Reglement Interieur
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Reglement Interieur
Délibération N° 2 – 2009
Conseil d’Administration du 26 juin 2009
PREAMBULE
Le présent règlement intérieur de l’hôpital de Pont Saint Esprit est arrêté en l’application du
Code de la Santé Publique et notamment son article L6143-1.
Il définit les règles de fonctionnement spécifiques à l’établissement concernant l’organisation
administrative et médicale, les dispositions relatives aux personnels médicaux et non
médicaux, ainsi qu’aux usagers.
Il est tenu à disposition des patients et résidents, de leurs proches, des personnels et de toute
personne qui en formule la demande auprès de la Direction de l’établissement.
Le Directeur de l’hôpital de Pont Saint Esprit veille à l’exécution du présent règlement.
Sauf dispositions contraires mentionnées expressément, le présent règlement intérieur
s’applique à l’ensemble des sites et services composant l’hôpital local de Pont Saint Esprit.
En particulier, le secteur d’EHPAD (Etablissement Hébergeant des Personnes Agées
Dépendantes) dispose d’un règlement de fonctionnement spécifique. (joint en annexe)
Les activités de service public hospitalier exercées à l’extérieur de l’établissement,
notamment au domicile des patients, sont rattachées pour leur gestion à l’hôpital de Pont Saint
Esprit.
L’hôpital de Pont Saint Esprit est un établissement public de santé, régi par le Code de la
Santé Publique, qui gère 5 sites sanitaires et médico-sociaux.
Il est doté de la personnalité morale de droit public et de l’autonomie administrative et
financière.
Son siège est situé Rue Philippe Le Bel, BP 31054, 30134 Pont Saint Esprit.
Les 5 sites sanitaires et médico-sociaux sont :
Hôpital de Pont Saint Esprit (Pont Saint Esprit)
Service de soins infirmiers à domicile / hospitalisation à domicile (Pont Saint Esprit)
Résidence Val de Cèze (Cornillon)
Résidence Augusta Besson (Saint Paul les Fonts)
Centre Local d’Information et de Coordination (Bagnols sur Cèze)
L’hôpital de Pont Saint Esprit est régi par les principes fondamentaux de l’égal accès de tous
aux soins, de la continuité du service et de l’adaptation continue des moyens aux exigences de
qualité de ce service.
La dispensation des soins dans le respect des règles déontologiques et professionnelles
(notamment en ce qui concerne le secret professionnel et l’information des patients et de leurs
proches), le respect de la dignité et de la personnalité du patient, la prise en compte de sa
souffrance, et le devoir d’assistance à personne en péril sont des obligations essentielles de
l’ensemble des personnels de l’hôpital de Pont Saint Esprit.
La continuité du service est assurée par une organisation adéquate sur le plan des soins et des
relations avec les patients et leurs proches, ainsi que dans le domaine technique.
6° Toute convention intervenant entre l'établissement public de santé et l'un des membres de
son directoire ou de son conseil de surveillance ;
― les acquisitions, aliénations, échanges d'immeubles et leur affectation, les baux de plus de
dix-huit ans, les baux emphytéotiques et les contrats de partenariat mentionnés aux articles L.
6148-2 et L. 6148-3 ;
A tout moment, le conseil de surveillance opère les vérifications et les contrôles qu'il juge
opportuns et peut se faire communiquer les documents qu'il estime nécessaires à
l'accomplissement de sa mission.
1.3.2 / Le Directeur
Le directeur est compétent pour régler les affaires de l'établissement autres que celles
énumérées aux 1° à 15° et autres que celles qui relèvent de la compétence du conseil de
surveillance. Il participe aux séances du conseil de surveillance. Il exécute ses délibérations.
Le directeur exerce son autorité sur l'ensemble du personnel dans le respect des règles
déontologiques ou professionnelles qui s'imposent aux professions de santé, des
responsabilités qui sont les leurs dans l'administration des soins et de l'indépendance
professionnelle du praticien dans l'exercice de son art.
8° Peut proposer au directeur général de l'agence régionale de santé, ainsi qu'aux autres
établissements et professionnels de santé, la constitution et la participation à une des formes
de coopération prévues au titre III du livre Ier de la présente partie ou des réseaux mentionnés
à l'article L. 6321-1 ;
9° Conclut les acquisitions, aliénations, échanges d'immeubles et leur affectation ainsi que les
baux de plus de dix-huit ans ;
14° A défaut d'un accord sur l'organisation du travail avec les organisations syndicales
représentant le personnel de l'établissement, décide de l'organisation du travail et des temps de
repos ;
1.3.3 / Le Directoire
Le directoire se réunit au moins huit fois par an, sur un ordre du jour déterminé.
La composition de ces instances ainsi que leurs attributions sont précisées dans le Code de la
Santé Publique. La liste nominative de leurs membres est arrêtée par décision du Directeur.
L’hôpital de Pont Saint Esprit est organisé en secteurs sanitaires et d’hébergement, sous la
responsabilité de médecins coordonnateurs.
Cependant, le droit du patient au libre choix de son praticien est le principe fondamental du
fonctionnement. La limitation à ce principe n’est introduite qu’en considération des capacités
techniques de l’établissement et des critères de l’autorisation à dispenser des soins
remboursables aux assurés sociaux qui lui sont applicables.
Une permanence est organisée par le médecin responsable coordonnateur des activités
médicales en secteur sanitaire, et doit permettre à tout moment une réponse médicale adaptée.
Les règles de sécurité (sécurité générale et sécurité de fonctionnement) ont pour but de limiter
les risques, accidentels ou intentionnels, susceptibles de nuire à la permanence, à la sûreté et à
la qualité des prestations d’accueil et de soins que l’hôpital assure à ses usagers.
Elles visent aussi à assurer le calme et la tranquillité des usagers et la protection des personnes
et des biens contre les risques d’origine intentionnelle. Elles doivent être en permanence
proportionnées aux besoins de l’hôpital en fonction des circonstances.
Elles visent également à protéger les personnels et leur outil de travail ainsi que le patrimoine
hospitalier et son environnement.
Ces règles prennent en compte les besoins des personnes handicapées, usagers ou personnels.
En tant que responsable de la conduite générale de l’hôpital, le Directeur édicte ces règles par
voie de notes de service portant règlement intérieur spécifique et recommandations générales
ou consignes particulières, prises en vertu de son pouvoir de police et d’organisation du
service, dans le respect des lois, des règlements et des principes généraux du droit.
