Coportement Hydrochimique Des Eaux
Coportement Hydrochimique Des Eaux
Coportement Hydrochimique Des Eaux
Elaboré par :
Redwane DAOUDI
Encadré par :
Pr. Abdelhadi ELMIMOUNI (Encadrant) ;
Pr. Abdelmalek GOUMIH (Co-encadrant FSSM Marrakech) ;
d’échantillonnage.
Je remercie également tous nous enseignants qui nous ont préparés théoriquement
et pratiquement durant notre cycle de formation, ainsi que tout le corps administratif de la
faculté.
Géologie de L’école normale supérieur de Marrakech pour bien vouloir accepter d’effectuer
Je vais saluer vivement les habitants des douars visités pendant la période
d’échantillonnage pour la sympathie qu'ils nous ont adressée au cours de cette période.
Mes remerciements s’adressent également à tous nos amis et nos collègues étudiants
de la Faculté des lettres et des sciences humaines, en particulier Youssef SIKOU, Sanae
Enfin je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé, de près ou de loin, à la
gratitudes.
1
Sommaire
Remerciement………………………………………………………………………………………………….…………. 1
Sommaire………………………………………………………………………………………………………….………….2
Liste des cartes………………………………………………………………………………………….….….…………..5
Liste des images…………………………………………………………………………………………………...………6
RESUME…………………………………………………………………………………………………………..…….…….10
Introduction générale…………..…………………………………………………………………………………..…11
Problématique de la recherche...................................................................................................................................12
2
d. Pollution périodique: ...............................................................................................................................................18
I- Situation géographique………………………………………………………………………..……………………… 29
III- Hydrologie……………………………………………………………………………………………………………...….33
IV- Climat………..…………………………………………………………………………………………….………...……….33
a. Minéraux sulfurés.............................................................................................................................................................40
3
2. Mesures physico-chimiques des eaux..............................................................................................................47
a. Mesures in situ ............................................................................................................................................................ 47
b. Analyses au laboratoire.............................................................................................................................................49
c. Analyse des ETM...........................................................................................................................................................52
II- Résultats et discussions…………………………………………………………………………….…………53
1- Paramètres mesurés in situ ……………………………………………………………...…………………….53
a. Piézométrie ....................................................................................................................................................................53
a. Chlorures …….……......................................................................................................................................58
b. Oxygène dissous ........................................................................................................................................59
c. Analyses des ETM......................................................................................................................................60
Conclusion générale………………………………………………..…………………..………..…......………….……66
Bibliographie…………………………………………………..…………………..…………………………………………67
4
Liste des cartes
Carte 1 : Localisation des mines marocaines les plus importantes, classées selon leur état
d’exploitation……………………………………………………………………………………………………………...……28
5
Liste des images
Image 1 : Images satellitaires montrant le situation géographique de la mine de Hajjar...........38
Image 3 : Prise des données de positionnement et de piézométrie d’un puit à Douar l’ahjar...46
Image 6 : Conductimètre…………………………………………………………………………………...……………...48
6
Liste des diagrammes
Diagramme 1 : Pluviométrie mesurée dans la région de Hajjar durant la période 2001-2004 (El
Adnani, 2008)………………………………………………………………………………………………..…….……..…....34
Diagramme 9 : Variation la teneur en ETM (Cd, Cu, Pb et Zn) des eaux souterraines au
voisinage de la mine Hajjar……………..…………….……………………………………………………….…….......60
7
Liste des abréviations
Moy : Moyenne.
8
Liste des tableaux
Tableau 1 : Les principaux types de pollution des milieux aquatiques continentaux peuvent
être physique, chimique, organique et microbiologique (Lévêque,1996)…………………….………15
9
Résumé
10
Introduction générale
A l’issue de ma deuxième année d’étude que j’ai effectué au sein de la Faculté des
Lettres et des Sciences Humaines de Marrakech, je suis tenu à réaliser un projet de fin
d’études dont le principal objectif est de consolider le côté pratique de la formation et
d’appliquer les méthodes étudiées dans le cadre de la dynamique des milieux naturels
et la gestion intégrée des ressources naturelles telle que la ressource en eau.
