Le Droit
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Le Droit
Introduction Générale
Selon jean BURDEAU le droit est un ordre et ce qu’il ordonne c’est la vie. Une vie sans ordre
consacre l’anarchie et développe l’individualisme à outrance. Ce sera la loi du plus fort. Une
telle société n’est pas viable; d’où la nécessité d’un système d’ordre établie par le droit.
C’est une notion polysémique c’est-à-dire dotée de plusieurs sens mais que la doctrine a
systématisé sous trois aspects:
-Le droit : Ensemble de règle secrétée par une société donnée en vue régir les
comportements des individus et de leur environnement. Etant donné que la norme est son
objet, on parle de droit objectif.
-Le droit peut aussi s’agir d’un ensemble de prérogative nécessaire à l’effectivité d’une vie
normale dotée à une personne humaine.
Par personne il faut s’orienter vers la personnalité qui est définie comme étant une aptitude
à avoir des droits et obligations.
Le droit distingue la personne physique de la personne morale.
Personne physique = être humain matérialisable et vivant donc c’est personne et en os
Personne morale : institution vivant un intérêt collectif légitime et survivant à la vie des
personne qui l’on institué.
L’exemple c’est l’Etat et ses démembrements : le département, la commune, les universités
et les emprises publiques.
- Le droit est une science que l’on enseigne dans les universités, les instituts et les
grandes écoles à travers des disciplines, des sciences juridiques comme le droit
constitutionnel, le droit civil, le droit commercial, le droit fiscal, le droit pénal
, le droit international entre autre.
Apres ce parcours il y’a organe spécial et spécifique habilité à produire du droit et à garantir
les droit subjectifs appelé Etat. Il serait recommandé de l’étudié dans un chapitre
préliminaire avant de voir dans une première partie le droit objectif et le droit subjectif en
seconde partie.
La collectivité étatique est indivisible. Cette forme simple d’Etat est gouvernée par le
principe de l’unité dont la modalité d’application et la centralisation. Celle-ci quelque son
utilité produit des effets inefficaces et inefficients conduisant à mettre en place des
aménagements au principe d’unité.
I) Le principe de l’unité
L’Etat unitaire centralisé ne reconnait qu’une seule personne morale de droit public à savoir
l’Etat lui-même. Il ramené à lui le seul centre de décision et d’animation de toute la ville
politique et administratif juridiquement on considère l’Etat unitaire comme celui dont le
pouvoir est 1 dans son fondement, 1 dans sa structure et 1 dans son exercice. C’est la
traduction du principe selon lequel la république est indivisible tout émane de l’Etat, c’est le
prototype de l’Etat Africain indépendant qui voulait garantir une autorité incontestée et de
réaliser l’unité nationale. Théoriquement c’est un système concevable pas par l’idéal mais
dans la pratique. A l’échelle des Etats contemporains, il conduit à un engorgement d’une
hypertrophie au centre et s’achemine vers une paralysie et une précarisation au niveau
périphérique.
C’est pourquoi souligne Lamennais « le système conduit à l’aplopletie au centre et à la
paralysie aux extrémités »
Fort de ses méfaits le système a connu des aménagements importants.
1) La décentralisation
C’est une technique d’aménagements de pouvoir et d’organisation du territoire. Elle consiste
à repartir les Etats apathiques de l’administration publique à travers le territoire selon le
principe de la hiérarchie administrative.
La décentralisation est une exigence minimale d’une bonne administration dont les activités
s’adaptent au milieu qu’elle concerne. Ici on vise la proximité pour éviter la proximité (entre
en sur nombre dans un endroit restreint). On approche l’administration à l’administrer en
nommant des agents dans les circonstances administratives la région admistrée par le
gouverneur, le département par le préfet et l’arrondissement par le sous-préfet. Comme le
disait Napoléon « une nation de décentralisation on gouverne de loin mais on administre
que de prés ».
