Cours Microéconomie 1
Cours Microéconomie 1
Cours Microéconomie 1
Laboratoire : L.E.D
Polycopié pédagogique
Cours de Microéconomie 1
Année : 2021
Dr. Nabil KANDI Avant-propos
AVANT-PROPOS
SOMMAIRE
Avant-propos
Introduction
Bibliographie
Table des matières
INTRODUCTION
En tant qu’étudiant en première année, vous êtes au début d'un nouveau départ
dans votre formation universitaire en SEGC. Durant l’année universitaire, vous serez
surchargé de définitions, concepts et modèles dans le domaine en question. Il est
indispensable, pour l’enseignant du module de traiter avec ses étudiants des questions
fondamentales à propos de cette discipline qu’est la microéconomie. Essentiellement, ce
cours présente non seulement certains concepts microéconomiques, mais aussi un outil
mathématique indispensable à la réalisation des analyses économiques. Bien que nous
utilisions des notions de base, nous leur donnerons toujours une interprétation. Une
analyse économique nécessite le recours à un modèle purement mathématique dans lequel
les résultats seront interprétés de manière cruciale et elle est un élément essentiel de toute
analyse économique. En effet, le cours devrait apprendre aux étudiants à poser des
questions d’analyse et à apprendre des concepts fondamentaux, liés à la microéconomie,
auxquels nous nous intéressons.
Les étudiants en SEGC devraient maîtriser le calcul mathématique. Les analyses
mathématiques sont donc à la disposition des étudiants qui peuvent les comprendre. De
nombreux raisonnements microéconomiques sont beaucoup plus faciles à comprendre si on
utilise un calcul mathématique alors les étudiants en SEGC peuvent résoudre et aborde les
problèmes économiques d’un point de vue analytique.
Ce manuscrit contient plusieurs éléments qui correspondent à une séance de cours.
Nous avons suivi le programme officiel qui consiste à étudier d’abord des rappels de la
science économique et les concepts fondamentaux de l’économie et de la rareté. De plus, le
contenu du cours traite de la théorie du consommateur puis de la théorie du producteur. Mais
nous avons consacré un peu plus de réflexion à la théorie du consommateur puisque le
programme de microéconomie l’a exigé.
Dans chaque partie du cours, nous avons illustré par de nombreux exercices,
l’utilisation des calculs mathématiques pour résoudre les problèmes soulevés en analyse
théorique. Les graphiques consistent aussi d’enrichir l’analyse et d’arriver à certaines
conclusions. Mais l’intérêt réel de l’analyse économique demeure dans la résolution des
problèmes économiques par des résultats quantitatifs. Tous les étudiants en SEGC devraient
avoir la faculté d’expliquer une situation économique sous la forme d’une équation ou d’une
formulation numérique. En conséquence, nous avons réalisé une partie consacrée aux
exercices et corrigés qui comportent une part indissociable de ce manuscrit. Cette partie
d’exercices a été rédigée par nos soins afin de consolider le cours par un outil pratique. Nous
pensons que les exercices et les corrigés-types peuvent assister amplement l’étudiant dans
son étude afin de l’initier à comprendre l’essentiel de la microéconomie.
1
L’être humain de part sa nature est insatiable. À chaque fois qu’il atteint un niveau de satisfaction donné, il
exprimera un besoin d’en avoir un niveau plus haut.
du marché. Un marché est donc une rencontre entre deux ou plusieurs agents économiques,
leur permettant de confronter leurs intentions ; les uns cherchent à acquérir certains biens ou
services : ce sont les acheteurs ou « demandeurs » ; pour les autres, il s’agit de fournir ce
qu’ils ont produit : ce sont les vendeurs ou « offreurs ». La contrepartie est généralement
exprimée en monnaie (taux de l’échange ou appelé prix). La formation du prix d’équilibre
sur le marché d’un bien constitue l’objectif des néoclassiques à travers l’analyse marginaliste
qu’ils proposent comme fondement de leur démarche. Le consommateur est demandeur d’un
bien sur le marché parce qu’il lui procure de l’utilité. L’utilité devient alors un élément du
comportement rationnel du consommateur qui demandera des biens en vue d’en tirer un
maximum d’utilité.
Un consommateur achète et consomme différents biens selon un critère de
préférence. Dans tous les cas, le consommateur cherche à maximiser sa satisfaction sous
contrainte de son revenu, bien qu'il le fasse de manière très différente. On admet que tous
maximisent leur satisfaction sous contrainte de leur revenu. Ainsi, « on ne raisonne pas sur
la manière dont les agents effectuent leurs choix ; on ne retient que le résultat du
comportement supposé identique pour tous les agents » (Bruno, 2014). Ils peuvent avoir
d'autres motivations que celles de maximiser la satisfaction. Par exemple, pour le
consommateur, rien ne l'empêche d'adopter des modes de consommation considérés comme
marginaux. Sa motivation est donc peut-être de se démarquer des autres consommateurs.
Mais l'économiste ne retiendra que la satisfaction pour le consommateur, y compris celui qui
veut se démarquer. Selon la théorie microéconomique, le consommateur adopte un
comportement individuel et rationnel. Ce comportement est un mode de raisonnement
individuel, au sens de la méthode utilisée, chaque consommateur est supposé maximiser sa
satisfaction sous contrainte de son revenu, et ce quels que soient les biens qu'il consomme.
Le caractère mesurable de l’utilité n’est pas absolument nécessaire à la théorie. Celle-
ci est initialement présentée dans l’hypothèse de l’utilité mesurable (cardinale), mais
ultérieurement certains auteurs ont montré que l’on pouvait se passer de cette hypothèse
moins réaliste. On peut en effet construire une théorie du consommateur rationnel en
supposant que l’individu est seulement capable de classer ses choix, d’ordonner ses
préférences d’où le terme de théorie de l’utilité ordinale.
La loi de l'utilité marginale : l'utilité marginale d'un bien est l'importance du besoin le
moins urgent que l'individu compte satisfaire avec une unité de son stock de ce bien ;
Cette loi est une loi praxéologique au sens de von Mises (1985 [1949], p. 130) : ce n'est
pas une loi observable, empirique, expérimentale ou testable, mais une loi formelle et a
priori de l'action, nécessairement vraie par définition même des termes employés.
L’utilité marginale d’un bien 𝒙, notée 𝑼𝒎𝒈x est l’utilité retirée de la consommation
d’une unité additionnelle d’un bien. L’utilité marginale d’un bien est l’augmentation de
l’utilité totale obtenue à partir de la consommation d’une unité supplémentaire de ce bien, si
la consommation des autres biens reste constante. L’utilité marginale mesure donc
l’évolution de l’utilité totale « à la marge » c’est-à-dire pour une variation très petite de la
quantité consommée.
I.4. La loi des utilités marginales décroissantes : (la loi de Gossen)
À chaque unité supplémentaire consommée, l’envie du consommateur diminue.
Donc chaque unité supplémentaire possède une utilité inférieure à celle de l’unité précédente
: Soit : Utilité marginale (1ère unité consommée) supérieure à Utilité marginale (2ème unité
consommée) etc. La loi de l’utilité marginale n’énonce que l’utilité marginale d’un bien à
tendance à diminuer, à mesure que l’on en accroît la consommation. Cette loi est purement
empirique et n’a pour fondement que l’observation selon laquelle l’individu est en général
très satisfait de posséder un premier bien et beaucoup moins par l’acquisition d’un deuxième
puis d’un troisième.
B-Bawerk (1959 [1889], p. 143) illustre la loi de « l'utilité marginale » (Fillieule,
2010) en reprenant un exemple de Menger, celui d'un fermier isolé qui dispose après sa
récolte de cinq sacs de blé. Par ordre d'importance : le 1er sac va servir à assurer son
minimum de subsistance jusqu'à la prochaine récolte, le 2e à accroître la quantité de ses repas
quotidiens pour le maintenir en bonne santé, le 3e sera utilisé pour nourrir des volailles qui
lui donneront de la viande qui diversifiera ses repas, le 4e servira à produire par distillation
des boissons alcoolisées, et le 5e à nourrir des animaux de compagnie.
Les cinq sacs sont supposés identiques : ils contiennent la même quantité de blé, sans
aucune différence de qualité. Comme ils sont interchangeables, chacun d'eux a pour le
fermier exactement la même valeur que chacun des autres. Quelle est cette valeur ? Pour la
déterminer, il faut tout simplement se demander quelle est la satisfaction à laquelle le fermier
choisirait de renoncer s'il était privé de l'un d'eux. Il est clair que si l'un des sacs était détruit,
il ne renoncerait pas à se nourrir. Il choisirait de renoncer à satisfaire le besoin le moins
important, en l'occurrence maintenir en vie ses animaux de compagnie. L'utilité marginale
de son stock de blé correspond donc à l'importance du « dernier » besoin qui serait satisfait
avec une unité de son stock.
I.5. La fonction de l’utilité
Selon l’approche de l’utilité cardinale, la fonction d’Utilité est peut-être formalisée,
à partir des hypothèses de la rationalité du consommateur, ce qu’on pourrait appeler « une
fonction d’utilité ». Elle est représentée par la formule mathématique de la manière dont un
consommateur catégorise les différents biens qui lui sont accessibles. La fonction d’utilité
𝑼𝒕, « est la traduction mathématique de l’échelle des préférences de consommation
exprimée par un individu face à plusieurs alternatives de consommation » (Boumoula,
2015). Elle exprime le degré de satisfaction ou d’utilité que procure la consommation d’une
quantité (𝑥) du bien 𝑿 ou de plusieurs biens (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , … … , 𝑥𝑛−1 , 𝑥𝑛 ). Elle s’écrit :
a. Cas d’un seul bien : Supposons qu’il n’existe qu’un seul bien sur le marché : le bien 𝒙.