Le Maroc est connu à l’échelle mondiale par sa richesse minière très importante
et très diversifiée. Cela est traduit par un nombre important d’exploitations minières,
dont la plus connue dans la région du Haut atlas de Marrakech est la mine de Hajjar
(Compagnie minière de Guemassa, CMG). Celle-ci est une mine de type VMS exploitant
un gisement sulfuré d’âge viséen , dont le socle est constitué des schistes, des grès et
des carbonates. Leur exploitation est une source principale des rejets miniers affectant
à divers degrés l’environnement.
La région de Guemassa est caractérisée par un climat aride avec une rareté des
ressources en eaux. Plusieurs agglomérations de cette région utilisent l’eau distribuée
lors des lâcher du Barrage Lalla Takerkoust qui constitue le seul réservoir alimentant
l’aval de l’oued N’fis. Les problèmes de ces eaux de surface, c’est qu’elles ne sont
disponibles qu’en fonction du taux de remplissage du barrage et du programme de
vidange du fond. Aussi, ces eaux sont utilisées uniquement le long du trajet du l’oued.
L’alimentation en eaux en dehors des bords de l’oued N’fis est effectuée par les eaux des
sources et des puits implantés d’une manière artisanale dans la région. Ces points d’eau
sont connus pour leur faible productivité surtout en périodes sèches. Ces eaux sont,
également, caractérisées par leurs minéralisations importantes.
11
La problématique de la recherche :
Les habitants des villages aux alentours de la mine de Hajjar n’ont pas une autre source
d’eau à consommer que les eaux souterraines et les eaux des sources disponibles qui
sont rares et minéralisées, en absence de toute liaison avec le réseau d’eau potable.
L’impact de l’activité minière sur la qualité chimique des eaux souterraines va
compliquer la situation sanitaire, économique et sociale de ces villageois.
Donc :
➢ Quel est l’origine de la minéralisation observée dans les eaux souterraines dans le
secteur de la mine de Hajjar ?
➢ Est-ce qu’il y a vraiment un éventuel impact de la mine sur les eaux souterraines
dans la zone d’étude ?
A partir de cette étude on va évaluer la qualité des eaux souterraines dans la zone
d’étude et discuter les résultats en relation avec l’environnement minier connu dans la
zone.
L’origine de la minéralisation des eaux souterraines dans la région peut être due à :
12
Méthodologie adoptée et démarche suivie :
La méthodologie adoptée pour résoudre la problématique est basée tout d’abord sur
une étude bibliographique pour donner un aperçu général sur la pollution des eaux et
l’activité minière et sur la zone d’étude (situation géographique, contexte géologique,
hydrologie, climat, caractéristiques humaines et infrastructures…).
Après cette étude on a passé au terrain pour effectuer une compagne d’échantillonnage
des eaux souterraines et de sources et prendre en même temps les mesures in situ de
quelques paramètres (Température, piézométrie, pH, conductivité électrique).
L’étape suivante était d’effectuer des analyses au laboratoire des différentes
échantillons prélevées. Les éléments objet de ces analyses sont : les Chlorures, les
Nitrites, les phosphates, l’ammoniac, l’alcalinité, la salinité et l’oxygène dissous. En plus
des éléments traces métalliques (ETM) suivants : le cuivre (Cu), le cadmium (Cd), le
plomb (Pb) et le zinc (Zn).
Enfin après avoir les résultats de ces analyses on a passé au traitement de ces derniers
pour en sortir le maximum possible d’informations sur le comportement
hydrochimique des eaux souterraines dans la zone et de les discuter et les analyser
pour donner une idée sur la qualité de ces eaux en relation avec les facteurs agissant
dans la région à savoir l’activité minière.
13
Partie 1 : Généralités sur La pollution des eaux et
l’activité minière
Chapitre 1 : Généralités sur la pollution des eaux
1) Définition :
Un milieu aquatique est dit pollué lorsque son équilibre est modifié de façon durable
par l’apport de quantités trop importantes de substances plus ou moins toxiques
d’origine naturelle ou anthropique.
14
Tableau 1 : Les principaux types de pollution des milieux aquatiques continentaux peuvent
Physique
Radioactive Radio-isotopes. Installations nucléaires.
