Polycopie Mécanique Analytique.2018
Polycopie Mécanique Analytique.2018
Polycopie Mécanique Analytique.2018
POLYCOPIE
MECANIQUE ANALYTIQUE: COURS ET EXERCICES
Filière : Physique
MECANIQUE ANALYTIQUE
COURS ET EXERCICES
NOTATIONS
NOTATIONS
𝒓: Vecteur position
𝑽 : Vecteur vitesse
𝒂 : Vecteur accélération
qi : Coordonnée généralisée
T ou Ec : Energie cinétique
Vou Ep : Energie potentiel
E : Energie mécanique
W : Travail
L : Moment cinétique
Pi : Le moment ou quantité de mouvement P=mv
m : La masse
M : La masse totale
𝑹 : position au centre de masse
𝑭: la force
L : Lagrangien
H : L’Hamiltonien
Qi : Coordonnées d’une transformation canonique.
Pi : Moment d’une transformation canonique.
L' : Lagrangien d’une transformation canonique.
H' : Hamiltonien d’une transformation canonique.
𝜽, 𝝋, 𝜳 : angle d’Euler
r,𝜽, 𝝋, 𝒓, 𝜽, 𝝋: Coordonnées sphérique
𝜴 : Vecteur de rotation
𝒒 : Dérivé d’une position
𝒑 : Dérivé d’un moment
𝜹 : delta de Kronecker
𝜹:dalta de variation
𝑰: Moment d’inertie
𝜶: trajectoire ou constante d’intégration
TABLE DE MATIÈRE
Notation
Tables des matières
Avant-propos
Chapitre 1 : Rappels de mécanique classique page
1.1. Cinématique d’une particule. 6
1.2. Dynamique d’une particule. 7
1.3. Travail et énergie. 8
1.4. Systèmes à N particules et forces extérieures. 10
1.5. Degrés de liberté. 11
Exercices 12
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
2.1 Coordonnées généralisées. 16
2.2 Variation fonctionnelle. 17
2.3 Le Lagrangien. 21
2.4 Coordonnées curvilignes. 22
2.5 Coordonnées curvilignes 25
2.6 Principe D’Alembert 26
2.7 Applications : Particule dans un champ gravitationnel, particule liée à un 27
ressort, problème à deux corps, le potentiel central.
Exercices 34
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
3.1 Transformation de Legendre 38
3.2 L’Hamiltonien. 39
3.3 Crochets de Poisson et Variables canoniques 41
3.4 Moments généralisés. 44
3.5 Transformations canoniques. 44
3.6 La méthode de Hamilton-Jacobi. 47
3.7 L’espace des phases. 51
3.8 Variables angle-action et fonction génératrice. 51
3.9 Systèmes intégrables 52
Exercices 52
Chapitre 4 : Mouvement d’un solide indéformable
4 Introduction 55
4.1 Degrés de liberté d’un solide 55
4.2 Angel de L’Euler 55
4.3 Axes principaux, Moment cinétique et tenseur d’inertie. 56
4.4 Energie cinétique 58
4.5 Toupie symétrique. 58
4.6 équations d’Euler. 59
Exercices 60
Types de document et références bibliographiques 63
AVANT-PROPOS
Ce polycopié de la mécanique analytique du socle commun du domaine
sciences de la matière contient l’essentiel du matériel couvert dans le cours.
Elle s'adresse aux étudiants de troisième semestre licence nouveau régime
(LMD). Le contenu de ce polycopié regroupe le programme enseigné dans
le département des sciences de la matière (Filière physique) de
C.U.B.B.A.T. il est rédigé sous forme de cours détaillés, avec des
applications résolus et des exercices supplémentaires non résolus.
