Intégrale Sécurité SSI - v11
Intégrale Sécurité SSI - v11
Intégrale Sécurité SSI - v11
APPLICATIONS
2 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
GUIDE DES SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE (SSI)
La meilleure façon de protéger des personnes occupant un bâtiment en feu, est de les éloigner ou les
isoler de l'incendie, soit en assurant leur évacuation, soit en assurant leur mise en sécurité à l'intérieur
du bâtiment.
Les moyens à mettre en œuvre pour provoquer et faciliter cette évacuation et/ou cette mise en sécurité,
sont largement définis et décrits dans les textes réglementaires et les normes.
Les difficultés d'application ou d'adaptation de ces textes nous ont donc amené à imaginer ce document.
A l'origine, il a été conçu pour répondre aux besoins de formation ou d'information, ce qui explique sa
présentation didactique.
Aujourd'hui, ce document est plus généralement utilisé comme guide dans la mise en application des
textes. Nous tenons pour cela à rappeler que ce document est et doit rester une simple aide, il ne peut
en aucun cas se substituer aux-dits textes. De même, les schémas présentés ne sont pas des plans
de câblage.
Les commentaires, interprétations ou résumés de texte, sont imprimés en italique afin d'éviter toute
confusion avec les règlements ou les extraits de règlements (arrêtés, normes ...).
Cette nouvelle édition s'est voulue encore plus pratique, avec le traitement détaillé d'applications
courantes.
Pour réaliser un SSI fonctionnel, malgré la complexité des textes, il est impératif que tous les acteurs de
la construction participant aux phases de conception et d'installation soient à l'écoute des exploitants
et de leurs contraintes.
Plus l'installation est simple, plus l'exploitation du système de sécurité incendie sera simple, et plus le
système sera efficace.
SOMMAIRE
Réglementations
Code du travail
Code
de l’e
nviro
nnem
t en
3 - LE SSI ..................................................................................................................................... 52
I.G.H. A
rrêté d
u 30 d
écemb
re 2011
SOMMAIRE
DOMAINES D'APPLICATION
8 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
DISPOSITIONS GÉNÉRALES 1
Protection des personnes, de l'environnement et des biens 1.2
CODE du TRAVAIL
CODE de la CONSTRUCTION et de l'HABITATION - Décret du 31.10.1973
4e partie
Arrêté du 05.08.1992
Dispositions pour la
prévention des incendies
et le désenfumage
IT 246 Désenfumage
IT 263 Atrium
NF S61-932 / NF S61-937
NF S61-938 / NF S61-939
Arrêté du 04.11.1993
Signalisation de sécurité
et de santé au travail
ANNEXE IV
NF S61-936 / NF C48-150
Arrêté du 14.12.2011
Éclairage de sécurité
Arrêté du 27.06.1994
Accessibilité des lieux de travail
aux personnes handicapées
Dernier Dernier
plancher plancher
Bâtiments d'habitation
Dernier
à usage d'habitation
> 50 m
28 m < h < 50 m
plancher
Dernier Dernier
< 50 m
plancher plancher
établissements
> 28 m
Autres
< 28 m
< 28 m
Accès pompiers
DOMAINES D'APPLICATION
CODE de
Transport Référentiels APSAD
l'environnement
Transport
de marchandises
Arrêté du 2 mars 1995
Transport de
matières dangereuses
(par route)
Annexe B
de l'Accord européen
dit "Accord ADR"
Transport
de personnes
Arrêté du 2 juin 1982
DOMAINES D'APPLICATION
10 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
GUIDE DES SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE 11
E.R.P. Arrêté du 25 juin 1980
Code du travail
Code
l’envi de
ronne
ment
I.G.H
. Arrê
té du
30 dé
2011 cemb
re
12 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
SOMMAIRE
Attention, le Code de la construction et de l'habitation (C.C.H.) a été recodifié au 1er juillet 2021.
Ci-dessous la correspondance entre les articles de l'ancien et du nouveau code :
Ancienne version Type Version du C.C.H. à compter Page concernée
Observation
du C.C.H. d'établissement du 1er juillet 2021 du guide SSI
R 123-43 ERP R 143-34 Texte identique
R 123-43-1 ERP R 143-35 Texte identique
R 123-43-2 ERP R 143-36 Texte identique
14
R 122-11 IGH R 146-11 Texte identique
R 123-18 à R 123-21 ERP R 143-18 à R 143-21 Texte identique
R 122-6 à R 122-11-1 IGH R 146-6 à R 146-12 Texte identique
R 122-2 IGH R 146-3 Texte identique 27
R 123-1 ERP R 143-1 Texte identique 33
R 123-4 ERP R 143-4 Texte identique 43
R 123-43 ERP R 143-34 Texte identique 146
R 123-12 ERP R 143-12 Suppression de la référence à la Commission Centrale de Sécurité
152
R 123-22 ERP R 143-22 Texte identique
Article R. 123-43-1
Le silence gardé par l'administration sur la demande d'agrément prévue à l'article R. 123-43 vaut décision implicite de rejet, si aucune décision n'est notifiée au demandeur
avant l'expiration du délai prévu par cet article.
Article R. 123-43-2
La décision implicite de rejet prévue à l'article R. 123-43-1 naît à l'expiration d'un délai de quatre mois.
Immeubles de grande hauteur
Article R. 122-11
Les constructeurs et installateurs sont tenus, chacun en ce qui le concerne, de s'assu- Le contrôle exercé par l'administration ou par la commission consultative dépar-
rer que les installations et équipements sont établis en conformité avec les disposi- tementale de sécurité et d’accessibilité ne dégage pas les constructeurs et instal-
tions réglementaires et en particulier que le comportement au feu des matériaux et lateurs des responsabilités qui leur incombent personnellement.
éléments de construction répond aux conditions fixées par le règlement de sécurité.
14 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Code du travail 2.2
16 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Code du travail 2.2
Article 14 Article 15
Les systèmes d'alarme sonores exigés à l'article R. 4227-34 à R 4227-36 du Les moyens et dispositifs de signalisation doivent, selon le cas, être régulièrement
Code du travail sont constitués d'équipements d'alarme dont les types sont pré- nettoyés, entretenus, vérifiés et réparés, remplacés si nécessaire, de manière à
cisés dans l'annexe IV. Un équipement d'alarme au moins de type 3 doit être conserver leurs qualités intrinsèques ou de fonctionnement, et notamment les si-
installé dans les établissements dont l'effectif est supérieur à 700 personnes et gnaux lumineux et les signaux acoustiques doivent faire l'objet d'une vérification
dans ceux dont l'effectif est supérieur à 50 personnes lorsque sont entreposées de leur bon fonctionnement et de leur réelle efficacité, avant leur mise en service
ou manipulées des substances ou mélanges visés à l'article R. 4227-22 du Code et, ultérieurement, au moins chaque semestre. La vérification des alimentations
du travail. Un équipement d'alarme au moins de type 4 doit être installé dans les de secours doit être pratiquée au moins une fois par an.
autres établissements visés à l'article R. 4227-34 du Code du travail. Toutefois,
si le chef d'établissement souhaite disposer d'une temporisation il doit installer Article 16
un équipement d'alarme du type 2 a ou 2 b au minimum et respecter toutes les Pour les nouveaux lieux de travail ou les nouveaux aménagements de lieux de
contraintes liées à ce type. travail les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le 1er janvier 1994.
Pour les lieux existants, les dispositions de l'ensemble de l'arrêté entrent en
vigueur le 1er janvier 1996.
2. Équipements d'alarme
Les types des équipements d'alarme sont définis par la norme NF S61-936 et Un équipement d'alarme de type 2 peut être éventuellement complété par un
ceux des blocs autonomes d'alarme sonore par la norme NF C48-150. tableau répétiteur.
Un équipement d'alarme comporte l'ensemble des appareils nécessaires au Les matériels constitutifs des équipements d'alarme ainsi que leurs principes de
déclenchement et à l'émission des signaux sonores d'évacuation d'urgence. fonctionnement doivent être conformes aux normes NF S61-936 et NF C48-150
Un équipement d'alarme de type 4 peut être constitué de tout dispositif autonome ou à toute autre norme en vigueur dans un autre état membre de la Communauté
de diffusion sonore tel que cloche, sifflet, trompe, bloc autonome d'alarme sonore économique européenne justifiant d'une équivalence avec les normes françaises.
de type Sa associé à un interrupteur. Les déclencheurs manuels doivent être disposés dans les circulations, à chaque
Un équipement d'alarme de type 3 comporte : niveau, à proximité immédiate de chaque escalier, au rez-de-chaussée à proxi-
• des déclencheurs manuels ; mité immédiate de chaque sortie. Ils doivent être placés à une hauteur d'environ
• un ou plusieurs blocs autonomes d'alarme sonore de type Ma ; 1,30 mètre au-dessus du sol et ne pas être dissimulés par le vantail d'une porte
• un dispositif de mise à l'arrêt. lorsque celui-ci est maintenu ouvert, de plus, ils ne doivent pas présenter une
Un équipement d'alarme de type 2 doit être installé si le chef d'établissement saillie supérieure à 0,10 mètre.
souhaite disposer d'une temporisation. Les diffuseurs d'alarme sonore, notamment les blocs autonomes d'alarme so-
Le type 2a permet de gérer une ou plusieurs zones de diffusion et comporte : nore (BAAS) des types Ma et Sa, au sens de la norme précitée, doivent être
• des déclencheurs manuels ; placés à une hauteur minimale de 2,10 m.
• une unité de gestion d'alarme ; Pour les systèmes d'alarme de type 3, lorsqu'un bâtiment est équipé de plu-
• des diffuseurs sonores ou des blocs autonomes d'alarme sonore de type Sa. sieurs blocs autonomes d'alarme sonore (BAAS), l'action sur un seul déclencheur
Le type 2b ne peut gérer qu'une seule zone de diffusion et comporte : manuel doit provoquer le fonctionnement de tous les BAAS du bâtiment.
• des déclencheurs manuels ;
• un bloc autonome d'alarme sonore de type Pr ;
• un ou des blocs autonomes d'alarme sonore de type Sa.
> ARRÊTÉ DU 5 AOÛT 1992 FIXANT DES DISPOSITIONS POUR LA PRÉVENTION DES INCENDIES
ET LE DÉSENFUMAGE DE CERTAINS LIEUX DE TRAVAIL
Section 1 - Dispositions applicables aux bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de
8 mètres du sol
Article 4 III. - Locaux à risques particuliers :
Les locaux présentant des risques particuliers d'incendie associés à un potentiel
1° L'isolement latéral entre un bâtiment visé par le présent arrêté et un autre calorifique important doivent être isolés des autres locaux et dégagements par
bâtiment ou établissement contigu occupé par des tiers doit être constitué par des murs et des planchers au moins coupe-feu de degré une heure.
une paroi coupe-feu de degré une heure. Les portes d'intercommunication doivent être au moins coupe-feu de degré une
Une porte d'intercommunication peut être aménagée sous réserve d'être coupe- demi-heure et munies de ferme-porte.
feu de degré une demi-heure et munie d'un ferme-porte. Sont notamment considérés comme locaux à risques particuliers :
Cette disposition ne porte pas préjudice à l'application d'autres réglementations • les locaux réceptacles des vide-ordures ;
imposant un degré d'isolement supérieur. • les machineries d'ascenseur ;
La structure du bâtiment doit être conçue de manière telle que l'effondrement du • les locaux comportant les installations de ventilation mécanique contrôlée
bâtiment tiers n'entraîne pas celui du bâtiment. (VMC) inversée et les installations de conditionnement d'air ;
4° Les parois des parcs de stationnement couverts, sans préjudice de l'applica- • les locaux contenant des groupes électrogènes ;
tion des prescriptions spécifiques concernant ces parcs, doivent être au moins • les postes de livraison et de transformation électrique ;
coupe-feu de degré une heure ; toutefois, les intercommunications sont autori- • les cellules à haute tension ;
sées si elles s'effectuent par des sas munis de portes au moins pare-flammes • les cuisines contenant des appareils de cuisson d'une puissance totale nomi-
de degré une demi-heure équipées de ferme-porte et s'ouvrant vers l'intérieur nale supérieure à 20 kW ;
du sas. • les locaux d'archives et les réserves ;
• les dépôts contenant plus de 150 litres de liquides inflammables ;
Article 6
• les locaux de stockage de butane et de propane commerciaux n'ayant pas une
I. - Cloisonnement traditionnel : face ouverte sur l'extérieur.
a) Les parois verticales doivent être au moins :
• coupe-feu de degré une heure entre les locaux et les dégagements ; Article 7
• pare-flammes de degré une demi-heure entre les locaux sans risques parti- a) Les combles inaccessibles et l'intervalle existant entre le plafond et le plafond
culiers toutefois cette disposition n'est pas exigée à l'intérieur d'un ensemble suspendu doivent être recoupés par des éléments en matériaux de catégorie M0
de locaux contigus qui ne dépasse pas 300 mètres carrés au même niveau, à ou par des parois au moins pare-flammes de degré un quart d'heure.
condition qu'il n'y ait aucun local réservé au sommeil. Les vides doivent avoir une superficie maximale de 300 mètres carrés, la plus
b) Les blocs-portes et les éléments verriers des baies équipant les parois verti- grande dimension n'excédant pas 30 mètres.
cales doivent être au moins pare-flammes de degré une demi-heure ; Ces recoupements ne sont pas exigés si les vides précités sont protégés par un
c) Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être réseau fixe d'extinction automatique à eau, conforme aux normes en vigueur,
recoupées au moins tous les 30 mètres par des parois et des blocs-portes en va- ou se trouvent à l'intérieur de compartiments répondant aux prescriptions de
et-vient au moins pare-flammes de degré une demi-heure munis de ferme-porte. l'article 6 ;
II. - Compartiments : b) Les conduits et les gaines doivent satisfaire aux dispositions fixées ci-dessous :
1° Afin de faciliter l'exploitation ou l'aménagement des locaux, il peut être créé 1. Tous les conduits de distribution et de reprise d'air doivent être en matériaux
des compartiments à l'intérieur desquels les exigences de résistance au feu des de catégorie M0.
parois verticales ne sont pas imposées. Toutefois, ces compartiments ne sont pas Toutefois les calorifuges de ces conduits, s'ils sont placés à l'extérieur des
dispensés de l'application des dispositions prévues à l'article 8 ci-après. conduits, peuvent être en matériaux de catégorie M1.
2. Une résistance pare-flammes de traversée trente minutes doit être assurée par
2° Les compartiments doivent avoir les caractéristiques suivantes :
les conduits traversant des parois :
a) Chaque niveau doit comporter au moins deux compartiments de capacités
• d'isolement entre compartiments ou entre niveaux ;
d'accueil équivalentes :
• de locaux à risques particuliers cités à l'article 6, paragraphe III, à l'exception
• un compartiment peut s'étendre sur deux niveaux :
des locaux comportant des installations de VMC inversée et des installations
• la surface maximale d'un compartiment est de 1 000 mètres carrés ;
de conditionnement d'air et des cuisines contenant des appareils de cuisson
Toutefois, un seul compartiment est admis par niveau si la surface de ce niveau
d'une puissance nominale supérieure à 20 kW.
ne dépasse pas 500 mètres carrés.
Cette prescription n'est pas exigible pour les conduits d'eau en charge et pour
b) Les parois verticales limitant les compartiments, façades exclues, doivent être
tous les autres conduits si leur diamètre nominal est inférieur ou égal à 125
au moins coupe-feu de degré une heure ;
millimètres. Sont réputés satisfaire à l'exigence pare-flammes trente minutes les
c) Chaque compartiment doit comporter un nombre d'issues judicieusement ré-
conduits métalliques à point de fusion supérieur à 850 °C et de diamètre nominal
parties et proportionnées à l'effectif maximal des personnes admises conformé-
inférieur ou égal à 315 millimètres, à l'exception des conduits aérauliques.
ment aux dispositions de l'article R. 235-4-3 (voir Nota 1) du code du travail. Une
3. Dans le cas où le conduit ne respecte pas les exigences fixées au point b, 2
issue du compartiment, de deux unités de passage au moins dès que l'effectif
ci-dessus il doit être :
du compartiment dépasse 100 personnes, doit déboucher sur l'extérieur ou sur
• soit placé dans une gaine en matériaux incombustibles assurant un pare-
un dégagement protégé par un bloc-porte au moins pare-flammes de degré une flammes de traversée trente minutes ;
demi-heure, muni d'un ferme-porte ; • soit équipé d'un dispositif d'obturation automatique de degré coupe-feu un
d) Le passage d'un compartiment à un autre ne peut se faire que par des dispo- quart d'heure.
sitifs de communication situés sur les circulations principales. Les gaines verticales doivent être recoupées par un matériau incombustible au
Le dispositif de communication doit être : moins tous les deux niveaux.
• soit un bloc-porte en va-et-vient au moins pare-flammes de degré une heure ; 4. Les trappes éventuelles disposées sur les conduits ou les gaines doivent être
• soit un sas avec des blocs-portes en va-et-vient, au moins pare-flammes de pare-flammes de même degré que lesdits conduits et gaines.
degré une demi-heure ; 5. Dans le cas particulier des conduits traversant des parois d'isolement avec un
e) Chaque compartiment doit être désenfumé suivant les dispositions de la sec- bâtiment tiers ou un parc de stationnement visé à l'article 4, paragraphe 4°, le
tion 2 du présent arrêté. degré coupe-feu une heure doit être restitué, à l'exception des conduits d'eau en
charge et des conduits de diamètre nominal inférieur à 75 millimètres.
18 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Code du travail 2.2
Article 8 Article 12
Tous les escaliers mécaniques ou non et les ascenseurs doivent être protégés, Le désenfumage naturel est réalisé par des amenées d'air et des évacuations de
c'est-à-dire encloisonnés ou à l'air libre. fumées communiquant avec l'extérieur, directement ou au moyen de conduits, et
Toutefois, l'absence de protection des escaliers est admise ; disposées de manière à assurer un balayage satisfaisant du local.
• en cloisonnement traditionnel, pour un escalier supplémentaire desservant au Les évacuations de fumées sont réalisées :
plus deux étages et le rez-de-chaussée ; • s oit par des ouvrants en façade ;
• e n compartiments, pour tout escalier interne au compartiment établi sur deux • soit par des exutoires ;
niveaux ; • s oit par des bouches raccordées à des conduits.
• p our un seul escalier monumental situé dans un hall qui ne dessert que des Les amenées d'air sont réalisées :
niveaux s'ouvrant sur ce hall et si le volume du hall est isolé des autres parties • soit par des ouvrants en façade ;
du bâtiment suivant les dispositions de l'article 6, paragraphe 1. • s oit par les portes des locaux à désenfumer donnant sur l'extérieur ou sur des
I. - Escaliers et ascenseurs encloisonnés : locaux largement aérés ou mis en surpression ;
L'encloisonnement d'un escalier ou d'un ou plusieurs ascenseurs est constitué • s oit par des bouches raccordées à des conduits.
par une cage continue jusqu'au niveau d'évacuation vers l'extérieur.
Article 13
L'encloisonnement peut être commun à un escalier et à un ascenseur.
Sans préjudice de l'application de l'article R. 232-12-5 (voir Nota 1) du code du I. - Le désenfumage par tirage mécanique est assuré par des extractions méca-
travail, le volume d'encloisonnement des escaliers desservant les sous-sols ne niques de fumées et des amenées d'air naturelles ou mécaniques disposées de
doit pas être en communication directe avec celui des escaliers desservant les manière à assurer un balayage du volume à désenfumer.
étages. Le balayage peut être complété par une mise en surpression relative des
Les parois d'encloisonnement doivent être au moins coupe-feu de degré une volumes adjacents.
heure. II. - Les amenées d'air naturelles sont réalisées suivant les dispositions de l'ar-
Les blocs-portes de la cage d'escalier doivent être au moins pare-flammes de ticle 12 précédent. Les extractions et amenées d'air mécaniques sont réalisées
degré une demi-heure et munis de ferme-porte. au moyen de bouches reliées par des conduits à des ventilateurs et suivent les
L'escalier encloisonné doit être maintenu à l'abri de la fumée ou désenfumé, principes de l'article 12 précité.
dans les conditions prévues par la section 2 du présent arrêté. III. - Un système de ventilation permanent peut être utilisé pour le désenfumage
Les portes palières de la cage d'ascenseur doivent être au moins coupe-feu de dans la mesure où il répond aux principes du présent arrêté.
degré un quart d'heure ou pare-flammes de degré une demi-heure.
Article 14
Le volume d'encloisonnement ne doit comporter aucun conduit principal pré-
sentant des risques d'incendie ou d'enfumage, à l'exception des canalisations La règle du centième de la superficie du local desservi, précisée à l'article R.
électriques propres à l'escalier. En outre, ce volume ne doit donner accès à aucun 235-4-8 (voir Nota 1), se rapporte à la surface géométrique des évacuations de
local annexe. fumée et des amenées d'air. La surface utile d'évacuation minimale de fumée
Des colonnes sèches, conformes aux normes en vigueur, doivent être installées (SUE) est de 1/200 de la même superficie.
dans les escaliers protégés des bâtiments dont le plancher bas le plus élevé est Les règles d'exécution techniques des systèmes de désenfumage et des écrans
à plus de 18 mètres du niveau de la voie accessible aux engins des sapeurs- de cantonnement doivent prendre en compte les règles définies par l'instruction
pompiers. technique relative au désenfumage dans les établissements recevant du public
II. - Escaliers et ascenseurs à l'air libre : (voir Nota 2) et l'importance prévisible des fumées en fonction des matières
Un escalier ou une cage d'ascenseur à l'air libre doit avoir au moins une de ses entreposées ou manipulées.
faces ouverte sur toute sa hauteur sur l'extérieur. Cette face doit comporter des Les règles de construction et les principes de désenfumage des atriums doivent
vides au moins égaux à la moitié de sa surface totale. prendre en compte les règles définies par l'instruction technique relative à la
construction et au désenfumage des volumes libres intérieurs dans les établisse-
Nota 1 : Une réforme du code du travail de 2008 ayant modifié la numérotation des articles,
ci-dessous la correspondance avec les articles actuels : ments recevant du public (IT n° 263).
• L'article R. 235-4-3 a été remplacé par l’article R.4216-8, Article 15
• L'article R. 232-12-5 a été remplacé par les articles R.4227-9 à R.4227-11.
Avant leur mise en service les installations de désenfumage doivent faire l'objet
Section 2 - Dispositions relatives au désenfumage d'un contrôle par un technicien compétent.
et aux cantons de désenfumage de certains locaux Une notice comportant les caractéristiques des installations de désenfumage et
ou dégagements de bâtiments destinés à l'activité les informations permettant leur contrôle périodique et leur maintenance doit être
transmise aux utilisateurs des locaux.
des établissements mentionnés à l'article R. 232-12 Cette notice fait partie du dossier de maintenance des lieux de travail prévue à
(voir Nota 1) du code du travail l'article R. 235-5 (voir Nota 1) du code du travail.
Article 10 Nota 1 : Une réforme du code du travail de 2008 ayant modifié la numérotation des articles,
ci-dessous la correspondance avec les articles actuels :
Le désenfumage a pour objet d'extraire des locaux incendiés une partie des • L’article R. 232-12 a été remplacé par l’article R.4227-4,
fumées et gaz de combustion afin de : • L'article R. 235-4-8 a été remplacé par les articles R.4216-13 à R.4216-16,
• r endre praticables les cheminements utilisés pour l'évacuation et l'intervention • L'article R. 235-5 a été remplacé par les articles R.4211-3 à R4211-5.
des secours ; Nota 2 : IT n° 246.
• limiter la propagation de l'incendie en évacuant vers l'extérieur chaleur, gaz et
produits imbrûlés.
Article 11
En complément de l'article R. 235-4-8 (voir Nota 1) du code du travail, le para-
graphe II (2, e) de l'article 6 et le paragraphe I de l'article 8 du présent arrêté
définissent les locaux et les dégagements où un désenfumage est obligatoire.
Autorisation (A)
Arrêté préfectoral - Prescriptions au cas par cas
Niveau de dangerosité
Enregistrement (E)
Arrêté préfectoral - Prescriptions standardisées
Déclaration (D ou DC)
Respect des prescriptions générales (Arrêtés types)
Code du travail
Canevas servant de guide pour la rédaction des arrêtés décrit les prescriptions En fonction du danger représenté :
générales applicables aux installations classées pour la protection de • d'un système d'alarme incendie ;
l'environnement soumises à déclaration (extrait) : • de robinets d'incendie armés ;
• d'un système d'extinction automatique d'incendie ;
Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie
• d'un système de détection automatique d'incendie ;
L'installation doit être équipée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés • d 'une réserve de sable meuble et sec en quantité adaptée au risque, sans être
aux risques notamment : inférieure à 100 litres et des pelles ;
• d'un ou de plusieurs appareils d'incendie (bouches, poteaux...) publics ou • d e colonnes sèches ;
privés dont un implanté à 200 mètres au plus du risque, ou de points d'eau, • d e colonnes en charge ;
bassins, citernes, etc., d'une capacité en rapport avec le danger à combattre ; • d e matériels spécifiques : masques, combinaisons, etc.
• d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et
les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois
bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction doivent être par an.
appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits stockés ;
• d'un moyen permettant d'alerter les services d'incendie et de secours ;
• de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de
secours avec une description des dangers pour chaque local.
20 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Installations Classées pour la Protection de l'Environnement 2.3
N° Désignation A-E-DC-D
Série des 1000
Entrepôts couverts (installations, pourvues d’une toiture, dédiées au stockage de matières ou produits combustibles en
quantité supérieure à 500 tonnes), à l’exception des entrepôts utilisés pour le stockage de matières, produits ou substances
classés, par ailleurs, dans une unique rubrique de la présente nomenclature, des bâtiments destinés exclusivement au remisage
des véhicules à moteur et de leur remorque, des établissements recevant du public et des entrepôts exclusivement frigorifiques :
1. Entrant dans le champ de la colonne "évaluation environnementale systématique" en application de la rubrique 39.a de
l’annexe de l’article R. 122-2 du code de l’environnement ................................................................................................. A
1510 2. Autres installations que celles définies au 1, le volume des entrepôts étant :
a) Supérieur ou égal à 900 000 m³ ................................................................................................................................... A
b) Supérieur ou égal à 50000 m³ mais inférieur à 900 000 m³............................................................................................ E
c) Supérieur ou égal à 5000 m³ mais inférieur à 50000 m³................................................................................................. DC
Un entrepôt est considéré comme utilisé pour le stockage de produits classés dans une unique rubrique de la nomenclature
dès lors que la quantité totale d’autres matières ou produits combustibles présente dans cet entrepôt est inférieure ou égale
à 500 tonnes.
Bois ou matériaux combustibles analogues y compris les produits finis conditionnés et les produits ou déchets répondant à
la définition de la biomasse et visés par la rubrique 2910-A, ne relevant pas de la rubrique 1531 (stockage de), à l’exception
des établissements recevant du public.
1. Installations de stockage de matériaux susceptibles de dégager des poussières inflammables, le volume de tels matériaux
1532 susceptibles d’être stocké étant supérieur à 50 000 m³ ..................................................................................................... A
2. Autres installations que celles définies au 1, à l’exception des installations classées au titre de la rubrique 1510, le volume
susceptible d’être stocké étant
a) Supérieur à 20 000 m³ ................................................................................................................................................. E
b) Supérieur à 1 000 m³ mais inférieur ou égal à 20 000 m³ .............................................................................................. D
Série des 2000
Transformation du papier, carton.
La capacité de production étant :
2445
1. Supérieure à 20 t/j ....................................................................................................................................................... A
2. Supérieure à 1 t/j mais inférieure ou égale à 20 t/j ......................................................................................................... D
Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de), à l’exception
des installations classées au titre de la rubrique 1510 :
2662 Le volume susceptible d’être stocké étant :
1. Supérieur ou égal à 1 000 m³ ....................................................................................................................................... E
2. Supérieur ou égal à 100 m³ mais inférieur à 1000 m³ .................................................................................................... D
Pneumatiques et produits dont 50 % au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (matières plastiques,
caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de), l’exception des installations classées au titre de
la rubrique 1510 :
1. A l’état alvéolaire ou expansé (tels que mousse de latex, de polyuréthanne, de polystyrène, etc) le volume susceptible
d’être stockés étant :
2663
a) Supérieur ou égal à 2 000 m³ ....................................................................................................................................... E
b) Supérieur ou égal à 200 m³ mais inférieur à 2000 m³ .................................................................................................... D
2.Dans les autres cas et pour les pneumatiques, le volume susceptible d’être stocké étant :
a) Supérieur ou égal à 10 000 m³ ..................................................................................................................................... E
b) Supérieur ou égal à 1000 m³ mais inférieur à 10000 m³ ................................................................................................ D
Série des 3000
3110 Combustion de combustibles dans des installations d’une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW. A
Lorsque les activités 1532, 2662 et 2663 sont réalisées dans un entrepôt couvert relevant de la rubrique 1510, celles-ci relèvent des
dispositions applicables aux activités 1510
22 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Bâtiments d'habitations et logements foyers / Arrêté du 31 janvier 1986 2.4
1° Première famille
remière famille
P R+0 ≤R+1 R+1
Habitations
Habitations individuelles
individuelles
en bande isolées jumelées en bande à structures indépendantes
Habitations ≤R+3
D U P LEX
≤R+3
Deuxième famillecollectives
4 ème
Pièce principale
3 ème 3 ème
RC RC
plus de 7 étages
> 28 m < 50 m
≤ 50 m
2ÈME FAMILLE
famille A, les dispositions suivantes doivent être appliquées :
En partie haute de l’étage le plus élevé, la cage d’escalier doit comporter un
dispositif fermé en temps normal permettant en cas d’incendie, une ouverture d’1 Commande manuelle mécanique
m² au moins assurant l’évacuation des fumées. ou électrique ou pneumatique ou
Une commande située au rez-de-chaussée de l’immeuble, à proximité de l’escalier, hydraulique ou électromagnétique ou
doit permettre l’ouverture facile par un système électrique, pneumatique, hydraulique, électro-pneumatique
électromagnétique ou électropneumatique. Dans le cas des habitations collectives de la
2e famille, cette commande peut également être réalisée par un système de tringlerie.
Dans tous les cas, l’accès à ce dispositif de commande doit être réservé aux Exutoire de fumée
services d’incendie et de secours et aux personnes habilitées.
En outre, dans les habitations de la 3e famille A, l’ouverture du dispositif doit être Détecteur Autonome
asservi à un détecteur autonome déclencheur. Déclencheur (DAD)
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables dans le cas d’un escalier
3ÈME FAMILLE A
extérieur tel que défini à l’article 29 bis. Détecteur de fumée
leur ouverture sur l'extérieur selon une section égale à la section du conduit. Cette
ouverture doit être commandée par un défaut de fonctionnement du ventilateur...
24 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Bâtiments d'habitations et logements foyers / Arrêté du 31 janvier 1986 2.4
Le sas doit comporter une amenée d'air frais réalisée dans les conditions définies
Si elle est à l'abri des fumées, elle doit être désenfumée par extraction mécanique et ci-après.
être conforme aux dispositions des articles 31 à 38 ci-avant. Toutefois, l'amenée d'air La pression à l'intérieur du sas doit être intermédiaire entre celle existant dans
peut également s'effectuer par l'intermédiaire d'une ouverture d'au moins 20 dm2 de l'escalier et celle existant dans la circulation horizontale.
section dont le bord supérieur est situé au plus à 1 m du sol fini et qui est réalisée L'amenée d'air frais dans le sas doit être réalisée par soufflage mécanique et
dans la paroi qui sépare la circulation horizontale du local à l'air libre visé en c) ci- le réseau doit être constitué par un conduit collectif et, éventuellement, des
après. Cette ouverture doit être fermée en temps normal par un volet pare-flammes raccordements horizontaux à chaque étage.
1 heure dont le fonctionnement est assuré dans les mêmes conditions que celui des Le conduit doit être réalisé en matériaux incombustibles, coupe-feu de degré 1
bouches d'amenée d'air (Article 36 ci-avant) ... heure et satisfaire aux conditions d'étanchéité requises pour l'usage auquel il est
c) Un volume séparant à chaque niveau la circulation horizontale protégée de destiné.
l'escalier protégé. Le conduit et les raccordements d'étage doivent avoir une section libre minimale
Ce volume doit comporter une ouverture permanente à l'air libre d'une surface de 20 dm2 ; le rapport de la plus grande dimension de la section à la plus petite
au moins égale à 2 m² ; il ne doit pas comporter de vidoir à ordures ni dépôt ne doit pas excéder 2. La longueur des raccordements horizontaux d'étage ne doit
quelconque. pas excéder 2 m.
Les blocs-portes de ce volume doivent être pare-flammes de degré ½ heure, leurs Les bouches placées sur ce conduit doivent toujours être fermées en temps normal, sauf
portes doivent être munies de ferme-portes et s'ouvrir, toutes les deux, dans le sens à mettre en œuvre les dispositions prévues à l'article 38 ci-avant, par des volets réalisés
de la sortie en venant des logements. en matériaux incombustibles et pare-flammes de degré 1 heure. La commande de ces
Ce volume n'est pas nécessaire lorsque la circulation horizontale protégée ou volets doit se faire conformément à l'article 36 ci-avant.
l'escalier protégé est à l'air libre. Les bouches d'amenée d'air doivent avoir au moment de l'incendie une section
Article 43 - Solution n°3 libre minimale de 20 dm2 ; la partie basse de la bouche doit être située à 1,80 m au
moins au-dessus du plancher du sas et la bouche doit être située en totalité dans
Les dégagements protégés doivent comporter : le tiers supérieur.
a) Un escalier à l'abri des fumées conforme aux dispositions des articles 27 et 29 La ventilation de soufflage doit réaliser un débit minimal de passage entre le sas et
ci-avant qui doit, en outre, pouvoir être mis en surpression par un ventilateur fixe la circulation horizontale de 1,6 m3/s lorsque les deux portes du sas sont ouvertes
de telle sorte qu'à chaque niveau pris séparément soit assuré un débit minimal et le système de désenfumage en fonctionnement.
de passage entre l'escalier et le sas visé en c), ci-après, de 0,8 m3/s, lorsqu'à
ce niveau et à ce niveau seulement les deux portes du sas sont ouvertes et le TITRE VII : DISPOSITIONS DIVERSES
système de désenfumage en fonctionnement; Section 1 : Ascenseurs
b) Une circulation horizontale à l'abri des fumées qui relie chaque logement à
un escalier à l'abri des fumées ou à l'extérieur pour les logements du rez-de- Article 97
chaussée.
Les ascenseurs ne sont pas considérés comme des moyens d’évacuation sauf en
Elle doit être désenfumée par extraction mécanique et être conforme aux dispositions
ce qui concerne les foyers pour handicapés.
des articles 31 à 38 ci-avant.