Quelle que soit la raison de sa présence au sein du site hospitalier, toute personne y ayant
pénétré doit se conformer aux règles de sécurité, dans l’intérêt général. Elle doit respecter les
indications qui lui sont données et, le cas échéant, obéir aux injonctions des personnels
habilités.
Dans la mesure où des les conventions qui lient l’hôpital à certains organismes intervenant sur
son domaine n’en décident pas autrement, les règles de sécurité en vigueur au sein du site sont
opposables à ces organismes. Ils en sont informés et sont tenus de porter à la connaissance du
Directeur les règles de sécurité spécifiques qu’ils ont établies pour les locaux, ou espaces,
qu’ils sont autorisés à occuper.
L’accès dans l’enceinte du site hospitalier est réservé à ses usagers, à leurs accompagnants, à
leurs visiteurs et à ceux qui y sont appelés en raison de leur travail.
Les conditions matérielles de l’accès des diverses catégories de personnes sont organisées par
le Directeur qui, le cas échéant, peut prendre dans l’intérêt général les mesures restrictives qui
lui paraissent nécessaires.
L’accès de toute personne n’appartenant pas à une de ces catégories est subordonné à
l’autorisation du Directeur.
Tout accompagnant ou visiteur qui crée un trouble au sein du site hospitalier est invité à
mettre un terme à ce trouble. S’il persiste, il lui est enjoint de quitter l’établissement. Si
nécessaire, il peut être accompagné à la sortie du site, avec en cas de besoin appel aux
autorités de police.
L’ensemble des personnels est concerné par la sécurité générale de l’établissement et se réfère
aux instructions de la Direction et de l’encadrement.
Leurs possibilités d’intervention sur les personnes sont limitées aux cas prévus par le Code
Pénal (obligation d’assistance aux personnes en péril ; légitime défense ou état de nécessité)
et par le Code de Procédure Pénale (crime ou délit flagrant). Ils peuvent retenir aux sorties du
site hospitalier tout patient ou résident désorienté ou susceptible visiblement de courir un
danger à l’extérieur du site (en attendant sa prise en charge par un service de soins).
La mise en œuvre par l’hôpital de mesures de protection et de surveillance pour éviter que n’y
surviennent des évènements préjudiciables à son bon fonctionnement ne modifie pas les
règles normales de la responsabilité hospitalière.
Seul le Directeur, ou son représentant, a la responsabilité d’organiser les relations avec les
autorités de police. Il lui revient de décider s’il y a lieu de demander au sein du site une
intervention de police, l’autorité de police appréciant si cette intervention est possible ou
nécessaire.
En cas d’enquête de police judiciaire, le Directeur est systématiquement informé des
situations et des conditions dans lesquelles cette enquête intervient. Il veille à ce que soient
pris en considération, dans les meilleures conditions possibles, les impératifs et les garanties
tirées de l’application de la loi pénale, du secret professionnel, des dispositions relatives aux
droits des patients et d’une manière générale des droits du citoyen.
Le Directeur, ou son représentant, prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et
protéger la santé des patients et des autres personnes fréquentant chaque site.
A cet effet, sur la base d’une évaluation des risques, il définit et met en œuvre une politique
de maîtrise des risques, avec le concours et l’avis des instances concernées. Il informe
régulièrement ces instances de l’application des plans d’action et de prévention.
Il organise la mise en œuvre de cette politique de façon à ce qu’elle soit accompagnée des
autorisations nécessaires et qu’elle soit régulièrement soumise aux vérifications et contrôles
obligatoires.
Il prévoit un programme visant à former les personnels aux mesures de prévention qui
nécessitent leur participation et à informer les usagers ou les tiers des mesures qu’ils ont à
connaître, dans leur intérêt.
Suivant les instructions du Directeur, la continuité du service sur le plan technique est
organisée, afin que l’institution puisse faire face en permanence aux circonstances dans
lesquelles une intervention technique d’urgence est nécessaire pour assurer la sécurité du
fonctionnement.
Le Directeur ou son représentant désigne les agents qui assurent ces interventions.
Le site est assujetti aux règles de sécurité contre les risques d’incendie et de panique
applicables à tous les établissements recevant du public.
L’ensemble du personnel est tenu de suivre périodiquement les séances de formation interne
relative à la sécurité contre l’incendie.
Tout stationnement est interdit sur les voies destinées aux véhicules des sapeurs-pompiers, au
droit des poteaux d’incendie et des sorties de secours, ainsi que dans la zone de stockage des
fluides médicaux.
Il est interdit de fumer dans l’ensemble des locaux du site, y compris les chambres
d’hospitalisation et les chambres d’hébergement disposant d’équipements en fluides
médicaux ; une signalisation apparente rappelle cette interdiction.
Le Directeur définit les lieux extérieurs où le personnel de l’établissement est autorisé à
fumer, durant les pauses réglementaires.
Les voies de circulation des sites appartiennent au domaine public de l’hôpital de Pont Saint
Esprit. Elles sont des voies « manifestement ouvertes à la circulation du public » au terme de
la jurisprudence de la Cour de Cassation et, à ce titre, accessibles à tout usager.
Elle est un élément essentiel du projet d’établissement. La recherche de la qualité est globale
et concerne tous les secteurs d’activité. Cette culture est partagée par toutes les catégories de
professionnels.
L’amélioration de la qualité est le résultat de démarches internes conduites par les
professionnels. Elle repose sur l’existence d’un système reconnu de gestion de la qualité. Elle
est obtenue grâce à l’amélioration systématique des processus de travail, la réduction des
dysfonctionnements et l’engagement des personnels.
Le patient, son représentant légal ou ses ayants droits peuvent faire part au Directeur de
l’établissement de leurs observations et s’il y a lieu, de leurs réclamations ou plaintes.
Parallèlement à toute action juridictionnelle, toute personne ou le cas échéant son représentant
légal s’estimant victime d’un dommage peut saisir l’une des instances suivantes :
Le droit du patient au libre choix de son praticien et de son établissement de santé est un
principe fondamental de la législation sanitaire. Ce libre choix, à exercer par le patient lui-
même, doit toutefois se concilier avec les règles de fonctionnement de l’hôpital telle que
l’organisation des soins ; il ne permet pas en outre au patient de s’opposer à ce qu’un
professionnel de santé procède à un acte pour des motifs tirés de sa religion, connue ou
supposée de ce dernier. Ce droit s’exerce au sein de la spécialité médicale dont il relève, dans
les limites imposées par les situations d’urgence et par les disponibilités en lits de
l’établissement.
L’exercice de ce droit peut avoir des conséquences sur les conditions de la prise en charge
financière au titre de la Sécurité Sociale.