Pour le cas d’un seul bien 𝒙, la fonction d’utilité s’écrit : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙).
b. Combinaison de biens : Une combinaison de biens est une « association » de quantités de
deux biens 𝒙 et 𝒚. Soit 𝒙 la quantité consommée du bien 𝑿 et 𝒚 la quantité consommée du
bien 𝒀, le couple (𝒙, 𝒚) représente une combinaison des deux biens 𝒙 et 𝒚. La fonction
d’utilité pour le cas d’une combinaison de deux biens 𝒙 et 𝒚 est représentée sous la forme
suivante : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚).
c. complexe de biens : Un complexe de biens est une association de quantités de (𝒏) biens.
Soit une économie où il n’existe (on le suppose) que trois biens 𝒙, 𝒚 𝒆𝒕 𝒛. Un complexe de
biens sera représenté par le triplet (𝒙, 𝒚, 𝒛) et 𝒚 formé des quantités 𝒙, 𝒚 𝒆𝒕 𝒛 des biens
𝑿, 𝒀 𝒆𝒕 𝒁. L’utilité dans ce cas est représentée par : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚, 𝒛).
Plus généralement, dans une économie, il existe 𝒏 biens. Aussi, un complexe de biens
sera représenté par (𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … … , 𝒙𝒏 ) formé des quantités des biens. Ainsi, la fonction de
l’utilité donnée par la formule précédente n’est qu’un cas particulier. Dans le cas général, la
fonction d’utilité devient : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … … , 𝒙𝒏 ).
La fonction objective du consommateur « est de maximiser son utilité » (Berrebeh,
2013), c’est-à-dire sa satisfaction. L’objectif du consommateur est de distinguer parmi toutes
les composantes de biens celle qui lui donne un maximum de satisfaction, c’est à dire qui
maximise sa fonction d’utilité.
Conséquence : C’est à travers plusieurs situations d’équilibre du consommateur qu’on peut
déterminer sa fonction de demande. Toute fonction de demande est le résultat de la solution
du problème de maximisation de sa fonction d’utilité.
𝑈𝑡 = 50 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑠 𝑈𝑚𝑔
𝑥
𝑥=1 𝑥=5
représente dans ce cas, la variation de l’utilité (𝑼𝒕) suite à une variation infinitésimale de
∆𝑼𝒕
la quantité (𝒙). D’autre part, la limite du rapport quand ∆𝒙 tend vers zéro exprime la
∆𝒙
dérivée de la fonction 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙) c’est-à-dire en mathématique :
∆𝑼𝒕 𝝏𝑼𝒕
𝑼𝒎𝒈(𝒙) = 𝑳𝒊𝒎 ( ∆𝒙 ) = = (𝑼𝒕)′ = 𝒇′(𝒙)
∆𝒙→𝟎 𝝏𝒙
2. De même, la dérivée partielle de l’utilité totale (𝑼𝒕) par rapport à (𝒚) se traduit par l’utilité
marginale procurée par le bien (𝒀) est donnée par l’expression :
∆𝑼𝒕 𝝏𝑼𝒕
𝑼𝒎𝒈(𝒚) = 𝑳𝒊𝒎 ( ∆𝒚 ) = = (𝑼𝒕)′ = 𝒇′(𝒚)
∆𝒚→𝟎 𝝏𝒚
𝝏𝑼𝒕
𝑼𝒎𝒈(𝒙) = 𝝏𝒙
3. Finalement, lorsque Ut = f (x, y) on a : { 𝝏𝑼𝒕
𝑼𝒎𝒈(𝒚) = 𝝏𝒚
préférence établie sur la base de l’évaluation qu’il fait du degré d’utilité que lui procurent
différentes combinaisons des biens auxquels il peut accéder sur le marché.
I.1. Hypothèses délimitant la rationalité du consommateur
Dans l’hypothèse où le consommateur est rationnel, il est supposé capable de faire le
meilleur choix de consommation. D’après les tenants de l’approche cardinale, la rationalité
du consommateur est délimitée par trois hypothèses qui sont :
a. L’hypothèse de l’insatiabilité
À mesure qu’un consommateur aura la possibilité d’acquérir des quantités
supplémentaires d’un bien, il en saisit l’opportunité : cette hypothèse est appelée aussi
l’hypothèse de non-saturation des besoins. Autrement dit, le consommateur cherche
toujours à avoir un niveau de satisfaction meilleur que le précédent. Par conséquent, l’utilité
du consommateur est, en effet, une fonction croissante.
b. L’hypothèse du choix unique
Les choix des individus en matière de consommation dépendent de leurs préférences
qui sont par essence subjectives (Johanna Enter, 2014). Les économistes n’ont pas besoin de
connaître parfaitement les traits de personnalité de tous les consommateurs. Pour
comprendre leurs choix, il suffit de représenter leurs préférences de façon plus ou moins fine
ou, plus précisément, d’en comprendre les principales propriétés. Ainsi, lorsque le
consommateur a le choix de consommer deux biens (𝑿) et (𝒀), il peut exprimer sa
préférence. De ce fait, il préfère consommer (𝑿) à (𝒀), (𝒀) à (𝑿), ou encore s’il est
indifférent de consommer (𝑿) ou (𝒀). Il choisira en tout état de cause, une seule de ces trois
possibilités.
c. L’hypothèse de la transitivité
On suppose qu’il existe sur le marché trois biens (𝑿), (𝒀) et (𝒁), le consommateur
peut ordonner ses choix de consommation selon le critère suivant : si ce consommateur
préfère (𝑿) à (𝒀), et (𝒀) à (𝒁), alors certainement, il optera à la consommation de (𝑿) que
(𝒁).
Les analyse microéconomique se base souvent sur les hypothèses de la rationalité du
consommateur (agent économique concerné par l’étude) où il est souvent présenté sous
forme de problèmes d’optimisation dans lesquels il est supposé rechercher le meilleur choix
parmi un ensemble d’alternatifs qui lui sont accessibles. Ces trois hypothèses sont
importantes dans l’étude de la théorie du comportement du consommateur. Si ces hypothèses
se vérifient, il est admis de construire une fonction d’utilité. Cette approche d’étude concerne
les bases de la théorie ordinale de l'utilité, fondée pour l'essentiel sur la notion de courbe
d’indifférence.
I.2. Les courbes d’indifférence
La courbe d’indifférence se définit « comme l’ensemble des paniers qui procurent la
même utilité au consommateur » (Moussa, 2016). Ainsi lorsque le consommateur se dit
indifférent entre les différents paniers, cela suppose que ces paniers lui procurent la même
utilité. Dans ce cas, ces paniers se trouvent sur la même courbe d’indifférence. De ce fait, il
existe une infinité de paniers qui procurent la même utilité au consommateur du fait que la
courbe d’indifférence est une fonction continue. Mathématiquement, la courbe
d’indifférence représente le lieu géométrique de l’ensemble des paniers (𝒙, 𝒚) (dans
l’hypothèse de l’existence de deux biens 𝒙 et 𝒚) permettant d’obtenir un même niveau
d’utilité (𝑼𝒕). Elle est appelée aussi « iso-utilité ». La figure ci-dessous représente la CI :
Figure 2 : Courbes d’indifférence ou d’iso-utilité
𝑨 (𝒙 𝑨 , 𝒚𝑨 )
𝒚𝑨
U2
𝑩 (𝒙 𝑨 , 𝒚𝑨 )
𝒚𝑩 U1
U0
X
(0,0) 𝒙𝑨 𝒙𝑩
D’après la figure, les combinaisons de biens 𝑨(𝒙𝑨, 𝒚𝑨) et 𝑩(𝒙𝑩, 𝒚𝑩) se trouvent sur
la même courbe : elles procurent au consommateur, le même niveau d’utilité 𝑼𝟏. De même,
les combinaisons de biens qui se situent sur une même courbe : elles procurent au
consommateur le même niveau d’utilité que ce soit pour 𝑼𝟎 ou 𝑼𝟐.
I.3. Les propriétés fondamentales des courbes d’indifférence
Les courbes d’indifférence possèdent 6 propriétés :
Elles sont descendantes, représentées par des fonctions décroissantes (pente négative) ;
Deux courbes d’indifférence du même consommateur ne peuvent jamais se couper ;
variation de l’UT est nulle (𝑈𝑇 = 0). Donc, on peut mettre l’équation précédente comme
𝜕𝑈𝑇 𝜕𝑈𝑇 𝜕𝑈𝑇 𝜕𝑈𝑇
suit : 𝑑𝑈𝑇 = 0 ⇔ 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 = 0 , On a : = 𝑈𝑚𝑔𝑥 𝑒𝑡 = 𝑈𝑚𝑔𝑦 , donc :
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝑼𝒎𝒈𝒙 𝒅𝒚
𝑈𝑚𝑔𝑥 . 𝑑𝑥 + 𝑈𝑚𝑔𝑦 . 𝑑𝑦 = 0 ⇔ 𝑈𝑚𝑔𝑥 . 𝑑𝑥 = −𝑈𝑚𝑔𝑦 . 𝑑𝑦 ⇔ = |− 𝒅𝒙 |
𝑼𝒎𝒈𝒚
𝑼𝒎𝒈 𝟏
⇔ 𝑻𝑴𝑺𝒙 → 𝒚 = 𝑼𝒎𝒈𝒙 = |− 𝒅𝒚
𝒅𝒙
| , On peut déduire le 𝑇𝑴𝑺𝒚 → 𝒙. 𝑇𝑴𝑺𝒚 → 𝒙 = ==
𝒚 𝑻𝑴𝑺𝒙→𝒚
𝑼𝒎𝒈𝒚 𝒅𝒙
= |− 𝒅𝒚 |. On vient de démontrer que le 𝑻𝑴𝑺 est égal au rapport des utilités marginales
𝑼𝒎𝒈𝒙
2
2ème propriété fondamentale des courbes d’indifférence : Elles sont descendantes représentées par des
fonctions décroissantes (pente négative).