Organique
15
3) Paramètres caractéristiques de la pollution :
Une grande variété de paramètres indicateurs de pollution de l'eau existe
(physiques, chimiques ou biologiques), cependant, quelques analyses ne se font
plus uniquement sur l’eau, mais aussi sur les sédiments (INERIS, 2010). Parmi les
principaux paramètres de caractérisation de la pollution :
• Les Nitrites qui constituent une étape importante dans le cycle de l’azote
- Les teneurs en métaux lourds : Les éléments métalliques, tels que Pb, Zn, Cu,
Cd, présentent une importante source de pollution des milieux aquatiques. Souvent
16
non biodégradable et extrêmement toxique, leur dosage est primordial lorsqu’on
parle de pollution, surtout suite à une exploitation minière.
Elle englobe les rejets liquides (eau usées domestiques et urbaines), et les rejets
solides des décharges publiques, qui sont en majorité non contrôlés.
C’est la plus grave pollution, générée principalement par les industries minières au
niveau des différentes étapes du traitement des minerais métalliques. Ces derniers
libèrent une grande variété de substances métalliques, qui contribuent de façon
17
cruciale à la mise en circulation des éléments traces métalliques (ETM) et à leur
distribution dans les sols, les sédiments, les nappes d’eaux et les végétaux.
d. Pollution naturelle :
a. Pollution ponctuelle :
b. Pollution diffuse :
Due aux épandages des pesticides et des engrais sur les terres agricoles, elle
concerne l’ensemble d’un bassin versant en mettant plus de temps pour atteindre
les milieux aquatiques.
c. Pollution permanente :
d. Pollution périodique :
Celle qui apparait périodiquement suite à l’augmentation des rejets liés au tourisme
ou aux crues.
18
e. Pollution accidentelle :
L’exploitation minière est une industrie primaire importante, elle consiste à extraire à
partir du sous-sol les minéraux solides ayant une valeur économique, dont
l’importance varie selon les types de minerais. On distingue : les minerais
métallurgiques (fer, cuivre, plomb, zinc), les minéraux industriels (calcaire, sel
gemme, potasse, gypse), les métaux natifs (principalement l’or et l’argent), le
charbon, les sables bitumineux. L’exploitation minière est susceptible de générer
des impacts environnementaux à la suite des effets directs et indirects sur le milieu
naturel.
L’extraction d’un gisement se fait selon deux méthodes. Celle-ci distinguent le type
de la mine. D’après le BRGM 1999, c’est la situation topographique, la géométrie, la
morphologie du gisement et son tonnage qui déterminent la meilleure méthode à
utiliser pour l’exploitation. Cependant les deux types des mines sont :
20
III- Les résidus d'activité minière :
Selon le BRGM (1999), Un résidu minier peut être défini comme tout produit ou
dépôt qui résulte d’une des étapes de la recherche, de l’exploitation minière et/ou du
traitement d’un ou plusieurs minerais.
Ces résidus peuvent être de diverses natures, soit des résidus naturels tel que les
minéralisations non exploitables, les stériles ou les produits artificiels plus au moins
transformés issus des différentes phases de traitement et d’enrichissement du
minerais (comme les rejets de laverie et de la fonderie). Ces derniers rejets peuvent
contenir des additifs chimiques minéraux ou organiques toxiques à l’environnement.
Les résidus miniers solides peuvent être classés en quatre groupes (BRGM, 1999) :
En plus des rejets solides, les mines génèrent aussi des rejets liquides. Ils peuvent
être soit :
21
- Des eaux d’exhaure qui sont des eaux souterraines issues du pompage des eaux
qui immerge les zones d’exploitation.
Il été nécessaire de donner un bref aperçu sur les ETM, car l’activité minière
est l’une des sources de contamination par ces polluants. De ce fait, l’impact
de la mine, sera évalué par ces métaux.
1) Généralités et définitions :
Les métaux lourds peuvent être définis d’un point de vue chimique, comme
étant les éléments de la classification périodique qui forment des cations. Mais
d’un point de vue physique, le terme "métaux lourds" désigne les éléments
métalliques naturels, métaux ou dans certaines cas métalloïdes, caractérisés
par une forte masse volumique supérieure à 5 g/cm3(ADRIANO, 2001). Les
biologistes quant à eux définissent les métaux lourds selon leurs effets sur les
organismes en métaux essentiels et métaux toxique.
22
Ces éléments sont souvent appelés en littérature par « les éléments trace
métallique », car ils sont présents en très faible concentration dans
l’environnement (BAKER et WALKER, 1990). Le terme ETM est celui adapté
lors de la présente étude.
