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Plan
Introduction générale
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
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Chapitre |: la mobilité dans une entreprise
Introduction :
La gestion de la mobilité est un système qui offre une approche globale de promotion d’une
mobilité durable, qui vise à couvrir les besoins de mobilité tout en réduisant la
consommation des ressources, les émissions ainsi que d’autres effets néfastes du trafic.
Ainsi,les systèmes de gestion de la mobilité conviennent en particulier aux entreprises, aux
processus de planification dans la construction ou encore aux manifestations de grande
envergure ou récurrentes.
Les instruments et les mesures de gestion de la mobilité sont coordonnés en fonction des
groupes-cibles et accompagnés de près par des mesures d’information et de conseil.
1.1. Définitions
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La mobilité professionnelle concerne toutes les personnes actives ou celles qui sont en
quête d’emploi. Le type dépend du contexte et il est possible de les cumuler.
Mobilité interne : c’est lorsqu’un salarié change d’emploi en restant dans la même
entreprise
Mobilité horizontale : elle survient quand le salarié change de poste sans évolution
hiérarchique.
La mobilité interne ;
La mobilité externe ;
La mobilité géographique.
La mobilité interne:
La mobilité interne concerne les évolutions d’un travailleur dans une entreprise. Cela offre
l’opportunité d’exercer un nouveau métier et de se voir attribuer des missions différentes
en gardant le même employeur. Il en existe deux types : la mobilité horizontale et verticale.
La première, dite également fonctionnelle, consiste à avoir un nouveau poste ou bien à
évoluer dans celui déjà occupé. Il est aussi possible qu’il s’agisse d’une affection à un
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nouveau département ou service, voire un changement de filiale. De nouvelles missions ou
tâches seront attribuées à la personne concernée.
Le second type, aussi connu sous le terme de mobilité hiérarchique, désigne le changement
de grade. Le plus souvent, il s’agit d’une promotion mais il peut également être question de
rétrogradation. Cela concerne souvent le cas des fonctionnaires.
La mobilité externe
La mobilité géographique:
La mobilité géographique consiste à travailler dans un endroit différent, que ce soit ou non
pour le compte de la même entreprise. L’employé exerce alors dans une commune ou une
région différente, mais peut aussi changer de pays. L’exemple par excellence de ce type de
situation est la mutation. Elle doit être prévue dans le contrat de travail au sein d’une clause
de mobilité qui établit les conditions. Ce changement offre l’avantage d’une évolution
sociale en plus d’augmenter les probabilités d’être promu.
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sein de la société et prendre de nouvelles responsabilités, sans avoir à aller chez la
concurrence !
Tout d’abord, sur le plan stratégique, la mobilité interne s’inscrit dans le cadre plus large de
la GPEC, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Rappelons par ailleurs
que selon la définition officielle du site travail.gouv.fr, la gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences (GPEC) est une méthode pour adapter – à court et moyen termes – les
emplois, les effectifs et les compétences aux exigences issues de la stratégie des entreprises
et des modifications de leurs environnements économique, technologique, social et
juridique. La GPEC est ainsi une démarche de “gestion prospective des ressources humaines
qui permet d’accompagner le changement.” La valorisation du capital humain et son
adaptation stratégique aux besoins de l’entreprise permet d’appréhender les questions
d’emploi et de compétences, en anticipant la construction de solutions transversales. Des
solutions qui répondent aux enjeux des différents acteurs concernés : aussi bien
les entreprises et leur besoin en compétences, que les salariés et leur volonté d’évolution
professionnelle, ou encore les territoires ou métiers qui connaissent des difficultés de
recrutement et d’attraction des talents.
Par ailleurs, une réelle stratégie de mobilité interne permet d’anticiper plus sereinement le
développement de l’activité de la société. Les besoins en recrutement peuvent être
anticipés de la même manière que peut l’être l’évolution professionnelle des salariés.
Selon les cas, les Ressources Humaines peuvent prévoir différents plans d’actions. Dans
ceux-ci, on peut par exemple anticiper certaines mobilités liées à des congés maternité, des
départs en retraite ou certains cas de démissions. Il est possible de travailler sur
l’identification en interne de profils pouvant pallier ces départs momentanés ou définitifs.
