Poly SI 1A 1 BD
Poly SI 1A 1 BD
Poly SI 1A 1 BD
http://www.agroparistech.fr/Systeme-d-Information.html
Partie I
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Bases de données et MySQL
——————————————————-
Liliana Ibănescu
[email protected]
UFR d’informatique
Département MMIP
2
Table des matières
3
2.3.11 Modification de lignes (UPDATE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.3.12 Modification des structures de données . . . . . . . . . . . . . . 33
4
6 TD 3 : Travaux dirigés en BD, séance 3 – Requêtes de mise à jour 48
6.1 Exercice 4 : requêtes sur la BD client commande . . . . . . . . . . . 48
6.1.1 Exemples de requêtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
6.1.2 Requêtes générées par l’interface de phpMyAdmin/MySQL . . . 49
6.1.3 Requêtes en SQL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
6.2 Exercice 5 : Modification et contraintes d’intégrité . . . . . . . . . . . . 51
6.2.1 Question 5a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
6.2.2 Questions 5b . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
6.2.3 Question 5c . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
6.2.4 Question 5d . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
6.3 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
6.3.1 Q.R.8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
6.3.2 Q.R.9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
6.3.3 Q.R.10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
5
6
Chapitre 1
7
1.1 La base de données client commande
La base de données client commande est utilisée par une entreprise de matériaux
de construction pour lui permettre d’éditer des factures pour ses clients et de gérer ses
stocks.
Le schéma de la base de données client commande est présenté dans la figure 1.1 :
1. la table client est utilisée pour enregistrer les propriétés concernant les clients
de l’entreprise : leur nom, leur adresse, etc.
2. la table produit est utilisée pour enregistrer les propriétés concernant les matériaux
de construction disponibles à la vente : leur libellé, le prix à l’unité, la quantité en
stock.
3. la table commande est utilisée pour enregistrer les propriétés concernant une com-
mande : son numéro, la date de la commande et l’identifiant du client (NCLI) qui
permet de récupérer dans la table client toutes les informations relatives à ce
client.
4. la table detail est utilisée pour enregistrer les “lignes” des commandes : l’iden-
tifiant de la commande (NCOM), l’identifiant du produit (NPRO) et la quantité com-
mandée.
8
table client table commande
9
1.2 La base de données gie agricole
La base de données gie agricole est utilisée par un groupement d’intérêt écono-
mique (GIE) agricole pour enregistrer les interventions de ses employés sur les parcelles
des agriculteurs. La main d’œuvre pour l’exploitation des parcelles est assurée par les em-
ployés du GIE, payés selon un salaire journalier brut. La BD permet, entre autre, d’éditer
les fiches de payes mensuelles des employés et de lister les interventions effectuées pour
un agriculteur.
Le schéma de la base de données gie agricole est présenté dans la figure 1.3 :
1. la table agriculteur est utilisée pour enregistrer les propriétés concernant un
agriculteur : son nom, son prénom et son adresse.
2. la table parcelle est utilisée pour enregistrer les propriétés concernant les par-
celles des agriculteurs : leur nom, leur lieu, leur superficie et l’identifiant de leur
propriétaire.
3. la table employe est utilisée pour enregistrer les propriétés concernant les em-
ployés.
4. la table intervention est utilisée pour enregistrer les interventions des em-
ployés du GIE sur les parcelles des agriculteurs.
10
table agriculteur table tarif
table parcelle
table employe
table intervention
F IGURE 1.4 – Les enregistrements de la base de données gie agricole à un instant
donné.
11
1.3 BD, tables, lignes et colonnes
Une base de données est constituée d’un ensemble de tables.
Une table contient une collection/suite de lignes, aussi appelées enregistrements.
Une ligne d’une table est une suite de valeurs, chacune d’un type déterminé. Une ligne
regroupe les données relatives à une entité ou un fait du domaine d’application (la partie
du monde à laquelle on s’intéresse). Toutes les lignes d’une table ont le même format ou
structure.
Une colonne est définie par son nom et le type de ses valeurs.
Exemple 1. La figure 1.5 représente les informations enregistrées à un instant donné dans
la table produit de la BD client commande : la table a 7 ligne décrivant chacune
un produit. On trouve dans chaque ligne quatre valeurs représentant respectivement le
code, le libellé, le prix à l’unité d’un produit, ainsi que la quantité restant en stock. La
colonne LIBELLE contient des valeurs qui sont des chaı̂nes de caractères, les valeurs de
la colonne PRIX sont des nombres décimaux (dont deux chiffres après la virgule) et les
valeurs de la colonne QSTOCK sont des nombres entiers (cf à la figure 1.1).
12
1.4.2 Opérateurs
Les opérateurs utilisés pour comparer des valeurs sont :
= égal à
> plus grand que
< plus petit que
<> différent de
>= plus grand ou égal
<= plus petit ou égal
L’interprétation de ces relations est évidente pour les valeurs numériques. Pour les va-
leurs temporelles, l’expression date1 < date2 s’interprète comme date1 est antérieure à
date2 dans le calendrier. Pour les chaı̂nes de caractères, l’expression ch1 < ch2 pour toute
chaı̂nes ch1 et ch2 , s’interprète comme ch1 est plus petite que ch2 selon l’ordre lexicogra-
phique (celui du dictionnaire). Attention : le caractère “a” n’est pas égal à “A”.
Les opérateurs logiques utilisés pour les valeurs de type booléen sont :
and : conjonction
or : disjonction
not : négation
Lorsqu’une expression complexe comporte plusieurs opérateurs, les priorités des opé-
rateurs (ou précédence des opérateurs) déterminent l’ordre d’exécution des opérations.
