Filtrage Linéaire (Ex)
Filtrage Linéaire (Ex)
Filtrage Linéaire (Ex)
FILTRAGE LINEAIRE
I Filtre de Wien
On alimente le circuit de Wien représenté ci-contre par une tension alternative 𝑣" (𝑡)
d'amplitude constante et de pulsation w variable. On introduit le paramètre fréquentiel sans
dimension x = RCw.
1) Nature du filtre
a) Faire un équivalent du montage en basse fréquence puis en haute fréquence et
déterminer 𝑣& (𝑡) dans les deux cas.
b) En déduire la nature probable du filtre.
2) Fonction de transfert
+
a) La fonction de transfert du circuit peut se mettre sous la forme : 𝐻(𝑗𝑥) = 2 .
,-./01 4
3
De quel type de filtre s’agit-il ? Justifier.
b) Pour quelle fréquence 𝑓+ (en fonction de R et C), les tensions 𝑣" (𝑡) et 𝑣& (𝑡) sont-elles en phase ? AN.
9: ,
3) La tension d'entrée est désormais une tension triangulaire (figure ci-dessous) de pulsation 𝜔7 et de période 𝑇7 = ; = = , dont
< 2
>?@ + +
l’expression s'écrit sous la forme approchée : 𝑣" (𝑡) = :A
/𝑐𝑜𝑠𝜔7 𝑡 + ,A 𝑐𝑜𝑠3𝜔7 𝑡 + GA 𝑐𝑜𝑠5𝜔7 𝑡 + ⋯ 4.
1) Rappeler les comportements basse et haute fréquence d’un condensateur et d’une bobine idéale et en déduire la nature du filtre
associé à la fonction de transfert H. Est-ce en accord avec l’expression de 𝐻(𝑗𝜔) obtenue précédemment ? Ce montage peut-il
permettre d’alimenter correctement les circuits symbolisés par R ?
2) Comment peut-on expérimentalement observer les signaux à l’oscilloscope et tracer la courbe de gain ?
3) On applique au filtre un signal rectangulaire n1 (t). On appelle a = Tf /T le rapport cyclique, variable (0 < a < 1), de la tension
n1(t).
a) Rappeler la définition d’une valeur moyenne et calculer la valeur moyenne Vmoy de n1(t).
b) On admet que le signal rectangulaire n1(t) est bien représenté par :
? 9: 9:
𝑣+ (𝑡) = 𝛼𝐸 + S𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝛼)𝑐𝑜𝑠 / 𝑡4 + Y1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝛼)\𝑠𝑖𝑛 / 𝑡4].
: X X
Ab
9? &de(:f)
Réponse : passe-bas ; Vmoy = aE ; V20 = aE ; amplitude :
𝑠𝑖𝑛(𝜋𝛼) ; 𝑉9= = c
A 2/A .
icA l Ac A
gh+1 A A k -/ < 4 m
j O< jO<
Réponse : G(x) = 1 et j(x) = - 2 arctan x ; 𝑣& (𝑡) ≈ 𝑣" (𝑡) puis 𝑣& (𝑡) ≈ 1,0𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 puis 𝑣& (𝑡) ≈ −𝑣" (𝑡).
IV Filtre de Hartley
3
s ;
l
2) La mettre sous forme canonique : 𝐻(𝑗𝜔) = 𝐻7 3 en notant 𝑥 = la pulsation réduite. Donner la valeur de H0.
+10 A -s ;<
l
On exprimera la pulsation propre w0 et le facteur de qualité Q en fonction de R, L et C, puis on donnera leurs valeurs numériques.
3) Mesurer la pente des asymptotes. Retrouver leur valeur à partir de l’étude de la fonction de transfert.
4) Tracer le diagramme de Bode asymptotique pour la phase. Pour cela, on déterminera la valeur de cette dernière pour x << 1
(BF), x = 1 et x >> 1 (HF).
5) Déterminer les valeurs numériques de a et b définis sur le diagramme à partir de l’expression de la fonction de transfert. Vérifier
la cohérence avec les valeurs du graphe.
