Géologie
Géologie
Géologie
Cours du 19.09.2019
Référence :
- Understanding Earth, 5th edition, 2007, Jordan Press & SIever (or 7th edition PDF- demander au
prof avec une clef USB)
- Planète Terre par P-A Bourgue (site internet)
Chapitre 1 :
a. Formation de l’univers, nucléosynthèse
b. Formation du système solaire
Phénomène du BIG BANG : énergie concentrée en un point qui aurait explosé et à partir de là, les
scientifiques ont élaboré une théorie mais avant le Big Band – aucune info
Il y aura une succession rapide d’événements et les premières particules et les premiers atomes
apparieront.
Un atome au repos est neutre mais les protons ont une charge positive et les électrons ont une charge
négative tandis que les neutrons sont neutres.
Les électrons et les protons s’équilibrent. Il y a autant de protons que d’électrons dans un atome
o Protons : charge +
o Electrons : charge –
o Neutron : charge neutre
Un atome est une sphère quasiment entièrement vide. La masse de l’électron est insignifiante par
rapport à celle des protons et neutrons (les protons et les neutrons ont presque la même masse tandis
que la masse des électrons est bien plus faible). La masse d’un atome est concentrée dans le noyau. La
masse est ponctuelle.
Toute la matière terrestre tiendrait dans un dé à coudre. L’univers est à peu près vide.
Identité et nomenclature :
Une espèce atomique ou élément chimique. On les caractérise par le nombre de ses protons ou par le
numéro atomique Z/ le nombre de protons neutrons est la masse atomique A.
Isotope :
Il existe différentes variété ou isotopes (ex. de l’hélium : Hélium 5 – Hélium 6) mais ils contiendront
plus de neutrons et donc une masse atomique A différente. C’est-à-dire qu’ils auront une masse
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différente mais ça reste les mêmes éléments. Il y aura le même de protons dans le noyau mais pas le
même nombre de neutrons.
La masse atomique n’est pas un nombre entier car ils ont tous des isotopes (certains sont radioactifs,
d’autres sont stables)
Après une minute, création des nucléides et après 380'000 ans, les premiers atomes se seraient
formés. De plus en plus de matière est créée dans un milieu en constante expansion. Les particules
vont s’attirer avec le principe de la force gravitationnelle et vont s’assembler et la masse grossie. Il y
aura une attraction mutuelle de la matière et plus il sera gros, plus il en attirera. Créations des étoiles,
des planètes et des galaxies. Isotropie sera de plus en plus marquée/ Interactions et collisions
successives.
Quelques définitions :
Nucléosynthèse primordiale :
La nucléosynthèse primordiale s’est déroulée dans les minutes qui ont suivies le Big Bang et c’est à ce
moment que les éléments chimiques les plus légers se sont formés grâce à la chaleur de l’ordre du
milliard de degrés et des interactions de particules élémentaires : Hydrogène (H), l’Hélium (HE), le
Béryllium (Be) et le lithium (Li).
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Les objets célestes ont pratiquement la même composition chimique. L’univers est composé à 93% de
H et 7% de HE + traces des autres matières.
Les autres éléments chimiques ont été créé au sein des étoiles qui est une usine thermonucléaire. Ces
éléments se sont synthétisés de trois manières :
Mais ces trois processus interviennent à différents stades de l’évolution des étoiles.
Si l’étoile est petite (comme le Soleil), on a la succession : protoétoile → étoile jaune → géante rouge
→ naine blanche (cœur dénudé à O et C)
Le soleil ne va jamais produire de fer ni de silicium – trop petite mais une petite étoile grandira et
dispersera sa matière dans l’espace.
Explosion d’une supernova est nécessaire pour créer les matériaux lourds
Angström : mesure ??
1 fm : mesure ??
La nucléosynthèse primordiale expliquait la création de l’H et l’He et tous les autres éléments sont
créés au sein des étoiles. Formation dans les étoiles et dispersion après la mort des étoiles. L’étoile
murit, grossi, chauffe, fabrique les éléments, explose et disperse les éléments.
Le Soleil n’est formé que d’H et d’He. Le soleil ne peut former que de l’HE. Tous les autres éléments
présents dans le soleil sont hérités par explosion d’étoiles préexistantes (sorte de recyclage au sein du
soleil).
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Le soleil : La matière attire la matière. / réaction de fusion exothermique pour la création de l’He / la
matière a tendance à s’aplatir car attirée par le centre (sur le disque équatorial) par la force centrifuge.
Disques protoplanétaires : ces disques sont des cocons dans lesquelles naissent les planètes.
Disque planétaire :
Le soleil chauffe à l’intérieur et les particules gazeuses vont s’éloigner. Les particules les plus lourdes
vont rester vers le centre chaud tandis que les particules plus légères se retrouveront à l’externe sous
forme de solide principalement (-250C environ).
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radioactifs à courte durée de vie ont disparu aujourd’hui mais ils ont généré beaucoup d’énergie en de
désintégrant.
En refroidissant, la Terre a subi une différenciation primordiale et la formation des 3 zones principales
est due à cette différenciation.
Terre hétérogène :
Le forage le plus profond fait sur Terre est à Kola, d’une profondeur de 12’261km. On n’est pas allé
plus profondément car il fait trop chaud. Si le forage a été fait sur cette presque-île, c’est parce que la
croûte est particulièrement épaisse. Si la croûte avait été fine, la température aurait été encore plus
chaude. Rayon de la Terre : 6371km
On a réussi à calculer le diamètre de la Terre ainsi que sa masse via l’accélération terrestre. On a donc
pu calculer la densité de la Terre : 5.5g/cm3. La Terre est donc hétérogène car elle renferme des
matériaux denses au centre et que les roches à la surface n’atteignent jamais cette densité.
La sismique :
Les tremblements de Terre : relaxation de contraintes dans la croûte terrestre. Les continents bougent
et il y a des contraintes entre les matériaux mais le matériau va rester jusqu’à la rupture. Cette
relaxation s’accompagne d’un mouvement de terrain et d’un tremblement dans les matériaux.
Revoir théorie des tremblements de Terre. / Vitesse de propagation des ondes : de l’ordre de 10 à ????
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On place des capteurs vers les barrages afin de trouver l’épicentre d’un tremblement de terre.
La vitesse augmente avec la profondeur car la densité des matériaux augmente car la pression
augmente et les atomes sont compressés. Et lorsque cela remonte, la vitesse diminue et on a donc une
forme d’arc de cercle.
La zone centrale de la Terre n’est pas ou plus liquide Mais le noyau externe est liquide, formé de fer,
mais le noyau interne est solide. La plupart de la Terre est solide.
Trajectoires courbées des ondes car la vitesse augmente au fur et à mesure que l’on rentre à l’intérieur
de la Terre.
Les ondes P sont les plus rapides (celles qui servent au sismographes)
14km/s et après connaissent une chute brutale qui correspond à un
changement de matériau. Bien que la densité augmente, le milieu
change d’état physique, même si le matériau est dense et liquide, les
ondes P n’avancent plus si vite et il y a cette fameuse chute.
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Tomographie sismique :
Variations de vitesse d’un rayonnement. La vitesse des ondes diminue lorsque la température
augmente car les matériaux sont moins denses.
La distribution de la température dans le manteau terrestre n’est pas du tout homogène. Le manteau
terrestre a une structure thermique hétérogène. Il se trouve que lorsqu’une onde arrive à une
interface, elle va changer de nature. L’onde S ne passe pas les ondes P passes.
La croûte terrestre :
C’est l’enveloppe solide la plus externe du globe et la plus hétérogène,
matériaux assez variés. Limitée vers le bas par une discontinuité
sismique dite de Mohorovičić ou Moho: brusque accélération des
ondes S et P due à un changement de composition minéralogique
(augmentation de la densité des roches). On distingue une croûte
continentale épaisse (30-70 km) et une croûte océanique mince (7 km).
La croûte continentale :
La roche dominante : le granite et son équivalent métamorphique le gneiss. Minéraux dominants :
quartz et feldspaths. Chimiquement riche en Si, Al et K (SIAL)
Densité relativement faible de 2.8 g/cm3 (l’eau correspond à 1g/cm3). Comprend les matériaux légers
qui sont montés en surface lors de la différenciation primordiale. La croûte continentale est
globalement vieille (jusqu’à 3.8 Ga).
C’est le principe de l’isostasie (ou de l’iceberg) lié à la poussée d’Archimède. La croûte continentale
“flotte” sur le manteau sous-jacent, capable de fluer lentement. Un corps flottant à l’équilibre sur un
milieu légèrement plus dense (ex. glace sur eau Dd = 0.08g/cm3) sera en grande partie immergé. Plus
le contraste de densité est élevé, plus la partie émergée est importante (ex. liège sur eau, Dd =
0.77g/cm3).
La croûte océanique :
La roche dominante : le basalte et les sédiments déposés dessus. Minéraux dominants du basalte :
olivine, pyroxène et plagioclase. Chimiquement riche en Si, Mg et Fe (pas de K), (SIMA).
Densité un peu plus élevée que la croûte continentale : 3.0 g/cm3. La croûte océanique est jeune (de
0 à max. 180 Ma). Il s’en fabrique tous les jours au fond des océans et ne sera jamais vieille car elle se
renouvèle constamment et surtout car elle est relativement dense, elle est capable de couler et
retourner à l’intérieur du manteau terrestre. La croûte continentale est très profonde.
Le manteau :
C’est l’enveloppe intermédiaire entre croûte et noyau (80 vol.% de la Terre), épurée de ses matériaux
les plus légers (qui sont montés en surface) et les plus denses (qui ont coulé en profondeur) lors de la
différenciation primordiale. Limité vers le haut par le Moho et vers le bas par la discontinuité sismique
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de Gutenberg (2900km), qui correspond à la disparition des ondes S (apparition d’un milieu liquide) et
à une augmentation brusque de la densité.
Composition du manteau :
La roche dominante du manteau est la péridotite, formée principalement d’olivine (Fe,Mg)2SiO4 et
de pyroxène. Le grenat apparaît aussi dès ~ 80 km de profondeur (photo du bas), le grenat n’est pas
stable mais métastable. La densité du manteau augmente avec la profondeur (3.4 à 5 g/cm3).
Des expériences de laboratoire ont montré que l’olivine change de structure cristalline avec
l’augmentation de la pression (polymorphisme) ; elle devient de plus en plus compacte et dense • Les
ondes se propagent de plus en plus vite dans ce milieu de densité croissante.
Le noyau :
C’est la zone centrale du globe terrestre (16 vol.%). Matériau plus dense. Saut brutal en densité au
contact du manteau sus-jacent (passe de 5 à 10 g/cm3) à 2890 km. Alliage probable fer + nickel sur la
base des météorites ferreuses, des densités requises et des modèles de vitesses sismiques. Séparé en
noyau externe liquide et noyau interne (ou graine) solide. Le noyau interne est solide car P est si forte
(4’000’000 atm) que l’alliage Fe-Ni ne peut pas être liquide à la T correspondante de 5’700 K. La densité
passe à 12.
En résumé, croûte, manteau et noyau sont définis sur une base compositionnelle (minéralogique et
chimique).
Figure 1
Ce n’est pas du tout constant. Lorsqu’on descend en profondeur, la température augmente très
rapidement. Ensuite il y a un seuil, ça ne bouge quasiment plus. Figure 1
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si la matière est rigide, par convection si la matière peut fluer. Liquide chaud est moins dense et donc
monte.
La convection est efficace, car la chaleur est déplacée avec la matière, ceci d’autant plus que le fluide
est peu visqueux.
Le solidus est une courbe nous indique à quelle température la première goutte de liquide apparait
dans un corps chaud. Lorsque la roche est solide à un moment on a l’apparition de la première goutte
de liquide, c’est la courbe du solidus. Variable d’un matériau à l’autre. Ex. de l’eau qui est solide à zéro
degré. Si on continue de chauffer, la température reste jusqu’à zéro degré jusqu’à la dernière goutte
et après la température augmente. Quand la première goutte apparait, c’est le solidus.
Attention solide ne veut pas forcément dire rigide mais ça peut être plastique et la courbe du solidus
repart à la haute. Localement, les roches contiennent un peu de liquide. Par l’effet de la pression, les
courbes se recroisent, les températures sont en-dessous des températures du solidus donc encore
solide. Ensuite le solidus diminue et le matériau de la croûte terrestre a un solidus différent de celui
du manteau. Les températures proches du centre de la terre sont en-dessous du solidus donc solides.
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Zone LVZ : géotherme et solidus se croisent.
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Le champ magnétique :
Le globe terrestre émet un champ magnétique, détectable avec l’aiguille aimantée d’une boussole
(tout comme le Soleil, Jupiter, Saturne, Mercure, Uranus). Comme si une grande barre aimantée
(dipôle) était placée au centre de la Terre avec une inclinaison de 11° par rapport à l’axe de rotation.
Lignes de flux magnétique qui vont d’un flux à l’autre et c’est ce que l’on observe factuellement au
niveau de la terre. Qui sortent du Pôle Sud et qui vont en direction du Pôle Nord.
Ce champ magnétique existe aussi dans d’autres planètes mais l’intensité est différente. C’est l’effet
de dynamo, l’effet inverse.
Effet dynamo : un aimant permanent qui tourne autour d’une bobine de fil de cuivre immobile génère
un courant dans le fil.
Effet inverse : en faisant tourner une bobine de fil avec du courant, on génère un champ magnétique.
C’est le mécanisme retenu dans le cas de la Terre.
La géodynamo :
Le noyau externe est animé de courants convectifs tourbillonnants de fer ionisé générant des courants
électriques.
La rotation des tourbillons “ionisés” induit le champ magnétique terrestre (effet dynamo inverse), qui
à son tour génère de nouveaux courants électriques (effet dynamo direct).
Le noyau interne et rouge (fer, nickel) et la zone jaune est du fer liquide. Le fer aura tendance, quand
il est chaud, d’aller vers les zones froides et faire un mouvement de convection. Il y aura un couplage
qui va entraîner la matière liquide avec un effet de rotation.
Le champ magnétique n’est pas stable car les tourbillons de sont pas stables. Les archives de la marine
anglaise montrent que le nord magnétique migre au cours du temps. Le pôle magnétique se déplace
mais pas le pôle géographique.
Dans l’histoire de la Terre, les pôles se sont inversés de manières complétement irrégulières et
répétées. Ces inversions ont été reproduites de manières numériques. Le modèle est devenu instable
et s’en est suivi d’un inversement.
La magnétosphère terrestre :
Ensemble des lignes de champ magnétique de la Terre au-delà de 800 à 1’000 km, modelé par le vent
solaire (flux supersonique de protons et électrons). Protège la vie du rayonnement solaire ionisant,
c’est un bouclier magnétique qui renvoi et disperse les particules magnétiques. Responsable des
aurores polaires (boréales au N, australes au S) lors d’éruptions solaires avec orages magnétiques.