Cela est possible en faisant remonter ces données via les entretiens avec les responsable
hiérarchiques, les points semestriels/annuels ou lors des bilans de carrière et des
formations. Certaines entreprises mettent à la disposition des employés de véritables
« conseillers d’orientation de carrière » qui reçoivent en entretien les salariés pour étudier
leurs perspectives.
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Gérer les impacts de la mobilité
Même si le désir d’avoir une meilleure mobilité interne est clairement exprimé par
l’entreprise, cela ne signifie pas pour autant que toutes les barrières soient levées. Il existe,
par exemple, un cloisonnement des informations dans certaines organisations qui empêche
les collaborateurs de prendre simplement connaissance des opportunités existantes. Dans
d’autres cas, certains DRH freinent eux-mêmes ce processus, estimant qu’il n’est pas
opportun. Les managers peuvent aussi vouloir retenir leurs meilleurs éléments et
s’opposent à leur mobilité dans leur propre intérêt. De plus, une mobilité au sein d’un
service peut nécessiter un recrutement externe, qui n’est jamais une chose simple.
Si l’on se place dans une perspective ROIste, l’opportunité de favoriser les mobilités est
souvent difficile à justifier. Ne vaut-il pas mieux systématiser l’apport de « sang neuf » au
sein d’une organisation, malgré les risques qu’un recrutement externe présente ? Plusieurs
cabinets de conseils ont tenté de répondre à cette question, sans véritable succès. Il est en
effet très difficile de déterminer le retour sur investissement lié à la mise en place d’une
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vraie politique de mobilité interne. Un grand nombre d’effets inattendus, dans un sens
comme dans l’autre, le rende en effet difficile à calculer.
Contrairement à d’autres pays comme les Etats-Unis, la mobilité n’est pas habituelle pour la
plupart des salariés français. Quand elle est géographique, elle est nettement plus facile à
mettre en place avec une population jeune, ayant moins de contraintes comme la mobilité
du conjoint, celle des enfants ou des prêts immobiliers. De même, certains collaborateurs
craignent que solliciter une mobilité soit perçu comme un signe d’instabilité. Le discours
d’une entreprise souhaitant développer la mobilité peut donc anticiper ces réticences grâce
à une communication sur mesure.
La gestion de la mobilité d’entreprise fournit une plate-forme unique, avec une console
centralisée pour gérer, entre autres, les terminaux mobiles, les e-mails, les applications, le
contenu et la navigation.
Définir une stratégie de mobilité interne devient aujourd’hui capital pour toute entreprise.
Voici quelques avantages que cela peut générer :
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-Vous etes sûrs que vos nouvelles recrues partagent bien les valeurs de votre entreprise.
Dans un contexte de guerre des talents et de future of work, les meilleurs profils sont
régulièrement sollicités pour rejoindre de nouvelles entreprises. Les entreprises doivent
donc réussir à fidéliser leurs meilleurs talents grâce à une politique GPEC bien pensée
Voici les principaux avantages de la mobilité du point de vue d’un salarié :
Elle permet aussi une approche flexible pour gérer les terminaux ou un espace de travail
sécurisé sur les terminaux pour répondre aux différents cas d’usage et besoins à l’échelle de
l’organisation.
Les systèmes EMM permettent notamment une gestion et une sécurité simplifiées et
unifiées par :
-La prise en charge d’une large gamme de terminaux, mobiles et fixes, afin que le plus
grand nombre puisse être géré par une plate-forme commune.
-La protection de toutes les données sur les terminaux, qu’il s’agisse de données
d’entreprise ou personnelles, en protégeant toutes les informations avec des mots de passe
et une authentification multifacteur, et en effaçant de manière sélective les données
d’entreprise sans affecter les informations personnelles des collaborateurs.
-L’assurance que le logiciel de sécurité est à jour en déployant les mises à jour dès qu’elles
sont disponibles pour aider à empêcher les attaques de type zero-day.