6) Ce quadripôle peut-il servir d’intégrateur ou de dérivateur ? Si oui, dans quelle bande de fréquence ? Justifier.
Quel inconvénient présente néanmoins ce montage utilisé pour réaliser ces opérations ?
On étudie la sortie s1(t) lorsqu’on applique à l’entrée le signal 𝑒+ (𝑡) = 𝐸7 + 𝐸+o 𝑐𝑜𝑠(𝜔+ 𝑡) avec 𝜔+ = 𝜔7 .
;<
On applique maintenant un signal créneau e2(t), de pulsation 𝜔9 = et d’amplitude E2m = 1 V (figure ci-dessous).
,
w?A@ + + +
Le signal e2(t) est décomposable en série de Fourier : 𝑒9 (𝑡) = :
S𝑠𝑖𝑛(𝜔9 𝑡) − 𝑠𝑖𝑛(3𝜔9 𝑡) + 𝑠𝑖𝑛(5𝜔9 𝑡) − 𝑠𝑖𝑛(7𝜔9 𝑡) + … ].
, G x
11) En utilisant la courbe de gain en diagramme de Bode fournie, calculer les valeurs numériques des amplitudes de ces pics dans le
signal de sortie s2(t).
En déduire l’expression numérique approchée du signal de sortie s2(t).
Justifier alors le nom de « tripleur de fréquence » donné à ce filtre.
12) Quelle seraient approximativement l’allure et les caractéristiques du signal de sortie s3(t) si l’on applique un signal triangulaire
e3(t) de pulsation 𝜔, = 𝜔7 et d’amplitude E3m = 1 V dont la décomposition en série de Fourier s’écrit :
w?|@ + + +
𝑒, (𝑡) = :A
S𝑠𝑖𝑛(𝜔, 𝑡) +
,A
𝑠𝑖𝑛(3𝜔, 𝑡) + GA 𝑠𝑖𝑛(5𝜔, 𝑡) + xA 𝑠𝑖𝑛(7𝜔, 𝑡) + … ] ?
e 2 e 4
E 2m E 4m
t
0 0 t
-E 2m
On alimente dorénavant le montage avec un échelon e4(t) de hauteur E4m = 1 V (figure ci-dessus). La sortie est alors notée s4(t).
13) En considérant que le condensateur est initialement déchargé, donner la valeur de s4(0+).
}&
14) Donner de même la valeur de / }~i4 • .
7
15) Établir rapidement l’équation différentielle vérifiée par s4(t) pour t > 0 à partir de l’expression de la fonction de transfert :
t
& s ;
u
𝐻(𝑗𝜔) = " = t .
+-9s ;-9JK(.;)A
u
16) A partir des valeurs numériques de R, L et C, prévoir le type de régime du circuit pour la fonction s4(t).
17) Compte tenu des résultats précédents, tracer l’allure du graphe de s4(t). On ne demande pas la résolution de l’équation
différentielle !
+ K
Réponse : passe-bande ; H0 = 1/2 ; 𝜔7 = ; 𝑄 = 𝑅‚9J ; ± 20 dB/décade ; j = +p/2 en BF, 0 pour x = 1 et –p/2 en HF ;
√9JK
?
a = -6,0 dB et b = -43 dB ; dérivateur en BF et intégrateur en HF ; 𝑠+ (𝑡) ≈ 2@ 𝑐𝑜𝑠(𝜔+ 𝑡) ; E2 = E2m ;
9
2,4.10 rad.s puis 7,1.10 rad.s puis 1,2.10 rad.s ; 3,4.10 V puis 0,2 V puis 1,7.10-3 V ; 𝑠 (𝑡) ≈ −0,2𝑠𝑖𝑛(7,1. 10w 𝑡) ;
4
-1 4 -1 5 -1 -3
9
w }&i ? 9J
𝑠, (𝑡) ≈ 0,2𝑐𝑜𝑠(7,1. 10 𝑡) ; s4(0 ) = 0 ; / }~ 4
+
= 9MK ; 2𝐿𝐶𝑠̈w + 𝑠̇w + 𝑠w = 0 ; régime pseudopériodique.