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Chapitre 3 : Minéralogie
Composition de la croûte terrestre
La croûte (35 km d’épaisseur) consiste en 93% d’oxygène en volume. La croûte est un assemblage
compact d’atomes d’oxygène, le reste se loge dans les interstices. L’O, Si et Al représentent 90% des
atomes de la croûte à eux seuls et vont former l’essentiel des minéraux.
L’oxygène représente 94% de la croûte terrestre. Tandis que dans l’air, il y a seulement 18% d’oxygène.
/ Elément léger/ Empilement compact d’atomes d’oxygène et le silicium (30% en masse) et l’aluminium
(6% en masse). Ces 3 éléments chimiques vont régir la nature de la croûte terrestre.
- Minéraux : substance naturelle inorganique qui forme des solides, les cristaux qui ont une
forme géométrique régulière.
- Crystal : individu spécifique d’un de ces minéraux. Un individu d’une espèce minérale.
- Roche : agrégat de centaines d’individu – assemblage d’individu d’une ou de plusieurs espèces
Les minéraux sont l’expression de la diversité des associations naturelles d’éléments chimiques. En
effet, un élément chimique se trouve rarement seul dans la nature (p.ex. pépite d’or, soufre ou cuivre
natif). Un minéral est formé d’une association d’éléments chimiques dans des proportions définies (=
composition chimique du minéral). L’association ou non-association d’éléments chimiques est régie
par deux facteurs principaux : leurs propriétés électriques et leur taille. (Les éléments chimiques ont
tendances à partager ou échanger des électrons). Vont s’associer des éléments chimiques
électriquement complémentaires, soit des éléments qui tendent à donner un ou deux électrons (les
cations chargés positivement) avec d’autres qui tendent à les capter (les anions chargés
négativement). Cations et anions sont des ions, éléments chimiques électriquement chargés (p.ex.
Cu2+, O2-). Un minéral est électriquement neutre
Fluor : élément chimique dangereux car il lui manque un électron et va tout faire pour récupérer son
électron.
D’un côté des éléments vont donner leur électron, tandis que de l’autre côté, ils vont récupérer les
électrons. Certains éléments sont réfractaires à s’associer à d’autres éléments chimiques car leur
couche électronique périphérique est complète. Ils n’ont besoin de rien.
Le facteur taille :
La croûte terrestre est un assemblage compact d’atomes d’oxygène (sphères) et les cations qui s’y
associent se logent dans les interstices ou lacunes. Petite espace au milieu correspond à une lacune
car les atomes compactés laissent une lacune où le cation va se mettre pour échanger les électrons
avec les atomes périphériques.
Il y a d’autres façon d’entasser les atomes d’oxygène, de manière un peu moins compact. Mais mois
l’assemblage est compact, plus les lacunes seront grandes, plus gros seront les cations, plus gros seront
les cations incorporés et plus élevé le nombre de coordinence (anions voisins directs).
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Il y a des limites dans le rapport possible entre taille cation et taille anion pour un polyèdre de
coordinence donné, ce qui détermine l’existence ou la non-existence d’un minéral (en plus du facteur
électrique) : c’est le facteur taille.
Il y a 4 types de liaisons, plus ou moins fortes, fonction de la structure électronique des atomes.
• Liaison de Van der Waals, très faible (ex. cristaux d’argon, fond à -189°C)
• Liaison ionique par échange d’électrons, forte, minéraux rel. durs et cassants (ex. NaCl, halite,
fond à 801°C)
• Liaison covalente par mise en commun d’électrons, très forte, minéraux très durs (ex. C,
diamant, fond à 3’546°C)
• Liaison métallique par mise en commun de nombreux électrons, faible, minéraux rel. moux
(ex. or, cuivre, T de fusion env. 1000°C)
Si la liaison thermique est faible, cela va les dissoudre et les transformer en gaz et plus la liaison est
forte, plus l’élément restera compact. Plus on augmente la température, plus on augmente les
vibrations de l’atome.
Le spath d’Islande de calcite, en tombant, s’est cassé en morceaux mais ils étaient tous de forme
identique.
Cet arrangement peut être considéré comme la polymérisation dans 3 directions de l’espace d’un motif
particulier : la maille élémentaire qui se répète dans les 3 directions. Les minéraux grandissent entre
individus avec la même forme.
L’arrangement 3D des atomes résulte d’un équilibre entre forces attractives cation-anion et forces
répulsives cation-cation / anion-anion. La maille résultante a une forme géométrique simple.
La forme des cristaux est parfois le reflet direct de leur maille élémentaire, d’autres cristaux
développent des formes géométriques plus complexes, mais toujours à partir de l’une des 7 mailles
élémentaire. Mais dans el 2e cas, on peut empiler des mailles élémentaires pour former une forme
spéciale.
Avec les rayons X, on peut pénétrer à travers les minéraux et ils vont être renvoyés par les atomes et
la diffraction des rayons X permet de voir la disposition des atomes sur lesquelles les rayons X ont
ricoché. On arrive à reconstituer le système cristallin et on peut calculer la maille élémentaire en
« Angestrom »
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Les silicates :
La croûte et le manteau sont constitués d’un empilement compact d’oxygène. Le second élément le
plus abondant dans la croûte terrestre (ce n’est pas un hasard) est le petit atome de silicium qui forme
un cation Si4+ ; il s’inscrit parfaitement dans la lacune du tétraèdre oxygène et donne le radical SiO44-
Cette association constitue la brique élémentaire de la plus importante (et de très loin) famille de
minéraux sur terre: les silicates.
S’ils sont tout seuls, on les appelle les nésosilicates. Lorsqu’il s’agit d’une chaîne simple, il s’agit des
inosilicates à chaine simple. Lorsque nous avons deux chaînes, il s’agit de inosilicates à chaîne double
ou amphiboles. Et on peut encore les assembler sous forme de feuillets, l.es phyllosilicates en
feuillets. La composition chimique de ces minéraux en fonction de leur lien avec d’autres tétraèdres.
Le tétraèdre de base SiO44- est tantôt isolé, tantôt lié à d’autres tétraèdres par 1, 2, 3 ou tous ses
sommets. Ceci donne lieu à autant de familles de silicates, dont les plus importantes sont mentionnées
ci-dessous. Plus la structure se complexifie, plus la composition chimique des minéraux contient
d’éléments (sauf le quartz) et nous avons encore le tectosilicates.
Les minéraux sont sensibles à la pression, car lorsque P augmente, la taille des lacunes dans
l’assemblage compact des anions diminue et peut déstabiliser le minéral dans sa structure
cristallographique ; le minéral garde alors sa composition chimique, mais change de système
cristallographique, c’est le polymorphisme. Il peut aussi être affecté dans sa composition chimique et
changer plus ou moins d’identité, voire disparaître. Les minéraux sont sensibles à la température, car
lorsque T augmente, les liaisons interatomiques sont sollicitées et finissent pas se rompre, conduisant
à la déstabilisation du minéral. Les minéraux ont des domaines de stabilité bien définis, mais survivent
souvent en conditions métastables (ex. le diamant)
Si on met la pression sur un minérale, on va les faire « exploser » car il ne supporte pas la pression et
va adopter un entre empilement élémentaire, c’est ce qu’on appelle le polymorphisme. Mais dans le
cas où la pression est plus basse, il va se réorganiser.
Les minéraux ont tous un domaine de stabilité, pression, taille des lacunes et en température, Leur
domaine de stabilité est bien défini mais les minéraux peuvent survivre en dehors de leur domaine de
stabilité – la métastabilité. On peut la représenter par de l’énergie potentielle. Mais si on lui donne un
peu d’énergie, il va descendre dans son état de stabilité totale.
Polymorphisme le plus célèbre est celui du carbone sous deux formes : à basse pression avec une
structure cristalline, le graphite et à haute pression avec une liaison covalente en trois dimensions, le
diamant. On trouve donc deux formées minérales polymorphes provenant de la même source.
➢ Formation des minéraux : La solidification à partir d’un liquide (ex. eau en glace). En
refroidissant, un magma (pâte silicatée fondue à 1200°C) va progressivement cristalliser
jusqu’à solidification complète (650°C). Voir cours n°5 sur le magmatisme.
➢ Précipitation chimique à partir d’une solution sursaturée (ex. eau saturée en sel).
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➢ Condensation à partir de vapeurs (ex. givre) ou fumerolles.
➢ Recristallisation à partir de minéraux préexistants, devenus instables. Voir cours n°6 sur le
métamorphisme.
Les observations :
C’est à partir du XVIe siècle que l’on a commencé à élaborer des cartes. Les continents ont été morcelé
précédemment et on a admet l’existence d’un supercontinent Pangea qui s’est morcelé et dispersé
par les forces de marée de la Lune et du Soleil. Mais il y a un déni catégorique des physiciens, le
manteau est trop rigide, les continents ne peuvent pas naviguer dessus et les forces de marée sont
ridiculement faibles.
Les plaques continentales ne collent pas parfaitement et il faut regarder le plateau continental qui se
trouve sous l’eau, pas très profonde et si on suit ces limites avec le plateau continental immergé, on
arrive à un collage parfait. Et on a constaté qu’il y a des roches qui se complètent donc le motif
correspond également. On s’est aussi intéressé aux fossiles qui se trouvent au même endroit dans le
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monde et donc le collage colle aussi à ce niveau-là et ces masses continentales devaient être en
contact.
1928, Arthur Holmes émet l’idée que des courants de convection dans le manteau écartent deux
moitiés de continent, avec formation de montagnes là où les courants descendent tandis que le
plancher océanique se développe dans l‘espace inter-continents où les courants de convection
montent. Pas de preuves.
1962, Hess & Dietz émettent l’idée que des rides médioocéaniques (rift) avec tremblements de terre,
donc failles actives : la croûte océanique se sépare et s‘écarte le long des rifts des rides océaniques et
génère en permanence de la nouvelle croûte, c‘est l‘expansion des fonds océaniques avec création de
lithosphère.
Il y a une chaîne de montagnes immergée dans l’eau, la ride médio océanique et elle suit à équidistance
les côtes et elle est fractionnée ce qui décale le sommet des chaînes de montagnes. Et ils ont aussi
remarqué qu’il y avait souvent des tremblements de terre, assez faible. Ils ont émis l’hypothèse qu’il y
avait une zone d’écartement et que l’océan devait s’ouvrir à cet endroit et le tremblement de terre
serait le mouvement effectif des plaques.
Les basaltes océaniques sont magnétisés dans le champ terrestre. Ils enregistrent les inversions de
polarité de ce dernier. En écartant les continents, on a le magma qui monte et qui cristallise et à
chaque fois que l’on écarte, on crée une fissure qui se remplit de magma et plus il y a de magma on
aura une roche qui va se former en enregistrant le champ magnétique de ce jour-là mais le champ
magnétique terrestre s’inverse et ce champ fossile vient s’ajouter au champ magnétique actuelle. Ce
fond océanique s’ouvre et enregistre la polarité.
On crée de la matière mais il faut bien la détruire ailleurs car la terre ne grandit pas. On compense
cette création de matière dans les rides par des fosses qui sont des grandes dépressions. On crée de la
croûte océanique et on la détruit dans les zones de fosse.
Tout le tour de l’océan pacifique, il y a ces fosses et il y a des volcans partout à la bordure de l’océan
pacifique que l’on appelle la ceinture de feu circum-Pacifique: zone de recyclage et il y a de puissants
tremblement de terre qui est associé au volcanisme intense.
La dérive des continents n‘est qu‘une des nombreuses manifestations, tout comme les séismes et le
volcanisme, de la tectonique des plaques.
En Europe, on a 20mm d’écartement par années donc 20km par million d’année dans l’océan pacifique,
on a 150mm par année. Et dans les zones de convergence, cela se détruit à la même vitesse, 80mm
par année et c’est de mouvements assez importants ce qui explique les séismes dans ces zones-là. Il
n’y a pas de lubrification et cela résiste mais on va avoir une accumulation des contraintes et un jour
les roches vont céder et il y a une subduction instantanée.
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Les mouvements se font par saccade. Et il y a des zones de coulissage vers San Andrea par exemple et
on a 50mm par année d’où le fait qu’il y a des tremblements de terre plus fréquemment.
Les inversions du champ magnétique terrestre sont datées dans des laves de volcans basaltiques
accessibles sur les continents
La lave liquide qui s’écoule va se refroidir et enregistrer le champ magnétique. On peut calibrer les
fonds océaniques et on arrive remonter dans le temps. Et on voit une alternance de champ magnétique
actuel et inversé. On a pu dater ces événements-là. Elles ont une durée variable et avec cela on peut
dater le fond des océans.
On voit que les plaques ne se déplacent pas toutes dans la même direction. On voit qu’il y a des
mouvements assez variables. Et dans la région de San Andrea, c’est la côte qui est en train de remonter
par rapport à la côte principale.
Il faut dire dérive des plaques lithosphériques ! Il y a des plaques qui sont entièrement océaniques
(mais il y a des îles volcaniques) et les plaques ne font pas la taille des continents, elles sont bien plus
grandes !
Les roches les plus récentes sont en rouge et elles sont les plus chaude et les bleus sont les plus vieilles
et sont froides.
La largeur des bandes colorée n’est pas partout la même parce qu’on voit instantanément la vitesse
de ces rides.
On divise l’Atlantique en 3 (Nord, centre et Sud). La partie centrale s’est ouverte en premier car on voit
qu’il y a les roches océaniques les plus vieilles en bleu foncé. Ensuite, cela s’est ouvert au Sud parce
qu’il y a du vert qui est plus vieux tandis qu’au Nord, cela ne s’est même pas ouvert ce qui signifie que
l’ouverture est récente. L’ouverture de l’océan Atlantique s’ouvre le plus vite actuellement au Sud.
La base de l’Afrique a pivoté parce que l’Atlantique centrale ne s’est pas ouverte à la même vitesse
que l’Atlantique Sud.
En résumé,
- 13 plaques principales de taille irrégulière.
- Épaisseur ~ 100 km (celle de la lithosphère). Le déplacement se fait grâce à l’asthénosphère
qui est plastique avec un peu de liquide qui fait office de surface lubrifiée
- Les rides ne sont pas forcément centrées dans les océans (Pacifique).
- Il n’y a jamais identité entre plaque et continent, i.e. un continent ne forme pas une plaque à
lui tout seul.
- Une plaque peut inclure un continent (plaque sud-américaine) ou non (plaque pacifique).
- Certaines bordures de plaques sont de nature continentale (W de la plaque sud-américaine),
d’autres pas (E de la même plaque).
- La vitesse d’expansion aux rides est variable (10 à 150 mm/an).
