PNLP Plan Strategique 2021-2027
PNLP Plan Strategique 2021-2027
PNLP Plan Strategique 2021-2027
NOVEMBRE 2021
REMERCIEMENTS
Le présent document est le fruit de la volonté politique du Gouvernement burundais, de l’appui des
partenaires au développement et des cadres et acteurs de terrain.
Le PNILP trouve ici l’occasion ultime de réitérer les remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin,
ont bien voulu apporter leur contribution inestimable au processus de la revue des performances du
PNILP et à l’élaboration de ce Plan Stratégique National de Lutte contre le Paludisme 2021-2027. Il
s’agit notamment :
• De l’OMS par la mise à contribution des moyens financiers et des experts tant nationaux que
régionaux à la revue interne et externe des performances du PSN 2018- 2023 ;
• L’USAID via ses agences d’exécution : Chemonics, Measure Evaluation, Vector Link, Pathfin
der, PSI/TUBITEHO ;
• L’UNICEF ;
• RBM ;
• L’ALMA ;
• Le Fond Mondial ;
• MSF/Belgique ;
• World Vision International et CARITAS ;
• Expertise France, etc.
Nous restons convaincus que le présent plan permettra de mettre à la disposition des partenaires et
acteurs, les moyens techniques, financiers et matériels pour une mise en œuvre efficiente des
stratégies de lutte contre le paludisme au Burundi.
REMERCIEMENTS ...................................................................................................... 8
I. CONTEXTE ............................................................................................................ 12
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................ 84
ANNEXES .................................................................................................................. 85
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1: CLASSIFICATION DES DISTRICTS SELON LE SCORE DE VULNÉRABILITÉ EN
2017……………………………………………………………………………………………………………………..15
FIGURE 5: EVOLUTION ANNUELLE DES CAS DE PALUDISME ENTRE 2013 À 2017 (PNILP)………….17
FIGURE 6: EVOLUTION ANNUELLE DES CAS DE PALUDISME ENTRE 2013 À 2017 (PNILP)…………… 18
FIGURE 7: EVOLUTION ANNUELLE DES CAS DE PALUDISME ENTRE 2013 À 2017 (PNILP)………………18
FIGURE 10: TAUX DE PIQÛRE DES VECTEURS DU PALUDISME SUR LES SITES SENTI-
NELLES ..................................................................................................................... 23
Les différentes réformes sanitaires visant l’amélioration de l’accès aux soins ainsi que la mise œuvre
des actions de trois plans stratégiques (2008-2012, 2013-2017 et 2018-2023) témoignent de la
volonté du gouvernement et de tous les partenaires à de contrôler cette maladie. Les principales
stra tégies de lutte contre le paludisme adoptées sur le plan international et au niveau du pays
reposent sur la prise en charge des cas de paludisme à travers l’utilisation des Combinaisons
Thérapeutiques à base d’Artémisinine dans les structures de soins, le renforcement des capacités
pour la confirmation des cas (par microscopie et des tests de diagnostic rapide) avant le traitement,
la lutte anti vec torielle à travers l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide, l’aspersion
intra domiciliaire ainsi que la surveillance des vecteurs par la recherches entomologiques les
interventions de soutien comme la communication ,le suivi évaluation ,la surveillance et la riposte
ainsi que la capacitation du programme a bien coordonner toutes les actions précitées sont aussi
prioritaires.
Au cours des trois dernières années du présent plan stratégique, d’importants efforts ont été dé-
ployés dans le sens de la mise à échelle de ces stratégies axées essentiellement sur :
a. Le renforcement de la prise en charge des cas selon les directives nationales au niveau des
formations sanitaires et au niveau de la communauté,
b. La consolidation de la lutte anti vectorielle marquée par une campagne de distribution de
masse des MIILDA pour la couverture universelle (2019), une distribution continue en routine
aux groupes vulnérables (femmes enceintes et enfants de moins de 5 ans),
c. La pulvérisation intra domiciliaire au niveau de 4 districts sanitaires prioritaires et par la sur
veillance entomologique dans 9 sites sentinelles,
d. La mise à échelle du traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte
qui a été introduit dans le pays en 2015,
e. La redéfinition des messages clés dans le cadre de la communication pour le changement de
La récente revue mi-parcours (Juillet 2020) a permis au PNILP et ses partenaires de passer en revue
les performances du programme (45% de réalisation des activités), de constater le faible taux de
mobilisation des ressources financières (24 %), d’identifier les goulots d’étranglement, et de déga-
ger les cibles à atteindre de façon plus réaliste à l’horizon 2027 en alignement au
Plan National de développement comme le souhaite le Gouvernement du Burundi et au programme
du gouvernement burundais.
Le programme National Intégré de lutte contre le SIDA a conduit une revue à mi-parcours du présent
plan stratégique et dans un contexte très changeant : mais aussi sur deux financements essentiels
de USAID par des projets bilatéraux (IHPB et TUBITEHO) et d’autres opportunités de financement
comme la recherche opérationnelle avec Médecin sans frontière (MSF)[1, en plus des appuis tradi-
tionnels du FM, Agences du SNU et autres partenaires]. En plus, ces trois premières années ont vu
une mise à échelle de nouvelles interventions comme le TPIg qu’il est opportun d’évaluer rapidement
pour y apporter des réorientations si nécessaires pour le reste de la période d’exécution du plan. La
riposte aux épidémies et ou grandes flambées de cas doit aussi être évaluée et faire partie du PSN
révisé. Cette période a aussi connu un renouveau dans la planification sous régionale des
interventions de lutte antipaludique (Great Lakes Malaria Initiative Strategic Plan).
La circonstance la plus particulière est que tous les plans directeurs du pays comme le PNDS et
d’autres plans stratégiques de la plupart d’autres programmes de santé expirent en 2023 et que le
niveau central leur recommande selon la ligne du gouvernement d’étendre les cibles de ces plans à
l’an 2027 pour les aligner au plan national de développent du Burundi (PND).
En plus de cela, le plan régional de coordination des actions transfrontalières a vu le jour et pourra
influencer le plan stratégique actuel [2].
a. Une zone à très haut risque avec comme incidences couvrant les régions du Nord-Est et
centre étendue sur 17 des 47 districts sanitaires, soit 40% du territoire traditionnellement
connue comme pourvoyeur de la majorité des cas de paludisme ;
b. Une zone à haut risque couvrant 14 districts, soit 30% du territoire constitué de la ceinture
passant du Nord-Ouest au Sud-Est ;
c. Une zone à risque moyen constituée d’une partie du nord, du centre ouest et sud-ouest cou-
vrant 12 districts, soit 25% du territoire, et ;
d. Une zone à très bas risque constituée du Sud et du Centre-Ouest du Burundi couvrant 4 dis-
tricts sanitaires.
Il est à noter que contrairement à l’ancienne stratification qui se calque presque aux régions natu-
relles et à la pluviosité, il n’est actuellement pas prouvé de corrélation entre le paludisme et la
pluviosité selon le rapport de stratification.
VULNÉRABILITÉ
Le score de vulnérabilité a été défini selon cinq indicateurs : l’incidence annuelle, l’incidence du
paludisme chez les femmes enceintes, la létalité palustre, le taux de fréquentation des formations
sanitaires, l’indice de pauvreté et le taux de malnutrition chronique (par district). Un score a été affecté
à chacun de ces critères allant de 1 à 8. Ce score de vulnérabilité a permis de prioriser les districts
pour la mise en œuvre des interventions.
Présentement en 2021, 17 districts présentent un très haut risque de vulnérabilité.
La proportion d’enfants dont les résultats au TDR se sont révélés positifs varie de manière impor-
tante selon certaines caractéristiques sociodémographiques. En effet, elle est nettement plus éle-
vée en milieu rural qu’en milieu urbain (respectivement 41 % contre 9 %) et dans les provinces de
Kirundo (79 %), Ruyigi (59%), Cankuzo (59 %), Muyinga (57 %) et Ngozi (54 %) que dans les autres
provinces, en particulier dans celle de Bujumbura Mairie (4 %), Bururi (5 %) et Bujumbura (7 %).
En fonction des quintiles de bien-être économique, on constate que cette proportion varie de 59 %
parmi les enfants des ménages du quintile le plus bas à 13 % parmi ceux dont le ménage est classé
dans le quintile le plus élevé.
Les résultats selon l’examen microscopique montrent que la prévalence du paludisme chez les en-
fants de moins de cinq ans est de 27 % au niveau national. La prévalence du paludisme est plus
élevée en milieu rural qu’en milieu urbain (respectivement 29 % contre 6 %).
La figure suivante montre l’évolution des cas de paludisme. On note que les différentes courbes an-
nuelles présentent la même tendance avec deux périodes de haute transmission entre mai à juin et
décembre à janvier. Cependant, pour les années 2014 et 2017, il y a eu une tendance à la baisse
au deuxième semestre suite à la PID et à l’organisation des campagnes de distribution des MIILDA
au cours de cette période.
FIGURE 5: EVOLUTION ANNUELLE DES CAS DE PALUDISME ENTRE 2013 À 2017 (PNILP)
L’an 2020 a vu une diminution de cas de 4 547 931, soit 47%.Cette diminution serait attribuable à la
campagne de dis- tribution de masse (CDM) effectuée en décembre 2019 anticipée suite à une
augmentation de 2019, plus d’autres actions comme les cliniques mobiles, la PID et l’adoption de l’AL
comme traitement de première ligne bien que sans évidence (TET avec AL en cours après adoption)
qui est aussi connue pour son action gametocytique et stoppe en conséquence la transmission
La prévalence du P.f dans la tranche d’âge 2-10 ans après des interventions est la suivante de
2015 à 2018 corroborant les résultats de l’EDS 2017
FIGURE 7: EVOLUTION ANNUELLE DES CAS DE PALUDISME ENTRE 2013 À 2017 (PNILP)
Le pays a connu plusieurs épidémies dont les plus meurtrières datent de 2001 et 2002 dans les
zones méso et hypo endémiques. La dernière épidémie date de l’année 2017. Des interventions
intensives ont été implémentées dans les 18 districts sanitaires les plus touchés. L’inversion de la
tendance n’a été observée qu’au troisième trimestre de 2017 suite aux interventions de riposte qui
ont été menées par le Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida en collaboration
avec les partenaires et à l’organisation de la campagne de masse de distribution des MIILDA. En
2019, le pays a connu une autre grande flambée atteignant les 9 739 505 de cas. Le plan de riposte
aux épidémies a été mis à jour et a permis des interventions qui ont abouti à une diminution des cas
en 2020 suite aux mesures annoncées ci-haut.
