Statistiques Derscriptives, 1
Statistiques Derscriptives, 1
Statistiques Derscriptives, 1
Les bactéries lactiques appartiennent à un groupe de bactéries bénéfiques, dont les vertus se
ressemblent, et qui produisent de l’acide lactique comme produit final du processus de fermentation.
Elles sont partout dans la nature, et se trouvent aussi dans le système digestif de l’homme. Si elles
sont surtout connues pour le rôle qu’elles jouent dans la préparation des laitages fermentés, elles
sont utilisées également dans le saumurage des légumes, la boulangerie, la fabrication du vin, le
saurissage des poissons, des viandes et des salaisons. Des aliments fermentés sont consommés par
l’Homme depuis plus de 5000 ans, mais ce n’est que durant la deuxième moitié du 19ème siècle que
les travaux de Louis Pasteur mettent pour la première fois en lumière les ferments lactiques qui en
sont responsables. Les bactéries lactiques en tant que telles ont ensuite été définies en 1919 par
Orla-Jensen, comme un ensemble de genres bactériens ayant la capacité de fermenter les glucides en
produisant de l’acide lactique à partir de l’hydrolyse du lactose, et de la fermentation du glucose
et/ou du galactose.
Ils en améliorent ainsi la conservation, et agissent sur les textures et les saveurs qui se révèlent
différentes de celles de l’aliment à son état originel.
Définition et caractéristiques :
La pression: dans la fermentation lactique, elle dépend de plusieurs facteurs, notamment la souche
de bactéries lactiques utilisée, la température, la concentration de substrats (comme le lactose), et la
durée de la fermentation. Une surveillance attentive de ces paramètres est cruciale pour contrôler la
pression et favoriser une fermentation lactique réussie.
Le temps de réaction: peut varier en fonction des conditions spécifiques, telles que la température, la
concentration en micro-organismes (bactéries lactiques), le type de substrat (par exemple, le lait), et
d'autres facteurs environnementaux. En général, la fermentation lactique peut prendre de quelques
heures à plusieurs jours. Des températures optimales et des conditions bien contrôlées peuvent
accélérer le processus.
en forme de bâtonnet aux extrémités arrondies, de 1,5 - 6 µm de long non mobile apparaissant
isolée, par paires ou en courtes chaînes homofermentaire obligatoire (produisant exclusivement de
l'acide lactique à partir du glucose, capable de fermenter l'amidon pour la majorité des souches mais
incapable de fermenter les pentoses).
Demandant les facteurs de croissance suivants : pantothénate de calcium, acide folique, niacine et
riboflavine. La thiamine n'est pas nécessaire.
Croissant à 35-45 °C pour la plupart des souches et ne croissant pas à moins de 15 °C et à plus de 45-
48 °C suivant les souches. Le pH optimum de croissance se situant à 5,5 - 6,0 ; la croissance est
possible pour pH>3,5.
Anaérobie (parmi les lactobacilles c'est la moins tolérante de l'oxygène) en tant que Lactobacillus, elle
est Gram-positive et non sporulée.
Ce lactobacille a été isolé dans la cavité buccale et le tractus digestif de l'humain et de l'animal, et
dans la flore vaginale de la femme. Il est présent dans le lait, le levain panaire et le vin.
Il est classé parmi les probiotiques et est utilisé en cette qualité dans des laits fermentés à
l'acidophilus et comme anti-infectieux intestinal dans plusieurs produits .
Lactobacillus casei, est une espèce de bactérie lactique de la famille des Lactobacillaceae. Cette
bactérie a été isolée dans le lait, le fromage et le tractus gastro-intestinal de l'homme, du cochon et
des oiseaux.Ce probiotique a des effets bénéfiques sur la digestion et la capacité de réduire
'l'intolérance au lactose et constipation. Cependant, une équipe de scientifiques de la 'Université
Simón Bolívar à Caracas, en Venezuela a conclu que, en utilisant Lactobacillus casei en fermentation
naturelle de légume, ceux-ci contiennent des quantités beaucoup plus faibles de composés qui
causent flatulence sur la digestion.
Certaines souches de L. casei sont utilisées comme probiotique dans l'industrie des laits fermentés et
comme ferments lactiques participant au développement des arômes dans l’affinage des fromages
(emmental, comté, saint-nectaire, parmesan, cheddar).