L’étude des ETM dans ce travail sera effectuées sur les éléments suivants : le
cuivre (Cu), le zinc (Zn), le plomb (Pb) et le cadmium (Cd).
a. Cuivre (Cu)
23
b. Zinc (Zn).
La plupart du zinc est rejeté par les activités industrielles, telles que
l'exploitation minière, la combustion du charbon de bois et des déchets et
l'industrie de l'acier.
c. Plomb (Pb).
Le plomb est un métal lourd largement utilisé dans les activités métallurgiques
dès l'Antiquité et redécouvert au moment de la révolution industrielle. Les
intoxications massives aiguës et chroniques par le plomb ont été bien
documentées en milieu professionnel. Mais le plomb est également un polluant
environnemental, surtout dans les sols et l'atmosphère au voisinage de sites
industriels (fonderies, usines de fabrication et de recyclage de batteries... ) et
dans les zones de fort trafic automobile, en particulier avant l'entrée en vigueur
de la législation sur l'essence plombée. Les poussières et les peintures des
habitats anciens et dégradés, mais aussi l'eau de boisson et, à un degré
moindre, l'alimentation, sont des sources rémanentes, souvent insidieuses,
d'exposition des populations au plomb.
24
d. Cadmium (Cd).
Le cadmium est un métal blanc-bleuâtre, mou, très mallé able et très ductile.
Malgré une tension de vapeur faible, il se sublime dans l'air où il se transforme
rapidement en oxyde. Il est insoluble dans l'eau et les solvants orga niques
usuels. Il se dissout lentement dans les acides c À température ordinaire et à
sec, le cadmium n'est pas attaqué par l'oxygène ; il s'oxyde lentement en
présence d'humidité. Chauffé à des températures élevées, il brûle en émettant
des vapeurs jaune-rougeâtre d'oxyde de cadmium.
Le cadmium métallique est facilement attaqué par les acides, même les plus
faibles, comme par exemple les acides organiques présents dans les substances
alimentaires. Il se dissout lentement dans les acides chlorhydrique et sulfurique
dilués, avec dégagement d'hydrogène. Avec l'acide nitrique dilué, il se forme
désoxydes d'azote.
Sous forme finement divisée, le cadmium peut réagir vivement avec divers
produits : oxydants puissants, soufre, cérium, sélénium, tellure, sulfate de
sodium...Le cadmium et ses composés catalysent un grand nombre de réactions
en chimie organique, en particulier des réactions de polymérisation.
Le nitrate de cadmium est un oxydant puissant qui peut réagir avec les
substances organiques facilement combustibles et les produits réducteurs
chlorhydrique et sulfurique dilués et rapidement dans l'acide nitrique dilué à
chaud.
L'absorption du cadmium et de ses sels, à la suite d'une exposition par voie orale
ou cutanée, est très limitée; ils sont ensuite distribués principalement au niveau
du foie et des reins. Par inhalation, la rétention pulmonaire est comprise entre 20
et 50 %, selon la durée de l'exposition, le sel de cadmium utilisé, la forme et la
taille des particules. Le cadmium est alors retrouvé dans les poumons et, en
quantités très faibles, dans le foie et les reins. Le transport du cadmium dans
l'organisme s'effectue sous forme liée. L'élimination du cadmium est très lente.
25
V- L’activité minière au Maroc :
Le domaine des mines au Maroc constitue un apport économique important pour le
pays, car il renferme des structures géologiques diverses et très demandées à
l’échelle locale et internationale (Carte 1) Ces structures sont connues par des
concentrations de nombreuses substances minérales. Ces substances offrent au
Maroc une richesse de 2.83 % de son PIB, avec l’emploi de 38000 personnes. En
plus, l’installation des sites miniers constitue un apport en développement avec la
construction de plusieurs infrastructures, surtout dans les régions rurales (EL
ADNANI, 2008). Selon le ministère de l’énergie et des mines, le secteur des mines
constitue 19.3 % de l’exportation nationale vers l’étranger, avec une production
annuelle de 22.586 millions de tonnes.