Dans le cas de deux variables (deux biens (𝒙, 𝒚)) sur le marché, la fonction d’utilité
totale devient 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) et l’équation de la contrainte budgétaire du consommateur est
représentée par l’équation de la « droite du budget » qui s’écrit 𝑹 = 𝑷𝒙 . 𝒙 + 𝑷𝒚 . 𝒚 où
𝑷𝒙 et 𝑷𝒚 représentent les prix des biens 𝒙 et 𝒚 respectivement. (𝒙, 𝒚) sont des quantités des
deux biens 𝑿 et 𝒀. Le problème du consommateur se formule comme suit :
𝑴𝒂𝒙 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚)
{
𝑺/𝑪 𝑹 = 𝑷𝒙 . 𝒙 + 𝑷𝒚 . 𝒚
II.2. Les conditions de maximisation de la fonction de l’utilité
Dans l’hypothèse où le consommateur est en face de deux biens (𝒙, 𝒚) dans une
économie, la fonction d’utilité totale devient 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) et l’équation de la contrainte
budgétaire du consommateur est représentée par l’équation de la « droite du budget » qui
s’écrit 𝑹 = 𝑷𝒙 . 𝒙 + 𝑷𝒚 . 𝒚 où 𝑷𝒙 et 𝑷𝒚 représentent les prix des biens 𝒙 et 𝒚 respectivement.
(𝒙, 𝒚) sont des quantités des deux biens 𝑿 et 𝒀. Pour résoudre le problème du consommateur,
on peut utiliser deux méthodes mathématiques :
II.2.1. Première méthode de substitution dite « directe ».
Dans le cas de cette méthode, la valeur de (𝒀) déduite de l’équation de la droite
𝑷𝒙 𝑹
budgétaire : 𝒚 = − .𝒙+ sera remplacée dans l’équation de la fonction d’utilité totale
𝑷𝒚 𝑷𝒚
𝑷 𝑹
𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) et on obtient : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, (− 𝑷𝒙 . 𝒙 + )). La fonction d’utilité totale devient
𝒚 𝑷𝒚
une fonction à une seule variable (𝒙). Les prix des deux biens et le revenu du consommateur
sont, d’après le « postulat 2 »3 des fonctions d’utilité, supposés fixes. La solution à ce
problème que le consommateur désir réaliser est lorsqu’il atteint le maximum de son utilité
sous-contrainte. Dans ce cas, les dérivées partielles de la fonction d’utilité par rapport aux
deux variables s’annulent.
𝑼𝒕′ = 𝒇′ (𝑥) = 𝟎
{ 𝑷𝒙 𝑹
𝒚=− .𝒙 +
𝑷𝒚 𝑷𝒚
{ 𝑴𝒂𝒙 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … … , 𝒙𝒏 ).
𝑺/𝑪 𝑹 = 𝑷𝟏 . 𝒙𝟏 + 𝑷𝟐 . 𝒙𝟐 + 𝑷𝟑 . 𝒙𝟑 … … … + 𝑷𝒏 . 𝒙𝒏
La fonction de Lagrange, (𝑳), est alors égale à :
𝑳(𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … , 𝒙𝒏 , 𝜆) = 𝑼𝒕 − 𝜆(𝑹 − 𝑷𝟏 . 𝒙𝟏 − 𝑷𝟐 . 𝒙𝟐 − 𝑷𝟑 . 𝒙𝟑 … − 𝑷𝒏 . 𝒙𝒏 )
Ou
𝑳(𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … , 𝒙𝒏 , 𝝀) = 𝒇(𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … , 𝒙𝒏 ) − 𝝀(𝑹 − 𝑷𝟏 . 𝒙𝟏 − 𝑷𝟐 . 𝒙𝟐 − 𝑷𝟑 . 𝒙𝟑 … − 𝑷𝒏 . 𝒙𝒏 )
(𝝀) est appelé « multiplicateur de Lagrange ». Il joue le rôle d’une variable comme
les autres dans l’expression de la fonction de Lagrange (𝑳). Nous préciserons par la suite sa
signification économique dans le cadre du problème particulier de la maximisation de la
fonction d’utilité d’un consommateur (Boumoula, 2015). La condition nécessaire pour que
la fonction de Lagrange (𝑳) admette un maximum est que ses dérivées partielles par rapport
à 𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … , 𝒙𝒏 et 𝝀 s’annulent en même temps. Le problème consiste donc à résoudre le
système d’équations à (n+1) variables de la forme :
3
Postulat 2 : La fonction d’utilité est définie pour une période temporelle donnée. Cela signifie que l’analyse
du comportement du consommateur relève de l’analyse statique. Cette analyse ne tient pas en considération les
variations du degré de satisfaction dans le temps (consommations différées).
(𝑳)′ 𝒙𝟏 = 𝟎
(𝑳)′ 𝒙𝟐 = 𝟎
(𝑳)′ 𝒙𝟑 = 𝟎
…
(𝑳)′ 𝒙𝒏 = 𝟎
{ (𝑳)′ 𝒙𝝀 = 𝟎
Pour simplifier, on va recourir à la méthode de Lagrange pour le cas de deux variables :
𝑴𝒂𝒙 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚)
{
𝑺/𝑪 𝑹 = 𝑷𝒙 . 𝒙 + 𝑷𝒚 . 𝒚
À travers le système d’équations ci-dessus, on peut formuler la fonction de Lagrange (𝑳) :
𝑳(𝒙, 𝒚, 𝝀) = 𝒇(𝒙, 𝒚, 𝝀) − 𝝀(𝑹 − 𝑷𝒙 . 𝒙 − 𝑷𝒚 . 𝒚)
Pour maximiser la fonction d’utilité du consommateur, il suffit donc de résoudre le système
d’équations (S ’) ci-après :
(𝐿)′ 𝑥 = 𝑈𝑚𝑔𝑥 − 𝜆 𝑃𝑥 = 0
{(𝐿)′ 𝑦 = 𝑈𝑚𝑔𝑦 − 𝜆 𝑃𝑦 = 0
(𝐿)′ 𝜆 = 𝑅 − 𝑃𝑥 . 𝑥 − 𝑃𝑦 . 𝑦 = 0
Après calcul, on obtient :
𝑈𝑚𝑔𝑥 − 𝜆 𝑃𝑥 = 0 𝑈𝑚𝑔𝑥 = 𝜆 𝑃𝑥
{𝑈𝑚𝑔𝑦 − 𝜆 𝑃𝑦 = 0 ⇔ {𝑈𝑚𝑔𝑦 = 𝜆 𝑃𝑦
𝑅 − 𝑃𝑥 . 𝑥 − 𝑃𝑦 . 𝑦 = 0 𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦
𝜕 Ut
𝜕𝑥
λ= 𝜕R 𝜕𝑈𝑡
𝜕𝑥 λ=
on aura : 𝜕 Ut
⇔{ 𝜕R
𝜕 𝑈𝑡
𝜕𝑦 λ=
λ= 𝜕R
𝜕R
{ 𝜕𝑦
graphiquement par une « carte d’indifférence »4, ce qui signifie que cette représentation est
traduite par plusieurs courbes d’indifférence indiquant les multiples niveaux d’utilité acquis
à partir des quantités de biens consommés. Mais le problème du consommateur est lié à son
budget, ce qui indique que les degrés d’utilité changent en fonction de la modification du
son revenu (𝑹) (toutes choses égales par ailleurs)5.
III.1. L’équation de la droite du budget
L’équation de la droite budgétaire est représentée comme suit : 𝑹 = 𝑷𝒙 . 𝒙 + 𝑷𝒚 . 𝒚. Après
quelques opérations mathématiques, on aura l’équation 𝑦 = 𝑓(𝑥) qui se traduit par la
𝑷𝒙 𝑹
formule suivante : 𝒚 = − 𝑷𝒚 . 𝒙 + 𝑷𝒚. Calculons maintenant les points d’intersection entre la
𝑷𝒙 𝑹
y* (𝐱 ∗, 𝐲 ∗) 𝒚=− . 𝒙+
𝑷𝒚 𝑷𝒚
Max Ut ( 𝑈𝑡𝑖𝑙𝑠)
R
X
x*
Px
III.3. La signification économique de l’équilibre du consommateur
𝑈𝑚𝑔 𝑥 𝑈𝑚𝑔 𝑦
À l’équilibre, le rapport des utilités marginales égales au rapport des prix ( = ),
𝑃𝑥 𝑃𝑦
𝑈𝑚𝑔 𝑥 𝑃𝑥
ou : 𝑈𝑚𝑔 𝑦 = ; ce qui signifie que la dernière unité monétaire dépensée par le
𝑃𝑦
4
Parmi les propriétés fondamentales des courbes d’indifférence, l’ensemble des courbes d’indifférence donne
la carte d’indifférence du consommateur.
5
Si (𝑹) change, on suppose que (𝑷𝒙) et (𝑷𝒚) restent constants.
consommateur afin d’acquérir le bien (𝑿) donne la même utilité que cette dernière unité
monétaire dépensée pour l’achat du bien (𝑿). De plus, le panier d’équilibre représenté sur le
graphique montre que le consommateur atteint le maximum de son utilité au point de
𝑷𝒙 𝑹
tangence entre la courbe d’indifférence (𝑼𝒕) et la droite budgétaire 𝒚 = − 𝑷𝒚 . 𝒙 + 𝑷𝒚.
𝑅
𝑃𝑦2
La courbe Consommation Revenu (𝑪𝑪𝑹).
.