Cet ordre peut affecter considérablement la valeur du résultat. Un opérateur de priorité
élevée est évalué avant un opérateur de priorité basse. Lorsque deux opérateurs dans une
expression ont le même niveau de priorité, ils sont évalués de gauche à droite en fonction
de leur position dans l’expression. En règle générale
– les opérateurs arithmétiques de multiplication et de division sont prioritaires sur les
opérateurs arithmétiques d’addition et de soustraction ;
– les opérateurs arithmétiques sont prioritaires sur les opérateurs de comparaison ;
– les opérateurs de comparaison sont prioritaires sur les opérateurs logiques ;
– l’opérateur logique and est prioritaire sur l’opérateur or.
Pour modifier la priorité habituelle des opérateurs dans une expression il faut utiliser
des parenthèses. Tout ce qui se trouve entre parenthèses est évalué en premier pour pro-
duire une seule valeur, qui est ensuite utilisée par un opérateur en dehors des parenthèses.
13
On peut imposer l’interdiction d’assigner la valeur NULL à une colonne : cette colonne
sera alors une colonne obligatoire. Si la valeur NULL est autorisée, cette colonne sera dite
facultative. Toute tentative d’insérer une ligne qui ne posséderait pas de valeur pour une
colonne obligatoire serait automatiquement signalée comme erreur.
Attention : La valeur NULL a un statut particulier par rapport aux autres valeurs, son
usage entraı̂ne de multiples difficultés et certains auteurs recommandent de l’éviter.
Exemple 4. Une ligne de la table client donne les informations relative à un client :
son nom, son adresse, la ville où il habite.
Déclarer que la colonne NOM est une clé de la table client, impliquerais alors, qu’à tout
instant, il n’existera pas deux (ou plusieurs) lignes ayant la même valeur dans la colonne
NOM.
Déclarer que le couple de colonnes (NOM, VILLE) est une clé de la table client, im-
plique alors, qu’à tout instant, il n’existera pas deux (ou plusieurs) lignes ayant la même
valeur pour le couple (nom du client, ville).
Parmi les identifiants d’une table, l’un est déclaré identifiant primaire ou clé primaire
(primary key en anglais).
La clé primaire d’une table impose une contrainte d’unicité : le SGBD rejettera auto-
matiquement toute tentative d’insertion d’une ligne dont la valeur de la clé primaire est
déja présente dans la table.
Une clé primaire peut être composée de plusieurs colonnes, qui doivent toutes être
obligatoires.
Il est recommandé de toujours déclarer une clé primaire dans une table.
14
pas enregistrer deux lignes ayant le même numéro de commande et le même numéro de
produit.
La clé primaire de la table intervention de la base de données gie agricole 4
est représentée par ses trois premières colonnes.
15
1.6.1 Contraintes imposées par les colonnes obligatoires
Si une colonne est déclarée obligatoire, chaque ligne doit en posséder une valeur. Lors
des opérations de création et de modification de lignes, cette colonne devra reçevoir une
valeur, à l’exclusion de la valeur NULL.
16
contraintes référentielles données dans l’exemple 8. Les conséquences sur la modification
de cette table sont les suivantes :
1. La création d’une ligne dans la table detail est autorisée seulement si :
(a) la valeur de la colonne NCOM de cette nouvelle ligne existe dans la colonne
NCOM de la table commande (cf. FK1) ;
(b) la valeur de la colonne NPRO de cette nouvelle ligne existe dans la colonne
NPRO de la table produit (cf. FK2) ;
(c) le couple de valeurs (NCOM, NPRO) n’existe pas déjà dans une ligne de la table
detail.
2. La suppression d’une ligne dans la table detail est autorisée.
3. La modification de la clé primaire d’une ligne dans la table detail, c’est-à-
dire le couple de valeurs (NCOM, NPRO), est autorisée si ces valeurs respectent les
contraintes 1(a), 1(b) et 1(c) vues ci-dessus.
Exemple 10. Dans la base de données client commande, la table commande i) a
pour clé primaire la colonne NCOM, ii) est la table mère dans la clé étrangère FK1,
et iii) doit respecter la contrainte référentielle liée à la clé étrangère FK3 donnée dans
l’exemple 8.
Les conséquences sur la modification de cette table sont les suivantes :
1. La création d’une ligne dans la table commande est autorisée seulement si :
(a) la valeur de la colonne NCLI de cette nouvelle ligne existe dans la colonne
NCLI de la table client (cf. FK3) ;
(b) la valeur de la colonne NCOM de cette nouvelle ligne n’existe pas déjà dans
une ligne de la table commande.
2. Si la stratégie de suppression est en mode blocage, alors la suppression d’une ligne
l dans la table (mère) commande est autorisée seulement s’il n’existe pas de lignes
dans la table (fille) detail qui font référence à cette ligne l (cf. FK1).
3. La modification de la clé primaire d’une ligne dans la table commande, c’est à dire
la valeur de la colonne NCOM, est autorisée si cette valeur respecte les contraintes
1(a) et 1(b) vues ci-dessus.
Exemple 11. Dans la base de données client commande la table client a pour
clé primaire la colonne NCLI et elle est la table mère dans la clé étrangère FK3. Les
conséquences sur la modification de cette table sont les suivantes :
1. La création d’une ligne dans la table client est autorisée seulement si la valeur
de la colonne NCLI de cette nouvelle ligne n’existe pas déjà dans une ligne de la
table.
2. Si la stratégie de suppression est en mode blocage, alors la suppression d’une ligne
l dans la table (mère) client est autorisée seulement s’il n’existe pas de lignes
dans la table (fille) commande qui font référence à cette ligne l (cf. FK3).