Sous réserve de certaines dispositions, l’admission donne lieu à l’ouverture d’un dossier
administratif comportant des informations relatives à l’identité du patient et aux conditions de
prise en charge de son hospitalisation. A cet effet, le patient ou, le cas échéant, son
représentant doit présenter au bureau des admissions sa carte d’assuré social (carte Vitale),
une pièce d’identité (comportant une photographie) et le cas échéant un document attestant la
prise en charge du ticket modérateur par un organisme tiers payant. Il peut lui être demandé
de justifier son adresse par tout document.
Les bénéficiaires des différents régimes de sécurité sociale doivent, lors de leur admission,
fournir tous documents nécessaires à l’obtention par l’établissement de la prise en charge des
frais d’hospitalisation par l’organisme de sécurité sociale dont ils relèvent. Si le patient ne
peut pas présenter sa carte Vitale ou un document attestant de l’ouverture de ses droits, une
demande de prise en charge est adressée à l’organisme d’assurance maladie dont il relève. S’il
n’est pas assuré social, il est tenu de signer un engagement de payer l’intégralité des frais
d’hospitalisation.
Les bénéficiaires de l’Aide Médicale de l’Etat (AME) sont munis d’une attestation papier
avec photographie d’ouverture de droit à l’AME et en cours de validité ou, à défaut, de tous
documents nécessaires à la prise en charge de tout ou partie de leurs frais d’hospitalisation.
Les bénéficiaires de l’article L115 du Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes
de la guerre sont tenus de laisser leur carnet de soins gratuits à la disposition du bureau des
admissions pendant la durée de leur hospitalisation.
Dès son admission, le bureau des admissions propose au patient de désigner une
personne à prévenir en tant que de besoin.
Toutes mesures utiles doivent être prises pour que la famille des patients soit prévenue
par le cadre soignant, dans le respect de la discrétion demandée éventuellement par le
patient.
Le patient peut demander le bénéfice du secret de l’hospitalisation.
Dans ce cas, le dossier d’admission est constitué normalement, avec une mention
relative à l’admission sous secret qui doit être signalée aux services concernés (service
d’hospitalisation, accueil, standard…) de façon à ce qu’aucune indication ne soit donnée
sur la présence de l’intéressé au sein de l’établissement.
Cette disposition ne fait toutefois pas obstacle à l’obligation de signalement dans les cas
prévus par la réglementation.
Nota Bene :
L’anonymat est l’état d’une personne dont on ignore le nom, l’identité.
La confidentialité correspond au caractère privé et secret d’une information.
La législation ne prévoit que 2 situations d’anonymat dans le cadre de l’hospitalisation :
Accouchement sous X
Toxicomanes en cas d’admission volontaire
Lors de l’admission, il est proposé à chaque patient majeur de désigner par écrit
une « personne de confiance ».
Cette personne – qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant – a vocation à être
consulté si le patient devenait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information
nécessaire à cet effet. Si ce dernier le souhaite, elle peut aussi l’accompagner dans ses
démarches, assister aux entretiens médicaux et l’aider dans ses décisions.
Son rôle est renforcé pour les patients en fin de vie : lorsque le patient dans cette situation est
hors d’état d’exprimer sa volonté et sauf urgence ou impossibilité, l’avis de la «personne de
confiance» qu’il a désigné prévaut sur tout autre avis non médical, à l’exclusion des directives
anticipées, dans les décisions d’investigation, d’intervention ou de traitement prises par le
médecin.
Cette désignation est en principe valable pour la durée du séjour hospitalier, mais elle est
révocable à tout moment par le patient (ou par le Juge des Tutelles pour les majeurs placés
sous protection).
La personne de confiance ne se confond pas avec « la personne à prévenir » en cas
d’aggravation de l’état de santé (ou décès), sauf désignation d’une même personne par le
patient.
La personne désignée peut refuser d’être la personne de confiance du patient.
Il est remis à tout patient admis en hospitalisation au sein du site un livret d’accueil qui
contient les renseignements utiles sur les conditions de séjour et l’organisation de l’hôpital.
Les dispositions de la Charte de la personne hospitalisée sont insérées dans ce livret ainsi
qu’un questionnaire permettant au patient de consigner librement ses observations, critiques et
suggestions, et pouvant être déposé à la sortie.
Il est également remis avec ce livret la liste nominative des membres de la Commission des
Relations avec les Usagers et de la Qualité de prise en charge, cette liste étant accompagnée
d’une information sur les modalités d’expression et de traitement des doléances.
Ce livret d’accueil mentionne l’existence du présent règlement intérieur et le fait qu’il est tenu
à la disposition de toute personne qui en fait la demande.
L’admission est décidée, sur présentation d’un certificat médical attestant la nécessité de
l’hospitalisation, accompagné d’une lettre cachetée du médecin à l’adresse du médecin du
service hospitalier donnant tous les renseignements d’ordre médical utiles pour le diagnostic
et le traitement.
Dans ce cas, une convocation est remise ou adressée au patient, après avis du médecin du
service. Le patient est invité à se rendre au bureau des admissions de l’établissement où lui est
remis un document précisant les conditions de sa prise en charge et les pièces à présenter le
jour de son admission.
Lorsque son état clinique le justifie, le patient est dirigé sans délai vers un service en mesure
de le prendre en charge. Dans ce cas, les renseignements nécessaires à l’établissement du
dossier administratif sont recueillis ultérieurement.
Lorsqu’un médecin du site constate que l’état d’un patient requiert des soins relevant d’une
discipline ou d’une technique non pratiquée au sein de l’hôpital ou nécessitant des moyens
dont l’établissement ne dispose pas, le Directeur doit prendre toutes les mesures nécessaires
pour que le patient soit dirigé au plus tôt vers un établissement susceptible d’assurer les soins
requis, en assurant l’information de sa famille.
Sauf cas d’urgence, le patient doit être informé préalablement de son transfert, provisoire ou
définitif, qui ne peut être effectué sans son consentement.
L’admission dans ce nouvel établissement est décidée, sauf cas d’urgence, par son Directeur
après entente entre les médecins concernés et à la vue d’un certificat médical adapté.
Les étrangers sont admis dans l’établissement dans les mêmes conditions que les
ressortissants français.
Néanmoins, l’hôpital de Pont Saint Esprit peut demander une provision préalablement à
l’admission d’un patient étranger non ressortissant de l’Union Européenne, en l’absence de
prise en charge certaine de ses frais d’hospitalisation.