La bactérie est considérée comme un pathogène opportuniste, trouvant sa place dans la circulation
sanguine, mais elle est aussi impliquée dans de rares cas, le plus souvent, de méningite et de
bactériémie, ainsi que d'autres types d’infections comme l'abcès pancréatique, l'endocardite
multimicrobienne, l'endophtalmie, l'impétigo bulleux, jéjunite aiguë, l'ostéite fémorale, la péricardite,
la péritonite bactérienne spontanée, la sinusite, et la septicémie néonatale précoce (chez les
personnes ayant une neutropénie).
Plus important encore, dans le laboratoire, S. salivarius peut présenter distinctement des zones
claires sur les plaques GYC, c'est parce que S. salivarius peut fermenter le glucose en produisant de
l'acide lactique, et qu'ensuite, cet acide lactique réagit positivement avec le carbonate de calcium.
Des micro-organismes probiotiques, sont des modulateurs naturels vivants du microbiome intestinal.
Ils restaurent le microbiome intestinal du fait que les micro-organismes probiotiques se fixent à
l’épithélium intestinal, la communication réciproque entre les bactéries s’améliore et les réactions
immunitaires sont modulées. La majorité des souches probiotiques produisent des métabolites
comme des acides gras à chaîne courte qui servent de nutriments à l’épithélium intestinal et le
renforcent. Les probiotiques ont un effet cliniquement réputé sur divers symptômes tels que la
diarrhée, le syndrome du côlon irritable (SCI) et les troubles intestinaux inflammatoires. Pour la survie
des bactéries probiotiques, il est important qu’ils soient résistants au suc gastrique.
Problématique :
L'optimisation de la production de composés chimiques à partir de bactéries lactiques est un enjeu
majeur pour divers secteurs industriels, notamment l'industrie alimentaire et pharmaceutique.
Cependant, il est essentiel de comprendre les conditions de culture optimales et les facteurs
influençant le rendement de production pour maximiser l'efficacité de ce processus. Comment les
paramètres tels que la température, le pH, la pression, et la concentration de substrat impactent-ils la
production de composés chimiques par les bactéries lactiques?
Questions de recherche:
-Existe-t-il une concentration optimale de substrat pour favoriser une production maximale ?
La méthode
Les tests effectués dépendant de notre hypothèse et le type de variable choisi pour cette
hypothèse.
-Le rendement
Nous avons émis l'hypothèse que la concentration de substrat a un impact significatif sur le
rendement de production des composés chimiques par les bactéries lactiques. Plus
précisément, nous avons supposé que des variations dans la concentration de substrat
influenceraient de manière notable le rendement, avec une concentration optimale
conduisant à un rendement maximal.
Test descriptive : L'analyse descriptive des statistiques, comme présentée dans ce test, vise à
révéler la tendance centrale, la dispersion, et la forme de la distribution des données de
concentration de substrat et de rendement. Ces informations sont essentielles pour
comprendre la variabilité et la symétrie des observations, offrant ainsi un éclairage
approfondi sur les performances du rendement dans le contexte de la concentration de
substrat.
Test de normalité: Les tests de normalité ont été utilisés pour évaluer si les données des
variables étudiées suivent une distribution normale. Les p-values élevées suggèrent que les
données ne s'écartent pas significativement de la distribution normale, permettant ainsi
l'application de tests paramétriques. dans nous cas on trouve que les deux variables suivent
la loi normal
STATISTIQUES DERSCRIPTIVES
94
92
Rendement (%)
90
88
86
84
Moyenne et Medianne :
La différence entre la moyenne et la médiane est relativement faible dans ce cas, ce qui suggère que
la distribution est probablement assez symétrique. Cependant, la différence peut indiquer une légère
asymétrie à droite, car la moyenne est légèrement plus élevée que la médiane.
Quartiles :
• Tendances de dispertion :
La variance mesure la dispersion des données par rapport à la moyenne. Les résultats montrent que
la variance (n-1) est légèrement plus élevée que la variance (n). La différence entre les deux variances
est relativement petite, indiquant une dispersion modérée des données.