La “ mécanique analytique ” ou “ mécanique classique ” est une théorie
physique fondamentale qui permet de décrire le mouvement des “ corps ”
lorsqu'ils interagissent entre eux (particules, corps solides, ondes
électromagnétiques, fluides, milieux continus), valable de l'échelle des
molécules à l'échelle des planètes. Cette théorie a été développée
principalement par:
1. Newton (1684): formulation en terme de forces.
2. Lagrange (1787) et Hamilton (1827): formulation variationnelle: le
mouvement effectué est celui qui optimise une certaine “ action ” (comme
le chemin le plus court entre deux points). C'est une formulation aussi très
géométrique qui permet de comprendre et résoudre des problèmes plus
compliqués.
3. Maxwell (1865): dynamique des ondes électromagnétiques et des corps
chargés en interaction. Les équations de Maxwell s'expriment aussi avec la
formulation de Lagrange et Hamilton.
4. Einstein (1905, 1917): “ théorie relativiste ”: modification de la théorie
précédente, en “ unifiant“ l'espace et le temps, et en fournissant une
expression géométrique de la gravitation.
Dans ce cours on étudiera essentiellement les formulations (chapitre 2) et
(chapitre 3) de Lagrange et Hamilton. On apprendra des techniques pour
résoudre des problèmes précis. On fera des rappels sur (1).
Chapitre I.
Rappels de mécanique
classique.
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
(1.1)
le vecteur vitesse :
(1.2)
le vecteur accélération :
(1.3)
- Le corps mobile sera appelé point matériel. On parle de point matériel lorsque
les dimensions du mobile sont considérées négligeables dans les conditions du
problème.
- En mécanique classique, la vitesse V du point M est négligeable par rapport à
la vitesse de la lumière dans le vide.
Remarque 1:
Dans le cas d’un mouvement circulaire l’accélération à deux composantes 𝑎𝑡 et
𝑎𝑛
𝑣2
𝑎𝑛 = 𝑈⊥ (r: rayon)
𝑟
𝑑𝑉
𝑎𝑡 = 𝑈⫽
𝑑𝑡
6
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
(1.4)
(1.5)
Position de N points matériels données par n coordonnées généralisées.
On note (xi ou qi)
r1=r1(x1, x2, x3,……..xn) = r1 (q1, q2, q3,……..qn)
r2=r2(x1, x2, x3,……..xn) = r2 (q1, q2, q3,……..qn) (1.6)
7
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
(1.9)
𝑑𝐿
= 𝑚𝑟˄𝑟 + 𝑚𝑟˄𝑟 = 𝑟˄𝑚𝑟= 𝑟˄ 𝐹 𝑒𝑥𝑡 (1.10)
𝑑𝑡
1.3.Travail et énergie :
Le travail de la force Fext le long d’une trajectoire allant d’un point 1 à un point 2
est défini par :
8
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
2 𝑒𝑥𝑡
W12= 1
𝐹 𝑑𝑠 (1.11)
Ou 𝑠 est l’abscisse curviligne le long de la trajectoire.
Puisque :
𝑑𝑣
𝐹 𝑒𝑥𝑡 =m et 𝑑𝑠 = 𝑣𝑑𝑡, on a
𝑑𝑡
2 𝑑𝑣
W12= 1
m 𝑣𝑑𝑡 (1.12)
𝑑𝑡
𝑚
W12= (𝑣22 − 𝑣12 )
2
𝑚𝑣 2
Mais ≡ T énergie cinétique.
2
W= 𝐹 . 𝑑𝑠 (1.14)
En effet, décomposons le chemin C en deux chemins C' et C'' tels que C=C'Ս C''.
L’intégrale se fait le long d’une trajectoire (le chemin est fermé).
2 2
𝐶
𝐹. 𝑑𝑠 = 1𝐶′
𝐹. 𝑑𝑠 + 1𝐶′′
𝐹. 𝑑𝑠 = 0 (1.15)
𝑉1 − 𝑉2 = 𝑇2 − 𝑇1 ⇒𝑉1 + 𝑇1 = 𝑉2 + 𝑇2 (1.17)
Remarque 3 :
9
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
Dans certain cas l’intégrale ne dépend pas de la trajectoire mais uniquement du point
initial et final, on dit que la force est conservatrice.