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-L’utilisation de boutiques d’applications pour accélérer le déploiement des applications
d’entreprise de manière sécurisée et limiter les applications pouvant être installées sur les
terminaux de l’entreprise.
-Le renforcement de la conformité en vous assurant que les terminaux utilisés à distance
font appel à une infrastructure sécurisée avant que l’accès ne soit accordé aux données
protégées ou à la propriété intellectuelle.
En tant que dirigeant d’entreprise, vous l’avez sûrement constaté : la mobilité a façonné de
nouveaux modèles d’affaires et est devenue une réelle opportunité, tant en termes de
croissances que de rétention des talents.En favorisant de nouveaux modes de travail et en
réduisant les coûts, la mobilité s’affirme comme un avantage concurrentiel considérable et
peut devenir un excellent vecteur d’innovation. Elle nécessite tout de même d’être
déployée avec rigueur et en pleine conscience de ses risques et enjeux.
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Plus d’économies et davantage de productivité
La mobilité peut être envisagée sous différents angles :
-Mobilité de vos employés, d’une part, qui n’ont plus besoin d’un bureau et d’un poste fixe
pour travailler
L’une de va pas sans l’autre. Ainsi, la centralisation des ressources de l’entreprise au sein
d’applications mobiles (cloud computing, logiciels décisionnels, outils collaboratifs) permet à
vos collaborateurs d’accéder à leurs dossiers depuis un appareil nomade, qu’ils se trouvent
chez eux, dans les transports en commun ou en rendez-vous à l’extérieur.
Ils peuvent ainsi à tout moment consulter leurs mails, répondre à la demande pressante
d’un client sur le point de signer un contrat, mettre à jour un fichier de prospection.
Utilisés pour driver et accompagner vos collaborateurs, ces outils offrent à ces derniers plus
de flexibilité et d’autonomie, gages d’une plus grande productivité et d’un meilleur
épanouissement personnel et professionnel.
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Les outils nomades ont également un autre avantage : ils réduisent les coûts et les charges
liés à la maintenance d’un système d’information, l’achat de mobilier visant à stocker des
documents papier et la location ou l’achat d’espaces de travail onéreux.
Si vous êtes à la tête d’une entreprise internationale, vous pouvez fluidifier les échanges
entre les différentes filiales.
De plus, la dématérialisation des documents et la diminution (voire la suppression) des
déplacements professionnels minimisent l’impact environnemental.
Vous limitez les déplacements professionnels coûteux qui nuisent à la vie personnelle de vos
employés.
En privilégiant le travail à distance ou le télétravail, vous offrez davantage de temps à vos
employés, temps qui sera de surcroît mieux exploité.
La mobilité, si elle est dans l’ère du temps, répond admirablement aux nouvelles contraintes
professionnelles de vos collaborateurs, n’en demeure pas moins une pratique qui doit être
encadrée, notamment si elle est utilisée à grande échelle. Les utilisateurs d’appareils
mobiles doivent notamment être sensibilisés à la sauvegarde des données et au cryptage
des dossiers sensibles et l’utilisation de mots de passe sécurisés.
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De nombreux composants et technologies sont utilisés dans les solutions EMM, et ils
évoluent constamment.
-Gestion des terminaux mobiles (MDM). Elle est utilisée pour gérer les terminaux mobiles
via l’utilisation de profils installés sur chaque terminal. Elle permet le contrôle à distance, le
chiffrement, l’application des règles et la possibilité d’effacer certaines applications et
données d’un terminal de en cas de perte, de vol ou lorsqu’un collaborateur quitte
l’organisation.
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-Gestion des informations mobiles. Elle fait généralement partie des services MDM ou
MAM, est responsable de l’accès à distance aux bases de données à partir des terminaux
mobiles et s’intègre souvent aux nombreux services de stockage et de collaboration dans le
Cloud public comme Dropbox.
