets sur le neuro-développement de lřenfant à naître.

203
Mai 2018 – Pharmacologie modulaire - Dr SOMMET
• 1) Décrire et expliquez les effets indésirables des benzodiazépines.
• 2) Décrire la prise en charge médicamenteuse de la constipation chez la femme
enceinte et la femme allaitante, illustrez avec des exemples de médicaments ( en
dénomination commune internationale).

Mai 2019 – Pharmacologie modulaire - Dr SOMMET


Question 1 :

Depuis plusieurs semaines, madame C. présente des épisodes aigus récidivants


dřessoufflement associés à des sibilants expiratoires et à une sensation dřoppression
thoracique. Ces épisodes sont plus fréquents la nuit et déclenchés par lřeffort. Elle consulte
son médecin qui pose le diagnostic dřasthme. Il lui prescrit un β2-mimétique, salbutamol
Ventoline® par voie inhalée à prendre au moment des crises.

Madame C a un désir de grossesse et est inquiète par rapport à la prise de ce médicament.

• 1) Expliquer le mécanisme dřaction de ce médicament.


• 2) Citer les principaux effets indésirables
• 3) Expliquer succinctement la prise en charge (objectif, principes généraux sur la
prescription des médicaments, éducation).

Question 2 :

Pour chacune des classes de laxatifs :

● Décrire leur mécanisme dřaction


● Donner un exemple

C. Citer les principaux effets indésirables

D. Préciser si leur utilisation est possible pendant la grossesse et expliquer pourquoi.

Août 2019 – 2ème session


Q1 : Décrivez succinctement les 3 principales caractéristiques pharmacologiques (cibles
dřaction, caractéristiques pharmacologiques intrinsèques, caractéristiques
pharmacocinétiques) qui peuvent expliquer le potentiel dřabus dřune substance
psychoactive.

Q2 : Mécanismes dřaction, indications et effets indésirables potentiels des


sympathomimétiques utilisés en obstétrique.

204
MAI 2020 – 1ère session
Question 1 :

Dřaprès les informations dont vous disposez, vous réaliserez une plaquette dřinformation
destinée à vos patientes sur la prise dřun antitussif (en cas de toux sèche), en insistant sur
les risques et les précautions dřemploi.

Question 2 :

Vous êtes interrogé(e) sur les médicaments prescrits dans le traitement de lřhypertension
pendant la grossesse. La patiente veut savoir quels médicaments sont à éviter.

- Quels sont les médicaments antihypertenseurs

1) contre-indiqués,

2) déconseillés ?

- A quelle classe pharmacologique appartiennent-ils ?


- Quels sont les risques de lřexposition à ces médicaments ?

Mai 2021 - Dr Lamartigne


Question 1 :
a. Citer les mécanismes dřaction des médicaments antiépileptiques
b. Que devez-vous expliquer à une patiente épileptique traitée par anti épileptiques
concernant les risques tératogènes de ces médicaments ?

Question 2 :
a. Quel est le mécanisme dřaction de lřibuprofène ? Quels sont les effets indésirables
les plus fréquents avec cette classe de médicaments chez lřadulte ?
b. Quels sont les risques auxquels sřexpose une grossesse avec ce médicament aux
différentes périodes de sa grossesse ? Yřa-t-il un risque sur la grossesse ? Expliquez

205
UE 15b : ANGLAIS SCIENTIFIQUE ET MÉDICAL

Juin 2016 – Mme HANCOCK E.


Répondez à chaque question en 8 lignes maximum /10

1/ What are the signs and symptoms of preeclampsia ? /2

2/ Why may women be at greater risk concerning heart disease ? /3

3/ Give 2 examples of how pregnancy and delivery are a Ŗculturalŗ experience. /2

4/ Vocabulaire : faites une/des phrase(s) complète(s) dans la/lesquelles vous mettez la


traduction pour le sein, le mamelon, le bassin, la hanche, le ventre et la cuisse. /3

Juin 2016 - Madame HANCOCK


Sujet rendu avec la copie

- Nombreux schémas à compléter avec le vocabulaire du corps humain et de lřappareil


génital féminin

- Question de cours sur la leçon « Pregnancyřs balancing act » au sujet des modifications de
la colonne vertébrale de lřHomme au cours du temps et sur les modifications permettant à
une femme enceinte de se tenir sur ses deux pieds (100 mots minimum).

Juin 2019 - Madame HANCOCK


• 1) How are the signes and symptoms of heart disease different in women ?
• 2) Why may women be a greater risk concerning heart disease ?
• 3) 2 examples of how pregnancy and delivery are a « cultural » experience.
• 4) Faire une/des phrases avec sein, mamelon, bassin, hanche, ventre et cuisse.
+ schéma à compléter de lřappareil génital et organes titre à donner)

206
BON COURAGE
LES LOULOUS ET
À BIENTÔT EN
STAGE !!
207

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