7• M
A. Présentation.
Les accéléromètres sont des composants électroniques conçus pour délivrer une tension u(t) proportionnelle à l’accélération a(t) qu’ils
subissent. On peut en trouver dans de nombreux appareils, tels que les smartphones ou certaines manettes de jeu vidéo notamment.
u = K. T(jω). a
-2 -1
K = 3,06.10 V.m .s².
1) La réponse fréquentielle du capteur présente un phénomène de résonance. Pour quelle fréquence fr a-t-elle lieu ?
Quelle serait la valeur d’amplitude de tension U enregistrée pour une accélération d’amplitude A = 0,01 m.s-2 qui
serait appliquée à cette fréquence fr au capteur ?
Le phénomène de bruit thermique consiste en l’existence de termes de tensions électriques parasites naissant au niveau des jonctions
entre matériaux conducteurs, donc notamment au niveau des soudures reliant le composant au reste du circuit. Ces tensions sont de
valeur aléatoire, fluctuant sur une faible amplitude avec une assez grande fréquence et viennent donc bruiter le signal censé être délivré
par le capteur.
Le constructeur du composant accéléromètre précise dans sa notice que le bruit thermique a une valeur efficace dépendant de la bande
passante d’utilisation du composant.
2) L’implantation du composant dans le circuit se réalise en plaçant en sortie un filtre passe-bas selon le schéma ci-
dessous, où Rs est la résistance de sortie du capteur et C la capacité d’un condensateur connecté entre cette sortie et la
masse de l’alimentation.
Accéléromètre
u(t)) u (t)
1
Déterminer l’expression de la fonction de transfert complexe H1(jω) = u1 / u reliant les tensions u(t) et u1(t)
représentées par leurs grandeurs complexes associées u et u1.
3) Définir, puis exprimer en fonction de RS et C la fréquence de coupure du filtre de transfert H1(jω). Calculer
numériquement la fréquence de coupure fc obtenue pour C = 3,0 nF, avec RS = 32 kΩ.
4) La notice du constructeur précise que la valeur RMS du bruit thermique, répond à l’expression :
1+
où la densité de bruit 𝑉•‘ = 8,5𝜇𝑉. √𝐻𝑧 et où fc représente la largeur de bande-passante imposée par
l’implantation du capteur.
a) Évaluer un ordre de grandeur des fluctuations attendues pour la tension u1(t) liée au bruit thermique, avec une
sortie de résistance RS = 32 kΩ sur un condensateur de capacité C = 3,0 nF.
b) En déduire le niveau de précision attendu pour les mesures d’accélération fournies par le capteur lorsqu’il est
utilisé selon l’implantation étudiée.
Les composants électroniques ont un comportement qui varie légèrement avec la température, ce qui fait que la plupart des appareils de
mesure ont une légère composante continue, ou basse fréquence, qui ne reflète pas nécessairement le signal à étudier (ici
l’accélération) mais traduit la dérive due aux effets thermiques.
L’échelle de temps typique pour ces variations indésirables est de l’ordre de 50 s au moins, soit des fréquences inférieures à 0,02 Hz.
Pour éliminer ce problème, on traite le signal en le faisant passer par un filtre de fréquence de coupure fc de l’ordre de 1 Hz.
1. On propose ci-dessus le tracé asymptotique des courbes de gain en diagramme de Bode relative à trois filtres (a), (b) et
(c). Lequel correspond le mieux à l’utilisation souhaitée ? Justifier.
2. On considère le signal représenté ci-dessous à gauche (signal d’entrée) appliqué en entrée des différents filtres ainsi
que les trois signaux de sorties obtenus, dans le désordre.
On donne aussi les quatre spectres de pulsation correspondants à ces signaux (à nouveau dans le désordre).