3. La modification de la clé primaire d’une ligne dans la table client, c’est à dire la
valeur de la colonne NCLI, est autorisée si cette valeur n’existe pas déjà dans une
ligne de la table client.
17
1.7 Schéma et contenu d’une base de donnée
Une base de données est composée de deux parties distinctes : son schéma et son
contenu.
Le schéma d’une base de données spécifie la liste des tables et pour chacune son
nom, la liste de ses colonnes, sa clé primaire et, éventuellement, sa/ses clé(s) étrangère(s).
Pour chaque colonne il faut spécifier son nom, son type et préciser si c’est une colonne
obligatoire ou non.
Le contenu d’une base de données à un instant t est l’ensemble des lignes de toutes
les tables.
Le contenu d’une base de données réelle est généralement volumineux (plusieurs
millions de lignes) et est susceptible d’évoluer constamment. En revanche, le schéma
comporte un nombre limité d’éléments (quelques tables à quelques milliers de tables en
général) présentant une relative stabilité dans le temps : on ne modifie la structure d’une
base de données que lorsque la structure du domaine d’application à représenter évolue.
Il existe plusieurs conventions graphiques de représentation d’un schéma de BD,
parmi lesquelles les plus utilisées sont les suivantes :
1. Une table est représentée soit par un rectangle contenant le nom de la table et celui
de chaque colonne, en liste horizontale (à la mode “EXCEL”), soit par une boı̂te
dont le premier compartiment indique le nom de la table et ensuite les noms de ses
colonnes en liste verticale.
2. La clé primaire est soit soulignée d’un trait continu, soit elle est indiquée en gras,
soit elle est spécifiée par la clause “id :”.
3. Une clé étrangère est soit soulignée d’un trait pointillé, soit spécifiée par la clause
“ref :”.
4. Une contrainte référentielle est représentée par une flèche qui part du nom de la
colonne qui est une clé étrangère et qui pointe vers la clé primaire référencée dans
la table cible.
18
Exemple 12. La figure 1.6 donne trois représentations graphiques du schéma de la base
de données client commande, décrite dans le §1.1. Nous utiliserons dans ce cours la
représentation graphique produite par MySQL, donnée dans la figure 1.1 et reprise dans
la figure 1.7.
19
1.8 Le langage SQL (Structured Query Language)
Les SGBD proposent un langage de requête dénommé SQL (Structured Query Lan-
guage). Présenté pour la première fois en 1973, ce langage a rapidement été adopté comme
standard potentiel et pris en charge par les organismes de normalisation ANSI et ISO qui
ont publié 3 normes : SQL-89, SQL-92 (dénommée aussi SQL2) et SQL : 1999 (SQL3).
Malheureusement, les éditeurs de SGBD ne respectent pas intégralement ces normes :
ils ne reprennent qu’un sous-ensemble de spécifications, modifient la syntaxe, voire l’in-
terprétation des concepts retenus, et ajoutent leur propres fonctions. Dans ce cours, nous
utilisons la syntaxe SQL2 dans sa version MySQL.
Le langage de bases de données SQL est composé de deux sous-langages :
1. SQL DDL (Data Definition Language) pour la définition et la modification des
structures (table, colonne, contrainte). Les instructions sont : CREATE, ALTER, et
DROP ;
2. SQL DML (Data Manipulation Language) pour l’extraction et la modification des
données. Les instructions sont : SELECT, INSERT, DELETE, et UPDATE.
Une instruction SQL constitue une requête (en anglais query), c’est-à-dire la descrip-
tion d’une opération que le SGBD doit exécuter.
Une requête SQL peut être écrite en utilisant le clavier, générée à partir d’une interface
graphique, ou importée à partir d’un fichier.
Le résultat de l’exécution d’une requête peut apparaı̂tre à l’écran avec des éventuels
messages d’erreurs. Pour la première partie, du cours nous utilisons cette formulation
interactive des requêtes SQL.
Une requête peut également être envoyée par un programme (écrit en C, PHP ou Java,
par exemple) au SGBD. Dans ce cas, le résultat de la requête est rangé par le SGBD,
ligne par ligne, dans les variables du programme. Dans la deuxième partie du cours, nous
utiliserons le langage PHP pour envoyer des requêtes au SGBD et exploiter ensuite leurs
résultats dans des programmes.
20
1.9 Les systèmes de gestion de bases de données (SGBD)
La gestion d’une base de données est assurée par des logiciels spécialisés : les SGBD.
Les fonctions d’un SGBD sont les suivantes :
1. Organisation des données : le SGBD organise les données en tables stockées sur
disque et il crée les mécanismes garantissant un accès rapide aux données.
2. Gestion des données : le SGBD garantit l’évolution cohérente des données et il
vérifie que les contraintes (unicité, référence entre tables, etc.) sont respectées.
3. Accès aux données : le SGBD permet l’accès aux données à la fois par un utilisa-
teur occasionnel et par des programmes de traitement de données.
4. Gestion des accès concurrents : le SGBD permet l’accès simultané aux données
par des centaines voire des milliers d’utilisateurs. Il contrôle rigoureusement les
opérations simultanées sur les mêmes données.
5. Contrôle des accès : le SGBD garantit que seuls les utilisateurs autorisés peuvent
accéder aux données et les modifier.
Les différents SGBD sur le marché se différencient par le périmètre d’utilisation des
bases de données. Le périmètre influence le nombre d’utilisateurs simultanés, la taille
des bases de données et la puissance de calcul nécessaire. Certains SGBD, utilisés dans
les entreprises, supportent de très grandes bases de données et nécessitent des ordinateurs
puissants et très couteux. D’autres SGBD fonctionnent sur des ordinateurs personnels bon
marché, avec des limites quant à la taille des bases de données et la puissance de calcul.
