Liptako Gourma

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ASSEMBLEES GENERALES DU RESEAU AFRICAIN DES ORGANISMES DE

BASSINS ET DU RESEAU DES ORGANISMES DE BASSINS


TRANSFRONTALIERS
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JOHANNESBURG (AFRIQUE DU SUD)
04 au 07 MARS 2007
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ACTIVITES DE L'AUTORITE DU LIPTAKO-GOURMA DANS
LE DOMAINE DE LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU

Par Monsieur Ali Seïni GADO, Directeur général


De l’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma
PLAN DE LA PRESENTATION

Première partie : Présentation succincte de l’Autorité du développement


Intégré de la région du Liptako - Gourma

Deuxième partie : Ressources en eau partagées

Troisième partie : Cadre de planification des ressources en eau et


stratégie

Quatrième partie : Perspectives


PREMIERE PARTIE

PRESENTATION DE L’AUTORITE DE
DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA
REGION DU LIPTAKO – GOURMA (ALG)
CREATION DE L’ALG

l’Autorité de développement Intégré de la région


du Liptako – Gourma (ALG) a été créée par le
Protocole d’accord du 03 décembre 1970
signé par les Chefs d’État

ƒ du Burkina Faso
ƒ de la République du Mali
ƒ et de la République du Niger
OBJECTIF DE L’ALG

Promouvoir en commun, dans un cadre régional, la


mise en valeur des ressources

ƒ minières
ƒ énergétiques
ƒ hydrauliques
ƒ agropastorales
ƒ piscicoles

Dans la région du Liptako-Gourma


REGION DU LIPTAKO - GOURMA
La zone d’intervention de l’ALG
d’une superficie de 370 000 km2 (zone stricte)
est une région à cheval sur les frontières
N
communes aux trois États membres.

Mali KIDAL
#

TOMBOUCTOU

Niger
#

Filingue
#

NIAMEY
#
BAMAKO
# OUAGADOUGOU
# Légende
Gaya
#

Burkina Localités
#

# Capitale

Hydrographie

Limites de la Région du Liptako-Gourma

Mali
Réalisation : Départ ement des Infrast ructures
de l'Indust rie et des Mines de l'ALG Niger
Date : Oct obre 2004
100 0 100 Kilometers Burkina
Echelle :
ORGANES DE L’ALG

‰ La Conférence des Chefs d’État (Organe d’orientation)

‰ Le Conseil des Ministres (Organe de décision et de contrôle)

‰ La Direction Générale (Organe d’exécution)

‰ Les Structures d’appui :


9 Correspondants nationaux
9 Comités nationaux de suivi des activités
9Comités spécialisés
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT
DE LA REGION DU LIPTAKO - GOURMA

‰ OBJECTIF GLOBAL :

ƒ la lutte contre la pauvreté

‰ OBJECTIFS SPECIFIQUES :

ƒ Sécurité alimentaire;
ƒ Désenclavement;
ƒ Protection de l’environnement;
ƒ Développement social.
LES MOYENS D’ACTION DE L’ALG
‰ LES RESSOURCES PROPRES :
• Fonds de développement;
• Cotisations des États membres;
• Contributions des États aux projets.
‰ LES RESSOURCES EXTERNES :
Ressources exclusivement destinées au financement des
projets et programmes et provenant des organismes de
financement africains, de fonds arabes de
développement, de fonds bilatéraux de
coopération et d’organismes de financement
internationaux.
BILAN SUCCINCT DES ACTIONS DE L’ALG

Mobilisation de plus de 150 milliards de F CFA, de


1970 en 2004 qui ont été investis dans les domaines de :
‰ l’hydraulique ;
‰ la santé humaine

‰ les routes et les télécommunications;

‰ l’agriculture et l’élevage.
DEUXIEME PARTIE

DES RESSOURCES EN EAU PARTAGEES


DES RESSOURCES EN EAU PARTAGEES

‰ Plus de 85% de la Région du Liptako-Gourma


appartient au bassin versant du fleuve Niger;
Ce cours d’eau constitue le drain principal de la région avec un parcours de
près de 1400 Km entre Tombouctou au Mali et Gaya au Niger.