Ce secteur est exploité par 2695 titres miniers : 637 opérateurs, 110 sociétés et 525
opérateurs individuels. Les producteurs exploitent plusieurs gisements, dont les
principaux minerais exploités sont : les phosphates, le charbon, le plomb (Pb),
l’argent (Ag), l’or (Au), le cuivre (Cu), le zinc (Zn), le cobalt (Co), le manganèse (Mn),
l’antimoine (Sb), le fer (Fe), la barytine (BaSO4), la fluorine (CaF2), le sel (NaCl), le
gypse (CaSO4, 2H2O), etc. De toute cette liste, c’est les phosphates et les métaux
de base (Pb, Cu, Fe, Zn, Mn et Sb) qui détiennent une grande importance
économique dans le secteur (El ADNANI, 2008). La figure 1 montre les différentes
mines existant au Maroc et les minerai extraient.
Mais le grand problème que connait ce secteur c’est les sites miniers orphelins, qui
génèrent en exploitant les minerais, des rejets et résidus sans traitement jetés
directement à la nature (Cas de la mine de Kattara dans la région de Marrakech,
les mines Zaida, Aouli et Mibelaben dans la haute Moulouya), en absence de
législation sévère sur la gestion des déchets miniers et la réhabitation des sites
après fermeture, les mines en activité sont consternées avec ce problème de rejet et
résidus non aménagés (El ADNANI, 2008).
26
La région de Marrakech selon El ADNANI, 2008 enferme des richesses minières
diversifiées et d’une grande importance économique. Plusieurs substances
minérales sont exploitées comme : le plomb (Pb), le cuivre (Cu), le zinc (Zn), le sel
(NaCl), l’argent (Ag), etc. Actuellement 487 titres miniers ont était attribuer afin
d’accroitre l’exploitation, en plus des compagnes de prospection mené par ONHYM
dans la région, afin de découvrir de nouvelle ressources.
27
Carte 1 : Localisation des mines marocaines les plus importantes, classées selon leur état
d’exploitation. (ABARRO et al., 1998 in MOUTTAQI et al., 2011).
28
Partie 2 : Aperçu sur la zone d'étude
I- Situation géographique :
29
II- Contexte géologique
30
Le massif de Guemassa est subdivisé en deux domaines bien distincts :
Guemassa Occidentale
Guemassa Orientale
31
Le massif de Souktana se caractérise par alternance de plusieurs types de
formations :
▪ Schistes noirs.
32
III- Hydrologie
L’Oued N’fis est l’Oued le plus long et le plus important des affluents de
Tensift, sa longueur est de 152 km. Le bassin versant de cet affluent à un
périmètre de l’ordre de 315 km, est le plus grand en surface (1709.82 Km2).
C’est un oued qui draine les plus forts apports en débit d’eau : 5.25 m3/s
comme débit moyen mensuel enregistré à la station du Barrage Lalla
Takerkouste (ABHT, 2010).
Malgré l’importance que constitue ce lac artificiel, les ressources en eau dans
la région aval du barrage reste limite. A cause de l’irrégularité des volumes
d’eau lâchés au niveau du barrage, qui dépend des apports du l’oued et de
l’importance des précipitations au niveau du bassin versant.
IV- Climat
D’après l’analyse d’une série de données qui s’étalent sur 38 ans (de 1972 à
2010), les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 85 mm et
1270 mm. Ces précipitations sont importantes depuis le mois d’octobre à avril.
Les autres mois de l’année montrent des précipitations faibles. (Exemple : la
période entre 2001 et 2004, diagramme 1).
33
Diagramme 1 : Pluviométrie mesurée dans la région de Hajjar durant la période
2001-2004 (El Adnani, 2008)
34
On peut dire donc, que durant l’année on a deux saisons bien distinctes :
35
La région est reliée à la ville de Marrakech par la route provinciale P2009
(ancienne S 507). Cette route relie Marrakech à Amezmiz en passant tout près
d’Oumnas et Tiwli. En arrivant au 29ème km, on trouve l’embranchement de la P
2010. Cette dernière route amène vers la mine de Hajjar en passant par Douar
Lahjar. Pour accéder aux autres villages, il existe des pistes carrossables ou en
mauvais état.
36
VI- Généralités sur la mine de Hajjar
Les deux gisements sont constitués d’un amas sulfuré qui comporte comme
richesse minérale : la sphalérite (ZnS), la chalcopyrite (CuFeS2), et la galène
(PbS). La mine extrait le concentré de ces minerais. De ce fait la mine était
classée parmi les dix premiers gisements de Zn au Monde (HIBTI, 1993).