Les parois des cages d’ascenseurs doivent être :
Toutefois, cette circulation ne doit pas comporter de conduits d'amenée d'air, cette
• Coupe-feu de degré une demi-heure pour les bâtiments de 2e famille ;
dernière devant s'effectuer par l'intermédiaire d'une ouverture d'au moins 20 dm2 de
• Coupe-feu de degré une heure pour les bâtiments de 3e famille A ;
section dont le bord supérieur est situé au plus à 1 m du sol fini et qui est réalisée
•C oupe-feu de degré une heure pour les bâtiments de 3e famille B et de 4e famille.
dans la paroi séparant la circulation horizontale du sas ventilé visé en c) ci-après ; cette
A chaque niveau desservi, les ascenseurs doivent toujours être accessibles depuis
section peut être augmentée pour respecter les dispositions de l'article 35, 4e alinéa,
les circulations communes.
dans le cas où il y a plusieurs bouches d'évacuation.
Si des aménagements particuliers permettent en outre d’accéder directement à
Cette ouverture doit être équipée d'un volet pare-flammes de degré 1 heure, ouvert
certains logements sans utiliser les circulations communes, la porte des logements
en position normale et dont la fermeture est assurée par un déclencheur thermique
donnant accès directement à l’ascenseur doit avoir le même degré coupe-feu que
fonctionnant à 70 °C. Ce déclencheur doit être situé à la partie supérieure du volet,
la paroi dans laquelle elle est aménagée.
côté circulation. De plus, le débit d'extraction dans la circulation doit être égal au
S’ils desservent des sous-sols comportant des parcs de stationnement de véhicules
moins à 1,3 fois le débit de soufflage venant du sas et de l'escalier lorsque les deux
automobiles, ou des volumes de caves, ils doivent être isolés de ces locaux par
portes du sas sont ouvertes ;
des sas d’une surface de 3 m² environ et munis de deux portes pare-flammes de
c) Un sas ventilé d'une surface d'environ 3 m2 séparant à chaque niveau la
degré une demi-heure équipées d’un ferme-porte et s’ouvrant toutes les deux vers
circulation horizontale protégée de l'escalier à l'abri des fumées. Les blocs-portes
l’intérieur du sas.
de ce sas doivent être pare-flammes de degré ½ heure, leurs portes doivent être
Dans les habitations de la quatrième famille, les ascenseurs doivent comporter un
munies d'un ferme-porte et s'ouvrir toutes les deux dans le sens de la sortie en
dispositif d’appel et de commande prioritaire d’une cabine au moins par batterie,
venant des logements.
destiné à mettre ces appareils à la disposition des sapeurs-pompiers dès leur
arrivée sur les lieux. Ce dispositif doit être conforme à la norme en vigueur et asservi
à la détection ; la cabine ne doit pas pouvoir s’arrêter au niveau sinistré.
> LOGEMENTS-FOYERS
Article 65 Exemple de configuration Exutoire de fumée
Les mesures particulières définies aux articles 66 à 76 ci-après sont avec ECS ou CMSI de catégorie B
applicables aux bâtiments renfermant des logements-foyers et s'ajoutent
aux prescriptions générales des articles 1er à 64 ci-avant et 77 à 106 Détecteur Autonome
ci-après. Déclencheur (DAD)
Article 69
Un téléphone accessible en permanence et relié au réseau public doit Commande manuelle mécanique
permettre d'alerter les services publics de secours et de lutte contre ou électrique ou pneumatique ou unités de vie
l'incendie. hydraulique ou électromagnétique ou ≥ 10 pers.
Un moyen d'alarme sonore audible de tout point du niveau doit pouvoir être électro-pneumatique
actionné à chaque niveau dans les circulations communes.
Des dispositifs sonores doivent être placés à chaque niveau du bâtiment si Commande manuelle de l'alarme
les unités de vie reçoivent au plus 10 personnes, et dans chaque unité de Sirène d'alarme
vie si le nombre de leurs occupants est supérieur à 10. ECS ou CMSI de catégorie B
1°) La superficie de chaque niveau doit être recoupée en compartiments inférieurs à 3000 m²
au-dessous du niveau de référence.
Les murs de recoupement doivent être coupe-feu de degré 1 heure.
Les ouvertures éventuelles dans ces murs doivent être munies de dispositifs d'obturation
pare-flammes de degré 1/2 heure à fermeture automatique commandée par un détecteur
autonome déclencheur et doublé d'une commande manuelle.
Un détecteur de ce type doit être placé de chaque côté du dispositif d'obturation. Porte PF ½h
Conduits et gaines
Article 88
... Les conduits de ventilation du parc tant pour l'amenée d'air que pour l'évacuation ne peuvent desservir chacun qu'un seul niveau ou un seul compartiment.
Ventilation
Ventilation et désenfumage mécanique des niveaux
Article 89 situés au dessous du niveau de référence
En cas d'incendie, le désenfumage du parc est assuré par les systèmes de ventilation visés au
présent article. La ventilation du parc peut être naturelle ou mécanique.
Lorsque le parc comporte plusieurs niveaux, la ventilation doit être réalisée mécaniquement dans
les niveaux situés au-dessous du niveau de référence à l'exception des cas particuliers où le parc
comporte à chaque niveau de larges ouvertures à l'air libre sur deux faces opposées.
Dans le cas de ventilation mécanique, les commandes manuelles prioritaires sélectives par niveau
permettant l'arrêt et la remise en marche des ventilateurs doivent être installées à proximité des
accès utilisables par les services de secours et de lutte contre l'incendie, leurs emplacements
doivent être signalés de façon à être facilement repérables de jour comme de nuit.
Les ventilateurs doivent normalement assurer leur fonction avec des fumées à 200 °C pendant
1 heure. L'alimentation électrique des ventilateurs doit être assurée par une dérivation issue
directement du tableau principal et sélectivement protégée.
26 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Immeubles de Grande Hauteur / Arrêté du 30 décembre 2011 2.5
§ 1. Conformément aux dispositions de l’article R. 122-10 du code de la construction et de l’habitation, les communications d’un
compartiment à un autre et avec des escaliers sont assurées par des dispositifs coupe-feu de degré deux heures ou EI 120 munis de deux
blocs-portes pare-flammes de degré une heure ou E 60 et coupe-feu de degré une demi-heure ou EI 30, pouvant être franchis par des
personnes isolées sans mettre en communication directe l’atmosphère des deux compartiments et d’un compartiment avec un escalier. Un
dispositif d’intercommunication entre deux compartiments relie deux circulations horizontales communes.
§ 2. En complément des dispositions de l’article R. 122-9 du code de la construction et de l’habitation, lors du fonctionnement du
désenfumage, les dispositifs d’intercommunication entre compartiments sont toujours en surpression. […]
§ 5. […]
Lorsque les dispositifs font communiquer deux compartiments à un même niveau, leurs portes sont :
• soit maintenues fermées en position normale et équipées d’un ferme-porte ;
• soit à fermeture automatique et admises à la marque NF ; leur fonctionnement se produit alors dans les conditions prévues à l’article GH
49. Dans ce cas, les portes sont traitées en DAS communs.
Elles s’ouvrent vers l’intérieur du dispositif et portent la plaque signalétique décrite à l’alinéa ci-dessus sur la face extérieure de chaque
Dispositifs porte du dispositif.
GH 25 § 6. Par dérogation au paragraphe 1 ci-dessus et pour des impératifs d’exploitation, l’intercommunication entre deux compartiments situés
d’intercommunication
sur un même niveau peut être réalisée par une baie. Cette dérogation est soumise à l’avis de la commission de sécurité et subordonnée au
respect des dispositions suivantes :
• la baie est équipée d’un dispositif à fermeture automatique coupe-feu de degré deux heures ou EI 120. Ce dispositif est admis à la marque
NF et son fonctionnement se produit dans les conditions prévues à l’article GH 49. Il est traité en DAS commun ;
• si le dispositif ne peut être manœuvrable à la main lorsqu’il est fermé, la baie est doublée, à proximité immédiate, par un dispositif de
franchissement conforme aux paragraphes 1 à 5 ci-dessus ;
• les deux compartiments reliés sont équipés d’un système d’extinction automatique de type sprinkleur conforme aux dispositions de
l’article MS 25 du règlement de sécurité des établissements recevant du public ou d’une installation fixe d’extinction automatique
appropriée aux risques existants sur avis de la commission de sécurité ;
• une plaque signalétique portant la mention : "Dispositif coupe-feu. Ne mettez pas d’obstacle à la fermeture", en lettres blanches sur fond
rouge, est apposée bien en évidence, à proximité de la baie, dans chaque compartiment.
Cette dérogation n’est admissible qu’au niveau d’accès aux piétons et aux deux niveaux voisins situés l’un au-dessus et l’autre au-dessous ;
par contre, elle est admissible à tous les niveaux réservés aux parcs de stationnement.
Les dispositifs suivants concourent à la réalisation de l’isolement permanent des compartiments :
• les blocs-portes des dispositifs d’intercommunication visés à l’article GH 25, § 5 ;
• les portes d’ascenseurs et de monte-charge visées à l’article GH 31, § 1d, dont la seule porte palière assure l’isolement coupe-feu de
degré deux heures ou EI 120 ;
• les portes d’accès aux gaines techniques non recoupées visées à l’article GH 18.
Surveillance Ces dispositifs constituent des dispositifs de sécurité non commandés dont la position normale de fonctionnement est identique à la position
permanente de de sécurité.
GH 26 Les défauts de position prolongés de ces dispositifs sont signalés. L’affichage global des informations relatives à chacun des compartiments
l’isolement des
compartiments est :
• reporté au poste central de sécurité ;
• distinct de celui relatif à la fonction compartimentage ;
• indiquer un défaut de position d’attente.
Une temporisation de 60 secondes au plus pourra être prévue pour signaler l’ouverture de ces portes afin d’éviter le signalement intempestif
d’anomalies.
§ 2. Désenfumage des circulations horizontales communes :
a) Le désenfumage des circulations horizontales communes est réalisé conformément à l’instruction technique relative au désenfumage
dans les immeubles de grande hauteur. Ces dispositions ne concernent pas les paliers répondant aux dispositions de l’article GH 31, § 1a.
b) Les matériels entrant dans la constitution de l’installation de désenfumage répondent aux dispositions :
GH 28 Désenfumage • de l’instruction technique relative au désenfumage dans les immeubles de grande hauteur ;
• de l’article GH 49.
§ 3. Désenfumage des locaux :
Les locaux collectifs visés à l’article GH 71 d’une superficie supérieure à 300 m² sont désenfumés dans les conditions prévues dans
l’instruction technique n° 246.
§ 1. Afin de permettre l’évacuation des fumées et gaz chauds du compartiment sinistré lorsque le système de désenfumage mécanique ne
fonctionne plus ou est devenu insuffisant, des ouvrants en façade sont prévus à chaque niveau dans les immeubles qui ne comportent pas
de châssis mobiles susceptibles d’assurer la même fonction.
§ 2. Le désenfumage de secours présente les caractéristiques suivantes :
• les ouvrants, au nombre d’au moins un par fraction de 300 m² de surface de compartiment, ont une surface unitaire d’un mètre carré
minimum ;
• chaque compartiment ou niveau comporte au moins quatre ouvrants judicieusement répartis qui ne peuvent donc tous se trouver sur la
même façade ;
• la commande d’ouverture des ouvrants est facilement accessible aux services publics de secours et de lutte contre l’incendie ;
• l’ouverture des ouvrants s’effectue par un des moyens suivants :
Désenfumage
GH 29 • une ou deux poignée(s) ;
de secours • un dispositif de commande manuelle (DCM) admis à la marque NF ;
• un carré femelle de 6 millimètres de côté et de 10 millimètres de profondeur au moins permettant l’utilisation de la clé spéciale des
personnels des services publics de secours et de lutte contre l’incendie, situé en partie inférieure de l’ouvrant en retrait de 10 millimètres
au plus ;
• en cas de sinistre, l’ouverture des ouvrants est réalisée par les services publics de secours et de lutte contre l’incendie ou sur leur ordre.
§ 3. Chaque cage d’escalier définie à l’article R. 122-9 du code de la construction et de l’habitation comporte à sa partie supérieure un
exutoire, d’une surface libre d’un mètre carré, permettant l’évacuation des fumées et s’ouvrant sur l’extérieur.
Son ouverture est exclusivement télécommandée par une action manuelle à partir du poste central de sécurité incendie de l’immeuble.
La commande est uniquement réservée aux sapeurs-pompiers. Un contrôle de position de l’exutoire est installé dans le poste de sécurité
incendie.
28 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Immeubles de Grande Hauteur / Arrêté du 30 décembre 2011 2.5
Bouche d'extraction
Solution A
Soufflage escalier
Bouche d'amenée d'air
Extraction circulation
Bouche d'extraction
Solution B
Bouche d'amenée
d'air
Volet de transfert
Soufflage sas
§ 6. Les gaines d’ascenseur sont désenfumées par extraction dans les conditions prévues par l’instruction technique n° 246, relative au
désenfumage dans les établissements recevant du public lorsque :
• soit la puissance électrique totale installée en gaine est supérieure à 40 kVA ;
• soit la gaine d’ascenseur abrite une machine contenant de l’huile, un réservoir d’huile ou des vérins.
La commande du dispositif de désenfumage de la gaine d’ascenseur se produit automatiquement au moyen de détecteurs d’incendie
Gaines et cabines disposés en partie inférieure et supérieure de la gaine. La commande automatique est doublée par une commande manuelle.
GH 30 d’ascenseurs et Le désenfumage de la gaine d’un ascenseur n’est pas exigible si la gaine est ventilée par convection forcée mécaniquement assurant un
de monte-charges débit d’extraction minimal de vingt volumes par heure, lorsque la température des machines ou de leurs organes de commande dépasse
celle qui est spécifiée par le constructeur dans la notice technique de l’ascenseur. Le volume à prendre en compte est égal à la section de
la gaine sur une hauteur de deux mètres, et la température ambiante à prendre en compte est de 40 °C en l’absence de cette information
du constructeur.
La mise en place d’une amenée d’air en partie basse de la gaine n’est pas obligatoire pour réaliser le désenfumage de la gaine encloisonnée
d’un ascenseur.
§ 1. La durée coupe-feu de degré deux heures, exigée par l'article GH 17, des dispositifs de communication entre les gaines d'ascenseurs
et de monte-charges, d'une part, et les circulations horizontales communes, d'autre part, nécessite le non-arrêt des ascenseurs et monte-
charges dans le compartiment concerné et peut être obtenue de quatre manières différentes :
a) A l'aide de portes coupe-feu isolant le palier du reste de l'étage. Ce palier est alors équipé d'un dispositif phonique supplémentaire tel
que décrit à l'article GH 50 ;
b) A l'aide de portes coupe-feu non comprises dans l'ascenseur ou le monte-charges, situées à l'extérieur de la gaine et devant les portes
palières de l'appareil ;
c) A l'aide de portes coupe-feu comprises dans l'ascenseur ou le monte-charges, situées à l'intérieur de la gaine et devant les portes
palières de l'appareil (dispositif appelé bouclier thermique) ;
Protection d) A l'aide de portes palières d'ascenseur ou de monte-charges coupe-feu par elles-mêmes.
des accès aux Si la protection est réalisée selon les dispositions a ou b, les portes coupe-feu sont à fermeture automatique et admises à la marque NF.
GH 31 Le fonctionnement de toutes les portes d'un même compartiment se produit dans les conditions prévues à l'article GH 49.
ascenseurs et
monte-charges En outre, lorsque les portes coupe-feu isolent les paliers d'ascenseurs, elles peuvent s'ouvrir manuellement de part et d'autre. Les personnes
qui seraient isolées sur ce palier sont averties du non-arrêt de l'ascenseur et invitées à gagner les escaliers selon les consignes affichées sur
ces portes. Le signal normalisé d'issue de secours est visible sur ces portes lorsqu'elles sont en position de sécurité.
§ 2. Si la protection est réalisée à l'aide de portes palières coupe-feu par elles-mêmes, les conditions suivantes sont respectées :
a) Fermeture forcée des portes palières d'ascenseur ou de monte-charges au bout de trente secondes maximum ;
b) Indication au poste central de sécurité incendie de la non-fermeture des portes lorsqu'elle se prolonge au-delà de 60 secondes
conformément à l'article GH 26 ;
c) Signalisation de la position des cabines au poste central de sécurité incendie ;
d) Interdiction du maintien en position ouverte des portes palières lors des opérations de dépannage ou d'entretien ;
e) Annulation de la manœuvre à commande accompagnée en cas de détection incendie ou d'appel prioritaire.
§ 1. Les immeubles de grande hauteur sont équipés d’un système de sécurité incendie (SSI) de catégorie A (option IGH) comportant
exclusivement des zones de détection automatique.
§ 2. Les dispositifs et équipements constituant le SSI répondent aux dispositions des articles MS 56, MS 57, § 2, MS 58, du règlement de
sécurité des établissements recevant du public.
§ 3. Les parois des cheminements et volumes techniques protégés (tels que définis à l’article GH 3) contenant les canalisations et les
matériels appartenant au système de sécurité incendie sont coupe-feu de degré deux heures ou EI 120.
Toutefois, la paroi d’un cheminement technique protégé peut être coupe-feu de degré une heure ou EI 60 si elle se trouve dans un volume
technique protégé.
Les éventuelles trappes d’accès des cheminements et les blocs-portes des volumes techniques protégés sont coupe-feu de degré une
heure, munies d’un ferme-porte ou EI 60 - C.
§ 4. Les détecteurs d’incendie sont implantés :
• dans les circulations horizontales communes ;
• dans les circulations horizontales privatives ;
• dans les locaux visés à l’article GH 71 ;
• dans les locaux ou volumes cités aux articles GH 10, GH 18, § 2 et § 3, GH 30 et GH 61, § 3 ;
Système de • dans tous les locaux à risques particuliers définis dans le livre II du règlement de sécurité des établissements recevant du public.
GH 49 § 5. La zone de diffusion d’alarme est limitée à un compartiment.
sécurité incendie
§ 6. La sensibilisation d’un détecteur entraîne automatiquement et sans temporisation le scénario de mise en sécurité pour le seul
compartiment concerné. Ce scénario est adapté selon les cas suivants :
6.1. Détection dans une circulation horizontale commune :
• déclenchement de l’alarme restreinte au poste central de sécurité incendie ;
• arrêt de la climatisation ou de la ventilation lorsqu’elle est propre au compartiment, ainsi que tout autre arrêt d’installation technique jugé
nécessaire.
a) Fonction évacuation :
• alarme générale ; l’alarme sonore devant être audible dans le seul compartiment sinistré et de tout point de ce compartiment ;
• déverrouillage des portes des sorties de secours situées au niveau d’évacuation des occupants sur l’extérieur ;
• déverrouillage des portes destinées à l’accès des services publics de secours et de lutte contre l’incendie ;
• déverrouillage des dispositifs de contrôle d’accès visés à l’article GH 27.
b) Fonction compartimentage :
• fermeture de l’ensemble des dispositifs actionnés de sécurité (clapets, portes, trappes à fermeture automatique des gaines de monte-
courrier ou de transport mécanisé de documents ou autres objets ...) ;
• non arrêt des cabines d’ascenseurs et de monte-charges dans le compartiment concerné ;
• d épart immédiat de tout ascenseur ou monte-charges stationnant dans le compartiment
concerné.
Circulation horizontale Local c) Fonction désenfumage :
privative GH 71 • mise en surpression des cages d’escalier encloisonnées ;
• désenfumage ou mise en surpression des dispositifs d’intercommunication visés à
l’article GH 25 ;
Circulation horizontale • désenfumage des circulations horizontales communes concernées.
commune Lorsqu’un compartiment comprend plusieurs niveaux, la fonction désenfumage n’est
activée qu’au niveau où la détection incendie a été sensibilisée.
6.2. Détection dans une circulation horizontale privative :
Le scénario de mise en sécurité est identique à celui prévu au paragraphe 6.1 ci-avant,
à l’exception de la fonction désenfumage.
6.3. Détection dans l’un des locaux visés à l’article GH 71 :
• d éclenchement de la fonction évacuation et des asservissements propres à ces locaux
ou volumes.
6.4 Détection dans un local ou volume défini aux deux derniers tirets du paragraphe 4
ci-dessus :
• déclenchement de l’alarme restreinte au poste central de sécurité incendie et des
asservissements propres à ce local ou volume.
§ 7. La sensibilisation d’un détecteur dans un compartiment autre que celui au sein
duquel le processus de mise en sécurité est actionné y entraîne :
• s ’il dispose d’un réseau de désenfumage différent, les automatismes définis aux
Local
GH 61 §3 Salle de réunion
paragraphes 6.1, 6.2, 6.3 ou 6.4 selon le cas ;
19 personnes • s ’il dispose du même réseau de désenfumage, les automatismes définis aux
paragraphes 6.1 à l’exception du désenfumage, 6.2, 6.3 ou 6.4 selon la localisation du
détecteur d’incendie sensibilisé.
30 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Immeubles de Grande Hauteur / Arrêté du 30 décembre 2011 2.5
Infirmerie
GHU
GHO
Détection d'incendie
dans chaque chambre, dans les locaux recevant plus de dix-neuf
GHO 5 Dispositif de diffusion personnes et dans les circulations horizontales communes. La
d'alarme sensibilisation d'un détecteur automatique d'incendie dans une
chambre entraîne le seul déclenchement de l'alarme restreinte au
poste central de sécurité incendie.
GHW
feu de degré une heure ou REI 60 et des blocs-portes pare-flammes
de degré une demi-heure, équipés de ferme-porte ou E 30 - C.
§ 2. Par dérogation à l’article GH 23, paragraphe 3, les cloisons
GH W 2 Encloisonnement des circulations horizontales communes peuvent comporter des
éléments verriers pare-flammes de degré une heure ou E 60, à
partir d’une hauteur de un mètre au-dessus du plancher ou, sans
allège, des éléments verriers EW 60.
§ 3. Les portes prévues à l’article GH 25, paragraphe 3, et celles définies au paragraphe 1 ci-dessus peuvent être à fermeture automatique
si elles respectent l’ensemble des conditions suivantes :
• le dispositif répond aux exigences de la norme NF S61-937 de décembre 1990 ;
• la fermeture de l’ensemble des portes par compartiment est obtenue conformément aux dispositions de l’article GH 49, paragraphe 6.1
et 6.2, sans obligation de signalisation.
Les dispositifs sonores prévus par l’article GH 49 sont installés dans les locaux recevant au moins vingt personnes et dans les circulations
GH W 4 Alarme horizontales communes et privatives.
32 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Établissements Recevant du Public 2.6
Arrêté du 25 juin 1980 - Dispositions particulières et établissements du 1er groupe (1ère à 4ème catégorie)
Arrêté du 22 juin 1990 - Dispositions particulières et établissements du 2ème groupe (5ème catégorie)
34 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Établissements Recevant du Public 2.6
ERP du 2e groupe (5e catégorie) - Arrêté du 22 juin 1990 ERP du 1er groupe (1ère à 4e catégorie) - Arrêté du 25 juin 1980
Effectif du public et du personnel n'occupant pas des locaux 0 300 700 1500
indépendants qui posséderaient leurs propres dégagements personnes personnes personnes
Les établissements, non ERP, avec hébergement pouvant recevoir plus de 15 personnes et moins de 100 sont classés en 5e catégorie.
Dernière
Activité Activité détaillée Texte Date
modification
Cahier des charges relatif à la construction ou la modification de grands établissements à
G.E.E.M. Arrêté 6 mai 2010 -
exploitation multiple.
ERP relevant
Protection contre les risques d’incendie et de panique dans les ERP relevant du ministère
du ministère chargé Arrêté 15 sept. 2006 -
chargé de la culture.
de la culture
Unités hospitalières
Unités hospitalières sécurisées interrégionales, accueil des personnes incarcérées. Arrêté 24 août 2000 -
sécurisées
Constructions neuves relevant de la direction de l'administration pénitentiaire du ministère
de la justice faisant l'objet d'une demande de permis de construire.
Établissements Ne s'applique pas aux locaux suivants : Arrêté 18 juil. 2006 18 juin 2016
pénitentiaires • Situés hors d'une enceinte pénitentiaire (soumis aux dispositions de droit commun),
• Établissements existants.
Circulaire de la DAP n° 700020 : Application de l’arrêté du 18 juillet 2006. Circulaire 12 janv. 2007 -
Juridictions
Protection contre les risques d'incendie et de panique en juridictions administratives. Arrêté 16 avr. 2010 -
administratives
Immeubles de la Organisation de la prévention et de la protection contre les risques d’incendie au sein de la
Arrêté 8 sept. 2020 -
gendarmerie nationale gendarmerie nationale.
ERP relevant
Prévention et protection contre les risques d'incendie et de panique et à l'accessibilité
du ministère Arrêté 19 mai 2020 -
dans les ERP relevant du ministère de la défense.
de la défense
Ouvrages souterrains Prévention et protection contre les risques d’incendie dans les ouvrages souterrains du
relevant du ministère ministère de la défense concourant de manière permanente au commandement des Arrêté 28 janv. 2021 -
de la défense opérations.
Dernière
Activité Activité détaillée Texte Date
modification
Missions, à l’emploi et à la qualification du personnel permanent des services de sécurité
Arrêté 2 mai 2005 18 déc. 2015
des ERP et des IGH.
SSIAP
Exercice des activités de sécurité privée et de sécurité incendie par des agents
Circulaire 12 août 2005 -
doublement qualifiés (NOR : INTK1517236J).
Accessibilité des ERP Accessibilité des ERP aux personnes en situation de handicap. Arrêté 24 sept. 2009 -
IT 246 Désenfumage dans les ERP. Arrêté 22 mars 2004 -
Mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermeture résistant au feu et de
IT 247 Circulaire 3 mars 1982 -
désenfumage.
IT 248 Systèmes d'alarme utilisés dans les ERP. Circulaire 3 mars 1982 -
IT 249 Façades. Arrêté 24 mai 2010 -
IT 263 Construction et désenfumage des volumes libres intérieurs dans les ERP. Circulaire 30 déc. 1994 -
Parcs de stationnement
Circulaire et instruction relatives aux parcs de stationnement couverts. Circulaire 3 mars 1975 -
imm. du code du travail
Établissements Classement et à la réglementation sécurité incendie (habitation ou ERP) des
Circulaire 15 mai 2007 -
accueillant des établissements accueillant des personnes âgées, DDSC/DGAS/DGUHC n° 2007-36.
personnes âgées : Nouvelles modalités de médicalisation et de tarification des logements foyers ainsi qu’aux
ERP Type J ou nouvelles règles applicables en matière de sécurité incendie dans ces structures Note 25 mars 2008 -
logemenerts-foyers (DGAS/5B/2C n° 2008-103 ). (Précision d'application de la circulaire 2007-36)
36 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Établissements Recevant du Public 2.6
Local accessible au
Local accessible au
Local Local Local
à risque OU à risque OU à risque
moyen moyen moyen
public
public
public
Locaux
CO 28 à risques
particuliers CF 1h CF 2h SAS CF 1h CF 2h
Local accessible au
Local accessible au
Local Local
à risque OU à risque
important important
public
public
Dispositions générales applicables aux ERP du 1er groupe
LOCAUX À RISQUES MOYENS LOCAUX À RISQUES IMPORTANTS
Locaux d’accès aux trappes de monte charge dans les bâtiments Locaux réceptacles vide ordures.
CO CO 33
avec locaux à sommeil.
CH 5 Chaufferie de puissance utile 30 kW < Pu < 70 kW Chaufferie de puissance supérieure à 70 kW.
CH CH 6 Locaux des ventilateurs d’extraction dans les installations de ventilation Locaux où sont placées des unités de toiture monobloc à combustion
CH 40 mécanique inversée. de puissance utile supérieure à 200 kW.
EL 5 Locaux batteries d'accumulateurs. Locaux contenant des appareillages électriques tels que :
EL 6 • groupes moteurs thermiques générateurs,
EL EL 7 • postes de livraison et de transformation,
EL 8 • cellules haute-tension,
EL 9 • tableaux et armoires HT et BT.
Cuisines isolées, offices, magasins de réserves, resserres, lingeries,
GC 13
GC blanchisseries. Cuisines accessibles au public avec locaux annexes
GC 15
et salles à manger.
Locaux de stockage de produits destinés à alimenter les installations
MS MS 30
d’extinction automatique autres que l’eau.
Réserves de proximité d’un volume inférieur à 300 m3. Ateliers de reliure et de restauration, magasins de conservation des
S S8 documents archives, locaux d’emballage et de manipulation des déchets,
locaux de stockage et de manipulation des matières dangereuses.
Réserves et dépôts d’un volume maximal de 500 m3. Réserves et dépôts d’un volume > 500 m3.
T T 13 Ateliers d’entretien, de maintenance et de réparation. Locaux de réception des matériels et des marchandises, locaux
d'emballage et de manipulation des déchets.
Locaux fonctionnels
Cuisines si puissance des appareils de cuisson > 20 kW ou utilisation Ateliers techniques : menuiseries (V > 100 m3 ou 200 l < Q < 400 l)
de friteuse ouverte quelle que soit la puissance ; Stockage des gaz médicaux : CE > 200 l.
Ateliers techniques si points chauds ou 5 m3 < V < 100 m3 ou
10 l < Q < 200 l ; Locaux fermé d’accès ambulance ; Stérilisation,
centrale d’oxyde d’éthylène ;
Stockage des gaz médicaux : 50 l < CE < 200 l.
Locaux où sont utilisés ou stockés des liquides inflammables
U U 13 roupe de locaux de laboratoires, pharmacie : 10 l < Q < 400 l
G Groupe de locaux de laboratoires, pharmacie (Q > 400 l)
(avec 200 l max. / local) ; Réserves ; et sans communication avec le bâtiment.
Service ou unité de soins : 3 l < Q < 10 l.
Locaux où sont stockés des matières inflammables
A rchives : 50 m3 < V ≤ 100 m3 dans espace avec locaux à sommeil et A rchives : V > 100 m3 dans espace avec locaux à sommeil et 200 m3
100 m3 < 200 m3 dans espace sans locaux à sommeil. dans espace sans locaux à sommeil.
Lingerie, locaux de déchets, autres réserves, pharmacie : Lingerie, locaux de déchets, autres réserves, pharmacie : V > 100 m3
5 m3 < V <100 m3 dans espace avec locaux à sommeil et dans espace avec locaux à sommeil et 200 m3 dans espace sans locaux
10 m3 < 200 m3 dans espace sans locaux à sommeil. à sommeil.
Réserves, ateliers de reprographie, locaux de conservation de documents Locaux d’archives et de stockage de papier.
W W4
informatiques, dépôts de liquides inflammables de plus de 150 l. Ateliers d’imprimerie.
Locaux porte-habits, stockage de tapis de chute ou de matériels Locaux contenant des installations frigorifiques.
X X 10 équivalents si local non ouvert sur la salle, locaux contenant des
produits de désinfection des eaux de piscine.
Ateliers photographiques, locaux contenant plus de 150 l de liquides Réserves d’œuvre d’art, de collection de documents et autres objets
Y Y8 inflammables. combustibles. Ateliers de restauration, archives, locaux d’emballage et
de manipulation des déchets. Atelier d’entretien et de réparation.
EF EF 6 Salle des machines.
Locaux de stockage de bagage > 150 m². Archives, stockage de papier, réserves : V > 300 m3.
Archives, stockage de papier, réserves : 30 m3 < V < 300 m3. Locaux manipulation et stockage d’emballage ou de déchets > 100 m3.
GA GA 19 Locaux manipulation et stockage d’emballage ou de déchets < 100 m3. Réserves des emplacements à caractère commercial, social,
Réserves des emplacements à caractère commercial, social, administratif. administratif. Dépôts de liquides inflammables : Q > 150 l.
Dépôts de liquides inflammables : 10 l < Q < 150 l.
Cuisines (quelle que soit la puissance) offices, réserves et resserres, lingeries Ateliers d’entretien, de réparation et de maintenance.
OA OA 8
et blanchisseries, locaux contenant des engins motorisés de servitude. Local de fartage.
Locaux de stockage de combustibles, de paille, de fourrage, de matériels
PA PA 6
en matières plastiques, etc.
Cuisines (quelle que soit la puissance ), réserves et resserres. Ateliers d’entretien, de réparation et de maintenance.
REF REF 25* Locaux contenant des engins de servitude. Locaux groupes électrogènes et transformateurs (après avis de la
commission de sécurité).
* Selon les effectifs reçus.
38 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Établissements Recevant du Public 2.6
40 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Établissements Recevant du Public 2.6
42 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Personnes en situation de handicap 2.7
SDAD
DCT
DCM
DAC DAS
CMSI DCT
DS
ECS et / ou DL MATÉRIEL
ECS Matériel(s) DAC DAS
OU CENTRAL
distribué(s)
UGA 1 BAAS type UGA 1
SA et DL UCMC
US ECSAV
UGCIS DS et / ou DL
Équipement d'alarme de type IGH (EA IGH) SSI catégorie A option IGH
SDI SMSI
CMSI DCT
DS
ECS et / ou DL
MATÉRIEL
ECS CENTRAL DAC DAS
UGA OU
UGA IGH Matériel(s)
BAAS type distribué(s)
IGH UCMC
SA et DL ECSAV
US
UGCIS DS et / ou DL
CMSI DCT
SDAD
DS
MATÉRIEL
et / ou DL
CENTRAL DAC DAS
UGA 2 OU
UGA 2 Matériel(s)
BAAS type distribué(s)
SA et DL UCMC
ECSAV
US
UGCIS DS et / ou DL
44 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Normes et référentiels 2.8
BAAS type Ma
(EA 3)
UGA 2
(EA 2a) ECSAV
BAAS lumineux OU
BAAS type Pr
(EA 2b) DS et / ou DL
SSI catégorie D - EA 3 ou EA 4
SMSI
SDAD DCT
Équipement d'alarme de type 3 (EA 3)
DCMR DAC DAS
BAAS type Ma et lumineux BAAS type Ma
(EA 3)
OU
Commande de
mise à l'arrêt
Équipement
autonome (EA 4)
SSI catégorie E - EA 2a ou EA 2b
SMSI
SDAD DCT
Règles
d'exploitation
et de
Matériel distribué maintenance
Système de Mise en Sécurité Incendie (SMSI)
NF S61-933
Nota : S ous certaines conditions, le matériel central du SMSI peut être intégré à l'équipement de contrôle et de signalisation.