Indiquer en expliquant brièvement votre choix, à quel signal (entrée, 1, 2 et 3) correspond quel spectre (α, β, γ, δ). On
synthétisera ces choix dans un tableau, (qui servira aussi à la question suivante) :
3. On considère toujours le signal d’entrée proposé ci-dessus. Indiquer, en expliquant brièvement votre choix, à quel
signal de sortie (1, 2 et 3) correspond quel filtre (a, b et c). On rassemblera les réponses dans le tableau précédent.
c) Dans ces conditions, quelle sera la valeur du gain en décibels pour une fréquence de 0,02 Hz ?
5. a) Le cahier des charges stipule que l’amplitude d’un signal de fréquence 0,01 Hz doit être atténuée d’un facteur 100
par rapport à celle d’un signal de fréquence 0,1 Hz. Le circuit précédent convient-il ?
𝜔 e 𝑓 e
/𝑗 𝜔 4 —𝑗 ˜
K 𝑓K
𝐻e (jω) = 𝐻7 e = 𝐻
𝜔
/1 + 𝑗 𝜔 4
7
𝑓 e
—1 + 𝑗 ˜
K 𝑓K
D. Mise en cascade.
On considère le montage représenté ci-dessous, appelé montage suiveur. Le composant représenté par un rectangle
est un amplificateur linéaire intégré (A.L.I.) qui possède les propriétés suivantes :
- Les courants i+ et i- entrant respectivement dans les bornes notées (+) et (-) sont nuls ;
- les potentiels électriques V+ et V- des bornes (+) et (-) sont égaux, c’est à dire que la différence de potentiel entre
les borne (+) et (-) est nulle ;
- le courant de sortie IS délivré par l’A.L.I. assure son fonctionnement et s’adapte pour que les conditions
précédentes soient vérifiées.
3. On réalise le circuit ci-dessous. Déterminer sa fonction de transfert H(jω) = us / u. Conclure en relation avec la question 5.
partie C.
C montage C
R suiveur
u(t)) R R u (t)
s
+ +
Réponse : 20 kHz ; U = 7,7.10-4 V ; 𝐻+ = ; 𝑓K = ; VRMS = 0,44 mV ; Da = 1,5.10-2 m.s-2 ; filtre b ;
+-.MK; 9:MK
.MK; .MK; 9
entrée = g ; 1 = a = b ; 2 = d = a ; 3 = b = c ; 𝐻 = +-.MK; ; C = 1,59 µF ; - 34 dB ; n = 2 ; 𝐻• = 1 ; 𝐻 = /+-.MK;4 .
VI Le Millennium Bridge
Capteur capacitif
Le capteur est constitué d'un condensateur formé de deux électrodes planes dont la capacité varie avec la charge mécanique F imposée
sur sa face supérieure selon la relation :
𝜀𝑆
𝐶=
𝑒
où S est l’aire des électrodes, ε la permittivité diélectrique de l'isolant situé entre les électrodes supérieure et inférieure et e l'épaisseur
de l'isolant placé entre les deux électrodes.
Cette épaisseur e varie avec la force F appliquée au dispositif F selon la loi : e = eo - a.F
Données numériques : eo = 1,0 mm ; a = 1,0.10-4 mm.N-1 ; S = 5,0 cm² ; ε = 9,0.10 F.m-1. -9
La tension us(t) est appliquée à l'une des entrées d'un composant multiplieur, l'autre entrée étant soumise à ua(t). La tension de sortie du
multiplieur répond à la relation :
um(t) = q.us(t).ua(t) avec q = 0,10 V-1.
u (t)
a
u (t)
s
u (t)
m
u(t)
12 — Montrer que la tension de sortie um(t) du multiplieur (repéré par un symbole X sur le schéma) s'explicite selon deux termes
dont on exprimera les fréquences.
La sortie du multiplieur est appliquée à l'entrée d'un filtre passe-bas. La tension u(t) récupérée en sortie du filtre passe-bas est celle
permettant l’acquisition.
Une jauge de contrainte est un composant résistif, dont la résistance varie avec la déformation qu'il subit quand il est sollicité
mécaniquement. On suppose que cette résistance varie selon la loi :
Rc = Ro (1 + r.F)
-4 -1
où Ro = 100 Ω et r = 1,0.10 N et F est la charge mécanique imposée au capteur.