Actuellement, 9 sites sentinelles sur les 12 prévus sont opérationnels dans le pays. Il s’agit de :
Cankuzo, Gihofi, Mpanda, Kiremba, Mabayi, Matana, Nyanza-Lac,Mutaho et Vumbi. (Tableau 2).
Pluviométrie Température
Province Site Altitude Strata
annuelle moyenne
Cankuzo Zones à transmission
Cankuzo 1.500 à 1.800 m 1.200 mm 11°C–26°C
pérenne du paludisme
Kirundo Vumbi 1.500 à 1.700m 1.200 à 1.300 14,8° C- 27,1°C Savane boisée
mm
Zones à transmission
Rutana Gihofi 1.260 m 1.175 mm 14°C–28°C
pérenne du paludisme
Ngozi Kiremba 1.500 à 1.900m 1.200 à 1.500 17°C–20°C Zone montagneuse
mm
Cibitoke Mabayi 1.800 à 2.500 m 1.200 à 2.000 14°C–20°C Zone montagneuse
mm
Mpanda 1.200 à Grand marais avec
Bubanza 15.00m 20°C–27°C
1.500mm agriculture irriguée
Makamba Nyanza 1.500 à 2.000 m 1.175 à 1.210 17°C - 23°C Zone de crêtes et reliefs
– Lac élevés
mm
Bururi Matana 1.800 à 1.900 m ~ 1.300mm 18 - 25°c Crête du Nil du
Congo Topogra-
phie des hautes
terres vallonnées
L’activité de morsure horaire d’An. Funestus s.l. était généralement faible (entre 0,00 et 0,15 mor-
sure/personne/heure) et était également similaire pendant toute la nuit également similaire tout au
long de la nuit. Les activités de morsure horaires d’An. Gambiae s.l. étaient significativement plus
élevées que celles d’An. Funestus s.l.celles d’An. Funestus s.l. de 18h00 à 6h00 (p<0,0001).
La tendance à la piqûre d’An. Gambiae s.l. et d’An. Funestus s.l. par emplacement et montre que
la moyenne du HBR d’An. Gambiae s.l. était de 6,40 piqûres/personne/nuit à l’intérieur contre 7,53
piqûres/personne/nuit à l’extérieur (p=0.2113). La moyenne du HBR d’An. Gambiae s.l. à l’intérieur
était la plus élevée dans les sites non-IRS de Mpanda (28.26 personne/nuit), Mutaho (13,11 piqûres/
personne/nuit) et Nyanza-Lac (9,88 piqûres/personne/nuit).
Les plus faibles taux de piqûres d’An. gambiae s.l. à l’extérieur ont également été observés à Gihofi
(2,16 piqûres/personne/nuit) et à Matana (0,34 morsure/personne/nuit).
Par ailleurs, il a été noté que les activités de piqûre étaient similaires à l’intérieur et à l’extérieur (p =
0,207) pour An Gambiae et An.Funestus. Ce constat suggère qu’il est impérieux de mettre en place
des stratégies de protection des populations en dehors des maisons en plus des mesures habituel
lement connues.
Cependant, l’activité de piqûre des vecteurs d’An. funestus s.l. variait entre les sites sentinelles
(p<0,0001) et était significativement plus élevée à l’intérieur et à l’extérieur à Nyanza-Lac (4,65 et
3,43 piqûres/personne/nuit respectivement), Cankuzo (3,41 et 1,70 piqûres/personne/nuit respecti-
vement) et Mabayi (1,56 et 1,32 piqûres/personne/nuit respectivement). 1,32 piqûre/personne/nuit)
que dans les autres sites sentinelles (p<0,0001).
Globalement, l’activité de piqûre d’An. gambiae s.l. et d’An. funestus s.l. a varié dans le temps dans
les sites sentinelles.
Les taux de piqûre les plus élevés ont été observés à Mpanda d’octobre à juin (33 à 83 morsures/
personne/nuit), à Nyanza-Lac de novembre à juin (18 à 22 piqûres/personne/nuit), à Mutaho de
novembre à janvier (7 à 13 piqûres/personne/nuit). (7 à 13 piqûres/personne/nuit) (Figure 5). Les
taux de piqûre les plus faibles pendant la période de collecte ont été observés à Matana, Gihofi et
Kiremba. Dans la plupart des sites, on a constaté une diminution des taux de piqûre des vecteurs du
paludisme après les interventions de lutte antivectorielle, sauf à Mpanda et Nyanza-Lac où les taux
de piqûre sont restés élevés après la campagne de distribution massive de MIILDAs.
Au total, 19 072 moustiques anophèles ont été collectés dans les neuf sites sentinelles pendant la
période d’octobre 2019 à mars 2020 et de juin à septembre 2020. Les moustiques provenant des
HLC représentaient 78,08 % (n=14 892 ; 95 %.IC : 77,49-78,67) du total des collectes contre 8,34
% (IC 95 % : 07,95-08,74 ; n=1590) pour les CDC-LT et 13,58 %. (n=2590 ; IC 95% : 13,10-14,07)
pour les
PSC. L’annexe montre la distribution des moustiques Anophèles collectés par chaque méthode.
Six espèces de moustiques Anophèles ont été collectées, dont An. gambiae s.l. (74,56% : n=14 220
; 95 ; CI : 73,93-75,17), An. funestus s.l. (15,92% : n=3 036 ; IC 95% : 15,40-16,44), An. ziemanni
(4,74%
: n=904 ; IC 95% : 4,44-5,05),An. squamosus (3,85% : n=735 ; IC 95% : 3,584,13), An. maculipalpis
(0,86% : n=164 ; IC 95% : 0,73-1,00), et An. Coustani (0,07% : n=13 ; IC 95% : 0,03-0,12). An.
gambiae
s.l. et An. funestus s.l. représentaient les deux principaux vecteurs du paludisme collectés dans tous
les sites sentinelles avec des proportions allant de 53,61 à 92,17% pour An. gambiae s.l. et de 5,42
à 33,36 % pour An. funestus s.l..
FIGURE 10: TAUX DE PIQÛRE DES VECTEURS DU PALUDISME SUR LES SITES
Les études entomologiques de 2013 à 2014 (Rapports USAID/PMI/AIRS) ont montré que la densité
agressive des vecteurs sur l’homme variait significativement (p= 0,009) entre les sites sentinelles
avec une agressivité de 9,89 piqûres/homme/nuit pour le complexe An. gambiae et 1,91 piqûres/
homme/nuit pour le groupe An. funestus.
Le taux moyen de piqûre à l’intérieur des habitations était de 9,76 piqûres/homme/nuit contre
10.33 piqûres/homme/nuit à l’extérieur pour le complexe An. gambiae. Pour le groupe An. funestus,
le taux de piqûre à l’intérieur était de 2,19 piqûres/homme/nuit contre 1,41 piqûres/homme/nuit à
l’extérieur. De 2016 à 2017 (Rapports USAID/PMI/AIRS), l’agressivité des vecteurs du paludisme
(complexe An. gambiae et groupe An. funestus) était de 12,44 piqûres/homme/nuit à l’intérieur des
habitations contre 14,41 piqûres/homme/nuit à l’extérieur.
Selon le plus récent rapport des enquêtes entomologiques d’octobre 2019 à septembre 2020, le
risque de transmission du paludisme (mesure par le taux d’inoculation entomologique : TIE) était
élevé d’octobre à janvier (3,44-11,32 piqûres infectieuses/personne/mois) suivi d’un deuxième pic
de TIE de mars à juin (0,63-2,53 piqûres infectieuses/personne/mois). En 2020, la tendance à la
transmission est moins intense par rapport à l’année précédente et les piqûres infectieuses élevées
ont été observées en décembre, juste avant la campagne de diffusion massive des MII (Figure 8). Le
TIE le plus élevé a été observé en décembre 2020 avec 11,32 piqûres infectieuses/personne/mois.
La transmission cumulée estimée pour les sites sentinelles au cours de la période de collecte de 10
mois était de 34,29 piqûres infectieuses par personne et suggère que l’intensité de la transmission
du paludisme a été réduite de 38 % au Burundi par rapport à la même période l’année précédente (54
piqûres infectieuses/personne/an).
Ce TIE diminue drastiquement après les CDM de MIILDAs les campagnes PIDs comme le montre
le récent rapport d’entomologie sur la tendance saisonnière des deux principaux vecteurs du
paludisme.
Sur un total de 3 039 An. gambiae s.l. et un. funestus s.l. ont été sélectionnés au hasard dans des
collections HLC et testés pour les protéines de Plasmodium circumsporozoïte par ELISA. De tous
les échantillons testés, 35 ont été trouvés avec des sporozoïtes de Plasmodium falciparum. La pro-
portion de vecteurs du paludisme trouvés avec des sporozoïtes était de 1,15% (35/3 039). Le taux
moyen de sporozoïtes estimé dans les vecteurs du paludisme était élevé à Cankuzo (2,75 % ; IC à
95
% : 1,38 à 4,87), Nyanza-Lac (2,18 % ; IC à 95 % = 01,00 à 04,10) et Kiremba (1,12 % ; IC = 0,31-2,85)
(tableau 4).