Courbe d’Engel
𝑅
𝑃𝑦1
.
𝑅
𝑬𝟐
𝑃𝑦0 𝑬𝟏 .
. .
𝑬𝟎
.
𝑼𝟐
.
𝑼𝟏
𝑼𝟎
.
. 𝒙
(0,0) 𝑅 𝑅 𝑅 .
𝑃𝑥0 𝑃𝑥1 𝑃𝑥2
. . .
continuellement (toutes choses étant égales par ailleurs), et comme la relation qui existe entre
le prix et la demande est une relation inverse, le consommateur ne pourra pas acquérir le
bien (𝑿) (la quantité demandée du bien (𝑿) diminue jusqu’à s’annuler), donc le
consommateur consacrera la totalité de son revenu à l’achat du bien (𝒀). Dans le cas où c’est
le prix du bien « Y » qui varie, la courbe consommation-prix aura pour origine le point
𝑹
(𝑷𝒙 , 𝟎).
la consommation du bien (𝒀). D’autre part, on sait que le prix du bien (𝑷𝒚) n’a pas varié,
𝑹
les droites de budgétaires représentatives auront pour point commun le point (𝑷𝒚). On sait
que la modification du prix du bien (𝑿) implique une rotation de la droite de budget autour
𝑹
de l’axe des ordonnées au point (𝟎, 𝑷𝒚). Tout d’abord, on a une rotation de la droite autour
𝑬𝟎
La courbe Consommation Prix (𝑪𝑪𝑷).
. 𝑼𝟎
.
𝑬𝟏
. 𝑬𝟐
.
𝑼𝟐
𝑼𝟏 .
.
𝑅 𝑅 𝑅 𝒙
(0,0) 𝑃𝑥0 𝑃𝑥1 𝑃𝑥2 .
. . .
Comme entre temps le prix de (𝒀) n’a pas varié, les droites de budgets obtenues auront pour
point commun le point où la consommation de (𝒀)est maximale (Cas où il consacre la totalité
de son revenu à l’achat de (𝒀) uniquement). La courbe de la figure 5 (qui joint les différents
points d’équilibre) montre que : plus le prix augmente, plus la quantité du bien (𝑿)que le
consommateur pourra s’acheter avec son revenu diminue, et le contraire est vrai. Ce résultat
est interprété de la manière suivante : la demande d’un bien est une fonction décroissante de
son prix (la loi de la demande) (Boumoula, 2015), cela signifie que la courbe représentative
de la demande est décroissante.
Conséquence : La courbe (CCP) montre que plus le prix augmente, la quantité du bien X
que le consommateur pourra s’acheter avec son revenu, diminue. La demande d’un bien est
une fonction décroissante de son prix. La courbe de demande en fonction du prix dérive
de la "courbe de consommation-prix", lieu géométrique des équilibres du consommateur
quand le prix du bien varie, (toutes choses égales par ailleurs).
Effet-Revenu (𝑬𝑹).
𝒚𝟏
𝑬𝟏
𝒙
(0,0) 𝒙𝟏 𝒙𝟐 𝒙𝟑 .
variation de la demande due à une modification du pouvoir d'achat (ou du revenu). C’est-à-
dire que X augmente de 2,7 unités, tandis que « Y » augmente de 1,08 unités.
𝐄𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐗: 𝚫 𝐱 = 𝐗𝟐 − 𝐗𝟎 = 𝟏𝟓 − 𝟏𝟎 = +𝟓
Effet Total : {
𝐄𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐘: 𝚫 𝐲 = 𝐘𝟐 − 𝐘𝟎 = 𝟔 − 𝟔 = 𝟎
L'effet total représente la variation de la demande d'un bien à la suite de la variation du prix
du bien. L'effet total est la somme des effets de substitution et de revenu. C’est-à-dire qu’au
total, ces deux effets conjugués, font que la quantité de X augmente de 5 unités, tandis que
la quantité de Y ne subit aucune modification.
VI. EXERCICE D’APPLICATION
Le TMS, l’équilibre du consommateur et le multiplicateur de Lagrange (λ)
Les préférences d’un lecteur de romans (I) sont résumées dans la fonction d’utilité totale
donnée par l’équation suivante : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝟐 . 𝒙𝟎,𝟕 . 𝒚𝟎,𝟓 , dans laquelle (𝒙) représente
le nombre de livres achetés sous format électronique et ′′𝒚′′ représente le nombre de livres
achetés en format « papier ». Les prix unitaires des deux types de romans sont
respectivement : 𝑷𝒙 = 𝟏𝟓𝟎 𝑫𝑨 𝒆𝒕 𝑷𝒚 = 𝟕𝟓 𝑫𝑨. Le revenu du consommateur est de : 𝐑 =
𝟒𝟓𝟎𝟎𝟎 𝐃𝐀.
1. Donnez l’expression mathématique du TMS y → 𝑥. Calculez sa valeur lorsque 𝒙 = 𝟑𝟓 et
𝒚 = 𝟓𝟎, puis commentez le résultat obtenu.
2. Si le lecteur de romans décide de réduire le nombre de livres achetés en format « papier »
de 4 unités, quelle serait la variation du nombre de livres achetés sous format électronique
pour qu’il puisse garder le même niveau de satisfaction (Donnez une réponse complète) ?
3. Calculez les quantités (𝒙 *, 𝒚 *) qui maximisent l’utilité du lecteur de romans. (Utilisez la
méthode de Lagrange).
4. Quel est l’effet d’une diminution du revenu du consommateur de 10%sur le niveau
d’utilité (Prenez 2 chiffres après la virgule) ?
5. Représentez graphiquement l'équilibre du consommateur. (2 chiffres après la virgule)
VI.1. Corrigé de l’exercice d’application
La fonction d’utilité totale donnée par l’équation suivante : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) =
𝟐 . 𝒙𝟎,𝟕 . 𝒚𝟎,𝟓 , dans laquelle ′′𝒙′′ représente le nombre de livres achetés sous format
électronique et ′′𝒚′′ représente le nombre de livres achetés en format « papier ». Les prix
unitaires des deux types de romans sont respectivement : 𝑷𝒙 = 𝟏𝟓𝟎 𝑫𝑨 𝒆𝒕 𝑷𝒚 = 𝟕𝟓 𝑫𝑨.
Le revenu du consommateur est de : 𝐑 = 𝟒𝟓𝟎𝟎𝟎 𝐃𝐀.
1. Donnez l’expression mathématique du TMS y →x. Calculez sa valeur lorsque x=35
et y=50, puis commentez le résultat obtenu.
𝑼𝒎𝒈𝒚
TMS y → 𝒙 = / 𝑼𝒎𝒈𝒚 = 2 . 0,5. 𝑥 0,7 . 𝑦 −0,5 , 𝑼𝒎𝒈𝒙= 2 . 0,7. 𝑥 −0,3 . 𝑦 0,5
𝑼𝒎𝒈𝒙
𝟓 . 𝟑𝟓 𝟏𝟕𝟓 𝟏
𝒙 = 𝟑𝟓 et 𝒚 = 𝟓𝟎 ⇔ TMS y → 𝒙 = = =+
𝟕. 𝟓𝟎 𝟑𝟓𝟎 𝟐
Analyse du résultat : Le lecteur de romans (I) garde le même niveau d’utilité s’il substitue
1/2 livres achetés sous format électronique par un livre acheté en format « papier ».
2. Si le lecteur de romans décide de réduire le nombre de livres achetés en format «
papier » de 4 unités, quelle serait la variation du nombre de livres achetés sous format
électronique pour qu’il puisse garder le même niveau de satisfaction (Donnez une
réponse complète) ?
Δx Δy Δ Ut
0 𝟏
+ 1/2 -1 (−𝟒). ( )
TMS y → 𝒙 Δx= 𝟐
= +𝟐
−𝟏
Δ 𝒙 -4 0
TMS y → 𝒙 = 𝟐, On applique la règle de trois : Le lecteur de romans (I) doit acheter 2 livres
supplémentaires sous format électronique pour qu’il puisse réduire le nombre de livres en
format « papier » de 4 unités tout en gardant le même niveau de satisfaction.
3. Calculez les quantités (x*, y*) qui maximisent l’utilité du consommateur. (Utilisez la
méthode de Lagrange).
𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑡 = 𝑓(𝑥, 𝑦) 𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑡 = 𝑓(𝑥, 𝑦) = 2. 𝑥 0,7 . 𝑦 0,5
{ ⇔ { ,
𝑆/𝐶 𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦 𝑆/𝐶 45000 = 150 𝑥 + 75 𝑦
L (x, y, λ) =2. 𝑥 0,7 . 𝑦 0,5+ λ. ( 45000 − 150 𝑥 − 75 𝑦),
2. 0,7 . 𝑦 0,5
𝐿′ (𝑥) = 0 2 . 0,7. 𝑥 −0,3 . 𝑦 0,5 − 150. 𝜆 = 0 𝑥 0,3
= 150. 𝜆
{ 𝐿′ (𝑦) = 0 ⇔ { 2 . 0,5. 𝑥 0,7 . 𝑦 −0,5 − 75. 𝜆 = 0 ⇔ 2. 0,5 . 𝑥 0,7
= 75. 𝜆 ⇔
𝐿′ (𝜆) = 0 𝑦 0,5
45000 − 150 𝑥 − 75 𝑦 = 0
{45000 = 150 𝑥 + 75 𝑦
1,4 . 𝑦 0,5
𝜆= 150 . 𝑥 0,3
… … … … … … … (1) 14 . 𝑦0,5 10. 𝑥 0,7
0,7 = 75 .
𝑥 on met (1) = (2) et on obtient : { 𝑥 0,3 𝑦 0,5
… … … … … … … . (2),
150 .