Les étrangers ressortissants d’un Etat membre de l’Union Européenne bénéficient des mêmes
droits que les assurés sociaux français.
L’information sur l’état de santé du patient doit lui être délivrée au cours d’un entretien
individuel par le médecin concerné dans le cadre de ses compétences et dans le respect des
règles professionnelles qui lui sont applicables. Les personnels paramédicaux participent à
cette information dans leur domaine de compétence et dans le respect de leurs propres règles
professionnelles.
Un nouvel entretien doit être organisé, éventuellement après la sortie du patient, lorsque des
risques jusqu’alors inconnus sont identifiés postérieurement aux actes réalisés.
Le patient peut se faire assister par un médecin ou une autre personne de son choix.
En cas de risque pour la santé publique ou la santé d’une personne et s’il apparaît que cette
information n’a pas été réalisée, les pouvoirs publics peuvent mettre en demeure l’hôpital de
la réaliser.
S’agissant des informations concernant sa santé et détenues par l’hôpital dans son dossier
médical, le patient peut y accéder soit directement, soit par l’intermédiaire d’un médecin de
son choix, et en obtenir communication dans les conditions fixées réglementairement.
Un délai de réflexion de 48 heures étant laissé au patient, il doit accéder aux informations au
plus tard dans les 8 jours suivant la réception de sa demande (délai porté à deux mois à
compter de leur constitution pour les informations médicales de plus de cinq ans). L’identité
du demandeur doit être contrôlée.
Le dossier médical peut être communiqué, sous certaines conditions, à un expert dans le cadre
d’une procédure judiciaire et peut être saisi par les autorités judiciaires en cas de procédure
pénale.
Dans chaque service les médecins reçoivent les familles des patients dans des conditions
préservant la confidentialité, soit sur rendez-vous, soit aux jours et heures portés à la
connaissance des patients et de leurs familles.
L’hôpital est tenu d’informer par lettre le médecin traitant de l’admission du patient ainsi que
du service où a lieu cette admission. Il l’invite simultanément à prendre contact avec ce
service, à fournir tous renseignements utiles sur le patient et à manifester par écrit le désir
d’être informé sur l’évolution de l’état de ce dernier.
A la fin du séjour hospitalier, certaines pièces du dossier médical, ainsi que toute autre pièce
jugée nécessaire, sont adressées dans un délai de 8 jours au praticien que le patient ou son
représentant légal aura désigné afin d’assurer la continuité des soins. A défaut ces pièces sont
remises directement au patient ; des doubles de ces documents sont conservés dans le dossier
du patient.
Toute personne majeure peut rédiger des «directives anticipées» pour le cas où elle serait un
jour hors d’état d’exprimer sa volonté.
Ces directives anticipées informent sur les souhaits de la personne relatifs à sa fin de vie
concernant les conditions de la limitation ou l’arrêt de traitement ; elles sont modifiables et
révocables à tout moment.
Le médecin en tient compte pour toute décision d’investigation, d’intervention ou de
traitement concernant la personne, sous réserve que ces directives aient été établies moins de
trois ans avant son état d’inconscience.
Si le médecin constate qu’il ne peut soulager la souffrance d’un patient en fin de vie qu’en lui
appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie, il doit en
informer le patient, la personne de confiance, la famille ou, à défaut, un des proches ; la
procédure suivie est inscrite dans le dossier médical.
Le patient n’est pas informé lorsqu’il a manifesté la volonté d’être tenu dans l’ignorance des
éléments de son état de santé et en conséquence d’un pronostic le concernant.
Sauf disposition légale spécifique, aucun acte ou traitement médical ne peut être pratiqué sans
le consentement libre et éclairé du patient qui peut le retirer à tout moment.
Il en va ainsi même pour le dépistage des maladies contagieuses.
Lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volonté, aucune intervention ou
investigation ne peut avoir lieu avant consultation de l’éventuelle « personne de confiance »
ou de la famille, ou à défaut d’un autre proche.
En cas d’urgence mettant en jeu la vie du patient et en cas d’impossibilité de recueillir son
consentement éclairé ou de consulter l’un des proches précité, le médecin dispense les soins
qu’il estime nécessaires dans le respect de la vie et de la personne humaine ; dès que possible,
il en tient ensuite informé les accompagnants et l’un des proches du patient.
Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences
de ses choix.
Lorsqu’un patient n’accepte pas les soins proposés, sa sortie, sauf urgence médicalement
constatée, peut-être prononcée par le Directeur. Une proposition alternative de soins est au
préalable faite au patient si possible.
La sortie est prononcée après signature par le patient d’un document constatant son refus
d’accepter les soins proposés. Si le patient refuse de signer ce document, un procès-verbal de
ce refus est dressé. Il est contresigné par l’accompagnant ou, à défaut par des témoins (qui
peuvent être des agents hospitaliers).
Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre tout traitement (incluant
l’alimentation artificielle) met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la
convaincre d’accepter les soins indispensables. Il informe s’il y a lieu la « personne de
confiance » désignée, ou la famille ou un autre proche. - Il peut faire appel à un autre membre
du corps médical – Le patient, conscient, doit réitérer sa décision dans un délai raisonnable ;
celle-ci est inscrite dans son dossier médical.
S’agissant d’un patient en fin de vie, lorsqu’il est conscient et décide de limiter ou d’arrêter
tout traitement, le médecin est tenu de respecter sa volonté après l’avoir informé des
conséquences de son choix ; la décision du patient est inscrite dans son dossier médical.
Lorsque le patient en fin de vie est inconscient, hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin
peut décider de limiter ou d’arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n’ayant d’autre
objet que la seule prolongation artificielle de la vie de cette personne, après avoir respecté la
procédure collégiale définie par le code de déontologie médicale et consulté l’éventuelle
personne de confiance, la famille ou, à défaut, un de ses proches et, le cas échéant, les
directives anticipées de la personne ; sa décision, motivée, est inscrite dans le dossier médical.
Dans ces cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie
en dispensant les soins palliatifs.
En principe, les dispositions générales et les dispositions spécifiques aux patients en fin de vie
et aux mineurs, qui ont été précédemment décrites, s’appliquent aux majeurs sous tutelle, le
tuteur se substituant aux titulaires de l’autorité parentale.