46 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Normes et référentiels 2.8
EN
EN
EN
EN
EN
EN
É
FI
Reconditionnement
TI
IM
IM
IM
IM
IM
IM
EN
EN
EN
EN
EN
EN
Sécurité Incendie Sécurité Incendie Sécurité Incendie Sécurité Incendie Sécurité Incendie
Sécurité Incendie NF 508 (SSI) NF 508 (SSI) Sécurité Incendie Sécurité Incendie Sécurité Incendie NF 508 (SSI) NF 508 (SSI) Matériel d’Incendie NF 508 (SSI) Sécurité Incendie Sécurité Incendie Sécurité Incendie
EC
EC
EC
EC
EC
EC
EC
IM
IM
IM
SP
SP
SP
SP
SP
SP
DE-XX
EC
EC
EC
EC
EC
EC
XX XX XX XX XX XX 2021
SP
SP
SP
SP
SP
SP
NF 508 (SSI) NF 508 (SSI) NF 508 (SSI) NF 508 (SSI) NF 508 (SSI) NF 508 (SSI)
ww ww ww ww ww ww
w
w
m
.ma
rque-nf
.ma
rque-nf
.ma
rque-nf
.ma .co .ma .co .ma .co
rque-nf rque-nf rque-nf
N° XX
Ne jamais enlever, peindre ou recouvrir cette plaque. Dispositif de
EN
EN
EN
EN
www.marques-nf.com
Commandes pour S.S.I Dispositifs d’évacuation Coffrets de relayage
IM
www.marque-nf.com
Porte résistant au feu en bois
I
EC
EC
EC
SP
00
SP
SP
SP
SP
LOGO
00
AUX-XX 00
AUX-XX 00
AUX-XX 00
AUX-XX
Coordonnées postales ou référence du site internet :
TITULAIRE
Réf. : Mode : E
PORTES RÉSISTANT Sens du feu
AU FEU EN BOIS
NF 131 Ne jamais enlever ou peindre ou recouvrir cette plaque
Règlement CE
Sujet Norme Date Objet Estampille NF
NF RPC
SDAI NF EN 54-1 Mai 2011 Introduction. NF-508 - -
Matériel NF EN 54-2 Déc. 1997
Équipement de contrôle et de signalisation. NF-508 O O
central NF EN 54-2/A1 Janv. 2007
NF EN 53 Sept. 2014
Évacuation Dispositifs sonores d'alarme feu. NF-508 O O
NF EN 54-3/A1 Mars 2019
NF EN 54-4 Déc.1997
Alimentation NF EN 54-4/A1 Mai 2003 Équipement d’alimentation électrique. NF-508 O O
NF EN 54-4/A2 Nov. 2006
NF EN 54-5 Avr. 2017
Chaleur Détecteurs ponctuels contenant un élément statique. NF-508 O O
NF EN 54-5 /A1 Août 2018
NF EN 54-7 Mars 2001
Détecteurs fonctionnant suivant le principe de la diffusion, de
Fumée NF EN 54-7/A1 Oct. 2002 NF-508 O O
la lumière, de la transmission de la lumière ou de l'ionisation.
NF EN 54-7/A2 Août 2006
NF EN 54-10 Avr. 2002
Flammes Détecteurs de flammes - Détecteurs ponctuels. NF-508 O O
NF EN 54-10/A1 Mars 2006
NF EN 54-11 Déc. 2001
Alarme Déclencheurs manuels d’alarme. NF-508 O O
NF EN 54-11/A1 Mars 2006
Détecteurs linéaires fonctionnant suivant le principe de la trans-
Fumée NF EN 54-12 Mai 2015 NF-508 O O
mission d’un faisceau d’ondes optiques rayonnées.
Compatibilité NF EN 54-13+A1 Déc. 2019 Évaluation de la compatibilité des composants d’un système. NF-508 Non concerné
Évacuation NF EN 54-16 Avr. 2008 Équipement de contrôle et de signalisation d'alarme vocale. NF-508 O O
Isolation NF EN 54-17 Mars 2006 Isolateurs de court-circuit. NF-508 O O
Interface NF EN 54-18 Mars 2006 Dispositifs d’entrée/sortie. NF-508 O O
Fumée NF EN 54-20 Sept. 2006 Détecteur de fumée par aspiration. NF-508 O O
Dispositif de transmission de l'alarme feu et du signal de déran-
Transmission NF EN 54-21 Juil. 2006 NF-508 Intégré à l'ECS
gement.
Non prévu NF 508
Chaleur NF EN 54-22+A1 Févr. 2020 Détecteurs de chaleur de type linéaire réenclenchables. NF-508 VDS possible O
Produit spécifique
Évacuation NF EN 54-23 Juin 2010 Dispositifs d'alarme feu - Dispositifs visuels d'alarme feu. NF-508 O O
Composants ecsav
Évacuation NF EN 54-24 Juin 2008 Composants des systèmes d'alarme vocale - Haut-parleurs. NF-508
Produit spécifique
Conditions de certification
Composants Composants utilisant des liaisons radioélectriques et exigences
NF EN 54-25 Nov.2008 NF-508 du produit dans lequel
radio système.
est installé le composant
Monoxyde
NF EN 54-26 Juin 2015 Détecteurs de monoxyde de carbone - Détecteurs ponctuels. Non associable NF SSI
carbone
Non
Fumée NF EN 54-27 Avr. 2015 Détecteurs de fumées dans les conduits. NF-508 Spécifique
(boîtier)
Chaleur NF EN 54-28 Mars 2016 Détecteurs de chaleur de type linéaire non réenclenchables. - Non Non
Détecteurs ponctuels utilisant une combinaison de capteurs
NF EN 54-29 Mai 2015 NF-508 O O
de fumée et de chaleur.
Détecteurs ponctuels utilisant une combinaison de capteurs
Multi- NF EN 54-30 Mai 2015 NF-508 O O
de monoxyde de carbone et de température.
capteurs
Détecteurs ponctuels combinant l'utilisation de capteurs
Non
NF EN 54-31+A1 Juin 2016 de fumée, de capteurs de monoxyde de carbone et éventuelle- NF-508 O
applicable
ment de capteurs de chaleur.
SDAD NF S61-961 Sept. 2007 Systèmes Détecteurs Autonomes Déclencheurs (SDAD). NF-508 O -
O : obligatoire
- : non précisé dans le référentiel ou sans objet
48 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION 2
Normes et référentiels 2.8
Règlement Estampille CE
Sujet Norme Date Objet
NF NF RPC
SSI NF S61-931 Févr. 2014 Dispositions générales. NF 508 - -
CMSI NF S61-934 Mars 1994 Centralisateurs de mise en sécurité incendie. NF 508 O -
US NF S61-935 Déc. 1990 Unités de signalisation. NF 508 - -
UGA NF S61-936 Mai 2013 Équipements d'alarme pour l'évacuation. NF 508 - -
NF S61-937 Déc. 1990
Dispositifs actionnés de sécurité. NF 537 - -
NF S61-937/A1 Déc. 2006
NF S61-937-1 Déc. 2003 Prescriptions générales. NF 537 - -
NF S61-937-2 Déc. 2003 Porte battante à fermeture automatique. NF 277 O O
NF S61-937-3 Déc. 2004 Porte coulissante à fermeture automatique. NF 277 O O
NF S61-937-4 Juin 2005 Rideau et porte à dévêtissement vertical. NF 277 O O
NF S61-937-5 Mars 2012 Compatibilité pour intégration dans un SSI des clapets coupe-feu. NF 537 O O
DAS NF S61-937-6 Oct. 2010 Exutoires et ouvrants de désenfumage (ouvrages composés). NF 508* O O
Compatibilité pour intégration dans un SSI des dispositifs d'évacuation O (en tant
NF S61-937-7 Oct. 2010 NF 537 O
naturelle de fumées et de chaleur (DENFC). que DENFC)
NF S61-937-8 Juil. 2018 Ouvrants télécommandés d'amenée d'air en façade. NF 508* - -
NF S61-937-9 Janv. 2011 Coffret de relayage pour un ventilateur de désenfumage. NF 537 O -
NF S61-937-9 / A1 Mars 2013 Coffret de relayage pour un ventilateur de désenfumage. NF 537 O -
NF S61-937-10 Mars 2012 Compatibilité pour intégration dans un SSI des volets de désenfumage. NF 537 O O
NF S61-937-11 Juin 2012 Volets de transfert. NF 537 O O
NF S61-937-12 Oct. 2015 Écran mobile de cantonnement. NF 508* Voir EN 12/101-1
DCM NF S61-938 Juil. 1991 Dispositifs de Commande Manuelle (DCM).
DCMR Dispositifs de Commandes Manuelles Regroupées (DCMR).
NF S61-938/A1 Août 2013 NF 537 O -
DCS Dispositifs de Commande avec Signalisation (DCS).
DAC NF S61-938/A2 Sept. 2018 Dispositifs Adaptateurs de Commande (DAC).
NF S61-939 Mars 1992 Alimentations pneumatiques de sécurité. Règles de conception. NF 537 O -
APS
NF S61-939-1 Janv. 2014 Bouteille à usage unique de dioxyde de carbone comprimé. NF 537 O -
AES NF S61-940 Juin 2000 Alimentation électrique de sécurité. NF 508 - -
Commentaires et interprétations des normes NF S61-931 à NF 508
SSI FD S61-949 Nov. 1995 - -
NF S61-939. NF 537
O : obligatoire
- : non précisé dans le référentiel ou sans objet
NF 508* : le règlement NF 508 fait référence à la NF S61-937, et toutes parties DAS sans mentionner lesdites parties. Le règlement NF 537 Rev 0 ne les mentionne pas.
> NORMES RELATIVES AUX SYSTÈMES POUR LE CONTRÔLE DES FUMÉES ET DE LA CHALEUR
O : obligatoire
- : non précisé dans le référentiel ou sans objet
50 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
GUIDE DES SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE 51
52 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI
SOMMAIRE
3.1 - Détermination des équipements .......................................................................................................................... 54
3.2 - La coordination SSI ............................................................................................................................................... 58
3.3 - Conception des zones .......................................................................................................................................... 61
3.4 - La détection incendie ........................................................................................................................................... 63
Critères de choix des types de détecteurs ........................................................................................................................................................... 64
Règles d’implantation communes aux détecteurs ponctuels de fumée et de chaleur ........................................................................................... 66
Règles d’Implantation spécifiques aux détecteurs ponctuels de fumée ................................................................................................................ 69
Règles d’implantation spécifiques aux détecteurs ponctuels de chaleur .............................................................................................................. 71
Règles d’implantation des détecteurs de flamme ................................................................................................................................................ 73
Règles d’implantation des détecteurs de fumée par aspiration ............................................................................................................................ 74
Règles d’implantation des détecteurs linéaires de fumée .................................................................................................................................... 76
Règles d’implantation des déclencheurs manuels ............................................................................................................................................... 77
Règles d’implantation de l'ECS ........................................................................................................................................................................... 78
Niveaux de surveillance d'une installation ............................................................................................................................................................ 79
Limites d’installation ............................................................................................................................................................................................ 80
Détermination des zones où implanter les détecteurs .......................................................................................................................................... 81
Résistance au feu de la structure / Détection pour filtre d'air ................................................................................................................................ 84
Système de détection autonome déclencheur ..................................................................................................................................................... 85
3.5 - L’évacuation .......................................................................................................................................................... 86
Diffusion de l’alarme ............................................................................................................................................................................................ 86
Système de sonorisation de sécurité ................................................................................................................................................................... 87
Gestion des issues de secours ............................................................................................................................................................................ 88
Implantation des équipements ............................................................................................................................................................................. 89
Alarme à mettre en œuvre ................................................................................................................................................................................... 92
Éclairage de sécurité ........................................................................................................................................................................................... 95
3.6 - Le compartimentage ............................................................................................................................................. 97
Les DAS / DCT de compartimentage / Principes généraux ................................................................................................................................... 97
Compartimentage à mettre en œuvre ................................................................................................................................................................ 100
3.7 - Le désenfumage ................................................................................................................................................. 104
Les DAS / DCT de désenfumage / Désenfumage des atriums ............................................................................................................................ 104
Principes généraux ............................................................................................................................................................................................ 105
Désenfumage à mettre en œuvre ....................................................................................................................................................................... 108
3.8 - L’installation ........................................................................................................................................................ 114
Dispositions communes aux SDI ET SMSI ......................................................................................................................................................... 114
Dispositions applicables aux SDI ....................................................................................................................................................................... 115
Vérification et réception de l'installation SDI / Vérification du niveau de performance ......................................................................................... 119
Réception technique - Niveau de performance DI ............................................................................................................................................. 120
Foyers-types ..................................................................................................................................................................................................... 121
Dispositions applicables aux SMSI .................................................................................................................................................................... 124
Tableaux de synthèse - Câblage d'un SSI ......................................................................................................................................................... 128
3.9 - L’exploitation ....................................................................................................................................................... 134
Intégrité ............................................................................................................................................................................................................. 134
Tableaux répétiteurs / Unité d’aide à l’exploitation .............................................................................................................................................. 135
Les niveaux d’accès .......................................................................................................................................................................................... 137
Consignes générales d’exploitation d’une alarme incendie sur un ECS .............................................................................................................. 138
Consignes générales d’exploitation d’un dérangement sur un ECS ................................................................................................................... 139
Organisation de la sécurité en ERP .................................................................................................................................................................... 140
Organisation de la sécurité en IGH .................................................................................................................................................................... 143
Organisation de la sécurité en ERT / Règles d'exploitation et de maintenance des systèmes de sécurité / Registre de sécurité ....................... 145
3.10 - La maintenance ................................................................................................................................................. 146
Dispositions applicables aux ERP ...................................................................................................................................................................... 146
Dispositions applicables aux IGH ....................................................................................................................................................................... 148
Dispositions applicables aux ERT / Dispositions applicables aux bâtiments d'habitation / Dispositions applicables aux ICPE ............................ 149
Dispositions normatives ..................................................................................................................................................................................... 150
Bilan des essais fonctionnels ............................................................................................................................................................................. 151
3.11 - La modernisation .............................................................................................................................................. 152
Code de la construction et de l’habitation .......................................................................................................................................................... 152
Règlement de sécurité des ERP / Règlement de sécurité des IGH / Interprétation de la norme NF S61-970 ...................................................... 153
3.12 - Assurance de la qualité .................................................................................................................................... 154
Produits / systèmes : diagrammes fonctionnels ................................................................................................................................................. 154
Référentiel de certification APSAD I7 / Règlement de certification de service d'installation ................................................................................. 156
Référentiel de certification APSAD F7 / Règlement de certification règlement de certification service de maintenance ....................................... 156
Système
Critères de choix Équipement d'alarme BAES / BAEH
de sécurité incendie
Type Catégorie A B C D E Art. 1 2a 2b 3 4 Spécification Art. Asservi* Art.
Tout ERP de 5e cat. Le choix du matériel d’alarme est laissé à l’initiative de
PE27
sans locaux à sommeil l’exploitant qui devra s’assurer de son efficacité
1ère, 2e, 3e, 4e cat. J36 Alarme générale sélective J37 J30
J Avec locaux à sommeil
PE32 Alarme générale sélective PE32 PE36
5e cat.
1 cat. (> 3000 pers.)
ère
Message pré-enregistré avec AES
1ère, 2e, 3e cat. avec dessous
ou fosse technique Si sonorisation :
L16
L L15 • Message pré-enregistré + AES
1ère cat. (< 3000 pers.) §2
• Arrêt du programme
2e cat.
• Mise en lumière
3 et 4e cat.
e
• Son NF S32-001 et
1ère cat.
• Diffusion phonique de l'alarme
M 2e cat. M30 Si sonorisation : M32
3e cat. • Son NF S32-001 et
4e cat. • Diffusion phonique de l'alarme
1 , 2e, 3e cat.
ère
N N18
3e et 4e cat.
1 , 2e, 3e, 4e cat.
ère
O21 O15
O Avec locaux à sommeil
PE32 PE32 PE36
5e cat.
1ère cat.
• Diffusion de message pré-enregistré avec AES
2e cat. P22
P22 • Arrêt du programme
P 3 et 4 cat. (danse en s/s sol)
e e
§1
§1 • Mise en lumière
4e cat. (danse) §3
4e cat. (jeux)
• Portes à fermeture automatique : R31
1ère, 2e cat. - cages d'escalier R15
- recoupement des circulations R16
3e cat.
R31
R 4e cat.
Avec locaux à sommeil
R31 R31 R27
1ère, 2e, 3e, 4e cat.
Avec locaux à sommeil
PE32 PE27 PE36
5e cat.
1ère cat.
S 2e cat. S16
3 et 4e cat.
e
> 4000 pers. /+2 niv) (Art. T48) Message pré-enregistré avec AES
Autres 1ère cat. T49
T T49
2e cat. T50
Si sonorisation :
3e cat.
• Message pré-enregistré + AES
4e cat.
Hôpitaux de jour U45
Alarme générale
1ère, 2e, 3e, 4e cat. U50
U32
Avec locaux à sommeil
U U44 Alarme générale sélective et/ou alarme générale U45
1ère, 2e, 3e, 4e cat.
Avec locaux à sommeil PU6
PE32 Alarme générale sélective ou alarme générale PE36
5e cat. PE32
V 1 , 2e, 3e, 4e cat.
ère
V10
54 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
Détermination des équipements 3.1
Système
Critères de choix Équipement d'alarme BAES / BAEH
de sécurité incendie
Type Catégorie A B C D E Art. 1 2a 2b 3 4 Spécification Art. Asservi* Art.
1ère, 2e cat.
W 3e cat. W14 W14
4e cat.
1ère, 2e cat.
X X26
3e et 4e cat.
• Ea + sonorisation permettant une diffusion
1ère cat.
Y phonique de l'alarme Y21
2e, 3e, 4e cat.
Diffusion de l'alarme générale :
• P récédée de l'arrêt de la diffusion sonore et si
possible du rétablissement éclairage normal
• E ts. > 700 personnes : obtenue par système
CTS 1ère, 2e, 3e, 4e cat. CTS28
de sono (et AES), diffusion verbale audible de
tout point de l’Ets.
• A utres Ets. : peut être complétée par la sono
de l’Ets. alimentée alors par une AES
1ère, 2e, 3e, 4e cat.
AVEC LOCAUX À SOMMEIL
EF ou non conforme Art. EF4§3 EF16
1ère, 2e cat.
3e, 4e cat.
• Eqts. d'alarme restreinte, Al. générale (+op-
tion visuelle) et AGS peuvent être présents
1ère, 2e, 3e, 4e cat. simultanément en GA
GARES SOUTERRAINES ET • Al. générale et issues + lignes de contrôle
SITE PLUSIEURS GA auto. déverrouillées GA44
• 1 gare = 1ZA ou avis Cion Sécu. 3.3
GA
GA • Conditions de surveillance centralisée 3.5
44.1
3.5.2
• Idem ci-dessus et
1ère, 2e cat. 3.5.3
• Dispositifs sonores ou phoniques sans tempo.
3e, 4e cat. ou
SSS
• Processus de diffusion de l’alarme ne s'opère
OA 1ère, 2e, 3e, 4e cat. OA25 que sur sensibilisation simultanée des 2 OA26
boucles DI du restaurant
• Décondamnation de toute issue verrouillée
≤ 1000 véhicules du parc
OU équipé sprinkleur PS27 • Affichage interdiction d'accès véhicules
• Message pré-enregistré si sono présente
> 1000 véhicules
BÀt. R+1 mini ET C + D • Idem ci-dessus et
PS 0,8 m. (IT 249) non respecté, • Al. restreinte poste de sécurité PS27
SAUF • Alarme gale. ensemble du parc
parties de façade situées au • Tempo 5 mn. max. si personnel formé sous
ou PS11
droit des planchers exploitation
spk
d'isolement avec un Ets. • Ouverture des barrières de péage sous
abritant une autre activité ou alarme générale
exploité par un tiers,
REF 1ère, 2e, 3e, 4e cat. REF18
O : Obligatoire
Symboles de toutes formes de couleur pleine : obligation réglementaire
SSI Système Inspiré de l'équipement d'alarme
Choix implicite lié aux exigences relatives à l'équipement d'alarme
56 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
Détermination des équipements 3.1
Parc de stationnement
Système de
Critères de choix Système d'alarme
détection automatique
En dessous du Au dessus du Si équipé
Nombre
d'extinction
de Obligation Spécificité Obligation Spécificité Art.
Niveau de référence automatique
niveaux
d'incendie
3 ou 4 X
• Doit permettre :
DAI - S ignaler au gardien ou resp. du parc
5 X tout incident ou début de feu (...) ;
à partir du 3e niveau
- Au resp. du parc de transmettre
5 X X l'ordre d'évacuation des personnes. 95
• (...) interphone, boutons poussoirs et
DAI sonneries peuvent convenir.
6 et + X
à tous les niveaux • Position des cdes. : recommandée
près des accès aux escaliers, par niv.
5 et + X X
O : Obligatoire
Symboles de toutes formes de couleur pleine : obligation réglementaire
Équipement d'alarme Inspiré du SSI Inspiré de l'équipement d'alarme
Choix implicite lié aux exigences relatives à l'équipement d'alarme
ERP du 2e groupe
Arrêté du 22 juin 1990 Seules l’installation, la modification ou l’extension d’un système de sécurité incendie de catégorie A, dans les établissements dont la mise
Article PE 32 en sécurité comporte au moins une fonction de mise en sécurité en supplément de la fonction évacuation, font l’objet d’une mission de
coordination. Cette mission est assurée dès la phase de conception par une personne ou un organisme compétent et qualifié.
Phase conception
Le coordinateur SSI définit les fonctionnalités du SSI. • les fonctionnalités de l’UAE conformément aux normes NF S61-932 et NF
La conception du SSI implique de la part du coordinateur SSI l’élaboration des S61-970 ;
pièces écrites et graphiques ci-après : • les modalités d'exploitation définies par le maître d’ouvrage et la définition
1°) Le concept de mise en sécurité des moyens techniques mis en œuvre en conséquence (alarme restreinte,
Ce document permet de répondre aux besoins exprimés, décrit les principes de générale et/ou générale sélective, temporisation, tableaux répétiteurs...) ;
mise en sécurité et l'organisation du SSI prévus pour le bâtiment en fonction : • la définition des modes de fonctionnement des DCT, des options de sécurité
• de la réglementation en vigueur ; des DAS et des réarmements pour tous les différents constituants du SSI ;
• du respect des normes ; • les éventuelles particularités d’exploitation du site ;
• des demandes spécifiques du maître d'ouvrage et de celles liées à l'exploitation • la procédure de réception technique du SSI.
du bâtiment ; • Le cahier des charges fonctionnel doit préciser explicitement les dispositions
• des matériels utilisés. retenues dans le cadre du projet concerné, y compris celles concernant les
2°) Le cahier des charges fonctionnel SSI reprenant le concept de mise en éventuels ensembles indépendants tels que prévus au paragraphe 5.2.2 de
sécurité et comprenant, au minimum : la présente norme.
• la catégorie du SSI et le type d’équipement d’alarme pour l’évacuation (EA) ; 3°) Les plans définissant les limites géographiques des zones de mise en
• le niveau de surveillance au sens de la norme NF S61-970 ; sécurité (ZS).
• la définition des zones de détection et des zones de mise en sécurité (ZD et ZS) ; 4°) L’avis portant sur l’examen de la cohérence des descriptifs techniques
• les scénarios types de mise en sécurité ; (hors quantitatifs) et des pièces graphiques relatifs aux équipements
• le tableau définissant la corrélation entre chaque ZD et les ZS ; du SSI établis pour la consultation des entreprises de travaux.
• le positionnement des matériels centraux et d'exploitation ainsi que leurs
conditions d’implantation ;
Phase réalisation
Le coordinateur SSI veille au respect des exigences définies pendant la phase Création ou mise à jour du dossier d'identité SSI conformément aux normes
conception lors de la mise en œuvre des équipements. NF S61-932 et, le cas échant, NF S61-970 sur la base de la collecte auprès
Suivi de la cohérence entre les différents équipements du SSI mis en des entreprises ou de la maîtrise d'œuvre des documents nécessaires à sa
œuvre par : constitution.
• l’examen des plans et documents d’exécution au regard du cahier des charges Création ou mise à jour des tableaux de corrélations précisant pour chaque zone
fonctionnel SSI ; de mise en sécurité (ZS) la liste exhaustive des dispositifs commandés terminaux
• l’examen non exhaustif des conditions d’implantations des équipements et (DCT) qui la compose.
des liaisons. Examen de la cohérence des éventuelles particularités d'exploitation du site avec
les conditions ayant présidé à l'élaboration du concept de mise en sécurité.
Phase réception
Autocontrôle • sur les documents administratifs et techniques du dossier d’identité ;
Préalablement à la réception technique, chaque installateur • sur le résultat des essais ;
• réalise, pour chaque matériel qui le concerne l’ensemble des essais par • sur le respect des principes du cahier des charges fonctionnel SSI.
autocontrôle tels que définis dans les normes NF S61-970 et NF S61-932 ; Ce document doit lister la totalité des essais réalisés et comporter une conclusion
• établit un document indiquant les résultats obtenus lors des essais par argumentée sur la réception de l’installation.
autocontrôle. Dossier d'identité du SSI
Réception technique du SSI Le coordinateur SSI finalise le dossier d'identité du SSI à remettre au maître
La réception technique, telle que définie dans les normes NF S61-932 et NF d'ouvrage. Ce dossier d’identité SSI doit être unique.
S61-970, doit prendre en compte la constitution complète du SSI comprenant le Note : Cette disposition n’interdit pas la transmission de copies du dossier à
SMSI et l'éventuel SDI. d’autres acteurs (maître d’œuvre, commission de sécurité, contrôleur technique,
La réception technique est conclue par le rapport de réception technique, rédigé etc.).
par le coordinateur SSI, portant :
58 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La coordination SSI 3.2
Présentation du dossier
Le dossier d’identité du SSI doit comporter les informations définies le tableau ci-dessous qui définit des informa-
tions minimales en fonction de rubrique classées de A à Y.
L’ordre générique de A à Y ci-dessous peut être adapté au cas par cas, ou défini contractuellement avec l’exploitant.
Un tableau d’organisation des rubriques situé en début de dossier doit permettre de réaliser la relation entre les
Tableau d’organisation des rubriques rubriques et les différentes parties du dossier.
Chaque rubrique doit y être identifiée selon l’appellation précisée (Lettre - Titre de la rubrique tel que défini).
En fonction de l’exploitation du SSI, du type d’établissement, de la catégorie du SSI et des équipements mis en
œuvre, ces informations peuvent faire l’objet de documents distincts ou être regroupées.
Les rubriques non renseignées ainsi que les documents distincts ou regroupés doivent être clairement identifiés.
Rubriques Informations minimales
Descriptif de l’ensemble du SSI installé contenant :
(Photographie du SSI installé dans sa globalité intégrant les différentes modifications) :
• descriptif bâtiment ; • fonctions de mise en sécurité ;
A - Présentation du SSI
• catégorie du SSI ; • implantation des matériels centraux ;
• type d’équipement d’alarme ; • particularités éventuelles liées au site ;
• fonctions détection ; • représentation des faces avant ECS et CMSI (plan, photo,…).
B - L istes des matériels
Désignations et quantités par type d’éléments (DAI, DM, CCF, portes,…).
du SSI installé
C - Consignes pour l’exploitation du SSI Consignes simplifiées d’exploitation des matériels principaux (ECS, CMSI,…).
D - Plans des zones de détection Plan schématique identifiant les zones de détection (ZDA et ZDM).
E - P lans des zones de mise en sécurité Plan schématique identifiant les zones de mise en sécurité (ZA, ZC et ZF).
Plans précisant la localisation des :
• matériels centraux et distribués ; • indicateurs d’action externes (IA) ;
• tableaux répétiteurs et faces avant déportées ; • systèmes détecteurs autonomes déclencheurs (SDAD) ;
F - P lans de récolement détection • détecteurs automatiques d’incendie (DAI) ; • alimentations ;
• déclencheurs manuels d’alarme (DM) ; • volumes techniques protégés (VTP) ;
• orifices de prélèvement ; • cheminements techniques protégés (CTP).
Ces plans de localisation doivent intégrer les liaisons de principe du SDI avec leurs caractéristiques (C2 ou CR1,…).
Plans précisant la localisation et l’identification des :
• matériels centraux et distribués ; • organes de réarmement ;
• tableaux répétiteurs et faces avant déportées ; • alimentations ;
G - Plans de récolement SMSI • dispositifs de commande ; • volumes techniques protégés (VTP) ;
• dispositifs commandés terminaux (DCT) ; • cheminements techniques protégés (CTP).
• éléments avec contrôle de position non télécommandés ;
Ces plans de localisation doivent intégrer les liaisons de principe du SMSI avec leurs caractéristiques (C2 ou CR1,…).
H - Plans du SSS Plan de positionnement des haut-parleurs ; Plan des LAI par type.
I-C
orrélations entre ZD et ZS telles que Tableaux de corrélations précisant pour chaque zone de détection (ZD) les zones de mise en sécurité (ZS) qu’elle
réalisées déclenche.
J - Corrélations entre ZS et DCT telles Tableaux de corrélations précisant pour chaque zone de mise en sécurité (ZS) la liste exhaustive des dispositifs
que réalisées commandés terminaux (DCT) qui la composent et les particularités éventuelles.
Synoptique général du SSI ;
K - Schémas unifilaires du SSI installés Synoptique SDI intégrant les liaisons d’alimentation issues des EAE / AES / EAES ;
Synoptique SMSI intégrant les liaisons d’alimentation issues des EAE / AES / EAES.
L - Listing de programmation ECS Liste des points de détection avec intitulés, ZD, adresses.
M - Listing de programmation CMSI Listing de programmation CMSI.
N - Document preuve, après travaux, de
l’adéquation entre la capacité des Pour ECS et CMSI : Justificatif des relevés de consommations et de puissance par rapport au bilan de puissances
EAE/EAES/AES et l’autonomie exigée. théoriques.
(Document complémentaire)
X-R
apport d'essais par autocontrôle Liste détaillée des essais réalisés par les installateurs avec leurs résultats.
60 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
Conception des zones 3.3
Éclairage de sécurité
Commentaires Chubb
Arrêt des témoins lumineux
d’occupation des places de Autres équipements techniques
stationnement (type PS). non mentionnés dans les textes des
dispositions particulières mais ayant
Portes souples à enroulement rapides un possible impact sur la facilité
(types M par ex., limites de réserves) d’évacuation et d’intervention des
à ouvrir en cas d’alarme incendie ... secours.
Éloignement des sources d’alimentation embarquées Remontée des volets extérieurs (Non exhaustif, ces points sont à voir
dans les bacs des entrepôts automatisés (ICPE 1510). pour faciliter l’intervention des secours avec le coordinateur SSI).
(types J notamment).
Zones de détection
La division d'un bâtiment en zone de détection (ZD) permet :
• de retrouver rapidement l'origine de l'alarme feu ;
• d'assurer la commande des asservissements directement liés à ces zones ;
Sur l'ECS, la nature des zones doit permettre de différencier les Zones de
Détection Automatique (ZDA) des zones de déclencheurs manuels (ZDM).
L'implantation des zones de détection doit être étudiée en fonction de la
configuration du bâtiment ainsi que de la division en zones de mise en sécurité
(ZF, ZC ou ZA)
Le découpage des zones de détection manuelle doit être conçu avec comme
objectif essentiel la gestion de l'alarme restreinte. Une ZDM ne doit jamais être
supérieure à une ZA.
La découpage des zones de détection automatique doit respecter les exigences
suivantes :
• une ZDA ne doit pas dépasser 1600 m² de surface de plancher ;
• une ZDA ne peut s'étendre au-delà d'une zone de mise en sécurité (ZS) ;
• chaque zone de détection automatique (ZDA) doit être limitée à un seul étage
du bâtiment, sauf si la zone est constituée d'une cage d'escalier, d'un atrium,
d'une gaine d'ascenseur ou de toute autre structure similaire s'étendant
au-delà d'un étage.
Zone d'alarme
Le principal objectif du Système de Sécurité Incendie est d'assurer la protection
des personnes par leur évacuation ou leur mise en sécurité. En principe, l'alarme
générale doit être donnée par bâtiment, la zone d'alarme (ZA) couvre donc
l'ensemble du bâtiment et la commande de la signalisation d'évacuation est unique.
Certains bâtiments, où l'évacuation générale peut s'avérer difficile ou
dangereuse, peuvent comporter plusieurs zones d'alarme, après avis de
la commission de sécurité. Cette disposition peut être assortie de mesures
d'isolement complémentaires entre les zones d'alarme.
Zone de compartimentage
Dans la majorité des établissements, la fermeture de toutes les portes résistant
au feu est simultanée. La zone de compartimentage couvre alors l'ensemble du
bâtiment. Dans les établissements du type J et U, la fermeture des DAS assurant
le compartimentage, doit s'effectuer dans la zone sinistrée. La surface de ces
zones de compartimentage est alors directement liée aux zones "d'accueil"
définies à l'article J 10 et aux zones "protégées" définies à l'article U 10.
Zone de désenfumage
Une zone de désenfumage doit toujours être comprise dans une zone de
compartimentage. Une zone de compartimentage peut comporter une ou
plusieurs zones de désenfumage.
Les limites de ces zones de désenfumage sont définies par les conditions
techniques du système de désenfumage. Une même zone de désenfumage
peut couvrir plusieurs "cantons" séparés par des parois coupe-feu.
62 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Détection UV IR UV/IR 2 IR 3 IR
Sans objet Sans objet
de flamme
Radio
Détection Filaire
Sans objet
de chaleur
Détecteurs de fumée
Les détecteurs de fumée possèdent un champ de sensibilité suffisamment large Le détecteur de fumée par aspiration analyse la fumée captée par un système
pour être utilisés sur tous les types de feux avec production de fumée. d'aspiration et un réseau de prélèvement. Il s'utilise notamment dans les locaux
Le détecteur ponctuel de fumée est sensible à la majorité des feux de combustibles ou les volumes ou la fumée progresse difficilement (faible hauteur ou très grande
solides. Il est le détecteur le plus utilisé. hauteur), il s'utilise également pour les risques nécessitant une détection précoce.
Le détecteur linéaire de fumée est sensible à l'atténuation d'un faisceau de
lumière, il est utilisé dans les locaux de grande surface lorsque le faisceau ne
risque pas d'être masqué
Détecteurs de chaleur
Les détecteurs de chaleur sont certifiés selon une classe définie par la température Un détecteur de suffixe S ne réagit pas au dessous de sa température statique de
d’application. Seuls les détecteurs de classe A1, A2 ou B sont appropriés pour la réponse quelque soit la vitesse d’élévation de température.
surveillance d’ambiance. Un détecteur de classe R conserve les exigences de réponse de sa classe quand
En option, le suffixe S ou R peut être rajouté au marquage de la classe du détecteur. il est soumis à de grandes vitesses d’élévation de température démarrant d’une
température initiale inférieure à la température typique d’application.
Détecteurs de flamme
Les détecteurs de flamme détectent la radiation émise par les incendies. La tout détecteur de flamme. Pour certains matériaux (comme les matériaux non
radiation ultraviolette, la radiation infrarouge ou toute combinaison peut être organiques), il peut être nécessaire de choisir des détecteurs de flamme en
utilisée. Le spectre des radiations émises par la plupart des matériaux enflammés mesure de réagir à des parties spécifiques du spectre de longueurs d’onde.
est d’une largeur de bande suffisamment importante pour être captée par
Spectre électromagnétique
Les détecteurs de flamme sont plus sensibles aux feux ouverts à combustion Les détecteurs de flamme sont particulièrement appropriés à une utilisation dans
rapide que les détecteurs de fumée ou de chaleur. des applications telles que la surveillance générale de grandes zones dégagées
En raison de leur incapacité à détecter les feux couvants, il n’est pas recommandé dans les entrepôts ou la surveillance de zones critiques où un feu ouvert peut
d’envisager les détecteurs de flamme comme détecteur d’utilisation généralisée. se propager très rapidement, par exemple au niveau des pompes, vannes ou
Les détecteurs de flamme peuvent réagir à un feu ouvert plus rapidement que ne réseaux de tuyauteries contenant des liquides inflammables.
peut le faire les détecteurs de chaleur ou de fumée.
