Cours MMC GC L3A Ouagadougou 2021 2022
Cours MMC GC L3A Ouagadougou 2021 2022
Cours MMC GC L3A Ouagadougou 2021 2022
Licence 3
Génie Civil
Présenté par
Aboubakar COMPAORE
Prérequis
• Mécanique générale,
• Algèbre et
• Analyse.
Volume horaire annuel : 40 H ⤇ CM (25) + TD (15)
• Tenseurs de contraintes et
Exemple:
Notation
indicielle
(Equation) (Matrice)
Exemple
Les grandeurs, qui ne dépendent pas de la direction de mesure et mesurées par un
seul nombre, sont représentés par des scalaire ou tenseurs d’ordre 0.
Les vecteurs sont des tenseurs d’ordre 1, ils représentent des grandeurs caractérisées
par un nombre et une direction.
Les grandeurs physiques plus complexes sont représentées par des tenseurs d’ordre
supérieurs.
Généralisation
(I.1b)
• Produit contracté
Règle: Soit n l’ordre du premier tenseur et m l’ordre du second (m=1 pour un vecteur, m=2
pour un tenseur d’ordre deux...). Le résultat d’un produit simplement contracté est un tenseur
d’ordre n+m-2 et le résultat d’un produit doublement contracté est un tenseur d’ordre n+m-4.
(I.2d)
• Produit tensoriel
Règle: Soit n l’ordre du premier tenseur et m l’ordre du second. Le résultat du produit tensoriel
est un tenseur d’ordre n+m.
(I.2e)
(I.3a)
(I.3b)
(I.3c)
• Formule de Stokes
(I.3d)
• Tenseur d’ordre 2
(I.4b)
(I.4e)
(I.5b)
(I.5c)
(I.5d)
• Résolution
• Un milieu est désigné par tout solide déformable ou rigide considéré d’un point de vue
macroscopique.
• Les structures des matériaux réellement discontinues peuvent être remplacées par des
milieux hypothétiques continus.
• Toute particule de ces structures, de volume élémentaire (dV) et de masse dm, est définie
par sa masse volumique (ρ) comme suit:
(II.1)
(II.2a)
(II.3)
(II.4a)
(II.4b)
(II.4d)
(II.3)
Fig. II-4: Description Eulérienne du mouvement
• Application
Soit le mouvement décrit par les équations du mouvement suivantes :
(II.5b)
Calculer les composantes du vecteur de vitesse en termes des variables lagrangiennes puis eulériennes.
• Accélération d’Euler
(II.6a)
(II.6b)
• Lignes de courant
A un instant donné, on appelle lignes de courant du mouvement, les lignes qui sont en tout point
tangentes au vecteur vitesse de la particule située en ce point. Soit pour t fixé, les lignes de
courant sont obtenues des 2 équations:
[dans (O,x,y,z)] (II.6a)
(II.7b)
Fig. II-5: Conservation de la masse du système
Jacobien J de la transformation
(II.7c)
(II.7d)
Sans accumulation de masse dans le volume (Ω), le flux massique à travers (S) provient de la
diminution de la masse de l’intérieur de (Ω), alors on a:
(II.8d)
(théorème d’Ostrogradsky)
(III.1a)
(III.1b)
(III.2a)
(III.2b) (III.2c)
Application:
Le cisaillement simple d’un milieu continu est décrit par:
(III.2d)
(III.3b)
(III.3c)
Ainsi: (III.3d)
(III.4a)
Définition Fig. III-5: Voisinage d’un point matériel
Le tenseur gradient de la transformation d’ordre deux est l’application linéaire tangente qui sert
au transport matériel d’un vecteur de la configuration (C0) à la configuration (Ct).
(III.4b)
Application : Une dilatation uniforme est représentée par les équations suivantes :
(III.5d)
(III.5e)
(III.6b) (III.6c)
(III.6e) (III.6f)
(III.7d) (III.7e)
(III.7h)
Posons (III.7i)
(III.8b)
(III.8c)
(III.8d)
(III.8e)
(III.8f)
(III.9a)
Déterminer les tenseurs de déformation : Fij.FijT , FijT.Fij et Cij pour ce cas de cisaillement. Que
peut-on conclure ?