On insère la jauge de contrainte dans un montage en pont de Wheatstone, selon le schéma ci-dessous :
14 — Exprimer la tension u en fonction des résistances R1, R2, R3 et Rc ainsi que de de la tension d’alimentation E.
15 — Déterminer la valeur de résistance R3 amenant une tension de mesure u = 0 pour une charge mécanique F nulle.
Montrer que dans des conditions normales d’utilisation, la tension de sortie du pont de mesure u est pratiquement proportionnelle à
la force F appliquée à la jauge de contrainte.
Calculer numériquement u pour F = 800 N.
+ + ¤< Ÿ¤<
Réponse : 𝑢& (𝑡) = +-K 𝑢Ÿ (𝑡) ; 𝐶7 = 4,5𝑛𝐹 ; 𝑢& (𝑡) = 91Ÿ¢/" 𝑐𝑜𝑠2𝜋𝑓Ÿ 𝑡 ; 𝑈& = et 𝑏 = ;
ž /K < 9 w"<
¤<A Ÿ¢ MA M¦ 1M2 M| MA M¦
𝑢o (𝑡) = 𝑞 /1 + 9" 4 (1 + 𝑐𝑜𝑠4𝜋𝑓Ÿ 𝑡) ; fréquences 0 et 2fa ; 𝑢 = (M 𝐸 ; 𝑅, = ; u = 66 mV.
w < 2 -M¦ )(MA -M| ) M2
Beaucoup de logements sont équipés de l’internet par ADSL. Pour pouvoir simultanément téléphoner et
rester connecté à internet, il faut équiper les prises téléphoniques d’un filtre ADSL.
Dans le document 1 est présentée la fiche technique d’un filtre ADSL classique de type « gigogne ».
La partie de filtre qui nous intéresse est comprise entre les branches 1 et 3 (voir schéma de la fiche
technique).
Les bobines peuvent s’associer en série ou en parallèle sur le même principe que des résistances.
On a représenté sur la figure 1 une version simplifiée du filtre qui nous intéresse.
1) À l’aide de la fiche technique du document 1, donner les valeurs numériques des grandeurs caractéristiques des différents
composants présents dans le schéma simplifié de la figure 1.
2) Par une étude basse et haute fréquences du schéma simplifié, déterminer le comportement de ce filtre à vide (sans rien branché
en sortie) et en déduire la nature du filtre.
3) Déterminer la fonction de transfert à vide du filtre. Est-elle cohérente avec les résultats de la question précédente ?
4) Le comportement du filtre est-il notablement modifié si on place un résistor de résistance égale à 600 W entre les bornes de sortie
du filtre, résistance correspondant à celle d’un téléphone ? (on ne demande pas de calculs).
5) Les résultats précédents sont-ils en accord avec le diagramme de Bode proposé dans la fiche technique présentée dans le
document 1 ? On observera avec attention la grandeur placée en ordonnée.
Le signal d’entrée est composé de fréquences correspondant à des sons audibles auxquelles sont superposées des fréquences élevées
correspondant au signal ADSL, comme représenté de manière simplifiée sur la figure 2.
Le téléphone (résistance de 600 W) branché en sortie de ce filtre ne doit récupérer que le signal correspondant aux sons audibles.
9) Indiquer pour chacun des cinq pics du signal d’entrée sa fréquence et son amplitude.
A l’aide de la figure 4, déterminer l’amplitude de chacun des pics du signal de sortie (on indiquera les formules utilisées).
Récapituler les résultats dans un tableau.
Donner alors l’allure de la représentation spectrale du signal obtenu en sortie du filtre ADSL, ainsi que celle que l’on souhaiterait
obtenir dans l’idéal.
10) On cherche à recréer ce type de filtre uniquement avec un résistor de résistance R et un condensateur de capacité C = 1 nF.
Proposer un montage correspondant en précisant les tensions en entrée et en sortie.
On le justifiera par une étude basse et haute fréquences.