1.4.Systèmes à N particules et forces extérieures :
Considérons un système de N particules dont les interactions mutuelles sont
régies par la troisième loi de Newton (principe de l’action et de la réaction).
𝑑𝑃 𝑖
mi 𝑟𝑖 = = 𝐹𝑖𝑒𝑥𝑡 + 𝑗 ≠𝑖 𝐹𝑗𝑖
𝑑𝑡
Impulsion totale :
𝑃= 𝑖 𝑃𝑖 = 𝑖 𝑚𝑖 𝑟𝑖 = 𝑀𝑅 (1.19)
M : masse totale
On obtient donc :
𝑑𝑝 𝑖 𝑑𝑀 𝑅 𝑑2𝑅
= =𝑀 = 𝑖 𝐹𝑖𝑒𝑥𝑡 (1.20)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
Théorème : le centre de masse se comporte comme un point matériel de masse
totale M soumis a une force externe égale a la somme des forces extérieures
s’exerçant sur chacune des particules.
𝑑𝑝 𝑖
Si : 𝐹 = 0 ⇒ =0 ⇒ 𝑃𝑖 constante (système isolé ou corollaire)
𝑑𝑡
𝑉=𝑅
10
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
Repère barycentrique :
Définition : repère lie au centre de masse G animé d’un mouvement de
translation par rapport a un repère galiléen.
Moment cinétique :
𝐿= 𝑖 𝑟𝑖 ˄𝑝𝑖 = 𝑖 (𝑅𝑖 + 𝑟𝑖′ )ʌ𝑚𝑖 (𝑉 + 𝑣𝑖′ )
𝐿= 𝑖 (𝑅𝑖 ʌ 𝑚𝑖 𝑉 + 𝑟𝑖′ ʌ 𝑚𝑖 𝑉 + 𝑅𝑖 ʌ 𝑚𝑖 𝑣𝑖′ + 𝑟𝑖′ ʌ 𝑚𝑖 𝑣𝑖′ )
𝑖 𝑅𝑖 ʌ 𝑚𝑖 𝑉=M𝑅𝑖 ʌ 𝑉
𝑖 𝑚𝑖 𝑟𝑖′ =0
𝑖 𝑚𝑖 𝑣𝑖′ =0
′ ′
𝐿 = M𝑅𝑖 ʌ 𝑉 + 𝑖 𝑟𝑖 ʌ 𝑃𝑖 (1.21)
1.5.Degrés de liberté :
Le degré de liberté est le nombre de coordonnées généralisées indépendantes,
nécessaires pour configurer tous les éléments du système à tout instant :
Où, le nombre de coordonnées généralisées liées, pour configurer tous les éléments du
système à tout instant moins (-) le nombre de relations reliant ces coordonnées entre
elles :
𝑑=𝑁–𝑟
11
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
𝒅: Degré de liberté ;
𝑵 : Nombre de coordonnées généralisées
𝒓 : Nombre de relations reliant ces coordonnées entre elles
Exercices :
Soit un point M de masse m accroché à l’extrémité d’un ressort horizontal sans masse.
Soit un point M de masse m accroché à l’extrémité d’un ressort vertical sans masse. A
t = 0, on écarte ce point de sa position d’équilibre d’une grandeur xm puis on le lâche
sans vitesse Initiale. 1. Quel est son mouvement, quels sont ses caractéristiques ?
12
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
Figure.1.
Le ressort 1 est fixé à une de ses extrémités et l’objet ponctuel est accroché au bout du
premier ressort, telle que le précise la figure ci-dessous.
Un enfant, assimilé à un point matériel M de masse m, est assis sur une balançoire. Les
cordes de la balançoire sont inextensibles, de longueur ` et n’ont pas de masse. Un
adulte écarte d’un petit angle l’enfant de sa position d’équilibre puis la lâche sans
vitesse initiale. On néglige tous les frottements.