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Limites de plaques et environnements géodynamiques bordures divergentes,
convergentes et transformantes
Divergence : rifts et rides (naissance de croûte océanique); marges passives. Va bomber la zone et va
se fracturer (plateau du Colorado par exemple) et on voit que la ride médio pacifique disparait sous le
continent mais on pense qu’elle existe encore et qu’elle génère encore du magma. Et le contient
commence à couler de part et d’autre et cela tire, ce qui amincit la croûte et il y a un effondrement de
terrain parallèlement aux bordures des rifts. Et finalement, on va déchirer la croûte continentale et
l’océan va le submerger et au bout d’un moment, toujours en étirant, on obtiendra une couche
océanique, un nouvel océan et une nouvelle chaîne de montagne car le magma, densité faible, va
monter. Il va y avoir des marges continentales passives, on aura seulement étiré mais il ne se passe
rien. Les vraies bordures de continents se sont les bords des talus continentales, dans lesquels, il y a
des sédiments qui viennent s’accumuler et au milieu, on a la croûte océanique, du magma, du basalte
et on a des sédiments fins.
Cette zone n’a pas la même épaisseur. Prenons l’exemple de l’Islande qui est une partie émergée de
la ride, c’est la croûte océanique. La nature de la croûte définit … (Islande – croûte océanique tandis
que le plateau continental, il s’agit d’un continent immergé)
La jeune lithosphère refroidit au cours du temps, épaissit, s’alourdit et tend à « couler » selon le
principe de l’isostasie. Les roches vieillissent et on s’éloigne de la source de chaleur et les roches
refroidissent et à la fin on aura un épaississement et elle s’enfoncera encore plus dans l’asthénosphère.
Le plancher coule en devenant vieux et froid et Le plancher océanique va donc s’approfondir en
s’éloignant de la ride pour former les plaines abyssales.
Processus relatif à la genèse des magmas d’arcs. Le manteau va spontanément fondre avec la vapeur
d’eau venue de la subduction. Ce qui font c’est le manteau supérieur en blanc (voir schéma)
Formation d’un arc insulaire volcanique et d’une fosse avant-arc. Les magmas résultent de la fusion du
manteau asthénosphérique induite par l’eau de la plaque subduite. Nombreux séismes (jusqu’à 700
km de profondeur et plus loin ils cessent car c’est la limite de l’asthénosphère et avec l’augmentation
de la température, on n’a plus vraiment de frottements et c’est suffisamment lubrifié grâce à la chaleur
– grâce à la rhéologie des matériaux) le long du plan de Bénioff.
Bassins d’arrière-arc :
Le plongement de la plaque subductante (roll-back) induit une traction de la plaque supérieure dont
la bordure peut se détacher du continent principal générant ainsi un bassin d’arrière-arc en extension
alors qu’on est en collision pure de 2 plaques. Paradoxe collision – extension. La plaque se met à couler
verticalement et donc elle se retire géographiquement en arrière et on aura un retrait de la fosse, ce
qui induit une traction/des tensions sur cette zone continentale et un déchirement au sein même de
celle-ci et on aura une ouverture.
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La tomographie sismique (ondes S) révèle l’existence de plaques lithosphériques froides et denses en
subduction jusqu’au noyau
Océan-continent (Andes)
Plaque océanique qui vient collisionner une bordure continentale. Il y aura une fosse et une chaîne
volcanique qui va se mettre en place et dans ce cas de figure, on va parler de marge continentale active
car il y a des tremblements de terres et des séismes très intenses. La cordillère des Andes culmine à
6’962m. Ces chaînes de montagnes sont essentiellement volcaniques
Exemple des Alpes qui se sont formés par collision entre l’Afrique et l’Europe. Et L’Atlantique Sud
s’ouvre plus vite que le central donc l’Afrique remonte grâce à cette ouverture et va venir collisionner
l’Europe et il y avait des bassins, sorte de mers, qui ont été fermés et la fermeture de l’océan alpins a
aidé à la création des Alpes. C’est l’ouverture irrégulière qui a formé les Alpes par collision.
Zones transformantes
Les bordures transformantes, coulissantes, il y a des failles transformantes océaniques et des
continentales peuvent déplacer une rivière de 130m.
Le cas le plus spectaculaire est l’archipel volcanique de Hawaï, au sein de la plaque pacifique. A
l’intérieur de l’océan pacifique, il y a une chaîne de volcan qui sort de l’eau et c’est l’archipel des îles
d’Hawaii.
Lorsqu’on va avoir une remonté de fluide chaud au sein d’un fluide visqueux froid et on va avoir une
sorte de forme de champignon.
Le point chaud immobile perce la plaque pacifique qui se déplace au-dessus depuis 60 Ma. Il en résulte
un chapelet de volcans matérialisant la direction de déplacement de la plaque et enregistrant sa
vitesse. Le coude à 43.4 Ma reflète un changement de direction de déplacement de la plaque de N à
WNW. Si on regarde la carte, on voit que le plus vieux volcan se trouve à Nord.
Et on un point chaud qui continue de percer comme un chalumeau la plaque lithosphérique qui passe
au-dessus et cela expliquerait pourquoi on a des volcans plus vieux au nord et plus on descend, plua
les volcans sont jeunes. C’est parce que la plaque bouge mais le point chaud reste immobile mais
continue d’agir. La plaque lithosphérique a été réorienté après (il y a 40 mio d’années).
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La distribution des points chauds intraplaques en domaine océanique et aussi continental. Mais on ne
sait pas s’il y une logique dans la formation de ces points chauds. Cela se traduit dans les montagnes
par un volcanisme très important et on a d’énorme volume de magma par ces panaches dans un délai
assez court.
Confirmation : les plaques dont une fraction importante de leur frontière est en subduction sont celles
qui se déplacent le plus vite (>6cm/an, pacifique, australienne, Nazca).
La lithosphère océanique froide et dense se détache au point de suture avec la croûte continentale
peu dense et commence à subducter, entraînant quelque part à la surface du globe, un mouvement
d’écartement.
La plaque océanique va être si dense qu’elle va couler et va entraîner la fermeture d’un océan mais on
ne sait pas quand cela a commencé (2-3mia ?).
Les points chauds seraient l’expression de panaches de petit diamètre enracinés à la limite noyau-
manteau. Il y aurait deux systèmes de convection indépendants dans le manteau (asthénosphérique
et mésosphérique).
20
Paléogéographie
Si tous les continents étaient réunis dans le supercontinent Pangée de Wegener il y a 250 Ma, quid des
époques antérieures ? Est-ce que les plaques bougent sans arrêt et la Pangée est un instantanée des
continents mais est-ce qu’avant les continents bougeaient aussi ? Ils bougeaient sans arrêt. Il y a
déplacement, coalescence, déplacement, etc. et ça risque d’avoir à nouveau lieu dans le futur.
On va utiliser le paléomagnétisme :
Le champ magnétique est représenté par un vecteur en tous point de la surface du globe (flèches
rouges ci-contre). On peut le visualiser avec l’aiguille d’une boussole libre de s’orienter dans l’espace
(compas). Un basalte qui refroidit à une certaine époque sur un continent va enregistrer la direction
et l’inclinaison du champ magnétique. On détermine ainsi la paléo latitude du continent à cette
époque. Si on s’intéresse à des roches magmatiques à différentes époques, on va pouvoir dater la
roche et savoir où elle a cristallisé par rapport au pôle magnétisme.
On peut faire des reconstitutions grâce à la disposition des roches, fossiles, contraintes géométriques
de la sphère, le paléomagnétisme. Le paléomagnétisme est un outil déterminant, mais pas suffisant
pour les époques anciennes. D’autres critères entrent en ligne de compte telles les contraintes de
géométrie sphérique, des repères comme les chaînes de montagnes anciennes, la distribution des
fossiles, etc…). Le degré de liberté dans l’interprétation augmente fortement en remontant dans le
temps ! Et on essaye de prévoir le futur (voir schéma slide).
Chapitre 5 : Le magmatisme
L’intérêt du magmatisme : c’est un agent de formation de nouvelle croûte océanique et continentale.
Cela a généré l’atmosphère actuelle, dont le CO2 indispensable à un climat viable (il en faut en quantité
suffisante, ni trop ni trop peu), génère les gisements de métaux et est responsable du volcanisme et
de son impact environnemental.
Un magma (= pâte en grec) est de la roche en fusion (donc roche liquide) contenant des gaz dissous.
Sa viscosité (beaucoup plus faible qu’une roche solide) varie fortement en fonction de sa température
et de sa composition chimique. On parle de lave lorsque le magma émerge en surface. Une coulée de
basalte va former de la lave en extérieur.
Voir schéma : Les magmas basaltiques ont une T de 1’200°C, celle de la croûte est <500-600°C. Les
basaltes sont donc issus du manteau. La partie sommitale de l’asthénosphère atténue les ondes S. Elle
est ramollie et pourrait être très légèrement fondue (fraction de %). Largement insuffisant comme
source de magmas ! Comment fondre substantiellement le manteau ?
Les courbes du géotherme sont si différentes car cela dépend la diffusion de la chaleur. En surface, la
température est basse et il y a le phénomène de conduction, roche solide. Au niveau de
l’asthénosphère, la couche est plastique et la pente est différente car la température est plus élevée.
21
Les basaltes de ride océanique et de point chaud sont générés par décompression adiabatique (sans
perte de chaleur) de l’asthénosphère (cas b ci-contre). Les basaltes d’arcs (insulaires et continentaux)
sont générés par hydratation de l’asthénosphère (cas c avec solidus humide). Certaines laves sont
générées par chauffage de la lithosphère (cas a).
La diffusion thermique est trop rapide pour expliquer des variations de températures spécifiques.
La croûte continentale est rigide et pour la traverser il faut des conditions particulières. Et les magmas
(du basalte) peuvent stagner à la base de croûte continentale et cela va la chauffer.
La croûte a un solidus hydraté beaucoup plus bas que celui du manteau et va fondre dès 600-650°C.
Le magma produit est rhyolitique (très siliceux), roches très claires qui vont former en profondeur des
granites mais cela se passe uniquement sous les continents.
Ces magmas ont des caractéristiques chimiques et rhéologiques fort différentes. Tous les
intermédiaires existent entre ces deux pôles.
Pour l’extraction des magmas de leur sources, il y a des gouttelettes de magma se forment aux joints
de grains de la péridotite. Les gouttes coalescent et le magma résultant migre vers le haut par
contraste de densité (d basalte = 2.8-2.9; d péridotite = 3.3) qui va migrer et va s’extraire à la surface.
Le principal mécanisme est la différence de densité. Le magma s’accumule souvent au contact de
discontinuités majeures, p.ex. à la base de la croûte terrestre et forme des réservoirs ou chambres
magmatiques.
Les magmas sont un mélange d’atomes (d’éléments chimiques). Un magma est un liquide de
composition chimique complexe aux propriétés singulières très différentes de celles de liquides
simples tels qu’eau, huile, paraffine, etc. qui vont interagir entre eux et cela va définir la viscosité, la
température de cristallisation, la nature des minéraux formés et surtout la teneur en fluides.
Un magma est un liquide silicaté contenant 45% à 75%-poids de SiO2. La composition chimique est
exprimée en oxydes, car O étant l’élément le plus abondant, c’est toujours lui qui va neutraliser les
cations (un magma est électriquement neutre).
22
La viscosité est une des priorités pour délimiter les risques. On peut voir les déformations dûes à la
viscosité mais chaque élément a une vitesse de viscosité différente. Bien que liquide, un magma est
structuré. Ses atomes forment de petits groupes (polymères) liés de manière covalente ou ionique.
Des tétraèdres SiO4 ou octaèdres SiO6 à liaison covalente forte sont reliés plus faiblement (liaison
ionique) par les autres cations (M). Un basalte pauvre en Si et riche en cations M sera faiblement
polymérisé et donc fluide. Inversement, une rhyolite riche en Si et pauvre en cations M sera fortement
polymérisée et très visqueuse (1’000’000 x plus visqueuse qu’un basalte à 10-100 Pa.s). Autre
visualisation de l’effet des cations M appelés ici modificateurs du réseau de tétraèdres SiO4. Ils en
réduisent l’effet polymérisant et rigidifiant.
Le contraste de densité entre magma et roche environnante est le moteur ascensionnel des magmas
vers la surface. La densité du basalte : 2.8 à 2.9, monte facilement à travers la lithosphère (3.3) et la
croûte océanique (3.2). Difficilement à travers la croûte continentale (3-2.7), stagne à sa base. Densité
de la rhyolite : 2.2, monterait aisément partout, SAUF qu’elle est généralement trop visqueuse, car
trop siliceuse. Stagne en route vers la surface.
Il existe une autre façon de créer des magmas rhyolitiques, il s’agit des mécanismes de différentiation,
ou cristallisation fractionnée La différenciation permet de créer des magmas rhyolitiques à partir de
magma basaltique.
23
raison de la complexité de sa composition chimique. Un liquide magmatique qui refroidit passe le seuil
du liquidus lorsqu’apparaît le premier cristal. Il passe le seuil du solidus lorsque disparaît la dernière
goutte de liquide. Il y aura une zone de cristal et de liquide et tout notre liquide basaltique va devenir
solide.
Entre liquidus et solidus, le magma est une (bouillie) mush partiellement cristallisée et liquide. Un
magma totalement liquide est rare à la surface de la Terre, le seul que l’on connaît est l’obsidienne.
On a magma extrêmement visqueux qui va arriver à la surface très vite et on va figer un liquide sous
forme de verre A l’intérieur de ce verre cristallisé, on a des cristaux qui apparaissent. Un magma
refroidi instantanément (trempe), par exemple dans l’eau de mer ou l’atmosphère, n’a pas le temps
de cristalliser et va solidifier sous forme de verre volcanique métastable.
Un lac de lave est une zone de magma qui a stagné et qui s’est refroidi au contact de l’air.
Durant la cristallisation d’un basalte, différents minéraux apparaissent sitôt leur température de
stabilisation respective atteinte. L’olivine cesse assez rapidement de cristalliser, la composition du
magma résiduel n’étant plus favorable à ce minéral. À 90% de cristallisation, le magma résiduel est
rhyolitique !
On aura une cristallisation progressive d’un basalte. Il arrive à 1200°C et cela vi figer le verre quasiment
instantanément. A 1120°C, on a toujours de l’olivine mais on a aussi une apparition de cristaux de
pyroxènes. A 1165° on a principalement des petites aiguës, des plagioclases, avec toujours des cristaux
de pyroxènes et entre deux on a toujours une masse brunâtre qui est encore du verre.
Le liquide interstissielle n’a plus de tout l’air d’un liquide basaltique et maintenant on a plus que 93%
de liquide et tout le reste s’est cristallisé sous forme solide.