Le marché des SGBD 7 se répartit entre
1. des SGBD commerciaux (payants) :
– Oracle Database 8 ,
– DB2 Database Software 9 d’IBM,
– SQL Server 10 de Microsoft,
– Access 11 , édité par Microsoft, qui fait partie de la suite bureautique MS Office
Pro, etc.
2. des SGBD Open Source (ou libre) :
– MySQL 12 ,
– PostgreSQL 13 , etc.
Nous utiliserons dans ce cours le SGBD MySQL 14 , un logiciel SGBD libre.
7. Pour en savoir plus sur les parts de marché consultez, par exemple, http://www.mysql.com/
why-mysql/marketshare/
8. http://www.oracle.com/fr/products/database/index.html
9. http://www-01.ibm.com/software/data/db2/
10. http://www.microsoft.com/france/serveur-cloud/sql/
11. http://office.microsoft.com/fr-fr/access/
12. http://www.mysql.fr/
13. http://www.postgresql.org/
14. http://www.mysql.fr/
21
Chapitre 2
Dans la suite nous présentons une syntaxe simplifiée des instructions du langage SQL,
adaptée aux objectifs du cours. Le langage SQL est le standard utilisé pour la définition
du schéma d’une base de donnée et pour la manipulation des données.
22
CREATE SCHEMA nom_schema
où nom schema est remplacé par le nom de la nouvelle base de données.
Sous MySQL la syntaxe pour créer le schéma d’une base de données est la suivante :
CREATE DATABASE nom_schema
où nom schema est remplacé par le nom de la nouvelle base de données.
Exemple 13. Pour créer en MySQL la base de données client commande il faut
écrire :
1 CREATE DATABASE client_commande
23
– date : date (année, mois et jour) ;
– time : instant (heure, minute, seconde, millième de seconde) ;
La norme SQL 3 (1999) a rajouté 3 types fondamentaux : booléen, CLOB et BLOB.
– boolean : type de données valant vrai ou faux ;
– les Binary Large Objects (BLOB) : sorte de contenants génériques pouvant accueillir
des chaı̂nes de bits de longueur non-bornée telles que des images, séquences vidéo,
séquences sonores ou musicales. Les Character Large Objects (CLOB) sont simi-
laires, mais considérés comme étant formés de caractères ; ce type est utilisé pour
stocker des textes de taille importante.
Exemple 14. Pour créer dans la base de données client commande la table client,
la commande MySQL est la suivante :
1 CREATE TABLE client
2 ( NCLI char(8) NOT NULL,
3 NOM char(18) NOT NULL,
4 ADRESSE char(24) NOT NULL,
5 LOCALITE char(20) NOT NULL,
6 CAT char(2) DEFAULT NULL,
7 COMPTE decimal(9,2) NOT NULL,
8 PRIMARY KEY (NCLI) )
DROP nom_table
Attention : Toutes les données ainsi que la structure de la table seront perdues à la suite
de cette opération !
24
2.3.1 Extraction de données
L’extration 1 de données fait l’objet d’une seule commande : la requête select.
Une requête select simple contient trois parties principales :
1. la clause select précise le nom des colonnes dont on veut récupérer les valeurs
dans le résultat de la requête,
2. la clause from indique la table ou les tables sur lesquelles portent la requête. Toutes
les colonnes de la clause select doivent appartenir à une des tables de la clause
from.
3. la clause where spécifie les conditions de sélection des valeurs du résultat de la
requête.
L’exécution d’une requête select produit un résultat qui est une table volatile car
ses lignes sont envoyées à l’écran, mais cette table n’est pas créée dans la base de données.
SELECT liste_colonnes
FROM nom_table
affiche pour toutes les lignes de la table client seulement les valeurs des trois colonnes
NCLI, NOM, et LOCALITE.
Pour obtenir les valeurs de toutes les colonnes, la requête est :
1 SELECT *
2 FROM client
SELECT liste_colonnes
FROM nom_table
WHERE condition
25
1 SELECT NCLI, NOM
2 FROM client
3 WHERE LOCALITE = ’ T o u l o u s e ’
n’affiche que les lignes de la table client dont la valeur de la colonne LOCALITE est
égale à la chaı̂ne de caractères ’Toulouse’. De plus, seules les valeurs des colonnes NCLI
et NOM seront affichées.
Conditions de sélection
Dans la clause where, pour construire la condition de sélection on dispose :
– des noms des colonnes de la table nom table ;
– des opérateurs du §1.4.2 ;
– des constantes :
• numériques et décimales, comme par exemple : 123, -0.003, 7.12 ;
• chaı̂nes de caractères : valeurs entre ’ et ’ (exemple : ’Jean Mercier’) ;
la présence du caractère ’ dans la chaı̂ne se représente par son redoublement
(exemple : ’rue de l’’Eté’) ;
• dates : ’2009-02-14’ (standard SQL 2) ; autres variantes selon les SGBD :
’14-02-2009’, ’14/02/2009’.
Pour les expressions composées 2 l’usage des paranthèses permet de former des condi-
tions plus élaborées, comme par exemple :
1 SELECT NCLI, NOM
2 FROM client
3 WHERE COMPTE >0 AND (CAT = ’ C1 ’ OR LOCALITE = ’ P a r i s ’)
Dans les deux dernières conditions, le signe ’ ’ désigne un caractère quelconque et ’%’
désigne toute suite de caractères, éventuellement vide.
2. voir sur http://dev.mysql.com/doc/refman/5.0/fr/operator-precedence.
html, la priorité des opérateurs en MySQL
26
Lignes dupliquées dans le résultat
Pour éliminer les lignes en double dans le résultat d’une requête, on utilise la clause
distinct
1 SELECT distinct LOCALITE
2 FROM client
le résultat de la requête sera un tableau des montants TVA des articles en stock.