• Calcul du tenseur de déformation Fij • Calcul du tenseur de déformation Fij.FijT :
(III.9b)
(III.9c)
• Calcul du tenseur de déformation Cij :
(III.9e)
(III.9d)
(III.10a)
(III.10b)
(III.11c)
(III.11e)
(III.11f)
On peut conclure que les tenseurs : C𝐢𝐣, 𝐜𝐢𝐣, 𝐄𝐢𝐣 𝐞𝐭 𝐞𝐢𝐣 sont des tenseurs symétriques.
(III.12a)
(III.12b)
• Variation de longueur
(III.12c)
(III.12d)
(III.13a) (III.13b)
(III.13c) (III.13d)
De (III.13b), on a: (III.13e)
(III.13f)
(III.13g)
(III.14a)
(III.14b)
(III.14d)
(III.15a)
(III.15b)
(III.15d)
De même: et (III.15d)
(III.16b)
(III.16c)
De même : (III.16e)
(III.16g)
(III.16f)
(III.17a)
(III.17c)
(III.17b)
(III.17d)
(III.18a)
Fig.III-9: Dispositif de mesure composé de 6 jauges
On sait : (III.18b)
(III.18c)
(III.18d)
(III.19b)
(III.19c)
(III.19d)
(III.20a)
(III.20b)
(III.21a)
Remarque:
ωij est antisymétrique et ωii =0,
(III.21c)
• Résolution
1. Tenseur gradient de déformation dans la base B:
2. Le tenseur des déformations est nul, on est donc en présence d'un mouvement rigidifiant.
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
III-10)Exercice d’application
Calculer :
le tenseur gradient de la transformation Fij,
le tenseur des dilatations de Cauchy-Green,
la dilatation selon les trois axes X1, X2 et X3,
le tenseur des déformations de Green-Lagrange,
la déformation selon les trois axes, (Représentation lagrangienne)
le tenseur des petites déformations
La différence entre E et ε. Tenseur Gradient déplacement H
• Résolution
Tenseur gradient de la transformation Déformation de Green-Lagrange
HPP
Différence entre E et ε
Vecteur déplacement
Notion de contrainte
Un solide est en état de contrainte s’il est soumis à l’action de forces
extérieures.
Considérons un domaine (D) délimitant un solide (Ω) qui est en
équilibre sous l’action de forces Fi.
On voit la naissance de contraintes à l’intérieur de (Ω).
La contrainte sur la facette au point (M) est :
(IV.1c) (IV.1d)
Fig. IV-2: Etat de contraintes sur une facette
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-1) Introduction
Notion de contrainte
(IV.2a)
(IV.3a)
(IV.3d)
(IV.3d)
(IV.4b)
(IV.4c) (IV.4d)
(IV.4e)
(IV.4g)
(IV.4f)
(IV.4h)
σij permet de déterminer l’état de contraintes autour d’un point
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-4) Symétrie du tenseur de contraintes
Etude de la rotation d’une particule parallélépipédique de dimensions (dx1, dx2, dx3)
autour de son centre de masse (P).
(IV.5a)
Fig. IV-7:Symétrie du tenseur de contrainte.
(IV.5b)
(IV.5c) (IV.5d)
(IV.5e)
(IV.5f)
(IV.5g)
(IV.6a) (IV.6b)
(IV.6d) (IV.6e)
(IV.6f)
(IV.6g)
(IV.7a)
Posons:
(IV.7b)
(IV.7c)
(IV.7d)
(IV.7e)
(IV.7f)
(IV.7g)
(IV.8a)
(IV.8c)
(IV.8d)
Les invariants notés J1, J2 et J3 de Sij sont définis de la même manière que ceux de σij
(IV.8e)
(IV.8f)
(IV.8g)
Remarque : Les invariants sont utilisés en plasticité des solides (Critère de Von Mises).
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-7) Tenseur de contraintes particuliers
Etat de contraintes uni axial (traction ou compression simple)
(IV.9a)
(IV.9b)
Fig. IV-9: Etat de contraintes uni-axial
(IV.9c)
(IV.9e)
Fig. IV-11: Etat de contrainte isotrope
(IV.9f)
N.B: L’unité de mesure des contraintes dans le système international (SI) est le Pascal (1 Pa=1N/m2) Fig. IV-12: Etat de cisaillement simple
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-8) Représentation géométrique des cercles de
Mohr
Définition
La représentation de Mohr consiste à représenter l’état tridimensionnel des contraintes d’un point (P) sur un
graphe bidimensionnel appelé plan de Mohr ou plan des contraintes (normale σN et tangentielle τt).