Dans ses travaux expérimentaux, Bowen (1928) montre qu’en refroidissant, un basalte cristallise
essentiellement deux minéraux à la fois : du feldspath plagioclase et un minéral ferromagnésien (riche
en Mg et Fe). Le plagioclase change progressivement sa composition d’un pôle riche en Ca vers un pôle
riche en Na (solution solide); c’est une série continue (NaAlSi5O8 – CaAl2Si2O8). Le ferromagnésien
change de nature par à-coups (série discontinue), avec une structure cristalline de plus en plus
complexe (silicate à tétraèdres simples, à chaîne simple, double, feuillets), correspondant à une
température de cristallisation décroissante.
La cristallisation fractionnée :
Les minéraux ferromagnésiens ont une densité supérieure à celle du magma ; ils vont fractionner
(couler) et laisser derrière eux un magma résiduel de plus en plus riche en Si et pauvre en Mg et Fe (A
→ B → C → D ci-dessous). S’il y a éruption du magma résiduel C ou D, les laves ne seront plus
basaltiques, mais plus évoluées (i.e. plus siliceuses), voire rhyolitiques ! On parle de différenciation
magmatique à partir du basalte ou cristallisation fractionnée.
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En résumé :
- Les magmas issus du manteau sont des basaltes chauds et fluides, peu siliceux (50% SiO2) et
riches en Fe+Mg.
- Leur densité leur permet de monter en surface dans la croûte océanique et en base de croûte
continentale (parfois au milieu, voire en surface également).
- Les basaltes cristallisent progressivement dans un large intervalle de T. Le basalte magmatique
cristallise à partir de 1200°C jusqu’à 600°C
- Les minéraux ferromagnésiens tendent à fractionner (couler) laissant un magma résiduel
différencié (= plus siliceux, moins riche en Fe+Mg).
- Si le magma résiduel est extrait, il peut engendrer toute la gamme des magmas intermédiaires
aux plus évolués (i.e. acides, telles les rhyolites).
- Lorsque les basaltes stagnent en base de croûte continentale, ils la chauffent et la fondent
partiellement, engendrant des magmas siliceux de composition rhyolitique.
- Il y a donc deux manières de générer des rhyolites : par différenciation à partir de basalte et
par fusion partielle de la croûte continentale.
Nomenclature :
- Magma qui cristallise en profondeur, on parle de roches plutoniques qui auront une texture
grenue car tous les minéraux ont eu le temps de cristalliser.
Mais dans un stade intermédiaire, si le magma arrive, commence à cristalliser mais pour une
raison X ou Y et qu’on amène cette portion en surface, on va retrouver les cristaux qui ont
cristallisés dans la chambre magmatique, les phénocristaux et entre deux, on a un liquide qui
va refroidir en surface, la matrice.
- Les roches magmatiques ou ignées sont nommées en fonction de leur composition chimique
ou minéralogique, ce qui revient au même.
- En outre, on distingue les variétés de profondeur et de surface.
- Les roches de profondeur, dites plutoniques ou intrusives, ont cristallisé lentement sans
grande compétition entre cristaux. Elles présentent une texture grenue (coarse-grained).
- Les roches de (sub)surface, dites (sub)volcaniques ou effusives ou extrusives, ont cristallisé
très vite. Les cristaux sont petits, voire microscopiques, parfois associés à du verre. Les textures
sont finement grenues, microgrenues ou vitreuses.
- Lorsque les magmas arrivent en surface, ils contiennent généralement des cristaux formés
précocement, les phénocristaux, dont la taille contraste avec celle de la matrice fine
environnante. On parle de texture porphyrique à deux temps de cristallisation.
La classification chimique pour les roches volcaniques. On mesure le Si et les alcalins pour déterminer
si une roche est basique, intermédiaire ou acide.
25
Les gisements :
La mise en place finale des magmas dans ou à la surface de la croûte terrestre dépend (liste non
exhaustive) :
On appelle ophiolites des fragments de croûte océanique (± semelle mantellique) préservés en zones
orogéniques à la suite d’une collision continentale (Alpes, Himalaya, etc.)
Les zones de subduction est le second gisement majeur. Les magmas différenciés légers montent + ou
– bien dans la croûte et en surface, volcans. Contraste de densité faible, les basaltes stagnent, se
différencient en andésites (les Andes) et fondent la croûte. Contraste de densité favorable, les basaltes
montent.
Dans la croûte, c’est là où on aura le plus de flexibilité. On pourra former différents types de gisement.
Voir schéma. Intrusion avec des «dikes latéraux. Il y a aussi les sills et les plutons granitiques.
La mise en place finale des magmas dans ou à la surface de la croûte terrestre dépend (liste non
exhaustive)
Volcan est la partie émergée du magmatisme, tas de matériaux de ce qui est émis de l’intérieur de la
terre et généralement ils sont sous forme de cônes mais cela dépend de la viscosité du magma et le
deuxième critère sont les gaz volatils car ils peuvent produire des matériaux fins comme les cendres.
Une fois la surface solidifié, l’intérieur reste liquide et va morceler la surface qui va se refroidir.
Refroidissement et rupture. Les matériaux se fractionnent, passe dessus, et c’est comme si la coulée
26
roule sur ses propres « scories ». Les roches sont mauvaises conductrices, c’est pour cela que la
température reste liquide à l’intérieur.
Débit en prismes : Les coulées basaltiques épaisses et les lacs de lave adoptent une structure en
prismes ou orgues lors de leur refroidissement. Cela se solidifie en une seule fois.
www.youtube.com/watch?v=XejSECLqVQ
www.ina.fr/sciences-et-techniques/lavie/video/MAN7657724851/eruptionde-la-montagne-pelee-
8-mai1902.fr.html
Débris d’avalanche de blocs et dépôts de coulées pyroclastiques. Les troncs ont été arrachés et
projetés dans un lac par l’explosion initiale. Les cratères résultent d’explosions d’eau vaporisée à
travers le dépôt de débris. Un cône à l’intérieur s’est formé et le volcan va renaître. Les arbres sont
alignés dans la direction du souffle.
A cause des poussières, un nuage se forme et ne permet pas aux rayonnements solaires de passer et
cela a assombri le monde et c’est pour cela qu’on appelle l’année sans été.
27
Les très grandes éruptions dans l’histoire de la Terre : les grandes provinces magmatiques. La Terre a
connu des éruptions infiniment plus volumineuses que Tambora dans son histoire : les gigantesques
inondations basaltiques ou traps, émises en moins d’un million d’années, à partir de points chauds.
Les 3 plus volumineuses sont : les traps de Sibérie (limite entre ères primaire et secondaire, 250 Ma),
7 millions de km2, 1-4 millions de km3, en moins d’un million d’années !
Les traps du Deccan (Inde occidentale) à 67 Ma (limite entre ères secondaire et Tertiaire), 2km de
basalte sur 500’000 km2 (1 million de km3).
Orogenèse :
L’orogenèse correspond à un cycle : vie – mort des montagnes, ensemble des événements conduisant
à la formation d’une chaîne de montagnes et par extension à sa destruction.
Collision himalayenne :
On voit que l’inde a fait une rotation anti-horaire pour venir s’encastrer et on a une
subduction de la croûte océanique de 6’000km (donc qui a disparu)
28
Les grandes structures : on a un mouvement
des blocs continentaux.
29
- Écaillage à large échelle de la croûte continentale et superposition des écailles le long de
grands plans de chevauchement (thrust), fort épaississement (jusqu’à doublement) de la
croûte continentale.
- Forces tectoniques tangentielles et déformation associée.
- Érosion dès les premiers reliefs ; les sédiments se déposent en avant du front orogénique
(plaine du Gange en Himalaya, bassin molassique et plaine du Pô dans les Alpes).
Les matériaux les plus denses se trouvant entre deux, vont se détacher
et couler. Facilité par la chaleur assez importante de l’asthénosphère. Il
faut environ 20 moi d’années pour que cela se délamine.
La surépaisseur lithosphérique est chauffée par le bas, devient ductile et se détache spontanément de
la partie supérieure par son léger contraste de densité.
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L’effondrement gravitaire ne peut à lui seul aplanir un relief. L’érosion (1mm/an = 1 km/Ma) est l’autre
facteur de retour à l’équilibre d’une croûte épaissie. Elle sera active tant que la « racine » crustale ne
sera pas en équilibre isostasique avec le manteau.
Tectonique :
Les forces tectoniques tangentielles écaillent la croûte continentale en grandes unités, les nappes
(empilement d’écailles continentales) et la déforment à toutes les échelles. La déformation dépend de
la ductilité des matériaux, de la chaleur ainsi que de la profondeur.
Les phénomènes de déformation dépendent de la nature des roches et de leur température, donc de
leur profondeur
Sous contrainte, les roches vont se fracturer (failles) ou se plisser en plis ouverts. A T (profondeur)
croissante, les matériaux deviennent plus ductiles et se déforment plus aisément en plis serrés et
étirés.
Encore plus bas, les roches ont une schistosité en feuillets. Si voit
des plis, les roches ont subies des contraintes de compression.
31
Nomenclature des plis :
Cette nomenclature n’est valable que si les couches les plus jeunes sont au-dessus (polarité normale);
dans le doute on parlera d’antiforme (forme de tunnel) et de synforme (forme de gouttière).
Il y a une inversion complète des âges car on a empilement des matériaux et par le transport des
nappes, les matériaux vont culbuter.
A haute température, les roches sont (très) ductiles : plis fermés et étirés (isoclinaux), couches parfois
interrompues. Plis replissés fréquents.
Schistosité :
Les couches A, B et C ont des compositions, donc des ductilités différentes Des plans de fracture serrés
se développent dans B et B’ à 90° de la compression ; c’est une schistosité. Ces plans de schistosité
sont très serrés dans C en raison de la réorientation des cristaux tabulaires (phyllosilicates) à 90° de la
compression. La matière se réoriente mécaniquement.
Si on voit de la schistosité dans une roche, on peut en déduire qu’elle a subi une compression.
32
Métamorphisme :
C’est l’étude de la métamorphose des roches qui sont sous pression et température différentes de
celle de départ. Donc en dehors de leur zone de stabilité d’origine.
Faciès métamorphiques :
Le basalte est très réactif aux variations de P et T; il change
rapidement de composition minéralogique sans changer de
composition chimique! A servi à la définition des faciès
métamorphiques, utilisés pour tous les types chimiques de roches.
Un faciès métamorphique correspond à un domaine de P et T
caractérisé par un assemblage minéralogique ou paragenèse
spécifique, différent pour chaque type chimique de roche. Il peut y
avoir fusion partielle (courbe solidus 4) en facies amphibolite élevé
en présence d’eau.
Paragenèses métamorphiques :
C’est un assemblage de minéraux caractérstique d’un faciès qui dépend de la chimie de la roche.Aux
conditions P1 (pression) et T1 (température), on est dans le faciès amphibolites. La paragenèse dépend
de la chimie de la roche. Roches argileuses: muscovite+biotite+grenat+ staurotide+kyanite+albite.
Roches basiques: épidote+amphibole+grenat+ plagioclase.
33
Zonations minérales – enregistrement de l’histoire métamorphique :
Les minéraux métamorphiques sont parfois zonés en réponse aux variations des conditions de
recristallisation ambiantes.
Ils enregistrent ainsi les conditions de pression et température successives subies par la roche au cours
de l’orogenèse (analogie avec les cernes de croissance d’un arbre).
On peut ainsi retracer le chemin P-T-t (pression-température dans le temps) suivi par la roche en
datant isotopiquement ces étapes de croissance.
P étant corrélé avec la profondeur, on sait alors quand l’échantillon était à quelle profondeur et dans
quel régime thermique. On distingue un chemin prograde (augmentation du métamorphisme) et un
chemin rétrograde menant aux conditions de surface où l’échantillon a été prélevé.
On arrive à reconstituer le trajet de vie d’une roche métamorphique. Et on voit l’évolution de la roche
(pression température).
Si on observe la figure 1, on a tout d’abord une zone de subduction qui suit le chemin prograde. S’en
suit d’une zone de transformation et après on assiste au phénomène dit de l’exhumation, c’est le
chemin rétrograde qui correspond à la diminution de la température et de la pression.
34
Interprétation des chemins Pression – Température et temps :
Le chemin métamorphique suivi par une roche est déterminé par son trajet tectonique au sein de
l’orogène. En rouge, trajet métamorphique de subduction, haute P et T relativement basse, car la
plaque subductante est froide, remontée rapide des roches avant réchauffement. En bleu, trajet
classique de métamorphisme dit « régional », épaississement crustal (P augmente), puis équilibration
thermique en profondeur (T augmente), puis exhumation progressive (P et T diminuent).
Le métamorphisme rétrograde est typique des zones de subduction tandis que le métamorphisme
régional correspond à un épaississement de la croûte, donc une augmentation de la pression et on
comme la température augmente, on a un équilibre.
35
La collision continentale va débuter aux alentours de 50 Ma. La plaque africaine va entrer en collision
avec la plaque européenne qui va passer sous l’africaine. Il va y avoir les primes d’accrétion qui
correspondent au début des chaînes de montagnes et les Flyschs qui sont des dépôts d’avalanches,
etc. et le début de l’accrétion se marque dans les sédiments.
Modèle de collision plastique avec formation de grandes nappes (écailles) dans la zone
en subduction. A ce stade, tout est sous-marin ou presque, pas de reliefs :
36
Nappes de chevauchement et nappes-plis :
37
Figure 1: La face Est de la combe d’Audon, col du Pillon – nappe de Mt Gond
Formation du relief :
La formation du relief marque le soulèvement et l’épaississement de l’orogenèse. Le relief alpin est
récent (dès 25 Ma). Les produits de son érosion se retrouvent dans les bassins molassiques du plateau
suisse et de la plaine du Pô italienne.
Le cycle de Wilson :
Ce cycle correspond aux étapes qui mènent à l’ouverture et l’apparition d’un océan à sa fermeture et
disparition.
38
Naissance, vie et mort d’une chaîne de montagne. Par le jeu de la tectonique des plaques, les
continents sont successivement disloqués et réamalgamés en orogenèses successives qui sont autant
de cycles de Wilson. Un cycle a une durée de vie de l’ordre de 100 Ma. Il regroupe les étapes suivantes
: rifting continental, expansion océanique, subduction, collision continentale, érosion, pénéplanation.
Convergence, dite de subduction et création d’une chaîne de montagnes (volcaniques). Naissance d’un
océan, création d’un rift, collision, début de l’orogenèse lié à la tectonique des plaques.
L’homme exploite les ressources naturelles depuis des millions d’années et a commencé par utiliser
les os, à pratiquer l’art, créer des outils en pierres puis il a découvert le feu et a commencé à créer
des vêtements, des abris, etc.