37
Image 1 : Images satellitaires montrant le situation géographique de la mine de
Hajjar.
Le complexe minier de Guemassa qui s’étale sur 200 ha, est composé de
quatre filières principales. Plus de 1800 personnes y travail : la CMG, la CTT,
REMINEX et TECHSUB, dont les deux premières sont des filières
d’exploitations tandis que les deux autres sont des sociétés de service.
La transformation du minerai est assurée par plusieurs unités dont les plus
importantes sont:
39
- La deuxième usine appartient à la CTT et traite le cobalt extrait de la
mine de Bou Azzer. Il produit la cathode de cobalt à une moyenne de
1.800 T/an (qui représente 4% de la production mondiale). En plus de
cobalt, l’usine traite le trioxyde d’arsenic (6.870 t/an pour la fabrication
de préservatif de bois, de pesticides, etc.)
a. Minéraux sulfurés :
Les sulfures sont des minerais non métalliques, se présentant largement dans la
nature sous plusieurs formes. Les différents sulfures traités dans le complexe sont :
▪ Pyrrhotite (Fe1-XS1+X)
La pyrrhotite est la roche principale de tous les sulfures exploités par la mine. Elle
représente un peu prés de 75 à 95 % du minerai de Hajjar (HAIMEUR, 1988) et 75 à 90
% du volume minéralisé de Draa Sfar (HIBTI, 2001). La pyrrhotite de Hajjar est
comme celle de Kattara, très riche en enclave de gangue et d’encaissant schisteux. En
plus elle est enrichie en plomb de 1320 à 3510 ppm, selon la position de l’exploitation
(SOUARE, 1988 in HIBTI, 1993). Pour la pyrrhotite de Draa Sfar, elle est associée
généralement à la chalcopyrite dans les zones à faible minéralisation, et à la sphalérite
ou la galène dans les zones à forte minéralisation (HIBTI, 2001).
La pyrrhotite est un sulfure de fer, qui ne représente pas une vraie richesse minérale
pour la mine. Elle constitue un déchet stocké sous forme de halde. Dernièrement la
mine commencera l’extraction de l’acide sulfurique à partir de ces déchets.
▪ Pyrite (FeS2)
40
(EDDEBBI et al., 1998). Par contre le gisement de Draa Sfar présente une
minéralisation plutôt pauvre en ce mineral (HIBTI, 2001). Ce sulfure de fer constitue un
déchet comme la pyrrhotite.
▪ Arsénopyrite (FeAsS)
Elle est aussi présente dans le gisement qu’il soit de Hajjar ou de Draa Sfar. Son
enrichissement en arsenic varie entre 30.6 et 33.5 %. Le fer présente des teneurs de 31.6
à 33.8 %. Ce sulfure contient aussi du sélénium de 600 à 1700 ppm dans la
minéralisation de Hajjar (EDDEBBI et al., 1998). Celle de Draa Sfar est enroulée par la
pyrrhotite et la sphalérite (HIBTI, 2001).
C’est le sulfure le plus abondant dans le gisement de Hajjar après la pyrrhotite. Elle
est souvent entourée par la chalcopyrite. D’après HIBTI (1993), Ce sulfure de zinc est
caractérisé par des enrichissements importants en fer (6.5% à 7.5%), en manganèse (de
500 à 2500 ppm) et en plomb (de 220 à 2800 ppm). C’est le principal minerai de Zn
dans le gisement de Hajjar et de Draa Sfar exploités par la mine.
▪ Galène (PbS)
▪ Chalcopyrite (CuFeS2)
Elle est la phase minérale principale porteuse du cuivre (Cu) dans les gisements. Elle
se présent sous différentes formes : rubané, lité ou remobilisé. Elle est moins abondante
que la pyrrhotite et la sphalérite, et se présente sous forme d’incrustations au sein de la
41
pyrrhotite (HIBTI, 1993 et 2001).
En association avec les sulfures, les deux gisements représentent des teneurs
variables en oxyde de fer et de titane. Le gisement de Hajjar selon HIBTI, (1993),
contient de l’hématite (Fe2O3), de la magnétite (Fe3O4), de l’ilménite (FeTiO3), et du
rutile (TiO2). Les oxydes rencontrés dans le minerai de Draa Sfar sont essentiellement
formés de la magnétite (Fe3O4) et la cassitérite (SnO2).