64 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Poussières
Humidité
Condensation
Fumée et vapeur d'eau
Ambiance corrosive
Température < - 10° C
Température > + 50° C
Élévation rapide de température
Rayons du soleil
Rayons gamma et X
Rayons UV (lampes au mercure)
Arcs électriques
Rayons IR
Vibrations
Support non stable
Exemples d’utilisation
Nota : le choix du type de détecteur en fonction du risque est proposé par ce tableau à titre indicatif, d’autres paramètres (géométrie du local, environnement...) peuvent influer sur la
détermination du ou des détecteurs à mettre en place.
Implantation des détecteurs ponctuels de fumée ou de chaleur (norme NF S61-970 § 11.5.2.4 et 11.5.2.5)
Implantation des détecteurs ponctuels par rapport aux murs ou autres éléments verticaux
La distance horizontale entre les détecteurs et les éléments verticaux (cloisons, Si le plafond comporte des éléments suspendus ou s’il subsiste un espace entre
murs, poutre ou conduit de hauteur supérieure à 15 cm) ne doit pas être le sommet des cloisons et le plafond lui-même, il ne sera pas tenu compte de ces
inférieure à 0,5 m, exception faite des couloirs, gaines techniques et parties de particularités si, par ailleurs, il n’existe pas d’obstacle entre le plafond et un plan
bâtiments similaires de moins de 1 m de largeur. fictif distant de 0,15 m. Lorsque cette dernière condition n’est pas respectée, la
distance horizontale séparant les détecteurs de ces éléments suspendus ou de
ces cloisons ne doit pas être inférieure à 0,50 m, exception faite des couloirs,
gaines techniques et parties de bâtiments similaires de moins de 1 m de largeur.
66 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Dans tous les cas, les détecteurs doivent être installés dans l'alvéole.
• 1er cas : u < 800 mm
S ≤ An : le tableau ci-dessous donne le nombre d'alvéoles surveillées
par détecteur.
S > An : les alvéoles sont assimilées à des locaux distincts.
• 2ème cas : u > 800 mm = chaque alvéole est assimilée à un local distinct.
Nombre d'alvéoles
Surface de l'alvéole =S
surveillées par détecteur
S/An ≤ 0,2 5
0,2 < S/An ≤ 0,3 4
0,3 < S/An ≤ 0,4 3
0,4 < S/An ≤ 0,6 2
0,6 < S/An ≤ 1 1
détecteur optique
de fumée
par aspiration
68 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Limite d'implantation des détecteurs de fumée par rapport à la hauteur du local (norme NF S61-970 § 11.5.2.2)
Dans un volume clos, l'air chaud, plus léger que l'air froid, Distance verticale (en cm) entre l'élément capteur
forme sous le plafond un "matelas d'air" qui ralentit la du détecteur de fumée et le plafond ou la toiture
progression de la fumée vers le haut. Il est donc nécessaire
de descendre les détecteurs de fumée sous le plafond pour
qu'ils soient toujours placés dans la zone enfumable.
L'épaisseur de ce "matelas" est fonction de la hauteur
du local et de la pente de la toiture. En éloignant les
détecteurs du plafond on risque de nuire à la rapidité de leur
déclenchement.
Les détecteurs de fumée doivent donc être installés dans
une zone comprise entre deux limites.
Distance entre tout détecteur et tout point du plafond (norme NF S61-970 § 11.5.2.2)
70 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Implantation des détecteurs par rapport à la hauteur du local (norme NF S61-970 § 11.5.2.2)
Distance entre tout détecteur et tout point au plafond (norme NF S61-970 § 11.5.2.2)
72 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Conditions d'installation
• les détecteurs de flamme ne sont pas obligatoirement installés sous plafond, • le rayonnement UV ne traversant pas la fumée épaisse, les détecteurs de
ils peuvent être installés en applique contre les murs et les parois verticales ; flamme sensibles aux UV ne doivent être utilisés si l'incendie produit une
• l'espace entre le détecteur et le risque doit être dégagé en permanence ; fumée importante, avant l'apparition des flammes. Si les détecteurs ultravio-
lets sont utilisés dans des locaux où les matériaux sont susceptibles de brûler
• les détecteurs de flamme sensibles aux UV ne doivent pas être installés dans
lentement, on doit leur adjoindre d'autres types de détecteurs ;
les zones poussiéreuses, enfumées ou brumeuses ;
• prendre des précautions lorsqu'une activité de production ou d'autres procé-
• la distance entre tout point de la zone à surveiller et le détecteur le plus
dés émettent une radiation (soudure, four à flamme nue, torchère,...).
proche doit répondre aux prescriptions de la norme NF EN 54-10 en fonction
des caractéristiques du détecteur, à savoir la classe 1, 2 ou 3 (respective-
ment 25, 17 ou 12 mètres) et l'angle maximum de réception précisé par le
constructeur ;
Classe du détecteur
Portées maxi
suivant la norme NF EN 54-10
1 25 m
2 17 m
3 12 m
L'implantation de ce type de détecteurs doit notamment prendre en compte la présence d'éléments pouvant
constituer des obstacles s'opposant aux rayonnements émis par l'incendie. Leur mise en place
sur les parois verticales peut être utilement envisagée.
Sur un même tubulure, toute perte de point de captation entraînant la perte de Lorsque la hauteur du local est supérieure à 12 m l'analyse du risque peut
plus de 400 m² doit être signalée en tant que dérangement sur l'ECS. conduire à installer deux niveaux de détection.
74 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Domaines d'utilisation
En règle générale, le détecteur de fumée par aspiration doit être utilisé toutes les protéger (difficulté d'accès, perturbations électromagnétiques, contraintes esthé-
fois que le risque nécessite une détection précoce (application haute sensibilité) tiques etc.).
ou lorsque un détecteur ponctuel ne peut pas être installé dans l'ambiance à
Contraintes Contraintes
Quelques exemples Les solutions par aspiration
environnementales du système de détection
Monument historique, Réseaux d'aspiration masqués,
Détection invisible Détecteurs invisibles et/ou difficiles d'accès
établissement pénitentier,... captation avec capilaires d'aspiration
Réseaux d'aspiration des fumées avec
Stratification des fumées :
Volume important Hall de stockage, atrium, théâtre,... capilaires d'aspiration à différentes
détection impossible en plafond
hauteurs
Aspiration des fumées à l'intérieur des
Volume restreint / Chemin de câble, faux plafond, Cheminement difficile des fumées :
volumes, réglage optimum des seuils de
Ambiance confinée faux plancher, armoire électrique,... détection tardive
déclenchement
Incinérateur, tunnel routier, atelier Empoussièrage des détecteurs : détection Filtration des poussières et adaptation
Ambiance empoussiérée
d'usinage, combles ... impossible ou déclenchements intempestifs automatique à l'environnement
Salle blanche, laboratoire, Plage de sensibilité très étendue
Nécessité d'une détection très précoce
Ambiance très propre fabrication de composants électroniques,
Difficulté d'accès aux détecteurs Détecteur en dehors du volume
...
Filtration des poussières et adaptation
Ambiance enfumée Cuisine, parking, ... Risques de déclenchements intempestifs
automatique à l'environnement
Détérioration des détecteurs installés en
Possibilité de déshumidifier l'air entrant
Ambiance humide Chambre froide, tunnel de lavage,... ambiance et risques de déclenchements
dans le détecteur
intempestifs
Local informatique, tunnel de Vitesse de l'air sur le détecteur trop
Captation de l'air par prélèvement à basse
Ambiance très ventilée congélation, importante : détection difficile ou
vitesse et basse pression
Salle blanche, conduit de ventilation,... déclenchements intempestifs
Détérioration des détecteurs installés en
Possibilité de refroidir l'air entrant
Températures élevées Four, tunnel de séchage,... ambiance et risques de déclenchements
dans le détecteur
intempestifs
Détérioration des détecteurs installés en
Chambre froide ou de congélation, Possibilité de réchauffer l'air entrant
Températures faibles ambiance et risques de déclenchements
combles, local non chauffé,... dans le détecteur
intempestifs
Hauteur Largeur
Hauteur du
recommandée maximale de
local
d'installation sous surveillance
h1 en mètre
plafond h2 en mètre l1 ou l2 en m
0 ≤ h1 ≤ 5 0,3 ≤ h2 ≤ 0,5 4
5 ≤ h1 ≤ 12 0,5 < h2 ≤ 2 5
12 ≤ h1 ≤ 15 0,5 < h2 ≤ 3 5
(pour le niveau
supérieur)
Implantation des détecteurs par rapport à la hauteur du local (norme NF S61-970 § 11.5.2.2)
76 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
0,9 à 1,30 m en
viron Article PS 27
[…] Les déclencheurs manuels sont disposés, à chaque niveau, dans les cir-
culations à proximité immédiate de chaque escalier et, au rez-de-chaussée, à
proximité des sorties. Ils sont placés à une hauteur maximale de 1,30 mètre
au-dessus du niveau du sol et ne sont pas dissimulés par le vantail d'une porte
lorsque celui-ci est maintenu ouvert. De plus, ils ne présentent pas une saillie
supérieure à 0,10 mètre.
Article GA 44
[…] Une installation de détection manuelle doit être mise en place, selon les
conditions définies ci-dessous, dans les gares de 1ère et 2e catégories, dans les
gares souterraines et les établissements situés sur un site comportant un autre
établissement de type GA contigu ou superposé, relié à celui-ci sans condition
particulière d'isolement.
iron Quelle que soit la catégorie de la gare, lorsqu'une détection manuelle est réali-
0 m env
0,9 à 1,3 sée, elle peut être assurée :
• soit par des déclencheurs manuels ;
• s oit par des bornes d'appel permettant une liaison phonique avec un agent
d'exploitation.
L'emplacement de ces déclencheurs ou de ces bornes est défini par l'exploitant
[…]
NF S61-970 NF S61-932
7.1 - Mise en œuvre 12.1.8 - Déclencheurs manuels
Chaque détecteur et chaque déclencheur manuel doivent au moins comporter Les déclencheurs manuels d’alarme (DM) doivent être implantés dans les cir-
l'indication de la zone dont ils relèvent. Cette indication doit être visible et être culations, à chaque niveau à proximité immédiate de chaque escalier et à proxi-
placée sur le socle ou à proximité immédiate. Le repérage doit être en accord mité des sorties nécessaires à l’évacuation donnant sur l’extérieur. Des textes
avec l'indication fournie par l'ECS. d’applications peuvent imposer l’installation de déclencheurs manuels d’alarme
11.6 - Déclencheurs manuels d’alarme complémentaires, par exemple près de locaux à risques particuliers ou endroits
présentant un risque particulier. Les déclencheurs manuels de couleur verte à
Les déclencheurs manuels d’alarme doivent être implantés au niveau d’accès 0
fonction d'interrupteur pour déverrouillage d’issues de secours, les dispositifs de
au sens de la norme homologuée NF S61-931 (un capot de protection transpa-
demande d'ouverture d'issues de secours et les déclencheurs manuels d’alarme,
rent placé sur un déclencheur manuel ne modifie pas ce niveau d’accès), dans
doivent être installés à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,3 m du sol.
les circulations à chaque niveau à proximité immédiate de chaque escalier et
au rez-de-chaussée à proximité des sorties. 12.2 - Accessibilité
Des textes d’applications peuvent imposer l’installation de déclencheurs ma- …
nuels d’alarme complémentaires, par exemple près de risques particuliers. Les déclencheurs manuels d’alarme doivent être accessibles au niveau d’accès
Les déclencheurs manuels d’alarme doivent être visibles et facilement acces- 0 au sens de la norme NF S61-931 (Un capot de protection transparent placé sur
sibles. De plus, ils ne doivent pas présenter une saillie supérieure à 0,10 m. un déclencheur manuel d’alarme ne modifie pas ce niveau d’accès tant que ce
capot n’est pas équipé d’un dispositif de verrouillage nécessitant un outil). Les
Les déclencheurs manuels d’alarme doivent être installés à une hauteur com-
déclencheurs manuels d’alarme doivent être visibles et facilement accessibles.
prise entre 0,90 m et 1,3 m du sol.
De plus, ils ne doivent pas présenter une saillie supérieure à 0,10 m. La mise en
place des matériaux de décoration intérieure ne doit pas empêcher l’accessibilité
aux moyens de test, de maintenance et de démontage des matériels.
Conditions d'implantation du matériel central de l'ECS, éléments à placer à proximité de l'ECS et accès à l'ECS
(norme NF S61-970 § 11-1)
ECS
matériel
distribué
Cas où le matériel central de l'ECS n'est pas sous surveillance humaine permanente
78 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
La norme NF S61-970 précise dans le 5.2.6 que pour autant qu'il n'y ait pas f. les locaux protégés par un système d'extinction automatique, isolés des
d'exigences particulières, certaines zones peuvent être jugées comme ayant autres surfaces par des séparations coupe-feu (à condition qu'une détection
un risque d'incendie suffisamment faible pour ne pas avoir besoin de détection d'incendie ne soit pas exigée par d'autres textes d’application) ;
incendie. De telles zones peuvent comprendre : g. Les espaces limités par les faux plafonds et les faux planchers dits « espaces
a. les sanitaires et/ou les douches, à condition qu'ils ne servent pas au stockage cachés » dont la hauteur est inférieure ou égale à 0,80 m ;
de produits ; h. Les espaces limités par les faux plafonds et les faux planchers dits « espaces
b. les gaines d'une section inférieure à 2 m², à condition qu'elles soient cachés » dont la hauteur est supérieure à 0,80 m et satisfaisant aux conditions
incombustibles et recoupées au passage des planchers, plafonds et murs, suivantes :
selon un degré coupe-feu correct ; • pas de connexions électriques sur les câbles ;
c. les chambres de tirage de câbles inférieures à 2 m² ; • u tilisation de matériaux M0, M1 ou de matériaux d’Euroclasse B-s3, d0 au
d. Les VTP inférieurs à 2 m² ; sens de la norme NF EN 13501-1 ;
e. les quais de chargement non couverts, les coursives extérieures ; •C ompartimenté par matériaux incombustibles M0 ou d'Euroclasse A2-s1, d0
et dont la plus grande dimension est de 10 m.
Avis de la CCS (02 février 2012) : "Les dispositions particulières du règlement Les espaces cachés, sauf cas particuliers (notamment celui de l’article CO 13,
de sécurité ERP précisent les locaux et dégagements ainsi que les espaces ca- les combles des établissements des types U et J, etc.) n’ont pas à être détectés".
chés éventuels qui doivent être équipés d’une détection automatique d’incendie.
Lorsque le contrôle et la signalisation d'un équipement de contrôle et Cette limitation de capacité ou l'organisation du câblage peuvent nécessiter la
signalisation (ECS) sont gérés par des unités de traitement séparées : présence de plusieurs équipements de contrôle et de signalisation (ECS) sur
• la gestion est limitée à un maximum de 1024 points par unité de traitement, un même site.
• si plus de 1024 points sont traités par l'équipement de signalisation celui-ci doit
être doublé de sorte que la défaillance de l'un des équipements n'entraîne pas
la défaillance de l'autre. Ce second équipement doit être implanté dans le même
local que le premier.
Un même équipement d'alimentation électrique (EAE) ne peut pas être utilisé pour
le traitement de plus de 1024 points.
Lorsque le contrôle et la signalisation d'un ECS sont gérés par une même unité de
traitement, cet équipement ne doit pas gérer plus de 1024 points.
Un ECS/CMSI ne doit gérer plus de 1024 points maximum pour la partie ECS. la fonction évacuation (ECS avec UGA) qui peut être associé à un CMSI et/ou
L'association avec d'autres ECS/CMSI ou d'autres CMSI ou d'autres ECS n'est ECS dans les conditions décrites en 11.2 de la NF S61-970.
pas autorisée, exceptée pour un ECS/CMSI dont la fonction CMSI est limitée à
Limites liées aux défauts survenant sur les câbles ou les raccordements (norme NF S61-970 § 7.3.2)
Les exigences suivantes doivent être respectées : • plus de 1600 m² de surveillance pour tous les détecteurs,
a) un défaut (coupure, court-circuit, mise à la terre) sur un circuit de détection • plus d'un scénario de mise en sécurité.
incendie ne doit pas faire perdre : b) un circuit de détection ne doit pas comporter plus de 128 points,
• plus d'un seul type de fonction (détection automatique ou manuelle), ni couvrir plus de 6000 m2.
• plus de 32 points répartis sur 32 ZD maxi,
c) un défaut sur un câble d'interconnexion entre ECS en réseau ne doit affecter le fonctionnement d'aucun ECS.
La défaillance d'une liaison radioélectrique ne doit pas engendrer la perte de Un ECS n'utilisant pas d'organe intermédiaire pour liaisons radioélectriques ne
plus de 32 points de détection. doit pas pouvoir gérer plus de 32 points en liaison radioélectrique.
Un organe intermédiaire ne doit pas pouvoir gérer plus de 32 points en liaison
radioélectrique.
80 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Nota : Les indications portées dans ce tableau correspondent au minimum réglementaire im- Obligation réglementaire
posé par les dispositions particulières. D'autres contraintes du Règlement de Sécurité liées à la
conception du bâtiment, et plus généralement, tous les éléments ou particularités susceptibles Obligation induite par l'obligation réglementaire
d'empêcher ou de ralentir l'évacuation des personnes ou l'accès des secours, peuvent entraîner S ans précision réglementaire, mais compte tenu des risques d'incendie, il
l'installation d'un Système de Sécurité Incendie avec détecteurs automatiques. est judicieux de prévoir des détecteurs automatiques dans ces volumes.
Locaux à risques
Implantation de détection automatique Locaux et Courants Particuliers Gaine
Tous Circulations
ERP Cat. Détail Art. d'incendie dégagements Non Logements d'asc- Chambres Combles
locaux horizontales
Résumé / complément publics access. du Moyens Importants enseur
au public personnel
• Détecteurs de fumée et gaz de
1ère combustion : dans tous les locaux.
2e • Détecteurs thermo-vélocimétriques :
OA e OA26
3 cuisine.
4e • Double détection & diffusion d'alarme par
confirmation : salle de restaurant.
• Détecteurs de fumée et gaz de
OA 5e PE32 combustion dans les circulations
horizontales communes.
Les établissements comportant des locaux à sommeil réservés au public et, après avis de la commission
1ère • Pas de précision réglementaire
EF EF16 de sécurité, les établissements de l'art. EF 4 (§ 3) doivent être équipés d'un SSI de catégorie A,
à 4e d'implantation.
(défini en MS 53).
1ère et 2e • Aucune détection automatique d'incendie
OU gares n'est exigée :
souterraines - Emplacements où le public transite,
- Emplacements où le public stationne et Détecteurs automatiques d'incendie appropriés aux risques, également dans :
GA OU plusieurs 44.2.2
transite. • les emplacements où le public stationne,
GA reliées
En cas de DAI dans un volume ou local non • les emplacements à caractère non ferroviaire.
sans condition
occupé: indicateur d'action judicieusement
particulière
installé.
d'isolement
• P arties du parc réservées à la circulation
• Tout parc équipé d'un système de détection (ou extinction automatique du type sprinkleur) :
PS14 des véhicules et formant un tunnel
> 1 000 ces systèmes sont étendus au volume du tunnel.
> 50 m de long.
véhicules
• Judicieusement répartis dans les volumes du parc.
PS27
• Installés dans les locaux techniques et activités annexes.
§ 3. Les ascenseurs de charge utilisés pour
PS déplacer les voitures jusqu'à leur niveau de
Ascenseurs, stationnement répondent à un ensemble de
ascenseurs de dispositions dont :
PS24 • Dans l'ensemble du parc.
charge et • Un système de détection incendie,
monte-charge • Sa sensibilisation entraîne la diffusion
d'une alarme générale et le retour au
niveau de référence de l'ascenseur.
36 • Sas d'entrée des cellules disciplinaires.
• Armureries.
Établissements • Archives du greffe.
• L'installation partielle de détection
pénitentiaires • Locaux de conservation de documents informatiques.
66 n’impose pas automatiquement
• Dépôts contenant au moins 150 litres de produits inflammables.
l’installation d’un SSI A.
• Ateliers visés à l’article 63 > 100 m² situés en sous-sol.
• Ateliers visés à l’article 63 > 300 m² situés au rez-de-chaussée ou en étage.
• Art. 4. Bâtiments d’habitation, et leurs logements-foyers,: voir arrêté 31 janvier 1986 modifié.
4
Immeubles de • Art. 5. Les bâtiments ou locaux recevant des travailleurs : voir code du travail.
5
la gendarmerie • Art. 6. Espaces naturels, ICPE et installations ouvrages, travaux ou activités liés à l’eau : voir code de l’environnement ou code forestier.
6
nationale • Art. 7. ERP : voir arrêté 25 juin 1980 modifié et ses dispositions particulières, sauf celles non compatibles avec des impératifs de sûreté ne permettant
7
pas l’évacuation rapide des personnes.
Nota : Les indications portées dans ce tableau correspondent au minimum réglementaire im- Obligation réglementaire
posé par les dispositions particulières. D'autres contraintes du Règlement de Sécurité liées à la
conception du bâtiment, et plus généralement, tous les éléments ou particularités susceptibles Obligation induite par l'obligation réglementaire
d'empêcher ou de ralentir l'évacuation des personnes ou l'accès des secours, peuvent entraîner S ans précision réglementaire, mais compte tenu des risques
l'installation d'un Système de Sécurité Incendie avec détecteurs automatiques. d'incendie, il est judicieux de prévoir des détecteurs automatiques
dans ces volumes
82 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
IGH
Parc de
Lieu principal lieu affilié Article 1 Article 2 Observations stationnement GHA GHO GHR GHS GHU GHW GHZ
indépendant
•D
I généralisée à l'ensemble
Parc de stationnement GH11 §1
du parc.
CHC GH49 §4
CHP GH49 §4
Parois contiguës
GH49 §4 GH10 §4
passerelle
Gaine verticale GH49 §4 GH18 §4
Gaine courrier ou de
GH49 §4 GH18 §3
transport mécanisé
Gaine ascenseur GH49 §4 GH30 §6
• Si la charge calorifique dépasse
Charge calorifique GH49 §4 GH61
le seuil fixé.
Local ERP GH49 §4 GH71
ERP à risques particuliers GH49 §4
• S auf escaliers.
Tous les locaux GHU15 §1
• S auf sanitaires.
Chambres (hôtellerie) GHO5
Obligation réglementaire
Obligation induite par le GHU15
Si parc de stationnement présent
Habitations
Complément Privatif Parties communes Parc de stationnement
Famille d'information Article Résumé / complément Cage Circulations À partir du À tous
d'activité Logement
d'escalier horizontales 3e niveau les niveaux
Arrêté du 5 février 2013 :
• Au moins un détecteur par logement,
1ère Habitat individuel 5 • Dans le couloir menant aux chambres,
• Installation : à la charge du propriétaire, (DAAF)
• Entretien : à la charge de l'occupant.
Dans les habitations collectives de la 2e famille et dans les habitations
de la 3e famille A, les dispositions suivantes doivent être appliquées :
En partie haute de l’étage le plus élevé, la cage d’escalier doit com-
porter un dispositif fermé en temps normal permettant en cas d’incen-
die, une ouverture d’1 m² au moins assurant l’évacuation des fumées.
Individuel et Une commande située au rez-de-chaussée de l’immeuble, à proximité
2e 25
collectif de l’escalier, doit permettre l’ouverture facile par un système élec- (DAAF)
trique, pneumatique, hydraulique, électromagnétique ou électropneu- Voir
matique. Dans le cas des habitations collectives de la 2e famille, cette Parc de
commande peut également être réalisée par un système de tringlerie. stationnement
Dans tous les cas, l’accès à ce dispositif de commande doit être réser-
vé aux services d’incendie et de secours et aux personnes habilitées.
En outre, dans les habitations de la 3e famille A, l’ouverture du dispositif
3e A Collectif 25
doit être asservi à un détecteur autonome déclencheur. (DAAF) (SDAD)
La manœuvre des volets prévus (article 34) assurant l'ouverture des
3e B Collectif 25 bouches d'amenée d'air et des bouches d'évacuation à l'étage sinistré
(DAAF)
est commandée par l'action de détecteurs sensibles aux fumées et gaz
de combustion (conforme aux normes françaises les concernant).
4e Collectif 36 (...) Les détecteurs doivent être situés dans l'axe de la circulation et en
nombre tel que la distance entre un détecteur et une porte palière d'ap- (DAAF)
partement n'excède pas 10 m.
Obligation réglementaire
Article CO 13 - Cas particuliers de résistance au feu de certains éléments de structure (établissements du 1er groupe)
§ 3. Les éléments principaux de structure de la toiture peuvent être seulement SF • les conditions de l'alinéa ci-dessus sont réalisées ;
(Stable au Feu) de degré une demi-heure, si les conditions suivantes sont remplies : • les matériaux utilisés sont incombustibles, en lamellé collé, en bois massif ou
• l'établissement occupe le dernier niveau du bâtiment ou est au rez-de-chaussée ; en matériaux reconnus équivalents par le CECMI ;
• la toiture n'est pas accessible au public ; • la structure de la toiture est visible du plancher du local occupant le dernier
• la ruine de la toiture ne risque pas de provoquer d'effondrement en chaîne. niveau ou surveillée par un système de détection automatique ou protégée par
Toutefois ces éléments ne sont soumis à aucune exigence de stabilité au feu, un système d'extinction automatique du type sprinkleur ou isolée par un écran
lorsque simultanément : protecteur qui lui assure une stabilité au feu de degré une demi-heure et qui
respecte les conditions du 2e alinéa de l'article CO 12 § 1.
Voir également :
- l'article CO 14 relatif aux "cas particuliers des bâtiments en
rez-de-chaussée et
- l'article CO 15 relatif au "cas particulier de certains
bâtiments à trois niveaux au plus".
Article CH 38 - Filtres
Les filtres ou ensembles de filtration de l'air doivent répondre aux prescriptions Ce détecteur autonome déclencheur conforme à la norme NF S61-961 doit de
des paragraphes du présent article pour les cas suivants : plus être admis à la marque NF Matériel de détection d'incendie et être estampillé
• centrale traitant plus de 10 000 m³/h ; comme tel, ou faire l'objet de toute autre certification de qualité en vigueur dans
• centrale desservant des locaux réservés au sommeil ; un état-membre de la Communauté économique européenne.
• ensemble de centrales raccordées à un réseau de distribution ou plusieurs réseaux 2. Les matériaux de catégorie M4 ou non classés peuvent toutefois être utilisés
de distribution commun à ces centrales et traitant au total plus de 10 000 m³/h. à condition que l'installation comporte en aggravation des dispositions prévues
1. Quelle que soit la réaction au feu des matériaux constituant les filtres, un au 1 ci-dessus :
détecteur autonome sensible aux fumées et gaz de combustion, installé en aval • soit un clapet assurant un coupe-feu de traversée de 30 minutes à la place du
du caisson de traitement d'air et à l'origine des conduits de distribution, doit registre métallique ;
commander automatiquement l'arrêt du ventilateur, la fermeture d'un registre • soit le maintien du registre métallique complété d'un dispositif approprié
métallique situé en aval des filtres, et, s'il y a lieu, la coupure de l'alimentation d'extinction automatique asservi au détecteur autonome.
électrique des batteries de chauffe.
84 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
La détection incendie 3.4
Exploitation
Article MS 67 - Conditions d'exploitation
[...] conforme à la norme visant les équipements d'alarme soit entrecoupée
§ 4. Il peut être admis, selon les dispositions particulières ou après avis de la ou interrompue par des messages pré-enregistrées prescrivant clairement
commission de sécurité, que la diffusion du signal sonore d'alarme générale l'évacuation du public.
Blocs autonomes d’alarme sonore et/ou lumineuse d’évacuation (BAASL, BAAL) des types Sa ou Sa-Me et Ma ou Ma-Me au
BAAL
sens de la norme NF C48-150.
86 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
L’évacuation 3.5
DAGS Dispositif visuel d’alarme feu (NF EN 54-23). Le signal sonore ne doit pas être celui de la NF S32-001.
Autres diffuseurs
Autres types (dispositifs tactiles / vibrants,…)
Norme NF S61-932 § 9.5.2 Système de Sonorisation de Sécurité (SSS) Lorsque la diffusion de l’alarme générale est faite avec un tel système, le SSS
Un système de sonorisation de sécurité (SSS) ne peut être mis en œuvre que doit permettre de diffuser :
dans le cadre d’un équipement d’alarme du type 1 (EA1) ou 2a (EA2a) ou 2b • soit un signal sonore dont sa composition est conforme à la norme NF S32-001 ;
(EA2b) au sens de la norme NF S61-936. • soit une combinaison de ce signal avec un message d'alarme.
Le SSS peut assurer la diffusion de musique et/ou de messages de confort.
Dans ce cas, les fonctions de sécurité sont prioritaires
Les messages doivent être clairs, courts, non ambigus et compréhensibles. Durée d'alarme générale
Séquence
Lorsque la combinaison entre un signal sonore et un message d’alarme Son
préenregistré est prévue, la combinaison doit être construite en respectant la 32001
entre 4 s
séquence élémentaire suivante : et 10 s Message pré- Message pré-
enregistré en enregistré
— signal sonore – silence – message d'alarme – silence – français traduit
traduction(s) du message d’alarme (si prévu) – silence. Silence entre Silence entre Silence
2 s et 5 s 2 s et 5 s
Cette séquence est diffusée au moins deux fois et dans tous les cas jusqu'à la
Séquence
fin de la diffusion de l'alarme générale. UGA UGA
en veille en veille
• Signal sonore : conforme à la norme NF S32-001. Durée entre 4 s et 10 s.
Déclenchement de Fin de
• Silence : durée entre 2 s et 5 s. l'alarme générale l'alarme générale
E.C.S.A.V.
Article CO 46 - Portes des sorties de secours 1er principe : Dispositif de Commande Manuelle (DCM)
§ 2 Le verrouillage des portes des sorties de secours peut être autorisé après avis
de la commission de sécurité et sous réserve du respect des mesures énoncées 1
dans la suite du présent article.
a) Chaque porte doit être équipée d'un dispositif de verrouillage électromagné- 3
2
tique conforme à la norme en vigueur pour cette application ;
b) Les portes équipées ne peuvent être commandées que selon l'un des deux 4
principes suivants :
• Par un dispositif de commande manuelle (boîtier à bris de glace, par exemple)
à fonction d'interrupteur intercalé sur la ligne de télécommande et situé près
de l'issue équipée ;
• Par un dispositif de contrôle d'issues de secours conforme aux dispositions de
la norme le concernant (visant également les conditions de mise en œuvre),
avec comme durées de temporisation : T1 max = 8 s et T2 max = 3 mn.
La temporisation T2 n'est cependant admise que si l'établissement dispose d'un
service de sécurité assuré par des agents de sécurité incendie dans les condi-
en cas d’action sur un DM de couleur
tions définies à l'article MS 46. verte (NF S61-932) ou DCM (CO 46)
c) Le déverrouillage automatique des issues de secours doit être obtenu dans les 8 88
conditions prévues à l'article MS 60. 7 77
§ 3 - Tout dispositif de dissuasion d'emprunter les portes de secours verrouillées ou
non verrouillées peut être autorisé après avis de la commission de sécurité. 2 principe : Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours
e
Article MS 60 - Automatismes 8 8
§ 2 - En complément des dispositions imposées à l'article CO 46 (§ 2), le déver-
rouillage automatique des issues de secours doit être obtenu dès le déclenche-
7 7
ment du processus de l'alarme générale. Cependant, s'il existe un équipement 1
d'alarme de type 1, ce déverrouillage doit être obtenu automatiquement et sans 7 8 3
temporisation en cas de détection incendie*. 2
6
5
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.3
Les dispositifs de verrouillage électromagnétique sont des DAS de la fonction
évacuation associés à une ZA.
Les issues de secours équipées de dispositifs de verrouillage électromagnétique
ne peuvent être commandées que des deux manières suivantes :
• soit par un déclencheur manuel de couleur verte à fonction d'interrupteur
intercalé sur la ligne de commande (c’est-à-dire directement sur l'alimentation
du déclencheur électromagnétique) et situé près de chaque issue équipée ;
• soit dans le cadre d'un dispositif de contrôle d'issues de secours conforme aux
dispositions le concernant de la norme NF S61-934 (UGCIS). 8 8
La temporisation du déverrouillage n'est possible que si toutes les issues de 7 7
secours sont visibles depuis le poste de sécurité où se trouve l'US de l'UGCIS,
soit directement, soit par l'intermédiaire d'un équipement de vidéosurveillance.
Dans le cas où il existe une temporisation du déverrouillage, une signalisation
sonore et visuelle installée près de chaque issue de secours verrouillée, doit 8 8
informer l'utilisateur que sa demande d'ouverture est prise en compte. Cette
signalisation doit être associée à un affichage informatif précisant l'existence 7 7
d'une temporisation à l'ouverture.
7
Les schémas ci-dessus décrivent les modes8de fonctionnement usuellement
rencontrés.
1 Diffuseur sonore et/ou lumineux
2 Déclencheur manuel d'alarme
3 Dispositif de verrouillage électromagnétique
4 Dispositif de Commande Manuelle (DCM)
5 Dispositif de demande d'ouverture
6 Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours
7 Porte verouillée
* Le terme "détection incendie" fait usuellement référence à la détection automatique
8 Porte déverouillée
d'incendie.