MySQL offre plusieurs fonctions permettant de dériver des valeurs à partir des valeurs des
colonnes des lignes extraites. Pour les chaı̂nes de caractères on peut utiliser, par exemple,
les fonctions : lower, upper, substring, trim 3 .
SELECT liste_colonnes
FROM nom_table
WHERE condition
ORDER BY liste_colonnes ASC|DESC
Par défault, le classement se fait par ordre ascendant des valeurs. On peut également
spécifier explicitement un ordre ascendant (ASC) ou descendant (DESC).
Exemple 17. Pour la base de données client commande les lignes résultant de la
requête
1 SELECT *
2 FROM client
3 WHERE CAT is not null
4 ORDER BY LOCALITE
vont apparaı̂tre classées par ordre alphabétique croissant sur le noms des localités.
On peut indiquer plusieurs critères de tri :
1 SELECT *
2 FROM client
3 ORDER BY LOCALITE, CAT
3. voir http://dev.mysql.com/doc/refman/5.0/en/string-functions.html
27
Les clients vont apparaı̂tre classés par localité, puis dans chaque localité, classés par
catégorie.
L’ordre des composants du critère de tri est important. La requête
1 SELECT *
2 FROM client
3 ORDER BY CAT, LOCALITE
affiche les clients classés par catégorie, puis dans chaque catégorie, classés par localité.
28
SELECT liste_colonnes
FROM nom_table_1, nom_table_2
WHERE condition_jointure
AND condition
La condition de jointure se présente sous la forme d’une égalité entre les valeurs de deux
colonnes : col 1 = col 2, où
i) la colonne col 1 est la clé étrangère de la table nom table 1 (table fille),
ii) la colonne col 2 est la clé primaire de la table nom table 2 (table mère), et
iii) la table nom table 2 est la table mère référencée par la clé étrangère col 1.
Si les deux tables ont des colonnes qui ont le même nom, il faut lever l’ambiguı̈té et
préciser à quelle table appartient la colonne, en utilisant la syntaxe suivante :
nom_table.nom_colonne
affiche pour chaque commande de la table commande, le nom et la ville du client qui
a passé cette commande. Les valeurs des colonnes NCOM et DATECOM sont extraites de
la table commande (table fille) tandis que les valeurs des colonnes NOM et LOCALITE
sont extraites de la table client (table mère). La colonne commande.NCLI est une
clé étrangère 4 de la table commande et fait référence à la clé primaire client.NCLI
de la table client.
Le résultat d’une jointure entre deux tables est obtenu comme suit :
1. On construit une table (fictive) en couplant chaque ligne de la première table avec
chaque ligne de la seconde, sans prendre en compte la clause where. Si on lance la
requête de l’exemple 19 sur la base de données client commande contenant les
lignes données dans la figure 1.2, page 9, alors cette table fictive contient 9 colonnes
(3 colonnes de la table commande, plus 6 colonnes de la table client), et 112
lignes (112 = 7 x 16 : 7 lignes de la table commande, multiplié par 16 lignes de la
table client).
2. On sélectionne, parmi les lignes ainsi obtenues, celles qui vérifient la condition de
jointure. Pour l’exemple 19 on garde 7 lignes sur les 112.
3. On ne retient alors que les colonnes demandées. Quatre colonnes seront affichées
pour l’exemple 19.
Par extension, la jointure de trois tables réclamera deux conditions de jointure.
Remarque : Une jointure sans condition de jointure porte le nom de produit cartésien :
chaque ligne de la première table est couplée avec chaque ligne de la seconde table.
4. notée FK3 dans l’exemple 8, page 16
29
2.3.7 Les sous-requêtes
Une sous-requête est une instruction select, cf. §2.3.3, qui intervient dans la clause
where d’une autre instruction select.
donne les identifiants des clients qui habitent à Namur. Elle est utilisée comme sous-
requête dans la requête
1 SELECT NCOM, DATECOM
2 FROM commande
3 WHERE NCLI in (SELECT NCLI
4 FROM client
5 WHERE LOCALITE = ’ Namur ’)
affiche le nom et le compte du client qui a la plus grande valeur dans son compte.
donne les références des produits des commandes des clients qui habitent à Namur.
Si la sous-requête renvoie une seule ligne, il est permis d’utiliser les opérateurs de
comparaison classiques ; par exemple :
1 SELECT *
2 FROM client
3 WHERE COMPTE > (SELECT COMPTE
4 FROM client
5 WHERE NCLI = ’ C400 ’)
30
2.3.8 Sous-requête ou jointure ?
La jointure et la sous-requête permettent d’exprimer des conditions d’association entre
lignes, basées le plus souvent sur l’égalité des valeurs d’une clé étrangère avec celle d’une
clé primaire.
désigne les commandes qui ne portent pas sur le produit PA60. Cette requête n’est pas
équivalente à la requête
31
1 SELECT distinct commande.NCOM, DATECOM, NCLI
2 FROM commande, detail
3 WHERE commande.NCOM = detail.NCOM
4 AND NPRO <> ’ PA60 ’
qui désigne les commandes qui portent au moins sur un produit différent de PA60 (mais
qui par ailleurs peuvent également porter sur le produit PA60).
L’ordre des valeurs est le même que celui des colonnes. Toute colonne non spécifiée
dans la liste des colonnes prend la valeur NULL ou la valeur par défaut si celle-ci a été
déclarée comme propriété de la colonne. Toute colonne obligatoire (not null) doit
recevoir une valeur, sauf si on lui assigne une valeur par défaut lors de sa déclaration.