-Gestion des dépenses mobiles. Elle suit les dépenses de communication mobile,
fournissant à l’organisation des informations sur l’utilisation des terminaux, les services
consommés et les règles telles que les remboursements de terminaux BYOD. Les données
collectées par la solution de gestion des dépenses mobiles peuvent également être utilisées
pour des refacturations internes ou des audits de l’utilisation des terminaux mobiles.
Conclusion :
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Chapitre 2 : Gestion de la mobilité interne dans une entreprise
Introduction :
La mobilité interne est le principe selon lequel une entreprise, dans le cadre d’un poste à
pourvoir, va favoriser ses collaborateurs actuels plutôt que le recrutement d’un candidat de
l’externe. Cela peut s’appliquer à l’échelle d’un service, mais aussi à l’échelle de l’entreprise.
Parfois pour qu’un collaborateur exerce des fonctions très différentes de ses responsabilités
actuelles. On peut aussi parler de recrutement en interne.Cependant, dans ce dernier
chapitre, nous évoquerons dans la première section le recrutement interne et externe et le
second les avantages des deux recrutement ( interne et externe ) et en fin exposé les
pratiques de la mobilité dans une entreprise.
Le mode de recrutement interne consiste à rechercher des candidats potentiels au sein des
forces vives travaillant dans l’entreprise pour pourvoir un poste vacant ou pour occuper un
poste créé, afin de répondre aux besoins stratégiques ou opérationnels de l’organisation.
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Le recrutement en interne est un processus des ressources humaines qui vise à recruter un
candidat déjà présent dans l'entreprise. Cette méthode de recrutement permet au salarié
de monter en compétences en occupant un nouveau poste.
Lors d’un recrutement interne, il n'y a pas d'augmentation des effectifs. Autrement dit, il
faut songer à remplacer le collaborateur qui a quitté ses fonctions !
Selon le poste à combler, cela peut être plus ou moins simple et coûteux pour l'entreprise.
Une mobilité interne peut donner lieu à une collaboration efficace et participer à
l'émergence de nouvelles idées.
Toutefois, l'arrivée d'une personne externe dans l'entreprise est souvent une grande
opportunité pour l'innovation. Le nouveau collaborateur apporte un regard neuf sur
l'organisation, ses processus et sa manière de fonctionner.
Ainsi, il est parfois créateur de changement.
En faisant appel à ses propres effectifs pour combler ses besoins en recrutement, il est
possible que l'entreprise passe à côté de nouvelles idées, bénéfiques pour l'entreprise.
La mobilité interne ne fait pas que des heureux ! Certains collaborateurs, candidats au
poste, pourraient être déçus de ne pas avoir été sélectionnés.
Il est possible que le recrutement interne soit à l'origine de mésententes, voire de conflits
entre certains membres de l'entreprise. Cela est notamment le cas lorsque le processus de
sélection est peu clair.
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Une stratégie de recrutement externe à l’entreprise peut s’avérer incontournable,
notamment lorsque l’activité affiche une forte croissance.
Des besoins en ressources humaines conséquents ou spécifiques se font alors ressentir pour
soutenir le développement et honorer les commandes des clients.
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Fait rare, mais qui mérite d’être cité : la venue d’une nouvelle recrue peut provoquer le
départ d’un bon élément qui a fait ses preuves dans l’entreprise, en raison de divergence de
manière de travailler, de mise en compétition, ou encore pour des raisons personnelles.
Quels que soient votre secteur et votre établissement, il est important d’établir un plan de
recrutement.
Qu’il s’agisse de mettre en place un concours interne qui aboutira à une nomination, ou de
recruter un professionnel à l’externe, voici quelques bonnes pratiques pour un processus de
recrutement efficace :
rédiger un profil de poste clair et précis : vous allez définir le portrait-robot du profil
idéal que vous souhaitez recruter ou faire évoluer. Ce dernier doit répondre à un
enjeu stratégique de l’entreprise, comme satisfaire aux exigences d’un nouveau
poste à pourvoir, remplacer un salarié, développer une activité spécifique, etc.
choisir les canaux de diffusion adaptés :
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Le recrutement interne et le recrutement externe font partie des processus RH qu’une
entreprise doit utiliser selon les ressources professionnelles dont elle dispose à un instant T.