𝜆= 75 . 𝑦 0,5 45000 = 150 𝑥 + 75 𝑦
{ 45000 = 150 𝑥 + 75 𝑦 … . (3)
1050. 𝑦 0,5 . 𝑦 0,5 = 1500. 𝑥 0,7 . 𝑥 0,3 1050 𝑦 = 1500 𝑥
⇔ { ⇔{ ⇔
45000 = 150 𝑥 + 75 𝑦 45000 = 150 𝑥 + 75 𝑦
1500 10
𝑦 = 𝑥= 𝑥
{ 1050 7 , Remplaçant la valeur de Y (y = x ) dans l’équation de la droite
45000 = 150 𝑥 + 75 𝑦
budgétaire (3) :
10 10 10
𝑦 = 𝑥 𝑦= 7
𝑥 𝑦= 𝑥
7 7
⇔ { 10 ⇔ { 1050. 𝑥 +750. 𝑥 ⇔ { 1800. 𝑥 ⇔
45000 = 150 𝑥 + 75 ( 7 𝑥) 45000 = 45000 = 7
7
10
𝑦= 7
𝑥 𝒙 = 𝟏𝟕𝟓 𝑼𝒏𝒊𝒕é𝒔
{ ⇔{ ,
𝑥=
315000 𝒚 = 𝟐𝟓𝟎 𝑼𝒏𝒊𝒕é𝒔
1800
Les quantités d’équilibre qui maximisent la fonction-objectif du lecteur de romans sont (𝒙*,
𝒚*) = (𝟏𝟕𝟓, 𝟐𝟓𝟎).
4. Quel est l’effet d’une diminution du revenu du consommateur de 10% sur le niveau
d’utilité (Prenez 2 chiffres après la virgule) ?
1,4 . (250)0,5 22,13 𝑈𝑡𝑖𝑙
Le multiplicateur de Lagrange 𝜆 : 𝜆= = 706,32 = 0.03 .
150 . (175)0,3 𝐷𝐴
10
. 𝚫 𝐑 = 10% ⇔ R = 45000 = −𝟒𝟓𝟎𝟎 𝐃𝐀.
100
Δ 𝑈𝑡
On a 𝜆 = ΔR
⇔ Δ 𝑈𝑡 = 𝜆. Δ R = −4500. (0,03), 𝚫 𝑼𝒕 = −𝟏𝟑𝟓 𝐔𝐭𝐢𝐥𝐬.
Une diminution de 10% de R, entraine une diminution de l’utilité totale de 135 Utils.
5. Représentez graphiquement l'équilibre du consommateur (Prenez 2 chiffres après la
virgule)
L’équation de la droite du budget :
𝑃𝑥 𝑅 150 45000
𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦 ⇔ y = - 𝑃𝑦 . x +𝑃𝑦 ⇔ y = - . x+ ⇔ y = - 𝟐 . x+𝟔𝟎𝟎
75 75
R/Py = 600
Droite Budgétaire : y = - 𝟐 . x + 𝟔𝟎𝟎
X
X*= 175 R/Px = 300
bien est une fonction dépendant de plusieurs variables, à savoir les prix des biens et le revenu
du consommateur (Biales, 2013).
La fonction de demande est une fonction à plusieurs variables où le choix de consommation
dépend de plusieurs variables : le prix du bien considéré, le prix des autres biens, le revenu
du consommateur, ses goûts et préférences. etc.
La demande (𝑫𝒙) pour le cas de 𝒏 biens (𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , … 𝒙𝒏 ) peut donc être formalisée par
rapport aux variables économiques suivantes : 𝑫𝒙 = 𝒇(𝑷𝒙𝟏 , 𝑷𝒙𝟐 , … 𝑷𝒙𝒏 , 𝑹)
D’une part, si l’on admet qu’il existe deux biens parmi lesquels le consommateur
effectue ses choix, (𝑷𝒙) symbolise le prix du bien (𝑿), (𝑷𝒚) représente le prix du bien (𝒀) et
(𝑹) est le revenu du consommateur. La fonction de demande devient : 𝑫𝒙 = 𝒇(𝑷𝒙, 𝑷𝒚, 𝑹).
D’autre part, si l’on considère la période au cours de laquelle 𝑷𝒙 et 𝑹 sont constants,
la demande du bien (𝒙) s’exprime alors comme une fonction de la seule variable (𝑷𝒙). On
aura donc : 𝑫𝒙 = 𝒇(𝑷𝒙).
Conséquence :
La demande d'un bien est normalement une fonction décroissante du prix de ce bien ;
La demande d'un bien est normalement une fonction croissante du revenu du
consommateur.
VII.1.2. Construction et déplacement de la courbe de demande
Pour tracer les courbes de demande sur un graphique, il faut que la demande soit
décroissante (plus le prix baisse, plus la demande augmente).
Figure 7 : Représentation graphique de la courbe de demande (cas d’une même pente)
𝑫𝒙
.
Déplacement de la courbe de demande (𝑫𝒙).
𝑨
𝐷𝑥𝐴 .
.
𝑩
𝐷𝑥𝐵 .
.
𝑪
𝐷𝑥𝐶
𝐷𝑥1 𝐷𝑥2
𝐷𝑥0 𝑷𝒙
. .
. .
(0,0) 𝑃𝑥𝐴 𝑃𝑥𝐵 𝑃𝑥𝐶 . .
.
© Dr. Nabil KANDI 34
Dr. Nabil KANDI Cours de Microéconomie 1
𝜹𝑫
( 𝑫 + 𝒙𝑫 )% 𝜹𝑫𝒙
𝟏 𝟐 ( )% 𝜹𝑫𝒙 (𝑷𝟏 + 𝑷𝟐 )
𝟐 (𝑫𝟏 + 𝑫𝟐 )
𝑬𝒂𝒓𝒄 = = 𝜹𝑷𝒙
= × ; Elle est utilisée pour calculer
𝜹𝑷 ( )% 𝜹𝑷𝒚 (𝑫𝟏 + 𝑫𝟐 )
( 𝑷 + 𝒙𝑷 )% (𝑷𝟏 + 𝑷𝟐 )
𝟏 𝟐
𝟐
l’élasticité prix de la demande entre deux points situant sur la courbe de demande.
VII.3. Détermination de la fonction de demande à partir de la fonction d’utilité totale
Pour extrapoler la fonction de demande à travers la fonction d’utilité du
consommateur (les conditions économiques du consommateur varient 𝑷𝒙 , 𝑷𝒚 et 𝑹), on va
procéder à la démonstration mathématique par la méthode de Lagrange. Afin de concrétiser
cette fonction de demande, on va utiliser un exemple pratique : Un consommateur a pour
fonction d’utilité suivante : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝟐 . 𝒙𝟐 . 𝐲 où 𝑷𝒙 , 𝑷𝒚 et 𝑹 varient sur le marché.
L’expression mathématique des fonctions de demande des biens (𝒙) et (𝒚)
respectivement :
On sait qu’à l’équilibre du consommateur, le rapport des utilités marginales est égale au
rapport des prix.
𝑈𝑚𝑔𝑥 𝑃𝑥 4. 𝑥. 𝑦 𝑃𝑥
= =
Les combinaisons d’équilibre : { 𝑈𝑚𝑔𝑦 𝑃𝑦 ⇔ { 2. 𝑥2 𝑃𝑦
𝑆/𝐶 𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦 𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦
𝑃𝑥
2𝑦
=
𝑃𝑥
𝑦=
𝑃𝑥
.𝑥 𝑦= .𝑥
2.𝑃𝑦
⇔{ 𝑥 𝑃𝑦 ⇔{ 2.𝑃𝑦 ⇔{ 𝑃𝑥 ⇔
𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦 𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦 𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 2.𝑃𝑦 . 𝑥
𝑃𝑥 𝑃𝑥
𝑦= .𝑥 𝑦= .𝑥 𝑦=
𝑃𝑥
.𝑥
2.𝑃𝑦 2.𝑃𝑦
{ 𝑃𝑥 ⇔ { 2 .𝑃𝑥 .𝑥+𝑃𝑥. 𝑥
⇔ { 2.𝑃𝑦 ⇔
𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 2.𝑃𝑦 . 𝑥 𝑅 = 2. 𝑅 = 3 . 𝑃𝑥 . 𝑥
2
𝑃𝑥
𝑦= . 𝑥 … . (1)
2.𝑃𝑦
{ 2 .𝑅
, en remplaçant la valeur de (x) de l’équation (2) dans l’équation (1)
𝑥 = … . . (2)
3 .𝑃𝑥
𝑃𝑥 2 .𝑅 𝑅
𝑦= . 𝑦=
2.𝑃𝑦 3 .𝑃𝑥 3 .𝑃𝑦
et on obtient : { 2 .𝑅
⇔ { 2 .𝑅
, X et Y représentent les fonctions de
𝑥 = 𝑥 =
3 .𝑃𝑥 3 .𝑃𝑥
2 .𝑅
𝐷𝑥 = 3 .𝑃𝑥
demande des deux biens respectivement x et y, donc on peut noter aussi { 𝑅
𝐷𝑦 = 3 .𝑃𝑦
𝟐 .𝑹 𝑹
Les fonctions de demandes des deux biens (𝒙) et (𝒚) sont (𝑫𝒙 = ) et (𝑫𝒚 = )
𝟑 .𝑷𝒙 𝟑 .𝑷𝒚
respectivement.
quantités d'un certain bien produit à partir de ces combinaisons » (Germain, 1969). On
distingue, le plus souvent, deux facteurs de production : le travail, désigné par la lettre (𝒍) et
le capital représenté par la lettre (𝒌). Le capital comprend tous les biens durables (outils,
machines, bâtiments, etc.) utilisés par le producteur pour fabriquer le produit (𝑷). La
fonction de production s'écrit alors : 𝑷 = 𝒇(𝒌, 𝒍). L'étude des décisions de production peut
être menée dans le court terme ou le long terme. La distinction entre les deux dépend du
degré de flexibilité des facteurs de production. En courte période, un seul facteur de
production est variable. En longue période, tous les facteurs sont variables. Le plus souvent
on admet que le facteur variable est le travail. En général, le producteur peut adapter le
volume de travail (𝒍) plus rapidement que celui du capital (𝒌).