Chaque valeur peut être exprimée sous la forme d’une constante, ou plus généralement
de toute expression dont l’évaluation donne une valeur de même type que celui de la
colonne.
Dans tous les cas, les données insérées doivent respecter les contraintes d’intégrité
(unicité, intégrité référentielle, colonnes obligatoires) attachées à la table dans laquelle
les nouvelles lignes sont insérées, cf. §1.6.
où le format de la condition de la clause where est le même que celui de l’instruction
select du §2.3.3.
Après l’opération, la base de données doit être dans un état qui respecte toutes les
contraintes d’intégrité (unicité, intégrité référentielle, colonnes obligatoires) auxquelles
elle est soumise et, en particulier, les contraintes référentielles.
32
2.3.11 Modification de lignes (UPDATE)
L’instruction pour modifier des valeurs dans les lignes d’une table est UPDATE :
UPDATE nom_table
SET nom_colonne = nouvelle_valeur,
...
nom_colonne = nouvelle_valeur,
WHERE condition
La modification sera effectuée sur toutes les lignes qui vérifient la condition de sélection.
Les nouvelles valeurs peuvent être obtenues par une expression arithmétique.
33
Chapitre 3
Pour réaliser les exercices proposés dans les séances de travaux dirigés, il faut :
1. organiser son répertoire de travail selon la structure donnée dans le paragraphe 3.2 ;
2. disposer d’un éditeur de texte pour enregistrer les solutions : Notepad++ 1 (voir le
paragraphe 3.3) ;
3. disposer d’un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD), comme MySQL 2
(voir le paragraphe 3.4).
3.1 Pré-requis
Savoir utiliser un éditeur de texte basique (voir le paragraphe 3.3).
Savoir utiliser le poste de travail (structure arborescente des répertoires, compres-
sion/décompression de fichiers, taper au clavier). Ressource en ligne pour l’autoforma-
tion : http://www.agroparistech.fr/mmip/mc/agro/poste.html.
Savoir utiliser un navigateur pour Internet. Ressource en ligne pour l’autoformation :
http://www.agroparistech.fr/mmip/mc/agro/firefox.html.
Savoir utiliser la messagerie électronique. Ressource en ligne pour l’autoformation :
http://www.agroparistech.fr/mmip/mc/agro/messag.html.
Pas de pré-requis en bases de données.
34
N: \www
BD
TD
Exemples
de telle sorte que : tous les fichiers concernant le cours de Système d’information seront
dans un sous répertoire www ; tous les fichiers concernant la première partie sur les bases
de données seront dans un sous répertoire www\BD ; tous les fichiers concernant les exer-
cices des TDs seront dans un sous répertoire www\BD\TD, etc.
Pour créer cette structure de répertoires, il faut :
1. télécharger l’archive archive BD.zip qui se trouve sur le site Web du cours
http://www.agroparistech.fr/Systeme-d-Information.html
2. extraire tous les répertoires et fichiers de cette archive dans votre répertoire N: \
35
3.4 MySQL et phpMyAdmin
MySQL 6 est un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD) qui utilise le
langage SQL. MySQL est un système libre (open source) qui fonctionne sur plus de 20
plateformes incluant Linux, Windows, Mac OS, etc.
phpMyAdmin est un logiciel gratuit, écrit en PHP et intégré à EasyPHP, utilisé pour
administrer une base de données MySQL à distance via un navigateur Web. Les opérations
MySQL les plus utilisées (gestion de bases de données, tables, champs, relations, etc.)
sont disponibles à travers une interface utilisateur ; des commandes SQL peuvent aussi
être exécutées.
1. Pour exporter toute une base de données (toutes les tables) il faut se positionner
dans l’onglet “Base de données”.
2. Dans le menu horizontal de phpMyAdmin il faut choisir l’onglet “Exporter” ;
3. Dans le groupe ’Exporter’ il faut sélectionner la base de données et le format ’SQL’.
4. Dans le groupe ’Transmettre’ il faut que la case soit cochée !
5. Exécutez.
6. http ://www.mysql.fr/
36
3.4.3 Opérations sur les tables d’une base de données
Une fois qu’une base de données est sélectionnée, les instructions du langage SQL
(cf. chapitre 2) qui peuvent lui être appliquées se retrouvent dans les différents onglets du
menu horizontal : l’onglet “Structure” pour créer une nouvelle table, l’onglet “SQL” pour
exécuter une requête, etc.
37
Chapitre 4
Pour effectuer ces exercices, vous devez avoir lu, avant de venir en TD, le chapitre 1
(pages 7 à 22), ainsi que les paragraphes de 2.3.1 à 2.3.4 (pages 25 à 28).
Questions
En utilisant pour chaque table l’onglet ’Afficher’ (ou ’Browse’) de l’interface de MySQL
sous phpMyAdmin, et sans faire de requêtes en SQL, répondez aux questions suivantes :
38
Question
En utilisant pour chaque table l’onglet ’Structure’ de l’interface de MySQL sous php-
MyAdmin, retrouvez pour chacune des colonnes ADRESSE, DATECOM, QSTOCK,
COMPTE, NCOM et NPRO quel est son type et précisez dans quelle table elle se trouve.
DATECOM
QSTOCK
COMPTE
NCOM
NPRO
Requête 1.1
1 SELECT *
2 FROM produit
3 WHERE LIBELLE LIKE ’%ACIER%’
4 ORDER BY PRIX
39
Requête 1.2
Requête 1.3
Requête 1.4
Question 1.1
Dans l’expression
COMPTE > 0 OR CAT = ’C1’ AND LOCALITE = ’Paris’
dans quel ordre sont évalués les opérateurs logiques OR et AND ?
Questions
Q.1.2. Affichez la liste des clients dont le compte est négatif et qui n’habitent pas à Namur.