Les seules dispositions qui ne sont pas adaptées à la situation de ces patients concernent :
- Le droit d’opposition à l’information et à la consultation de la personne se
substituant à la famille : le tuteur doit être toujours informé et consulté
- Le caractère exclusif du droit d’accès direct au dossier médical concernant le
majeur sous tutelle : le tuteur peut lui-même accéder aux informations
médicales concernant le majeur sous tutelle
- En principe, comme pour les mineurs et sauf désignation antérieure d’une
« personne de confiance » confirmée par le juge des tutelles, le majeur sous
tutelle ne peut substituer un tiers à son tuteur
La vie hospitalière requiert du patient, en lien avec ses capacités physiques et cognitives, le
respect d’une certaine discipline dans l’intérêt général :
Les patients peuvent se déplacer librement au sein du site dès lors que leur état de santé le
permet et qu’ils n’entravent pas le bon fonctionnement du service hospitalier.
Lors de son admission, le patient est informé du régime de responsabilité de l’hôpital de Pont
Saint Esprit en cas de vol, perte ou détérioration d’un objet lui appartenant, selon qu’il a été
ou non déposé, conformément à la réglementation.
Lors du dépôt, il lui est remis un reçu portant inventaire. L’hôpital de Pont Saint Esprit
devient responsable de plein droit s’il y a vol, perte ou détérioration des objets inventoriés,
ceci dans la limite d’un plafond fixé par référence au plafond de la Sécurité Sociale, qui n’est
plus applicable en cas de preuve d’une faute de l’établissement ou de ses personnels.
Le séjour hospitalier est organisé selon des horaires tenant compte des besoins des patients.
Les plages horaires fixées sont les suivantes (sous réserve des nécessités d’ordre médical ou
des contraintes exceptionnelles d’organisation) :
Restauration :
Petit déjeuner : de 7 H à 9 H 30
Déjeuner : de 12 H à 13 H
Dîner : de 19 H à 20 H
Visites : de 9 H à 21 H, sauf dispositions particulières
Les repas sont servis individuellement, au lit du patient ou dans des locaux de séjour.
En dehors des régimes diététiques sur prescription médicale, un menu de base est proposé aux
patients ; toutefois, les aliments qui sont contraires à leurs goûts ou à leurs convictions
religieuses peuvent être remplacés.
Un repas peut être servi aux visiteurs à leur demande et moyennant paiement (tarif forfaitaire
fixé chaque année).
Par décision du Directeur, sur avis favorable du médecin, les patients peuvent - en fonction de
leur état de santé et de la longueur de leur séjour - bénéficier de permissions de sortie d’une
durée limitée.
Lorsqu’un patient ne rentre pas dans les délais impartis, l’administration le porte sortant, sauf
cas de force majeure, et il ne peut être admis à nouveau que dans la mesure où une place est
disponible.
Des ministres des différents cultes, autorisés par l’hôpital de Pont Saint Esprit, sont à la
disposition des patients, sur demande de leur part.
Une liste des représentants des différents cultes est à disposition dans les services.
Une salle est mise à la disposition des patients des différentes confessions pour leur permettre
d’exercer le culte de leur choix. Les veillées funèbres ne sont pas autorisées dans ce local.
Le Service Social, composé d’assistants de service social, a pour mission de faciliter la vie des
patients à l’hôpital, ainsi que de rechercher et de proposer les actions nécessaires à leur accès
aux soins et à leur réinsertion sociale, familiale ou professionnelle.
A la disposition des patients, des familles et des proches, ce service participe à la prévention,
au dépistage et au traitement des répercussions familiales, économiques et psychologiques
inhérentes à la maladie, au handicap et à l’âge.
Il favorise l’accès ou le maintien aux droits sociaux et participe à la résolution des difficultés
administratives ou juridiques.
Il aide à la mise en place des procédures de protection des personnes et des biens, lorsqu’elles
s’avèrent nécessaires.
Il prépare, en collaboration avec les autres intervenants, le retour et le maintien à domicile et
organise si nécessaire l’admission dans une structure sanitaire ou sociale adaptée à la situation
particulière des patients.
2.1 / Visites
Le droit aux visites fait l’objet de dispositions arrêtées par le Directeur en concertation avec
les responsables de services concernés, (notamment en ce qui concerne l’aménagement s’il y
a lieu des horaires et le nombre de visiteurs). Les horaires de visites applicables dans chaque
service sont affichés à l’entrée du service. Des dérogations à ces dispositions peuvent être
accordées nominativement, pour des motifs exceptionnels, par le cadre de santé.
Des restrictions peuvent être apportées à ce droit, principalement pour des motifs liés à l’état
des patients qui justifie notamment l’interdiction d’accès de certains visiteurs (mineurs en
dessous d’un certain âge).
Le patient peut avoir demandé de ne pas permettre aux personnes qu’il désigne d’avoir accès
à lui.
Les visiteurs doivent respecter le repos des patients, éviter de gêner le fonctionnement du
service, accepter sur demande du personnel de se retirer des chambres des patients ou d’autres
locaux pendant l’exécution des soins et examens, s’abstenir d’imposer leur présence aux
patients contre leur gré, garder une tenue correcte, éviter de provoquer tout bruit intempestif,
et respecter strictement l’interdiction de fumer.
Leur comportement ne doit pas interférer avec le projet de vie des patients et des résidents.
Il est interdit aux visiteurs d’introduire dans l’hôpital des médicaments (sauf accord express
du médecin), boissons alcoolisées ou produits toxiques de quelque nature qu’ils soient.
Il leur est déconseillé par ailleurs d’apporter aux patients des denrées ou boissons, même non
alcoolisées qui pourraient être incompatibles avec leur régime alimentaire.
Les produits apportés à l’hôpital peuvent être détruits à la vue du patient ou de sa famille.
La responsabilité de l’établissement ne peut être engagée à l’occasion de tels faits.
Le personnel hospitalier peut interrompre immédiatement la visite et saisir la Direction pour
décider l’expulsion du visiteur, avec éventuellement une interdiction de visite ultérieure.
2.4 / Associations
Lorsqu’un patient hospitalisé sollicite son intervention, un notaire peut se rendre auprès de
celui-ci, quel que soit son état de santé, sans avoir à demander l’autorisation de
l’administration hospitalière ; il lui appartient d’apprécier sous sa responsabilité la capacité de
son client à accomplir des actes juridiques, et tout abus pouvant être constitutif d’une faute
professionnelle relèverait de la seule compétence de l’autorité judiciaire.
Le respect de la dignité et de l’intimité du patient doit être préservé par tous d’une manière
générale, à tout moment de son séjour hospitalier.
Les patients hospitalisés ne peuvent être amenés à participer à des présentations de cas
destinées à des étudiants ou stagiaires, ou à recevoir des soins en présence d’un proche, sans
avoir donné au préalable leur consentement. Il ne peut être passé outre à leur refus.