88 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
L’évacuation 3.5
• Les lignes de diffuseurs d’évacuation, hors BAAS, BAASL et BAAL, doivent Les limitations suivantes s’appliquent :
satisfaire aux dispositions suivantes : a) suite à un défaut sur une ligne de diffuseurs d’évacuation d’une unité de
- Elles doivent être de catégorie CR1 (au sens de la norme NF C32-070). Les gestion d’alarme (UGA), au sens de la norme NF S61-936, celle-ci ne doit pas
dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et leurs enveloppes perdre plus de 32 diffuseurs d’évacuation et au plus un système de sonorisation
doivent satisfaire à l'essai au fil incandescent défini dans la norme NF EN de sécurité (SSS) ; dans le cas de la perte du SSS, l’option "commande manuelle
60695-2-11, la température du fil incandescent étant de 960 °C ; d’alarme vocale" de l’ECSAV, telle que définie au paragraphe 10 de la norme NF
- Elles doivent être indépendantes des canalisations électriques autres que EN 54-16, doit être prévue ;
les canalisations du SSI. Note 1 : Un diffuseur d’évacuation qui intègre les deux fonctions "diffusion
En particulier, toute intervention sur une des autres installations de distribution sonore" et "diffusion lumineuse" est considéré comme un seul dispositif.
du bâtiment ou de l'établissement doit pouvoir s'effectuer sans affecter le b) suite à un court-circuit sur une ligne de commande issue du contact auxiliaire
fonctionnement du SSI ; d’une unité de gestion d’alarme (UGA) au sens de la norme NF S61-936, celle-
- Elles doivent être surveillées au sens de la norme NF S61-936. ci ne peut perdre plus de 16 blocs autonomes d’alarme sonore (BAAS) et/ou
blocs autonomes d’alarme lumineuse. Si cette liaison est surveillée par l’UGA,
ce nombre est étendu à 32 dispositifs autonomes ;
Note 2 : Un diffuseur d’évacuation qui intègre les deux fonctions "diffusion
sonore" et "diffusion lumineuse" est considéré comme un seul dispositif.
c) suite à un défaut sur une ligne de diffuseurs d'évacuation d'un système de
sonorisation (SSS) au sens de la norme NF S61-936, celle-ci ne doit pas perdre
plus de 32 diffuseurs d’évacuation.
3
2 4
4
3
1
2
1
2
3
4
5
Norme NF S32-001 - Signal sonore d'évacuation d'urgence Atténuation de la puissance sonore en fonction de la distance
2.2.2 Niveau du signal - Les sons composant le signal doivent appartenir tous les (l'atténuation est de 6 dB à chaque doublement de distance)
deux à l'une des classes définies ci-dessous.
Annexe - Niveau du signal
Classe Niveau global de
En chaque emplacement de l'immeuble ou
du pression acoustique
du local pouvant être occupé, le niveau global
signal Lp (en dB)
A produit par le signal doit être supérieur au
A Lp ≤ 90 niveau global pondéré A du bruit d'ambiance
habituel d'au moins 10 dB (A), sans toutefois
B 90 < Lp ≤ 105
dépasser 120 dB (A).
C 105 < Lp ≤ 115 Dans le cas d'un immeuble, cette condition
s'entend lorsque les divers locaux occupés
D Lp > 115 ont leur porte fermée.
90 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
L’évacuation 3.5
EN 54-23 : Dispositifs d'alarme feu - Dispositifs visuels d'alarme feu La EN 54 23 définit trois types de volumes de couverture :
La EN 54-23 s'applique uniquement aux dispositifs visuels d'alarme feu à • 1. C : montage au plafond ;
clignotement ou à impulsions, par exemple flashes au xénon ou gyrophares, les • 2. W : Montage mural ;
dispositifs à émission lumineuse continue sont exclus • 3. O : libre.
Un DVAF de type C (Ceilling - plafond) permet Un DVAF de type W (Wall - mur) permet Pour un DVAF de catégorie O (other - autre), le
de diffuser la lumière dans un cylindre. Le permet de diffuser la lumière rouge dans un volume de couverture dans lequel l'éclairement
cylindre est spécifié par C-x-y : parallélépipède. requis est obtenu doit être spécifié.
• x correspond à 3, 6 ou 9, et représente la Le parallélépipède est spécifié par W-x-y :
hauteur maximale en mètres (m), à laquelle le • x correspond à la hauteur maximale des DVAF
DVAF est installé ; en mètres (m), avec une valeur minimale de
• y est le diamètre, exprimé en mètres (m), du 2,4 m ;
volume de couverture cylindrique, lorsque le • y est la largeur d'une pièce carrée, exprimée
DVAF est installé à la hauteur sous plafond. en mètres (m), couverte par le DVAF.
• Dans l’exemple ci-dessous, x = 3 et y = 3. • Dans l’exemple ci-dessous , x = 2,4 m et
y = 7,5 x 7,5 m.
3 7,5 2,4
3 7,5
Le référentiel AFNOR BP P96-101 de janvier 2015 précise Sont concernés entre autres les locaux du type salles de repos, salles d’attente,
Article 4.1.2 - Locaux et emplacements concernés : salles de lecture, chambres et salles de bain, parcs de stationnement couverts,
toilettes, sanitaires, et les endroits pouvant occasionner des stations prolongées
Sachant que la nature de l’exploitation permet une aide humaine disponible en
dans les circulations.
permanence pour participer à l’évacuation, les signaux du DL doivent être perçus
Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible d’équiper en DL les cabines
dans les locaux où les personnes sourdes, devenues sourdes ou malentendantes
d’essayage isolées avec portes non détalonnées.
peuvent séjourner ou stationner de manière isolée.
L’implantation, la description (notamment la couleur de l’éclair émis) et le
fonctionnement des DL sont précisés dans le cahier de clauses techniques et
particulières (CCTP).
S S16 1 à 4 catégorie
ère e
oui
1ère catégorie oui ET
T49
T Autres si sono oui / (4) ET
T 50 OU
Autres sans sono oui / (4) (5)
Niveaux avec
U45 non ET
locaux à sommeil (AGS)
Niveaux sans Si non audible des niveaux
U U45 §3 non
locaux à sommeil avec locaux à sommeil
Hôpitaux de jour ;
U50 Locaux médicaux de (4)
thermalisme
V V12 1ère à 4e catégorie (4) (5)
X X26 1 à 4 catégorie
ère e
(4) (5) (5)
L’alarme doit pouvoir être donnée par un moyen de diffusion sonore. Elle est précédée de l’arrêt
Tous les établissements oui de la diffusion sonore et, dans la mesure du possible, du rétablissement de l’éclairage normal
Diffusion verbale audible de tout point de l’établissement.
Ce système peut être SOIT :
CTS CTS28 • un dispositif portatif comportant une source
> 700 personnes oui d’alimentation autonome (mégaphone par exemple) ; OU
• le dispositif de sonorisation de l’établissement si son et AES
alimentation est secourue par une source de sécurité qui
peut être commune à l’éclairage de sécurité.
Légende (voir page suivante).
92 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
L’évacuation 3.5
d'alarme
Alarme générale
Renvoi au
parc de
GH 11 §1 PS27 b)
stationnement
1 ZA par
Alarme générale
GH 49 §6.1GH 49 §6.2 GH 49 §6.3 compartiment
Portes des sorties
de secours situées
au niveau
d'évacuation des GH 49
GH 11 §1 GH 49 §6.1
DÉVERROUILLAGE
§6.1/6.2
occupants sur
l'extérieur
Portes pour
services publics GH 49 GH 49
de secours GH 11 §1
§6.1a §6.1/6.2
Dispositifs asser-
Dispositifs de
vis sont indiqués
contrôle d’accès GH 49 §6.1GH 49 §6.1
en GH 27 §2
Barrières Ouverture
OUVERTURE
GH 11 §1
assujettie au
déclenchement
Portes GH 49 GH 49 de l'al. générale
§6.1/6.2 §6.1/6.2
17.2.2.
Restreinte • Déclenchement du processus
d’alarme générale dans le
Application des dispositions générales (GH 49)
compartiment sinistré ; l'alarme
est du type "alarme restreinte"
au niveau de la vigie.
Tableau répétiteur
d'alarme GHU 15 §4
ALARME
Alarme générale
parc de
stationnement GH 11 §1 si un parc de stationnement est existant
GHU 15 §2
GHA 5 GHW 4
et 3
Diffuseurs sonores
Alarme Dispositifs
Alarme générale installés dans les : Application Voir alarme restreinte
générale sonores :
• CHC, des
Application des dispositions générales sélective • GH 49,
• locaux communs, dispositions
(GH4 9) • locaux
• unités de caves générales
1ZA par >20 pers.,
et celliers (définis (GH 49)
niveau • CHP.
à l’article GHA 3).
Portes des sorties
de secours situées
au niveau Application des dispositions
Application des dispositions générales (GH 49)
d'évacuation des GHU 15 §2 générales (GH 49)
occupants sur
l'extérieur (le) personnel qualifié, différent du
personnel de garde d’intervention
DÉVERROUILLAGE
Portes pour
Application des dispositions sur aéronef, a pour charge :
services publics Application des dispositions générales (GH 49) • d’exploiter l’alarme restreinte,
GHU 15 §2 générales (GH 49)
de secours • de débuter l’attaque du foyer,
• d’organiser l’évacuation,
• d e prévenir et de guider les
GH 27 §2 : services publics de secours et
Pour tout dispositif de contrôle d’accès, à l’exception de ceux visés au GH 27 §1.c (accès aux zones privatives de lutte contre l’incendie.
Dispositifs de depuis les circulations horizontales communes des niveaux). : libération automatique et généralisée à
contrôle d’accès l’ensemble des niveaux de l’immeuble équipés de tels dispositifs (obstacles et systèmes de condamnation) ce,
dès le déclenchement du processus d’alarme dans l’un quelconque des compartiments de l’immeuble.
Un dispositif de commande manuelle spécifique visant l’ensemble des niveaux, situé au poste central de
sécurité incendie, permet de doubler la commande automatique.
OUVERTURE
Barrières
GH 11 §1 si parc de stationnement existant
Bâtiments d’habitation
TITRE V Un téléphone accessible en permanence et relié au réseau public doit permettre d’alerter les services publics de secours et de lutte contre
Dispositions l’incendie.
particulières Un moyen d’alarme sonore audible de tout point du niveau doit pouvoir être actionné à chaque niveau dans les circulations communes.
applicables aux Des dispositifs sonores doivent être placés à chaque niveau du bâtiment si les unités de vie reçoivent au plus 10 personnes, et dans chaque
logements-foyers unité de vie si le nombre de leurs occupants est supérieur à 10.
Article 69
ERT
Voir chapitre 3.1 (page 57).
94 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
L’évacuation 3.5
Fonctions
Une installation d’éclairage sécurité a deux fonctions principales : Dans la suite du document, c’est le terme éclairage d’ambiance qui sera utilisé.
• assurer l’éclairage d’évacuation,
• assurer l’éclairage d’ambiance ou anti-panique ce qui permet également la mise
en œuvre des mesures de sécurité et l’intervention éventuelle des secours.
OBJECTIF
Blocs devant diffuser 45 lumens pendant 1 heure en mode secours. Blocs devant diffuser 5 lumens au m² pendant 1 heure en mode
MISE EN ŒUVRE Ils sont facilement identifiables par leur étiquette signalétique secours.
indiquant les directions à prendre (étiquette de balisage). Ils ne sont pas porteurs d’une étiquette de signalisation.
Les BAEH (habitation) doivent diffuser 8 lumens pendant 5
heures en mode secours, ils peuvent éventuellement être équipés
d'étiquette de balisage.
DESCRIPTION Les blocs bi-fonctions sont à la fois des blocs d'évacuation et des blocs d'habitation.
Asservi *
Type Définition Cat. Art. Prescription
au SSI
1 Si source de remplacement : SC ou BAES
Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES/BAEH.
2 • S ’applique à l’éclairage d’évacuation des circulations des locaux à sommeil et des dégagements
J 30
3 attenants jusqu'à l'extérieur du bâtiment ;
• L es BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les
Structure d'accueil pour 4 BAEH passent en mode secours.
J personnes âgées ou
handicapées Si source de remplacement : SC ou BAES
Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES/BAEH.
• S’applique à l’éclairage d’évacuation des circulations des locaux à sommeil et des dégagements
5 PE 36
attenants jusqu'à l'extérieur du bâtiment ;
• Les BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les
BAEH passent en mode secours.
96 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
Le compartimentage 3.6
Le compartimentage est une des fonctions du SSI identifiée dans la NF S61-931 (ZC) afin de confiner le feu dans le seul espace où il s’est déclaré.
Le compartimentage permet de limiter la propagation du feu et des fumées dans Une ZC constitue une zone de mise en sécurité (ZS)
un bâtiment en divisant l’espace en plusieurs zones dites de compartimentage
Article MS 60 - Automatismes
§ 1 - ...Dans les cas où le présent règlement prévoit que le fonctionnement de § 4 - Au moment de leur mise en œuvre, les mécanismes de commande des
la détection automatique entraîne le déclenchement des dispositifs actionnés de dispositifs actionnés de sécurité doivent avoir fait l'objet d'un procès-verbal en
sécurité (système de sécurité incendie de catégorie A), ce déclenchement doit cours de validité délivré par un laboratoire agréé. Ce procès-verbal est délivré à la
s'effectuer sans temporisation. suite d'un essai de contrôle de l'aptitude à l'emploi de ces mécanismes.
§ 3 - Les seuls dispositifs actionnés de sécurité pouvant être télécommandés De plus, en complément des matériels visés à l'article DF 4, les portes résistant
par l'alarme d'un système de sécurité incendie de catégorie D ou E sont les au feu et les clapets télécommandés doivent être admis à la marque NF.
portes résistant au feu à fermeture automatique (au sens de l'article CO 47) et le
déverrouillage des portes d'issue de secours (visées à l'article CO 46 § 2).
Instruction Technique N° 247 relative aux mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermeture résistant au feu et de désenfumage
5.4. Commande par dispositif électromagnétique Le contrôle de la ligne électrique de commande doit être assuré en permanence.
Deux types de commande sont possibles : la commande par manque de courant, La force de collage résiduelle de la ventouse doit être inférieure à 15 % de sa
la commande par émission de courant. force d'attraction maximale.
Dans ce dernier cas, lorsqu'il s'agit d'une commande par impulsion, celle-ci doit Le réarmement du système asservi ne doit pas pouvoir se réaliser par erreur tant
se faire par un train de trois impulsions minimum. que la cause qui a provoqué le déclenchement n'a pas disparu....
• Les clapets coupe-feu télécommandés de ventilation peuvent être commandés par émission ou par rupture de courant.
• Les portes à fermeture automatique sont généralement commandées par rupture de courant.
• Les DAS communs à plusieurs zones de compartimentage (ZC) (clapet télécommandé, porte et rideau à fermeture
automatique doivent faire l'objet d'un report de signalisation de leur position de sécurité.
Une porte de recoupement qui sépare deux zones de désenfumage (ZF) n’est pas un DAS commun.
• Le contrôle de position des clapets auto commandés n'est pas obligatoire sauf en cas de prescription particulière. Si la
signalisation de position est demandée, elle doit apparaître comme un défaut de position d'attente sur une US spécifique.
• Les lignes de télécommande par émission de courant ainsi que les lignes de contrôle doivent être réalisées en câbles CR1 ou en
câbles C2 et placés dans des cheminements techniques protégés. Elles peuvent être réalisées en câbles C2 et sans protection
contre l'incendie dès qu'elles pénètrent dans la zone de mise en sécurité (ZS) correspondant aux DAS qu'elles desservent.
• Les lignes de télécommande par rupture de courant doivent être réalisées, au minimum, en câbles C2.
• CR1 ou C2 (au sens de la norme NF C32-070).
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1
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3
4
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98 L'INTÉGRALE DE LA SÉCURITÉ
LE SSI 3
Le compartimentage 3.6
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ERP
Dispositions générales
Article CO 24 - Caractéristiques des parois verticales et des portes
§1 - c) Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées tous les vingt-cinq à trente mètres par des parois et blocs-portes PF de
degré une demi-heure munis d'un ferme-porte.
SO
J10 /J12/J19/J36 J20/J36 J36 J31 / J36
J
Les éventuelles portes de recoupement des circulations horizontales communes doivent être à fermeture automatique.
Les portes d’escalier peuvent être à fermeture automatique.
L
M5/M6/M49
Les portes d’accès aux réserves et aux parcs de stationnement doivent être à fermeture automatique.
M Les locaux accessibles au public en sous-sol doivent être recoupés tous les 4 500 mètres carrés par des parois coupe-feu de degré deux heures et fermés par
des portes coupe-feu de degré une heure à fermeture automatique.
Les locaux aménagés doivent être isolés des zones recevant du public par des parois et planchers coupe-feu 1 heure et des portes coupe-feu 1/2 heure munies
de ferme-porte. Ces dernières peuvent être maintenues ouvertes si elles sont asservies au système d'alarme.
N
O -
O19 O19
P
Les intercommunications éventuelles réalisées entre un établissement de type P et un établissement de type PS sont assujetties aux dispositions de l’article PS 8 § 4.
-
R R16 R15
Les portes doivent être à fermeture automatique lorsque l’établissement dispose d’un équipement d’alarme de type 1 ou 2.
S
T
Les intercommunications éventuelles réalisées entre un établissement de type T et un établissement de type PS sont assujetties aux dispositions de l’article PS 8 § 4.
-
U U10/U20/U44 U27/U44 U36/U44
Les intercommunications éventuelles réalisées entre un établissement de type U et un établissement de type PS sont assujetties aux dispositions de l’article PS 8 § 4.
V
W
X
Y
SO SO
PS27 PS27 PS24
Dans les parcs d'une capacité inférieure ou égale à 1 000 véhicules, les dispositifs concourant au compartimentage sont asservis à des détecteurs autonomes
PS déclencheurs ou à un système de détection automatique d'incendie.
Les parcs d'une capacité supérieure à 1 000 véhicules, autres que les parcs de stationnement largement ventilés et les parties situées en toiture-terrasse,
sont dotés d'un système de détection incendie…
Les détecteurs sont judicieusement répartis dans les volumes du parc et dans les locaux techniques et dans les activités annexes.
Leur sensibilisation entraîne la mise en position de sécurité des dispositifs concourant au compartimentage dans le compartiment sinistré.
IGH
Dispositions générales applicables à toutes les classes d'IGH
Gaine de monte
Intercommunication
courrier ou Non-arrêt Départ Asservissements
Portes et clapets (IGH - PS)
transport mécanisé ascenseur ascenseur de la du local
du compartiment (IGH reliés par
de documents ou et monte-charge zone sinistrée ou du volume
des passerelles)
autres objets
Les dispositifs d'inter-
communcation entre
deux compartiments
Commentaires (portes ou baie) ou
donnant accès aux
escaliers sont traités
en DAS commun.
GH 49 §6.1
GH 49 §6.2 GH 49 §6.1 GH 10 §2
GH 49 §6.1 GH 49 §6.1 GH 49 §6.3
Article GH 11 §1 GH 49 §6.2 GH 10 §4
GH 49 §6.2 GH 49 §6.2 GH 49 §6.4
GH 25 §5 GH 18§3 GH 11§11
GH 25 §6
CHC
CHP (hors GHU)
Parc Stationnement
Parois contigües passerelle
Gaine verticale
Gaine courrier ou de
transport mécanisé
Gaine ascenseur
Local GH 61
Local ERP
Local ERP à risques
particuliers
Article applicable
Dispositions particulières
Gaine de monte
Non-arrêt Départ Intercommunication
Portes et courrier ou Asservissements Portes des blocs
ascenseur ascenseur (IGH - PS)
clapets du transport mécanisé du local ou opératoires et unités
et de la (IGH reliés par
compartiment de documents ou du volume de soins sous surveillance
monte-charge zone sinistrée des passerelles)
autres objets
Ces portes peuvent disposer
d’un système d’ouverture
Commentaires automatique devant être inhibé
en cas de détection automatique
d’incendie.
GHA
GHO
GHR
GHS
GHU GH U8
GHW
GHZ
Bâtiment d’habitation
1°) La superficie de chaque niveau doit être recoupée
en compartiments inférieurs à 3000 m² au-dessous du Compartimentage tous les 3000 m² des niveaux
niveau de référence. situés au dessous du niveau de référence
Les murs de recoupement doivent être coupe-feu de
degré 1 heure.
Parc de Article Les ouvertures éventuelles dans ces murs doivent être
stationnement 84 munies de dispositifs d'obturation pare-flammes de
degré 1/2 heure à fermeture automatique comman-
dée par un détecteur autonome déclencheur et doublé
d'une commande manuelle.
Porte PF ½h
Un détecteur de ce type doit être placé de chaque côté
du dispositif d'obturation.
ERT
Il n’existe pas de dispositions spécifiques aux automatismes de compartimentage en code du travail.
Installations classées
Extraits du canevas servant de guide pour la rédaction des arrêtés de prescriptions générales applicables aux ICPE.
2.4. Comportement au feu des bâtiments
Les locaux abritant l'installation doivent présenter les caractéristiques de réaction et de résistance au feu minimales suivantes :
…
• portes intérieures coupe-feu de degré ½ heure et munies d'un ferme-porte ou d'un dispositif assurant leur fermeture automatique…
Le désenfumage est une des fonctions du SSI identifiées dans la NF S61-931. Dans un bâtiment l’espace est divisé en plusieurs zones dites de désenfumage
Le désenfumage permet de contrôler le mouvement des fumées et de les extraire (ZF) dans lequel le désenfumage est effectué.
suffisamment pour limiter les risques, faciliter l'évacuation des occupants et Une ZF constitue une zone de mise en sécurité (ZS).
l'intervention des secours. Il permet aussi d'empêcher la propagation du feu en
évacuant la chaleur.
Volet de désenfumage.
Écran mobile de cantonnement. (1) U n volet de transfert n’est pas un volet de désenfumage au sens de la norme NF EN 12101-8.
Selon la norme NF S61-937, un volet de transfert est définit comme un dispositif d'obturation
autocommandé placé au droit d'une bouche de transfert entre sas et circulation horizontale.
Instruction Technique N° 247 relative aux mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermeture résistant au feu et de désenfumage
5.4. Commande par dispositif électromagnétique Le contrôle de la ligne électrique de commande doit être assuré en permanence.
Deux types de commande sont possibles : la commande par manque de courant, La force de collage résiduelle de la ventouse doit être inférieure à 15 % de sa
la commande par émission de courant. force d'attraction maximale.
Dans ce dernier cas, lorsqu'il s'agit d'une commande par impulsion, celle-ci doit Le réarmement du système asservi ne doit pas pouvoir se réaliser par erreur tant
se faire par un train de trois impulsions minimum. que la cause qui a provoqué le déclenchement n'a pas disparu....
• Les volets de désenfumage installés sur des conduits collectifs desservant donc plusieurs ZF, doivent être commandés par
émission de courant.
• Les volets de désenfumage installés sur des conduits unitaires ne desservant qu'une ZF, les exutoires, les ouvants de
désenfumage en façade, peuvent être commandés par émission de courant ou par rupture de courant.
• Les lignes de télécommande par émission de courant ainsi que les lignes de contrôle doivent être réalisées, soit en câbles
de la catégorie CR1, soit en câbles de la catégorie C2 placés dans des cheminements techniques protégés. Toutefois, elles
peuvent être réalisées en câbles de la catégorie C2 et sans protection contre l'incendie dès qu'elles pénètrent dans la zone
de mise en sécurité (ZS) correspondant aux DAS qu'elles desservent.
• Les lignes de télécommande par rupture de courant doivent être réalisées, au minimum, en câbles de la catégorie C2.
• CR1 ou C2 au sens de la norme NF C32-070.
3
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5 8
7 2 2
7
1 2
6
1
7 9
7 6
1 6
2 7
3 8
4 9
5
Fonctions des boutons de commande de l'UCMC Instruction Technique 246 § 3.6.2. Les commandes manuelles doivent
Vérification de l'état de tous les volets et ventilateurs équipés de assurer l'ouverture des exutoires, ouvrants ou volets dans la zone de
désenfumage concernée (niveau, local, canton, compartiment, circulation
contrôle de position.
ou portion de circulation recoupée). Dans le cas d'évacuation de fumée
ommande manuelle forcée (annulation de l'interdiction de commande
C et d'amenées d'air réalisées au moyen de dispositif actionné de sécurité,
automatique) des volets de désenfumage de la ZF concernée et com- leur ouverture doit être obtenue simultanément à partir du même organe à
mande des ventilateurs de désenfumage correspondants (IT 246 § 3.6.2). manipuler du dispositif de commande. ...
L es ventilateurs de désenfumage ne doivent pas posséder de com- 3.6.3. Lorsque les dispositions réglementaires l'imposent, le désenfumage
mande manuelle forcée à partir de l'UCMC, la commande, pour essais, de la zone de désenfumage (ZF) doit être commandé automatiquement par la
détection incendie installée dans le volume correspondant. Cette commande
est placée sur le coffret de chaque ventilateur.
automatique est doublée par la commande manuelle de l'unité de commande
ommande d'arrêt forcé (Arrêt POMPIER) des ventilateurs d'extraction
C manuelle centralisée (UCMC) du CMSI. La commande automatique des dispo-
ou des ventilateurs de soufflage (NF S61-932 § 9.3.2.2). sitifs de désenfumage des autres parties du bâtiment desservies par le même
ommande du réarmement d'un ou de plusieurs coffrets de relayage
C réseau de désenfumage est neutralisée tant que n'a pas disparu la cause ayant
des ventilateurs de désenfumage (NF S61-932 § 9.3.2.3). provoqué la mise en route initiale. Toutefois, le désenfumage des autres parties
du bâtiment doit pouvoir être commandé manuellement à partir de l'UCMC.
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7
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8 6
6
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10
Contrôleur de Vers fonction A / M Moteur Installation des ventilateurs d’extraction Arrêt pompier
débit d'air IT 246 Désenfumage § 4.7.5. IT 246 Désenfumage § 4.9
Sectionneur de proximité
(…) soit à l'extérieur du bâtiment, soit dans un local (…) En application de la norme NF S61-932 (voir
technique séparé des volumes adjacents par des "Note Chubb"), chaque ventilateur de désenfumage
parois CF de degré 1 heure. La porte d'accès sera CF doit pouvoir être mis à l'arrêt depuis l'endroit ou se
de degré ½ heure et équipée d'un ferme-porte. (…) trouve sa commande manuelle de mise en sécurité.
Cette fonction ne doit pouvoir être obtenue qu'au
Contrôleur permanent d’isolement niveau d‘ accès II.
NF S61-932 § 9.3.2.2.1
Coffret de Arrêté 25 juin 1980 - Art. EL 16 §4 (extraits)
relayage Tous les ventilateurs pour l’extraction d’une même ZF
(…) De plus, si l’équipement de sécurité concerné ne doivent pouvoir être mis à l’arrêt par une commande
fonctionne qu’en cas de sinistre (cas des ventilateurs commune différente de celle du soufflage. Cette
Contacteur
Arrêt pompier
de désenfumage), son isolement par rapport à la terre commande peut être utilisée pour l’arrêt des venti-
est surveillé en permanence pendant les périodes de lateurs d’extraction d’autres ZF dans la mesure où
non-utilisation, par un contrôleur permanent d’isole- ces ZF sont desservies par ces mêmes ventilateurs.
Contacteur Tous les ventilateurs pour le soufflage d’une même ZF
permanent ment associé à un dispositif de signalisation.
d’isolement
doivent pouvoir être mis à l’arrêt par une commande
Dispositifs de commande commune différente de celle de l’extraction. Cette
Commande commande peut être utilisée pour l’arrêt des venti-
manuelle IT 246 Désenfumage § 4.8. lateurs de soufflage d’autres ZF dans la mesure où
(…) Ils doivent en outre assurer la mise en route des ces ZF sont desservies par ces mêmes ventilateurs.
Contacteur Dans des cas particuliers, il peut être demandé un
de commande ventilateurs, avec une temporisation maximale de 30
arrêt individuel par moteur, cela doit être spécifié par
secondes afin de permettre le fonctionnement des
le prescripteur. Cette commande d’arrêt individuel
Contacteur DAS (volets et portes) assurant le désenfumage et le remplace la commande commune de ce moteur.
présence compartimentage de la zone de désenfumage. Cette commande de mise à l’arrêt doit être de niveau
tension d’accès 2 au sens de la norme NF S61-931, l'organe
Coffret de relayage pour ventilateur de à manipuler de celle-ci doit être situé à proximité du
désenfumage : installation / contrôle de position matériel central du CMSI ou du DCS, ou intégré dans
celui-ci, mais ne doit pas pouvoir être confondu avec
NF S61-932 § 9.3.2.2. les commandes de mise en sécurité (UCMC) et de
AES / EAES
(…) doit être installé en dehors de la (ou des) zone(s) de réarmement. Dans tous les cas, le dispositif de mise
Réarmement
ou tableau principal
du bâtiment mise en sécurité desservie(s) par le (ou les) ventilateur(s) à l'arrêt ("arrêt pompiers"), ne doit pas être confondu
Vers fonction A / M Moteur
qu'il commande. Il doit être installé dans un VTP sauf avec le dispositif de réarmement, en conséquence ces
Protection dispositifs doivent être physiquement distincts.
s’il est installé : dans le même local que le ou les ven-
mécanique
tilateurs qu’il commande ; ou à l’extérieur ; ou dans le
Réarmement
local où sont implantés les matériels centraux du SSI.
(…) Il est admis que cette signalisation soit commune à
NF S61-932 § 9.3.2.2.2 - Pour conduit unitaire
Alimentation
TBT ou AES plusieurs ventilateurs pour l’extraction si ces ventilateurs
Lorsque le réarmement à distance (…) est prévu
desservent strictement les mêmes ZF. Il est admis que
(…), l'organe à manipuler pour le réarmement doit
cette signalisation soit commune à plusieurs ventilateurs
être situé dans la ZS ou dans le local lorsque celui-
pour le soufflage si ces ventilateurs desservent stricte-
ci est découpé en cantons, correspondant au(x) CR
commandé(s). Cela n’interdit pas le regroupement de
ment les mêmes ZF. Lorsqu’un ventilateur possède deux
plusieurs organes à manipuler dans la même ZS pour
vitesses pour le désenfumage, chaque vitesse doit être
un ensemble de CR de cette même zone ou dans le
signalée sur l’US dans les conditions ci-dessus.
local précité. Les organes à manipuler permettant le
IT 246 Désenfumage § 4.7.3. réarmement à distance des CR doivent être placés à
DÉSENFUMAGE L'état ouvert ou fermé du sectionneur des ventila- un niveau d'accès autre que 0 (NF S61-931). Cette
teurs doit être reporté au poste de sécurité ou en un disposition peut être obtenue soit par construction
ZF1 - RDC
ERP
Dispositions générales pour le ERP du 1er groupe
Article DF 3 - Principes de désenfumage Article DF 5 - Désenfumage des escaliers
§ 1. Le désenfumage peut se réaliser naturellement ou mécaniquement suivant § 1. Pour limiter ou éviter l'enfu-
l'une des méthodes suivantes : mage des escaliers encloisonnés,
• soit par balayage de l'espace que l'on veut maintenir praticable par apport d'air ceux-ci peuvent être désenfumés
neuf et évacuation des fumées ; par un balayage naturel ou mis
• soit par différence de pressions entre le volume que l'on veut protéger et le en surpression par rapport au(x)
volume sinistré mis en dépression relative ; volume(s) adjacent(s). En aucun cas,
• soit par combinaison des deux méthodes ci-dessus. les fumées ne sont extraites méca-
§ 2. Pendant la présence du public et dans le cas de la mise en place d'un niquement.
système de sécurité incendie (SSI) de catégorie A, le désenfumage doit être § 2. Le désenfumage d'un escalier
commandé avant le déclenchement de l'extinction automatique à eau dans les non encloisonné n'est pas exigible,
bâtiments protégés par une telle installation. si les volumes avec lesquels il com-
§ 3. Les installations de désenfumage mécanique doivent être alimentées par une munique directement (niveaux, lo-
alimentation électrique de sécurité (AES) conforme à la norme NF S61-940. Toute- caux, circulations, etc.) ne sont pas
fois, dans le cas où les dispositions particulières propres à chaque type d'établis- obligatoirement désenfumés.
sement n'imposent pas un groupe électrogène, les installations suivantes peuvent Si ces volumes sont désenfumés,
être alimentées, dans les conditions de l'article EL 14, par une dérivation issue l'escalier doit être séparé des ni-
directement du tableau principal du bâtiment ou de l'établissement : veaux inférieurs par des écrans de
• installations de désenfumage mécanique des établissements de 1ère et 2e caté- cantonnement et désenfumé au ni-
gorie dont la puissance totale des moteurs des ventilateurs d'extraction des veau supérieur par l'intermédiaire du
deux zones de désenfumage les plus contraignantes est inférieure à 10 kW ; volume avec lequel il communique.
• installations de désenfumage mécanique des établissements de 3e et 4e catégorie. § 3. Le désenfumage des escaliers
Lorsqu'un groupe électrogène est imposé ou prévu, la puissance nécessaire au desservant au plus deux niveaux en
désenfumage doit permettre l'alimentation des moteurs d'extraction et de souf- sous-sol n'est pas exigible.
flage des deux zones de désenfumage les plus contraignantes. § 4. Le désenfumage ou la mise
§ 4. Dans le cas d'une alimentation pneumatique de sécurité (APS) à usage per- à l'abri des fumées des escaliers
manent ou à usage limité alimentant des installations de désenfumage naturel, la desservant plus de deux niveaux
réserve d'énergie de la source de sécurité doit être suffisante pour pouvoir assu- en sous-sol est obligatoire. Cette
rer la mise en sécurité des deux zones de désenfumage les plus contraignantes. prescription ne concerne pas les
§ 5. En cas de mise en fonctionnement du désenfumage, la ventilation mécanique, escaliers desservant les parcs de
à l'exception de la ventilation mécanique contrôlée (VMC), doit être interrompue stationnement.
dans le volume concerné, à moins qu'elle ne participe au désenfumage. Cette inter-
ruption s'effectue par arrêt des ventilateurs. L'arrêt des ventilateurs est obtenu : Article DF 6 - Désenfumage des circulations horizontales encloisonnées
• depuis le CMSI, à partir de la commande de désenfumage de la zone de désen- et des halls accessibles au public
fumage concernée, dans le cas d'un SSI de catégorie A ou B ;
• à partir d'une commande, placée à proximité de la commande locale de désen- § 1. Pour limiter ou éviter l'enfumage des circulations horizontales encloison-
fumage ou confondue avec celle-ci, dans le cas d'un SSI de catégorie C, D ou E. nées, celles-ci sont désenfumées par un balayage naturel ou mécanique. Ce
Dans le cas où la ventilation de confort doit être maintenue, cette interruption désenfumage n'est cependant obligatoire que dans les cas suivants :
s'effectue par fermeture des clapets télécommandés de la zone de comparti- • c irculations de longueur totale supérieure à 30 mètres ;
mentage concernée. • c irculations desservies par des escaliers mis en surpression ;
• c irculations desservant des locaux réservés au sommeil ;
Article DF4 - Application • c irculations situées en sous-sol.
§ 2. Les halls, en application de l'article CO 34, § 1, sont considérés comme
§ 1. Les dispositions du présent chapitre sont applicables aux types d'établisse-
des circulations.
ments visés au titre II, livre II, du règlement de sécurité.
Toutefois, ils sont désenfumés dans les conditions prévues pour les locaux lorsque
Elles concernent :
l'une au moins des conditions ci-dessous est remplie :
• la mise à l'abri des fumées ou le désenfumage des escaliers ;
• le désenfumage des circulations horizontales du niveau concerné est exigé ;
• le désenfumage des circulations horizontales ;
• leur superficie est supérieure à 300 m².