Q.1.3. Affichez la liste des produits disponibles (nom, prix, quantité) par ordre alphabétique.
40
4.2.3 Requêtes en SQL
Utilisez l’onglet ’SQL’ pour écrire les requêtes SQL qui répondent aux questions sui-
vantes. Enregistrez ces requêtes dans le fichier exo 1 req simples.sql.
Questions
Q.1.4. Affichez en ordre alphabétique la liste des localités où habitent les clients.
Q.1.5. Affichez les commandes passées pendant les dix derniers jours de l’année 2008.
Q.1.6. Affichez le stock de chaque produit de type sapin.
Q.1.7. Affichez les produits dont le prix est inférieur à 200 et le stock est supérieur à 150.
Q.1.8. Affichez le numéro, le nom et la localité des clients de catégorie B1 n’habitant pas
à Paris.
Syntaxe MySQL : Attention à faire la différence entre ’ (le delimitateur pour chaines
de caractères) et ‘ (le delimitateur pour les noms des tables, champs, etc.).
Exemples de chaines de caractères : ’2009-01-01’, ’C400’, ’Paris’
Exemples de noms de champs : ‘LIBELLE‘, ‘QSTOCK‘
Questions
Q.1.9. Affichez en ordre alphabétique la liste des noms des agriculteurs.
Q.1.10. Affichez la liste des noms des parcelles dont la superficie est supérieure à 500.
Q.1.11. Affichez toutes les informations concernant les parcelles situées à Arith dont la
superficie est supérieure à 200 et inférieure à 500.
41
4.5 Questions de révision
4.5.1 Q.R.1
On suppose que la base de données gie agricole est sélectionnée. Quel est le
résultat de l’instruction suivante :
1 SELECT * FROM parcelle
2 WHERE Par_Lieu LIKE ’%Mont%’ AND Par_Superficie >300
Réponse
4.5.2 Q.R.2
On suppose que la base de données client commande est sélectionnée. Quels sont
les résultats des instructions suivantes :
1 SELECT LIBELLE, PRIX, QSTOCK FROM produit
2 WHERE PRIX < 100 AND QSTOCK > 0
Réponse
4.5.3 Q.R.3
Quelle est la syntaxe générale d’une requête simple d’extraction ?
Réponse
42
Chapitre 5
Pour effectuer ces exercices, vous devez avoir lu, avant de venir en TD, les para-
graphes de 2.3.5 à 2.3.8 (pages de 28 à 31).
Requête 2.1
43
Requête 2.2
Requête 2.3
Questions
Q.2.1. Affichez tous les produits commandés (nom, prix, quantité) par le client ’GILLET’.
Q.2.2. Affichez tous les produits (nom, prix, quantité) commandés par le client ’FERARD’,
par ordre croissant de no de commande puis par ordre alphabétique sur le nom de
produit.
Q.2.3. Quels clients ont commandé en 2009 ?
Q.2.4. Quels sont les noms des produits qui ont été commandés les dix derniers jours de
l’année 2008 ?
Q.2.5. Affichez tous les produits commandés (nom, prix, quantité) par le client ’MER-
CIER’.
Q.2.6. Quels sont les noms des produits qui ont été commandés le 23/12/2008 et le 2/01/2009 ?
Q.2.7. Quels sont les noms des produits qui ont été commandés le 2/01/2009, mais pas le
23/12/2008 ?
44
Questions
Q.2.8. Affichez la liste de toutes les parcelles avec le nom de leurs propriétaires.
Q.2.9. Affichez la liste de toutes les interventions sur toutes les parcelles.
Q.2.10. Affichez la liste de toutes les interventions de tous les employés.
Requête 3.1
Requête 3.2
45
Requête 3.3
Requête 3.4
Questions
Q.3.1 Calculez le montant commandé des produits de type sapin.
Q.3.2 Calculez le nombre de produits commandés de type sapin.
Q.3.4 Quelle est la date de la dernière commande enregistrée ?
Questions
Q.3.5 Calculez le nombre de proprietaires de parcelles.
Q.3.6 Calculez la superficies totales des parcelles.
Q.3.7 Affichez le nom de la plus grande parcelle.
46
1 SELECT Par_Nom FROM parcelle WHERE Par_Superficie IN
2 (SELECT max( Par_Superficie ) FROM parcelle)
Réponse
5.4.2 Q.R.5
On suppose que la base de données client commande est sélectionnée. Quelle
requête parmi celles données ci-dessous calcule le montant total TTC des produits en
stock ?
1 SELECT sum(QSTOCK*PRIX) FROM produit
2 SELECT count(QSTOCK) FROM produit
3 SELECT count(PRIX) FROM produit
4 SELECT sum(PRIX*1.196) FROM produit
5 SELECT max(QSTOCK*PRIX*1.196) FROM produit
Réponse
5.4.3 Q.R.7
Quelle est la syntaxe générale d’une requête de jointure sur 2 tables ?
Réponse
47
Chapitre 6
Pour effectuer ces exercices, vous devez avoir lu, avant de venir en TD, le §1.5, le
§1.6, ainsi que les paragraphes de 2.3.9 à 2.3.12 (pages de 32 à 33).
Requête 4.1
1 UPDATE produit
2 SET QSTOCK = QSTOCK - 10
3 WHERE NPRO = ’ PH222 ’
48
Requête 4.2
1 UPDATE client
2 SET CAT = ’A1 ’
3 WHERE CAT IS NULL
Requête 4.3
Requête 4.4
Requête 4.5
Questions
Q.4.1. Ajoutez un nouveau client, nommé ’FRANCK’, qui habite à Lille, au 14 avenue du
Reclus (son numéro de client est ’W100’ et son compte est 0.0).