Par conséquent avec la déconcentration, le territoire est divisé géographiquement en
circonstance administrative dirigé par les autorités nommés par décret qui appliquent la
politique initiée, conçue et orientée par le pouvoir central depuis la capitale. C’est pourquoi
Adilon Barrot disait « en matière de déconcentration c’est le même marteau qui frappe
mais on en a raccourci le marché »
Peut-être pour mieux ajuster les corps.
Par contre l’effet escompté n’a pas été atteint en raison l’impopularité de certaine politique
de l’inadéquation entre la volonté du centre et les besoins locaux et la lourdeur de la tutelle
des organes déconcentrées. C’est pourquoi on a initié un nouvel aménagement à savoir la
décentralisation.
2) La décentralisation
Contrairement à la déconcentration qui est une technique, la décentralisation est une
politique d’organisation du pouvoir décisionnel et du découpage territorial qui érigent les
terroirs en collectivité locales dotées de la personnalité juridique. Elles sont le département
dirigé par le conseil départemental avec à sa tête son président et la commune administrée
par le conseil municipal et présidé par le maire. On les appelle les élus locaux qui émanent
du suffrage universel direct c’est à dire les populations et qui élisent leur président par le
biais du suffrage universel indirect. La collectivité locale repose son principe d’autonomie
d’administration libre avec des ressources humaines, matérielles, financières que juridique.
Le taux d’autonomie ne veut pas dire l’indépendance leur pouvoir exerce en conformité avec
la loi nationale, sous le contrôle du gouverneur, du préfet et du sous-préfet qui peuvent
saisir le juge administratif par le biais du contrôle à apeterioré à fait recours par excès du
pouvoir.
- Le principe de la superposition : cela signifie que les Etats fédérés décident de mettre au-
dessus d’eux une entité supra nationale. Ainsi, les 1ers constituent le fondement, le 1er palier
qui supporte l’édifice au-dessus duquel se trouve l’Etat fédéral. Schématiquement, les Etats
fédérés occupent le rez de chaussée, et l’Etat fédéral l’étage. Ainsi, se superposent
- Le principe de l’autonomie : qui signifie la liberté octroyée par les Etats fédérés à la
fédération. Ce n’est pas une perte de pouvoir encore moins une Independence de ces
derniers. Mais plutôt une égalité entre eux et une liberté dans la gestion interne des affaires.
Il n’existe aucune influence mutuelle entre Etat fédéré et aussi entre Etat fédéral et ces
derniers. Dès lors, chacun a sa propre administration, ses propres juridictions, ses propres
lois, ses propres patrimoines matériels et humaines, ses propres ressources financières
distinctes de ceux de l’Etat fédéral. Mais l’autonomie n’est qu’interne parce que la
souveraineté internationale appartient seul à l’Etat fédéral qui agit au nom et pour le
compte des Etats fédérés en matière de défense, de diplomatie et de paix au niveau
internationale.
- Le principe de la participation : l’Etat fédéral est né de la volonté des Etats fédérés. A part
ex nihilo, l’Etat Etat fédéral attend les Etats fédérés du moyen pour exister. Pour faire, les
Etats fédérés contribuent à son effectivité existentielle et l’aspect le plus marquant, le plus
symptomatique est le pouvoir législatif. Dans un Etat fédéral le parlement est toujours
bicaméral avec la chambre haute appelée SENA et la chambre basse appelée ou correspond
à la chambre des représentants.
Celui-ci est constitué en fonction de la démographie des Etats alors que celle correspond au
principe d’égalité ou chaque Etat désigne deux représentants.
La cour suprême qui est le juge fédéral est composée de magistrat élus à vie et choisis dans
les juridictions des Etats fédérés.
En définition, les deux forme d’Etat (l’Etat unitaire – Etat fédéral) sont l’apanage de la
communauté internationale. Toutefois existe la confédération d’Etats qui sont les seuls
entités habilitées à produire le Droit qui donne droit au droit.
Chapitre 1 : Le Droit Objectif
Ici l’étude porte sur l’objet à savoir la règle juridique qui pose une norme. Ce qui l’oblige à
l’identifier avant de procéder à sa classification.