Exercice 7 :
13
CHAPITRE I : Rappels de mécanique classique
Un système de bras rigidement liés et tournant dans le plan de la figure autour du point
fixe O. A l’équilibre le bras l3 est vertical.
Figure .2.
14
Chapitre II.
Formalisme de Lagrange
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
a. Principe de base :
Par exemples :
1- un point matériel libre dans l’espace peut être déterminé par 3 coordonnées
généralisées (x, y, z);
2- un corps solide peut être déterminé par 6 coordonnées généralisées :
03 coordonnées relatives au centre de gravité.
03 coordonnées liées aux angles d’Euler (𝜑, 𝜓, 𝜃).
3- Les coordonnées généralisées d’un système de 𝑃 points matériels et 𝑄 corps
solides sont défini par : 𝑁 = 3𝑃 + 6𝑄 coordonnées.
b. Principe de moindre action :
Une trajectoire 𝛼 est caractérisé par une quantité, appelée action d’un mouvement
se déroulant entre les instants t1 et t2 : telle que
(2.1)
Remarque 1 :
On aurait pu prevoir L ait une dépendance en 𝑞 mais l’expérience (posé par
lagrange ) nous indique que ce n’est pas nécessaire.
Le principe de moindre action dit que la trajectoir physique effectivement
suivie 𝑞𝑖𝛼 (𝑡) est telle que S est minimale,ou plus genéralement extrémale.
16
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.2)
Figure 2.1
On notera de telles variation à l’aide du symbole 𝛿 (delta) plutôt que du symbole d, la
distinction est claire.
(2.3)
(2.4)
Sur une trajectoire donnée on connait (Figure 2.2) :
(2.5)
(2.6)
17
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
Figure 2.2
Les variations des vitesses sont donc indépendantes de variations des coordonnées
dans ce formalisme.
(2.7)
-Si nous calculons la différentielle ordinaire d’une fonction f(x,y) , c’est-à-dire df nous
obtiendrons :
(2.8)
-Si la variation dx et dy sont indépendants (par exemple dL) :
(2.9)
𝛿𝐿
Il n’y pas de terme 𝛿𝑡 puisque𝛿𝑡 = 0.
𝛿𝑡
18
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.10)
(2.11)
(2.12)
On intègre par parties le deuxième terme du crochet :
𝑏 𝑏 𝑏
𝑎
𝑈 𝑥 𝑊 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑎
𝑈, 𝑊 ′ 𝑥𝑑𝑥 − 𝑎
𝑈 ′ 𝑥 𝑊 𝑥 𝑑𝑥 (2.13)
(2.14)
(2.15)
δqi (t1 ) = δqi (t2) = 0
(2.16)
Posant que le qi sont indépendantes et comme ils sont quelconques, la seul façon de
satisfaire cette équation est que chaque terme dans le crochet soit identiquement nul :
(2.17)
19
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
Identité de Beltrami :
- Un cas particulier fréquent est celui ou la fonction L est indépendante de t.
- L’équation d’EulerLagrange prend la forme suivante, appelée identité de
Beltrami :
(2.18)
-pour s’en rendre compte ,décrivons par rapport au temps l’identité de
Beltrami :
(2.19)
(2.20)
(2.21)
(2.22)
(2.23)
(2.24)
(2.25)
(2.26)
20
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
l’équation d’Euler-lagrange :
(2.27)
2.3. Le Lagrangien :
-Il est évident, toute la validité de la méthode repose sur le chois ou la définition de L.
- les équations d’Euler-Lagrange prétendent résoudre le problème mécanique ayant la
trajectoire comme solution.
-Et que ces équations devront correspondre aux équations de Newton.
a-Forces conservatrices :
On appelle une force conservatrice :
∇ʌF=0 (2.28)
F(r) une telle force peut s’écrire alors :
(2.29)
V(r) énergie de potentiel.