Les personnels et les visiteurs extérieurs frappent avant d’entrer dans la chambre du patient et
n’y pénètrent, dans toute la mesure du possible, qu’après y avoir été invités par l’intéressé.
Le tutoiement et toute forme de familiarité avec les patients sont proscrits, sauf en cas de
volonté expresse de ces derniers à ce sujet.
Des mesures sont prises pour assurer la tranquillité des patients et réduire au mieux les
nuisances liées notamment au bruit et à la lumière, en particulier aux heures de repos et de
sommeil.
Les patients et les résidents qui, en raison de leur état de santé, ne peuvent se déplacer le jour
d’un scrutin, peuvent exercer leur droit de vote sur place, par procuration. Le cadre de santé
du service ou le service social de l’établissement peuvent les renseigner sur les formalités à
accomplir.
Par ailleurs, un patient peut, en cas de mort imminente, demander que son mariage soit
célébré dans l’enceinte hospitalière, en présence d’un officier de l’état civil désigné par le
Procureur de la République.
Les visites d’élus dans l’enceinte d’un site hospitalier ne peuvent donner lieu à aucune
manifestation présentant un caractère politique ;
Les signes d’appartenance religieuse - quelle qu’en soit la nature - ne sont pas acceptés
au sein de l’hôpital, qu’ils soient arborés - individuellement ou collectivement - par les
patients, leurs familles, les visiteurs ou les personnels, dès lors que ces signes
constituent un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, ou
Aucune somme d’argent ne doit être versée aux personnels par les patients ou leur famille, à
titre de gratification.
Les patients hospitalisés doivent prévoir pour leur séjour hospitalier du linge personnel et un
nécessaire de toilette.
Sauf cas particuliers, son entretien n’incombe pas à l’hôpital et sa conservation obéit aux
règles générales de la responsabilité hospitalière.
En cas de nécessité, des vêtements appropriés sont mis à la disposition des patients pour la
durée de leur hospitalisation.
Concernant les résidents en structure d’hébergement, les règles concernant le linge et son
entretien sont détaillées dans le règlement de fonctionnement de l’EHPAD joint en annexe.
3.7 / Courrier
Les agents du bureau des admissions sont à la disposition des personnes hospitalisées pour
toutes leurs opérations postales.
La distribution des lettres ordinaires est faite par leur intermédiaire et elle est organisée au
sein du service par le cadre de santé.
Les mandats, lettres ou paquets recommandés sont remis personnellement aux intéressés
conscients par l’agent des admissions ; ils sont remis en dépôt à la Direction ou au gérant de
tutelle, si le patient ne jouit pas de la plénitude de ses facultés cognitives.
Sur demande expresse du patient, et après accord du Directeur ou de son représentant, une
procuration peut être établie au nom d’un agent de l’établissement pour la durée de
l’hospitalisation ou ponctuellement, pour réaliser des opérations spécifiques au niveau de la
Poste.
Lorsque l’état du patient ne requiert plus son maintien à l’hôpital, sa sortie est prononcée par
le directeur sur proposition du médecin avec mention dans le dossier administratif du patient.
Le cas échéant, sur proposition médicale et en accord avec le patient et sa famille, les
dispositions sont prises pour un transfert immédiat du patient dans un autre établissement
adapté à son cas.
La sortie donne lieu à la remise au patient d’un bulletin de sortie indiquant les dates de son
séjour (sans aucune mention d’ordre médical) ainsi qu’à la délivrance des certificats médicaux
nécessaires à la justification de ses droits et des ordonnances indispensables à la continuation
des soins.
Le médecin traitant reçoit le plus tôt possible toutes informations propres à lui permettre de
poursuivre la surveillance du patient s’il y a lieu.
En cas de nécessité médicale, une prescription de transport par ambulance ou autre véhicule
sanitaire peut être établie par un médecin hospitalier. Lorsque le coût du transport est à la
charge du patient, celui-ci dispose du libre choix de l’entreprise ; la liste complète des
entreprises de transport sanitaire agréées du département est tenue à la disposition des
patients.
En cas de dépôt à la régie de recettes, le patient ou une personne mandatée par ses soins doit
se présenter au cours des heures d’ouverture pour effectuer le retrait de l’argent et/ou des
objets de valeur en dépôt soit sur place à la régie soit à la Trésorerie de l’établissement.
Le questionnaire annexé au livret d’accueil et destiné à recueillir les appréciations et
observations du patient peut être déposé à la sortie à l’adresse de l’administration du site
hospitalier, sous pli cacheté et, éventuellement sous une forme anonyme. Ces questionnaires
sont exploités et peuvent être consultés par les autorités de tutelle.
Sauf cas particuliers, les patients peuvent, sur leur demande, quitter à tout moment le site
hospitalier.
Toutefois, si de l’avis du médecin la sortie est prématurée et présente un danger pour la santé,
cette décision est assimilée à un refus de soins.
Il lui est alors demandé de signer une décharge consignant sa volonté de sortir contre avis
médical malgré sa connaissance des risques éventuels ainsi encourus ; en cas de refus de
signer cette décharge, un procès-verbal est établi.
Le médecin traitant est informé dans les délais les plus courts de la sortie prématurée du
patient.
Les modalités de la sortie sont consignées dans le dossier médical.
A l’exclusion des cas où l’état de santé ne le permettrait pas et lorsque le transfert dans un
autre service n’est pas possible ou suffisant, la sortie d’un patient peut être prononcée par le
Directeur, après avis médical, pour un manquement grave aux dispositions du règlement
intérieur.
Dans ces circonstances, la continuité des soins doit être assurée en organisant une alternative
dont le patient est informée.
Lorsque l’état du patient s’est aggravé, que son pronostique vital est en jeu, sa famille ou ses
proches sont prévenus sans délai, par un agent habilité et par tous moyens appropriés, de
l’aggravation de son état.
Le patient peut être transporté à son domicile si lui-même ou sa famille en expriment le désir.
Lorsque le retour au domicile n’a pas été demandé, le patient est transporté si nécessaire et
possible, dans une chambre individuelle.
La famille ou les proches peuvent demeurer auprès de lui et l’assister dans ses derniers
instants ; la mise à disposition d’un lit d’accompagnant ne donne pas lieu à facturation ; en
revanche, les repas fournis sont à la charge des bénéficiaires.