• le désenfumage des compartiments ;
§ 3. Exceptionnellement, les circulations horizontales peuvent être mises en sur-
• le désenfumage des locaux.
pression, à condition que tout local desservi par ces circulations soit désenfu-
Ces dispositions, le cas échéant, sont précisées par les dispositions particu-
mable. Seul le local sinistré est désenfumé simultanément.
lières propres à chaque type d'établissement. L'instruction technique relative au
désenfumage dans les établissements recevant du public décrit les différentes
solutions de désenfumage.
Commentaire Chubb : il s'agit des Instructions Techniques 246, 247 et 263.
§ 2. Le recours à l'ingénierie du désenfumage est autorisé et doit faire l'objet
d'une note d'un organisme reconnu compétent par le ministère de l'intérieur…
Les documents afférents tant à l'approche d'ingénierie du désenfumage entre-
prise qu'à cette note doivent figurer au dossier de sécurité prévu à l'article GE
2 du règlement.
N
Les commandes des dispositifs de désenfumage ne sont pas obligatoirement automatiques.
Asservi à la détection Asservi à la détection
incendie des circulations : incendie du local :
O19 O19
O
Le désenfumage des circulations horizontales desservant des locaux réservés au sommeil n’est pas obligatoire dans l’un des cas suivants :
• la distance à parcourir, depuis la porte d’une chambre ou d’un appartement, pour rejoindre un escalier protégé ne dépasse pas 10 mètres ;
• les locaux réservés au sommeil sont situés dans des bâtiments à un étage sur rez-de-chaussée au plus et pourvus d’un ouvrant en façade.
Asservi à la détection incendie si Asservi à la détection incendie si
l’établissement dispose d’un SSI A : l’établissement dispose d’un SSI A : Locaux à risques (P14)
P14 P14
P Les salles de danse comportant des mezzanines ou des niveaux partiels ainsi que les salles situées en sous-sol doivent être désenfumées.
Les escaliers encloisonnés desservant les sous-sols doivent être désenfumés ou mis à l’abri des fumées.
Les circulations horizontales encloisonnées de longueur supérieure ou égale à 5 m doivent être désenfumées.
Le désenfumage des locaux à risques particuliers peut être imposé, après avis de la commission de sécurité, s’ils comportent des risques d’incendie asso-
ciés à un potentiel calorifique (ou fumigène) important.
Cas des bâtiments comportant au plus un étage sur Rdc
Dans tous les cas, le désenfumage des circulations horizontales des sous-sols est exigible.
Cas des bâtiments comportant plus d’un étage sur Rdc
R
Dans tous les cas, le désenfumage des circulations horizontales des sous-sols est exigible.
Cas des bâtiments comportant au plus un étage sur Rdc et comportant des locaux à sommeil
Asservi à la détection
incendie des circulations :
R19
Dans tous les cas, le désenfumage des circulations horizontales des sous-sols est exigible.
Asservi à la détection incendie si Asservi à la détection incendie si
l’établissement dispose d’un SSI A : l’établissement dispose d’un SSI A :
S S9 S9
Le désenfumage des locaux à risques particuliers dont le volume est supérieur à 1000 m3 peut être imposé, après avis de la commission de sécurité, s’ils
comportent des risques d’incendie associés à un potentiel calorifique (ou fumigène) important.
Mécanique ou naturel selon les dispositions générales Désenfumage imposé par les dispositions particulières
Circulations horizontales
Escaliers Locaux accessibles Autres locaux ou volumes
et des halls accessibles
Asservi à la détection incendie si Asservi à la détection incendie si
l’établissement dispose d’un SSI A : l’établissement dispose d’un SSI A : Locaux à risques (T13)
T T16 / T25 / T26 T25
Le désenfumage des locaux à risques particuliers peut être imposé, après avis de la commission de sécurité, s’ils comportent des risques d’incendie asso-
ciés à un potentiel calorifique (ou fumigène) important.
Mécanique
Asservi à la détection
Asservi à la détection Galerie en sous-sol (U15)
incendie du local :
incendie des circulations Locaux à risques (U26)
U26 / U44
U10 / U26 / U44
U Les circulations horizontales des établissements d'un étage au plus sur rez-de-chaussée peuvent être désenfumées naturellement, après l'avis de la commis-
sion de sécurité.
Le désenfumage des locaux à risques importants peut être demandé, après avis de la commission de sécurité.
Si l’établissement est doté d’un groupe électrogène, les ventilateurs de désenfumage doivent être réalimentés automatiquement par ce groupe en cas de
défaillance de la source normale.
Y
Les volumes créés par les niveaux partiels ne relèvent pas des dispositions de l’IT n°263.
Local à ski (OA9)
Volume recueil (OA16)
OA
Si le désenfumage est mécanique, les ventilateurs doivent, en cas de défaillance de la source normale, être réalimentés automatiquement par un groupe
électrogène.
Aire de livraison (PS4)
Tunnel > 50 m (PS14)
PS
Le désenfumage des escaliers n’est pas obligatoire.
Les installations de désenfumage et de ventilation peuvent être communes.
Application des dispositions Application des dispositions
des articles GA28, GA29 et GA44 des articles GA29 et GA44
Le désenfumage s’inspire de l’IT n° 246. Il concerne :
• les emplacements de stationnement,
GA • les emplacements de transit,
• les emplacements de stationnement et transit,
• les emplacements à caractère d’exploitation non ferroviaire,
• le désenfumage d'une zone sinistrée peut, selon le concept de sécurité mis en œuvre, être commandé depuis le poste central de sécurité incendie ou le
local de gestion d'intervention.
Mécanique ou naturel selon les dispositions générales Désenfumage imposé par les dispositions particulières
Règles complémentaires pour les établissements comportant des locaux réservés au sommeil
Article PE 30 - Couloirs
§ 2. a) Les escaliers et les circulations horizontales encloisonnés doivent être • la distance à parcourir, depuis la porte d'une chambre (ou d'un appartement)
désenfumés ou mis à l'abri des fumées suivant les dispositions définies dans pour rejoindre un escalier désenfumé ou mis à l'abri des fumées ne dépasse
l'instruction technique n° 246. pas 10 mètres ;
b) Le désenfumage des circulations doit être asservi à la détection automatique d'in- • c haque local du niveau est désenfumé mécaniquement; le désenfumage est
cendie visée à l'article PE 32. Toutefois, aucun désenfumage des circulations horizon- asservi à la détection automatique d'incendie visée à l'article PE 32 ; de plus,
tales des étages comportant des locaux réservés au sommeil n'est exigé dans l'un une commande manuelle de mise en marche doit être installée à proximité de
des cas suivants : l'accès à l'escalier ;
• les locaux réservés au sommeil sont situés dans des bâtiments à un étage sur
rez-de-chaussée au plus; ils sont pourvus d'un ouvrant en façade.
Dispositions particulières pour les ERP du 2e groupe
Il n’existe pas de dispositions particulières.
IGH
Dispositions générales applicables à toutes les classes d'IGH
Désenfumage
Surpression ou surpression Désenfumage Désenfumage
Désenfumage Exutoire
des cages des dispositifs du sous- Désenfumage de gaine Volet Gaine Arrêt
du cage
d'escaliers d'intercom- compartiment d’un local verticale non de transfert ascenseur clim / ventil
compartiment d’escalier
encloisonnées munication de recoupée
l'article GH 25
Un dispositif Lorsqu'un Une zone de Si désenfu- Chaque gaine Solution B : les Conditions Exutoire
d'intercom- compartiment désenfumage mage exigé est une zone bouches de trans- d'exigibilité en partie
munication comprend est un sous- GH 71 : de mise fert permettent de désenfu- supérieure,
entre deux plusieurs compartiment. locaux en sécurité le passage d'air mage de la télécom-
compartiments niveaux, abritant des spécifique. entre le dispositif gaine mande
relie deux CHC. la fonction activités pro- d'intercommuni- d'ascenseur : exclusive à
Lors du désenfumage fesionnelles cation et la CHC. voir article partir d'une
désenfumage, n'est activée associées au (...) Tout défaut de GH 30 §6. commande
Commentaires les dispositifs qu'au niveau fonctionne- position d’attente manuelle au
d'intercommu- de sensibi- ment normal de ce volet est PCS, contrôle
nication entre lisation de de l'IGH signalé sur l’unité de position
compartiments la détection destinées ou de signalisation de l'exutoire.
sont toujours en incendie. réservées. du système de
surpression. mise en sécurité
Géré par DI incendie dans la
partie IGH. fonction désenfu-
mage.
GH 49 §6.1
GH 49 §6.2
l'arrêt
s'effectue
lorsque
GH 49 §3
GH 49 GH 49 §6.1-b GH 49 §6.1-b GH 18 §2 IT dés. GH 18 §2 l'installation
Article §6.1-b GH 25 §2 GH 11 §1
GH 15 §3 GH 49 §4
GH 18 §3 IGH - 4.2 B GH 30 §6
GH 29 §3
de climati-
GH 11 §1
sation ou de
ventilation
est propre
au compar-
timent.
Désenfumage
Surpression ou surpression Désenfumage Désenfumage
Désenfumage Exutoire
des cages des dispositifs du sous- Désenfumage de gaine Volet Gaine Arrêt
du cage
d'escaliers d'intercom- compartiment d’un local verticale non de transfert ascenseur clim / ventil
compartiment d’escalier
encloisonnées munication de recoupée
l'article GH 25
CHC
CHP (hors GHU)
Parc de
stationnement
Parois contigües
passerelle
Gaine verticale
Gaine courrier ou de
transport mécanisé
Gaine ascenseur
Local GH61
Local ERP
Local ERP à risques
particuliers
Bâtiment d’habitation
Voir les dispositions applicables dans le chapitre "Réglementation et normalisation".
ERT
Voir les dispositions applicables dans le chapitre "Réglementation et normalisation".
Installations classées
Les dispositions applicables aux installations sont propres selon les classements.
§ 5 - Les cheminements et volumes techniques protégés sont considérés comme Les niveaux et les conditions de protection sont généralement fixés par le texte
étant en dehors de toute ZS, ils assurent, par construction, leur propre sécurité. d"application.
§3.3 - Cheminement technique protégé (CTP) gaine, caniveau ou vide de §3.19 - Volume technique protégé (VTP) local ou placard dont le volume est
construction dont le volume est protégé d'un incendie extérieur de telle manière protégé d'un incendie extérieur de telle manière que les matériels qu'il contient
que les canalisations qui l'empruntent puissent continuer à assurer leur service puissent continuer à assurer leur service pendant un temps déterminé. Les niveaux
pendant un temps déterminé. et les conditions de protection sont généralement fixés par le texte d'application
Alimentations de sécurité
Article EL 3 - Définitions
Source normale Source remplacement Source de sécurité
Pour l'application du présent règlement, on appelle : ...
• A limentation électrique de sécurité (AES) : dispositif qui fournit l'énergie
Réseau de Alimentation électrique nécessaire au fonctionnement des installations de sécurité définies
Groupe électrogène
distribution publique Électrique de Sécurité ci-après afin de leur permettre d'assurer leur fonction aussi bien en marche
normale, lorsque l'énergie provient de la source normal-remplacement, qu'en
marche en sécurité lorsque l'énergie provient de la source de sécurité ;
Source normale/remplacement Source de sécurité
Installations de sécurité du SSI :
Installations de sécurité, mises ou maintenues en service pour assurer • Équipements d'Alimentation Électrique (EAE) : NF EN 54-4 ;
l'évacuation du public et faciliter l'intervention des secours : • Alimentations Pneumatiques de Sécurité (APS) : NF S61-939 ;
• Système de sécurité incendie (SSI) ; • Équipements d'Alimentation en Énergie de Sécurité (EAES) : NF EN12101-10 ;
• Éclairage de sécurité ; • Alimentations Électriques de Sécurité (AES) : NF S61-940.
• Ascenseurs utilisés en cas d'incendie ; Énergies de sécurité d'après la norme NF S61-932 § 3.7 :
• Secours en eau (suppresseurs d'incendie,...) ; • L'énergie de télécommande : nécessaire au passage en position de sécurité ;
• Pompes d'exhaure ; • L'énergie de fonctionnement : nécessaire au fonctionnement des équipements ;
• Autres équipements de sécurité spécifiques de l'établissement ; • L'énergie de contrôle : nécessaire à la transmission des positions des DAS.
• Moyens de communication destinés à donner l'alerte. L'énergie nécessaire au réarmement n'est pas une énergie de sécurité.
Exigences associées aux câbles d'alimentation provenant d'un EAE • Ils doivent être indépendants des canalisations électriques autres que les
physiquement séparé du (ou des) dispositif(s) alimenté(s) : canalisations du SSI.
• S i l’EAE est dans un autre volume qu’un des matériels qu’il alimente, ils doivent • En sortie d’EAE, il est autorisé de diviser un circuit d’alimentation en différents
être de catégorie CR1, dans les autres cas, ils peuvent être de catégorie C2. circuits d’alimentation sélectivement protégés, dans ce cas le câble, de la
• Les dispositifs éventuels de dérivation ou de jonction correspondants et leurs sortie de l’EAE jusqu’au tableau de répartition comportant les dispositifs
enveloppes doivent satisfaire à l'essai au fil incandescent 960 °C défini dans assurant la subdivision, doit être mécaniquement protégé et d’une longueur
la norme NF EN 60695-2-11. maximale de 1 m. Sur ce câble, les limites ci-après ne s’appliquent pas.
Limites de capacité
Limites de capacité d’un ECS (norme NF S61-970 § 9.1)
Lorsque la fonction de contrôle et la fonction de signalisation d’un équipement Le même équipement d’alimentation électrique ne peut être utilisé pour le
de contrôle et de signalisation (ECS) sont gérées par des unités de traitement traitement de plus de 1024 points.
séparées : Lorsque la fonction de contrôle et la fonction de signalisation d’un ECS sont gérées
• la capacité est limitée à 1024 points maximums par unité de traitement, par la même unité de traitement, l’ECS ne doit pas gérer plus de 1024 points.
• si plus de 1024 points sont traités par l’équipement de signalisation celui-
Cette limitation, de même que l’organisation du câblage peuvent nécessiter
ci doit être doublé de sorte que la défaillance de l’un des équipements
l’utilisation de plusieurs (ECS) sur un même site lors de la mise en œuvre d’un
n’entraîne pas la défaillance de l’autre.
système de détection incendie (SDI).
Limites de capacité d’un ECS / CMSI (normes NF S61-932 § 8.2 et NF S61-970 § 9.2)
Un ECS / CMSI qui ne gère que la seule fonction Si un ECS/CMSI limité à l'UGA est associé à un CMSI
d'évacuation n'est pas limité en nombre de ZA. avec UGA, la fonction évacuation doit être gérée
soit par l’UGA de l’ECS, soit par l’UGA du CMSI,
mais jamais par les deux et l’UGA inutilisée doit être
masquée.
Un ECS / CMSI qui ne gère pas que la seule fonction Pas de voies de transmission rebouclées ou
d'évacuation doit gérer au maximum cinq zones redondantes équipées de matériels distribués.
de mise en sécurité (ZS), dont une seule zone de
diffusion d’alarme pour l’évacuation (ZA).
Pas de fonction supplémentaire permettant des interactions avec d’autres ECS, CMSI ou ECS/CMSI.
Câblage
Norme NF S61-970 § 7
7.1 - Mise en œuvre Le repérage des câbles doit faciliter les interventions dans un cadre de
Il convient de prendre en considération la proximité d’émetteur/récepteur radio, maintenance (préventive et/ou corrective) et/ou de modification d'installation
relais téléphonique, transformateur HT, etc., qui peuvent générer des interférences lors d'une adaptation de celle-ci. Ainsi les câbles du SDI doivent être repérés
électromagnétiques et perturber le fonctionnement de l’installation. au niveau des bornes :
• d e l’ECS ;
Les câbles courants faibles doivent être séparés des câbles courants forts.
• d es équipements d’alimentation électrique (EAE) ;
...
• d es boites de jonctions et/ou de dérivation.
Lorsqu’exceptionnellement aucun support de canalisation électrique (chemin de
Le repérage doit résister dans le temps. Sa mise en place doit être telle qu'il soit
câbles, goulottes ou conduits) n’est mis en œuvre (cas des faux-plafonds, par
lisible après connexion aux équipements.
exemple) les câbles doivent être fixés à un élément stable de la construction (en
aucun cas, un câblage dit "volant" n’est acceptable). Chaque fois que possible, Chaque détecteur et chaque déclencheur manuel doivent au moins comporter
ils doivent être placés en torons, ces torons ne doivent être constitués que de l'indication de la zone dont ils relèvent. Cette indication doit être visible et être
câbles courants faibles appartenant au système de sécurité incendie (SSI) ... placée sur le socle ou à proximité immédiate. Le repérage doit être en accord
avec l'indication fournie par l'ECS.
7.2 - Raccord et terminaison des câbles du SDI Dans tous les cas, un même câble ne doit pas être utilisé pour la réalisation de
Toutes jonctions sur les câbles, autres que celles situées à l’intérieur des plus d’un circuit de détection.
enveloppes des composants du système (détecteurs, interface d’entrée sortie De plus, tous les câbles reliant directement l’ECS au premier point (sur l’aller et
(I/O), DM,...) doivent être évitées autant que possible... le retour en cas de circuit de détection rebouclé) doivent être en catégorie CR1
7.3 - Protection contre l’incendie et les dommages mécaniques au sens de la norme homologuée NF C32-070.
7.3.1 - Exigences générales Lorsque l’ECS est constitué de différentes enveloppes (par exemple, gestion
déportée de lignes), alors les voies de transmission entre ces enveloppes doivent
La topologie du câblage doit être conforme aux spécifications du constructeur
être réalisées en câble de catégorie CR1 au sens de la norme homologuée
des matériels. Un câble multipaires n’est autorisé que si cela est clairement
NF C32-070. Un défaut sur une liaison entre deux enveloppes ne doit pas
précisé dans les notices du constructeur. Les caractéristiques (telles que section,
entraîner la perte de plus de 32 points.
écran, etc.) des câbles de l’installation doivent respecter les prescriptions des
constructeurs de matériels centraux, cependant le diamètre ou la section Les liaisons entre matériels centraux du SDI ou entre matériels centraux du SDI
minimale est définie dans le Tableau 1 ci-après : et UAE, installés dans le même local d’exploitation peuvent être réalisées en
câble de la catégorie C2 au sens de la norme homologuée NF C32-070.
Diamètre Section minimale Section minimale
Type de liaison Lorsque le domaine de surveillance comporte des locaux ou circulations non
minimal (mm) en souple (mm2) en rigide (mm2)
surveillés (cas de la surveillance partielle ou locale) à l'exception de ceux qui
Circuit de détection 0,8
peuvent être exclus au paragraphe 5.2.6 du présent document, alors :
Liaison TRE/UAE 0,8 • d ans la traversée de ces locaux, les voies de transmission non rebouclées,
Liaisons d’alimentation y compris les circuits de détection et les voies de transmission redondantes,
1 1,5
électrique en énergie doivent être réalisées en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme
Autres liaisons homologuée NF C32-070 ;
0,8
sans énergie • les voies de transmission rebouclées, y compris les circuits de détection,
Liaison Éthernet/IP 0,8 peuvent être réalisées en câbles de la catégorie C2 au sens de la norme
homologuée NF C32-070 si elles ne traversent qu'une seule fois le même
Ces valeurs minimales n’excluent pas les calculs nécessaires au local non surveillé et si ce local est isolé en court-circuit de part et d’autre,
dimensionnement des câbles de l’installation. sinon elles doivent être réalisées en câbles de la catégorie CR1 au sens de la
Chaque conducteur (hors écran éventuel) des circuits de détection (comprenant norme homologuée NF C32-070 dans la traversée de ce local.
les liaisons avec les indicateurs d’action externes) à liaison de type galvanique • U n local protégé par un système d’extinction automatique de type sprinkleur
doit être de type rigide. n’est pas considéré comme un local surveillé au sens du présent document.
7.3.3 - Câblage des tableaux répétiteurs d’exploitation (TRE)/face avant • des TRE peuvent être installés en complément d’autres points (DAI, DM, I/O etc.) ;
déportée • ils doivent être exclusivement dédiés au report de la détection incendie ;
Ces liaisons doivent être réalisées : • ils doivent être raccordés sur des circuits rebouclés et encadrés par des
• soit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C32-070 ; isolateurs court-circuit.
• soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1 7.3.4 - Câblages des systèmes en réseau
au sens de la norme NF C32-070 ; Les liaisons entre les ECS d’un réseau doivent être réalisées :
• soit en fibre optique n’assurant pas de niveau équivalent à celui du CR1 • s oit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C32-070 ;
et cheminant dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des • soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1
volumes techniques protégés (VTP). au sens de la norme NF C32-070 ;
Dans le cas d’utilisation de TRE sur un circuit de détection, la fibre optique n’est • soit en fibre optique n’assurant pas de niveau équivalent à celui du CR1
pas admise et les exigences complémentaires au circuit de détection suivantes et cheminant dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des
s’appliquent : volumes techniques protégés (VTP).
Câble CR1
* Soit la fibre optique assure un niveau équivalent à celui du CR1, soit elle chemine dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des volumes techniques protégés (VTP).
Un défaut sur un câble d’alimentation en énergie ne doit pas entraîner la perte • d’un scénario de mise en sécurité ;
de plus : • d e 1 600 m2 de surveillance pour tous les détecteurs (y compris les systèmes
• de 32 points répartis sur un maximum de 32 zones de détection (ZD) ; avec des détecteurs linéaires ou à aspiration).
• d’un seul type de fonction (détection automatique ou détection manuelle) ;
Préalablement à la réception technique, l’installateur réalise, pour chaque de chacun des matériels. Ce document doit être fourni, notamment au
matériel qui le concerne, l’ensemble des essais fonctionnels et doit établir un coordinateur SSI, et annexé au dossier d’identité.
document indiquant les résultats obtenus et attestant du bon fonctionnement Les essais fonctionnels sont décrit dans l’annexe A.1
Toute installation (y compris extension ou modification d’installation) doit faire • à réaliser par sondage, des essais fonctionnels de dérangement du système
l’objet d’une réception technique. Cette réception technique doit être conduite choisi parmi ceux décrits en A.1 de l'Annexe A ;
en présence d’un représentant technique de l'installateur. • à réaliser des essais d’efficacité selon A.2 de l’annexe A, dans le cas où
La réception technique consiste : ils sont exigés ou rendus nécessaire lorsque l’obligation de moyen n’est
• à vérifier la conformité du système installé en regard des spécifications pas respectée. Les détecteurs ne doivent être peints que par les fabricants,
figurant dans le cahier des charges fonctionnel. Le dossier d’identité (voir sauf cas très particulier (ex: intégration dans une fresque de monument
Article 12) devra être en adéquation avec l’installation ; historique). Dans ce cas, ils doivent faire l'objet d'une vérification du niveau
• à vérifier à partir du listing de programmation du SDI et des plans SDI, de performance au moyen d'un foyer-type de site ;
l'ensemble des détecteurs (Intitulé, ZD, Adresse, localisation, etc.) ; • à délivrer un rapport de réception technique établi par le coordinateur SSI.
• à réaliser des essais fonctionnels d'alarme feu d'un détecteur automatique Nota : Il est recommandé de procéder à la réception technique de l'installation après une pé-
ou d’un déclencheur manuel par ZD ; riode de fonctionnement préliminaire pendant laquelle la stabilité du système installé, dans les
conditions normales de fonctionnement, sera observée au travers des événements enregistrés.
> FOYERS-TYPES
Foyer-type n° 1 (foyer à l'alcool éthylique)
Foyer-type de référence
1. Combustible : Alcool éthylique dénaturé du commerce ou alcool à brûler pour
usages domestiques.
2. Mise en œuvre du foyer : Le combustible liquide est versé dans un bac en
tôle d'acier de forme carrée de 500 X 500 X 50 mm, disposé sur une plaque
assurant la protection thermique.
Foyer-type de site
1. Quantité de combustible : nombre de litre d'alcool en fonction du facteur de risque 3. Sanction de l'essai : Lorsque le déclenchement de l'alarme a eu lieu avant la fin
k et de la hauteur h de fixation au-dessus du sol des détecteurs hauteur du local. de la combustion, le foyer peut être aussitôt éteint au moyen d'un couvercle en tôle
2. Modalités de l'essai : Enflammer l'alcool avec toutes les précautions d'usage. spécialement prévu pour être placé facilement sur le bac sans danger pour l'opérateur.
4. Critères EHS de l'essai :
h(m) k k ≤ 0,3 0,3 < k ≤ 0,6 k > 0,6 • Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre
h≤3 0,5 0,75 1 de cet essai sont des chaussures de sécurité, un casque, des gants et vêtements
de travail adaptés, des lunettes de sécurité, un masque de protection type FFP3.
3<h≤5 0,75 1,1 1,5 • Après les essais, laisser l'appareil à l'air libre le temps nécessaire à son
h>3 1 1,5 2 refroidissement avant de le ranger ou le transporter.
Foyer-type de site
1. Quantité de combustible : Nombre de plaques de mousse en fonction du 3. Sanction de l'essai : La fin de la combustion correspond à la disparition totale
facteur de risque k et de la hauteur h de fixation des détecteurs au-dessus du sol. de la mousse (suivant règle R7) Lorsque le déclenchement de l'alarme a eu lieu
2. Modalités de l'essai : avant la fin de la combustion, le foyer peut être aussitôt éteint par un couvercle
• Empiler les plaques de mousse sur la feuille d'aluminium. en tôle spécialement prévu pour être placé facilement sur le bac sans danger
• Allumer la ou les plaques à l'aide dune flamme vive (allumette par exemple) à pour l'opérateur.
l'emplacement du point d'allumage définit dans les schémas ci-dessus. 4. Critères EHS de l'essai :
• S'assurer que le local dispose de moyens d'évacuer rapidement les fumées de
h(m) k k ≤ 0,2 0,2 < k ≤ 0,3 0,3 < k ≤ 0,6 k > 0,6 combustion, que le personnel séjournant dans les espaces ou seront réalisés
les essais soient préalablement invités à évacuer le local le temps nécessaire
h≤3 ½ 1 1+½ 2
aux essais et à la ventilation complète des locaux.
3<h≤5 1 1+½ 2 2+½ • Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre
5<h≤7 1 2 2+½ 3 de cet essai sont: chaussures de sécurité, casque (ou casquette de sécurité
si non exigée), gants adaptés et combinaison de travail en coton, lunettes de
7<h≤9 1+½ 2+½ 3 4 sécurité, masque de protection type FFP3).
h>9 2 3 4 5 • Surveiller les résidus de combustion et le matériel d'essai le temps nécessaire
au refroidissement. S'assurer qu'il ne subsiste pas de cendres chaudes et les
vider les résidus du foyer dans une poubelle métallique avec couvercle ou un
container adapté (pour éviter les réinflammations).
Foyer-type de site
1. Quantité de combustible : Nombre de bâtonnets en fonction du facteur de Nombre de bâtonnets
risque k et de hauteur h de fixation des détecteurs au-dessus du sol. h(m) k
k ≤ 0,2 0,2 < k ≤ 0,3 0,3 < k ≤ 0,6 k > 0,6
2. Modalités de l'essai : Lorsque la température de surface de la plaque
chauffante électrique a atteint 400 - 500 °C, disposer avec précaution en étoile h≤3 3 4 7 9
les bâtonnets sur la plaque (gants adaptés requis). 3<h≤5 4 6 9 12
3. Sanction de l'essai : La fin de la combustion correspond à la fin de la 5<h≤7 5 7 11 16
production de fumée (suivant règle R7). Avant de connecter la plaque chauffante,
il convient de vérifier la puissance absorbée par la plaque et celle disponible, et 5. Critères EHS de l'essai :
que la prise de raccordement est adaptée (10/16 A) et connectée à un réseau • Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre
protégé à 16 Ampères. de cet essai sont : Chaussures de sécurité, casque (ou casquette de sécurité
Il convient également d'évaluer l'absence de risque de dommage en perte si non exigée), gants et vêtements de travail adaptés, lunettes de sécurité,
d'exploitation par suite d'une disjonction du réseau d'alimentation (ne pas se masque de protection type FFP3 si nécessaire)
connecter à des prises dédiées à des alimentations d'automatismes par exemple). • Surveiller les résidus de combustion et le matériel d'essai le temps nécessaire
au refroidissement.
• S'assurer qu'il ne subsiste pas de cendres chaudes et les vider les résidus
du foyer dans une poubelle métallique avec couvercle ou un container adapté
(pour éviter les réinflammations).
Foyer-type de site
1. Quantité de combustible : Hauteurs en mm du(des) rouleau(x) de carton en fonction Nombre de bâtonnets
du facteur de risque k et de hauteur h de fixation des détecteurs au-dessus du sol. h(m) k
k ≤ 0,2 0,2 < k ≤ 0,3 0,3 < k ≤ 0,6 k > 0,6
2. Modalités de l'essai :
• Après avoir trempé la base de chaque rouleau dans un récipient contenant 1 cm h≤3 130 2 x 95 3 x 95 4 x 95
d'alcool, enflammer le rouleau et l'insérer dans la cheminée du coté enflammé. 3<h≤5 2 x 95 3 x 95 + 50 220 320
• Coiffer la cheminée avec le bouchon et déclencher le chronomètre.
• Enlever le bouchon quatre minutes après le début de la combustion. 5<h≤7 3 x 95 180 260 370
3. Sanction de l'essai : La fin de la combustion correspond à la fin de production 7<h≤9 180 260 420 530
de fumée en sortie de la cheminée (suivant règle R7). h>9 220 320 510 2 x 310
Lorsque le déclenchement de l'alarme a lieu avant la fin de la combustion du
foyer, celui-ci peut être aussitôt éteint (à l'aide par exemple d'un récipient d'eau Petit tromblon Grand tromblon
ou d'un extincteur à eau pulvérisée).
4. Critères EHS de l'essai : • Surveiller les résidus de combustion et le matériel d'essai le temps nécessaire
• Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre au refroidissement.
de cet essai sont : chaussures de sécurité, casque (ou casquette de sécurité • S'assurer qu'il ne subsiste pas de cendres chaudes et les vider les résidus
si non exigée), gants et vêtements de travail adaptés, lunettes de sécurité, du foyer dans une poubelle métallique avec couvercle ou un container adapté
masque de protection type FFP3 si nécessaire). (pour éviter les réinflammations).
Foyer-type de site
Détermination et implantation des foyers-types de site Conditions EHS de mise en œuvre des foyers-types
Le foyer-type de site dérive du foyer-type de référence par l'application à la • Informer l'exploitant de l'établissement de la campagne d'essai avec feu réel.
quantité de combustible de ce dernier, de coefficients correctifs. Vérifier auprès de l'exploitant de l'établissement de la nécessité de posséder
Le ou les endroits où seront placés le ou les FTS doivent être choisis en fonction un "permis feu". Consulter le plan de prévention, PPSPS, les consignes de
des conditions d'environnement les moins favorables. sécurité, la fiche d'analyse de risque EHS, les FDS,…
Pour un volume comportant des risques différents il sera procédé à une série • S'équiper des EPI nécessaires à l'intervention.
d'essais par type de risque avec le FTS correspondant. • Baliser la zone d'intervention. Prendre toutes les précautions pour éviter les dégâts
consécutifs à l'utilisation des FTS (protection du site et des ses occupants et de
Matériel indispensable pour les foyers n° 1, 2 et 5 :
l'opérateur. Implanter le FTS éloigné des matériaux combustibles environnant.
• Un dispositif d'allumage à flamme vive (briquet, allumettes).
• Éloigner les combustibles ou produits inflammables non utilisés après la
Sanction de la vérification du niveau de performance préparation du FTS.
Lors de la vérification du niveau de performance, l'alarme doit être déclenchée • Vérifier la présence d'un extincteur approprié à la nature du combustible du
pour toute position du FTS à l'intérieur de la surface surveillée et avant la fin de foyer et disposer d'une couverture ignifugée.
sa combustion complète. • Inviter les occupants à sortir de la zone pendant les essais et le temps nécessaire
à l'évacuation des fumées consécutif aux essais (ou de porter des EPI adéquats).
Une alimentation de sécurité (AES/EAES/EAE) à usage unique, alimentant une placées en VTP si elles sont implantées dans des locaux différents sous
ou plusieurs zones de mise en sécurité et qui est implantée hors des ZS qu’elle réserve qu'un incendie affectant l’une de celle-ci ne puisse affecter l’autre ;
alimente et hors de l’emplacement des matériels centraux du CMSI, doit être chacune de ces alimentations doit pouvoir fournir l’énergie totale aux
placée dans un volume technique protégé (VTP). équipements qu’elle alimente,
La source de sécurité alimentant un ou des ventilateurs de désenfumage doit
• Lorsqu’une alimentation de sécurité alimente des DAS de plusieurs zones de
également être placée dans un volume technique protégé (VTP).
désenfumage, délimitées par des écrans de cantonnement, appartenant à
Cependant : un même local, il n’est pas nécessaire d’implanter cette alimentation en VTP.
• si deux alimentations de sécurité sont utilisées en redondance pour délivrer Cette alimentation de sécurité peut également alimenter les DCT des autres
de l’énergie à des mêmes équipements, elles n’ont pas l’obligation d’être ZS englobant ce local.
Ventilateur de
ZS1 ZS2
désenfumage
Alimentation Alimentation
ZS3
(VTP) (VTP)
Seuls les DAS, dont un fonctionnement intempestif ne peut pas entraîner un défaut pour alimenter les circuits correspondant à ce type de télécommande. Cependant,
de mise en sécurité du bâtiment considéré, sont autorisés à être télécommandés pour des raisons de confort d’exploitation (déclenchement intempestif à la
par rupture de courant. Il n’est donc pas obligatoire de prévoir une AES/EAES/EAE moindre interruption d’énergie), il est conseillé de secourir cette télécommande.
La source normale de l’alimentation de sécurité d’un matériel central de au sens de la norme NF C32-070. Elle peut être commune pour l’alimentation
CMSI, d’un BAAS de type Pr ou d’une UGA 2 doit être réalisée au moyen d’autres équipements du SSI.
d'une dérivation issue directement du tableau principal du bâtiment ou de En règle générale, cette dérivation est commune à l’ensemble des équipements du
l'établissement, ou du tableau de sécurité. système de sécurité incendie (SSI) ; cependant il est admis que des équipements
Cette dérivation doit être sélectivement protégée, correctement étiquetée, du système de sécurité incendie (SSI) puissent être alimentés depuis un tableau
réservée à l'usage exclusif du SSI, réalisée en câble au moins de la catégorie C2 secondaire situé dans le bâtiment où ces équipements sont implantés.
L’autonomie minimale d’une alimentation de sécurité électrique à batterie d’accu- sécurité pour le scénario de mise en sécurité dont la consommation en énergie est la
mulateurs doit être de 12 h en état de veille suivie d’une heure en état de mise en plus importante (la réserve de 50 % de la capacité des batteries n’est pas requise).
