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    Binome de Newton

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    Wylan Walsterking
    Ce document présente le triangle de Pascal et la formule des coefficients binomiaux utilisés dans le développement du binôme de Newton. Il démontre par récurrence sur n que (a + b)n peut s'écrire comme une somme de termes en an-kbk pour tout entier n.

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    Binôme de Newton

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    Triangle de Pascal - Binôme de Newton

    µ ¶
    n
    Les coefficients n!
    = k!(n−k)! = n×(n−1)×···×(n−k+1)
    k×(k−1)×···×1 , avec 0 ≤ k ≤ n, sont appelés coefficients binômiaux et
    k
    apparaissent également dans le développement du binôme de Newton (a + b)n :
    µ ¶
    0
    n = 0 (a + b)0 = 1 =
    0
    µ ¶ µ ¶
    1 1 1
    n = 1 (a + b) = 1a + 1b = a+ b
    0 1
    n = 2 (a + b)2 = 1a 2 + 2ab + 1b 2
    µ ¶ µ ¶ µ ¶
    2 2 2 2 2
    = a + ab + b
    0 1 2

    n = 3 (a + b)3 = (a + b)(a + b)2 = a 3 + 2a 2 b + ab 2 + ba 2 + 2ab 2 + b 3 = 1a 3 + 3a 2 b + 3ab 2 + 1b 3


    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    3 3 3 2 3 3 3
    = a + a b+ ab 2 + b
    0 1 2 3

    ..
    .
    n n
    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n n n n−1 n n−k k n n n P
    (a + b)n = a + a b +···+ a b +···+ ab n−1 + b = a n−k b k
    0 1 k n −1 n k=0 k
    Ces coefficients s’obtiennent par récurrence en remplissant le triangle (rectangle) de Pascal ci-dessous:
    HH
    k
    H 0 1 2 3 4 ···
    n
    HH
    H
    0 1
    1 1 1
    2 1 2 1
    3 1 3 3 1
    4 1 4 6 4 1
    ..
    .
    µ ¶
    n
    est le coefficient situé à l’intersection de la ligne n et de la colonne k.
    k
    µ ¶
    4
    Exemple: = 6.
    2

    On utilise les règles suivantes:


    µ ¶ µ ¶
    n n
    Initialisation: = 1 et = 1 =⇒ chaque ligne commence par un 1 et se termine par un 1
    0 n
    µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n +1 n n
    Hérédité: = + =⇒ On obtient les coefficients de la ligne n + 1 à partir de la ligne n
    k k −1 k
    µ ¶ µ ¶ µ ¶
    4 3 3
    Exemple: = + = 3 + 3 = 6.
    2 1 2
    µ ¶
    4 4!
    En utilisant la formule, on obtient aussi = (4−2)!2! = 4×3
    2×1 = 6.
    2

    Frédérique Le Louër 1
    Exercice A.1.14 du chapitre 1
    Soit n ∈ N. On définit la proposition
    n µ ¶
    n
    X n n−k k
    P (n):= “ (a + b) = a b ”.
    k=0
    k

    but: Démontrer par récurrence sur n la proposition ∀ n ≥ 0, P (n).

    preuve:

    (i) Initialisation à n = 0:
    0 µ ¶ µ ¶
    n n−k k 0 0 0
    (a + b)0 = 1
    X
    et a b = a b =1
    k=0
    k 0
    La proposition P (0) est vraie.

    (ii) Hérédité: Soit n ≥ 0, on doit montrer l’implication P (n) ⇒ P (n + 1).


    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n n n n n−1 n n−k k n n−1 n n
    hypothèse: (a + b) = a + a b +···+ a b +···+ ab + b
    0 1 k n −1 n
    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n+1 n + 1 n+1 n + 1 n n + 1 n+1−k k n +1 n n + 1 n+1
    but: (a + b) = a + a b +···+ a b +···+ ab + b
    0 1 k n n +1
    preuve:

    (a + b)n+1 = (a + b)n (a + b)
    ·µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ ¸
    n n n n−1 n n−k k n n n
    = a + a b +···+ a b +···+ ab n−1 + b (a + b)
    0 1 k n −1 n
    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n n+1 n n n n+1−k k n n
    = a + a b +···+ a b +···+ a 2 b n−1 + ab n
    0 1 k n −1 n
    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n n n n−1 2 n n−k k+1 n n n n+1
    + a b+ a b +···+ a b +···+ ab + b
    0 1 k n −1 n
    µ ¶ ·µ ¶ µ ¶¸ ·µ ¶ µ ¶¸ ·µ ¶ µ ¶¸ µ ¶
    n n+1 n n n n n n+1−k k n n n n n+1
    = a + + a b +···+ + a b +···+ + ab + b
    0 1 0 k k −1 n −1 n n

    On utilise le fait que


    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n n +1 n n +1
    = =1 et = =1
    0 0 n n +1
    mais aussi µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n n n +1
    + =
    k k −1 k
    pour obtenir
    µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
    n+1 n + 1 n+1 n + 1 n n + 1 n+1−k k n +1 n n + 1 n+1
    (a + b) = a + a b +···+ a b +···+ ab + b
    0 1 k n n +1
    n+1 µ ¶
    X n + 1 n+1−k k
    = a b
    k=0
    k

    L’hérédité est démontrée pour n ≥ 0.


    n n
    µ ¶
    n
    a n−k b k .
    P
    (iii) Conclusion: ∀ n ≥ 0, (a + b) =
    k=0 k

    Frédérique Le Louër 2

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