On définit, pour une période temporelle déterminée de production, deux types de
facteurs de production : le facteur fixe et le facteur variable. Un facteur de production est dit
fixe, lorsque la quantité utilisée de ce facteur est indépendante de la quantité fabriquée du
produit, au cours d’une période donnée. Par contre, un facteur de production est considéré
comme étant variable, lorsque la quantité utilisée de ce facteur dépend de la quantité
fabriquée (du volume produit) du produit durant la même période. Autrement dit, lorsque la
quantité utilisée, de ce bien, augmente avec l’augmentation du volume de production.
Exemple :
Facteurs de production fixes Facteurs de production variables
- Terrains
- Bâtiments - Matières premières
- Usines
- Ateliers
- Machines - Main d’œuvre
- Outillages (Heures de travail, nombre de
- Équipements travailleurs employés.)
premières sont des facteurs variables tandis que les bâtiments et l’outillage sont des facteurs
fixes.
Supposons donc un producteur (une entreprise) qui fabrique avec une capacité
donnée de production, un produit (𝑷) à partir de deux quantités de facteurs (𝒌𝟎 ) supposé
fixe et (𝒍) supposé variable. On pourra écrire : 𝑷 = 𝒇(𝒌𝟎 , 𝒍). Cette fonction exprime le lien
entre la quantité produite et les quantités de facteurs de production utilisés.
II.2. Les propriétés fondamentales de la fonction de production de courte période
1/ Elle est supposée continue et dérivable sur son intervalle de définition (Cela implique que
les quantités de facteurs de production sont divisibles « à l’infini ») ;
2/ Elle obéit au principe de la productivité marginale décroissante ;
3/ Elle est définie pour une période temporelle, donc elle relève de l’analyse statique.
II.3. Les productivités physiques du facteur de production : « travail » (courte période)
A partir de la relation « technique » qui relie le volume du produit (p) aux quantités
de facteurs k et l, on définit les concepts suivants :
a- La Productivité Physique Totale (𝑷𝑷𝑻𝒍 ) : exprime le volume de production (𝑷) (output)
obtenu à l’aide d’une combinaison d’une quantité 𝒌𝟎 d’un facteur fixe et d’une autre quantité
(𝑙) d’un facteur variable.
𝑷𝑷𝑻𝒍 = 𝒇(𝒌𝟎 , 𝒍) =
b- La Productivité Physique Moyenne (𝑷𝑷𝑴𝒍 ) : La productivité de chaque unité du facteur
travail (𝒍) est mesurée par la productivité physique moyenne, elle correspond au rapport de
la productivité physique totale (𝑷𝑷𝑻𝒍 ) sur le nombre d’unités nécessaires du facteur travail.
𝑷𝑷𝑻𝒍 𝐟 (𝒌𝟎 , 𝒍)
𝑷𝑷𝑴𝒍 = =
𝒍 𝒍
c- La Productivité Physique Marginale (𝑷𝑷𝒎𝒈𝒍 ) : La productivité marginale du facteur
travail est le supplément de quantité produite suite à une unité supplémentaire de ce facteur
utilisée dans la production. La productivité physique marginale du facteur (𝒍) peut être
définie comme étant la variation de la productivité physique totale (𝑷𝑷𝑻𝒍 ), consécutive à
𝚫𝑷𝑷𝑻𝒍
une variation unitaire de la quantité du facteur (𝒍). 𝑷𝑷𝒎𝒈𝒍 = , mathématiquement,
𝚫𝒍
elle correspond à la limite du rapport ( 𝜟𝑷𝑷𝑻) sur ( 𝚫𝐥), quand (𝚫𝒍) devient de plus en plus
petit ( 𝚫𝑙→0).
∆𝑷𝑷𝒎𝒈𝒍 𝝏𝑷𝑷𝒎𝒈𝒍
𝑷𝑷𝒎𝒈𝒍 = 𝑳𝒊𝒎 ( )= = 𝒇′(𝒌𝟎 , 𝒍)
∆𝒍→𝟎 ∆𝒍 𝝏𝒍
𝑷𝑷𝑻𝒍
Point d’inflexion ,
𝑷𝑷𝑴𝒍
,
l
𝑷𝑷𝒎𝒈𝒍
𝟑 .𝒀 𝟑 . 𝟐𝟎 𝟑. 𝟐 𝟑
. Quand (𝑥, 𝑦) = (10,20), TMS 𝒙 → 𝒚 = 𝟒 . 𝟏𝟎 = =
𝟒 .𝑿 𝟒 𝟐
Pour calculer de combien varie Y quand X diminue de 4 unités, on doit calculer le TMS𝒚 → 𝒙
1 1 4. 𝑋 𝟒 . 𝟏𝟎 𝟒
TMS 𝒚 → 𝒙 = = 𝟑 .𝒀 = 3. 𝑌 , Quand (𝑥, 𝑦) = (10,20), TMS 𝒚 → 𝒙 = 𝟑 . 𝟐𝟎
= 𝟑. 𝟐
=
𝐓𝐌𝐒 𝒙→𝒚
𝟒 .𝑿
𝟐
𝟑
Δ
ΔX ΔY
Ut
TMST y→x −2/3 +1 0 4. 1 4. 3
∆𝑌 = = = 2. 3 = +6
-4 ΔY 0 2/3 2
Pour garder son niveau d’utilité initiale, ce consommateur doit substituer 6 unités du bien Y
contre 4 unités du bien X.
2. Calcul des quantités d’équilibre par la méthode de LAGRANGE
𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑡 = 𝑓(𝑥, 𝑦)
Il s’agit de vérifier la condition de maximisation { ⇔
S/C R = Px . X + Py . Y
1 1
1
𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑡 = 4 . 𝑥 8 . 𝑦 6
{ , En utilisant la méthode de LAGRANGE : on peut écrire :
S/C 360 = 20 . X + 10 . Y
1 1
1
L (x, y, 𝜆) = Ut + λ . (𝑅 − 𝑃𝑥 . 𝑋 − 𝑃𝑦 . 𝑌) ⇔ L (x, y, λ) = 4 . 𝑥 8 . 𝑦 6 + λ . ( 360 − 20 . X −
10. Y), Cette équation de LAGRANGE admet des solutions si ces dérivées partielles
s’annulent simultanément d’où le système d’équations ci-après :
1
1 1 − 78 1
𝑦6
1 1 1−1 1
4 . 8 . 𝑥 . 𝑦 6
𝜆=
. . 𝑥 8 . 𝑦 6 − 20. 𝜆 = 0 𝜆= 7
′ (𝑥)
𝐿 =0 4 8 20 32. 20. 𝑥 8
{ 𝐿′ (𝑦) = 0 ⇔ 1 1 1 1 ⇔ 1 1 18 5
− ⇔
1
. . 𝑥 8 . 𝑦 6−1 − 10. 𝜆 = 0 . . 𝑥 . 𝑦 6 𝑥8
𝐿′ (λ) = 0 4 6 𝜆=4 6 𝜆= 5
{ 360 − 4. 𝑥 − 5. 𝑦 = 0 10 24. 10. 𝑦 6
{ 360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦 {360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦
1
𝑦6
𝜆= 7 . . . (1) 1 1
640. 𝑥 8 𝑦6 𝑥8 5 1 7 1
⇔ 1
⇔{ 7 = 5 ⇔ {240. 𝑦 6 . 𝑦 6 = 640. 𝑥 8 . 𝑥 8 ⇔
𝑥8 640. 𝑥8 240. 𝑦6
𝜆= 5 . . . (2) 360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦
240. 𝑦 6 360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦
{360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦. . (3)
8
{ 240. 𝑌 = 640. 𝑋 ⇔ { 3. 𝑌 = 8. 𝑋 ⇔{ 𝑦 = 3 .𝑥 , On remplace la
360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦 360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦 360 = 20. 𝑥 + 10. 𝑦
8
.𝑥 𝑦=
valeur de Y dans la troisième équation (3) et on obtient : { 3
8
360 = 20. 𝑥 + 10. 3 . 𝑥
8 8
𝑦= .𝑥 𝑦= .𝑥 𝑦=
8
.𝑥
⇔{ 3 ⇔{ 3 ⇔{
20. 3. 𝑥 + 10. 8. 𝑥 60. 𝑥 + 80. 𝑥 3
360 = 360 = 1080 = 140. 𝑥
3 3
8 54 144 144
8 𝑦 = 3 . 7 = 7 = 20,57 𝑦= = 20,57
⇔{ 𝑦 = 3 .𝑥 ⇔{ 1080 54
⇔{ 7
54
140. 𝑥 = 1080 𝑥 = 140 = 7 = 7,71 𝑥= = 7,71
7
54
𝑥= = 7,71
⇔{ 7
144
Donc les quantités des biens x et y qui maximise l’utilité de ce
𝑦= = 20,57
7
𝟓𝟒 𝟏𝟒𝟒
consommateur sont : (x*, y*) = ( , ) = ( 7,71 , 20,57).
𝟕 𝟕
𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟒𝟑
4. La variation du revenu R pour que le niveau d’utilité augmente de 100 Utils :
Δ 𝑈𝑡 Δ 𝑈𝑡 100
On a 𝜆 = ⇔ΔR= = = 23258,14 DA. La variation nécessaire pour
ΔR 𝜆 0,00043
variation du niveau d’utilité totale nécessaire pour que le revenu augmente de 20% est de
𝚫 𝐔𝐭 = 0,03 Utils.