Les câbles d'alimentation en énergie électrique de sécurité provenant d'une dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et leurs enveloppes
alimentation de sécurité électrique (physiquement séparée du dispositif alimenté, doivent satisfaire à l'essai au fil incandescent 960 °C défini dans la norme
y compris des DCT alimentés, doivent satisfaire aux dispositions suivantes : NF EN 60695-2-11 ;
• leur installation doit être conforme aux normes françaises homologuées ; • ils doivent être indépendants des canalisations électriques autres que les
• ils doivent être soit de catégorie C2 et placés dans un cheminement ou un canalisations du SSI. En particulier, toute intervention sur une des autres
volume technique protégé, soit de catégorie CR1. Dans ce dernier cas, les installations de distribution du bâtiment ou de l'établissement doit pouvoir
s'effectuer sans affecter le fonctionnement du SSI.
Limites de capacité
Limites de capacité du CMSI (norme NF S61-932 § 8.2)
6
4 8
5
9
D'après la norme NF S61-932 § 8.2 : 11
les limitations de capacité d'un 1 7 10
CMSI peut amener l'emploi de
plusieurs CMSI sur un même site.
3
2
2
1 4 9
2 5 10
3 6 11
7
8
Ces limitations peuvent nécessiter l’utilisation de plusieurs CMSI sur un même site lors de la mise en œuvre d’un SMSI.
Les matériels de classe AC1 et AC2 sont définis dans le règlement de la marque NF SSI (NF 508).
ZC ZC Local technique CR
MD MD MD
VTP
MD
MD MD ou
ZC 1 ZC 1
ZC 1 VTP
VTP MD MD
MD MD ZF 1
VTP
VTP
MD
MD MD MD
ZC 2 ZC 2 ZC 2
MD
MD MD MD
CR
Pour des raisons de pagination, certaines dénominations ont été réduites en acronymes, sans changer le sens de la phrase. Il est conseillé de vérifier la version originale.
VT : voie de transmission - CR : coffret de relayage - ZS : zone de mise en sécurité. CR
Fonction désenfumage - ZF
3 Volet de désenfumage pour conduit collectif
4 Coffret de relayage pour conduit collectif
Exutoire ou ouvrant de désenfumage pour cage d’escalier mise à l’abri des
5
fumées par surpression mécanique (IGH)
6 Volet de désenfumage pour conduit unitaire
7 Coffret de relayage pour conduit unitaire
Volet de transfert pour utilisation en IGH (immeuble de grande hauteur)
8 S’il quitte sa position d'attente alors qu'un ordre de mise en sécurité de la ZS correspondante est en cours, la signalisation de la fonction désenfu-
mage relative à ce DAS doit indiquer un défaut de position de sécurité.
DAS autocommandé Non exigé
Sauf pour les volets de transfert ou prescription particulière, lorsque le contrôle de position des DAS auto commandés est exigé, la signalisation
doit apparaître en tant que défaut de position d'attente sur une fonction spécifique sur l'US. Si plusieurs DAS commandés de la même ZS sont
signalés, ils peuvent être synthétisés sur la même US spécifique.
Dispositions applicables
D’autres critères fonctionnels (exploitation, analyse de risques,…) peuvent engendrer une signalisation de position.
1 Clapet
:
- télécommandé installé en
DAS commun
PS
- télécommandé installé à
5 l'intérieur d'une ZC
9 PA PS
PA PA - autocommandé *
7 4 2 P orte et rideau à fermeture
PA
automatique installé en DAS
PS 3 communs
PS 3 Volet de désenfumage pour
1
conduit collectif
4 C offret de relayage pour
PS ventilateur de désenfumage
pour conduit collectif
PS 5 E xutoire pour cage d'escalier
2 PA 8 à l'abri des fumées par
3 surpression mécanique (IGH)
PS 6 Volet de désenfumage pour
conduit unitaire
Ouvrant télécommandé
PA en façade ou exutoire de
3 désenfumage
6 PS 7 C offret de relayage pour
ventilateur de désenfumage
sur conduit unitaire
PS
Exutoire pour cage d'escalier
à l'abri des fumées par
2 PA
surpression mécanique
3 8 Volet de transfert entre sas et
PS circulation (IGH) **
9 Arrêt ventilation mécanique
de confort
PA Position d'attente
PS Position de sécurité
* DAS auto commandés : lorsque le contrôle de position des DAS auto commandés est demandé, la signalisation doit apparaître en tant que défaut de position d'attente sur une fonction
spécifique sur l'US. Si plusieurs DAS commandés de la même ZS sont signalés, ils peuvent être synthétisés sur la même US spécifique.
** Volet de transfert : ce volets est autocommandé, s'il quitte sa position d'attente alors qu'un ordre de mise en sécurité de la ZS correspondante est en cours, la signalisation de la
fonction désenfumage relative à ce DAS doit indiquer un défaut de position de sécurité.
• La mention "Sans Objet Préconisation constructeur" indique l’absence de défini à l’article EL 14 jusqu’aux appareils terminaux, ces canalisations sont de
mention dans les référentiels du tableau et non l’absence d’obligation. catégorie CR 1 ; les dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et
• " P.C." : Préconisation Constructeur. leurs enveloppes, à l’exception des dispositifs d’étanchéité, satisfont à l’essai au fil
incandescent défini dans la norme NF EN 60695-2-11 (juillet 2001), la température
du fil incandescent étant de 960 °C.
Détecteur vers
§ 7.3.1 ; § 11.7 non C2
indicateur d'action
CR1 si l'EAE est dans un autre volume qu'un des matériels qu'il alimente.
(2)
Si elles ne traversent qu'une seule fois le même local non surveillé et si ce local
(4)
Câblage répétition
Lorsque le réarmement à distance des DAS est prévu, l'organe à manipuler L’énergie électrique nécessaire au réarmement doit être distincte de l’énergie
pour le réarmement doit être situé dans la zone de mise en sécurité (ZS) ou de sécurité du CMSI, du dispositif de commande et de l’ECS.
dans le local lorsque celui-ci est découpé en cantons, correspondant au(x) Exception faite des commandes de réarmement intégrées dans le centralisateur
DAS commandé(s). Cela n’interdit pas le regroupement de plusieurs organes à de mise en sécurité incendie (CMSI) ou le dispositif de commande avec
manipuler dans la même zone de mise en sécurité (ZS) pour un ensemble de signalisation (DCS), les dispositifs conformes à la norme NF EN 12101-2
DAS de cette même zone ou dans le local précité. doivent être de type B au sens de ce même document.
Les organes à manipuler permettant le réarmement à distance des dispositifs Nota : Pour rappel, le type B de la NF EN 12101-2 correspond à un produit qui peut être
actionnés de sécurité (DAS) doivent être placés à un niveau d'accès autre que réarmé à distance.
le niveau d'accès 0 (au sens de la norme NF S61-931). Il est toutefois admis qu’il(s) soit (soient) de type A, au sens de la norme NF EN 12101-2,
si l’organe à manipuler pour obtenir le réarmement est implanté à une hauteur inférieure à
2,50 m du sol.
Il n’est pas autorisé de réarmer les DAS sur l’UAE, sauf s’il s’agit de réarmer les coffrets de relayage pour ventilateurs desservant des conduits collectifs.
3 2
PS
2 4
PS
1
1
2 PS
4
PS
1
1
Matériel distribué
Dispositif adaptateur de commande
1 PS Position de sécurité
2 Zone de diffusion d’alarme
3 Zone de compartimentage
4 Zone de désenfumage
4
4 3
3
PA /PS
PA /PS 6
PS
2 6
PS
PS 1
1 PA /PS
1 PA /PS 5
5
4
4 3
3
6 PA /PS
PA /PS
6
PS
2
PS
PA /PS 1
1
1 5
PA /PS
5
Matériel distribué
1 MD en volume technique protégé
2 PA /PS Position d’attente et position de sécurité
3 PS Position de sécurité
4 Zone de diffusion d’alarme
5 Zone de compartimentage
6 Zone de désenfumage
Une défaillance affectant un câble d'alimentation en énergie électrique de entraîner une perte de plus d’une seule fonction dans une seule zone de mise
sécurité provenant d'une alimentation de sécurité électrique ne doit pas en sécurité (ZS). Cette exigence ne concerne pas les DAS communs.
• Un défaut sur une voie de transmission ne doit pas faire perdre au SMSI plus
d’un seul type de fonction dans plus d’une seule ZS, exception faite des DAS
communs.
• Une voie de transmission unique non rebouclée ne doit pas gérer plus de 32
DAS commandés par émission de courant.
• Une voie de transmission unique non rebouclée ne doit pas gérer plus de 32
diffuseurs d’évacuation et au plus un SSS.
• Une voie de transmission, rebouclée ou redondante, ne doit pas gérer plus de
1 024 DCT dont 512 DAS.
• Pour un CMSI de type B, une même voie de transmission ne doit pas gérer
des DM et des DCT.
* Les exigences applicables aux voies de transmission sont également applicables aux câbles d'alimentation des matériels distribués, les voies de transmission affectées uniquement à la
gestion des issues de secours peuvent être au minimum de la catégorie C2.
Réception technique
Toute installation (y compris extension ou modification d’installation) doit faire La réception technique consiste en complément du paragraphe 5.3 "phase de
l’objet d’une réception technique. Elle est menée le coordinateur SSI en présence réalisation" de la norme NF S61-931 :
d’un représentant des installateurs. • e n des contrôles visuels permettant de vérifier la conformité du système installé,
Au sens du présent document, la notion d’installateur correspond au titulaire du au regard des spécifications figurant dans le cahier des charges fonctionnel ;
marché. • en des essais de réception technique selon l’Annexe A ;
• en la vérification des documents techniques contenus dans le dossier d’identité
La réception technique doit prendre en compte la constitution complète du SSI
conformément aux articles 14 et 15 du présent document ;
comprenant le SMSI et éventuellement le SDI.
• en la fourniture d’un rapport de réception technique. Ce document comportera
une conclusion qui donne une synthèse des éventuelles remarques.
Norme NF S61-932
Annexe A (normative) - Essais de réception technique du SMSI
Les essais suivants sont réalisés indépendamment sur source normale/rempla- • v érification de la signalisation sur l'US du (des) défaut(s) de la source de
cement ou sur source de sécurité : sécurité (défaut batterie) ;
1) Fonctions de mise de sécurité • e n cas de présence d'un ou plusieurs TRE :
Essais des commandes manuelles, quelles soient locales ou centralisées : - vérification de la signalisation des défauts ci-dessus
• évacuation par ZA : déverrouillage issues de secours, UGCIS, SSS, audibilité, - vérification de la signalisation du défaut de liaison du CMSI au TRE.
visibilité, temporisation, et équipements techniques (arrêt du programme en - vérification de la signalisation du défaut d'alimentation du TRE.
cours, etc.) ; • Groupe électrogène de sécurité (GES) :
• compartimentage par ZC : positions d'attente et de sécurité, équipements tech- - simulation d'un défaut de nature à provoquer un dérangement sur une US.
niques (non-arrêt ascenseurs, etc.), et dispositifs de réarmement à distance ; et vérification que ce défaut provoque l'arrêt du GES.
• désenfumage par ZF : positions d'attente et de sécurité, équipements techniques - simulation d'un défaut de nature à provoquer un dérangement sur une US.
(arrêt CTA, etc.), dispositifs de réarmement à distance et arrêts pompiers. et utilisation de la télécommande permettant de neutraliser le fonctionne-
2) Corrélation ZD / ZS (scénarios) ment des sécurités du GES ; vérification que le GES reste en fonctionnement
• ZDA / ZDM : vérification de la séquence des ZS par ZD et de la remontée des - essais fonctionnels de l'US. pour chaque paramètre devant faire l'objet
informations sur les tableaux TRE et sur l'UAE. d'une télésignalisation.
• vérification du blocage des automatismes (inter verrouillage) lorsqu'il existe. 4) Énergie pneumatique
3) Énergie électrique • alimentation pneumatique à usage permanent : vérification des remontées
• vérification de la signalisation sur l'US du (des) défaut(s) de la source nor- des défauts sur l'US du dispositif de commande (CMSI ou DCS) ;
male/remplacement (défaut secteur) ; • v érification de l'étanchéité du réseau et des pressions de service.
> INTÉGRITÉ
Reprise sur l’ECS d’informations liées à la sécurité incendie
Indépendance
NF S6 1-970 § 4.5.3 Le système de détection incendie (SDI), et si elle existe, son unité d'aide à l'exploitation (UAE), doivent être indépendants de tout autre système tels que la
Indépendance gestion technique de bâtiment (GTB), la gestion technique centralisée (GTC), etc.
NF S61-932 § 4.2 Le SSI, et son unité d’aide à l'exploitation, si elle existe, doivent être indépendants de tous les autres systèmes tels que la gestion technique de bâtiment
Indépendance (GTB), la gestion technique centralisée (GTC), etc.
Il est cependant admis que certains dispositifs actionnés de sécurité (DAS) puissent assurer également une fonction supplémentaire (par exemple : ventila-
tion par exutoire de désenfumage ou contrôle d'accès par une porte d'issue de secours), sous réserve que l'ordre de mise en sécurité incendie soit toujours
prioritaire et que le DAS considéré soit conçu par son constructeur pour assurer ces fonctions.
Délivrance d’information
Le tableau répétiteur d'exploitation (TRE) est utilisé sur les sites où la surveillance humaine est assurée alternativement à partir de(s) équipement(s) central (aux)
ou du (des) TRE.
Le tableau répétiteur de confort (TRC) est utilisé sur les sites où les équipements centraux sont sous surveillance humaine ou télésurveillance permanente, le
TRC constitue exclusivement une source complémentaire d'information, il ne doit pas être utilisé à des fins d’exploitation.
À un SMSI peut être raccordée une unité d'aide à l'exploitation (UAE), cette D’ordre général, l'UAE doit être installée dans le même emplacement réservé
dernière peut être commune à celle du SDI. au personnel chargé de leur exploitation que le matériel central auquel elle est
L’UAE doit respecter les exigences suivantes : associée, sans cependant gêner l'exploitation directe de ce matériel central.
• niveaux d’accès identiques aux produits associés ; Dans cet emplacement, l'UAE doit être accompagnée pour chaque CMSI soit :
• respect de la priorité des signalisations d’événements (mise en sécurité, dé- • des matériels centraux ;
faut, etc.) au sens des normes produits de la série NF S61-931 et suivantes ; • de tableau(x) répétiteur d’exploitation (TRE) ;
• les liaisons entre l’UAE et les matériels centraux doivent être réalisées : • de face(s) avant déportée(s).
- soit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C32-070 ; Il est possible d’avoir un seul TRE ou une seule face avant déportée pour plu-
- soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1 sieurs CMSI sous réserve que le TRE ou la face avant déportée permette d’iden-
au sens de la norme NF C32-070 ; tifier le CMSI concerné.
- soit en fibre optique n’assurant pas de niveau équivalent à celui du CR1
Les installations étendues ou importantes placées sous une surveillance unique
et cheminant dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des
et comprenant un ou plusieurs CMSI et/ou ECS peuvent comporter une UAE
volumes techniques protégés (VTP) ;
commune à ces équipements. Dans ce cas, il est admis que les matériels cen-
• l’UAE et ses interfaces de communication, doivent être alimentées par un EAE
traux soient situés dans des locaux distincts ; les règles suivantes doivent alors
au sens de la norme NF EN 54-4 ou par une AES au sens de la norme NF
être simultanément respectées :
S61-940 (la réserve de 50 % de la capacité des batteries n’est pas requise)
• l'UAE doit toujours être installée dans l'emplacement réservé au person-
ou par un EAES au sens de la norme NF EN 12101-10, permettant une
nel chargé de leur exploitation ; Il est admis en complément que d’autre(s)
autonomie de 1 h en veille ;
unité(s) d’aide à l’exploitation (UAE) de même type ou dédiée(s) à certaine(s)
• un défaut de l’alimentation de l’UAE doit être signalé sur au moins un des
fonction(s) particulière(s) (par exemple UGCIS) puisse(nt) être implantée(s)
équipements suivants :
dans d’autre(s) emplacement(s) (par exemple, poste central de sûreté) ;
• matériel central ;
• d ans cet emplacement, l'UAE doit, être accompagnée de tableau(x)
• TRE ;
répétiteur(s) d’exploitation (TRE) de tous les CMSI, UGA et ECS de l'instal-
• face avant déportée ;
lation ou de face(s) avant déportée(s). Cette exigence n’est pas applicable
• UAE.
lorsque les ECS et CMSI ou leurs faces avant sont implantés dans l’empla-
L'unité d'aide à l'exploitation du SSI peut assurer les mêmes fonctions d’exploi- cement réservé au service de sécurité incendie ; Il est possible d’avoir un
tation que celles de l'unité de commande manuelle centralisée (UCMC), de seul TRE ou une seule face avant déportée pour plusieurs CMSI sous réserve
l'unité de signalisation (US) et de l’unité de gestion d’alarme (UGA), sans toute- que le TRE ou la face avant déportée permette d’identifier le CMSI concerné.
fois remplacer ces dernières.
En ce qui concerne l’"arrêt pompiers", il n’est pas autorisé de réaliser cette
fonction sur l’UAE, il en est de même pour le réarmement des DAS autres que
les coffrets de relayage pour ventilateurs desservant des conduits collectifs.
Niveaux de
Norme NF EN 54-2 (Annexe A) (informative) compétence Norme NF S61-931
de l'intervenant
Personnel formé et habilité par le constructeur. 4 Personnel autorisé par le constructeur.
Personnel formé et habilité à faire de la maintenance ou du
3 Personnel habilité à faire de la maintenance.
contrôle.
Personnel ayant une responsabilité particulière de sécurité. 2 Personnel ayant une responsabilité particulière de sécurité.
Utilisable par le public ou personnel exerçant une responsabilité
1 Personnel exerçant une responsabilité générale de surveillance.
générale de surveillance.
0 A disposition du public.
Nota :
• Le niveau d'accès 2 donne également accès aux fonctions du niveau d'accès 1. Le niveau d'accès 3 donne également accès aux fonctions des niveaux d'accès 1 et 2.
• Dans certains cas, il peut s'avérer souhaitable de doter l'ECS de niveaux d'accès supplémentaires au sein des niveaux d'accès 2 ou 3.
Passer l’ECS
au niveau 2
Réarmer l’ECS
Article U 47 - Formation
§ 1. Tout le personnel de l'établissement doit être mis en garde contre les dangers § 2. Des exercices d'évacuation simulée doivent être organisés périodiquement
que présente un incendie dans un hôpital, être formé à l'exécution de consignes afin de maintenir le niveau de connaissance du personnel conformément à
très précises en vue de limiter l'action du feu et d'assurer le transfert horizontal l'article U 41.
ou l'évacuation et doivent être entraînés à la manœuvre des moyens d'extinction.
Annexe L (normative)
Obligations incombant à l’exploitant
Le chef d'établissement reste garant de la conservation des documents liés au SSI (dossier d'identité du SSI, contrat de maintenance, bulletins d'intervention, rapports
spécifiques, …). Le chef d’un établissement est tenu de veiller au bon fonctionnement de son système. Pour cela, il doit réaliser ou faire réaliser les actions prévues ci-après.
Opérations incombant à
Article Titre Texte Organisme
Exploitant Mainteneur CCDSA
agréé
Les constructeurs, installateurs et exploitants sont tenus, chacun en
ce qui le concerne, de s’assurer que les installations ou équipements
R 123-43
sont établis, maintenus et entretenus en conformité avec les disposi-
tions de la présente réglementation…
§ 3. Toute installation de détection doit faire l'objet d'un contrat d'en-
tretien avec un installateur qualifié. Ce contrat doit inclure les essais
Obligations de fonctionnels prévus à l'article MS 56, paragraphe 3, deuxième tiret.
MS 58 l'installateur et de
l'exploitant § 4. Ce contrat d'entretien ainsi que la notice descriptive des condi-
tions d'entretien et de fonctionnement doivent être annexés au re-
gistre de sécurité.
Le système de sécurité incendie doit être maintenu en bon état de
fonctionnement. Cet entretien doit être assuré :
• soit par un technicien compétent habilité par l'établissement ;
• soit par l'installateur de chaque équipement ou son représentant
habilité.
Toutefois, les systèmes de sécurité incendie de catégories A et B
MS 69 Entretien doivent toujours faire l'objet d'un contrat d'entretien.
Dans tous les cas, le contrat passé avec les personnes physiques ou
morales, ou les consignes données au technicien attaché à l'établis-
sement, doivent préciser la périodicité des interventions et prévoir la
réparation rapide ou l'échange des éléments défaillants. La preuve
de l'existence de ce contrat ou des consignes écrites doit pouvoir
être fournie et être transcrite sur le registre de sécurité.
§ 1. Tous les appareils ou dispositifs d'extinction et d'alerte doivent être
Entretien et soigneusement entretenus et maintenus en permanence en bon état de
MS 72
signalisation fonctionnement. Le personnel de l'établissement doit être initié à leur
mise en œuvre. Cette information doit être maintenue dans le temps.
§ 1. Avant leur mise en service, les appareils et installations fixes
doivent faire l’objet d’une vérification, fonctionnement compris, dans
les conditions prévues à la section II du chapitre Ier du présent titre.
De plus, les systèmes de sécurité incendie de catégories A et B ainsi
que les systèmes d’extinction automatique du type sprinkleur doivent
toujours être vérifiés par une personne ou un organisme agréé.
§ 2. En cours d’exploitation, ces mêmes appareils ou installations
ainsi que les appareils mobiles doivent être vérifiés, au moins une
Vérifications
MS 73 fois par an, dans les conditions prévues à la section II précitée. De
techniques
plus, les systèmes de sécurité incendie de catégories A et B et les
systèmes d’extinction automatique du type sprinkleur doivent être
vérifiés tous les trois ans par une personne ou un organisme agréé.
§ 3. Pour les systèmes de sécurité incendie, les vérifications doivent
être conformes aux modalités prévues par la norme en vigueur cor-
respondante. Pour les systèmes de détection d’incendie, les vérifica-
tions doivent comporter les essais fonctionnels prévus à l’article MS
56 (§ 3, deuxième tiret).
Lors des visites périodiques effectuées par les commissions de
sécurité, toutes dispositions doivent être prises par l'exploitant pour
MS 74 Contrôles permettre le contrôle efficace des moyens de secours. A cet effet, la
direction doit mettre en place le personnel compétent et le matériel
nécessaire aux essais de fonctionnement.
L’exploitant est tenu de :
• produire, à l’occasion de la visite de réception des installations
visées aux sections II (sous-sections 1 à 8) et V du présent chapitre,
le dossier technique des installations annexé au registre de sécu-
Autres obligations de
MS 75 rité de l’établissement et comportant un exemplaire du rapport des
l'exploitant
examens et essais avant la mise en service ;
• classer ensuite dans ce registre tous les documents, rapports,
attestations qui doivent être rédigés et lui être remis après tout
examen ou intervention quelconque sur l’installation.
Dispositions applicables
Opérations incombant à
Article Titre Texte Organisme
Exploitant Mainteneur CCDSA
agréé
Les établissements des 1ère, 2e, 3e et 4e catégories doivent être visités
périodiquement par les commissions de sécurité selon la fréquence
fixée au tableau suivant en fonction de leur type et de leur catégorie ;
§ 2. Dans le cas particulier prévu à l'article GN 3, où l'établissement
comprend plusieurs bâtiments isolés entre eux, la détermination de
la catégorie et l'application du règlement doivent se faire séparé-
ment pour chaque bâtiment, les visites périodiques étant faites pour
l'ensemble de l'établissement avec la périodicité la plus courte de
celles qui correspondent aux catégories des bâtiments.
GE 4 Visites périodiques § 3. Lorsqu’un établissement ne comportant pas de locaux d’héber-
gement fait l’objet d’une visite périodique conclue par un avis favo-
rable à la poursuite de son exploitation et que la visite précédente,
effectuée dans les délais réglementaires, avait conduit à la même
conclusion, le délai fixé pour sa prochaine visite par le tableau ci-des-
sus peut être prolongé dans la limite de cinq ans. Sur proposition de
la commission de sécurité compétente, cette modification est inscrite
au procès-verbal de la visite.
§ 4. La fréquence des contrôles peut être modifiée, s'il est jugé
nécessaire, par arrêté du maire ou du préfet après avis de la com-
mission de sécurité.
Contrôle des … Ces établissements doivent être visités tous les cinq ans par la
établissements commission de sécurité compétente ; la fréquence de ces visites
PE 37 de 5e catégorie peut être augmentée, s'il est jugé nécessaire, par arrêté du maire ou
comportant des du préfet, après avis de la commission.
locaux à sommeil
Dispositions applicables
Opérations incombant à
Article Titre Texte Organisme
Exploitant Mainteneur CCDSA
agréé
§ 2. Les renseignements de détail intéressant les installations tech-
niques, fournis à l’occasion de travaux ou de changement d’affecta-
tion et soumis à l’avis de la commission de sécurité, sont complétés
et fournis par le constructeur ou le propriétaire avant le début des
travaux portant sur ces installations. Ils sont présentés, pour chacune
des installations, sous la forme décrite par le règlement de sécurité
des établissements recevant du public. Ils sont accompagnés de la
liste des documents fixés par les chapitres du règlement de sécurité
précité et sont communiqués à la commission de sécurité.
§ 3. En application des articles R. 122-23 et R. 122-28 du code de
la construction et de l’habitation, la commission de sécurité visite
l’immeuble selon la fréquence fixée ci-dessous :
Documents, contrôles • GH A : 3 ans ;
GH 4 et vérifications • GH O : 3 ans ;
techniques • GH R : 5 ans ;
• GH S : 5 ans ;
• GHTC : 5 ans ;
• GH U : 2 ans ;
• GH W : 5 ans ;
• GH Z : 3 ans ;
• ITGH : 3 ans.
Pour les immeubles abritant plusieurs classes d’activités, la pério-
dicité applicable est celle qui correspond à la classe d’activité pour
laquelle cette périodicité est la plus rapprochée.
La fréquence de ces contrôles peut être modifiée, s’il est jugé néces-
saire, par arrêté du maire ou du préfet, après avis de la commission
de sécurité.
Le propriétaire est tenu de faire effectuer en application de l’article R.
122-16 du code de la construction et de l’habitation l’entretien des
installations techniques et de sécurité de l’immeuble.
Les installations techniques et de sécurité de l’immeuble sont exploi-
tées par des personnes compétentes, et maintenues en bon état de
Entretien des fonctionnement. Elles font toujours l’objet d’un contrat d’entretien.
GH 59
installations La preuve de l’existence des contrats d’entretien, les fiches de pro-
cédures, les consignes écrites d’exploitation et les rapports de vérifi-
cations sont annexés au registre de sécurité.
Les agents composant le service de sécurité incendie et d’assistance
à personnes connaissent et appliquent les procédures d’exploitation
de ces installations pour en faire usage de façon opportune.
…
§ 2. Le chef d’équipe et les agents permanents de ce service ne
sont jamais distraits de leur fonction spécifique de sécurité incen-
die, d’assistance à personnes et de maintenance technique liée aux
installations de sécurité incendie. Ils ont reçu une instruction tech-
nique spécialisée concernant les systèmes de sécurité incendie et
les domaines relevant de la sécurité incendie et de l’assistance à
Service de
personnes.
sécurité incendie
GH 62 Ils se trouvent en liaison permanente avec le poste central de sécurité
et d’assistance à
incendie et sont rassemblés dans les meilleurs délais.
personnes
§ 3. Ce service est chargé de l’organisation générale de la sécurité
incendie dans l’immeuble. Il a notamment pour missions :
de veiller au bon fonctionnement de tout le matériel de protection
contre l’incendie, d’en effectuer ou faire effectuer l’entretien et de
tenir à jour le registre de sécurité prévu à l’article R. 122-29 du code
de la construction et de l’habitation ;
…
Dispositions applicables
Opérations incombant à
Article Texte
Exploitant Mainteneur Organisme agréé
Les installations et dispositifs techniques et de sécurité des lieux de travail sont entrete-
nus et vérifiés suivant une périodicité appropriée.
Toute défectuosité susceptible d'affecter la santé et la sécurité des travailleurs est élimi-
née le plus rapidement possible.
R 4224-17
La périodicité des contrôles et les interventions sont consignées dans un dossier qui est,
le cas échéant, annexé au dossier de maintenance des lieux de travail prévu à l'article
R. 4211-3. Ce dossier regroupe notamment la consigne et les documents prévus en ma-
tière d'aération, d'assainissement et d'éclairage aux articles R. 4222-21 et R. 4223-11.
La consigne de sécurité incendie prévoit des essais et visites périodiques du matériel …
Ces exercices et essais périodiques ont lieu au moins tous les six mois. Leur date et les
R 4227-39
observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu sont consignées sur un registre tenu
à la disposition de l'inspection du travail.
Dispositions applicables
Opérations incombant à
Article Texte
Exploitant Mainteneur Organisme agréé
Le propriétaire ou, le cas échéant, la personne désignée par ses soins, est tenu de faire
effectuer (au moins une fois par an) les vérifications des installations de détection, de dé-
101 senfumage, de ventilation, ainsi que de toutes les installations fonctionnant automatique-
ment et des colonnes sèches. Il doit également assurer l’entretien de toutes les installations
concourant à la sécurité et doit pouvoir le justifier par la tenue d’un registre de sécurité.
Les vérifications visées à l’article 101 ci-avant doivent être effectuées par des orga-
103
nismes ou techniciens compétents, choisis par le propriétaire.
Le propriétaire est tenu de présenter toutes les justifications utiles concernant l’entretien et la
104
vérification des installations sur demande des agents assermentés et commissionnés à cet effet.
Dispositions applicables
Extraits du canevas servant de guide pour la rédaction des arrêtés de prescriptions générales applicables aux ICPE
4.2. - Moyens de lutte contre l'incendie
L'installation doit être équipée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques…
…Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an.
Alimentations
J J1 Alimentations électriques
J2 Alimentations pneumatiques
Systèmes Détecteurs Autonomes Déclencheurs (SDAD)
K1 Examen des documents d'exploitation et inspection visuelle de l'installation
K K2 Essais fonctionnels de l'installation
K3 Inspection technique
K4 Entretien (si l'inspection technique en montre la nécessité)
Obligations incombant à l'exploitant
L L1 Vigilance permanente
L2 Essais quotidiens
Partie réglementaire
Chapitre III : Protection contre les risques d'incendie et de panique dans les immeubles recevant du public
Section 1 : Définition et application des règles de sécurité
Article R123-12
Le ministre de l'intérieur précise dans un règlement de sécurité pris après avis Le règlement de sécurité comprend des prescriptions générales communes à tous les
de la commission centrale de sécurité prévue à l'article R. 123-29 les conditions établissements et d'autres particulières à chaque type d'établissement. Il précise les
d'application des règles définies au présent chapitre. Il indique notamment les cas dans lesquels les obligations qu'il définit s'imposent à la fois aux constructeurs,
conditions dans lesquelles il doit être procédé à l'essai des matériaux, à l'entretien propriétaires, installateurs et exploitants ou à certains de ceux-ci seulement.
et à la vérification des installations, à l'emploi et à la surveillance des personnes, La modification du règlement de sécurité est décidée dans les formes définies
à l'exécution des travaux. au premier alinéa du présent article. Le ministre détermine dans quelles limites
et sous quelles conditions les prescriptions nouvelles sont appliquées aux
établissements en cours d'exploitation.
Section 3 : Dossier permettant de vérifier la conformité d'un établissement recevant le public avec les règles de sécurité
Article R123-22
Le dossier permettant de vérifier la conformité d'un établissement recevant des différents types et situations de handicap ainsi que les caractéristiques des
le public avec les règles de sécurité, prévu par le b de l'article R. 111-19-17, éventuels espaces d’attente sécurisés ;
comprend les pièces suivantes : 3° Le cas échéant, le certificat de vérification de la mise en place effective des
1° Une notice descriptive précisant les matériaux utilisés tant pour le gros oeuvre mesures de protection d'une canalisation de transport prévu au IV de l'article
que pour la décoration et les aménagements intérieurs ; R.365.31 du code de l'environnement. Ces plans et tracés de même que leur
2° Un ou plusieurs plans indiquant les largeurs des passages affectés à la présentation doivent être conformes aux normes en vigueur. Un arrêté du ministre
circulation du public, tels que dégagements, escaliers, sorties, la ou les solutions chargé de la sécurité civile précise, en tant que de besoin, le contenu des documents.
retenues pour l’évacuation de chaque niveau de la construction en tenant compte
sauf évacuation
Clapet Clapet coupe-feu
Mode rupture
Volet de désenfumage, de transfert
Volet Sans contrôle
Écran de cantonnement
de position
Coffret de relayage (DAS)
CR
Moteur de désenfumage (DCT)
Déclencheur manuel vert /
DDO DDO implanté près du bloc-porte Dispositif de demande d’ouverture
UGCIS implantée à Unité de gestion centralisée
UGCIS proximité du CMSI des issues de secours
Verrou électromagnétique
La certification "APSAD de service d'installation des systèmes de détection • étude et conception de l’installation,
incendie et centralisateurs de mise en sécurité incendie" est décernée aux • réalisation de l’installation,
entreprises dont il a été vérifié qu'elles offraient toute compétence pour assurer, • modification d’installation existante,
pour chaque installation, l'ensemble des prestations suivantes (Référentiel de • mise en service,
certification I7 - Objet et champ d’application) : • formation de l’exploitant, réception, et remise des dossiers techniques
nécessaires à l’exploitation et à la maintenance de l’installation.
La certification APSAD de service de maintenance concerne les entreprises capables d'exécuter les prestations précitées conformément aux
réglementations officielles de sécurité contre l'incendie, en particulier :
• le CCTP Type de la Commission Centrale des Marchés " Maintenance des installations de détection d'incendie" (brochure des JO n° 5659) ;
• le référentiel APSAD R7 ;
• la norme NF S61-933 "SSI - Règles d'exploitation et de maintenance" ;
• la partie de la norme NF S61-932 applicable à l'exécution de certains travaux ou modifications d'installations entrant dans le cadre de la
maintenance des installations.
Repérage des installations maintenues
Que l'installation ait ou non fait l'objet d'un certificat d'installation, le mainteneur certifié doit apposer sur le équipement de contrôle et de
signalisation ou sur le centralisateur de mise en sécurité incendie une étiquette du modèle ci-contre portant le millésime de l'année de la dernière
visite de maintenance qu'il a effectuée (une seule étiquette par an quel que soit le nombre d'interventions).
SOMMAIRE
Équipement d'alarme
Compartimentage
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE J
Équipement d'alarme
Compartimentage
Recoupement CF
Article J 20 - Escaliers
§ 6. Les portes des escaliers peuvent être à fermeture automatique. Dans ce cas, par bâtiment, la fermeture de ces portes doit être asservie à la détection incendie et
assurée dans les conditions précisées à l'article J 36.
Désenfumage
Éclairage de sécurité
Asservi *
Type Définition Cat. Art. Prescription
au SSI
1 Si source de remplacement : SC ou BAES
Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES/BAEH.