Il va s’en dire mais il faut le dire, la règle de droit indique une attitude, un comportement
dont le respect est souhaité et la violation sanctionné. La règle de droit a essentiellement
pour Object la personne physique ou morale. Mais dans la société elle n’est pas la seule à
régir le comportement humain. Pour mieux la singulariser, il faut analyser ces caractères et
la distinguer des règles voisines.
Par contre, si elle est prescriptive c’est pars qu’elle est négative et suscite un comportement
abstentionniste. Le respect de la règle de droit est assurée par la contrainte légitime
étatique puisque nul ne peut se rendre justice doit même .La préinscription de la règle de
droit consiste aussi à une définition d’un concept comme celui d’un commerçant ; le
parlement universitaire. La règle de droit est obligatoire qu’elle soit positive ou négative puis
qu’elle impose l’observation un comportement désire par la norme. Si commande qu’elle
peut être nécessaire qu’elle peut paraitre et si utile qu’elle puisse apparaitre ; cette
approche comporte des limites ; puisse une règle de droit peut exister sans être associe
d’une contrainte. C’est l’exemple de l’obligation naturelle être frère et sœur de se porter
mutuellement secours.
B) Le caractère général
Naturellement la règle de droit est l’essence abstraite puisqu’elle prescrit des situations non
individualisées. Elle a pour vocation de s’appliquer à tout individu dans la situation décrite
dans la règle. Exemple pour être étudiant il faut se doter d’une carte étudiant.
Comme tout principe cette règle souffre d’exception, c’est le cas de la loi d’amnistie ou le
actes de nomination. Comme l’être humain, la règle de droit nait et meurt. Sa naissance est
appelée entrée en vigueur qui est la conséquence de la promulgation et la publication dans
le journal officiel. Elle n’est pas d’une durée définie puisqu’on peut procéder à son retrait, sa
modification, son agrégation par vote ou décision ou désuétude
A) Au niveau de l’origine
La règle e droite provient d’une autorité étatique qui est souvent représentés par les
pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaire.
Par contre la règle religieuse émane d’une autorité supérieure, extérieure transcendantale
souvent appelé DIEU.
Pour ce qui est de la règle morale, sa source est la conscience que chacun a du bien et du
mal.
B) Au niveau de la finalité
La règle de droit est destinée à organiser la vie en société alors que la règle religieuse régit le
rapport entre les Homme et DIEU, être les Hommes et eux par ordre de DIEU. Par règle
morale, la finalité est d’être en rapport avec conscience. Toutefois la tendance actuelle
combine ces trois sources dans l’univers juridique avec comme notion équité, loyauté et
bonne fois.
C) Au niveau de la sanction
C’est ici que la distinction est nette. La sanction de la règle de droit est connue d’avance et
on prévoit l’usage de la force légitime pour son exécution. Par contre, l’inobservation de la
règle morale est sanctionnée par le ressentiment, le remord et la mauvaise conscience.
Quant à la règle religieuse, sa violation est appelée pêché et est sanctionnée ultérieurement
voir hypothétiquement dans l’au-delà.
A) Le droit civil
Il est le droit le plus fondamental du droit privé. Il englobe le droit des personnes et de la
famille régit par le code la famille de 1973. Il comprend également le droit des obligations
qui régit les contrats et la responsabilité civile encadrer par les article 118 et 119 du COCC
(Code des Obligations Civiles et Commerciales) qui trouvent son pendant ) l’article 1382 du
code civile français qui dispose « Tout fait quelconque de l’Homme qui cause à autrui un
dommage, ,oblige celui par la faute duquel il est arrivé à la réparer.»
B) Le droit social
Il porte sur le droit du travail et des travailleurs et sur la sécurité sociale. Le droit du travail a
pour vocation de régir des rapports entre travailleurs et employeurs grâce au contrat de
travail qui définit les obligations, les avancements, les conditions de licenciement les congés
et les sanctions disciplinaire. Il fixe aussi les règles et les conditions d’hygiène, de salubrité et
de sécurité dans l’entreprise.
