Chapitre I Fondations Superficielle UDSN

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Chapitre I : Fondations superficielles et profondes

I-1Définition :
Les fondations sont la partie basse de l’ouvrage, c’est l’infrastructure, leur rôle est d’assurer la
transmission de l’ensemble des charges de la construction au sol d’assise, elles servent de
support à l’ouvrage. Les fondations sont construites en béton armé et enterrés pour réduire les
effets du gel, du soulèvement de certains sols ou d’autres dommages provenant de la surface.
L’exécution des fondations a une importance particulière car leurs défaillances peuvent
entrainer la ruine de superstructures, alors qu’inversement des dommages dans la superstructure
peuvent être localisés et entrainent rarement des désordres dans les fondations. Selon la capacité
du sol à supporter les structures, il existe deux grands modes de transmission des charges :
-Les fondations superficielles (semelles isolés ou filantes et radiers travaillent essentiellement
grâce à la résistance du sol sous la base.
- Les fondations semi profonde et profondes (pieux, puits, barrettes, etc.), il y a lieu de considérer la
résistance du sol le long du fut, c’est-à-dire le frottement latéral.

Fig. 1 : Différents types de fondation


Pour différencier ces types de fondations on est amené à définir la notion de profondeur critique
qui est la profondeur au-dessous de laquelle la résistance sous la base de la fondation
n'augmente plus. C’est la profondeur ou se trouve le bon sol.
Si on désigne par D la profondeur d’encastrement de la fondation dans le sol, par B sa largeur
et par L sa longueur, on distingue 3 types de fondations :
• Fondation superficielle : 𝐃/𝐁 ≤4
• Fondation semi-profonde : 4≤𝐷/𝐵 ≤10
• Fondation profonde : 𝐷/𝐵 ≥10
Le choix d’une fondation est lié à :
Qualité du sol ;
Charges amenées par la construction ;
Coût d’exécution.
Fig.2 : Différents types de fondations selon la profondeur (Costet J., 1975)

Pour des raisons de coût, on cherche souvent à fonder un ouvrage superficiellement. Si cette solution
n'est pas fiable d'un point de vue technique (le sol ne peut pas supporter la charge appliquée ou les
tassements sont excessifs) ou économique, la solution de fondation profonde est envisagée.

I.2. Comportement du sol sous fondation


De point de vue comportement mécanique, si l’on soumet une fondation à un chargement
croissant, le sol est en équilibre élastique au début de l’application de la charge (faibles valeurs),
lorsque la charge devient importante, le sol se met progressivement à l’équilibre plastique et au
moment de la rupture :

Fig.3 : Courbe de chargement d’une fondation


- Dans le cas d’une semelle superficielle, il se produit un coin rigide sous la base de la semelle
qui s’enfonce dans le sol en le refoulant de part et d’autre (Fig3.a)
- Dans le cas d’une fondation profonde (pieu) on obtient une zone de rupture locale sous la
pointe du pieu (Fig3.b)
Fig. 3.a Schéma de rupture sous une semelle chargée