La famille ou les proches du patient sont prévenus du décès, médicalement constaté, dès que
possible et par tous moyens ; cette information est communiquée à la famille ou aux proches
du patient ou à la «personne à prévenir» désignée par ce dernier lors de son admission (cette
personne ne correspond pas nécessairement à la «personne de confiance»).
La notification du décès est faite aux autres personnes ou autorités ayant en charge le patient
se trouvant dans une situation spécifique en droit ou de fait et, pour les personnes non
identifiées, aux services de police.
Par ailleurs, l’autorité judiciaire est avisée immédiatement par le Directeur prévenu par le
médecin du service en cas de signes ou d’indices de mort violente d’un patient hospitalisé.
Le service d’Etat Civil de la mairie du lieu de décès est informé dans le délai légal et suivant
les modalités définies, après mention du décès sur le registre des décès de l’établissement.
Le décès est constaté par un médecin réglementairement habilité dans le cadre de ses
fonctions de diagnostic.
Deux documents sont établis : le « certificat de décès », établi sur un document officiel qui est
remis à la famille (ou à son mandataire) en vue d’accomplir les formalités de déclaration du
décès auprès du service de l’Etat civil, et une « attestation de décès », à usage interne, dont un
feuillet, destiné au dépositoire, est remis à l’agent assurant le transport du corps.
Dès que le décès a été constaté, le personnel soignant procède à la toilette et à l’habillage du
défunt dans le respect des croyances de ce dernier et/ou selon la volonté des proches (et en
l’absence d’obstacle médico-légal).
Un inventaire est dressé de tous les objets ayant appartenu à la personne décédée.
Un bracelet est placé sur le corps afin de permettre son identification.
Aucun de ces objets ne peut être remis directement à la famille ou aux proches du défunt par
le personnel du service.
L’inventaire de tous les objets du défunt est réalisé au niveau du service.
Les sommes d’argent et objets de valeur sont remis au régisseur à destination du Trésor
Public.
Si un dépôt chez le régisseur avait été effectué avant le décès, c’est le seul Trésor Public qui
peut restituer ce dépôt aux héritiers sur justification de leurs droits.
Les objets non réclamés sont, suivant leur nature, remis un an après le décès, soit à la Caisse
des Dépôts et Consignations, soit au service départemental des Domaines (pour vente) ; si le
service des Domaines refuse la remise des objets, ceux-ci deviennent la propriété de l’hôpital
de Pont Saint Esprit.
Les effets et objets mobiliers ayant appartenu au patient décédé peuvent être incinérés, avec
établissement d’un procès-verbal lorsque la sécurité sanitaire impose cette mesure.
Une personne peut avoir fait don de son corps au bénéfice d’un établissement d’enseignement
et de recherche (faculté de Médecine) qui en cas d’accord, lui délivre une carte de donateur.
Ce don ne peut être accepté que si la personne décédée en a fait la déclaration écrite, datée et
signée de sa main.
Le droit d’organiser librement ses funérailles et de choisir son mode de sépulture est une
liberté fondamentale de l’individu qui peut l’exercer soit en consignant ses volontés dans un
testament ou en souscrivant un contrat d’obsèques.
Les patients peuvent demander au notaire de leur choix de venir sur le site hospitalier pour y
recueillir à leur chevet leurs dernières volontés (au besoin, le personnel du service peut servir
de témoin).
Les patients peuvent aussi faire des dons ou léguer tout ou partie de leurs biens à l’hôpital de
Pont Saint Esprit, dès lors que le don ou legs aura été accepté par délibération de son Conseil
d’Administration.
Par contre, les administrateurs, médecins et agents ne peuvent bénéficier de telles libéralités
en leur faveur par des personnes hospitalisées. Il en est de même pour les médecins, et
pharmaciens, ayant traité une personne pendant la maladie cause de son décès.
Après réalisation de l’inventaire des biens du défunt, le corps est déposé, en principe avant
tout transfert, à la chambre mortuaire (dénommée couramment dépositoire).
Des dispositions particulières sont mises en œuvre en cas d’indisponibilité provisoire de la
chambre mortuaire.
En tous cas, la présentation du corps doit se dérouler dans un lieu spécialement préparé et
conforme aux exigences de discrétion et de recueillement.
Les agents concernés prennent en compte, si possible, après s’en être enquis auprès des
familles, les souhaits exprimés au sujet des pratiques religieuses lors de la présentation du
corps ou de la mise en bière.
La présentation des corps au niveau de la chambre mortuaire s’effectue durant ses heures
d’ouverture affichées sur sa porte d’entrée, figurant dans le guide des formalités remis aux
familles par le personnel hospitalier.
Le séjour dans la chambre mortuaire du corps d’une personne décédée à l’hôpital ne donne
pas lieu à facturation dans la limite de 3 jours (non compris les dimanches et jours fériés).
En principe, le corps du patient décédé est mis en bière au niveau de la chambre mortuaire de
l’établissement avant son transport pour inhumation ou incinération.
La fermeture du cercueil est autorisée par l’officier d’état civil du lieu du décès, sur
production du certificat médical adéquat parallèlement aux formalités de déclaration de décès
et d’obtention du permis d’inhumer.
Quelle que ce soit la destination, le transport du corps en cercueil doit avoir été autorisé par le
Maire de la commune du lieu de fermeture du cercueil (ou par le préfet du département quand
le corps doit être transporté en dehors du territoire métropolitain).
Tout transport sans mise en bière préalable n’est possible que dans le délai de 24 heures à
compter du décès (délai pouvant être porté à 48 heures en cas de soins de conservation).
Sauf cas particulier, le départ du corps doit avoir lieu à partir de la chambre mortuaire de
l’établissement au cours de ses plages horaires d’ouverture.
Un tel transport sans mise en bière peut s’effectuer à destination du domicile du défunt ou
d’un membre de sa famille mais également du site hospitalier vers une chambre funéraire ; il
peut aussi s’avérer nécessaire du site hospitalier vers un hôpital extérieur dans le cadre de la
recherche des causes du décès d’un patient ou encore dans des circonstances exceptionnelles
(par exemple en cas d’absence de place disponible dans la chambre mortuaire).
Dans ces diverses hypothèses, le transport de corps sans mise en bière d’un patient décédé
dans l’hôpital doit être autorisé par le Directeur , sans autorisation formelle du Maire, lorsque
le lieu d’accueil est situé sur le territoire de la commune du lieu de décès.
Cette autorisation du Directeur est subordonnée aux conditions médicales et médico-légales
fixées par la réglementation.
L’autorisation du Maire devient nécessaire en cas de transport sans mise en bière hors de la
Commune du lieu de décès ; dans ce cas, un bracelet d’identification doit en outre être apposé
sur le corps par un fonctionnaire de police.