Les axes de cordonnées choisis sont les axes principaux dont les contraintes principales sont des valeurs
distinctes prises par convention dans l’ordre σ1˃σ2˃σ3.
(IV.10a)
(IV.10b)
(IV.10c)
Fig. IV-13: Composantes du vecteur-contrainte
(IV.10d)
(IV.10e) (IV.10f)
(Ecriture matricielle)
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-8) Représentation géométrique des cercles de
Mohr
(IV.11a)
(IV.11b)
(IV.11c) (IV.11d)
(IV.11f)
(Ecriture matricielle)
Par la méthode de Cramer, la résolution du système d’équations donne:
(IV.11h)
(IV.11g)
(IV.11i)
(IV.12b)
(IV.12f)
(IV.13c)
(IV.13d) (IV.13e)
(IV.13f) (IV.13g)
(IV.14a)
(IV.14b)
(IV.14c)
(IV.14d)
(IV.14f)
(IV.14h)
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-9) Cercles de Mohr dans le cas d’état plan de
contraintes
Transformations trigonométriques
(IV.15b)
(IV.15a)
(IV.15c)
Contrainte tangentielle
(IV.15e)
(IV.16a)
(IV.16d) (IV.16e)
(IV.16g)
Résolution
1) Contraintes principales
2)Contrainte totale
3)Contrainte normale
4)Contrainte tangentielle
(IV.17a)
Forces de surface
Fig. IV-17 : Particule soumise à un chargement extérieur
(IV.17b)
(IV.17d)
(IV.17e)
(IV.17f)
(IV.17g)
(IV.17h)
(IV.18a) (IV.18b)
(IV.18c)
(IV.18f)
Equations d’équilibre
(IV.18g) (IV.18h)
L’élasticité non linéaire concerne les grandes déformations où les déformations sont irréversibles
(V.1b)
(V.1c)
Le coefficient de proportionnalité (ν) est appelé le coefficient de Poisson Fig. IV-2: Déformation d’une barre prismatique
Résultats:
Phase OA : loi de Hooke
Domaine de déformations élastiques (allongements proportionnels aux charges) Fig. IV-3: Eprouvette soumise à
un essai de traction simple.
(V.2a)
(V.2b)
E, le module de Young, ou bien module d’élasticité longitudinale.
(V.4f)
(V.4l) (V.4m)
Loi de Hooke généralisée en axes quelconques
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
V-4) Loi de Hooke généralisée
Application 1 : Déterminons les composantes du tenseur de déformation à partir de la loi de Hooke :
(V.5a)
(V.5b)
(V.5c)
(V.5d)
(V.5e)
(V.5f)
(V.5g)
avec (V.6c)
(V.6d) (V.6e)
Et
(V.6f)
(V.7b)
(V.7c)
(V.7d)
(V.7e)
On a : (V.7g)
Le comportement élastique d’un milieu continu est aussi caractérisé par une relation linéaire
liant les déformations aux contraintes:
(V.8b)
(Cijkl) et (Sijkl) représentent respectivement les tenseurs de rigidité et de souplesse.
La symétrie de (σij) et (εij) entraine celles de (Cijkl) et (Sijkl). On a:
(V.8c)
(V.8d) (V.8e)
(V.9a) est appelée aussi relation de Lamé où (μ) et (λ) sont les coefficients de Lamé et (θ)
la dilatation cubique.
Sachant que : (V.9b) et (V.9c)
(V.9d) et (V.9e)
N.B: Le comportement d’un milieu déformable est défini par le module de Young (E) et le coefficient de Poisson (ν).
Mécanique des Milieux Continus
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Dr. Aboubakar COMPAORE
V-8) Relation entre déformations angulaires et
contraintes
Loi de Hooke généralisée suivant les principaux axes :
(V.10a)
Une contrainte tangentielle (τij) qui agit sur une facette quelconque d’un solide produit une
déformation angulaire (εij)/(γij). (V.10b)
Avec (V.10d)
Pour assurer cette continuité, les composantes de εij doivent satisfaire les équations de compatibilité
(V.11)
(V.12c)