L=T-V (2.30)
T : l’énergie cinétique.
-On va vérifier que les équations d’Euler-Lagrange correspondent aux équations
de Newton : xi=(x,y,z) (utilisons les coordonnées cartésiennes noté xi)
(2.31)
(2.32)
(2.33)
21
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.34)
(2.35)
Peut de fonctions F dérivent d’un gradient, il en est ainsi par exemple des
forces de frictions que l’on écrit souvent empiriquement comme
(2.36)
(2.37)
22
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
Figure.2.3
(2.38)
L’équation de Lagrange s’écrit :
(2.39)
b-Pendule sphérique :
Soit un pendule de masse m et de longueur r pouvant osciller dans toutes les directions
Fig.2.4. Quelle est l’équation du mouvement de la masse m?
Figure.2.4
23
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2. 40)
Et le vecteur vitesse :
Si bien que :
(2.41)
Et l’énergie potentielle :
(2.42)
Le Lagrangien a pour expression :
(2.43)
(2.44)
La coordonnée généralisée φ étant cyclique, son moment conjugue est une intégrale
première du mouvement. Les équations de Lagrange s’écrivent :
(2.45)
24
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.46)
(2.47)
Nous obtenons l’équation différentielle du second ordre suivante :
(2.48)
𝑑
f (qi , 𝑞𝑖 , t)= ℎ 𝑞𝑖 , 𝑡 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 h (qi , t) = C (2.50)
𝑑𝑡
Ou h (qi , t) est une fonction quelconque des coordonnés (et du temps).On appelle non
holonomes celles qui n’obéissent pas à une telle relation. Soit que
𝑑
1. f (qi , 𝑞𝑖 , t)≠ ℎ 𝑞𝑖 , 𝑡 (2.51)
𝑑𝑡
25
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
Par ailleurs, si l’équation de la contrainte holonome dépend du temps, elle est dite
rhéonome si elle n’en dépend pas, elle est dite scléronome.
𝜕𝑓
f=0, ≠0 contrainte rhéonome.
𝜕𝑡
𝜕𝑓
f=0, =0 contrainte scléronome.
𝜕𝑡
(2.53)
Tout problème de dynamique peut se réduire à un problème de statique, simplement en
écrivant que :
(2.54)
Et en considérant que la force d’inertie Pi est maintenant une force appliquée. Puisqu’il
y a équilibre, on applique le principe des travaux virtuels :
(2.55)
Cela étant valable pour chaque solide nous pouvons sommer sur i. Si de plus nous
utilisons les équations de liaison, nous obtenons le principe de D’Alembert :
(2.56)
La force Fi s’exerçant sur le solide i se décompose en une force active et une force de
contrainte :
(2.57)
En général, nous choisirons des déplacements virtuels pour lesquels les forces de
contrainte ne travaillent pas :
(2.58)
26
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.59)
2.7. Applications :
Une particule de masse m dans le champ gravitationnel prés de surface à une énergie
potentielle V=mgz ou z mesure sa hauteur et g est l’accélération due à la gravité.
(2.60)
Donc :
(2.61)
(2.62)
(2.63)
(2.64)
Y(t)=C'+a' (2.65)
27
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.66)
(2.67)
(2.68)
(2.69)
28
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.70)
(2.71)
(2.72)
(2.73)
(2.74)
29
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.75)
(2.76)
(2.77)
-le champ gravitationnel cause un déplacement du ressort (vers le bas) d’une longueur
mg/k.