Un total de 2 408 An. gambiae s.l. et An. funestus s.l. ont été disséqués pour évaluer la longévité du
vecteur. Les taux moyens de pares étaient de 79,34 % (IC à 95 % : 77,4781,10) pour An. gambiae
s.l. et 76,75 % (IC à 95 % : 72,53-80,60) pour An. funestus s.l. Les taux de parité observés étaient
signifi- cativement inférieurs à ceux de 2019 avant la campagne de distribution d’ITN avec 84,31%
pour An.gambiae s.l. (p<0,0001)) et 83,27 %( p=0,013) pour An. funestus s.l.
Le taux de parité d’An. gambiae s.l. variait significativement selon le site sentinelle (p<0,0001), le
taux le plus faible étant observé à Mpanda (61,78%) (tableau 3). La longévité d’An. funestus s.l. va-
riait également entre les sites sentinelles (p<0,0001), et le taux de parité le plus faible a été observé
à Mabayi (61,48 %) (tableau 3).
Selon le rapport récent (2019) de surveillance entomologique, les mortalités observées, après la
période de rétention de 24 heures pour tous les tests de sensibilité à l’exception du chlorfénapyr
(mortalité 72h) et de la clothianidine (mortalité 30 min), sont rapportées dans le tableau 4. Pour An.
gam biae s.l. les populations étaient entièrement sensibles à la clothianidine+deltaméthrine, à la
clothianidine, au pirimiphos-méthyl, au chlorfénapyr et au bendiocarbe, dans tous les sites. Les
vecteurs étaient également sensibles à la deltaméthrine dans tous les sites testés, sauf à Muravya
et Rumonge où une résistance possible à la deltaméthrine a été observée (tableau 4). Une
résistance possible à la perméthrine et à l’alphacyperméthrine ont été observées dans les sites
sentinelles avec des mortalités allant de 84 % à 97 % (tableau 4). Cependant, à Bujumbura Mairie
et Bujumbura Rural, les vecteurs étaient sensibles à la perméthrine et à l’alphacyperméthrine avec 99
à 100% de mortalité (tableau 7). Les données manquantes (-) sur certains sites sont dues aux difficul
tés à trouver suffisamment de larves dans ces sites.
Chlorfenapyr
# test- % # test- # #
# test-
District % # tested % % ed ed % test- % test- % # tested % # tested
ed
ed ed
Bujumbura 100 100
100 S 100 100 S 100 100 S 100 100 100 99 S 100 99 S 100 - -
Rural S S
Bujumbura 100 100
100 S 100 100 S 100 100 S 100 100 100 100 S 100 100 S 100 99 S 100
Mairie S S
Kayanza 100 S 100 100 S 100 100 S 100 - - - - 100S 100 88 R 100 - -
Muyinga 100 S 100 100 S 100 100 S 100 100 100 100 100 100 S 100 93PR 100 - -
S S
MWARO 100 S 100 100 S 100 - - 100 100 - - 100 S 100 95 100 - -
S PR
Kinyinya 100 S 100 100 S 100 100 S 100 100 100 - - 100 S 100 97PR 100 94 PR 100
S
3 2 1 0
Après l’exercice d’autoévaluation du PNILP, il ressort que l’exécution du PSN à mi-parcours est de
45% en général ; soit un écart de 5% et 55% par rapport à toute la durée du PSN. Ce résultat cache
les disparités entre les interventions des différentes unités du programme comme le montre le
tableau ci-dessus généré automatiquement par l’outil OMS utilisé. Les commentaires de chaque
résultat feront la substance de la revue à mi-parcours et constituent les points à prendre en compte
pour la
Nombre Nombre
Performance
d’activités d’activité Performanc
phy- sique
planifiées e physique
s Brut de la mise Ajustée de la
20182020 en œuvre mise en
réalisée
s (2018- œuvre
2020)
Utilisation effici-
ente des 73%
83 74 69%
MIILDA par les
popula- tions
cibles
Utilisation effi-
ciente de la PID 44 40 72% 59%
au niveau des
zones
Utilisation effici-
ente du Tpig au 33 33%
niveau des 8 4 %
FOSA
– MILDA
L’approche stratégique de mise en œuvre est celle de l’accès universel aux MIILDA. Un système de
distribution de routine efficace est mis sur pied dans toutes les formations sanitaires pour couvrir les
groupes cibles constitués par les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans à travers les
services de consultations prénatales et de vaccination. En plus de cette distribution de routine ciblant
des groupes spécifiques, des campagnes de distribution de
masse ont été organisées pour couvrir tous les ménages.
Trois campagnes nationales de distribution gratuite de masse de MILDA ont été réalisées en juin
2014, en septembre 2017 et en Décembre 2019. Un total de 17.981.465 MIILDAs ont été distribuées
dont
4.991.496 MIILDAs en 2014, 6.025.686 MIILDAs en 2017 et 6.964.283. La stratégie de distribution
PLAN STRATEGIQUE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE 29
PALUDISME
pour des campagnes respecte le principe de couverture universelle (1 MILDA pour 2 personnes ou
1 MIILDA par espace de couchage) avec un plafond de 6 MIILDAS par ménage. Dans le but de bien
mener ces différentes campagnes, des plans d’actions globaux détaillés et budgétisés pour chaque
campagne ont été élaborés pour indiquer clairement les activités à mener avant, pendant et après la
campagne. De plus, des plans spécifiques ont été développés : le plan logistique, le plan de mobili-
sation sociale et le plan de suivi et évaluation.
Par ailleurs, une distribution de 84.363 MIILDAs et de 122.383 MIILDAs, respectivement en 2017 et
en 2019, a été réalisée aux ménages dits « spéciaux » (les écoles à internats, les confessions
religieuses, les orphelinats, les camps militaires et policiers, les homes universitaires et les prisons).
Cependant, force est de constater que malgré la complémentarité de ces canaux de distribution,
le pays reste loin d’atteindre la couverture universelle en MIILDAS. Ainsi, selon les données de l’En-
quête sur les Indicateurs du Paludisme au Burundi de 2012 (EIPBU), près de deux tiers des ménages
(63%) possédaient au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide (MII) et plus d’un quart de
ménages (26%) possèdent au moins une MII pour deux personnes vivant dans le ménage. Les résul-
tats de l’EDS 2016 montrent cependant qu’il y a eu une forte diminution du taux de possession de la
MIILDA et par conséquent du taux d’utilisation, passant de 63% à 46% de 2010 a 2012 pour la pos-
session et une forte diminution de l’utilisation chez les enfants de moins de 5 ans passant de 54% à
40 % puis de 56% à 44% chez la femme enceinte. Quant à l’utilisation des moustiquaires imprégnées
d’insecticide (MII), elle a légèrement augmenté depuis l’EDSB de 2010, passant de 45 % à 54 %
chez les enfants de moins de cinq ans et de 50 % à 56 % chez les femmes enceintes pour l’EIPBU
2012.
– PID
La pulvérisation intra domiciliaire est une stratégie utilisée pour ces trois dernières années en pré-
vention des épidémies contrairement aux plans stratégiques précédents. Au cours de la mise en
œuvre du plan stratégique 2018-2023, des campagnes de pulvérisation intra domiciliaires ont été
organisées de façon irrégulière dans 15 districts sanitaires sur 28 ciblés comme prioritaires. A
chaque campagne, l’objectif de 90% a été globalement atteint et souvent dépassé. Pour la
campagne de 2019, le taux de couverture global avoisine les 95% et la stratégie est de faire les PID
avant les périodes de pics. Avec le nouveau produit de longue rémanence (FLUDORA FUSION et
ACTELIC), la PID peut apporter une réponse parasitémique sur les deux pics connus de l’année.
La gestion vectorielle intégrée est un processus de prise de décision dans la gestion des populations
de vecteurs associant des pratiques de bon sens qui mettent l’accent sur des approches efficaces,
sûres, respectueuses de l’environnement et économiques pour lutter
contre les vecteurs du paludisme. Elle se fonde sur des critères écologiques, économiques et so-
ciaux et intègre des méthodes multidisciplinaires. Sa mise en œuvre au Burundi est très limitée. Elle
devrait aboutir à la mise en place d’un mécanisme intersectoriel opérationnel pour la collaboration et
la coordination de tous les secteurs concernés et permettre d’identifier les besoins, lacunes et pos-
sibilités existantes pour la lutte anti vectorielle. Ce mécanisme intersectoriel devrait principalement
regrouper les ministères en charge de la Santé publique et de la lutte contre le SIDA, de l’Environne-
ment, de l’Agriculture et de l’élevage, les Municipalités et les établissements de recherche.
Il existe une politique nationale de lutte contre le paludisme, qui s’inspire de la politique nationale de
santé 2016-2025. Les directives nationales de traitement du paludisme ont été mises à jour en
décembre 2019. La confirmation biologique pour tous les cas suspects de paludisme est effective
avant tout traitement. Le diagnostic biologique doit être fait le plus rapidement possible pour assurer
un traitement dans l’heure qui suit la consultation. L’Artemether-Lumefantrine a été adopté comme
traitement de première ligne au Burundi en remplacement de l’Artésunate-Amodiaquine (ASAQ). Ce
traitement a été mis en œuvre depuis janvier 2020.
Les cas de paludisme simple tels que définis dans les directives sont traités à l’artéméther- lumé-
frantrine. Les cas de paludisme grave sont traités à l’Artésunate suppositoire en pré transfert au
niveau communautaire quand il s’agit des enfants de 6 mois à 5 ans (iCCM) tandis qu’ils sont traités
par l’artésunate injectable au centre de santé en pré transfert et à l’hôpital. La stratégie PECADOM
pour les plus de 5 ans est en cours de mise en œuvre dans 9 districts sanitaires pilotes. La prise
en charge du paludisme simple est gratuite à tous les niveaux. Les cas de paludisme grave référés
des deux derniers niveaux sont traités au niveau des hôpitaux de district. Notons que les soins com-
mencent au niveau communautaire jusqu’au niveau tertiaire selon la gravité de l’accès palustre.