Cette autorisation du Maire est aussi nécessaire lors d’un deuxième transport du corps sans
mise en bière au sein de la commune.
Les frais de séjour résultent de l’application de tarifs de prestations représentant le coût d’une
journée d’hospitalisation dans une discipline médicale donnée.
Il existe un tarif par discipline d’hospitalisation, fixé par l’Agence Régionale de
l’Hospitalisation, facturable et facturé pour toute journée d’hospitalisation au patient ou à un
tiers payeur.
Le forfait journalier, fixé par arrêté interministériel, représente une participation du patient à
ses frais de séjour qui est dû en plus des tarifs de prestations pour chaque journée
d’hospitalisation à temps complet.
Le forfait journalier est facturé pour toute journée d’hospitalisation au patient ou à un tiers
payeur.
Lors de l’admission, si les frais de séjour ne peuvent être pris en charge par un organisme
tiers, un engagement de payer doit être souscrit, avec versement immédiat et renouvelable
d’une provision calculée sur la base de la durée estimée du séjour.
Toujours, sauf dans les mêmes cas d’urgence, les patients étrangers non résidents sont tenus
au dépôt préalable et intégral de cette provision à défaut d’un document attestant d’une prise
en charge par leur pays d’origine qui soit accepté par l’hôpital de Pont Saint Esprit.
Le non paiement des frais de séjour oblige la Trésorerie de l’établissement à exercer des
poursuites contre les patients, contre leurs débiteurs ou contre les personnes tenues à
l’obligation alimentaire.
Le Bureau des admissions de l’établissement peut fournir des précisions sur les règles
spécifiques applicables à diverses catégories de patients en matière de prise en charge des
frais de séjour.
Le coût de ces prestations n’est pas inclus dans les frais de séjour hospitalier ou dans le tarif
hébergement.
Le tarif de ces prestations supplémentaires est réévalué annuellement.
La liste des prestations supplémentaires, ainsi que les tarifs en vigueur, est disponible auprès
des agents d’accueil ou du cadre de santé du service.
Les frais d’hébergement et de repas engagés par l’hôpital pour les personnes accompagnant
les patients hospitalisés sont facturables sur la base d’un tarif forfaitaire fixé annuellement.
La mise à disposition d’un lit d’accompagnant ne donne néanmoins pas lieu à facturation pour
les personnes assistant un patient en fin de vie.
Les personnels hospitaliers répondent aux demandes d’information des usagers dans le respect
des règles énoncées dans les deux rubriques suivantes. Ils participent ainsi à la transparence
des décisions et des dossiers.
Institué dans l’intérêt des patients, qui ont droit au respect de leur vie privée et du secret des
informations les concernant, le secret professionnel s’impose à tous, étant précisé que les
informations concernant une personne prise en charge par une équipe de soins dans un
établissement hospitalier sont réputées confiées par le patient à l’ensemble de l’équipe.
La violation du secret professionnel est passible de sanctions non seulement disciplinaires
mais aussi pénales.
Certes, le secret professionnel ne s’applique pas dans les cas de révélation obligatoire prévus
par les lois et réglements.
Le médecin peut toutefois s’affranchir de son obligation de secret dans les deux cas suivants :
pour informer les autorités judiciaires, médicales ou administratives, de sévices ou
privations infligés à un mineur de moins de 15 ans ou à une personne qui n’est pas en
mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique ;
pour porter à la connaissance du Procureur de la République et en accord avec la
victime, les sévices qu’il a constatés dans l’exercice de sa profession et qui lui
permettent de présumer que des violences sexuelles ont été commises.
S’il estime ne pas devoir révéler des sévices ou privations dont il a eu connaissance, le
médecin doit alors prendre toute mesure pour en limiter les effets et en empêcher le
renouvellement.
En leur qualité d’autorité constituée, les cadres de direction doivent porter à la connaissance
des autorités judiciaires les crimes et délits dont ils ont eu connaissance dans l’exercice de
leurs fonctions.
Tout agent doit observer, dans l’expression de ses sentiments et de ses pensées, une réserve
compatible avec l’exercice de ses fonctions.
Il est tenu, dans l’exécution de son service, au devoir de stricte neutralité qui s’impose à tout
agent collaborant au service public. Il doit s’abstenir de tous propos, discussions ou
comportements excessifs ou déplacés, susceptibles d’importuner ou de choquer les patients,
les visiteurs et les autres agents du site.
La liberté de conscience et d’opinion est rigoureusement respectée. Aucune propagande ou
pression, quel qu’en soit l’objet, ne doit être exercée sur les patients ou sur leurs familles.
Aucune marque extérieure d’appartenance religieuse ou politique n’est acceptée sur les lieux
de travail.
Les personnels de l’hôpital ne peuvent prendre, par eux-mêmes ou par personnes interposées,
des intérêts dans une entreprise en relation avec l’hôpital de Pont Saint Esprit qui soient de
nature à compromettre leur indépendance.
S’ils ont un intérêt direct ou indirect dans le fonctionnement d’une telle entreprise, ils doivent
en informer la Direction pour lui permettre de gérer le risque de conflit d’intérêts, dès lors
qu’ils participent au sein de l’hôpital à des activités susceptibles de les mettre en relation
directe ou indirecte avec cette entreprise ou s’ils sont impliqués dans la mise en œuvre d’une
procédure d’achat dans le secteur d’activité de cette entreprise.
Sont applicables dans ce domaine des sanctions non seulement disciplinaires mais pénales.
Les agents bénéficient, pour l’essentiel, des mêmes libertés publiques que les autres citoyens.
Le comportement et les propos de chacun au sein de l’établissement doivent être adaptés aux
principes élémentaires de civilité qui régissent les relations sociales.
Sur les sites où la continuité du service public est mise en œuvre 24 heures sur 24,
l’établissement met un service de restauration à disposition de l’ensemble de ses personnels.
Cette mise à disposition implique :
- Une tarification des repas qui est réévaluée annuellement.
- Une obligation de se restaurer dans les espaces dédiés.
- Une interdiction, pour des raisons d’hygiène, d’apporter son repas sur le lieu de travail.
Il s’exerce, conformément aux dispositions prévues dans le Code de la Santé Publique, dans le
cadre de réunions de services, suivant des modalités arrêtées par le Directeur.
Les modifications à apporter au règlement intérieur de l’hôpital de Pont Saint Esprit sont
adoptées dans la même forme et selon la même procédure que celles décrites ci-dessus.