Barometre de La Cybersecurite en Afrique 2021
Barometre de La Cybersecurite en Afrique 2021
Barometre de La Cybersecurite en Afrique 2021
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Sommaire
Bureau du CESIA 3
Éditorial 4
Méthodologie du sondage 6
Les 4 messages clés 7
Les entreprises africaines se protègent 7
La sensibilisation des collaborateurs 7
L’impact du COVID-19 8
L’IA et le CLOUD en Afrique 8
Présentation du CESIA 15
Remerciements 16
55% d’entre elles pensent ne pas être préparées à faire face à une cyber attaque de
grande ampleur. Elles se protègent donc avec en moyenne, 18 solutions dont
seulement 31% de solutions innovantes issues des start-up (69% n’ont pas recours
aux solutions innovantes jugées comme peu matures pour 37% des participants.)
70% des entreprises conscientes des risques cyber, mettent en place un programme
de cyber-résilience ou sont en cours de déploiement de ces programmes. Par
ailleurs, 30% des entreprises n'ont pas mis en place des programmes de Cyber-
résilience ou ne projettent même pas de le faire et elles n’auraient pas recours au
cyber-assurance (67% des entreprises).
82% des entreprises disent avoir subi en 2020, moins de 3 attaques avec un impact
négligeable. Parmi les grands types d’attaques subies notons : Phishing/spear-
phishing (69%), les tentatives de connexion (44%) et l’ingénierie sociale (29%).
41% d’entre elles disent avoir mis en place un processus pour tester l’application des
recommandations par les salariés et 54% disposent d’un plan annuel de
sensibilisation.
Les experts de la cybersécurité, relèvent que les usages numériques des salariés
présentent les risques suivants : l’utilisation des Devices personnels (46%), le travail à
distance (23%) et Shadow IT (16%).
19% des entreprises ne disposent pas de cellule de crise, celles qui en disposent
l’ont déclenchée au moins une fois en 2020.
Empêcher les fuites de données lorsque les utilisateurs sont livrés à eux-mêmes avec
des outils collaboratifs riches et complexes à utiliser (66%) déployés à la va-vite sans
avoir pris le temps de les former,
41% utilisent déjà le cloud public. Cet outil de stockage pose cependant des
risques, les plus forts étant l’indisponibilité du réseau Internet (64%), la
confi dentialité des données vis-à-vis de l’hébergeur (47%) et la diffi culté de mener
des audits (pentest, contrôle des confi gurations, visite sur site…) (39%),
56% des entreprises sont disposées à utiliser des solutions qui présentent de la
technologie Intelligence Artifi cielle.
Pour ce faire, chaque entreprise doit désigner un Responsable de Sécurité des Systèmes
d’Information (RSSI) indépendant avec une fiche de poste claire précisant ses missions
et un plan de formation adéquat.
Le comité a pour mission de définir, valider et réévaluer au moins une fois dans l’année
la Politique de Sécurité des Systèmes d’Information (PSSI) et de suivre sa mise en œuvre.
La cybersécurité étant un sujet central en Afrique, les pays africains dotés d’un cadre
légal définit par le gouvernement doivent s’y conformer et assurer un maintien du
niveau de conformité. Cela passe par la mise en place d’un dispositif de veille, d’alerte
et de correction des vulnérabilités en temps réel.
28,85 %
RSSI doit pour autant collaborer de manière très
9,21 % étroite avec elle. Parce qu’elle a la main mise sur le SI,
il doit régner une relation de confiance entre les 2
0,1 0,2 0,3 0,4
24 %
0 0 1 1
Oui Non
24,19 %
16,13 %
Région 1
Moins de 10% Entre 10% et 50% Environ 60% des entreprises n’étaient pas
0 0,5
Entre 50% et 80% Plus de 80% préparées au télétravail et ce n’est pas toujours
une norme dans les entreprises.
0 0,5
L’utilisation des Device personnels au travail cyber-criminalité. En effet, compte tenu
L’usage personnel de Devices fournis par l’entreprise
de l’utilisation du SI par les salariés, les
Le travail à distance
experts identifient « L’utilisation des
Device personnels au travail (BYOD) »
Compte tenu des usages
suivants des salariés, cochez 1
comme étant un risque fort pour la cyber-sécurité des
risque fort selon vous pour la
entreprises.
cyber-sécurité
Si les collaborateurs sont bien sensibilisés aux risques SI (72%),
seulement 21% respectent les recommandations. Par ailleurs,
60% des RSSI disent n’avoir pas mis en place des procédures pour tester l’application
des recommandations par les salariés.
Créé en janvier 2020, d’une volonté de se réunir entre experts de la sécurité des
systèmes d’information, le CLUB DES EXPERTS DE LA SÉCURITÉ DE L’INFORMATION
EN AFRIQUE (CESIA) compte à ce jour plus de 120 membres repartis dans 18 pays
d’Afrique.
Le Bureau