L’accessibilité aux soins est très bonne au Burundi. En effet, selon la modélisation 2020, 92.79% de
PLAN STRATEGIQUE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE 31
PALUDISME
la population accèdent en moins de 60 minutes aux sites de traitement selon le scénario motorisé
et plus de 80% y accèdent selon le scénario marche avec 100% dans les centres urbains. Mais l’ana-
lyse de la mise en œuvre des recommandations de la RPP 2018 indique qu’après le changement de
protocole passant à l’ AL comme traitement de première ligne, seuls 17 DS effectuent la prise en
charge du paludisme à l’AL au niveau communautaire. L’iCCM a connu une régression après l’adop-
tion de l’AL comme première ligne de traitements de paludisme simple, la logistique pour le rendre
disponible jusqu’au niveau communautaire n’ayant pas suivi.
DÉFIS À RELEVER.
Le TPIg a été adopté en 2013 et mis en œuvre en 2015 et la mise à échelle progressive pour atteindre
la couverture géographique nationale en 2017.
Le plan de suivi évaluation du PSN 2013-2017 a été mis à jour en 2015 pour garantir le suivi de la
performance dans la mise en œuvre des interventions de prévention chez la femme enceinte. Ainsi,
par exemple, les indicateurs du TPIg ont été ajoutés à la liste des indicateurs nationaux.
En 2017, le pourcentage de femmes enceintes reçues en CPN ayant bénéficié de trois doses de TPIg
ou plus reste faible et est estimé à 12,9 % (EDSB III, 2016-2017).
Défis à relever o La remise à niveau des prestataires au niveau de chaque structure qui offre ce
service La disponibilité permanente des intrants à travers l’implication du secteur privé dans l’amé-
lioration de l’acheminement sur les derniers Kilomètres ;
Le PNILP est un programme de création récente (janvier 2009). Il est constitué de 4 unités. Ces
unités sont dirigées par des chefs d’unités qui sont coordonnés par un Directeur assisté d’un Direc-
teur-adjoint. Le reste du staff du PNILP est composé de 47 personnes réparties comme suit :
Le PNILP organise des réunions trimestrielles de coordination des partenaires pour la planification
et le suivi des activités planifiées. Un suivi hebdomadaire, mensuel et trimestriel des indicateurs de
performance du programme est effectué à travers les données de la DSNIS et permet de renseigner
tous les indicateurs relatifs au programme de lutte contre le paludisme et éclairer la planification en
conséquence.
Le PNILP avec le soutien des partenaires organise et coordonne les études et les enquêtes sur le
paludisme pour permettre une prise de décision éclairée sur les stratégies et les interventions ba-
sées sur des évidences scientifiques. Ces études sont exécutées par des institutions de recherche
nationales et/ou internationales. Les résultats des études sont soumis à une large validation, sous
forme d’atelier puis largement disséminés.
L’information logistique en rapport avec les médicaments de lutte contre le paludisme ainsi que les
intrants de laboratoire et les MIILDA de routine est rapportée dans les rapports mensuels d’activité
des structures de soins et du district sanitaire. Le LMIS et eLMIS ne sont pas encore développés au
Burundi malgré des tentatives d’accélérer le processus et la disponibilité de fonds pour sa mise en
place.
• L’anticipation sur les pics en organisant des cliniques mobiles a permis de couper la chaîne
de transmission du paludisme ;
• Stratification des risques et modélisation des interventions disponibles. Le risque des épidé-
mies et la période de la transmission ont été réduits dans certaines régions par la mise en
œuvre des interventions de PID et de distribution des MIILDA ;
• L’investigation d’épidémie (par le suivi hebdomadaire des données a été cruciale par anti-
cipation sur les flambées épidémiques et actionner le plan de riposte). La présente RMP et
la Revue Après Action (RAA) faite après l’épidémie de 2017 et sont aussi à noter comme
bonne pratique.
DÉFIS À RELEVER
Amélioration de
la gestion de
l’approvisionne- 40 30 75% 67%
ment et du
stock
La performance physique ajustée à mi-parcours a été de 67. Selon l’EUV 2020, 66.2% des FOSA
disposaient de toutes les formes d’ACT le jour de la visite en 2020. L’Artésunate injectable qui est
le médicament de premier choix dans le traitement des cas de paludisme grave était disponible dans
95.9% des FOSA visitées, et, la SP était disponible dans 100% des FOSA. La disponibilité de la
quinine injectable (250 mg ou 500 mg ou 600 mg) qui est une alternative au traitement de ces cas
graves était respectivement de 97.3%, 98.6% et 97.3%.
Selon l’EUV 2020, au niveau communautaire, l’ASAQ 50/135mg était en rupture de stock chez 20,0%
des ASC visités, l’ASAQ 25/67.5mg chez 33.3% des ASC visités tandis que le TDR était en rupture
dans 19.2% des ASC visités. Dans 21.4% des cas, la cause de rupture est la non disponibilité du
produit dans la centrale d’achats. La transition de ASAQ à l’AL y compterait aussi comme facteur.
Le système de supply-chain management reste du type « pull » car les besoins bien que pas toujours
satisfaits sont exprimés par le niveau périphérique y compris pour les moustiquaires.
Chaque produit de lutte contre le paludisme utilisé à l’échelon national (ACT, TDR, MIILDAS,
insecticide, Artésunate injectable et SP) a ses propres spécifications techniques définies selon les
normes internationales. La mise à jour est faite après changement/révision (politique/stratégie
nationale, directives de traitement) et les expériences antérieures. Rappelons que parfois, les
décisions inspi- rées par les urgences précédent les changements de directives. Ainsi, en 2019,
l’urgence de juguler une flambée de cas de paludisme a poussé le niveau central a adopter l’AL
comme traitement de première intention et l’DAPQ comme deuxième intention. L’enregistrement des
produits est actuelle-ment basé sur le processus administratif débouchant sur une autorisation fournie
par la ABREMA
/MSPLS. Une liste de tous les produits pharmaceutiques déjà autorisés à l’importation au Burundi
est disponible. L’homologation des produits pharmaceutiques et des réactifs, hormis les produits
préqualifiés par l’OMS, suit les directives nationales. Il est à signaler qu’actuellement les acquisitions
des intrants se font via le mécanisme des achats groupés (PPM, VPP, PFSCM) par le fond mondial.
Le tableau suivant établit les taux de réalisation en fonction des besoins estimés durant la période
2018-2020 et les acquisitions réalisées durant la même période.
Bien que la communication soit un axe important de soutien pour toutes les stratégies de base,
elle n’est pas suffisamment prise en compte dans le programme de lutte contre le paludisme. Ainsi,
dans la droite ligne des recommandations de la dernière Revue du Programme Paludisme réalisée
en 2011, le Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme (PNILP) a jugé utile de se doter
d’un Plan de communication spécifique de lutte contre le paludisme, aligné à la stratégie nationale
de communication du MSPLS et au Plan Stratégique du PNILP. Plusieurs techniques de communi-
cation ont été utilisées pour véhiculer les messages de prévention et de lutte contre le paludisme :
• Les communications interpersonnelles incluant les rencontres, les visites à domicile, des
séances de counseling pendant les consultations prénatales (incluant les messages sur la
prévention (MIILDAS et TPIg) et l’Education pour la santé (EPS) ; o Les médias de masse à
travers l’utilisation régulière des radios et télévisions publiques, des radios communautaires
pour diffuser les messages de prévention, les cinémobiles, les théâtres interactifs de lutte
contre le paludisme etc. ;
• La production et la diffusion des supports de communication (affiches, boîtes à images, dé-
pliants, etc.)
La performance physique ajustée est de 52% démontrant que les activités de communication ont
été intenses surtout autour de la CDM de 2019.
Le plan de communication est aligné au PSN 2018-2023 avec comme enjeux l’atteinte des objectifs
de prévention et de prise en charge à travers un changement social de comportement favorable à la
santé.
L’évaluation des résultats pose souvent problème en termes de personnes atteintes par les mes-
sages et en conséquence, ce qui a changé en termes de changement de comportement et d’adop-
tion de nouvelles attitudes, pour la période 2018-2020.
En termes de résultats immédiats (d’output), l’unité a fait des actions de communication qui ont
DÉFIS À RELEVER
Cas de paludisme confirmés (par microscopie ou test de dépistage 502.2 570.5 470.2
rapide) pour
1000 habitants par an (incidence)
Nombre de décès de patients hospitalisés dus au paludisme : taux
pour 100 000 habitants par an 24.2 20.825 26.63
Taux de mobilisation des budgets de lutte contre le paludisme 34.24 100.00% 34.24
Taux d'exécution des budgets de lutte contre le paludisme 103 94.40% 103
II.2. MISSION
La mission du Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme est de doter la population
vivant sur le territoire Burundais des outils et services les plus efficaces de lutte contre le paludisme
de manière efficiente et équitable.
II.5. ENJEUX
GOUVERNANCE :
La gouvernance et le système de suivi financier sont performants.
SYSTÈME COMMUNAUTAIRE :
Le système communautaire est renforcé pour apporter une contribution efficace à la riposte natio-
nale.
SYSTÈME DE COMMUNICATION :
Le système de communication stratégique est efficace.
DOMAINE DE PRESTATION 1
GESTION DU PROGRAMME
Enjeux Orientations
Renforcement des actions de lutte contrele
paludisme au niveau intermédiaire et
périphérique.
Décentralisation de la lutte contre le palud-
isme et le renforcement des capacités de
l’unité de coordination.
Renforcement du partenariat public privé à
travers la mise en œuvre du plan de mobili-
sation des ressources.