Q.4.2. Enregistrez une première commande du client ’FRANCK’ : 10 unités du produit
’PL. HETRE 200x20x2’ (le numéro de sa commande est 30189).
Q.4.3. Mettez à jour le stock du produit ’PL. HETRE 200x20x2’.
Q.4.4. Mettez à jour toutes les tables concernées pour enregistrer l’opération suivante : Le
client ’FRANCK’ achète aussi 25 unités du produit ’POINTE ACIER 60 (1K)’ sur
la même commande 30189.
Q.4.5. Quelle est la liste des mises à jour à faire pour enregistrer une nouvelle commande
pour un client ? Complétez le tableau ci-dessous.
49
type de maj table colonne(s)
INSERT/UPDATE/DELETE
Questions
Question
Est-ce que la Requête 4.5 peut être exécutée avant la Requête 4.4 (cf §6.1.1) ? Justifiez
votre réponse :
Si vous avez exécuté les requêtes 4.4 et 4.5 du §6.1.1, avant de faire ce test il faut
compléter la BD avec les requêtes d’insertion suivantes :
1 INSERT INTO ‘commande‘ (‘NCOM‘, ‘NCLI‘, ‘DATECOM‘) VALUES
2 ( ’ 30188 ’, ’ B512 ’, ’ 2009−01−03 ’);
3 INSERT INTO ‘detail‘ (‘NCOM‘, ‘NPRO‘, ‘QCOM‘) VALUES
4 ( ’ 30188 ’, ’ CS464 ’, 180),
5 ( ’ 30188 ’, ’ PA45 ’, 22),
6 ( ’ 30188 ’, ’ PA60 ’, 70),
7 ( ’ 30188 ’, ’ PH222 ’, 92);
50
6.2 Exercice 5 : Modification et contraintes d’intégrité
On suppose que phpMyAdmin/MySQL est lancé et que la BD client commande est
sélectionnée.
6.2.1 Question 5a
En utilisant pour chaque table l’onglet ’Structure’ de l’interface de MySQL sous php-
MyAdmin, retrouvez sa clé primaire :
clé primaire
table nom de la colonne type de la colonne
client
commande
detail
produit
6.2.2 Questions 5b
Pour chaque question donnée ci-dessous trouvez la réponse en la justifiant :
Q.5.1 Est-il possible d’ajouter un client ayant le même nom qu’un client déjà présent
dans la base de données ?
Q.5.2 Est-il possible d’ajouter dans la base de données une commande ayant pour numéro
de commande ’30179’ (une commande existante), pour numéro de client ’C400’ (un client
existant) et dont la date de commande le 04/01/2012 (une nouvelle date) ?
Q.5.4 Est-il possible d’ajouter dans la base de données un produit dont le numéro est
’PH222’ et le libellé ’Planche’ ?
Q.5.5 Quelle est la liste des mises à jour à faire pour supprimer la commande ’30179’ ?
51
Q.5.8 Est-il possible de supprimer n’importe quel enregistrement de la table produit ?
Q.5.11 Quelles opérations sont à faire si on veut ajouter une date de livraison à chaque
commande ?
6.2.3 Question 5c
En utilisant pour chaque table l’onglet ’Structure’ et l’onglet ’Concepteur’ de l’interface
de MySQL sous phpMyAdmin, retrouvez sa/ses clé(s) étrangère(s) ; ensuite retrouvez à
quelle colonne elle fait référence (en utilisant ’Gestion des relations’/’Relation view’) :
clé(s) étrangère(s)
table nom de la colonne table mère colonne référencée
client
commande
detail
produit
6.2.4 Question 5d
Quelles sont les clés primaires/étrangères des tables de la BD gie agricole ?
52
6.3 Questions de révision
6.3.1 Q.R.8
On suppose que la base de données gie agricole est sélectionnée. Quel est le
résultat de l’instruction suivante :
1 DELETE FROM employe
2 WHERE Emp_Prn like ’%H e n r i%’
Réponse
6.3.2 Q.R.9
On suppose que la base de données client commande est sélectionnée.
1 INSERT INTO commande (NCOM, NCLI, DATECOM)
2 VALUES( ’ 600 ’, ’ 600 ’, ’ 2012−01−12 ’)
6.3.3 Q.R.10
Quelle est la syntaxe générale d’une requête d’ajout d’une ligne dans une table ?
Réponse
Quelle est la syntaxe générale d’une requête de suppression d’une ligne dans une
table ?
Réponse
Quelle est la syntaxe générale d’une requête de modification d’une ligne dans une
table ?
Réponse
53
Chapitre 7
54
– la date ;
– le nombre d’heures de navigation du bateau au moment de la révision ;
– les interventions réalisées, sous forme de texte libre.
55
4. La société travaille avec 3 autres techniciens et veut savoir, pour chaque interven-
tion, quel est le nom du technicien qui a effectué la réparation.
Est-ce qu’on peut ajouter dans la base de données
1. un bateau ayant le même nom qu’un bateau déjà présent dans la base ?
2. un modèle ayant le même nom qu’un modèle déjà présent dans la base ?
3. une location sur un bateau déjà loué ?
4. une révision sur un bateau loué ?
5. une révision sur un bateau déjà réparé ?
6. deux révisions à la même date, sur deux bateaux différents ?
56
Index
operateur, 13
requête, 20, 25
condition de jointure, 28
condition de selection, 26
CREATE DATABASE, 23
CREATE TABLE, 23
DELETE FROM, 32
DROP, 24
INSERT INTO, 32
SELECT, 25
jointure, 28
ORDER BY, 27
sous-requête, 30
UPDATE, 33
schéma, 18, 33
SGBD, 7, 21
SQL, 20
57