‰ Une petite partie de la région appartient au


bassin du fleuve Volta.
DES RESSOURCES EN EAU PARTAGEES (suite)

Les aquifères ci-dessous forment des bassins hydrogéologiques partagés

‰ les aquifères multicouches du Continental Terminal et du


Continental Intercalaire du bassin des Iullemenden intéressent
le Niger et le Mali et, hors de la Région du Liptako-Gourma,
le Nigeria ;

‰ la nappe du Continental Terminal de la plaine du Gondo


s’étend au Mali et au Burkina;

‰ Certaines formations du bassin du Gourma,


(calcaire et dolomies) au sein desquelles des circulations d’eau
de type karstique ont été observées intéressent les trois pays
du Liptako-Gourma.
DES RESSOURCES EN EAU PARTAGEES (fin)

L’existence de ces bassins hydrographiques


et hydrogéologiques partagés souligne par
conséquent la nécessité

‰ d’une approche et d’une coopération


régionale pour une évaluation;

‰ et une mise en valeur plus rationnelle et


plus efficiente des ressources en eau.
TROISIEME PARTIE

CADRE DE PLANIFICATION DES RESSOURCES


EN EAU ET STRATÉGIES
CADRE DE PLANIFICATION DES RESSOURCES
EN EAU ET STRATÉGIE

la stratégie de l’ALG en matière d’hydraulique,


conformément aux politiques des États
membres, se fonde sur le principe de la gestion
intégrée des ressources en eau impliquant par
conséquent une approche globale avec la prise
en compte de diverses préoccupations :
environnementales, économiques, sociales.
OBJECTIFS

Les objectifs sont :

‰ fournir, en quantité suffisante, et aussi proche que possible


des lieux d’habitation, de l’eau potable aux populations ;

‰ contribuer au développement de l’irrigation, de l’élevage, de


l’énergie hydro-électrique et de l’industrie ;

‰ contribuer à la lutte contre la désertification.


AXES PRIORITAIRES D’INTERVENTION

‰ évaluation des ressources en eau et planification de leur


utilisation;

‰ l’exploitation des nappes souterraines et l’aménagement des


cours d’eau saisonniers;

‰ la contribution à la réalisation de grands ouvrages régulateurs


à buts multiples sur le moyen Niger;

‰ l’exécution d’actions visant la conservation des eaux et des


sols.
MESURES ET PRINCIPES

‰ obtenir l’adhésion des collectivités rurales aux projets, notamment leur


participation au choix du type d’ouvrage, aux travaux et à l’entretien des ouvrages;

‰ évaluer les risques sanitaires et l’impact des projets sur l’environnement et prévoir
les mesures tendant à minimiser les effets négatifs;

‰ chercher à corriger les disparités existantes entre régions ou entre entités


administratives en matière de création de points d’eau;

‰ privilégier autant que possible les réhabilitations d’ouvrages et chercher à rentabiliser


les ouvrages existants sous exploités;

‰ promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables (énergie solaire en particulier)


pour l’exhaure;
MESURES ET PRINCIPES (suite)

‰ inclure dans les projets et programmes un volet relatif à la formation


et un volet relatif au crédit ;

‰ associer autant que possible les divers intervenant aux différentes phases
des projets ;

‰ développer le partenariat avec les organisations intergouvernementales


africaines (OIG) en vue de l’élaboration, de la recherche de financement et
de l’exécution de projets relatifs à la mise en valeur de ressources en eau
partagées et en vue de la rationalisation des moyens et méthodes
d’intervention dans le secteur.
PERSPECTIVES

‰ Projet d’aménagements hydro-agricoles dans la région du


Liptako-Gourma– phase 3, volet Burkina (en cours);

‰ Projet de protection et d'aménagement du bassin versant du


Moyen Niger(en phase d’études) ;

‰ Programme régional de mobilisation des eaux de surface et


d'hydraulique agricole(en phase d’études) ;

‰ Programme d'hydraulique ALG2 -Volet Mali(en phase d’études) ;

‰ Projet sur l'évaluation des ressources en eau souterraine de la


région du Liptako-Gourma(en phase d’études) ;

‰ Programme de navigation fluviale(en phase d’études)


Merci pour votre attention

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