Fig. 3.b Rupture sous un pieu


Un projet de fondation est donc très délicat, il doit répondre à trois sortes de préoccupations :
- une bonne reconnaissance du sol support.
- les tassements doivent être inférieurs aux tassements admissibles définis pour l’ouvrage
- les contraintes doivent être compatibles avec la résistance à la rupture du sol : C’est le
problème de la
Capacité portante.
La contrainte de cisaillement le long du plan de rupture est donnée par : - Pour un sol pulvérulent
:  =  . tg
- Pour un sol cohérent : A court terme :  = Cu ; en contrainte totale A long terme :
 = c’+ ’tg ’ ; en contrainte effective
La capacité portante est la pression maximale que peut supporter le sol avant la rupture.
La contrainte admissible est la pression maximale qui puisse être appliquée par une structure
sur le sol, sans qu’il y ait des tassements excessifs et des risques de rupture du sol.
I.3. Fondation superficielle :
La fondation superficielle est par définition, une fondation reposant à la surface du sol ou
encastré à faible profondeur et lorsque la justification de la fondation ne prend en compte que
la résistance du sol sous le niveau d’assise.
La détermination de la force portante ou pression admissible des fondations est l’un des
problèmes les plus importants de la mécanique des sols, elle est la pression ou contrainte
maximale qui puisse être appliquée par une structure sur un sol, sans qu’il y ait de tassements
excessifs et de risque de rupture du sol, pour cela deux types d’élément sont à analyser :
-La capacité portante de fondation. C’est-à-dire vérifier les terrains et éventuellement le
matériau de fondation qui peuvent effectivement supporter la charge transmise. La capacité
portante est généralement déterminée à partir des propriétés mécaniques des terrains mesurées
soit au laboratoire, soit in-situ
-Le tassement sous la fondation est très important.
Les fondations superficielles sont définies par les caractéristiques géométriques suivantes :
• La dimension minimale de la base de la fondation est appelée largeur notée B ;
• La profondeur d’encastrement D est la hauteur minimale de la base par rapport à la surface du
sol après travaux de terrassement ;
• La longueur de la semelle ou plus grand côté d’une semelle est notée L ;
• Ancrage de la semelle h. il correspond à la hauteur de pénétration de la semelle dans la couche
porteuse.

Fig.4: fondation superficielle.

I.4. Principaux types des fondation sou semelles superficielles


On distingue trois types de fondations superficielles selon la largeur B et la longueur L :
1-Les fondations filantes ou continues, si B est petite devant L, soit L/B> 5.
Lorsque la descente de charges n’est pas concentrée, on met logiquement en œuvre une semelle
de type filante sous l’objet fondé ;-Exemple sous voile ou mur de soutènement ou plusieurs
poteaux rapprochés.
Fig 5 : Fondation filante

2- Les fondations isolées de forme rectangulaires, carrées ou circulaires dans le cas ou


L/B≤ 5, (la forme carrée B=L, rectangulaire B < L < 5B et circulaire B = 2R). Ce type de
fondation est mis en œuvre dans le cadre d’un bâtiment présentant des descentes de charges
concentrées (poteaux, longrine sous mur). -Exemple : une semelle sous un poteau.

Fig 6. Semelle isolée

3- Les radiers ou dallages, est sous forme d’une dalle de grande dimension, ce type de fondation
recommandée pour les sols de faible résistance ou lorsque la somme des surfaces de fondation
dépasse la moitié de la surface bâtie de l’ouvrage afin de faciliter les travaux de fondations. Si
la somme des surfaces des semelles isolées ou filantes> (Lxl)/2(surface au sol du bâtiment/2)
 Si > (Lxl)/2 (bâtiment)  RADIER

Fig7 : Fondation de type radier


I.5- Fonctions des fondations
Elles doivent reprendre les charges supportées par la structure et les transmettre au sol dans de
bonnes conditions de façon à assurer la stabilité de l'ouvrage : • Assurer la stabilité de l'ouvrage
et des fondations.
• Assurer la résistance des massifs de fondations.
• Vérifier la résistance du terrain de fondations.
• S’assurer de la durabilité des fondations.
• Trouver la solution la plus économique.
Le dimensionnement d’une fondation superficielle consiste donc à vérifier la stabilité de celle-
ci et notamment que le sol de fondation est en mesure de supporter les sollicitations qui vont
lui être appliquées. Il s’agit donc de vérifier que la capacité portante du sol de fondation est
suffisante. Celle-ci dépend :
• Des caractéristiques de la fondation : longueur, largeur, inclinaison, mais aussi rigidité et
surface De contact avec le sol.
• Des caractéristiques de la charge appliquée au sol : intensité mais aussi inclinaison et
excentrement.
• Des caractéristiques mécaniques du sol, déterminées en place ou in situ.