Quant au droit de la sécurité sociale, il protège les travailleurs contre les accidents de travail,
les maladies professionnelles et non professionnelles et les congés de maternité et de
paternité.
D) Le droit pénal
Il s’agit des peines applicables aux infractions pénales qui sont au nombre de trois :
- Les contraventions
- Les délits
- Les crimes
A) Le droit constitutionnel
Il porte sur les règles qui organisent l’Etat en indiquant ses missions et ses caractères. C’est
le droit le plus fondamental du droit public. Son objet est la constitution. Il est à la base du
l’édifice juridique. A partir de laquelle toutes les autres disciplines tirent leur légitime, leur
force et leur valeur. Ainsi Habs Kelsen parle d’un ordonnement juridique sous forme
pyramidale avec comme fondement la constitution appelé norme fondamentale qui elle
donne validité aux règlements (décret arrêté). On parle alors de bloc de constitutionalité par
le biais d’un contrôle exercé par le conseil constitutionnel pour assurer la conformité des
actes inferieurs à la constitution.
B) Le droit administratif
C’est le droit de l’administration c’est-à-dire des collectivités publiques des entreprises et
établissements publics ayant pour mission de service publique. Il règlemente les rapports
entre personnes publiques et des usages appelés contrats.
L’administration bénéficie d’un juge spécial qui règle les litiges nés en son sein
Ce sont des prérogatives reconnues par la règle de droit que sont les Hommes. On les
assimile aux droits de l’Homme appelés Droit à…. Droit de…. Les 1er sont les seconds sont
appelés Droit de liberté. On les retrouve souvent dans les grandes déclarations des droits de
l’Homme de 1948 de l’ONU. La charte africaine des droits de l’homme et des peuples sans
oublier la charte du monde de 1262 sous Soundiata Keita.
Ces droits sont d’un part évaluables en argent et d’autre ne le sont pas. Pour les premiers,
on parle de droit patrimonial pour les seconds de droit extrapatrimoniaux ; mais ces droits
subjectifs peuvent matérialiser par leur consistance physique à travers les droits des
propriétés.
Le patrimoine est unique, l’individu ne peut avoir qu’un patrimoine et tout patrimoine
appartient à quelqu’un. Le patrimoine est inaliénable, incessible, imprescriptible.
Les premiers, par le biais de contrat font l’objet d’une échange, les second interdits par le
biais de la loi, c’est le cas des éléments corporels, les produits illicites, les biens communs.
Les biens fongibles et les biens non fongibles. Les 1ers existent en plusieurs exemplaires de
façon identique ayant la même valeur et la même constitution. Sont non fongibles, les biens
uniques de par leur nature et par leur essence.
A) Le droit de propriété
Pour qu’il ait propriété, il faut la réunion de 3 éléments à savoir l’Usus, le Fructus et l’Abusus.
L’Usus correspond au droit d’usage, c’est-à-dire la possibilité d’en user qui est prérogative la
plus importante.
Le Fructus, c’est le droit de fructifier les biens afin de tirer des fruits.
Enfin l’Abusus, c’est le droit d’en disposer comme bon nous semble.
Ces trois éléments sont cumulatifs pour qu’il ait droit de propriété.
Conclusion
Le Droit est un fait culturel ayant pour but de réguler. Les faits sociaux au sein d’une
communauté organisée appelée Etat qui n’est qu’un système d’ordre. Son but est rendre
adroit ce qui est maladroit juste, injuste.
C’est pourquoi, il insiste pour être le plus efficace possible et selon Pr Bourdeau « l’efficacité
d’une flèche réside moins dans la face de celui qui lance que dans sa précision de sa cible ».
C’est pourquoi trop de droit tue le droit. L’idéal serait d’écouter Paul Valéry qui disait « Si
l’Etat est fort il nous écrase, s’il est faible nous périssons ».