Structure d'accueil pour 2 • S ’applique à l’éclairage d’évacuation des circulations des locaux à sommeil et des dégagements
J personnes âgées ou J 30 OUI
3 attenants jusqu'à l'extérieur du bâtiment ;
handicapées
• L es BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les
4 BAEH passent en mode secours.
Autres équipements
Article J 31 - Ascenseurs
§ 1. Le non-arrêt des cabines d'ascenseur dans la zone sinistrée doit être assuré dans les conditions prévues à l'article J 36.
Nota : en application de la circulaire DDSC/DGAS/DGUHC n° 2007-36 du 15 mai 2007, les établissements de 5e catégorie doivent s’inspirer des articles des établissements de soins’(PU).
Synthèse
Appuyer 3 secondes
EVACUATION
Commande évacuation
Acquittement
ALARME processus
ZF 01 - Rez de chaussée
Veille générale /
Veille restreinte
Veille restreinte
ZF 02 - Rez de chaussée
ZF 03 - Rez de chaussée
Dérangt / Diffuseurs
d’évacuation HS - Test ZF 11 - 1er étage
ZF 12 - 1er étage
ZF 13 - 1er étage
ZF 21 - 2ème étage
ZF 22 - 2ème étage
ZC 01 - Rez de chaussée
ZF 23 - 2ème étage
ZC 02 - Rez de chaussée
Ventilateur extraction ZF 1
ZC 11 - 1er étage Ventilateur extraction ZF 2
Ventilateur extraction ZF 3
ZC 12 - 1er étage
Arrêt pompier extraction ZF 1
ZC 21 - 2ème étage
Arrêt pompier extraction ZF 2
ZC 22 - 2ème étage Arrêt pompier extraction ZF 3
Compartimentage escaliers Réarmement
(option : art J 20) ventilateurs d’extraction
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE O
Équipement d'alarme
Compartimentage
Désenfumage
Éclairage de sécurité
Asservi *
Type Définition Cat. Art. Prescription
au SSI
1 Si source de remplacement : SC ou BAES
• La source de remplacement doit aussi alimenter les BAES et/ou la SC.
2 Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES/BAEH.
Hôtels, pensions O 15
O • Les BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les OUI
de famille EL4§4
3 BAEH passent en mode secours.
• S’applique à l’éclairage des circulations des locaux à sommeil et des dégagements attenants
4 jusqu'à l'extérieur du bâtiment.
Autres équipements
Synthèse
Appuyer 3 secondes
EVACUATION
Commande évacuation
Acquittement
ALARME processus
Veille générale /
Veille restreinte
Veille restreinte
Dérangt / Diffuseurs
d’évacuation HS - Test
Compartimentage bâtiment
ZF 11 - 1er étage
ZF 21 - 2ème étage
Ventilateurs désenfumage
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE O
de 5e catégorie
Article PO 1 - Généralités
§ 1. Les prescriptions définies dans la présente section sont applicables aux • les travaux d’amélioration, de transformation ou de réhabilitation d’établisse-
établissements à construire ou à modifier, en complément des mesures définies ments existants lorsqu’ils impliquent la création, la modification ou le rempla-
dans les chapitres Ier, II et III. cement d’éléments de construction ou d’équipement.
Sont considérés comme modifications : Ne sont concernés ni les travaux d’entretien, ni les travaux de réparations cou-
• les aménagements pouvant avoir comme conséquence un changement signifi- rantes, ni même la remise en état d’un élément existant de construction ou
catif du niveau de sécurité ; d’équipement, à l’intérieur des volumes préexistants.
Article PO 8 - Généralités
§ 1. Les prescriptions définies dans la présente section sont applicables en com- § 3. Lorsque certaines dispositions prévues dans la présente section ne peuvent
plément des articles PE 4, PE 24, PE 26, PE 27, PE 32, PE 36, PO 1 (§ 3) et PO 5. être appliquées pour des raisons architecturales ou techniques propres à l’éta-
§ 2. Les dispositions de l’article PE 13 ne sont pas applicables à l’intérieur des blissement, le chef d’établissement propose des solutions alternatives adaptées
chambres. aux caractéristiques de son établissement. Elles sont approuvées par la commis-
sion de sécurité compétente après une étude basée sur l’analyse de risque propre
à l’établissement.
Article PO 9 - Escaliers
§ 2. Il est admis que le second escalier n'est pas exigé si l'une au moins des c) Une fenêtre de chaque chambre est accessible aux échelles des sapeurs-
mesures suivantes est réalisée : pompiers à partir du deuxième étage. A défaut, des détecteurs automatiques
a) La distance entre la porte de chaque chambre et la porte d'accès à l'escalier d'incendie, appropriés aux risques, doivent être installés dans l'ensemble de
ne dépasse pas 10 m ; l'établissement, à l'exception des escaliers et des sanitaires ;
b) Les circulations horizontales des étages desservant des locaux réservés au d) Toute autre solution alternative adaptée.
sommeil sont désenfumées conformément aux dispositions de l'instruction
technique n° 246 ;
Équipement d'alarme
Compartimentage
Article PE 11 - Dégagements
§ 6 d) Les portes des escaliers encloisonnés doivent être munies d'un ferme-porte. Toutefois, si pour des raisons d'exploitation les portes doivent être maintenues
ouvertes, leur fermeture doit être asservie à un système de détection automatique conforme aux normes en vigueur, sensible aux fumées et aux gaz de combustion.
Désenfumage
Article PE 30 - Couloirs
§ 2. a) Les escaliers et les circulations horizontales encloisonnés doivent être • chaque local du niveau est désenfumé mécaniquement; le désenfumage est
désenfumés ou mis à l'abri des fumées suivant les dispositions définies dans asservi à la détection automatique d'incendie visée à l'article PE 32 ; de plus,
l'instruction technique n° 246. une commande manuelle de mise en marche doit être installée à proximité de
b) Le désenfumage des circulations doit être asservi à la détection automatique l'accès à l'escalier ;
d'incendie visée à l'article PE 32. Toutefois, aucun désenfumage des circulations • les locaux réservés au sommeil sont situés dans des bâtiments à un étage sur
horizontales des étages comportant des locaux réservés au sommeil n'est exigé rez-de-chaussée au plus; ils sont pourvus d'un ouvrant en façade.
dans l'un des cas suivants :
• la distance à parcourir, depuis la porte d'une chambre (ou d'un appartement)
pour rejoindre un escalier désenfumé ou mis à l'abri des fumées ne dépasse
pas 10 mètres ;
Éclairage de sécurité
Asservi *
Type Définition Cat. Art. Prescription
au SSI
Si source de remplacement : SC ou BAES
Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES / BAEH.
• S’applique à l’éclairage des circulations des locaux à sommeil et des dégagements attenants
PE 36 OUI
Hôtels, pensions jusqu'à l'extérieur du bâtiment.
O 5 • Les BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les
de famille
BAEH passent en mode secours.
• Pour les PO dont l’effectif est inférieur à 20 personnes :
PO 13
- L’installation de BAEH peut être remplacée par des BAPI.
Synthèse
Appuyer 3 secondes
EVACUATION
Commande évacuation
Acquittement
ALARME processus
Veille générale /
Veille restreinte
Veille restreinte
Dérangt / Diffuseurs
d’évacuation HS - Test
Compartimentage bâtiment
ZF 11 - 1er étage
ZF 21 - 2ème étage
Ventilateurs désenfumage
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE U
Établissements de soins
Une UAE est installée avec des tableaux normalisés de report de signalisation
des SDI et des CMSI dans les établissements recevant plus de 2500 personnes.
Celle-ci doit être alimentée par la source de sécurité prévue à l'article EL 3.
Évacuation
• le désenfumage éventuel du local sinistré ; Alarme générale* ** U 45
Elle ne doit pas commander le désenfumage des circulations horizontales.
Déverrouillage issues MS 60
b) La détection incendie des circulations horizontales doit mettre en œuvre,
automatiquement : Éclairage de sécurité*** U 32
• la diffusion de l'alarme générale sélective et le déverrouillage éventuel des U 20
Désenfumage Compartimentage
portes ; DAS de compartimentage
de la zone sinistrée
? U 21
• l'ensemble des DAS de compartimentage de la zone protégée ; U 27
• le non-arrêt des cabines d'ascenseurs implantées dans la zone sinistrée ;
• le désenfumage, au minimum, de la circulation de la zone protégée. Non-arrêt ascenseur
dans la zone sinistrée
U 36
c) La détection incendie des combles et des circulations des niveaux ne recevant
pas de public doit mettre en œuvre, automatiquement, la diffusion de l'alarme
générale sélective. Désenfumage
des locaux
U 26
Désenfumage
des circulations
NON ? U 26
Équipement d'alarme
Compartimentage
§ 2. Les zones protégées, dès lors que leur capacité dépasse 20 lits, doivent être divisées en "zones de Zone protégée Zone protégée
mise à l'abri". capacité > 20 lits capacité > 20 lits
Les zones de mise à l'abri doivent :
• avoir une capacité maximale de 20 lits ;
• être isolées entre elles par une cloison, de façade à façade, CF de degré 1 heure, EI ou REI 60 et des
blocs-portes pare-flamme ½ heure ou E 30-C équipés de ferme porte ou à fermeture automatique ;
• avoir, à l'intérieur d'une même zone protégée, une capacité d'accueil de même ordre de grandeur.
[...]
Désenfumage
Éclairage de sécurité
Asservi *
Type Définition Cat. Art. Prescription
au SSI
1 Si source de remplacement : SC ou BAES
• La source de remplacement doit aussi alimenter les BAES et/ou la SC. Sinon : SC (autonomie mini 6 heures)
Établissements 2 ou BAES / BAEH.
U sanitaires, U 32 • Les BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les BAEH OUI
de soins 3 passent en mode secours.
• S’applique à l’éclairage des circulations des locaux à sommeil et des dégagements attenants jusqu'à
4 l'extérieur du bâtiment.
Autres équipements
Article U 36 - Ascenseurs
§ 1. Les ascenseurs doivent être équipés de dispositifs de non-arrêt.
Synthèse
Appuyer 3 secondes
EVACUATION
Commande évacuation
Acquittement
ALARME processus
ZF 01 - Rez de chaussée
Veille générale /
Veille restreinte
Veille restreinte
ZF 02 - Rez de chaussée
ZF 11 - 1er étage
Dérangt / Diffuseurs
d’évacuation HS - Test ZF 12 - 1er étage
ZF 21 - 2ème étage
ZF 22 - 2ème étage
Ventilateur extraction ZF 1
Ventilateur soufflage ZF 1
ZC 01 - Rez de chaussée
Ventilateur extraction ZF 2
ZC 02 - Rez de chaussée Ventilateur soufflage ZF 2
Ventilateur soufflage escalier
ZC 11 - 1er étage Arrêt pompier extraction ZF 1
Arrêt pompier soufflage ZF 1
ZC 12 - 1er étage
Arrêt pompier extraction ZF 2
Arrêt pompier soufflage ZF 2
ZC 21 - 2ème étage
Arrêt pompier vent. escalier
ZC 22 - 2ème étage Réarmement des ventilateurs
de soufflage et d’extraction
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE U
de 5e catégorie
Équipement d'alarme
Compartimentage
Article PE 11 - Dégagements
§ 6 d) Les portes des escaliers encloisonnés doivent être munies d'un ferme-porte. Toutefois, si pour des raisons d'exploitation les portes doivent être maintenues
ouvertes, leur fermeture doit être asservie à un système de détection automatique conforme aux normes en vigueur, sensible aux fumées et aux gaz de combustion.
Désenfumage
Article PE 30 - Couloirs
§ 2. a) Les escaliers et les circulations horizontales encloisonnés doivent être • c haque local du niveau est désenfumé mécaniquement; le désenfumage est
désenfumés ou mis à l'abri des fumées suivant les dispositions définies dans asservi à la détection automatique d'incendie visée à l'article PE 32 ; de plus,
l'instruction technique n° 246. une commande manuelle de mise en marche doit être installée à proximité de
b) Le désenfumage des circulations doit être asservi à la détection automatique l'accès à l'escalier ;
d'incendie visée à l'article PE 32. Toutefois, aucun désenfumage des circulations • les locaux réservés au sommeil sont situés dans des bâtiments à un étage sur
horizontales des étages comportant des locaux réservés au sommeil n'est exigé rez-de-chaussée au plus; ils sont pourvus d'un ouvrant en façade.
dans l'un des cas suivants :
• la distance à parcourir, depuis la porte d'une chambre (ou d'un appartement)
pour rejoindre un escalier désenfumé ou mis à l'abri des fumées ne dépasse
pas 10 mètres ;
Éclairage de sécurité
Asservi *
Type Définition Cat. Art. Prescription
au SSI
Si source de remplacement : SC ou BAES
Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES/BAEH.
Établissements • S’applique à l’éclairage d’évacuation des circulations des locaux à sommeil et des dégagements
U 5 PE 32 OUI
sanitaires, de soins attenants jusqu'à l'extérieur du bâtiment ;
• Les BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les
BAEH passent en mode secours.
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE R
SSI de catégorie A EA 2
Alarme générale MS 64
Évacuation Déverrouillage issues MS 60
Éclairage de sécurité* R 27
DAS de compartimentage du bâtiment CO 47 §4
Compartimentage
Portes des escaliers R 15
Désenfumage Désenfumage des circulations R 19
* Si l’établissement ne dispose pas de source de remplacement. Les systèmes de sécurité incendie sont définis à l'article MS 53, les équipements d'alarme sont définis à l'article
MS 62, les contraintes liées à l'exploitation de la détection automatique d'incendie et des équipements d'alarme
sont définies aux articles MS 57 et MS 66.
Équipement d'alarme
Cependant, conformément aux dispositions de l'article • l'équipement d'alarme est unique et commun pour • les équipements de contrôle et de signalisation, les
MS 66 (§ 1), l'exploitation des différents équipements tous les bâtiments ; il doit utiliser la technologie tableaux de signalisation et les centralisateurs de
d'alarme de type 1 ou 2 par une même personne, dans un du type le plus sévère et assurer les fonctions mise en sécurité incendie éventuels sont disposés
lieu unique pour plusieurs bâtiments, est admise. nécessaires à chacun des bâtiments ; pour les de façon dissociée par bâtiment et sont clairement
Dans ce cas, la centralisation est réalisée de l'une des bâtiments ne comportant pas de locaux à sommeil, identifiés.
deux manières suivantes : la détection automatique d'incendie n'est pas
obligatoire ;
Compartimentage
Article R 15 - Escaliers
§ 2. En aggravation des dispositions de l'article CO 53, paragraphe 3, les accès
aux cages d'escaliers protégés doivent être munis de portes à fermeture auto-
matique répondant aux dispositions de l'article CO 47 lorsqu'il est fait usage d'un
équipement d'alarme du type 1 ou 2.
Cette disposition ne s'oppose pas au maintien des portes en position fermée.
Article R 16 - Portes
En aggravation des dispositions du c du premier paragraphe de l'article CO 24 et
de l'article CO 44, les portes de recoupement des circulations doivent être munies
d'un dispositif de fermeture automatique répondant aux dispositions de l'article
CO 47 lorsqu'il est fait usage d'un équipement d'alarme du type 1 ou 2.
Cette disposition ne s'oppose pas au maintien des portes en position fermée
Désenfumage
Article R 19 - Désenfumage
§ 5. Dans le cas d'un bâtiment équipé d'un SSI de catégorie A, le désenfumage
des circulations horizontales des bâtiments comprenant des locaux à sommeil
doit être commandé automatiquement à partir d'une information délivrée par la
détection incendie située dans ces circulations.
Éclairage de sécurité
Asservi *
Type Définition Cat. Art. Prescription
au SSI
1 Si source de remplacement : SC ou BAES
• La source de remplacement doit aussi alimenter les BAES et/ou la SC
2 Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES/BAEH.
R 27
• Les BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les OUI
3 EL4§4
BAEH passent en mode secours.
Enseignement, colonies • S’applique à l’éclairage d’évacuation des circulations des locaux à sommeil et des dégagements
4 attenants jusqu'à l'extérieur du bâtiment.
R de vacances
(locaux à sommeil) Si source de remplacement : SC ou BAES
Sinon : SC (autonomie mini 6 heures) ou BAES / BAEH.
• S’applique à l’éclairage des circulations des locaux à sommeil et des dégagements attenants
5 PE 36 OUI
jusqu'à l'extérieur du bâtiment.
• Les BAES sont mis au repos automatiquement en cas de coupure de la source normale, et les
BAEH passent en mode secours.
Synthèse
Appuyer 3 secondes
EVACUATION
Commande évacuation
Veille générale /
Arrêt pompier extracteur 2
Veille restreinte
Veille restreinte
Réarmement des ventilateurs
Dérangt / Diffuseurs de désenfumage
d’évacuation HS - Test
Compartimentage bâtiment
ZF 01 - Rez de chaussée
ZF 11 - 1er étage
ZF 12 - 1er étage
ZF 21 - 2ème étage
ZF 22 - 2ème étage
Ventilateur extraction 1
Ventilateur extraction 2
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE L
Établissement de 1ère catégorie pouvant recevoir plus de 3000 personnes et de 1ère, 2e et 3e catégorie avec dessous ou fosse technique
Équipement d'alarme
Compartimentage
Désenfumage
Article L 79 - Décors
§ 3. Toutefois, les décors en matériaux M2 ou classés C-s2, d0 ou en bois classés • la distance minimum entre le public et le décor est de 2 mètres ;
M3 ou D-s2, d0 sont admis si toutes les dispositions suivantes sont respectées : • l'emploi d'artifices, de flammes et de bougies est interdit ;
• le nombre de sorties et le nombre d'unités de passage de la salle sont majorés d'un • la composition du service de sécurité incendie et de représentation, tel que défini
tiers, chaque sortie ayant une largeur minimale de trois unités de passage ; à l'article L. 14, peut être majoré par la sous-commission départementale pour
• une installation de RIA DN 19/6 mm est installée dans la salle ; la sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements
• la scène est équipée d'une extinction automatique d'incendie de type déluge ; recevant du public et les immeubles de grande hauteur.
• la salle a un désenfumage de classe 3 suivant les dispositions définies par
l'annexe de l'IT 246 ;
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE M
Équipement d'alarme
Sur avis
de commission SSI de cat. A
de sécurité
Compartimentage
Article M 49 - Réserves
§ 1. Par dérogation à l'article CO 28 (§ 1), des communications directes avec les Communication entre réserve et surface de vente
locaux accessibles au public peuvent être autorisées. Les portes coulissantes ou
non destinées à obturer ces baies doivent être coupe-feu de degré une heure, à
fermeture automatique, et installées dans les conditions prévues à l'article CO RÉSERVE SURFACE DE VENTE
47 (§ 1, 2 et 3).
Dans tous les cas, la fermeture de ces portes doit être asservie soit à un détecteur
autonome déclencheur, soit à une installation de détection automatique sensible
aux fumées et gaz de combustion. ...
§ 5. Dans le cas d'un établissement à simple rez-de-chaussée et protégé en
totalité par un réseau de détection automatique, la capacité unitaire des réserves
peut être portée à 10 000 mètres cubes lorsque les conditions suivantes sont
simultanément remplies :
• les structures principales du bâtiment des réserves sont indépendantes de
celles du ou des bâtiments ;
• l'isolement entre les surfaces de vente et les réserves est réalisé par une paroi
en matériaux incombustibles et CF de degré deux heures. Cette paroi doit
dépasser de 1 mètre la couverture de la surface de vente, sauf dans le cas où
les éléments de couverture sont PF de degré une demi-heure sur une distance
de 4 mètres mesurée horizontalement de part et d'autre de cette paroi ;
• l'alarme restreinte est asservie à la détection automatique ;
• les façades de l'établissement recevant du public sont situées à 10 mètres au
moins de tout autre bâtiment et des limites de la parcelle voisine.
§ 6. La fermeture des portes de communication entre les différents blocs de
réserves… doit être asservie :
• soit à un détecteur autonome déclencheur ; Équipement de Contrôle et de Signalisation
• soit à une installation de détection sensible aux fumées et gaz de combustion ; ou
• soit à des dispositifs thermiques fonctionnant dès que la température atteint Système Détecteur Autonome Déclencheur
70 °C. Ces dispositifs doivent être placés dans le quart supérieur des volumes
à protéger et de part et d'autre de la porte.
Désenfumage
Article M 19 - Cas particulier des locaux établis sur plusieurs niveaux mis en communication entre eux
§ 1. Dans les magasins établis sur plusieurs niveaux mis en communication entre Chaque canton est désenfumé comme un volume unique de plus de 1 000 m².
eux, dans les cas visés à l'article M 6 (§ 1), les niveaux peuvent être considérés § 2. Dans tous les autres cas, chaque niveau est désenfumé mécaniquement. Tou-
comme un volume unique d'une superficie de plus de 1 000 m². tefois, le niveau supérieur peut être désenfumé naturellement.
Les mails établis sur plusieurs niveaux présentant une communication entre eux, telle
que prévue à l'article M 6 (§ 1), sont divisés en cantons tous les 60 m au maximum.
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE PS
installations de détection automatique incendie non autonomes et les équipements qui y sont asservis
monte - voitures
ascenseurs utilisables par les personnes handicapées devant être utilisés en cas d'incendie et ceux
définis à l'article PS 5
moyens de secours en eau
moyens de communication destinés à donner l'alerte
moteurs des ventilateurs de l'installation de désenfumage mécanique
SDAD
Détecteur de fumée
Diffuseur d’évacuation
Compartimentage
Article PS 12 - Compartimentage
§ 1. A l'exception des parcs de stationnement largement ventilés, chaque niveau Détecteurs SDAD Commande manuelle
est recoupé en compartiments inférieurs à 3 000 mètres carrés. Cette valeur peut automatiques ou SDI (PS12)
être portée à la surface du niveau sans dépasser 3 600 mètres carrés. La surface
d'un compartiment peut être portée à 6 000 mètres carrés lorsqu'il est équipé
d'un système d'extinction automatique du type sprinkleur.
Le compartimentage est réalisé par des parois coupe-feu de degré 1 heure, REI
60 en cas de fonction porteuse, ou EI 60, y compris pour les parties vitrées
fixes qui y sont intégrées. Les éventuelles portes disposées dans ces parois sont
pare-flammes de degré 1 heure avec ferme-porte ou E 60 C. Lorsque le parc
comporte des demi-niveaux, un dispositif de recoupement est requis tous les
deux demi-niveaux.
§ 2. Les baies de passage de véhicules situées dans ces parois sont munies de Porte coulissante ou battante Maintien
dispositifs d'obturation pare-flammes de degré 1 heure ou E 60. Ces dispositifs à fermeture automatique magnétique
sont à fermeture automatique et doublés d'une commande manuelle et conformes
à la norme NF S61-937, parties 3 et 4. Le système de commande à fermeture
automatique est placé de part et d'autre du dispositif d'obturation.
§ 3. Aucun dispositif d'obturation n'est imposé pour les rampes d'accès qu'elles
servent ou non au stationnement.
L'aménagement des boxes est interdit au niveau des places de stationnement au
droit desquelles sont disposées des bouches de ventilation et de désenfumage.
Désenfumage
Article PS 18 - Désenfumage
§ 1. Généralités Le désenfumage naturel est autorisé dans les parcs de stationnement couverts
Les installations de désenfumage permettent l'évacuation des fumées et des gaz comprenant un seul niveau, situé au niveau de référence, si les ouvertures d'ame-
chauds en cas d'incendie. Les installations de désenfumage et de ventilation du nées d'air en partie basse et d'évacuation des fumées en partie haute présentent
parc peuvent être communes. une surface libre minimale de 12 décimètres carrés par véhicule pour chacune
Le désenfumage du parc peut être réalisé par tirage naturel ou mécanique. de ces deux fonctions.
La mise en place d'un dispositif anti-intrusion tel qu'un grillage ou une grille, ins- Cette disposition est également admise pour le niveau situé immédiatement au-
tallé au droit des ouvertures d'un parc de stationnement largement ventilé ou des dessus et celui situé immédiatement au-dessous du niveau de référence de tout
bouches de désenfumage pour les autres parcs, ne doit pas réduire l'efficacité parc de stationnement couvert si la distance maximale entre les bouches d'ame-
du désenfumage. nées d'air et d'évacuation des fumées est inférieure à 75 mètres.
§ 2. Désenfumage naturel Les parcs de stationnement largement ventilés tels que définis à l'article PS 3
Le désenfumage naturel est réalisé par des évacuations de fumées et des ame- sont réputés être désenfumés naturellement quel que soit le nombre de leurs
nées d'air naturelles qui communiquent avec l'extérieur directement ou au moyen niveaux.
de conduits.
Désenfumage mécanique
Article PS 18 - Désenfumage
§ 3. Désenfumage mécanique § 4.4. Dispositifs de commandes manuelles
Le désenfumage est réalisé mécaniquement dans les niveaux situés au-dessous Dans les parcs d'une capacité inférieure ou égale à 1 000 véhicules ainsi que
du niveau de référence ainsi que dans les niveaux du parc en superstructure, à dans ceux d'une capacité supérieure à 1 000 véhicules équipés d'un système gé-
l'exception des cas prévus aux troisième et quatrième alinéas du § 2 ci-dessus néralisé d'extinction automatique du type sprinkleur, un dispositif de commandes
et des cas particuliers où le parc dispose de niveaux répondant aux conditions manuelles regroupées, prioritaires et sélectives par compartiment, suffisamment
de désenfumage naturel justifiées par une étude au moyen de l'ingénierie du renseignées pour permettre l'arrêt et la remise en marche des ventilateurs, est
désenfumage, et dans ces niveaux uniquement. installé au niveau de référence, à proximité de chaque accès des véhicules. Dans
Le désenfumage mécanique s'effectue par compartiment et assure un débit tous les cas, le dispositif de commandes manuelles est signalé de façon parfaite-
d'extraction minimum correspondant à 900 mètres cubes par heure, par véhi- ment repérable de jour comme de nuit.
cule et par compartiment. Cette valeur peut être réduite à 600 mètres cubes Dans le cas d'un parc disposant de plusieurs dispositifs de commandes ma-
par heure, par véhicule et par compartiment, si le compartiment est équipé d'un nuelles regroupées, l'utilisation d'un de ces dispositifs entraîne l'inhibition des
système d'extinction automatique du type sprinkleur. Lorsque des surfaces sont autres. Pour les autres parcs, les commandes de désenfumage sont regroupées
occupées par des activités annexes différentes du remisage des véhicules, l'équi- à l'intérieur du poste de sécurité défini à l'article PS 26.
valence pour le calcul d'extraction est d'un véhicule pour 25 mètres carrés d'acti- § 4.5. Le désenfumage des escaliers desservant les parcs de stationnement
vités annexes autorisées. n'est pas obligatoire.
Les amenées d'air peuvent être naturelles ou mécaniques. Dans le cas d'ame- § 5. Le recours à l'ingénierie du désenfumage est autorisé pour les parcs
nées d'air mécaniques, le débit d'amenée d'air doit être de l'ordre de 0,75 fois le de stationnement couverts. Dans ce cas, le maître d'ouvrage fait appel à un
débit extrait avec une tolérance de plus ou moins 10 %. organisme reconnu compétent par le ministre de l'intérieur. Après accord de la
La mise en fonctionnement du désenfumage mécanique d'un comparti- sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d'incendie
ment entraîne la mise à l'arrêt de la ventilation mécanique du parc. Cette mesure et de panique dans les ERP/IGH, sur les hypothèses et les scénarios retenus, cet
n'empêche pas la mise en fonctionnement du désenfumage dans d'autres com- organisme produit un rapport d'étude qui précise notamment :
partiments au moyen des commandes manuelles prioritaires. (…) • les modèles et codes de calculs utilisés ;
• les critères d'évaluation des risques ;
• les conclusions au regard de ces critères.
ÉTABLISSEMENTS DE TYPE GA
Équipement d'alarme
Compartimentage
Désenfumage
Désenfumage naturel
Désenfumage mécanique
> ARRÊTÉ DU 11 AVRIL 2017 relatif aux prescriptions générales applicables aux entrepôts couverts soumis
à la rubrique 1510, y compris lorsqu’ils relèvent également de l’une ou plusieurs des rubriques 1530, 1532,
2662 ou 2663 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement
Article1er
Le présent arrêté s’applique aux entrepôts couverts déclarés, enregistrés ou de l’installation (dimensions, configuration, dispositions constructives…) ainsi que
autorisés au titre de la rubrique n° 1510 de la nomenclature des installations des matières stockées (nature, quantités, mode de stockage…), être confronté
classées. Cet arrêté a pour objectif d’assurer la mise en sécurité des personnes à une impossibilité opérationnelle de limiter la propagation d’un incendie. Les
présentes à l’intérieur des entrepôts, de protéger l’environnement, d’assurer la installations soumises à la rubrique 1510, qui relèvent par ailleurs également de
maîtrise des effets létaux ou irréversibles sur les tiers, de prévenir les incendies et l’une ou plusieurs des rubriques 1530, 1532, 2662 ou 2663 de la nomenclature
leur propagation à l’intégralité des bâtiments ou aux bâtiments voisins, et de per- des installations classées, sont entièrement régies par le présent arrêté. Les arrê-
mettre la sécurité et les bonnes conditions d’intervention des services de secours. tés relatifs à ces autres rubriques ne leur sont alors pas applicables.
Toutefois, le service d’incendie et de secours peut, au regard des caractéristiques
Compartimentage
6. Compartimentage
L’entrepôt est compartimenté en cellules de stockage, dont la surface et la
hauteur sont limitées afin de réduire la quantité de matières combustibles en feu AIRE DE STOCKAGE AIRE DE STOCKAGE
lors d’un incendie.
(… ) Les cellules respectent au minimum les dispositions suivantes :
• les ouvertures effectuées dans les parois séparatives (baies, convoyeurs,
passages de gaines, câbles électriques et tuyauteries, portes, etc.) sont munies
de dispositifs de fermeture ou de calfeutrement assurant un degré de résistance
au feu équivalant à celui exigé pour ces parois.
Les fermetures manœuvrables sont associées à un dispositif assurant leur
fermeture automatique en cas d’incendie, que l’incendie soit d’un côté ou de
l’autre de la paroi. Ainsi, les portes situées dans un mur REI 120 présentent un
classement EI2 120C. Les portes battantes satisfont une classe de durabilité C2 ;
Désenfumage naturel
5. Désenfumage
Les cellules de stockage sont divisées en cantons de désenfumage d’une superfi- La surface utile d’un exutoire n’est pas inférieure à 0,5 mètre carré ni supérieure
cie maximale de 1 650 mètres carrés et d’une longueur maximale de 60 mètres. à 6 mètres carrés. Les dispositifs d’évacuation ne sont pas implantés sur la toi-
Chaque écran de cantonnement est stable au feu de degré un quart d’heure, et a ture à moins de 7 mètres des murs coupe-feu séparant les cellules de stockage.
une hauteur minimale de 1 mètre. Cette distance peut être réduite pour les cellules dont une des dimensions est
La distance entre le point bas de l’écran et le point le plus près du stockage est inférieure à 15 m.
supérieure ou égale à 0,5 mètre. Elle peut toutefois être réduite pour les zones La commande manuelle des exutoires est au minimum installée en deux points
de stockages automatisés. opposés de l’entrepôt de sorte que l’actionnement d’une commande empêche la
Les cantons de désenfumage sont équipés en partie haute de dispositifs d’éva- manœuvre inverse par la ou les autres commandes.
cuation des fumées, gaz de combustion, chaleur et produits imbrûlés. Des exu- Ces commandes manuelles sont facilement accessibles aux services d’incendie
toires à commande automatique et manuelle font partie des dispositifs d’éva- et de secours depuis les issues du bâtiment ou de chacune des cellules de stoc-
cuation des fumées. La surface utile de l’ensemble de ces exutoires n’est pas kage. Elles doivent être manœuvrables en toutes circonstances*.
inférieure à 2 % de la superficie de chaque canton de désenfumage. Des amenées d’air frais d’une superficie au moins égale à la surface utile des
Le déclenchement du désenfumage n’est pas asservi à la même détection que exutoires du plus grand canton, cellule par cellule, sont réalisées soit par des
celle à laquelle est asservi le système d’extinction automatique. ouvrants en façade, soit par des bouches raccordées à des conduits, soit par les
Les dispositifs d’ouverture automatique des exutoires sont réglés de telle façon portes des cellules à désenfumer donnant sur l’extérieur.
que l’ouverture des organes de désenfumage ne puisse se produire avant le En cas d’entrepôt à plusieurs niveaux, les niveaux autres que celui sous toiture
déclenchement de l’extinction automatique. sont désenfumés par des ouvrants en façade asservis à la détection conformé-
Il faut prévoir au moins quatre exutoires pour 1 000 mètres carrés de superficie ment à la réglementation applicable aux établissements recevant du public.
de toiture. Les dispositions de ce point ne s’appliquent pas pour un stockage couvert ouvert.
* Commentaire Chubb : Les dispositions du code du travail sont applicables éga-
lement aux ICPE. A ce titre, l'IT 246 s'applique.
Surveillance
25. Surveillance
En dehors des heures d’exploitation et d’ouverture de l’entrepôt, une surveillance de l’entrepôt, par gardiennage ou télésurveillance, est mise en place en permanence
afin de permettre notamment l’alerte
SOMMAIRE
Conduits de désenfumage
Exutoire de Conduits d'air
Conduit collecteur
désenfumage ou Conduit Conduits
conduit shunt collectif unitaires
Clapet de
ventilation
Volet de
désenfumage
Trappe
Gaine d'accès
Bouche de
technique
désenfumage
Bloc porte simple vantail Bloc porte double ventaux Porte battante double vantaux
à ferme porte fermeture automatique à ferme porte
Maintiens
magnétiques
Abréviations "professionnelles"
A.F.N.O.R. Association française de normalisation F.F.A.C.S.S.I. Fédération Française des coordinateurs SSI
A.N.D.R.A. Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs F.N.E.E. Fédération nationale de l'équipement électrique
B.M.P.M. Bataillon de Marins Pompiers de Marseille Groupement d'entreprises d'études en sécurité et prévention
G.E.M.A.
d'incendie Groupement d'entreprises mutuelles d'assurances
B.S.P.P. Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris G.P.E.M. Groupe permanent d'étude des marches
Commission consultative départementale de sécurité et
C.C.D.S.A. I.C.P.E. Installation classée pour la protection de l'environnement
d’accessibilité
C.E.A. Comité européen des assurances I.N.E.R.I.S. Institut national de l’environnement industriel et des risques
C.E.N.E.L.E.C. Comité européen de normalisation électrotechnique I.N.R.S. Institut national de recherches et de sécurité
C.N.P.P. Centre national de prévention et de protection L.C.I.E. Laboratoire central des industries électriques
E.N.S.O.S.P. École nationale supérieure des officiers de sapeur pompier S.D.I.S. Service départemental d'incendie et de secours
GUIDES
"L'intégrale de la sécurité"
Chubb France
Guide des Systèmes d'Extinction Automatique
(Réf. 9001114CS)
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