L’homme a ensuite commencé à exploiter les métaux depuis plus de 73'000 ans. On a utilisé le
pétrole comme source de chauffage et l’homme a commencé à utiliser du cuivre avant le fer car on le
trouve à l’état pure dans la nature. Tandis que le fer ne se trouve presque pas à la surface de la terre
39
sauf dans les météorites. Ces trois éléments, le fer, l’or et l’argent sont très malléables. Le
développement des villes est lié à l’exploitation des métaux car cela a permis de créer des engins
d’agriculture.
Classification :
Les ressources non renouvelables (abordées dans ce cours) :
- Ressources minérales
- Gîtes métallifères (or, cuivre, plomb, potentiellement recyclables)
- Gîtes non-métallifères (diamant, roches, sable…)
- Vent
- Eau
- Energie solaire
- Bois
- Géothermie
- Etc.
Gîtes métallifères :
On appelle gisement ou gîte une concentration de minéraux susceptible d’une exploitation. Le facteur
de concentration d’un élément chimique est le rapport entre sa teneur d'exploitation (fonction des
conditions économiques) et son abondance naturelle dans la croûte terrestre. L’or natif avec une
quartz est une concentration anormale d’or. Il existe des minerais de cuivre dispersé mais si on le laisse
sous la pluie. Après les réactions chimiques liées à la pluie, le cuivre va se combiner et on va pouvoir le
déceler.
40
- D’altération (p.ex. aluminium)
Les magmas de marge active dérivent de la fusion partielle du manteau (basalte) et de la base de la
croûte continentale (rhyolite). Ils ont des teneurs en métaux normales. L’eau va humidifier et baisse la
température. Cela peut mener à la fonte de la base de la croûte et va donner un magma rhyolitique.
C’est un phénomène de haute température. Type de gisement, roches porphyriques et elles se
trouvent à l’aplomb des zones de subductions.
41
On assite à une intrusion magmatique à faible profondeur. Il y a une accumulation de vapeur d’eau et
les éléments chimiques vont entrer dans ces vapeurs car ils ne rentrent pas dans le phénomène de
cristallisation. (Cristallisation fractionnée : les minéraux n’incorporent pas l’eau et cette dernière reste
dans le magma résiduel). Les filons en rouge sont remontés. La pression d’eau va fracturer. Il y aura
une propagation d’une fracturation jusqu’à la surface et cela peut engendrer une explosion. La vapeur
s’échappe dans les fractures et en montant à la surface va refroidir. La vapeur va condenser et devenir
liquide. Les ions vont se déposer sur les fractures. Il y aura une sursaturation d’éléments chimiques.
Les fractures minéralisées correspondent aux filons.
Le quartz Sio2 : veine, vapeur refroidie, accumulation de quartz et de l’or s’y dépose car il a atteint sa
température de cristallisation. Or natif.
Mine à ciel ouvert de Bingham, Utah (USA) dans un porphyry copper est une accumulation de tonnes
de matériaux pour une petit pourcentage.
Contexte sédimentaire :
Exemple des banded iron formations (BIFs) ou formations ferrugineuses rubanées :
Les BIFS résultent de la précipitation d’oxydes de fer (magnétite et hématite) au fond des océans
pendant l’ère précambrienne (de 3.5 à 1.8 Ga). Ils constituent le type de gisement principal de fer.
Les BIFs sont des accumulations de veines riches en oxyde de fer et d’autres pauvres. Les BIFs sont
présents sur terre mais résulte d’une formation dans le passé. La formation de ces veines est due à
l’activité d’algues bleues (cyanophycée). En été, les algues sont actives et produisent de l’oxygène via
la photosynthèse et le fer va se combiner avec l’oxygène. L’oxyde de fer va couler au fond. En hiver,
comme le phénomène de photosynthèse n’a pas lieu ou presque pas, le fer ne pourra pas se combiner
et donc il n’y aura pas de dépôts d’oxyde de fer au fond.
On pense que les oxydes de fer se sont formés dans l’eau de mer au contact d’algues bleues produisant
de l’oxygène par photosynthèse, puis ont sédimentés au fond de la mer. Chaque bande (varve)
correspondrait à l’activité saisonnière (été) des algues. Au Précambrien, l’oxygène est rare dans
l’atmosphère et le fer ne serait oxydé qu’à proximité d’une source directe d’oxygène (les algues).
42
Exemple des placers :
On appelle placer un dépôt résultant de la concentration mécanique de minéraux lourds dans un milieu
fluviatile. Ils constituent les gisements les plus riches d’or (d=19.25) et de diamants (d=3.1-3.5). Il s’agit
de dépôts de minéraux lourds dans des cours d’eau. Il va y avoir une désagrégation et les minéraux
vont descendre grâce à la pluie. Tant que l’eau coule, qu’il y a un courant dynamique, elle va emporter
avec loin des fragments assez loin. Si on veut chercher des fragments, on va aller dans les zones où le
courant est faible.
Contexte métamorphique :
Les gisements métallifères d’origine purement métamorphique sont rares et volumétriquement
insignifiants. La plupart sont à l’interface entre métamorphisme et hydrothermalisme ou
métamorphisme et métasomatisme. On appelle métasomatisme la transformation à l’état solide d’une
roche (souvent un calcaire) sous l’effet de fluides chauds. Il en résulte une roche de composition
différente riche en minéraux métallifères, le skarn. Ces fluides vont recristalliser la roche. Il va y avoir
une minéralisation de sulfure, or, argent, etc. et les skarns sont une transformation pas riche en
métaux. Cristallisation du pyroxène sur les fractures et métamorphisme par rapport au fluide.
La roche initiale et les quartz tandis que la pyrite et la sphalerite sont dues au métasomatisme.
Contexte d’altération :
Exemple des bauxites :
En climat tropical chaud et humide, les roches de surface sont altérées et lessivées, laissant un résidu
insoluble rouge meuble ou induré - la latérite - riche en oxydes et hydroxydes de fer et parfois
d’aluminium, en fonction du type de roche altérée.
Les terres sont assez dures et rouge car elles ont une forte concentration d’oxyde de fer. Les terrains
sont dissous par l’eau de pluie chaude qui est corrosive ce qui va altérer la roche et emporter tout ce
qui est soluble. Les terres sont finalement insolubles et ne sont pas ou très peu fertiles. C’est un
processus de concentration d’insoluble.
Bauxites Une latérite riche en aluminium est appelée bauxite (découverte en 1821 aux Baux de
Provence). De couleur rouge, blanche ou grise, la bauxite constitue le minerai d’aluminium par
43
excellence. On la retrouve dans le contexte d’altération et la proportion d’aluminium présente dans
les bauxites est de 40-60%.
On retrouve des gisements de fer important dans les BIFs tandis que dans les bauxites, on trouve une
grande concentration d’aluminium.
Les anciens continents (cratons) sont caractérisés par un gradient géothermique très faible, leur
lithosphère est souvent épaisse et relativement froide.
Les diamants sont entraînés en surface par des magmas kimberlitiques (de la ville de Kimberley,
Afrique du Sud) d’origine très profonde.
Il faut suivre le géotherme terrestre et entre dans la stabilité du diamant à 175km de profondeur.
Les cratons ont une zone mantellique relativement froide et profonde où le manteau est rigide. Au-
dessus de la limite ---- rouge, on a la zone de stabilité du diamant (pas trop chaud et profondeur de
175km). Elles remontent grâce à l’activité volcanique, des roches avec une faible proportion de
diamant remontent, les kimberlites.
44
Les magmas particuliers remontent le long du craton. Matériaux gazeux et riches en volatils. Quand il
arrive à la surface et à cause de la haute pression, on a explosion et donc le matériel sort en surface
sans qu’il y ait beaucoup de lave et on a donc le dépôt d’un peu de matériel autour et le cône du volcan
se remplit de kimberlitiques. Comme une forme de carotte.
Exploitation des placers de diamant Le diamant étant dense (3.5) et quasi indestructible, il va se
concentrer comme l’or dans les placers des sédiments fluviatiles et des sables côtiers. Il devient dès
lors aisément exploitable. Les carottes sont érodés par l’eau et vont être transportées par l’eau comme
pour le cas de l’or qui est dense, on va chercher le diamant grâce aux placers. Le diamant est utilisé
pour renforcer les outils. Moyen de tirer partie des concentrations naturelles par bâter.
Ils se forment au bord des océans. Où il y a des lagunes, l’eau s’évapore naturellement et on sursature
l’eau et donc on dépose du sel et du gypse au fond. Il existe des lacs salés qui étaient remplis d’eau de
mer et qui se sont évaporés.
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Matériaux pierreux :
Ce type de ressources regroupe des roches consolidées ou meubles (sables, graviers) à l’usage de la
construction et de la décoration de bâtiments.
Au large, dans les mers et les océans où les sédiments sont particulièrement fins. Tous les organismes
qui vivent dans la mer, une fois qu’ils meurent se déposent au fond de la mer et se mélangent avec les
sédiments. La couche qui vient au-dessus isole l’oxygène et ce dernier aura disparu, on aura des
bactéries sans oxygène et elles vont attaquer les CHONs et cela va laisser un résidu d’hydrocarbure.
SI la roche mère est suffisamment poreuse, on peut imaginer que les gaz et les liquides (molécules
hydrocarbures) vont migrer dans une roche-réservoir qui a beaucoup plus de place de stockage. Dans
la nature, cette migration se passe uniquement si les roches mères sont inclinées. Les éléments légers,
eau, huile, gaz vont monter à la surface. Mais ils vont être piégés sous une couche imperméable,
46
comme des couvercles géologiques et on va avoir une séparation des différents fluides selon leur
densité.
http://www.mareesnoires.com/fr/petrole/qu-est-ce-que-le-petrole/genesepetrole-animation.php
Les déchets organiques sont composés de carbone (C), d’oxygène (O), d’hydrogène (He) et d’azote (N).
La plupart, issus de la mort des êtres vivants animaux et végétaux, sont détruits et digérer par les
bactéries. Mais certaines se déposent au fond des mers fermées, des lagunes, des lacs, des deltas ou
encore d’autres milieux aquatiques pauvres en oxygène. Ils sont ainsi protégés de l’action des
bactéries. Là, les matières organiques se mélangent à des sédiments, sables, argile, sel et s’accumulent
par couches successives pendant des millions d’années. Les couches les plus anciennes se trouvent
ainsi enfouies sous les plus récentes.
Par leur propre masse, ces couches sédimentaires s’enfoncent naturellement. Le phénomène de
tectonique des plaques, en agitant le manteau de la terre, les cassent et les entraînent plus
profondément dans l’écorce terrestre.
Plus les couches sédimentaires s’enfoncent, plus la température et la pression augmentent. Des
réactions chimiques éliminent alors les atomes d’azote et les restes d’oxygène. Il ne reste que des
molécules formées de carbone et d’hydrogène qui constituent les hydrocarbures liquides et gazeux.
Ces derniers se retrouvent au sein d’une roche, appelée roche-mère. Ces hydrocarbures vont se
déplacer sous terre car ils sont plus légers que l’eau et ont tendance à remonter vers la surface de la
terre et si rien ne les arrête, ils s’échappent et suintent à la surface ou bien se solidifient en bitume en
perdant leurs constituants en volatil mais si au cours de leur migration, les hydrocarbures rencontrent
des couches imperméables qu’on nomme la couverture. Ils sont piégés en-dessous, dans les interstices
microscopiques et dans les fissures d’une roche, dites roches réservoir. Dans ces roches réservoirs, la
partie gazeuse des hydrocarbures remontent lentement au-dessus du pétrole en repoussant vers le
bas de la nappe d’eau.
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Pièges géologiques : Le gaz schiste :
Le gaz de schiste est un gaz naturel retenu à grande profondeur dans certains schistes des bassins
sédimentaires. Il n'est donc pas retenu sous une couche imperméable, comme c'est le cas pour les
gisements dits « conventionnels » de gaz ou de pétrole, mais emprisonné dans la roche elle-même.
Pour l'en extraire, il faut opérer une fracturation de cette roche, obtenue par injection d'eau sous
pression, mélangée à quelques additifs (on parle d'hydro fracturation, ou fracturation hydraulique,
ou fracking).
L'exploitation de ces gisements est coûteuse et présente des risques pour l'environnement, dans le
sous-sol, dans les nappes phréatiques et en surface. La concentration en gaz est plus faible que dans
les gisements conventionnels mais les zones concernées sont plus étendues. La potentialité de ces
gisements, qui sont exploités depuis plusieurs années, surtout aux États-Unis, est énorme.
Les gaz de schiste ou shale gas en anglais, se trouvent sous terre, occlus dans des roches-mères
argileuses. Leur composition (essentiellement du méthane) est semblable à celle des gaz dits «
conventionnels » mais la technique utilisée pour les extraire diverge : emprisonnés dans des roches
très peu perméables et très peu poreuses, les gaz de schiste ne peuvent être exploités comme ceux
qui sont piégés dans des structures géologiques. On les extrait par fracturation des roches qui les
retiennent.
Les schistes sédimentaires argileux sont généralement structurés en bancs horizontaux épais, entre 2
et 4 kilomètres de profondeur, longs de plusieurs centaines de mètres. Présent en faible concentration
dans un important volume de roche, le gaz peut être piégé dans les pores ou les fractures de la roche.
Il peut également être adsorbé, ce qui signifie que le gaz a imprégné la matière constituant la roche.
Les techniques d’exploration utilisées pour rechercher les gisements de gaz de schiste sont
comparables à celles utilisées pour les gisements de gaz conventionnel. Géologues et géophysiciens
étudient le sous-sol, sa composition et sa structure grâce à des techniques de cartographie et de
sismographie. Le gaz de schiste est généralement présent dans les zones souterraines composées
d’argile litée : c’est une argile schisteuse contenant des sédiments à grain fin. Faiblement concentré et
piégé dans des roches imperméables, le gaz est difficile à extraire. La remontée du gaz vers la surface
nécessite donc d’être stimulée.
Solidement coincé dans la roche, le gaz ne peut pas remonter à la surface. Il faut alors briser la roche,
afin de libérer le gaz et lui assurer une meilleure circulation dans le sous-sol avant de remonter à la
surface grâce aux puits. La fracturation permet de maintenir les fissures ouvertes et d’augmenter la
perméabilité des roches. Elle peut être réalisée avec des fluides sous très haute pression (eau
additivée, azote, dioxyde de carbone, etc.) : on parle alors de fracturation hydraulique. Des explosifs
48
peuvent parfois être utilisés localement pour créer des orifices dans le tubing. La fracturation de la
roche ne se fait toutefois que par la pression hydraulique.
Emprisonné dans des couches souterraines horizontales, le gaz de schiste ne peut être extrait grâce à
un puits vertical comme c’est le cas pour le gaz conventionnel. En traversant dans le sens de la longueur
la roche, le forage horizontal dit « dirigé » permet d’extraire d’importantes quantités de gaz de schiste.