Il peut s’agir d’une création de poste ou d’un remplacement de personnel.
Gain de temps
L’atout indéniable : le salarié promu à de nouvelles fonctions est déjà intégré à l’entreprise,
c’est-à-dire qu’il connaît les rouages de son fonctionnement, ses moyens, sa politique de
développement, la culture d’entreprise, etc.
Ce postulat présente des avantages :
l’intégration de la personne est déjà effective, ce qui fait gagner du temps à l’entreprise
notamment sur le plan opérationnel,
le profil est plus à même d’évaluer toutes les dimensions de sa nouvelle mission en
connaissant l’environnement dans lequel l’entreprise évolue,
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La·le responsable des ressources humaines révèle tout le potentiel du capital humain à
travers une gestion des talents parfaitement maîtrisée. Elle·il peut ainsi communiquer sur
ces promotions internes pour valoriser la politique de recrutement.
Le recruteur engage une personne qualifiée, mais aussi motivée pour rejoindre une équipe,
participer à un projet spécifique.
Nouveaux points de vue et innovation
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Par ailleurs, une nouvelle recrue apporte son point de vue, son propre recul sur les projets :
autrement dit, l’entreprise dispose d’un regard neuf, voire d’un esprit créatif capable
d’innover et d’insuffler un nouvel élan à l’équipe déjà en place.
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dans le but de mieux les préparer à des postes de gestion et de direction, elle est donc
utilisée de façon stratégique (Burke, 1997). Par exemple, des nouveaux diplômés sont
souvent engagés par l‟organisation pour faire ce type de rotation de postes. Ils peuvent
passer de six à huit mois dans trois ou quatre postes différents au cours d‟une période de
deux ans pour les préparer à des fonctions managériales (Bennett, 2003).
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Pour organiser la rotation de postes dans une entreprise, quelques points sont à considérer.
Il faut d‟abord que l‟entreprise ait une idée des compétences qu‟elle veut renforcer avec la
rotation. Ensuite, elle doit développer les employés dans plusieurs emplois et utiliser la
rotation de postes avec les employés en début de carrière, mais aussi avec les employés
plus en fin de carrière qui sont plafonnés. Subséquemment, il faut lier la rotation de postes
avec la planification de développement de carrière pour que les employés soient au courant
des besoins de développement liés à chaque emploi. Les objectifs de développement sont
définis par l‟employé et son gestionnaire quand l‟employé assume une nouvelle position.
Enfin, la rotation de postes doit être perçue comme volontaire de la part de l‟employé pour
avoir les effets de développement souhaités (Cheraskin et Campion, 1996).
-Pratique 2 : Échange de postes. Une autre pratique de mobilité interne est l‟échange de
postes qui est aussi un mouvement latéral : « Job swaps, as the name suggests, may involve
no more than two individuals in different departments or functions, exchanging jobs for a
limited period. » (Bennett, 2003: 7) Ainsi, l‟avantage d‟utiliser les échanges de postes est
qu‟il n‟y a pas de postes laissés vacants, comme cela pourrait être le cas avec la rotation de
postes, puisque ce sont deux individus seulement qui échangent leur poste. C‟est donc plus
facile à organiser (Bennett, 2003).
-Pratiques 3 et 4 : Élargissement des tâches et Enrichissement de poste. Les deux se
ressemblent, mais comportent quelques différences. En effet, l‟élargissement des tâches
consiste à élargir le champ d'activité de l‟emploi à l'horizontale de façon quantitative en
amplifiant le contenu du travail. L‟enrichissement de poste, quant à lui, consiste à enrichir
les tâches de l‟emploi de façon qualitative avec des pouvoirs de prise de décision et des
fonctions de planification et de contrôle, qui sont souvent accompagnés de l'attribution de
tâches plus complexes et de hautes qualités (Friedrich et al., 1998). Ces deux pratiques
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n‟incluent pas de mouvements en soi, mais elles font du sens pour la mobilité interne, car
elles préparent les employés à des mouvements. Elles servent au développement des
employés pour qu‟ils soient prêts éventuellement à faire de la mobilité interne.