La représentation graphique de l’équilibre du consommateur
R Px 360 20
- L’équation de la droite du budget : R = Px . x + Py . y ⇔ y = Py - Py. X ⇔ y = - 10.
10
R 360
Y = = 36 0
Py 10
1. Le point d’intersection entre l’axe des abscisses est la combinaison (0, 36).
2. Le point d’intersection entre l’axe des abscisses est la combinaison (18, 0).
Y
R
Py
= 36
𝟓𝟒 𝟏𝟒𝟒
(x*, y*) = ( , )
𝟕 𝟕
𝟏𝟒𝟒 y = 𝟑𝟔 - 𝟐 . x
Y* = 𝟕
R
X
𝟓𝟒 = 18
X* = Px
𝟕
Partie II :
1. L’expression de la courbe consommation-Revenu :
1 1 7 1 7 1
1 1 −1 1 1 − 1 −
𝑈𝑚𝑔𝑥 𝑃𝑥 . . 𝑥8 . 𝑦 6 20 . . 𝑥 8 . 𝑦6 . 𝑥 8 . 𝑦6
À l’équilibre, on a : 𝑈𝑚𝑔 = 𝑃 ⇔ 4 8
1 1
1 1 = 10 ⇔ 4
1
8
1
1 5 =2⇔ 32
1
1 5 =
𝑦 𝑦 −1 − −
. . 𝑥8 . 𝑦6 . . 𝑥8 . 𝑦 6 . 𝑥8 . 𝑦 6
4 6 4 6 24
5 1
24. 𝑦 6 . 𝑦6 3 .Y 𝟖
2⇔ 1 7 = 2 ⇔ 4. = 2 ⇔ 3. 𝑦 = 2. 4. 𝑥 ⇔ 3. 𝑦 = 8. 𝑥 ⇔ 𝒚 = 𝟑 . 𝒙, cette équation
𝑋
32. 𝑥8 . 𝑥8
L’élasticité-Revenu est supérieure ou égale à un, donc le bien (X) est un bien de luxe. C’est-
à-dire que 1% de variation du revenu entraine une variation dans le même sens (+ ou -) de
1% de la demande en bien (X).
4. L’effet d’une augmentation de 10% du prix du bien (X) sur la demande du bien (X) :
𝛿𝐷𝑥
( )% 𝛿𝐷𝑥 𝛿𝑃 𝛿𝑃
𝐷𝑥
𝐸𝐷𝑥⁄ = 𝛿𝑃 ⇔( ) % = 𝐸𝐷𝑥⁄ × ( 𝑥 ) % , Sachant que ( 𝑥) % = 5%,
𝑃𝑥 ( 𝑥 )% 𝐷𝑥 𝑃𝑥 𝑃𝑥 𝑃𝑥
𝑃𝑥
𝛿𝐷𝑥 𝜹𝑫
on obtient alors : (
𝐷𝑥
) % = -1× 10% = -10% ⇔ ( 𝑫 𝒙 ) % = -10%
𝒙
L’effet d’une augmentation de 10% du prix du bien (X) entraine une baisse de quantité
demandée du bien (X) de 10%.
5. L’effet d’une réduction de 5% du prix du bien (Y) sur la demande du bien (X) :
𝛿𝐷𝑥
( )%
𝐷𝑥
𝐸𝐷𝑥⁄ = 𝛿𝑃𝑦 = 0⇔ La baisse du prix du bien (Y) n’a aucun effet sur la demande du
𝑃𝑦 ( )%
𝑃𝑦
bien (X) du fait que les biens (X) et (Y) sont indépendants.
6. L’effet d’une augmentation du revenu du consommateur de 2% sur la demande du
bien (X) :
𝛿𝐷𝑥
( )% 𝛿𝐷 𝛿𝑅 𝛿𝑅
𝐷𝑥
𝐸𝐷𝑥⁄ =
𝑅 𝛿𝑅 ⇔ ( 𝐷 𝑥 ) % = 𝐸𝐷𝑥⁄ × ( 𝑅 ) % , Sachant que (
𝑅 𝑅
) % = 2%, on obtient
( )% 𝑥
𝑅
𝛿𝐷𝑥 𝜹𝑫
alors : (
𝐷𝑥
) % = +1× 2% = +2% ⇔ ( 𝑫 𝒙 ) % = +𝟐%
𝒙
La demande en bien (X) augmente de 2% quand le revenu du consommateur augmente de
2%.
7. La variation relative du (Px) nécessaire pour que la demande augmente de 20%
𝛿𝐷𝑥 𝛿𝐷𝑥
( )% 𝛿𝑃𝑥 ( )% 𝛿𝐷𝑥
𝐷𝑥 𝐷𝑥
𝐸𝐷𝑥⁄ = 𝛿𝑃 ⇔( )% = , Sachant que ( ) % = 20%, on obtient
𝑃𝑥 ( 𝑥 )% 𝑃𝑥 𝐸𝐷𝑥⁄ 𝐷𝑥
𝑃𝑥 𝑃𝑥
𝛿𝑃𝑥 20% 𝜹𝑫𝒙
alors : (
𝑃𝑥
)% = −1
= -20% ⇔ (
𝑫𝒙
) % = -20%
L’effet d’une augmentation de 20% de la demande du bien (X) a nécessité une baisse du prix
du bien (X) de 20%.
unitaires des deux plats sont respectivement : 𝑷𝒙 = 𝟓𝟎𝟎 𝑫𝑨 𝒆𝒕 𝑷𝒚 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑫𝑨. Le revenu
du consommateur est de : 𝐑 = 𝟔𝟎𝟎𝟎 𝐃𝐀.
4. Quel est l’effet d’une augmentation du revenu du consommateur de 50% sur le niveau
d’utilité (Prenez 4 chiffres après la virgule) ?
5. Représentez graphiquement l'équilibre du consommateur.
Exercice 1
𝟏
La fonction d’utilité totale donnée par l’équation suivante : 𝑼𝒕 = 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝟐 . 𝒙𝟎,𝟑 . 𝒚𝟎,𝟔 .
Les prix unitaires des deux plats sont respectivement : 𝑷𝒙 = 𝟓𝟎𝟎 𝑫𝑨 𝒆𝒕 𝑷𝒚 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑫𝑨. Le
revenu du consommateur est de : 𝐑 = 𝟔𝟎𝟎𝟎 𝐃𝐀.
1. Donnez l’expression mathématique du TMS x →y. Calculez sa valeur lorsque x = 4 et
y = 4, puis commentez le résultat obtenu.
𝑼𝒎𝒈 1 1
TMS x → 𝒚 = 𝑼𝒎𝒈𝒙 / 𝑼𝒎𝒈𝒙 = 2
. 0,3. 𝑥 −0,7 . 𝑦 0,6 , 𝑼𝒎𝒈𝒚 = 2
. 0,6. 𝑥 0,3 . 𝑦 −0,4
𝒚
1
𝑼𝒎𝒈 .0,3. 𝑥0,3−1 .𝑦 0,6 3. 𝑦 0,6 .𝑦 0,4 3𝑦 𝑦 𝒚
TMS x → 𝒚 = 𝑼𝒎𝒈𝒙 = 12 = 6. = 6𝑥 = 2𝑥 ⇔ TMS x → 𝒚 = 𝟐𝒙
𝒚 . 0,6. 𝑥 0,3 .𝑦0,6−1 𝑥 0,3 . 𝑥0,7
2
𝟒 𝟏
𝒙 = 𝟒 et 𝒚 = 𝟒 ⇔ TMS x → 𝒚 = =
𝟐. 𝟒 𝟐
Analyse du résultat : Le consommateur (I) garde le même niveau de satisfaction, s’il
substitue 0,5 d’un plat moderne par un plat traditionnel.
2. Si le consommateur décide de réduire le nombre de plats traditionnels de 3 unités, quelle
serait la variation du nombre de plats modernes à consommer pour qu’il puisse garder le
même niveau de satisfaction (Donnez une réponse complète) ?
Δx Δy
- 1 0,5 (−𝟑). (𝟎,𝟓)
TMS x → 𝑦 Δy= = +𝟏, 𝟓
- 3 Δy −𝟏
𝟏
TMS x → 𝒚 = , On applique la règle des trois, d’après le TMST x→y :
𝟐
Le consommateur (I) doit consommer 1,5 de plats modernes supplémentaires pour qu’il
puisse garder le même niveau de satisfaction, après avoir réduit de 3, le nombre de plats
consommés.
3. Calculez les quantités (x*, y*) qui maximisent l’utilité du consommateur. (Utilisez la
méthode de Lagrange).