L'écart-type est la racine carrée de la variance. Les écarts-types mesurent la dispersion des données
autour de la moyenne. Dans notre cas, les deux écarts-types sont assez proches l'un de l'autre,
indiquant une dispersion modérée des données.
Coefficient de variation :
Le coefficient de variation (CV) est une mesure relative de la dispersion. Un coefficient de variation
plus bas indique une dispersion relativement faible par rapport à la moyenne. Dans notre cas, le
coefficient de variation est plus faible pour �−1n−1, suggérant une dispersion relative plus faible
lorsque vous utilisez �−1n−1 observations. Cependant, ces différences sont assez petites, et le
coefficient de variation est généralement utilisé pour comparer la dispersion relative entre différentes
distributions.
Lorsque l'on parle d'une dispersion modérée des données dans le contexte des valeurs d'un
rendement de 30 échantillons, cela signifie que les valeurs du rendement ne sont pas très éloignées
les unes des autres. En d'autres termes, les observations du rendement sont relativement regroupées
autour de la moyenne ou du centre de la distribution.
La dispersion modérée suggère que les valeurs du rendement ne sont ni très concentrées ni très
étalées. Les échantillons ont une certaine variabilité, mais cette variabilité n'est pas extrême. Cela
peut être interprété comme une certaine cohérence ou homogénéité dans les performances de
rendement entre les échantillons.
Une valeur positive indique une légère inclinaison vers la droite de la distribution.
Dans ce cas, l'asymétrie de Pearson est 0,373, suggérant une inclinaison légèrement positive de la
distribution du rendement. Cela signifie qu'il y a une légère concentration de valeurs du rendement
du côté gauche de la distribution.
Comme pour l'asymétrie de Pearson, une valeur positive indique une légère inclinaison vers la droite.
Ici, l'asymétrie de Fisher est 0,393, confirmant la tendance à l'inclinaison positive de la distribution du
rendement.
L'asymétrie de Bowley étant très proche de zéro (-0,007), cela indique une symétrie générale de la
distribution du rendement.
b. Interprétation de l’aplatissement
Une valeur négative indique une distribution moins pointue que la distribution normale.
Dans ce cas, l'aplatissement de Pearson est -0,706, suggérant une distribution du rendement qui est
moins pointue que la distribution normale. Cela peut indiquer que les valeurs du rendement sont
relativement dispersées, avec moins de poids dans les queues de la distribution.
Comme pour l'aplatissement de Pearson, une valeur négative indique une distribution moins pointue.
Ici, l'aplatissement de Fisher est -0,609, confirmant la tendance à une distribution moins pointue du
rendement
125 Box plot (Concentration de Substrat)
120
110
105
100
95
90
La tendance centrale
-La plage des données s'étend de 90,000 à 120,000, avec une distribution relativement
concentrée.
-La moyenne est légèrement inférieure à la médiane, suggérant une asymétrie négative
minime.
-La médiane (104,000) est bien alignée avec le 2ème quartile, indiquant une distribution
relativement symétrique.
-Les quartiles suggèrent une dispersion relativement uniforme des données.
B. Interpréter la dispersion
-La variance et l'écart-type mesurent la dispersion des données. Une variance (ou écart-type)
plus élevée indique une plus grande dispersion.
-L'utilisation de la variance (n-1) et de l'écart-type (n-1) suggère que ces mesures sont basées
sur un échantillon plutôt que sur l'ensemble de la population.
-Le coefficient de variation relativement bas (7.1%) indique une faible variabilité relative par
rapport à la moyenne.
Comme pour l'asymétrie de Pearson, une valeur proche de zéro indique une distribution
relativement symétrique.
Ici, l'asymétrie de Fisher est également très proche de zéro (0,057), confirmant que la
distribution des données est globalement symétrique avec une inclinaison très légère vers la
droite.
2. Interprétation de l’aplatissement
Une valeur négative indique une distribution légèrement aplatie par rapport à une
distribution normale.
Dans ce cas, l'aplatissement de Pearson est -0,710, suggérant une légère aplatisation de la
distribution par rapport à une distribution normale. Cependant, la magnitude de
l'aplatissement est relativement modérée.
Comme pour l'aplatissement de Pearson, une valeur négative indique une distribution
légèrement aplatie.