I.6 Modes de rupture du sol sous une fondation Superficielle


En réalisant un essai de chargement sur une fondation superficielle, on constate qu’au début du
chargement, le comportement est linéaire et élastique. Le tassement augmente linéairement en
fonction du chargement. Ensuite, on observe une accélération du tassement pour des
accroissements de charges relativement faibles. On constate également l’existence d’une charge
ultime Qu pour laquelle il y a poinçonnement du sol. Le sol ne peut pas supporter une charge
supérieure, il est en rupture. Cette charge est la capacité portante de la fondation(qu) qui est la
charge ultime (Qu) divisée par la surface d’appui S.
qu = Qu/ S
Si le sol sous la base de la fondation est formé d'un sol ferme, il y a formation d'un coin sous la
base de la fondation, qui refoule le sol latéralement selon des lignes de glissement débouchant
à la surface. L'enfoncement de la fondation provoque généralement un soulèvement du sol
d'autant plus net que la structure est moins déformable. C'est le cas pour les sols relativement
résistants. On définit 3 zones :

Fig.8 : Courbe chargement- tassement -Schéma de rupture d’une fondation superficielle


• Zone I : située directement sous la semelle. Cette zone formée d’un coin délimité par les points
A, B et C est fortement comprimée et se déplace avec la semelle.
• Zone II : Le sol de ces parties est complètement plastifié et il est refoulé vers la surface. Les
déplacements et cisaillements sont importants, il s'y produit rupture généralisée.
• Zone III : Les zones externes ne sont soumises qu'à des contraintes faibles, il n’y a pas en
rupture.
I.7 Théorie de la capacité portante
La capacité portante ultime d’une fondation superficielle étant définie comme la charge
maximale que peut supporter le sol, elle dépend de plusieurs facteurs qui sont les propriétés
mécaniques ou paramètres de la résistance au cisaillement, (la cohésion(c) et angle de
frottement interne(φ)mesurées soit au laboratoire, soit in-situ), la forme et les dimensions des
fondations ainsi que la profondeur à laquelle elles prennent appui. Pour calculer La capacité
portante ultime on considère le principe de superposition de Terzaghi (1948) cas d’une semelle
filante soumise à une charge verticale centrée reposant sur un massif semi infinie et homogène
horizontale. Il définit les paramètres géométriques de la fondation superficielle comme suite :
B≤ D (B : Largeur de la semelle), D Profondeur de l’ancrage.
La contrainte de rupture sous charge verticale centré est obtenue par la relation générale suivant
:
qu = 1/2 γ1B Nγ+ γ2 D Nq+ cNc (1)
Soit : qu = qγ+ qD+ qc
𝛾1 : poids volumique du sol sous la base de la fondation ;
𝛾2 : poids volumique du sol latéralement à la fondation ;

Fig9 : Capacité portante. Méthode de superposition de Terzaghi (méthode «c-φ»)


✓ Etat 1 : le premier terme (𝟏 𝟐 γ1 B Nγ) est le terme de surface (ou de pesanteur), car il est
fonction de la largeur de la fondation Bet du poids volumique du sol γ2sous la fondation. C’est
la charge limite (théorie rigide-plastique) pour un massif pesant et frottant uniquement ;

✓ Etat 2: le deuxième terme (γ2DNq) est le terme de surcharge ou de profondeur. C’est la


charge limite pour un sol uniquement frottant et chargé latéralement.

✓ Etat 3 : le troisième terme (cNc) est le terme de cohésion. C’est la charge limite pour un sol
frottant et cohérent, mais non pesant ;
Où : Nγ, Nq, Nc sont les facteurs de portance dépendent de l’angle interne de frottement φ.
Prandtl a donné

✓ Nq = tg2 ( π 4 + φ 2 ) e tgφ .