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
Cet axe stratégique vise l’amélioration de la gestion de programme, aussi bien au niveau central que
périphérique. La disponibilité des ressources financières et humaines sera renforcée afin d’assurer
la qualité de mise en œuvre des activités.
La formation sur des thématiques clés notamment en entomologie, en gestion financière, en audit
comptable, en épidémiologie d’intervention et en paludologie sera dispensée au personnel tech-
nique du PNILP et des DS pour leur capacitation dans la gestion du programme et lutte contre le
paludisme.
Afin de mieux coordonner les activités, des comités multisectoriels de lutte contre le paludisme
seront mis en place d’ici 2022 à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. D’autre part, un plaidoyer
sera mené auprès des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et auprès du gouvernement pour
une meilleure coordination des interventions surtout dans l’acheminement des intrants du niveau
district vers les CDS et le niveau communautaire. En plus, selon les recommandations de la revue,
deux unités supplémentaires seront créées au sein du PNILP : (1) Celle de la surveillance et riposte
pour une opérationnalisation réelle de la riposte aux flambées et autres interventions d’urgence en
cas d’autres catastrophes. Cette unité opérera de concert avec le COUSP du niveau central en pleine
collaboration et coordination. (2) celle des populations clés : cette unité se chargera spécifiquement
des populations clés telles que décrites dans ce plan et s’assurera que toutes les interventions de
ce plan les atteignent et les couvrent selon leur classification spécifique. Elle opérera avec les pays
voisins pour certaines catégories de population en constant mouvement entre les pays EAC et de
l’Est de la République Démocratique du Congo selon le plan régional déjà en place
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 1
, 4) un plan de mobilisation des ressources est t élaboré (ou mis à jour) et disponible chez tous les
1.1
partenaires de la lutte contre le paludisme d’ici fin 2022
1 comité au niveau national avec des sous-comités (LAV, PEC, SE et gestion des épidémies,
1.7 commu- nication, 18 comités provinciaux et 46 comités au niveau des districts sont mises en place
avant fin 2023
Les 18 BPS et 47 disposent de points focaux de lutte contre le paludisme réellement opérationnels à
1.8 partir de janvier 2022
Un document contenant la monographie des partenaires impliqués dans la lutte contre le paludisme
1.9 est élaboré et disponible au PNILP au T1 2023
5 sociétés/entreprises locales privées sont impliquées dans la lutte contre le paludisme d’ici fin
1.10
2027
1.11 1 journée dédiée à la lutte contre le paludisme (JNLP et JMLP) est célébrée annuellement
Un document détaillant les principaux sujets de recherche est élaboré, validé et partagé avec les
1.12 principales institutions de recherche et les partenaires au deuxième trimestre 2022
Des journées d’échanges sur les récents développements scientifiques sont réalisés à partir de
1.13
Janvier 2023
1.15 Le PNILP est audité et réorganisé avant Mars 2022 (s, adéquation profil poste)
L’extension de l’insectarium de Gihanga, de l’entrepôt PID et la clôture de Gihanga sont réalisés
1.16 durant la période de ce plan.
1.17 Doter des moyens de déplacement pour les activités de lutte contre le paludisme à tous les niveaux
1.20 Elaboration de la note conceptuelle pour les subventions du Fonds Mondial pour 2022
Cibles
DPS
Indicateur 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
s
1.1 Pourcentage de BPS et
BDS disposant de points 86% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
focaux fonctionnels
1.2 Taux de mobilisation de
budgets de lutte contre palu- 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
disme
1.3 Taux d’exécution des
bud- gets de lutte contre 86% 94% 100% 100% 100% 100% 100%
palu- disme
1.4 Proportion du budget mobili-
sée localement à travers le 10% 20% 30% 30% 30% 30% 30%
partenariat publicprivé
Besoins de
AXE financemen
Réf t
STRATEGIQUE/
DPS/ACTIVITE
S 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
2021
Axe stratégique 1 -
Renforcement
1 710 385 1 538 710 2 902 119 909 017 1 119 869 988 460 1 119 869 9 288 429
de la Gestion
du
Programme
DPS 1 : Gestion
1.1 710 385 1 538 710 2 902 119 909 017 1 119 869 988 460 1 119 869 9 288 429
du Programme
DOMAINE DE PRESTATION 2
Enjeux Orientations
Mise en place d’un système de quantification Mise en place d’un système d’information
performant. logis- tique (SIGL) performant
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
Les difficultés à surmonter pour accélérer les progrès découlent très souvent de la mauvaise ges-
tion des chaînes
d’approvisionnement et de l’absence de réglementation du secteur privé.
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 2
2.1 L’aide-mémoire de quantification est disponible et diffusé avant la fin du deuxième trimestre
2022
107 personnes formées (15 du niveau central et 92 des districts) avant la fin du troisième trimestre
2.2 2022 sur l’aide-mémoire de quantification)
01 session annuelle nationale de quantification et 01 session semestrielle de quantification au niveau
2.3 intermédiaire sont réalisées régulièrement jusqu’en 2027
01 Réunion trimestrielle de revue au niveau national et 01 réunion mensuelle de revue au niveau
2.4 intermédiaire et périphérique sont tenues régulièrement jusqu’en 2027
Un tableau de bord mensuel pour le suivi de la mise en œuvre du plan d’approvisionnement est
2.5
développé et mis à jour régulièrement à partir du troisième trimestre 2022
Cibles DPS
AXE Besoins de
Réf financement
STRATEGIQUE/DPS/ACTIVITE
S 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028
Axe stratégique 2 - Amélioration
2 de la Gestion de - 39 379 4 705 39379 4 705 39 379 4 705 132 251
l’Approvisionne-ment et du
Stock
DPS 2 : Gestion Approvisionne-
2.1 ment et - 39 379 4 705 39379 4 705 39 379 4 705 132 251
Stock (GAS)
DOMAINE DE PRESTATION 3
Enjeux Orientations
Maintenir la couverture universelle en MILDA Sur base des résultats de l’étude sur la
et protéger toute la population y compris les durabilité des MIILDA, estime la fréquence de
groupements spéciaux et populations clés à tra- remplacement des MIILDA dans les dif-
vers divers canaux de distribution. férents canaux de distribution;
Actuellement, la moustiquaire n’étant pas disponible dans le commerce au Burundi, des campagnes
de plaidoyer seront menées auprès des décideurs pour qu’il y ait détaxation des moustiquaires qui
entrent dans le pays afin de booster la disponibilité de moustiquaires dans les pôles urbains et semi
urbains.
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 3
3.1 Deux campagnes de masse sont réalisées selon les planifications en 2022 et en 2025
Les districts pilotes distribuent les MIILDA à travers le canal communautaire se- lon
3.4 les prévisions à partir deT3 2021 : 2 districts à partir de 2021
Cibles
DPS
Indicateur 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
s
Proportion de ménages qui
possèdent des MIILDA selon
les normes (1 moustiquaire
3.1 95% 95%
pour deux personnes) lors d
campagnes de distribution de
masse ;
Proportion de femm
3.2 enceintes qui viennent CPN1 90% 95% 95% 95% 95% 95% 95%
et reçoivent les MIILD
Proportion des enfants de 1
mois venant pour la vaccination
3.3 95% 95% 95% 95% 95% 95% 95%
contre la rougeole et la rubéole
qui reçoivent de MIILDA
80% des enfants de moins de
3.4 5 ans de la population dormant 75% 80% 80% 80% 80% 80% 80%
sous une MIILDA.
80% des femmes enceintes
3.5 75% 80% 80% 80% 80% 80% 80%
dorment sous une MIILDA
Proportion des populations qui
3.6 reçoivent des MIILDA lor de la 80% 90% 95% 95% 95% 95% 95%
distribution continue
AXE Besoins de
Réf financement
STRATEGIQUE/
DPS/ACTIVITE
S 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
Axe stratégique
3 - Consolidation
3 17 049 222 48 653 999 20 144 313 48 763 502 20 249 662 49 296 630 20 935 076 225 092 405
du cadre de
prévention
DPS 3 : Mous-
tiquaires
3.1 Impré- - 30 395 409 1 789 780 30 174 251 30 174 251 1 800 085 96 133 155
gnées 1 800 085
d’Insecti-
cide (MID)
DOMAINE DE PRESTATION 4
Enjeux Orientations
Réduction rapide de la transmission dans Choix des districts les plus vulnérables; Im-
les zones à risque épidémiologique. plication des acteurs communautaires et
des niveaux décentralisés dans la mise en
œuvre;
Harmonisation des procédures
de
planification et de mise en œuvre de la PID
Les approches de l’adaptation de toutes les étapes de la PID au contexte covid-19 seront définies en
alignement avec les directives OMS avec l’appui de RBM/AMP.
Un suivi régulier de l’impact entomologique et épidémiologique de la PID sera par ailleurs réalisé
afin d’améliorer l’impact opérationnel de l’intervention à travers des enquêtes qui seront menées
avant et après chaque pulvérisation sur un échantillon dans les districts ciblés.
PID. Un profil entomologique du paludisme sera annuellement mis à jour à partir des données collec-
tées dans les sites sentinelles.
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 4
Résultat Stratégique 4 - Un suivi de la rémanence des insecticides dans les districts ayant
bénéfi- cié de la PID sera régulièrement réalisé.