1 0,3
𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑡 = 𝑓(𝑥, 𝑦) 𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑡 = 2 . 𝑥 . 𝑦0,6
{ ⇔ { ,
𝑆/𝐶 𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦
𝑆/𝐶 6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦
1
L (x, y, λ) = . 𝑥 0,3 . 𝑦 0,6+ λ. ( 6000 − 500 𝑥 − 1000 𝑦),
2
1 1
𝐿′ (𝑥) = 0 2
. 0,3. 𝑥 0,3−1 . 𝑦 0,6 − 500. 𝜆 = 0 2
. 0,3. 𝑥 −0,7 . 𝑦 0,6 = 500. 𝜆
{ 𝐿′ (𝑦) = 0 ⇔ {1 . 0,6. 𝑥 0,3 . 𝑦 0,6−1 − 1000. 𝜆 = 0 ⇔ {1 . 0,7. 𝑥 0,3 . 𝑦 −0,4 = 1000. 𝜆 ⇔
2 2
𝐿′ (𝜆) = 0
6000 − 500 𝑥 − 1000 𝑦 = 0 6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦
0,3 . 𝑦 0,6 0,3 . 𝑦 0,6
= 500. 𝜆 𝜆= 500. 2 . 𝑥 0,7
… . (1)
2 . 𝑥 0,7
0,6 . 𝑥 0,3 ⇔ 0,6 . 𝑥 0,3 ; on met (1) = (2) et on
= 1000. 𝜆 𝜆= 1000 .2 . 𝑦 0,4
… . (2)
2 . 𝑦0,4
{6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦 {6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦 … . (3)
obtient :
0,3. 𝑦 0,6 0,6 . 𝑥 0,3 0,3 . 𝑦0,6 0,6 . 𝑥 0,3
= 1000 1000 . 𝑥 0,7
= 2000 . 𝑦 0,4
{ 500. 2 . 𝑥 0,7 ⇔ {
.2 . 𝑦 0,4 ⇔
6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑌 6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦
0,3. 2000. 𝑦 0,6 . 𝑦 0,4 = 1000. 0,6. 𝑥 0,7 . 𝑥 0,3
{
6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦
600. 𝑦 0,6+04 = 600. 𝑥 0,7+0,3 𝑦= 𝑥
⇔{ ⇔ {6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦, Remplaçant la valeur de Y
6000 = 500 𝑥 + 1000 𝑦
(y = x ) dans l’équation de la droite budgétaire (3) :
𝑦 = 𝑥 𝑦= 𝑥 𝑦= 𝑥 𝒙 = 𝟒 𝑼𝒏𝒊𝒕é𝒔
⇔ {6000 = 500 𝑥 + 1000 (𝑥) ⇔ { ⇔ {𝑥 = 6000 ⇔ { ,
6000 = 1500 𝑥 1500
𝒚 = 𝟒 𝑼𝒏𝒊𝒕é𝒔
Les quantités d’équilibre qui maximisent la fonction-objectif du consommateur sont (𝒙 *, 𝒚
*) = (𝟒, 𝟒).
4. Quel est l’effet d’une augmentation du revenu du consommateur de 50% sur le niveau
d’utilité (Prenez 4 chiffres après la virgule) ?
0,3 . (4)0,6 0,6892 𝑈𝑡𝑖𝑙𝑠
Le multiplicateur de Lagrange 𝜆 : 𝜆 = 1000. (4)0,7
= 2639,0158 = 0.0002 𝐷𝐴
.
50
. 𝚫 𝐑 = 10% ⇔ R = 6000 = 𝟑𝟎𝟎𝟎 𝐃𝐀.
100
Δ 𝑈𝑡
On a 𝜆 = ⇔ Δ 𝑈𝑡 = 𝜆. Δ R = 3000. (0,0002), 𝚫 𝑼𝒕 = +𝟎, 𝟔 𝐔𝐭𝐢𝐥𝐬.
ΔR
5. Représentez graphiquement l'équilibre du consommateur
L’équation de la droite du budget :
𝑃𝑥 𝑅 500 6000 𝟏
𝑅 = 𝑃𝑥 . 𝑥 + 𝑃𝑦 . 𝑦 ⇔ y = - 𝑃𝑦 . x +𝑃𝑦 ⇔ y = - 1000 . x+1000 ⇔ y = - 𝟐 . x+𝟔
Les extrémités de la droite budgétaire sont : A(12,0) et B(0,6)
Le niveau de l’utilité à l’équilibre :
1
𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑡 = 𝑓(𝒙 ∗, 𝒚 ∗) = 𝑓(𝟒, 𝟒) 2 . (4)0,3 . (4)0,6 = 1,741 𝑈𝑡𝑖𝑙𝑒𝑠.
𝟏
R/Py = 6 Droite Budgétaire : y = - 𝟐 . x + 𝟔
𝟏
Max Ut =
𝟐
(4)0,3 . (4)0,6 = 1,741 𝑈𝑡𝑖𝑙𝑠
R/Px = 12
X*= 4
𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐢𝐞𝐧 ‘’𝐗’’ 𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧é𝐥𝐚𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞. Une variation de 1% du prix de « X », induit une
variation, en sens opposé, de la demande de 0,6%.
2. Comment devient la demande du bien X si le prix du bien Y subit une hausse de 10% ?
𝛿𝐷𝑥 𝛿𝐷𝑥
( )% 𝛿𝐷𝑥 𝑃𝑦 20 100 ( )% 𝛿𝐷
𝐷𝑥
𝐸𝐷𝑥⁄ =
𝐷𝑥
𝛿𝑃𝑦 = 𝛿𝑃𝑦
× 𝐷 = +5 . 500
= 500
= +0,2. On a : 𝐸𝐷𝑥⁄ = 𝛿𝑃𝑦 ⇔ ( 𝐷 𝑥) % =
𝑃𝑦 ( )% 𝑥 𝑃𝑦 ( )% 𝑥
𝑃𝑦 𝑃𝑦
𝛿𝑃𝑦 𝜹𝑫
𝐸𝐷𝑥⁄ . ( 𝑃 ) % = +0.2 . 10% = +2% ⇔ ( 𝑫 𝒙 ) % = +𝟐%.
𝑃𝑦 𝑦 𝒙
Donc, une hausse de 10% du prix du bien « Y » (Py), entrainera une augmentation de 2% de
la demande du bien « X ».
3. Déduisez la relation entre le bien X et le bien « Y ».
𝑬𝑫𝒙⁄ = +𝟎, 𝟐 > 0 ⇔ Le bien « X » et le bien « Y » sont des biens substituables.
𝑷𝒚
4. Quel sera l'effet d'une baisse de 20% du revenu sur la demande du bien X ?
𝛿𝐷𝑥 𝛿𝐷𝑥
( )% 𝛿𝐷𝑥 𝑅 500 ( )% 𝛿𝐷
𝐷𝑥
𝐸𝐷𝑥⁄ = 𝐷𝑥
𝛿𝑅 =
𝛿𝑅
×
𝐷𝑥
= −0,9.
500
= −0,9. On a :𝐸𝐷𝑥⁄ = 𝛿𝑅 ⇔ ( 𝐷 𝑥) % =
𝑅 ( )% 𝑅 ( )% 𝑥
𝑅 𝑅
𝛿𝑅 𝜹𝑫
𝐸𝐷𝑥⁄ . ( 𝑅 ) % = −0,9 . 20% = −𝟏𝟖% ⇔ ( 𝑫 𝒙 ) % = −𝟏𝟖%.
𝑅 𝒙
Une baisse de 20% du revenu du consommateur, entraîne une diminution de la demande de
X de 18%.
AVANT-PROPOS ................................................................................................................... I
SOMMAIRE .......................................................................................................................... II
INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
CHAPITRE PRÉLIMINAIRE : CONCEPTS DE L’ÉCONOMIE ET PROBLÈME
ÉCONOMIQUE ..................................................................................................................... 2
I. DÉFINITIONS DE L’ÉCONOMIE .................................................................................... 2
II. QUELQUES NOTIONS COMPLÉMENTAIRES A LA COMPRÉHENSION DE LA
SCIENCE ÉCONOMIQUE.................................................................................................... 3
III. DISCIPLINES ET BRANCHES PRINCIPALES DE LA SCIENCE ÉCONOMIQUE ..... 4
IV. DÉFINITION DE LA MICROÉCONOMIE ..................................................................... 5
V. LES HYPOTHESES FONDAMENTALES DE LA MICROECONOMIE .......................... 6
CHAPITRE 1 : THÉORIE DU COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR ..................... 6
I. THÉORIE DE L’UTILITÉ MESURABLE (QUANTIFIABLE)........................................... 8
I.1. La notion d’utilité ........................................................................................................ 8
I.2. La notion d’utilité totale .............................................................................................. 8
I.3. La notion d’utilité marginale....................................................................................... 8
I.4. La loi des utilités marginales décroissantes : (la loi de Gossen) ................................ 9
I.5. La fonction de l’utilité ............................................................................................... 10
I.6. Les postulats de base de la fonction d’utilité ............................................................ 11
I.7. Utilité totale (UT) et Utilité marginale (Umg) .......................................................... 11
I.7.2. L’Utilité Marginale ................................................................................................ 12
CHAPITRE 2 : THÉORIE DE L’UTILITÉ ORDINALE (ANALYSE PAR LES COURBES
D’INDIFFÉRENCE) ........................................................................................................... 15
I. L’APPROCHE CARDINALE DE L’UTILITÉ ................................................................. 15
I.1. Hypothèses délimitant la rationalité du consommateur ............................................ 16
I.2. Les courbes d’indifférence ........................................................................................ 17
I.3. Les propriétés fondamentales des courbes d’indifférence ........................................ 17
I.4. Le taux marginal de substitution (TMS) .................................................................... 18
II. ÉQUILIBRE DU CONSOMMATEUR ............................................................................ 19
II.1. Position ou formalisation du problème .................................................................... 19
II.2. Les conditions de maximisation de la fonction de l’utilité ....................................... 20
II.3. Signification économique du multiplicateur de LAGRANGE .................................. 23
III. REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DE L’OPTIMUM DU CONSOMMATEUR ......... 23
III.1. L’équation de la droite du budget........................................................................... 24
III.2. La valeur de l’utilité totale à l’équilibre................................................................. 24
III.3. La signification économique de l’équilibre du consommateur ............................... 24
IV. LES VARIATIONS DE L’ÉQUILIBRE DU CONSOMMATEUR .................................. 25
IV.1. Effet de revenu ........................................................................................................ 25
IV.2. Construction de la courbe consommation-revenu (CCR) (courbe d’Engel) .......... 25
IV.3. Effet de la variation du prix de l’un des biens ........................................................ 26
V. EFFET DE SUBSTITUTION, EFFET DE REVENU ET EFFET TOTAL ...................... 28