30
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
C’est le système physique fermé le plus simple qui existe. Deux particules, de masses
m1 et m2, dont les positions instantanées sont r 1 et r2 interagissent via un potentiel :
(2.78)
(2.79)
(2.80)
(2.81)
(2.82)
(2.83)
(2.84)
(2.85)
31
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.86)
(2.87)
(2.88)
Nous étudions ici un problème à un corps à un corps qui est aussi assimilable à celui
d’une particule soumise à une force centrée à l’origine l’lagrangien est de la forme :
(2.89)
Le moment cinétique :
(2.90)
(2.91)
32
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.92)
𝜋 𝜋
Choisissons un plan xoy avec 𝜃 = donc 𝜃 = 0 et sin =1.
2 2
On trouve :
(2.93)
(2.94)
(2.95)
33
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
(2.96)
𝑙2
Le potentiel efficace Veff(r) est constitué du potentiel original V(r) plus qui
2𝑚𝑟 2
représente une répulsion centrifuge.
Exercices :
Exercice N° 1 :
Déterminer l’équation d’EulerLagrange en utilisant deux méthodes différentes :
Indication :
𝜕𝑓 𝜕𝑓
1. df(x,y)= 𝑑𝑥+ 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝑏 𝑏 𝑏
2. 𝑎
𝑈 𝑥 𝑊 𝑥 = 𝑎
(𝑢, 𝑤)′ 𝑥𝑑𝑥 − 𝑎
𝑢 ′ 𝑤(𝑥)𝑑𝑥
𝜕𝐿
3. 𝐿 − 𝑞𝑖 =constante
𝜕𝑞
Exercice N°2 :
Une bille glisse sans frottement le long d’un cerceau de rayon R animé
d’un mouvement de rotation autour de son axe à vitesse angulaire ω
constante. La position de la bille sur le cerceau est déterminée par un
seul degré de liberté, l’angle θ avec la verticale. La position du cerceau
est elle d´écrite par l’angle φ (voir la FIG.1).
34
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
Exercice N°3 :
Soit un pendule simple, à ressort, de longueur ρ(t) variable. La masse
m est supposée osciller dans le plan. (Fig.2) Quelle est l’équation de
son mouvement :
Exercice N°4 :
Exercice N°5 :
35
Chapitre 2 : Formalisme de Lagrange
Exercice N°8 :
Deux masses m1 et m2 sur un double plan incline sont reliées entre elles par un fil de
longueur constante passant par une poulie. Les masses se déplacent sans frottement.
Quelle est l’´equation de leurs mouvements ? Résolution par le principe d’Alembert.
36
Chapitre III.
Formalisme de Hamilton
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
3. Introduction :
Le formalisme d’Hamilton consiste à réécrire les N équations du second ordre d’Euler
Lagrange comme un système de 2N équation du premier ordre.
3.1.Transformation de Legendre :
Soit une fonction f (u, v) où u et v sont les deux variables indépendantes :
(3.1)
(3.2)
En effet :
(3.3)
Nous calculons :
(3.4)
(3.5)
(3.6)
38
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
Et on identifie avec dg :
(3.7)
3.2. L’Hamiltonien :
On pose :
(3.8)
Nous définissons le moment canonique :
(3.9)
Pouvoir l’inverser en :
(3.10)
Par analogie :
(3.11)
(3.12)
39
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
On calcule dH :
(3.13)
On peut écrire aussi dH :
(3.14)
On comparant (3.13) avec (3.14) :
(3.15)
𝜕𝐻
Si H ne dépend pas du temps : =0
𝜕𝑡
On écrit :
(3.16)
Et nous définissons les 2n équations canoniques du mouvement :
(3.17)
40
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.18)
Soit une fonction quelconque F (qi , pi , t). Sa dérivée totale par rapport au
temps s’écrit :
(3.19)
Avec :
Donc : (3.20)
41
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.21)
𝜕𝐹
si F ne dépend pas du temps =0
𝜕𝑡
Alors F (qi, pi ) est une constante du mouvement si son crochet de Poisson avec H est
nul.
(3.22)
(3.23)
(3.24)
(3.25)
(3.26)
(3.27)
(3.28)
(3.29)
42
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.30)
(3.31)
Variables canoniques :
calculons les crochets de poisson entre des variables canoniques : coordonnées et
moments : {qk , qj } , {pk, pj } et {qk , pj } (k et j sont fixés) .