Une cartographie des districts à risque épidémique est disponible et réactualisée chaque
4.1 année pour la mise en œuvre de la PID
Un passage de campagne PID est réalisé chaque année (dans 19 districts sanitaires à ris-
4.2 que épidémique ou qui enregistrent le plus de cas de paludisme)
Evaluation de la rémanence des Insecticides après la PID dans les 19 DS cibles de la PID
4.3 sera réalisée après chaque campagne
4.4 Une étude environnementale est réalisée avant le premier passage PID et 4 ans après
Un suivi annuel de la résistance des vecteurs aux insecticides est réalisé selon les
4.5 normes et directives nationales et internationales
4.6
Une enquête épidémiologique est réalisée avant et après chaque passage PID
Cibles
DPS
Indicateurs 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
Proportion des ménag-
4.1 es des zones à potentiel 98% 98 % 98% 98% 98% 98 % 98%
épidémiques pulvérisés
Proportion de la population
4.2 des zones d’intervention 94 % 94% 95 % 95 % 95 % 95 % 96%
protégées par la PID
Proportion d’enquête
entomologiques effectuées
4.3 par rapport aux enquêtes 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
planifiées
AXE Besoins de
Réf financement
STRATEGIQUE/DP
S/ ACTIVITES
2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
DPS 4 : Pulvérisation
3.2 Intra Domiciliaire 17 049 222 17 415 041 17 972 688 17 915 942 18 067 732 18 449 070 18 753 146 125 622 842
(PID)
Protéger au moins 80 % des femmes enceintes venue en CPN par le TPI conformément aux
direc- tives nationales
Enjeu Orientations
x
Amélioration de la prévention
du paludisme chez les Augmentation de la performance des
femmes enceintes par interven- tions clés de la chimio prévention.
l’augmentation de la Implication des ASC dans la recherche
couverture en TPI au niveau des
de toutes les structures de « perdues de vue en CPN ».
santé publiques et privées.
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
Depuis 2015, le Burundi a adopté cette à straté- Dans les zones de forte transmission
gie qui consiste à donner au moins 3 doses de à Plasmodium falciparum, où les taux d’immuni-
3 comprimés de Sulfadoxine- Pyriméthamine té acquise ont généralement élevés, les femmes
(SP) espacées d’1 mois à partir de la 15ème sont exposées à une infection asymptomatique,
semaine d’aménorrhée jusqu’à l’accouche- qui peut une anémie maternelle et une parasité-
ment. Plusieurs interventions sont retenues mie
afin de renforcer cette stratégie.
• Développement des directives, normes et protocoles de la chimio prévention :une mise à jour
des documents d’orientation et des modules sera entreprise conformément aux nouvelles
directives OMS 2018 y compris la mise à jour des directives nationales. Des réunions tech-
niques seront organisées et un atelier national de consensus sera tenu pour la validation. Les
nouveaux documents seront multipliés et disséminés à travers toutes les FOSA.Une évalua-
tion de la mise en œuvre opérationnelle du TPIg sera faite suivi d’un plan de redressement.
• Mise en œuvre de la chimio prévention :la mise en œuvre se fera en collaboration avec le
PNSR. Le Programme National de Santé de la Reproduction assure la fourniture du paquet
intégré à la femme enceinte au cours de la CPN, y compris le TPIg et participe dans les su-
pervisions formatives sur le TPIg tandis que le PNILP garantit l’approvisionnement en SP et le
renforcement de capacités sur le TPIg. La collaboration avec les services de communication
visera à impliquer davantage les FOSA et les ASC pour sensibiliser les clients à faire les CPN
précoces, à accroître le nombre de séances de CPN et le taux d’adhésion au TPIg.
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 5
Normes et procédures de TPI à jour et disponible à tous les niveaux avant Mars
5.1
2023
5.2 01 supervision trimestrielle sur le TPIg est menée jusqu’en 2027
4.4 Tous les prestataires qui administrent le TPI sont formés et recyclés tous les trois
ans à partir d’Avril 2023
Cibles
DPS
Indicateurs 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
Pourcentage de femmes
bénéficiant de services
de soins prénatals ayant
5.1 reçu au moins 6 doses
de traitement préventif
intermittent
59% 600% 65% 70% 75% 80% 85%
Evaluation de base
5.2 (pour les 6 doses)
AXE Besoins de
financement
Réf STRATEGIQUE/DPS/ACTIVI-
TES 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
3.3 DPS 5 : Traitement Préventif - 843 550 381 845 673 309 381 845 673 309 381 845 3 335 701
Intermittent (TPI)
DOMAINE DE PRESTATION 6
Enjeux Orientations
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
La prise en charge précoce et correcte sera renforcée à tous les niveaux et les prestataires seront
appelés à appliquer les protocoles de diagnostic et de traitement du paludisme après un renforce-
ment de compétences sur les directives nationales.
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 6
test parasitologique au
niveau communautaire 100% 100% 100%
Proportion de cas de
paludisme confirmés
ayant reçu un traite-
ment
6.4 antipaludique 100% 100% 100% 100%
95.2% 99.2% 100%
conformément à la
politique nationale, au
niveau communautaire
œuvre l’iCCM
Nombre de DS met-
6.8 tant en œuvre l’iCCM 14 18 22 26 28 28 28
et la PECADOM
Réf STRATEGIQUE/DPS/
ACTIVIT 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
ES
Axe stratégique 4 -
4 148 080 155 146 656 459 119 238 433 128 652 918 118 275170 106 469236 136 780 045 904 152 416
Renforcement du cadre de
prise en charge
DPS 6 : Prise en Charge
4.1 148 080155 146 656 459 119 238 433 128 652 918 118 275 170 106 469 236 136 780 045 904 152 416
des Cas
DOMAINE DE PRESTATION 7
Rendre accessible les services de lutte contre le paludisme à au moins 80% des populations clés et
groupement spéciaux recensés.
Enjeux Orientation
s
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
En plus de la politique de gratuité de l’Etat envers les femmes enceintes, les enfants de moins de
cinq ans pour tous les intrants de lutte contre le paludisme, une analyse approfondie des popula-
tions clés a été effectuée permettant d’identifier plusieurs groupes de populations clés que sont : les
déplacés internes, les populations vivants dans les camps de réfugiés ou de transit, les minorités
autochtones (Batwa), les enfants en situation de rue, les populations carcérales, les groupements
spéciaux constituent des populations vivants dans les internats, les orphelinats ou les maisons de
retraites, les populations ayant un faible accès aux services de santé, les populations indigentes, les
travailleurs saisonniers ou les populations vivants dans les zones minières.
L’ensemble de ces populations ont un accès limité aux services offerts par le programme du fait de
plusieurs obstacles qui ont été identifiés. Il s’agit notamment d’obstacles financiers, géographiques,
socio-culturels, d’obstacles liés au faible niveau d’offre des services, ainsi qu’à la mobilité. Ces obs-
tacles ont été analysés et des approches spécifiques ont été développées et partiellement mises en
œuvre
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 7
La cartographie exhaustive des groupes de populations clés (zone de résidence, nombre, barrières
à l’accès aux services) ainsi qu’une évaluation de leurs besoins en matière de prévention et de PEC
7.1 du paludisme sont disponibles avant décembre 2020.
Un cadre de collaboration transfrontalière est mis en place avant Juillet 2019 entre Burundi, Rwan-
da, Tanzanie et RDC pour le suivi et la continuité de l’offre de services des populations clés en
7.2 déplacement (les populations vivant dans les camps de réfugiés ou de transit et toutes autres
populations en fréquents déplacements entre ces pays).
Un plan d’action transfrontalier est élaboré avant Décembre 2020 entre Burundi, Rwanda, Tanza- nie
et RDC pour le suivi et la continuité de l’offre de services des populations clés en déplacement (les
7.3 populations vivant dans les camps de réfugiés ou de transit et toutes autres populations en
fréquents déplacements entre ces pays).
Cibles
DPS
Le rapport de la
cartographie des
populations clés est
disponible en 2020
7.1 ainsi que le rapport 0% 100% 100% 100% 100%
sur l’évaluation de
leurs
besoins en matière de
prévention et de PEC
du paludisme.
Besoins de financement
AXE
Réf
STRATEGIQUE/DPS/ACTI-
VITES 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
2021
clés
19 686
DPS 7 : Populations clés et 19 686
5.1 288 684 19 686 19 686 19 686 387 113
-
groupements spéciaux
DOMAINE DE PRESTATION 8
COMMUNICATION ET MOBILISATION
SOCIALE
Enjeux Orientations
L’atteinte des objectifs de préven- Élargir les cibles clés de sensibilisation en impliquant tous
tion et de prise en charge à travers les acteurs communautaires (groupes d’appui) qui sont (1)
un changement social de compor- les leaders dans la communauté, (2) les ASC,
tement favorable à la santé. (3) les autorités administratives, (4) les prestataires ,les
crieurs communautaires,(5) les autorités scolaires, (6) les
confessions religieuses, (7) les écoliers, les femmes,
jeunes non scolarisés et les hommes
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
Une communication bien planifiée et une collaboration étroite avec les chefs des communautés et
les populations qui ont déjà adopté les comportements souhaités sont essentiels au succès des
programmes de communication.
Pour la riposte aux épidémies, des actions de communication entre autres se les actions de plai-
doyers et de communication intégrée seront utilisés (communication interpersonnelle ,, visité à do-
micile , communication de masse SMS ).
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 8
8.1 Le Plan de communication intégré 2018-2023 est mis à jour et aligné au PSN revue
Des contenus médiatiques( des spots , des émissions spécifiques) sont diffusés dans les ra-
dios communautaires (au moins 1 spots et trois émissions par trimestre) à partir du T1 2021
8.2 (contractualisation des radios communautaires)
Des spots TV seront diffusés par les différentes télévision ayant une bonne couverture et une
8.3 large audience (01 Diffusion par trimestre) à partir du T1 2021 (contractualisation)
Les SMS sur le paludisme sont utilisés à travers les usagers des opérateurs téléphoniques (60
8.4 messages clés trimestriellement) à partir de T1 2021
Un dialogue communautaire pour les activités de lutte contre le paludisme est mené à partir
8.7 de T1 2021
Deux campagnes de sensibilisation sont réalisées de 2021 à 2023 et en 2023 pour l’adhésion
massive à la PID dans les zones cibles, aux cliniques mobiles et à la distribution de masse des
8.9 MIILDA
Les ASC et TPS seront renforcés en compétence sur la communication pour la lutte contre le
paludisme et encadrés/supervisés pour favoriser l’adhésion aux pratiques ( TPIg, l’utilisation
correct de la MIILDA, CPN précoce, consultation précoce, prise correcte des médicament et
8.11 hygiène au tour des ménages) à partir du T1 2021
Pour mieux planifier des actions de communication pour le changement social et comporte-
menta basées sur les évedences, une étude comportementale sera menée dans les provinces à
8.14 haute prévalence du paludisme à partir T2 2024
Cibles
DPS
Indicateur Cibles 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
s
Nombre de femmes enceintes
.1 sensibilisées pour adhérer au 552,080 55,208 193,228 138,020 55,208 55,208 55208
TPIg
AXE Besoins de
Réf financement
STRATEGIQUE/DPS/ACT
I- VITES
2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
DPS 8 : Communication
6.1 351 367 806 476 963 336 351 336 351 336 351 336 351 2 526 523
et Mobilisation sociale
DOMAINE DE PRESTATION 9
Détection précoce de 100% des épidémies avec un système d’alerte précoce et contrôle de 100%
des épidémies.