Il est réalisé à l’aide d’une tête de forage rotative capable d’incliner progressivement l’axe de forage.
Ce type de forage permet d’élargir la couverture d’extraction sans déplacer les équipements de forage
et d’augmenter la surface en contact avec le gisement mais va contaminer le sous-sol pour extraire
des hydrocarbures.
En ce qui concerne les gaz de schiste et les tights gaz, les roches sont imperméables ou très peu
perméables.
Ces matériaux vont être enfoncés et vont se réchauffer et on va avoir une accumulation de matériaux
carbonées.
En Suisse, on n’a pas beaucoup de ressources. « La Suisse est un pays riche en mines pauvres ».
Actuellement, les seules ressources primaires non renouvelables exploitées en Suisse sont : Calcaire,
gneiss, gravier, sel ainsi qu’un peu d’or, du fer et du charbon. On a extrait un peu de pétrole et de gaz
mais très peu. Ainsi que Ag, Cu, Mn, Zn, Pb, Ni, As et Mo.
49
Sédimentologie, stratigraphie : Thierry Adatte :
Il existe deux types d’érosion : clastique (liée à l’érosion direct des montagnes comme les Alpes) et
(bio)-chimique (liée à l’activité biologique, les pluies, etc.). Les sédiments sont les archives de l’histoire
de la Terre.
Le cycle sédimentaire Les particules, sédiments et roches => cycle sédimentaire impliquant une série
de processus.
Stratigraphie : étude des successions des sédiments et roches sédimentaires (strata) par la
sédimentologie, paléontologie, pétrographie, géophysique, géochimie, etc.
Les roches blanches sont des calcaires massifs fait de coraux et ils sont interrompus par des faciès
comme des banquettes de gazons. On lit que dans les couches blanches, on avait un environnement
de mer chaude et peu profonde où la photosynthèse domine. Les couches plus sombres sont faites de
marnes (sédiments très fin rempli de nutriments) et les conditions passent de conditions eutrophiques
à mésotrophiques (plus de nutriments et moins d’oxygène). On a donc un changement de milieux
totales et un changement de climats total. Cela nous montre la fluctuation du climat.
Cela indique des profondeurs de 500-700m et on a toute une série de sédiments de différents faciès.
Le cycle des roches commence par l’érosion des chaînes de montagnes et les sédiments sont
transportés par les rivières et via les deltas dans les mers. La couverture sédimentaire représente une
50
grande partie de la surface de la terre. Ces sédiments sont très présents dans les mers, notamment
dans les grands deltas. Il y a des endroits qui sont une source incroyable de sédiments liés aux chaînes
de montagnes. L’Himalaya : collision plaque eurasienne et indienne. On va avoir de l’érosion chimique
et la Terre était régulatrice du climat car elle capte le CO2 dans ces montagnes grâce à cette érosion.
Sédiments (bio-)chimiques : Sources des composants dissous dans les océans par l’altération (bio-
)chimique, échanges atmosphère-océan et échanges hydrothermaux ; les composants sont précipités
par des organismes (sédiments biogéniques) ou purement chimiques (évaporites). Exemple : calcaire
récifal.
Sédiments clastiques :
Il en existe aussi sur Mars et on y voit des galets et cela nous montre qu’il y avait des fluides sur
Mars.
51
En vert : lithification et en bleu à
droite, c’est la roche qui en résulte.
Transportés par :
- Fleuves
- Glaciers et icebergs
- Vents
Océanique :
- Cône de déjection
- Plaine alluviale
- Lac
Continentale :
- Delta (océanique/continentale)
- Estran
- Plage
- Plateau continental
- Talus continental
- Mer profonde
Quant au transport par les glaciers, les « couches de Heinrich » rencontrées dans des sédiments de
l'Atlantique nord, sont attribuées à des décharges quasi périodiques d'armadas d'icebergs provenant
de la calotte Laurentide. 12 événements “Heinrich” ont été trouvés dans l’Atlantique Nord au cours
des derniers 140’000.
52
Eisbergs qui fondent et déposent des
sédiments au fond des océans. Lorsqu’il
fait froid et qu’on a une grande production
de glace, on a de petits séismes.
Au niveau du transport éolien, on a de grands dépôts de sédiments qui vient des « Leus » et on a des
tempêtes de sables qui peuvent avoir lieu en Afrique et les grains peuvent être transportés jusqu’en
Europe. Env. 500.1012 g/an poussières sahariennes sont transportées par les vents vers l’Atlantique.
Ces sédiments clastiques sont surtout transportés par les fleuves et finissent sous forme de delta (zone
quand le fleuve arrive dans la mer).
53
Supratidale : domaine où il n’y a jamais d’eau.
54
Les turbidites sont formés de plusieurs éléments qui forme un seul épisode. On commence par une
base qui gravite et au fur et à mesure, le dynamisme se réduit. On a les termes A, B, C, D et après on
les perd mais on retrouve uniquement C et D.
En stratigraphie sismique :
Degré de résolution sismique :
Définition des séquences de dépôts, quelques dizaines de mètres en
vertical mais des centaines de kilomètres en horizontal (du bassin à la
plaine alluviale),
55
Modèle de la stratigraphie séquentielle :
56
On peut comparer ce modèle à une limace. La stratigraphie est l’évolution des dépôts qui ont une
certaine géométrie qui dépendent de la fluctuation marine. Donc du niveau marin et de l’apport
sédimentaire.
Afin de comprendre le modèle de la limace, il faut suivre étape par étape (voir slide 43-52, chap. 8).
Afin de créer cette limace, les facteurs nécessaires sont les flux sédimentaires, la fluctuation marine et
la subsidence qui vont contrôler la forme et la géométrie de ces dépôts
Les sédiments qui auront été érodés vont se retrouver dans le fond du bas lors de coulée de sédiments.
Ces derniers sont grossiers et ils vont passer dans des canyons sous-marins et finir au fond du bassin.
Cette accumulation de sédiments va entraîner une augmentation du niveau marin et comme le niveau
marin montre, cela laisse de la place pour une nouvelle accumulation de sédiments.
Lorsqu’il y a suffisamment de place pour que les sédiments s’accumulent, on appelle cela une
aggradation tandis que dans le cas contraire, lorsqu’il n’y plus assez de place, c’et une progradation.
Les sédiments vont aggrader et compléter l’espace disponible puis vont prograder car en manque
d’espace et les sédiments vont aller vers l’avant pour trouver de l’espace.
Moins on a de place dans le bassin, plus les couches de sédiments s’amincissent et seront fines tandis
que plus on a de place, plus les couches seront épaisses.
Initialement, on a un niveau marin très bas qui va émerger une bonne partie du continent. Lorsqu’on
émerge du continent, on a de l’érosion uniquement lorsque c’est émergé. Donc cette surface qui va
être érodée va avoir une limite que l’on appelle la Sequence Boundary – SB. Première limite de la base
de notre limace qui va nous indiquer cette émersion et l’érosion des sédiments qui vont se déposer
dans le corps de bas niveau marin. Tous les sédiments qui vont être érodés vont se déposer dans ce
corps de bas niveau marin.
L’érosion va arracher les sédiments qui vont se déposer dans le corps de bas niveau marin et on assiste
à la création de BFF qui sont des cônes sous-marins ainsi qu’à des Slope Fan qui sont ont des dépôts
de pente et on aura un matériel assez grossier.
Tous les sédiments vont se chenaliser dans ces cavités qui sont les canyons sous-marins. On a des
dépôts gravitaires qui vont se déposer dans le fond avec BFF et SF.
On va ensuite avoir une progradation car il n’y a plus d’espace disponible alors les sédiments vont aller
vers l’avant pour trouver de nouveaux espaces. Donc l’espace d’accommodation est réduit et les
sédiments vont prograder vers le large, c’est ce qu’on appelle des systèmes de progradation, Lowstand
Prograding Wedge (LPW Progradation). Cela nous indique que l’espace d’accommodation est très
réduit car à force d’apporter des sédiments, il y a de moins en moins d’espace disponible.
Les sédiments progradent gentiment (dans ce cas, car on a beaucoup de flux sédimentaires) mais on a
le niveau marin qui va continuer de monter et si celui-ci monte, on crée de nouveaux espaces
disponibles donc on va aggrader, c’est-à-dire que l’on va déposer sur place les sédiments. C’est la
Lowstand Prograding Wedge (LPW Aggradation).
Si le niveau marin augmente très rapidement, on va avoir une transgression marine, appelée la
transgressive Systems Tract (TST). Le niveau de la mer va transgresser sur le continent donc il y aura
57
un grand espace d’accommodation qui va se créer et on va avoir une rétrogradation des sédiments sur
le continent.
Comme le niveau marin est tellement haut, on va avoir une sorte de limite virtuelle que l’on va appeler
la MFS (Maximum Flooding Surface = surface d’inondation maximale), c’est là que l’on va avoir le
plus grand espace d’accommodation. Le niveau de la mer est à son maximum.
En résumé, on avait initialement un corps de bas niveau marin avec une ligne de séquence (SB) érosive
ainsi que la création de BFF et de SF, et en le remplissant, on fait monter le niveau de la mer et on a
une transgression marine avec un dépôt TST et comme notre niveau marin est au maximum, cela va
correspondre à notre nouvelle limite qui est la MFS, ensuite on a notre HST, c’est-à-dire que notre
niveau marin est haut et on va avoir une phase d’aggradation suivie d’une phase de progradation car
il n’y avait plus d’espace disponible et on a à nouveau une chute du niveau marin avec une nouvelle
limite de séquence SB avec un petit corps de régression forcée et on termine avec notre limace et on
va ensuite recommencer une nouvelle limace.
Il existe plusieurs grands facteurs de ces fluctuations marines notamment grâce aux rides qui
produisent du matériel avec une création de grand volume donc le niveau marin va augmenter et dans
les périodes avec une plus faible production, le niveau marin va baisser (pour les grandes amplitudes)
et pour les plus petites amplitudes, on voit les niveaux marins qui fluctue avec les périodes glaciaires.
58
qui vont se décanter et se déposer dans les grandes profondeurs où les dépôts siliceux avec ces
organismes siliceux appelés les radiolaires qui vont aussi décanter et s’accumuler.
Sédiments (bio-)chimiques :
Ils ont soit une origine purement chimique ou biologique
59
- La formation des évaporites se fait dans les environnements restreints caractérisés par un
bilan d’eau négatif. C’est-à-dire que l’évaporation est plus importante que d’apport d’eau
- Elles se forment surtout dans les milieux peu profonds car cela va favoriser l’évaporation par
rapport à l’apport d’eau.
- Exemple: sel (NaCl), gypse (CaSO4.nH2O), Anhydrite (CaSO4), dolomite (CaMg(CO3)2)
Il faut une certaine quantité d’eau pour créer des évaporites. Sur 1km d’eau, il faut évaporer 50% de
l’eau pour précipiter des carbonates, 85% pour du gypse, etc. Sur un km d’eau, on va obtenir 17m
d’évaporites. Ce sont des environnements où il y a énormément d’évaporation.
En termes d’environnement, on a une répartition d’évaporation. Au fur et à mesure que l’on évapore
de l’eau, on va avoir une succession des différentes formes d’évaporites.
Rappel : test (on prononce thé) est le nom des carapaces de ces organismes unicellulaires !
60
Conditions assez spéciales pour produire un beau récif coralien :
- Température assez chaude comprise entre 25°C et 30°C
- Un pH pas trop acide (car si les océans sont trop acides, cela va impacter les récifs coraliens)
- Très bonne oxygénation
- Faible profondeur pour que la lumière atteigne les coraux car ils hébergent des petites algues
photosynthétiques et ils forment une symbiose car le corail l’héberge et en échange, l’algue,
grâce à la photosynthèse, lui fournit du sucre.
Ces algues ont besoin de beaucoup de lumière pour faire de la photosynthèse mais si le niveau
marin augmente, si la température augmente ou si on apporte beaucoup de nutriments qui
vont rendre turbides les eaux, ces algues sont expulsées du corail et celui-ci blanchi et il va
mourir.
- Les coraux se trouvent dans la ceinture tropicale
Avec le réchauffement climatique, on a beaucoup de récif qui sont attaqués et/ou menacés. A l’heure
actuelle, on a 25% des récifs qui sont sévèrement dégradés et 58% qui sont directement menacés par
l’activité humaine.
Les coccolithophoridés sont des algues unicellulaires et elles sont capables de faire des nuages laiteux
qui servent à protéger (mais on ne sait pas quoi). Les phytoplanctons en font des tonnes.
61
La limite de la CCD n’est pas partout la même et cela dépend des conditions locales. Si la
reconnaissance de ces niveaux (La Contessa, Italie, Crétacé), c’est parce que lorsque c’est roches
migrent, elles permettent d’obtenir des hydrocarbures.
On a eu des épisodes anoxiques liés à une forte productivité. Ci-dessous l’exemple des Schistes noirs :
Formation d’une OMZ (Oxygène Minimum Zone), liée aux upwellings riches en nutrients conduisant
au dépôt de sédiments riches en matière organique (jusqu’à 10-20% de COT (carbone organique total)
sur les marges actuelles de la Namibie et du Pérou). Cette OMZ est amplifiée par les upwellings alors
que dans une roche normale, on obtient presque 0% de COT.
Il y a aussi le modèle stagnant comme la Mer Noire. C’est une mer presque fermée et on a un fort
apport d’eau douce par de grands fleuves et cela va créer une couche d’eau qui va empêcher l’échange
entre la zone profonde et la surface. On va développer une zone anoxique. Rien n’y vit.
On a des dépôts de schistes noirs. On peut évaluer le degré d’anoxie de ces sédiments car c’est noir et
laminé et lorsqu’on voit des laminations, on remarque une absence de bioturbation ce qui correspond
à une anoxie.
62
Pour faire des réserves de phosphores, il faut du dynamisme et il va se fixer avec des ???. Les
phosphates ont une importance capitale pour les fertilisants et les réserves que l’on a, ne vont pas
tenir plus de 100 ans.
Ils existent des organismes siliceux tels que les éponges, les diatomées, les radiolaires, les
silicoflagellés, etc.
Les sédiments siliceux sont moins présents à la surface dans les sédiments mais ils sont bien là comme
les radiolarites, les spiculites, les diatomites.
63
On observe une apparition des BIFs, puis une disparation et les BIFs réapparaissent.
La terre boule de neige, il y a eu des périodes de cycle très favorables à des périodes plus froides et la
disposition des continents ainsi que la présence de moraines sur tous les continents nous montre que
la terre complète a gelé.
Dépôts hydrothermaux :
En association avec l’activité hydrothermale et les sources hydrothermales chaudes et riches en
métaux, les sédiments métallifères se forment (riches en Fe, Mn, Cu, Pb, Zn, Co, Ni, Cr, and V). Exemple
d’n dépôt métallifère à une profondeur de 1288 m, Myojin Knoll, Izu-Ogasawara, Japon.