(3.32)
Puisque
(3.33)
(3.34)
(3.35)
43
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.36)
Cette définition n’est pas toujours vrai lorsque les itérations dépendent des
vitesses.
Exemple :
(3.37)
(3.38)
On peut écrire :
(3.39)
(3.40)
On obtient :
(3.41)
(3.42)
44
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.43)
On calcule les trois crochets de poisson entre les variables canoniques :
(3.44)
Et les équations canoniques :
(3.45)
(3.46)
Avec :
(3.47)
Exemple de T.C :
(3.48)
Fonction génératrices :
(3.49)
On peut écrire :
(3.50)
45
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.51)
Et nous aurons
(3.52)
L et L′ ne peuvent différer l’un de l’autre que par la dérivée totale d’une fonction F :
(3.53)
On trouve donc :
(3.54)
(3.55)
(3.56)
46
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.57)
(3.58)
(3.59)
(3.60)
(3.61)
47
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
Donc, on trouve :
(3.62)
(3.63)
(3.64)
L’approche 1 : (conservatif)
(3.65)
𝜕𝑆
Le but recherché est H+ = 𝐻′ =0.
𝜕𝑡
(3.66)
Une fois que l’on connaît S, il ne reste qu’à opérer les T.C.
(3.67)
48
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.68)
(3.69)
(3.70)
(3.71)
On calcul :
(3.72)
(3.73)
(3.74)
(3.75)
49
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
Approche 2 : (conservatif)
(3.76)
(3.77)
On trouve alors :
(3.78)
On peut écrire :
(3.79)
(3.80)
(3.81)
50
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
Et on trouve
(3.82)
(3.83)
(3.84)
avec W(q; 𝛼) solution de l'équation de Hamilton-Jacobi.
(3.85)
-La méthode des variables action-angles est utile pour calculer la fréquence
d'oscillation autour d'un point d'équilibre pour un système dont la solution complète
n'est pas connue.
51
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
(3.86)
On dit alors que les intégrales sont en involution.
-Considérons un volume V de l'espace de phases défini par :
(3.87)
-Et avec une transformation passons des coordonnées (qi; pi) à (Qi, Pi) et donc au
volume V' défini de manière analogue.
(3.88)
Théorème de Liouville : Le volume de l'espace de phases est conserve au cours du
temps.
Exercices :
Exercice1 :
1- Soit une particule de masse m se déplaçant en une dimension (disons x) et soumise à une
𝝏𝑽 𝒎
force F=-𝝏𝒙 .Nous savons que son lagrangien est : L = 𝒙𝟐 -V(x)
𝟐
a- Ecrire l’équation du moment de ce système ?
b- Prouvez que H=T+V ?
2- Soit une particule de masse m se déplaçant en trois dimensions sous l’influence d’une
force F=-𝛁 V(r).
a- Déterminer le lagrangien, et l’Hamiltonien de ce système ?
b- Etablir les équations canoniques du système ?
c- déterminer l’équation de newton ?
52
Chapitre 3 : Formalisme de Hamilton
Exercice 2 :
On considère l’Hamiltonien suivant :
Telle que :
𝒎𝑹𝟐
1- pendule en rotation L (𝜽, 𝜽)= (𝜽𝟐 +𝝎𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜽) +mgR cos𝜽
𝟐
𝒎𝑹𝟐
2- pendule sphérique L (𝜽, 𝝋, 𝜽, 𝝋)= (𝜽𝟐 +𝝋𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜽) – mgR cos𝜽
𝟐
𝒎 𝒌 𝒌 𝒌
3- Système de ressorts L (𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 )= 𝟐 𝒙𝟐𝟐 + 𝒙𝟐𝟏 − 𝟐 𝒙𝟐𝟏 − 𝟐 𝒙𝟐𝟏 − 𝟐 𝒙𝟏 −𝒙𝟐 𝟐
Exercice 4 :
Une particule se déplaçant sur l’axe x, est soumise a un potentiel V (x) =𝑽𝟎 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙.
a) Ecrire l’Hamiltonien de ce système ?
d- Ecrire l’équation d’Hamilton-Jacobi correspondante et déterminer la forme de la
solution ?