Enjeu Orientations
x
Renforcement de la plate - forme de collecte et
d’anal- yse des données multisectorielles (météo,
Détection précoce et mai- agriculture, etc.).
trise effective de toutes les
épidémies détectées
Renforcement de la capacité de réponse aux
épidémies.
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
De plus, un suivi de la rémanence des insecticides dans les districts ayant bénéficié de la PID sera
régulièrement réalisé.
Le suivi de la bio efficacité des MIILDA distribués à travers les différents canaux sera régulièrement
mené. Un plan et des directives pour la gestion de la résistance des vecteurs aux insecticides se-
ront régulièrement mis à jour afin d’assurer le maintien de l’efficacité des interventions MIIDA et PID.
Un profil entomologique du paludisme sera annuellement mis à jour à partir des données collectées
dans les sites sentinelles.
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 9
Les rapports d’analyse utilisant les données multisectorielles (météo, agriculture etc..)
9.3
sont élaborés et diffusés trimestriellement à tous les acteurs.
Former/recycler les prestataires des soins à tous les niveaux sur l’outil de suivi des seuils
9.4
épidémiques
Les données entomologiques y compris celles de la résistance aux insecticides sont col-
9.5 lectées mensuellement au niveau des sites sentinelles d’ici 2027
Cibles
DPS
7.1 DPS 9 : Surveillance et Riposte - 787 758 257 714 221 314 673 293 221 314 221 314 2 382 706
DOMAINE DE PRESTATION 10
D’ici 2027, le PNILP dispose des ressources humaines, matérielles et logistiques en quantité et qua-
lité suffisantes pour le suivi et l’évaluation des interventions de lutte contre le paludisme
D’ici 2027, au moins 95% des données générées sur le paludisme (y compris les résul tats de
recherche) sont captées, analysées pour la prise de décision et diffusées.
Assurer la détection précoce de 100% des épidémies de paludisme d’ici 2027 ; maîtriser 100% des
épidémies détectées dans les deux semaines d’ici 2027
Enjeu Orientations
x
Renforcement des capacités en traitement et analyse
Production des données de des données à tous les niveaux utilisation des
qual- ité à tous les niveaux données pour la prise de
décision et la planification
INTERVENTIONS PRIORITAIRES
RÉSULTATS STRATÉGIQUES 10
10.1 01 guide d’analyse des données sur le paludisme est élaboré avant fin 2024
01 atelier de revue et d’échange sur les indicateurs de lutte contre le paludisme avec les BPS, BDS
10.2 et partenaires est organisé semestriellement à partir de T1 2021
10.3 01 atelier régional de diffusion du plan de S&E sont organisés en 2022
04 ateliers de coordination des partenaires techniques et financiers sont Organisés trimestrielle-
10.4 ment ;
01 réunion annuelle du groupe thématique S&E et recherche est tenue pour actualiser les théma-
10.5 tiques prioritaires de recherche en matière du paludisme ;
01 réunion annuelle du groupe thématique S&E et recherche est tenue pour planifier les enquêtes
10.6 dont les ressources sont certaines
01 atelier de renforcement de capacités du personnel du PNILP sur l’exploitation et l’utilisation des
10.7 résultats de recherche est organisé annuellement ;
01 un atelier de renforcement de capacités du personnel du PNILP sur l’exploitation des bases de
10.8 données des événements spéciaux pendant 10 jours à l’intérieur du pays est organisé annuelle-
ment.
10.9
Cibles
DPS
Indicateurs 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
Pourcentage de formations
sanitaires fournissant les données
10.1 sur le paludisme 95% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
AXE
Besoins de financement
STRATEGIQUE/DPS/ACTI-
VITES 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
Axe stratégique 8 - Amélio-
ration - 349 516 48 329 44 375 42 968 44 375 42 968 572 531
du cadre Suivi Evaluation
DPS 10 : Suivi-Evaluation - 349 516 48 329 44 375 42 968 44 375 42 968 572 531
Les scénarios suivants de la modélisation 2020 pourront orienter la mise en œuvre des interventions
Parmi les districts devant recevoir des moustiquaires PBO/IG2 dans le plan soumis au FM, la
prévalence tout âge attendue serait 17% plus élevée si des moustiquaires pyréthroïdes étaient
utilisées à la place des moustiquaires PBO/IG2.
Parmi les districts devant recevoir la PID dans le plan soumis au FM, la prévalence attendue tous
âges confondus serait supérieure de 16 % si les PID étaient supprimés.
Remarque : cela suppose que 61 % des individus sont protégés par la PID et utilise les para-
mètres d’efficacité de Sherrard-Smith et al. 2018 .
L’analyse de stratification a permis d’identifier 11 districts où le TPIn pourrait être priorisé compte
tenu de la forte proportion de cas observés chez les <1 an entre 2017 et 2019.
En ajoutant le TPIn au plan soumis au FM, on attend une réduction de 30 % de la PfPR M1, de 27
% de l’incidence M1 et de 12 % de la mortalité M1 au sein des districts sanitaires TPIn proposés.
Mix d
’interventions Populatio %
n
(PEC+TPIg
partout)
1
Mass&Rout-Pyr 645352 6.2
2 PECADOM>5 + Comm-
Pyr 647995 6.2
3 PECADOM>5 +
2013414 19.2
Mass&Rout-PBO
4 PECADOM>5 +
Mass&Rout-IG2 2606285 24.8
6 iCCM + Mass&RoutPyr
1744159 16.6
iCCM +
7 1795763 17.1
Mass&RoutIG2
Se basant sur l’objectif du plan mondial de lutte contre le paludisme qui est de réduire l’incidence du
paludisme d’au moins 75% en 2030 par rapport à 2015, le PSN avant sa mise à jour supposait une
hypothèse de diminution annuelle d’incidence de 10% par rapport aux chiffres de 2017 au vu de la
mise à échelle des interventions. La réduction globale attendue durant toute la durée de mise en
œuvre du PSN était alors estimée à 60%. Néanmoins la RMPPS a démontré que cette progression
était utopique suite à plusieurs paramètres alors inconnus.
Néanmoins pour maintenir un élan de planification,le programme maintient une progression de 10%
dans la réduction de la morbidité au Burundi
TOTAL
AXE STRATEGIQUE/DPS TOTAL CONTRIBUTIONS DES GAP DE FI-
PSN BAILLEURS (2021- NANCEMEN
(20212027) 2027) T
Axe stratégique 1 : Renforcement
9 288 429 4 488 952 4 799 477
de la Gestion du Programme
DPS 2 : Gestion
132 251 47 080 85 171
Approvisionnement et Stock
(GAS)
Axe stratégique 3 :Consolidation
225 092 405 46 434 750 178 657 655
du cadre de prévention
DPS 3 : Moustiquaires Im-
96 133 861 31 044 000 65 089 861
prégnées d’Insecticide (MID)
DPS 4 : Pulvérisation Intra
Domi- ciliaire (PID) 125 622 842 14 829 825 110 793 017
DPS 6 : Prise en Charge des Cas 904 152 416 38 984 545 865 167 871
Le Burundi est un pays situé à cheval entre l’Afrique de l’Est et l’Afrique Centrale. Il est frontalier au
nord avec le Rwanda, au Sud et à l’Est avec la Tanzanie et à l’Ouest avec la République Démocratique
du Congo (RDC). Sa superficie est de 27.834 km² incluant la surface des eaux territoriales. Sans ac-
cès à la mer, il borde le lac Tanganyika (32.600km² dont 2.634km² appartient au Burundi dans l’axe
du grand lift occidental). Sur le plan administratif, le Burundi compte 18 provinces, 119 communes et
2.911 collines de recensement (EDSIII 2016-2017).
Après une décennie (1993-2002) émaillée de crises socio- politiques majeures qui ont contracté
l’économie, le pays a renoué avec la croissance après l’année 2005 suite à l’injection substantielle de
l’aide extérieure. En 2013, la croissance était estimée à 4,5%, si l’économie burundaise continue de
croître à un taux oscillant autour de 5% par an sur la présente décennie (2015-2025), le revenu moyen
par habitant passera de 280 dollars en 2013 à 344 dollars en 2025. (BM, 2014).
Le pays reste cependant vulnérable en raison à sa forte dépendance de l’aide extérieure : entre 2011
et 2013, le ratio des recettes budgétaires (fiscales et non fiscales) par rapport au PIB a baissé de
15,4% à 13,4% (BM, 2014) et il est estimé à 343 USD en 2017 et à 377 en 2018 (FMI). L’indice de
dé- veloppement humain est de 0.404 et 67% des Burundais vivent en dessous du seuil de pauvreté
; le Burundi est classé 184ème sur 188 pays en 2015 (Rapport sur le développement humain 2016
du PNUD).