✓ Nc = ( 𝑁𝑞−1 𝑡𝑔φ ).
Et Vesic a donné (l’Eurocode 7)

✓ Nγ = 2(Nq−1) tgφ.
Le tableau de quelques valeurs pour les facteurs de portance Selon le D.T.U

Tout ce qui a été développé ci-dessus concerne les fondations superficielles continues soumises
à une charge centrée. Cependant, pour les autres cas possibles (charge inclinée, charge
excentrée, fondation isolée, etc.), il n’y a pas de consensus sur un mécanisme de rupture bien
détermine, et il n’existe pas non plus de formules donnant les facteurs de capacité portante.
Mais pour palier au besoin d’avoir une capacité portante pour le dimensionnement des
fondations, il a été proposé d’introduire des coefficients correcteurs, et de multiplier les facteurs
de capacité portante de la fondation filante de référence par ces coefficients et qui sont soit
minorateurs, soit majorateurs. Ces coefficients correcteurs sont choisis de manière empirique à
partir de résultats d’essais de laboratoire sur modèles réduits, d’essais en centrifugeuse ou
d’essais en vraies grandeurs.
I.7.1 Influence de la forme de la fondation
Afin de tenir compte de la forme de la fondation, la relation proposée pour la capacité portante
ultime est modifiée à l’aide de coefficients multiplicatifs 𝑠𝛾, 𝑠 , et 𝑠𝑞 et prend la forme suivante:
qu = 1/2 γ1B Nγ Sγ + γ2D Nq Sq + C Nc Sc
Les valeurs de ces coefficients multiplicateurs sont données dans les tableaux ci-dessous :

Tableau : Coefficients de forme. Valeurs de Terzaghi.

Pour une semelle rectangulaire B*L. qu = 𝟏/𝟐 γ1B Nγ(1- 0,2𝐵 𝐿 ) + γ2 D Nq + cNc(1+0,2𝐵 𝐿
)
Pour une semelle carrée B*B. qu = 0,4 γ1 B Nγ + γ2 D Nq + 1,2 cNc
Pour semelle circulaire diamètre B. qu = 0,3 γ1B Nγ + γ2D Nq + 1,3 cNc
3.7.2- Influence de l’excentrement de la charge
Si la charge a un excentrement (e) parallèle à B, alors on remplace dans tout ce qui précède la
largeur B par une largeur réduite donnée par :
B′ = B − 2e
Si l’excentrement (e′) est parallèle à la dimension L alors on remplace la longueur L par une
longueur réduite :
L′ = L − 2e′
L’aire réduite A’ de la fondation est donnée par la formule suivante :
A′ = L’B’
La capacité portante totale est alors obtenue par :
𝑄𝑙 = 𝑞𝑙 B’ L’ → pour une fondation rectangulaire ou carrée.
𝑄𝑙 = 𝑞𝑙 𝜋 B’.𝐵/4 → pour une fondation circulaire.
Avec : 𝑞𝑙 : contrainte de rupture incluant tous les coefficients correctifs éventuels.
B’ : largeur ou diamètre réduit (ou effectif) dans le cas de l’excentrement.
L’: Longueur réduite (ou effective) dans le cas de l’excentrement.
Fig10 : Excentrement de la charge.

I.7.3 - Influence de l’inclinaison de la charge


Lorsque la charge appliquée à la fondation est inclinée par rapport à la verticale, il y a lieu
d’appliquer la relation suivante :
1
𝑞𝑢 = 𝛾1 𝐵𝑁𝛾 𝑆𝛾 𝑖𝛾 + 𝛾2 𝐷𝑁𝑞 𝑆𝑞 𝑖𝑞 + 𝑐𝑁𝑐 𝑆𝑐 𝑖𝑐
2
Avec : iγ, iq et ic : Coefficients minorateurs (inférieurs à 1). Dans le cas d’une inclinaison créée
par une charge horizontale parallèle à B (figure ci-dessous) d’angle « δ» par rapport à la
verticale.
Le DTU 13.12propose les relations suivantes pour les coefficients 𝑖𝛾 , 𝑖𝑐 et 𝑖𝑞 dues à Meyerhof:
𝛿 2
𝑖𝛾 = (1 − 𝜑) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝜑 > 0
𝑖𝛾 = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝜑 = 0

2𝛿 2
𝑖𝑞 = 𝑖𝑐 = (1 − )
𝜋

Fig11 : Inclinaison et excentrement d’une charge dans la direction parallèle à B.


