Univers Royaume D'osgild
Univers Royaume D'osgild
Univers Royaume D'osgild
« Les humains ont une vie si courte. Ils n’ont pas gardé la mémoire de leur propre histoire. Même les Premiers-Nés
ont oublié. Seuls les dieux se souviennent. Mais peut-être devrais-je les appeler les nouveaux dieux, même si je sais
qu’ils détestent cela.
Car avant leur arrivée, les Puissances avaient façonné le monde où vivaient les races anciennes, elfes, nains,
gnomes... Puis les pierres du ciel, les Kaer Ouros, enflammèrent le firmament et marquèrent les terres du Mitan de
leur incandescence. La race des hommes émergea des flammes du chaos et, avec elle, les nouveaux dieux. Même
s’ils détestent ce titre.
Je le sais parce que… »
La baronnie de Clairval marque la frontière Nord de la principauté d’Arly. Elle est entièrement
recouverte par le bois de Myrviel et très peu habitée. Le village de Clairval et celui de Vireux sont
les seules véritables agglomérations, mais des hameaux de bûcherons et de chasseurs sont
disséminés dans toute cette forêt toujours très sauvage malgré sa modeste taille. Des familles d’elfes
des bois vivent encore là, à l’écart du tout proche royaume elfique de Hautesylve.
Fort boueux est un poste-frontière destiné à surveiller le marais de Bourbe-Vieux au-delà duquel
s’étend le désert des Morteroches, dont on prétend que chaque pierre cacherait un non-humain. Sa
garnison est constituée de soldats au service de la principauté.
La Contrée de Wyks est une province autonome de la Principauté d'Arly, un pays de collines
verdoyantes coincé entre la forêt de Myrviel et celle de Hautesylve, juste au Sud de la Baronnie de
Clairval. Simplement appelée la Contrée par ses propres habitants, cette région tranquille comporte
la plus grande concentration de halfelins et de gnomes des Terres d’Osgild. Sa capitale est bien
évidemment Wyks et elle est réputée pour ses artisans horlogers gnomes qui fabriquent toutes sortes
d’extraordinaires et minuscules mécanismes. Le métal est extrait non loin et vient des mines de Fort
Colline où est installée une importante communauté de nains. Fondsac est un paisible village de
halfelins et Twemby une bourgade de commerçant et de bûcherons qui marque la frontière avec le
royaume des elfes. Proches de la nature, les gnomes de Twemby s’entendent très bien avec leurs
voisins de Hautesylve et ils tiennent à ce que cela dure…
La Principauté d’Arly et les Marches du Piémont sont les deux nations les plus puissantes des
Terres d’Osgild. Elles formaient autrefois le cœur de l’empire mais, après son effondrement, les
deux provinces devinrent des rivales dont les affrontements ont accouché de plusieurs guerres
terribles. Toutefois, la dernière remonte à plus de 300 ans et le traité de paix signé à Monastir
marqua le début d’une importante coopération. Le Prince et le Margrave sont liés par le sang et, à
chaque génération, la fille de l’un épouse le fils de l’autre. Près des frontières, au Nord comme au
Sud, la campagne peut encore s’avérer dangereuse, surtout en ces temps troublés, mais le centre du
pays est généralement exempt de créatures monstrueuses et les grands axes sont sécurisés. La voie
commerciale qui relie Port-Libre, situé à l’Est, à Ferrance - à l’autre bout du continent - est vitale à
l’économie des deux nations, aussi la route est-elle bien patrouillée et protégée par les chevaliers du
Piémont. Monastir est la dernière ville de taille importante avant d’entrer dans la Principauté d’Arly.
Ormille n’est en effet guère plus qu’un simple poste-frontière et un grand caravansérail.
Les Marches du Piémont forment la nation centrale des terres d’Osgild, le passage obligé de tout
commerce transitant d’Est en Ouest. Le pays tire son nom de sa capitale, située stratégiquement
entre les chaînes de montagnes qui coupent le continent en deux. La cité fortifiée de Piémont est
construite sur un promontoire rocheux du versant Sud des Serres du Monde, où elle profite d’un bel
ensoleillement. Ses hautes murailles blanches dominent la plaine en aval et rien n’échappe à la vue
de ses sentinelles. Seulement soixante kilomètres de champs séparent les contreforts des deux titans
de pierre aux têtes couronnées de neiges éternelles.
La cité de Port-Libre est le seul port des Marches du Piémont et est surtout son véritable poumon
commercial. Bien que rattachée aux marches, elle jouit d’une franchise qui lui confère une certaine
autonomie en matière de taxes et de commerce. Située à la jonction des deux marais, la cité est
installée au bout d’une longue bande de terre qui lui permet d’accéder aux eaux libres. Elle est
construite sur l’eau et réputée pour ses canaux nauséabonds.
Le culte de Maëdra
Les elfes noirs forment un peuple féroce guidé par une foi cruelle, celle de Maëdra, appelée aussi
reine des insectes ou encore reine-araignée. L'éducation et la sélection sont impitoyables et fait
d'eux une race de combattants où les faibles n'ont pas leur place. Chaque Drow est une machine de
guerre formée pour tuer et vaut une dizaine d'humains au combat. Heureusement les Drows sont
très peu nombreux. Leur société matriarcale possède une faible natalité et, à l'image des araignées,
les mâles sont le plus souvent tués après l'accouplement.
C'est pourquoi, à la fois conscients de leur supériorité et leur faible nombre, les Drows préfèrent
utiliser des pions pour mener les guerres à leur place. Les prêtresses se réservent le rôle de leader et
manipulent les autres peuples depuis les ténèbres des profondeurs. Les guerriers se voient assigner
les rôles de commandos d'élite et de gardes.
Le symbole le plus universellement reconnu de Maëdra est l'araignée, mais il en existe d'autres,
comme la toile ou le bâton à sept serpents.
Géhenne* Déesse des cataclysmes et des fléaux Fléau à deux mains (DM 1d10)
Jeweln Dieu des souterrains et des mineurs Pioche (arme à 2 mains DM 1d8)
Mélenna Déesse des forêts et des animaux Arc (long ou court au choix)