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longue période de temps, ou même pour toujours, suite à un décès, à une invalidité ou à
une démission (Rothwell, 2011).
De plus, les employés qui sont utilisés comme remplaçants ne vont pas nécessairement
occuper le poste pour toujours. Ils peuvent seulement l‟occuper en attendant de trouver
quelqu‟un d‟autre de plus approprié pour ce poste (Rothwell, 2011). Un exemple du
fonctionnement des plans de remplacement est que chaque position critique a une liste de
trois remplaçants possibles et ceux-ci sont classés en fonction de la perception de leur
disponibilité à évoluer : « RN means they are „ready now‟; R1 means they are „ready in 6
months‟ with the right preparation/development; and R2 means they are „ready in 6
months to 1 year‟. » (Rothwell, 2011 : 89)
Enfin, il est aussi important de noter qu‟il est préférable de commencer par des plans de
remplacement pour faire face aux urgences et ensuite graduer vers des plans de succession
lorsque les besoins de remplacements ont été atteints. En effet, il est plus simple de mettre
en place des plans de remplacement et c‟est un premier pas vers des plans de succession
qui, eux, s‟intègrent plus dans une logique de gestion des talents (Rothwell, 2011).
Pratique #8 : Planification des successions. La dernière pratique de mobilité interne est la
planification des successions et elle vise à identifier les employés qui seront choisis pour
assurer la relève : « [S]uccession planning develops talent by level on the organization chart
to prepare for more challenging positions at higher levels of responsibility. » (Rothwell, 2011
: 93) Les besoins de l‟organisation sont examinés par niveau hiérarchique et pour chaque
niveau stratégique, il y a un bassin de talents à considérer pour le poste. Un bassin de
talents regroupe toutes les personnes ayant le potentiel requis pour occuper des postes
hiérarchiques plus élevés indépendamment du département et l‟organisation doit
s‟engager à développer ces personnes. Ainsi, par exemple, un bassin de talents est créé au
niveau des cadres intermédiaires pour éventuellement occuper des postes de cadres
supérieurs. Lorsqu‟un poste de cadre supérieur devient vacant, le meilleur candidat pour
répondre aux besoins de l'organisation sera choisi dans le bassin de talents, mais il peut
aussi être choisi à l‟externe (Rothwell, 2011).
De plus, lorsque le besoin de relève est grand pour un niveau hiérarchique en particulier,
comme cela peut se produire quand les membres de ce niveau hiérarchique sont près de
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la retraite, une attention particulière est mise sur le bassin de talents pour accélérer leur
développement. On parlera ainsi d‟un bassin accéléré de talents (Byham, 2002). En effet, les
personnes présentes dans le bassin accéléré de talents vont recevoir plus d‟activités de
développement pour grandir plus rapidement : « Candidates have an assigned mentor,
receive more feedback, coaching and training, and participate in special developmental
experiences such as university executive programs and in- company action learning sessions.
» (Byham, 2002 : 11) Ainsi, l‟entreprise va pouvoir bouger ses employés de façon verticale
en fonction de sa planification des successions.
Par contre, ce ne sont pas la plupart des entreprises qui possèdent des plans de succession :
« Consider: a „survey of HR executives at more than 100 enterprises revealed that 44
percent do not have a succession program in place‟ and that 70 percent „could improve
their succession initiatives‟ (Anon., 2003). » (Rothwell, 2011 : 87-88) Aussi, une autre étude
de 2006 faite auprès de 216 professionnels des ressources humaines a révélé que
seulement 6% des répondants étaient « extrêmement préparés » pour combler un poste de
leadership immédiatement, 53% étaient « préparés », mais 37% étaient « non préparés » et
4% étaient « extrêmement mal préparés » (Fegley 2006, cité dans Rothwell, 2011).
Conclusion
Ont conclu que dans ce chapitre qu’il existe plusieurs types et plusieurs formes de mobilité
et malgré son importance elle est exposé à plusieurs difficultés et enjeux.
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