On voit que le centre des océans contient énormément de sédiments métallifères qui est lié à l’activité
hydrothermale qu’il y a dans les rides (voir slide 84, chap. 8).
Géomorphologie :
Géomorphologie : domaine en sciences de la Terre qui a pour objet la description et l'explication des
formes du relief terrestre ainsi que celle de leur formation et de leur évolution
Composants déterminants :
64
El Nino :
Le climat joue un rôle énorme au niveau des processus.
On voit au centre les températures de El niño qui
engendre un courant de haute pression et va venir buter
contre l’Amérique centrale et du sud qui va provoquer
des catastrophes.
Hydrosphère :
- Convection de la chaleur (p. ex. Gulf Stream ; circulation thermohaline)
- Evaporation (p. ex. mousson)
- El Niño – La Niña
Cryosphère :
- Albédo (grâce à la couverture de neige et de glace, on renvoie une partie de la chaleur émise
par le soleil et le problème à l’heure actuelle, c’est que l’effet d’albedo ne fonctionne plus
correctement et cela accélère le réchauffement)
- Cellule polaire (circulation atmosphérique)
- Fonte de glace – interactions avec la circulation thermohaline
Lithosphère :
- Altération (piège du CO2 atmosphérique)
- Volcanisme (source de SO2, CO2), aérosols, particules volcaniques
- Topographie
- Position des continents
- « Gateways »: étroits passages (p.ex. isthme du Panama)
65
L’importance de la cryosphère :
Les conséquences sont fondamentales :
La cryosphère est hyper importante car on a l’existence d’une cellule polaire. Entre ces cellules, (Ferrel,
polaire et Hadley), on a deux jet streams qui passent qui peuvent atteindre une vitesse moyenne de
90km/h mais peuvent atteindre 360km/h.
1. Subtropical stable entre les cellules de Hadley et celle de Ferrel séparant la zone tempérée de
la zone chaude
2. Polaire, plus instable entre la cellule de Ferrel et la cellule polaire séparant la zone tempérée
et la zone froide
Biosphère :
- Photosynthèse (piège du CO2, source du O2)
- Méthane (CH4)
66
- Végétation (effet sur la température et l’humidité)
- Dépôt du carbone (matière organique, carbonates)
- Inductions des rétroactions (« feedback »). Il existe des feedbacks qui peuvent être positifs.
- Impact humain (en forte croissance)
Astronomique :
- Soleil : cycles solaires, cycles de 11 ans, basé sur le nombre de tâches solaires
- Constellation des planètes – soleil : cycles Milankovitch, 400, 100, 41, 23
67
Il y a des bancs calcaires et marneux car il y a des périodes où il va y avoir des oscillations avec des
moments pluvieux donc il y aura plus de marnes argileuses lorsque c’est plus aride, on aura une
production de carbonate. Les dépôts diffèrent en fonction des conditions climatiques.
Dans les bulles de glace, on peut mesurer le CO2 et des températures. Ce qu’on voit ici (graphe), c’est
qu’on a des pics de réchauffement et après pour revenir à la normale, il faut des milliers d’années,
c’est les glaciations.
La glaciation a été très importante, la dernière phase, appelée glaciation du Würm, a eu lieu il y a
environ 25'000 ans. On trouve pleins de moraines aux alentours de Lausanne aussi car il y avait
d’énormes glaciers qui sont remontés dans le Jura, où on avait de grandes calottes glaciaires
régionales.
68
Les zones climatiques :
On a les climats froids,
montagnards, tempérés, chauds
ou intertropicaux.
Collision Inde-Asie et Afrique- Europe vont créer des chaînes de montagnes (Les Alpes et l’Himalaya).
Les modèles prévoient que les continents reformeront un seul continent comme la Pangée.
Relief :
Il y a des reliefs à la surface mais aussi au fond des océans et ils existent des fosses de plus de 7km
comme les fosses des Mariannes.
69
Tectonisme et paysage :
- Collision des continents : compression, orogenèse
- Séparation des continents : extension, graben
- Subduction : arc volcanique
- Failles décrochantes
- Uplift – subsidence
- Intrusions
- Diapir
Au Jura, on a des plis et il y a des crêts et des combes qui proviennent du Jura.
Le Jura est un plissement de couverture. Quand les Alpes ont poussé contre le Jura, la couverture de
calcaire s’est désolidarisée.
70
Subduction : arc volcanique : Failles décrochantes :
Uplift – subsidence :
Intrusions :
C’est du magma qui monte le long de grandes failles, ces
dykes, couvrent des superficies énormes. Et ces remontées
de magma sont exhumées lors de l’érosion.
71
Les glaciers de sel se forment quand des couches de sel sont enfouies, à partir d’une certaine
profondeur le sel devient plus fluide forme des panaches et va remonter la colonne des sédiments et
cela va créer les glaciers de sel. Ces diapirs sont des bulles de sel qui viennent éclater à la surface puis
recoule.
Impacts extraterrestres :
Un modelage de l’écorce terrestre par l’érosion est aussi du grâce aux impacts extraterrestres, les
météorites : Objet extraterrestre récolté sur Terre.
Les météorites sont un phénomène fréquent mais à l’heure actuelle, elles sont très petites.
On crée des chaînes de montages qui au cours du temps se fond éroder de manière physique
(mécanique) ou chimique.
Altération :
L’altération est la réaction de minéraux (qui sont en équilibre physique et chimique avec les conditions
de leur formation à l’intérieur de la lithosphère, intérieur de la terre) aux nouvelles conditions à la
surface de la Terre
L’altération transforme les roches fraîches, denses et massives en matière plus légère, moins dense,
moins massive, avec une résistance mécanique plus basse, qui est plus facile à transporter, soit sous
forme particulaire, soit sous forme dissoute.
Altération mécanique :
Si on est dans un climat pluvieux, on va dissoudre les ions et on
va créer de nouveaux minéraux d’altération.
72
L’altération de stabilité des minéraux de Goldrich est tout l’inverse de la série de fractionnement de
Bowen, voir réaction de Bowen.
L’altération est un processus qui a lieu à l’interface de la lithosphère et de l’hydro-, cryo-, atmo- et
biosphère, et est importante pour les raisons suivantes :
- Source principale de sédiments, comme les sédiments clastiques (par altération mécanique), ,
phyllosilicates et oxydes (par altération (bio-)chimique)
- Dissolution et mobilisation des éléments et molécules qui sont impliqués dans la précipitation
des sédiments (bio-)chimiques comme CaCO3, CaSO4, SiO2.nH2O, BaSO4, oxyhydroxides de
Mn et Fe, phosphates, etc. -> sous forme de différents produits
- Formation de sols
- Mobilisation des éléments biophiles qui sont utilisés par les organismes comme Ca, K, P, Si, Zn,
Mg et Fe ; pas de vie sans altération. Le phosphore ne vient que par l’altération des apatites.
- Présence de sel dans les océans
- Piégeage de CO2 atmosphérique
L’altération des silicates est très importante car cela piège les silicates.
L’érosion implique le transport de la matière (souvent altérée) par des forces gravitaires (vent, glace
et eau).
La dénudation est la somme des processus de mobilisation et de transport de la matière sur la surface
de la Terre
73
- Dissolution préférentielle
L’altération (bio-)chimique :
Hydrolyse= soustraction (lessivage) des différents minéraux qui constituent la roche D'abord les ions
les plus mobiles : Na+, K+, Mg2+, Ca2+, Fe2+, traces : St , Ba, Ru… Puis : éléments de transition : Mn,
Cu, Ti, Puis en fonction du pH Si puis Al et Fe = altération par les précipitations pour faire simple.
Où il fait chaud et où il pleut beaucoup, on aura un lessivage très important et on va former des
bauxites formées d’aluminium car il est moins mobile.
La composition des sols diffère par rapport à l’intensité de l’hydrolyse et par rapport à la température
et par les précipitations.
74
pleines de fer et d’aluminium et il pleut énormément dans ces régions. En Suisse, on a principalement
des sols tempérés, des brunisols. Dans la taïga, on a peu d’altération à cause du froid.
75
Le fait qu’on réchauffe, il y a d’énormes plaques qui vont glisser car les « jointures » ne tiennent plus
grâce à la glace.
Ces types de phénomènes sont de plus en plus fréquents à cause du changement climatique.
En Suisse, il y a eu toute une série de pics de granite qui était fracturée et normalement ces fractures
sont remplies de glace et comme à l’heure actuelle, il fait plus chaud en hiver donc cela bouge et
lorsque les glaces dans les fractures fondent, cela cède.
La glace :
Un glacier est le résultat d’une accumulation progressive de neige et sous son propre poids, la neige
se transforme en glace.
les glaciers non-confinées comme dans l’Antarctique et les glaciers confinés sont ceux entourés de
vallées.
La glace se crée après qu’il y ait une accumulation de neige avec de l’air. Cette neige avec la pression
devient granulaire et moins il y a d’air, plus la glace se forme.
76
Le déplacement dépend de la température, du climat et de ???.
Le mouvement de la glace est lié à de tous petits mouvements au sein même des cristaux de glace.
Mouvement plastique
Le base du glacier est congelé et la vitesse va diminuer vers le bas. Dans des zones
extrêmement froides. Les vite
Basal Slip :
Les vitesses maximales sont plus proches du bed rock. On a tout le glacier qui bouge sur le bed
rock.
Pour calculer des vitesses, on utilise des drones pour faire des relevés.
Au Groenland, on voit que les endroits où on accumule de la glace sont de plus en plus rare. Les zones
rouges indiquent un plus grand nombre de jour de fonte que la moyenne.
L’augmentation de la zone de fonte augmente de plus en plus et la glace ne fait plus autant d’albédo
qu’avant.
77
On a aussi le phénomène des roches moutonnées :
Les glaciers sont en train de disparaître et le paysage glacier en Suisse disparait gentiment.
L’isostasie glaciaire : affaissement de la croûte et quand la glace fond cela remonte gentiment.
A compléter !!
78
Les acteurs géomorphologiques : l’eau :
79
Les fleuves en tresse sont caractérisés par une pente du substrat assez importante, les cours d’eau
sont composés de plusieurs chenaux séparés par les bancs, et la charge de fond est essentiellement
composée de sables et graviers (les argiles sont transportées en suspension et ne sont pas déposées).
Dans une situation normale : transport de sables ; situation de crue : transport de graviers et
changement de la morphologie (bancs de graviers sont inondés et modifiés).
Les fleuves en méandres sont présents dans les plaines continentales ; ils sont caractérisés par un
chenal unique et sinueux. Les méandres se forment en réponse à une perturbation de l’écoulement
uniforme à l’intérieur d’un chenal (par les sédiments, talus, etc.). Le dépôt des argiles permet la
construction de bancs cohésifs, difficiles à éroder.
Les fleuves anastomosés sont caractérisés par des courants très faibles, l’aggradation verticale des
dépôts d’argiles, des bancs très stables (grâce aux argiles et à la végétation) et des cours du fleuve qui
changent en fonction des événements exceptionnels comme les fortes tempêtes et les marées
extraordinaires.
80
Les acteurs géomorphologiques : la vie :
D’un côté, cela stabilise comme les forêts qui protègent contre les avalanches mais les animaux érode
et donc déstabilise. La vie joue un rôle stabilisateur et déstabilisateur. Il y a aussi de l’altération par
exemple avec les racines qui s’infiltres dans les fractures et qui les déstabilisent.
Géochimie environnementale :
Les cycles géochimiques :
La valse des éléments entre le domaine vivant et le domaine minéral et l’activité naturelle et
anthropique.
81
Cycles biogéochimiques globaux :
- Les éléments biophiles les plus importants - C, H, O, N, S, P (CHONSP) - sont recyclés entre les
différents compartiments de la Terre
- La quantification des teneurs de CHONSP dans chaque compartiment et des flux entre les
compartiments est importante pour comprendre le comportement de chaque élément
- Leur quantification est également importante pour étudier l’impact anthropique
- Les cycles biogéochimiques de CHONSP sont fortement interdépendants
- Les microbes sont les ouvriers par excellence dans les transferts et transformations de CHONPS
Cycle de l’oxygène :
- O2 constitue 23.5% (poids) de l’atmosphère, 85.8% de l’océan et 46.7% de la croûte de la Terre
- Lié aux autres cycles biogéochimiques par photosynthèse, respiration et oxydation
- Protection contre la radiation UV par la formation d’ozone
- Impliqué dans la formation d’ozone dans la troposphère
Photosynthèse et respiration :
Photosynthèse (plantes):
6CO2 atm + 6H2O + lumière -> C6H12O6 (glucose = matière organique) + 6O2
82
Respiration (plantes et animaux) + décomposition de la matière organique (microbes):
C6H12O6 + 6O2 -> 6CO2 + 6H2O
Le cycle de l’oxygène:
Estimation :
- Réservoir total des hydrocarbures fossiles: 4.1018gC
Pour brûler cette quantité, on aurait besoin de 11.1018gO2, ce qui correspond à moins de 1% de la
quantité totale de l’atmosphère Diminution annuelle de la teneur en oxygène atmosphérique
correspond à env. 0.001% du réservoir total.
On considère qu’une zone est soumise à la désoxygénation lorsque l’on atteint moins de 2mg
d’oxygène par litre d’eau.
Les zones de minimum d’oxygènes (OMZs) ont augmenté de 4.5 millions de km2 depuis 1960, soit
1.25% de la surface du globe.
83
Evolution des taux d’oxygène et CO2 au cours de l’histoire de la Terre :
On observe qu’il y a eu des pics de CO2 durant l’histoire de la terre et on voit une corrélation entre
CO2 et O2 car lorsque le CO2 est élevé, l’O2 est faible et vice-versa.
Isotopes stables :
Hydrogène. Carbone, azote, oxygène et soufre sont des isotopes stables.
On appelle fractionnement isotopique le fait que différents isotopes d'un même élément chimique ne
se comportent pas identiquement lors d'un processus physique ou chimique, si bien que le ou les
rapports isotopiques varient au cours du processus.
84
Phase de glaciation : volume de glace plus important :
➔ La glace est composée d’eau gelée « légère » (riche en H216O)
➔ L’eau d’océan devient plus « lourde » (riche en H218O)
➔ Signal isotopique enregistré par la vie (p. ex. coccolithophoridés, foraminifères) -> Hautes
températures : moins de fractionnement Basses températures : plus de fractionnement
Fluctuations du d18O, Pléistocène entre 11’500 et 2’600’000 ans, une succession de glaciations :
Cycle du carbone :
Le cycle du carbone est fortement lié à la vie. Son recyclage influence particulièrement la
productivité biologique et le climat.