CLIMAT
La topographie du Burundi lui confère une variation climatique sur différentes altitudes. En effet, les
altitudes supérieures à 2.000m sont plus arrosées avec des précipitations moyennes comprises
entre 1.400 mm et 1.600mm et des températures moyennes annuelles oscillant autour de 15°C avec
des minima descendant parfois autour de 0°C. Ces conditions climatiques (pluviosité élevée et tem-
pérature basses) font de ce milieu en zone tropicale de montagnes, un lieu privilégié de formation de
forêts ombrophiles. Les plateaux centraux enregistrent 1200 mm de précipitations annuelles avec
des Températures moyennes entre 18 et 20°C. Les régions basses de plaines et des dépressions
enregistrent des précipitations moyennes annuelles entre 1.000 et 1.200 mm voire inférieure à 1.000
mm avec des minima de 500 mm dans la plaine de l’Imbo. Les températures moyennes annuelles
sont supérieures à 20°C. Le pays compte quatre saisons, une petite saison de pluie (d’octobre à dé-
cembre), une petite saison sèche (janvier à février), une grande saison des pluies (de mars à mai) et
une grande saison sèche (de juin à septembre).
Dans les dépressions du Nord et de l’Est du pays, avec une pluviométrie déjà faible, l’irrégularité et la
diminution des précipitations ont déjà causé un tarissement des sources d’eau peu profondes et une
diminution des productions agricoles, avec pour conséquence la malnutrition, les maladies, l’exode,
la mendicité des populations. En cas de pluies intenses, des inondations sont observées dans les
marais de la Maragarazi et de la Kanyaru, occasionnant des pertes énormes de la production agri-
cole. Les principaux secteurs identifiés comme les plus vulnérables au changement climatique sont
l’énergie, l’agriculture et l’élevage, les forêts, les ressources en eau, les écosystèmes naturels et la
santé.
Le VIH/Sida est un défi majeur de santé publique. Selon l’EDSB III, 2016-2017, la
prévalence nationale du VIH/SIDA est estimée à 0.9%. Le VIH touche les zones urbaines que les
zones rurales. Les infections respiratoires aigües sont une cause majeure de morbidité et de mor-
talité spécialement chez les enfants de moins de 5 ans. Ce groupe d’âge est également affecté par
les maladies diarrhéiques dont l’une des principales causes demeure l’insalubrité de l’eau et de
l’environnement.
La mortalité maternelle et néonatale est l’une des plus élevées du monde et est
renforcée par une accessibilité réduite aux services de santé et à l’accès limité au planning familial.
Les maladies chroniques non transmissibles comme l’hypertension artérielle, le diabète et les mala-
dies mentales sont aussi en constante augmentation.
Ces dernières années, une extension progressive de la riziculture s’observent dans les
zones de plateaux favorisant ainsi la prolifération des mollusques hôte intermédiaire de la bilhar-
ziose et des moustiques vecteurs du paludisme, première cause de morbi-mortalité au Burundi (Im-
pacts des pratiques rizicoles en vigueur au Burundi sur l’environnement, Université du Burundi, No-
vembre 2013).
Pour répondre aux défis majeurs du système de santé, le PNDS II étendu à 2018-2023 met un
accent particulier sur les objectifs suivants : (1) la réduction du taux de mortalité maternelle et néo-
natale ; (2) la réduction du taux de mortalité infanto juvénile et (3) le contrôle de la morbidité liée aux
maladies transmissibles et non transmissibles.
Pour atteindre ces objectifs, une série de réformes est en train d’être mise en œuvre, à savoir:
la mise en autonomie de gestion des hôpitaux, la décentralisation du système de santé à travers la
mise en place des districts sanitaires, le financement basé sur la performance des services de santé
couplé à la gratuité des soins pour les moins de 5 ans et les femmes enceintes, la préparation de la
mise en place d’un panier commun pour le financement de la santé, et la gratuité du traitement du
paludisme simple pour tous ainsi que l’introduction de la carte d’assistance médicale rénovée.
La croissance de la population, les mouvements migratoires, la dégradation de
l’environnement, etc. Transforment le milieu naturel et influencent grandement la tendance à l’émer-
gence des foyers épidémiques. Une approche « One health » est un atout majeur dans le programme
d’élimination des maladies infectieuses et non infectieuses. Par exemple le paludisme serait mieux
pris en charge de manière interdisciplinaire en faisant participer de nombreux acteurs et organismes
apportant chacun son expertise pour résoudre ce problème complexe de santé publique.
AXE Besoins de
Réf financement
STRATEGIQUE/DPS/ACTIVITE
S 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
1.1 DPS 1 : Gestion du Programme 710 385 1 538 710 2 902 119 909 017 1 119 869 988 460 1 119 869 9 288 429
1.1.10 Assurer le fonctionnement du PNILP 198 591 198 591 198 591 198 591 198 591 198 591 198 591 1 390 140
Former l’équipe du
1.1.13 23 900 23 900 - 23 900 71 700
PNILP en épidémiologie
d›intervention - - -
Assurer la formation
1.1.14 des formateurs à l’étranger - 114 600 114 600 114 600 - 114 600 458 400
de 4 laborantins sur la maintenance
préventive 1er degré -
AXE Besoins de
financement
Réf
STRATEGIQUE/DPS/ACT
I- VITES 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
2021
Organiser un atelier de
présentation du document (50
1.1.26 33 543 - - - 33 543
personnes pendant 1 jour à
Bujumbura) - -
-
Organiser un atelier de
1.1.27 mobilisation des ressources -
- 2 817 - - 2 817
privées des sociétés privées,
entreprises - -
DPS 2 : Gestion
2.1 Approvisionne- ment et Stock - 39 379 4 705 39379 4 705 39 379 4 705 132 251
(GAS)
Elaborer un aide-mémoire
2.1.01 de 4 265 - 4 265 - 4 265 - 12 794
-
quantification des intrants
3.1 DPS 3 : Moustiquaires Im- 30 395 409 1 789 780 30 174 251 1 800 085 30 174 251 1 800 085 96 133 155
prégnées d’Insecticide (MID)
-
Organiser un atelier de
3.1.03 18 375 - 18 375 - 18 375 - 55 125
Macroplanification (deux retraites) -
1
3.1.25 Distribuer les MIILDA - 1 452 884 - 1 452 884 - 4 358 653
452 884
-
3.1.26 Superviser la distribution des MIILDA 187 - 187 729 - 187 729 - 563 186
729
-
3.1.28 Organiser des enquêtes rapides 107 - 107 276 - 107 276 - 321 829
276
-
Approvisionner les DS en 1
3.1.30 MIILDA de routine 1 507 433 1 507 433 1 507 433 1 507 433 1 507 433 9 044 600
507 433
-
Bujumbura de 30 personnes
pour la validation des directives
d’une prévention adaptée pour les
3.1.37 groupements spéciaux/population - 2 025 - - - - - 2 025
clé (1er jour: Lecture du document
3.3.04 de 2 jrs de restitution de la - 78 909 78 909 78 909 78 909 78 909 78 909 473 452
supervision sur le TPIg pour 18
provinces
Axe stratégique 4 - Renforcement du 148 080 128 652 118 275 106 469 136 780
4 cadre de prise en charge 146 656 459 119 238 433 904 152 416
155 918 170 236 045
148 080 128 652 118 275 106 469 136 780
4.1 DPS 6 : Prise en Charge des Cas 146 656 459 119 238 433 904 152 416
155 918 170 236 045
36 sessions de 30 personnes)
Organiser trimestriellement le
contrôle qualité des lames et TDRs
4.1.16 pour évaluer les compétences des - 153 502 153 502 153 502 153 502 153 502 153 502 921 011
laborantins et microscopistes dans
les 47BDS
Faire la cartographie et
4.1.17 la - - 50 617 - - - 50 617
-
stratification parasitologique
DPS 7 : Populations
5.1 clés et 288 684 19 686 19 686 19 686 19 686 19 686 387 113
-
groupements spéciaux
Axe stratégique 6 -Renforcement du 367 806 476 963 336 351 336 351 336 351 336 351 2 526 523
6 cadre de communication
336 351
6.1.06 Diffuser le spot dans les radios 9 265 9 265 9 265 9 265 9 265 9 265 9 265 64 854
6.1.08 Diffuser des spots TV (4) 6 912 6 912 6 912 6 912 6 912 6 912 6 912 48 384
Diffuser trimestriellement 5
6.1.10 “Agashi audio du PMC” sur le 819 819
paludisme à partir du T1 20121 730
819 819 819 819 819
communautaire à partir de T1
2021
Sensibilisation à l’occasion de la
6.1.14 1 516 1 516 1 516 1 516 1 516 1 516 1 516 10 615
PID avant la PID
Sensibilisation à l’occasion de la
6.1.15 4 018 4 018 4 018 4 018 4 018 4 018 4 018 28 124
PID pendant la PID
Organiser un atelier de
6.1.17 plaidoyer en faveur de “zéro 1 518 1 518 1 518 1 518 1 518 1 518 1 518 10 627
Paludisme je m’engage”
AXE Besoins de
Réf financeme
STRATEGIQUE/DPS/ACTIVITES
2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 TOTAL
(CTA,insecticides,TDRs,MIILDA,Pomp
7.1.11 es, etc) Prévoir les stocks de - 206 889 206 889 206 889 206 889 206 889 206 889 1 241 331
sécurité) - Assurer un appui aux
équipes d’interventions (Calculé sur
base d’expérience des épidémies
) - Organiser les sites avancés des
soins dans les districts clés quand
les seuils d’alerte sont dépassés
pendant plus de 3 semaines (Calculé
sur base d’expérience des épidémies
)
8.1 DPS 10 : Suivi-Evaluation - 349 516 48 329 44 375 42 968 44 375 42 968 572 531
Organiser semestriellement un
atelier de revue et d’échange sur
8.1.05 les indicateurs de lutte contre le - 3 642 - - - - - 3 642
paludisme avec les BPS, BDS et
partenaires