Proposer une valeur numérique vraisemblable pour la résistance, compte tenu de la valeur du condensateur.
11) En quoi le filtre proposé dans le document 1 est-il meilleur que ce simple filtre RC ?
L1, L2 : enroulements réalisés sur des bobinettes de ferrite dont les plus grandes dimensions sont d = 8 mm et l = 10 mm.
Résistance : 21 W; Nombre de spires : 500 environ.
L5, L6 : enroulements réalisés sur des bobinettes de ferrite dont les plus grandes dimensions sont d = 4,5 mm et l = 5,5 mm.
Résistance : 2 W; Nombre de spires : 110 environ.
L3, L4 : enroulements de 15 ou 16 spires sur de minuscules tores de ferrite dont le plus grand diamètre n’atteint pas 5 mm.
Résistance : négligeable.
Réponse en fréquence
L’affaiblissement d’insertion mesuré, soit l’opposé du gain, entre un générateur d’impédance de 600 W et une résistance de charge de
600 W, en l’absence de courant continu est donné sur la figure 4.
+
Réponse : RA = RB = 23 W ; RC = RD = 22 W ; LA = LB = 10,253 mH ; C1 = 22 nF ; passe-bas ; 𝐻 = +19JK; A-9.MK; ; G(0) = 1 et
G(∞)=0 ; GdB(0) = 20 log H0 donc asymptote horizontale ; GdB(∞) = 20 log H0 – 40 log x donc asymptote à – 20 dB / décade ;
9x1+9
Graphiquement : §¨©(G7777)1§¨© (97777) ≈ −40𝑑𝐵/𝑑é𝑐𝑎𝑑𝑒 ; fC = f(3 dB) = 10 kHz ; f1 = 300 Hz ; A1e = 0,5 V ; A1s = 0,5 V ;
f2 = 500 Hz ; A2e = 0,6 V ; A2s = 0,6 V ; f3 = 700 Hz ; A3e = 0,8 V ; A3s = 0,8 V ; f4 = 20 kHz ; A4e = 0,8 V ; A4s = 0,2 V ;
+
f5 = 50 kHz ; A5e = 0,9 V ; A5s = 0,04 V ; quadripôle RC en sortie sur C avec 𝑓K = 9:MK soit R = 16 kW.
Bien que l’effet pyroélectrique soit connu depuis les travaux de Brewster (1824), il n’est exploité qu’à partir de 1970 pour équiper des
capteurs très sensibles et très robustes de flux lumineux modulé (qui varie légèrement autour d’une valeur moyenne). Son principe de
fonctionnement est détaillé ci-après.
Un flux lumineux (grandeur d’entrée) excite le matériau, un film très fin, ce qui modifie sa température. Or une température variable au
sein de ce type de matériau produit un courant, dit de polarisation (effet pyroélectrique). Ce courant d’intensité i peut être considéré
comme provenant d’un générateur de courant idéal en parallèle sur un condensateur de capacité C. Pour constituer le détecteur
proprement dit, on lui associe en parallèle un résistor de résistance R très élevée et on détecte la tension à ses bornes (grandeur de
sortie du dispositif). Ainsi, un flux lumineux présentant des variations, ici sinusoïdales, autour d’une valeur moyenne, force en cascade
l’ensemble du système qui produit en sortie une tension sinusoïdale de même fréquence, et dont l’amplitude dépend de la fréquence du
flux lumineux.
Les équations différentielles qui régissent les deux blocs du système, F1 et F2, sont les suivantes :
}® ¯
𝜏+ }~ + 𝜃 = ° 2 𝜑Ÿ (𝑡) (1)
±²
}®
𝑖(𝑡) = 𝑆´ }~ (2)
où * ja(t) = ϕm.cos(ωt) donne les variations du flux lumineux autour de la valeur moyenne ϕ0 ;
* θ(t) est la variation de température du film autour de sa valeur moyenne T0 ;
* i(t) est l’intensité du courant de polarisation qui apparaît dans le film ;
* S est la surface du détecteur ;
* p est un coefficient caractéristique du matériau appelé paramètre pyroélectrique ;
* τ1 est un temps caractéristique des échanges thermiques dans le matériau ;
* cth est la capacité thermique du film.