Exercice 5 :
𝟏
On considère l’Hamiltonien suivant 𝑯 = 𝟐 (𝒑𝟐 + 𝒒𝟐 )
𝟏 𝟏
Telle que 𝑸 = (𝒒 + 𝒊𝒑) 𝑃 = (𝒑 + 𝒊𝒒) les nouvelles variables
𝟐 𝟐
53
Chapitre IV.
Mouvement d’un solide
indéformable.
Chapitre 4 : Mouvement d’un solide indéformable
4. Introduction :
Système : C’est l’objet ou l’ensemble d’objets que l’on étudie.
Système indéformable : le système est dit indéformable si sa structure
n’est pas modifiée au court du temps (c’est-à-dire si la distance qui sépare
tous les points de ce solide reste la même au court du temps). (ex : la
table)
Système déformable : La distance qui sépare les différents points du
système varie. (ex : éponge)
Référentiel (ou repère) : C’est un solide indéformable par rapport auquel
on étudie le mouvement du système.
• la droite ON qui est la droite de contact entre les plans XOY et x1Ox2. : On
l’appelle la ligne nodale.
• L’angle ϕ est l’angle entre l’axe OX et cette ligne nodale suite à une rotation
dans le plan XOY.
• L’angle ψ est l’angle entre cette même ligne nodale et l’axe Ox1
• l’angle θ, c’est simplement l’angle entre l’axe OZ et l’axe Ox3,
• les rotations sont représentés par 𝜑 , 𝛹 et 𝜃 .
55
Chapitre 4 : Mouvement d’un solide indéformable
Figure .4.1
(4.1)
(4.2)
(4.3)
Les composantes Ω1, Ω2, et Ω3 de Ω sont simplement les sommes des composantes
respectives. Par exemple
(4.4)
(4.5)
56
Chapitre 4 : Mouvement d’un solide indéformable
• Ces axes correspondent aux axes de symétrie du solide et sont caractérisés par
leur base unitaire notée (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ).
• Le solide est considéré comme un système de points discrets notés 𝐴𝛼 Le
moment cinétique total dans un référentiel mobile, s'écrit :
(4.6)
(4.7)
• l'expression finale du moment cinétique peut être posée selon la forme
simplifiée suivante :
(4.8)
(4.9)
• et la position de chaque point exprimée selon
. (4.10)
L'évaluation de chacun des termes du moment cinétique devient alors systématique.
• L'expression du moment cinétique en fonction de la vitesse angulaire est
linéaire :
(4.11)
• La forme tensorielle s'écrit selon la forme générale suivante et cela quel que soit
le centre :
57
Chapitre 4 : Mouvement d’un solide indéformable
(4..12)
*Les termes diagonaux sont les moments d'inertie par rapport aux axes :
.
4.4. Energie cinétique :
(4.13)
• Une autre façon d'écrire l'énergie cinétique pour un point C quelconque paraît
sous la forme :
(4.14)
• L'énergie cinétique de rotation
(4.15)
58
Chapitre 4 : Mouvement d’un solide indéformable
Exprimé dans le référentiel mobile 𝐶𝑥 1 𝑥 2 𝑥 3 , le moment cinétique est déterminé par ses
trois composantes :
. (4.16)
(4.17)
(4.18)
(4.19)
59
Chapitre 4 : Mouvement d’un solide indéformable
Exercices :
60
Types de document et références bibliographiques
Ce document pédagogique couvre une partie de ce qui est traité dans les
volumes suivants.
Page 62
lxi