On voit que le carbone est lié à la vie. Il y en a partout dans le domaine du vivant mais aussi dans le
domaine minéral. Passerelle entre le vivant et le minéral car le calcium carbonate fait tous les calcaires.
Sur le schéma, on a d’un côté le terrestre et de l’autre, le côté océanique, le uptake (l’assimilation)
terrestre est inférieur à celui de l’océan. Le carbone est stocké aussi dans les roches sous forme de
calcaire ou sous forme de matières organiques. Système de flux lié à la photosynthèse et à la
respiration. Du côté de l’océan, on a aussi le uptake (l’assimilation) assez important grâce à la
photosynthèse = régulateur climatique, a l’effet d’une pompe.
85
- C constitue env. 50% de la matière organique
- C en CO2 est utilisé par photosynthèse
- C en CO2 est important comme gaz d’effet de serre
- C en CO2 est important comme agent d’altération
- C en CO32- est important comme constituant des carbonates (coquille, squelette, etc.)
- C en hydrocarbures fossiles est important comme source d’énergie
- C en matière organique préservée dans les sédiments est important pour la régulation de la
teneur d’oxygène dans l’atmosphère
Dans la nature, on distingue deux types de carbone : le carbone organique (Corg) et le carbone
inorganique (Cinorg).
Cycle Corg:
➔ Photosynthèse/Respiration + fermentation (cycle court)
➔ Enfouissement/Transformation en combustibles fossiles (cycle long, extraction par l’homme =
transformation en cycle court)
➔ Aspect organique/biologique
86
Cycle Cinorg:
➔ CO2 et CaCO3
➔ CO2atmosphérique et CO2océanique= tendance à l’équilibre
➔ Aspect minéral
Ces flux jouent un rôle au niveau de la production primaire, de la combustion des fossiles, de la
respiration, etc.
87
Du méthane est produit par la viande car les bovins produisent énormément de méthane et afin de
produire de la viande, une importante quantité d’eau est utilisée.
Il existe des pièces à carbone dont la forêt et les océans qui connaissent une baisse.
Cycle du carbone : échange océan <-> atmosphère océan : un des principaux régulateurs du cycle du
C.
L’océan échange avec l’atmosphère. A des endroits, on produit beaucoup de CO2 et on échange
entre l’océan et l’atmosphère. Mais dans les zones plus froides, on un échange de l’atmosphère à
l’océan. (Voir slide 30, chap. 10)
Emission de CO2 par les volcans ou par l’homme. Les chaînes de montagnes sont altérées.
88
Ca2+ + 2HCO3- <=> CaCO3 + CO2 + H2O
Dans certains cas, elle ne s’oxyde pas et devient un réservoir carboné qui stocke le carbone sur le long
terme (pétrole, charbon).
Le dégazage du manteau par le volcanisme libère du CO2 dans l’océan et dans l’atmosphère.
Isotopes du carbone :
Atome de carbone :
- 6 électrons
- 6 protons
- 6 neutrons
- Masse atomique 12 Élément stable (98.9%)
Isotopes du carbone :
- 14C (8 neutrons), radioélément (trace)
- 13C (7 neutrons), élément stable (1.1%)
89
La valeur du delta13C va dépendre du fractionnement isotopique, va dépendre de la vie.
➔ Voir slide 37 à 39
Organismes biologiques :
- Enrichis en Canards léger (12C)
- Fractionnement isotopique
- Signature d13C très négative
Perturbation du cycle :
1. Forte productivité
- Calcaires (CaCO3)
- Précipite à l’équilibre isotopique avec l’océan
- Augmentation de la productivité
- Appauvrit l’océan en 12C (léger)
- Delta13C augmente dans les calcaires
2. Forte préservation :
- Augmentation de l’enfouissement
o Préservation de MO en anoxie
o Appauvrit l’océan en 12C (léger)
o Delta13C augmente dans les calcaires
Les taux de CO2 augmentent très rapidement mais pour refroidir ce système naturellement, il faut des
milliers d’années.
90
Méthane, un gaz d’effet de serre important :
Le méthane va s’oxyder assez vite mais sous forme de CO2 mais le méthane est stable dans les océans
-> les hydrates stables.
Le méthane est formé de matière organique et avec le froid, il est stocké sous forme de gel dans le
permafrost. Dans l’océan, on peut observer des boules de méthane qui s’échappent. Au niveau des
émissions de méthane, on en trouve surtout vers les équateurs qui provient principalement de la
culture du riz mais aussi dans la partie plus froide (Russie) qui commence à se réchauffer car on libère
des quantités de méthanes.
Dans les talus, qui descendent dans des bassins profonds (2-3km de profondeur) et le méthane est
stocké sous forme de gel. Si l’océan se réchauffe, le méthane va se libérer et va « voler » l’oxygène et
remonter à la surface.
Cycle de l’azote :
- N2 constitue 78% de l’atmosphère
- Liaison étroite avec le cycle de l’oxygène : oxydes d’azote (NO2, NO3, N2O)
- NO2, NO3, NH3, NH4 sont des nutriments limitants essentiels (liaison avec cycle du carbone),
importants pour la vie (dans ADN, protéines, acides aminés)
- Les microbes sont les acteurs majeurs dans les transformations
- Changements anthropogènes importants comme la production de NOx (smog, ozone
troposphérique, pluie acide), nitrate (agriculture, eau)
- Gaz hilarant, anesthésiant.
91
-
On observe une dénitrification assez importante et son potentiel de réchauffement est beaucoup
plus élevé que le CO2 et il reste plus de 120 ans dans l’atmosphère…
Cycle du phosphore :
- Plusieurs phases de P : PO43- est la combinaison dominante
- Nutriment essentiel de la vie ; limitant dans la plupart des écosystèmes terrestres, lacustres et
marins peu profonds
- Pas de phase gazeuse importante dans l’atmosphère
- Pas de contribution importante par le volcanisme
- La source primaire du phosphore est l’altération des roches
- Il n’y a pas une dépendance directe des conditions rédox, mais P peut être regénéré dans les
conditions anoxiques et relarguer dans la colonne d’eau
92
Phénomène essentiellement lié à l’altération continentale : Altération biogéochimique comme
source de phosphate.
Le phosphore fournit par l’altération là où le lessive des roches est le plus intense (il pleut beaucoup)
et là où il y a des chaînes de montagnes. Les endroits où il n’y a presque rien sont les régions
désertiques car pas d’altération.
Les coraux ne sont pas en difficulté dans les zones désertiques car il y a peu d’altération mais aussi peu
d’activité humaine.
Aujourd’hui, 58% des récifs sont menacés par les activités humaines ; 25% sont déjà détruits ou
fortement dégradés (Roberts et al., 2002, Science, 295, 1280-128.
Les coraux se basent sur la photosynthèse et hébergent des algues à l’intérieur qui produisent de la
photosynthèse et donnent des sucres aux coraux en échange de leur protection.
93
Le système bascule et les coraux meurent. Il faut les protéger de l’activité humaine car certains coraux
sont assez résistants aux températures.
La formation et distribution des « zones mortes » sont en principe liées à l’eutrophisation humaine
(Diaz & Rosenberg, 2008).
Le phosphore n’est pas éternel et ne provient que de l’altération des roches du continent.
On a de plus en plus une eutrophisation des lacs actuels -> rôle du phosphate : exemple du Lac de St
Point, Jura français -> on change l’écologie des lacs et certains s’en sortent mieux que d’autres grâce
aux régimes des vents qui diffèrent -> grâce au brassage de l’eau qui détruit les zones mortes en
formation.
La biosphère :
La biosphère est une entité active (régulatrice ?) dans une multitude de processus biogéochimiques
sur la Terre. Elle fait partie du système terre et le régule.
L’hypothèse de Gaia :
La biosphère est capable de réguler les conditions environnementales en faveur d’elle-même. Elle
stabilise ces conditions en évitant les situations de « runaway ».
- L’évolution
- Les changements externes
- Non-linéarité
➔ Science du système de la Terre
94
Echelle des temps géologiques :
L’histoire profond du passé de la Terre a été organisé en diverses unités en fonction des événements
qui ont eu lieu. Les différentes périodes de temps sont généralement marquées par des changements
correspondants dans la composition des strates qui indiquent des événements géologiques ou
paléontologiques majeurs, tels que des extinctions massives.
On peut utiliser la paléontologie : succession de fossiles dans le temps (surtout marins) et on se base
sur la théorie des évolutions -> évolution des espèces dans le temps -> on ne revient pas dans le temps :
l’homme ne redevient pas poisson.
Il faut des points d’encrages comme des encres volcaniques pour pouvoir dater de manière absolue
avec des processus isotopiques par exemple -> obtention d’une échelle précise.
A certaines périodes, tout disparaît puis tout réapparaît = les extinctions de masse. Il y en a eu 5 et on
les appelle les BIG FIVE car ce sont des phases d’extinctions majeures.
Dans l’extinction, on a une réapparition après. Il faut que des espèces disparaissent pour que d’autres
réapparaissent.
Définition officielle de la limite Cretacé-Paleogène : GSSP d’El Kef (Tunisia) coïncidence de marqueurs
géochimiques (Ir,Ni-spinels,∂13C et macro paléontologiques.
On observe une chute du CACO3 et du delta13C. on a des anomalies d’iridium et c’est à ce moment-là
que les espèces disparaissent puis réapparaissent (mais ce sont des petites espèces).
95
Au début : l’Hadéen :
Ce n’était pas très hospitalier et c’est à ce moment que la terre refroidit -> dissociation du manteau et
de la croûte, c’est ce que l’on appelle Proto-croûte continentale : 4,404Ga (âge zircons) -> absence de
vie.
Début de la mise en place des continents. Les premiers sédiments métamorphisés, isotopes stables
du carbone -> de vie aux alentours de 3850.
Hadéen -Archéen :
96
On a une formation/organisation des continents de plus en plus large -> dérive des plaques
tectoniques et il y a une diminution des impacts de météorites et se feront désormais désintégrer en
entrant dans l’atmosphère.
Lors de l’Archéen, début de la tectonique des plaques avec des zones de subduction. A partir de
3.5mia, on a une tectonique des plaques qui devient active et on a les plus vieux stromatolithes et
fossiles qui commencent à peupler les mers -> de plus en plus de carbonates se déposent = de plus
en plus de vie.
Protérozoïque :
A partir de 2.5mia, prolifération des stromatolithes et on a la formation des BIFs (minerais de fer
zonés), oxygénation de plus en plus importante du fond des océans. On a des procaryotes qui
dominent. Les BIFs étaient présents lors du Paléoprotérozoïque mais ensuite disparaissent pour
réapparaître en Néoprotérozoïque pour ne plus jamais réapparaître ensuite.
On a le début de la vie dans les milieux aquatiques et notamment les plus anciens microfossiles
(3.8mia) et ensuite vers les 2.8mia, on a les premières cyanobactéries et ensuite on a eu les premiers
protozoaires.
Dans des roches siliceuses de la Warrawoona Series qui datent de 3.465.109a: cyanobactéries
Oxygénation de l’atmosphère :
La présence des « banded iron formations (bifs) » = formations ferrugineuses rubanées entre 3.5 -
1.8.109a indique la juxtaposition de conditions anoxiques et oxiques dans les eaux des océans
97
On voit deux phases de glaciation et la deuxième correspond au BIF car on oxygène l’atmosphère de
manière importante. Progression des émissions d’oxygène dans l’atmosphère.
Snowball Earth :
Il y a eu une période de refroidissement ce qui a permit de faire croître des calottes de glaces et on
constate que les continents étaient presque complétement alignés. Ensuite augmentation de l’albédo
et on finit par un SnowBall Earth complet cela veut dire qu’il n’y a plus d’échange entre l’océan et
l’atmosphère. Ici le volcanisme va participer à un effet de serre en réchauffant l’atmosphère et cela va
provoquer un retour à la normale.
Faune d’Ediacara :
98
- Très plats. Cela éventuellement facilitait l'oxygénation des tissus à une époque où la
concentration en oxygène de l'atmosphère n'était probablement que de 1/10 de sa valeur
actuelle Néo
La combinaison de la succession de périodes d’une intense glaciation (« snowball Earth »), d’une phase
de fort tectonisme (fragmentation du super-continent Rodinia et ouverture de Iapetus) et d’une phase
d’orogénèse a eu comme résultats une forte augmentation des taux d’altération mécanique et
physique, et un enrichissement des eaux océaniques en calcium, silice et phosphate, en induisant des
conditions anoxiques dans les eaux profondes.
La saturation des océans en calcium, silice et phosphate encourage les organismes à construire des
squelettes et des coquilles (effet de poison?). L’arrivée des prédateurs accélère ce processus. La
fragmentation du Rodinia a éventuellement créé un surplus d’espace pour les écosystèmes des
environnements peu profonds.
La faune d’Ediacara a disparu, parce qu’elle était largement sessile (eaux anoxiques), sans squelette
(prédateurs) et probablement oligotrophe (nutriments)
99
Les stromatolithes vont se retrouver dans des endroits confiés à cause des prédateurs et vont
diminuer.
100
Phanérozoïque :
Une extinction entre le triasse et le jurassique dû à volcanisme extrêmement actif qui est lié à
l’ouverture de l’océan Atlantique. La dérive de l’Afrique en direction de l’Europe crée par collision la
chaîne alpine. La dérive de l’Inde va avoir une collision avec la plaque eurasienne et entraîner la
formation des chaînes himalayennes. Les apparitions des chaînes de montagnes augmentent le CO2.
Crétacé :
101
Crétacés -> planctons
Paleogène -> pas de planctons mais présence d’iridium (venant des météorites)
Slide 86 :
- Augmentation de la température
- Entrée dans des phénomènes de glaciations
o Apparition de banquises, plus on monte, plus les glaciations opèrent et on a à la fin de
la glace en Arctique et Antarctique
o L’antarctique est isolé des autres continents
o Collision Inde-Asie -surrection Himalaya -> piège à CO2 -> altération -> part dans les
océans
Les premiers mammifères modernes profitent du réchauffements (avec l’apparition des premières
baleines) et une diversification des espèces s’effectue. Les mammifères deviennent plus grandes, Avec
le refroidissement, les plantes C4 apparaissent et ensuite apparition de l’homme qui fait suite à une
estinction.
Cénozoïque : 65.5-0 ma :
Le réchauffement va provoquer une migration de la végétation en haute altitude -> migration des
espèces
102
Refroidissement de plus en plus importants -> apparition des premiers hominidés il y a 7 moi d’année.
Changements du niveau de la mer -> Grande phase de régressions -> la mer descend quand cela se
refroidit
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L’évolution des mammifères : est irréversible
L’anthropocène :
Fonte des deux hémisphères en même temps -> chose qui n’est jamais arrivé ! Il y avait toujours un
délai
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