Le détecteur proprement dit, noté F3, correspond au circuit ci-dessous dans lequel l’entrée i(t) est le courant de polarisation et où l’on
mesure la tension de sortie u(t).
i'
i (t)
C R u (t)
Données : S = 4,00 mm2 ; cth = 3,10.10-4 J.K-1 ; p = 17,0.10-5 C.m2.K-1 ; R = 24,0.109 Ω ; τ1 = 0,159 s ; τ3 = 1,49 s.
1) En utilisant la notation complexe habituelle pour toutes les grandeurs variables de façon sinusoïdale dans le temps,
établir les équations complexes (1’) et (2’) associées aux équations différentielles (1) et (2) reliant les grandeurs ja(t),
θ(t) et i(t).
2) Établir l’expression de la fonction de transfert H3 du détecteur F3 reliant u(t) à i(t) dans laquelle on introduira τ3 = RC
le temps caractéristique du détecteur. Quelle est la nature de ce filtre (on pourra utiliser une forme canonique si on le
souhaite) ?
3) Montrer que l’ensemble du système peut être considéré comme la mise en cascade de trois filtres successifs F1, F2 et
F3. On précisera pour chacun les grandeurs d’entrée et de sortie sur un « schéma-bloc » du dispositif.
4) Exprimer la fonction de transfert H1 de F1 à l’aide de l’équation (1’) et déterminer la nature de ce filtre (on pourra
utiliser une forme canonique si on le souhaite).
5) Exprimer la fonction de transfert H2 de F2 à l’aide de l’équation (2’) et déterminer la nature de ce filtre (on pourra
utiliser une forme canonique si on le souhaite).
6) A l’aide des résultats précédents, établir la fonction de transfert H de l’ensemble du dispositif et montrer qu’elle se met sous la
forme (A) qui conduit à la forme canonique (B) :
µ M´• ¯2 +
𝐻=¶ = °±² ¯2 -¯| 2 ·O¸2 ¸| (A)
ž -+-
·O(¸2 •¸|) (¸2 •¸| )
¹< ; =
𝐻= 2 (B) avec 𝑥=; ==
+-.P/01 4 < <
3
où f est la fréquence de modulation du flux lumineux.
Exprimer H0, f0 et Q en fonction des paramètres du problème. Quelle est la nature du filtre complet ? Justifier.
7) On donne ci-dessous la courbe de gain du diagramme de Bode fournie par le fabricant. Quelle fréquence donne la
réponse maximale ? Comparer à la valeur attendue d’après le modèle. Déterminer H0 et comparer à la valeur
attendue.
8) Tracer les asymptotes et déterminer leur pente. Comparer à la valeur attendue. En utilisant l’intersection des asymptotes,
déterminer graphiquement le facteur de qualité et comparer à la valeur attendue. Commenter.
¯ M M•´ ¯2 ’¯2 ¯| +
Réponse : 𝑗𝜔𝜏+ 𝜃 + 𝜃 = ° 2 𝜑Ÿ et 𝑖 = 𝑗𝑆𝑝𝜔𝜃 ; 𝐻, = +-.MK; ; 𝐻7 = °±² ¯2 -¯|
;𝑄=¯ ; 𝜔7 = ; (𝑓7 )"0´ = 0,30 𝐻𝑧 ;
±² 2 -¯| ’¯2 ¯|
, , ,
(𝑓7 )~½ = 0,33 𝐻𝑧; (𝐻7 )"0´ = 5,0. 10 ; (𝐻7 )~½ = 5,1. 10 ; (𝐻7)"0´ = 5,0. 10 ; (𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒)"0´ = ±19,7 𝑑𝐵/𝑑é𝑐𝑎𝑑𝑒;
(𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒)~½ = ±20 𝑑𝐵/𝑑é𝑐𝑎𝑑𝑒; (𝑄)" = 0,50 ; (𝑄)~½ = 0,30.