I.8. Justification de la fondation en fonction du type de sol
I.8.1 Cas des sols fins ou cohérent
Le comportement des sols fins saturés (telles que les argiles) vis-à-vis de la résistance au
cisaillement, est différent suivant qu’ils sont sollicités en conditions non-drainées (à court
terme), ou drainées (long terme).
a) Calcul à court terme
Lorsque le sol porteur est un sol fin cohérent saturé, on doit faire un calcul à court terme, en
contraintes totales. Le sol est caractérisé par sa cohésion non drainée cu. On prend :c= cu et φ =
0
𝑁𝛾 = 0, 𝑁𝑞 = 1 𝑒𝑡 𝑁𝑐 = 𝜋 + 2
donc pour une semelle filante :

𝑞𝑢 = 𝑐𝑢 𝑁𝑐 + 𝛾2 𝐷 = (𝜋 + 2)𝑐𝑢 + 𝛾2 𝐷
Avec : γ1 : est le poids volumique total du sol latéral.
b) Calcul à long terme
Le calcul à long terme pour les sols cohérents et le calcul dans les sols pulvérulents sont des
calculs en conditions drainées, en contraintes effectives. Les paramètres de résistance drainés
sont : c= c’et φ = φ՛. Dans ce cas, et toujours pour une semelle filante :
1
𝑞𝑢 = 2 𝛾2′ 𝐵𝑁𝛾 + 𝐶 ′ 𝑁𝑐 + 𝛾1′ 𝐷𝑁𝑞

Avec : γ1՛ et γ2՛ poids volumiques déjaugé.


3.8.2 Cas des sols grossiers ou pulvérulent (tels que les sables) Pour les sols pulvérulents, le
calcul de la capacité portante se fait de la même façon à court terme et à long terme. Il est
effectué en conditions drainées. c = c’ = 0 et φ = φ՛
1
𝑞𝑢 = 2 𝛾1′ 𝐵𝑁𝛾 + 𝛾2′ 𝐷𝑁𝑞

NB : Le dimensionnement à court terme est généralement plus défavorable que celui à long
terme.
3.9- Capacité portante admissible d’une fondation superficielle C'est la contrainte qu'on peut
appliquer sur le sol sans qu'il y ait un risque de rupture du sol. Elle est déterminée à partir de la
capacité portante nette, en faisant intervenir un coefficient de sécurité égal à 3.
𝑞𝑛𝑒𝑡 = 𝑞𝑢 − 𝛾2 𝐷
𝑞𝑛𝑒𝑡
On a :𝑞𝑎𝑑𝑚 = 𝛾1 𝐷 + 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑞𝑎𝑑𝑚 = 𝛾2 𝐷 + (𝑞𝑢 − 𝛾2 𝐷)⁄𝐹𝑠
𝐹𝑠

Avec : Fs : coefficient de sécurité pris, en général, égal à 3.


Justification d’une fondation superficielle Etats limites
Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. Par conséquent, on
distingue :
- les états limites de service (ELS) au-delà desquels l’ouvrage ne serait plus susceptible de
remplir sa fonction (par exemple déformations excessives),
- les états limites ultimes (ELU) au-delà desquels il y a risque de rupture.
Pour chacun des états limites (ELU et ELS) on doit, former des combinaisons d’actions afin de
déterminer le torseur des actions (forces avec ses composantes verticale et horizontale, et
moment) appliqué par la fondation sur le sol.
Vérification de la stabilité de fondation En se basant sur les mécanismes de rupture se
développant dans le sol sous une fondation dont les paramètres de résistance au cisaillement
sont c(cohésion) et φ(angle de frottement) et en utilisant la théorie de calcul à la rupture on
pourrait estimer la charge de rupture. Le dimensionnement d’une fondation superficielle est
comme suit :

Fig. II. 6 Organigramme de dimensionnement des fondations superficielles

Les valeurs de la capacité portante : Après de nombreuses expériences sur la plupart des sols,
des valeurs de la capacité portante qad ont été établi ( bars Kgf/cm2 = 100KN/m2 )
Le tableau ci-dessous indique les valeurs à retenir pour les facteurs de portance selon les
recommandations de l’Eurocode 7 :

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