I. TEST DE NORMALITE
W 0,986
p-value (bilatérale) 0,959
alpha 0,05
Interprétation du test :
Etant donné que la p-value calculée est supérieure au niveau de signification seuil alpha=0,05, on ne
peut pas rejeter l'hypothèse nulle H0.
W 0,972
p-value (bilatérale) 0,58
alpha 0,05
• Interprétation du test :
Etant donné que la p-value calculée est supérieure au niveau de signification seuil alpha=0,05, on ne
peut pas rejeter l'hypothèse nulle H0.
TESTS PARAMETRIQUES
Statistiques descriptives :
Obs. avec Obs. sans
données données
Observatio manquant manquant
Variable ns es es Minimum Maximum Moyenne Ecart-type
Concentra
tion de
Substrat 30 0 30 90,000 120,000 103,967 7,518
Rendemen
t (%) 30 0 30 8,500 94,100 85,883 14,840
Test t pour deux échantillons indépendants / Test bilatéral :
Intervalle de confiance à 95% autour de la différence des moyennes :
] 12,004; 24,163 [
Différence 18,083
t (Valeur observée) 5,954
|t| (Valeur critique) 2,002
DDL 58
p-value (bilatérale) < 0,0001
alpha 0,05
Interprétation du test :
Etant donné que la p-value calculée est inférieure au niveau de signification alpha=0,05, on doit
rejeter l'hypothèse nulle H0, et retenir l'hypothèse alternative Ha.
Le risque de rejeter l'hypothèse nulle H0 alors qu'elle est vraie est inférieur à 0,01%.
L’intervalle de confiance à 95% autour de la différence entre les deux moyennes (18,083) n’inclut pas
la différence supposée que nous avions choisie (0), ce qui indique que la différence entre les deux
moyennes a une faible probabilité d’être nulle. L’information portée par la p-value est similaire : p<
0.0001, valeur inférieure au niveau de signification alpha (0.05). Ceci signifie que nous pouvons
rejeter l’hypothèse nulle avec un risque faible de nous tromper. En d’autres termes, la différence de
moyennes est statistiquement significative.
Test de fisher
Les résultats qui apparaissent dans une montre qu’il faut rejeter l’hypothèse H0 car la p-value est de
0,00000 qui est inférieure à la limite de 0,05. Ainsi les variances ne peuvent être considérées comme
étant égales– ne suivent pas la même distribution.
Régression de la variable Rendement (%) :
Coefficients d'ajustement (Rendement (%)) :
La probabilité associée au F est inférieure à 0.0001, ça veut dire qu’on prend un risque de se tromper
de moins de 0.01%.
On peut conclure que la concentration de substrat (variable explicative) apporte une quantité
d'information significative au modèle. Et que la moyenne du rendement suffit pour décrire les
résultats obtenus.
Borne Borne
Erreur inférieure supérieure
Source Valeur standard t Pr > |t| (95%) (95%)
Constante 62,413 5,312 11,749 < 0,0001 51,294 73,531
Concentratio
n de
Substrat 0,247 0,050 4,936 < 0,0001 0,142 0,352
Le paragraphe suivant propose une analyse des résidus, en mettant particulièrement l'accent
sur les résidus centrés réduits. Conformément aux hypothèses de la régression linéaire, ces
résidus doivent suivre une distribution normale N (0,1), indiquant que 95% d'entre eux
devraient se situer dans l'intervalle sur l’intervalle de confiance. Parmi les 30 observations,
n’a aucun valeur hors de ce intervalle
Le premier graphique offre une visualisation des données, de la droite de régression et des
deux intervalles de confiance. Puisque toutes les valeurs se situent dans l'intervalle de
confiance d'une régression linéaire, cela indique une adéquation du modèle aux données et
renforce la validité de la relation linéaire établie.
Le graphique suivant permet de comparer les prévisions aux valeurs observées. Les limites de
confiance permettent, comme pour le graphique de régression présenté ci-dessus, d'identifier
les valeurs extrêmes
En résumé, la concentration du substrat explique 60% de la variabilité du rendement. Cela
signifie que pour expliquer le reste de la variabilité, il est nécessaire de considérer d'autres
sources de variations dans le modèle.