Selon EDDEBBI et al., (1998), le gisement de Hajjar a la forme d’une lentille qui
s’étend latéralement en direction E-W sur 250 m et en direction N-S sur une centaine de
mètres. La minéralisation du gisement est fortement inclinée et se situe entre les côtes
630 et 330 m.
42
flottation différentielle qui est l’étape clé du traitement (Figure 4). Il suffit d’injecter de
l’air avec un produit chimique dans le bassin à flottation pour séparer les boues qui
restent au fond, du minerai qui flotte à la surface sous forme de mousse. Ce procédé ce
fait à l’aide de plusieurs réactifs qui sont : les moussants, les collecteurs, les déprimants-
activant et les régulateurs du pH (EDDEBBI et al., 1998).
43
Partie 3 : Caractérisation hydrogéochimique des eaux
souterraines aux alentours de la mine de Hajjar
Cette partie du mémoire est consacré à l’hydrochimie des eaux souterraines
de la zone d’étude. Premièrement on va présenter les différentes analyses
effectuées et leur mode opératoire. Deuxièmement les résultats de ces
analyses feront l’objet d’interprétations et de discussions.
I- Matériels et méthodes :
1- Prélèvement des eaux :
L’échantillonnage des eaux est une étape primordiale pour toute étude, surtout en
hydrochimie. Cette étape doit être effectuée selon les méthodes conventionnelles
(RODIER, 2009) afin de collecter un échantillon le plus représentatif possible et pour
ne pas fausser les analyses, et par la suite les interprétations.
Les échantillons d’eau de puits ont été prélevés à l’aide d’un seau propre. Pour les
puits équipés d’un système de pompage, les prélèvements ont été réalisés après
une purge du puits pendant quelques minutes.
44
Les échantillons sont référencés : P0, P1, P2, P3, P4, P5, P6, P7, P8, P9, P10, P11, P12, S1 et
S2. Les points P0, P1, P2, P3 et S1 représentent des points en amonts de la mine, et qui vont
servir de témoin. Tandis que les autres points sont situés en aval (carte 4).
Oued Nfis
Légende
Mine Hajjar
Afin d’avoir des données représentatives et fiables, les points d’échantillonnage étaient répartis
selon leur disponibilité sur l’ensemble du secteur.
Chaque échantillon est pris en deux exemplaires, et stocké à une température de 4°C.
Le positionnement des points d’échantillonnage a été effectué à l’aide d’un GPS MAGELLAN de
précision de 10 m.
45
Image 3 : Prise des données de positionnement et de piézométrie d’un puit à Douar l’Hjar
47
- Température
Image 6 : Conductimètre.
48
- Potentiel d’hydrogène (pH)
Le pH est un paramètre physique, qui donne une idée sur l’activité de l’ion
H3O+ dans l’eau et par conséquent, il donne une idée sur le degré d’acidité ou
d’alcalinité d’une eau. Il est influencé par la température, la concentration du
dioxyde de carbone dissous, de l’oxydation et de la concentration des éléments
dissous dans l’eau. C’est un paramètre sans unité.
b- Analyses au laboratoire
Les analyses chimiques ont été réalisées au sein du laboratoire du géologie de
l’Ecole Normale Supérieur (ENS) de Marrakech. Les éléments objet de ces
analyses sont : les Chlorures, les Nitrites, les phosphates, l’ammoniac,
l’alcalinité, la salinité et l’oxygène dissous. En plus des éléments traces
métalliques (ETM) suivants : le cuivre (Cu), le cadmium (Cd), le plomb (Pb) et
le zinc (Zn),
- Oxygène dissous (O2 d)
L’alcalinité est mesurée selon la méthode décrite par RODIER et Al. (2009).
Cette méthode consiste à doser 25 ml d’échantillon, en utilisant l’acide
chlorhydrique (N/50) et en présence de la phénolphtaléine pour le TA (CO32-) et
49
le vert de Bromocrésol pour le TAC (HCO3-) comme indicateur coloré.
- Salinité :
Cette salinité est sans unité, mais elle est encore souvent exprimée en gramme
de sel par kilogramme d'eau (g/kg), en gramme de sel par litre d'eau (g/l), ou
encore en practical salinity unit (psu).
- Phosphates :
Ils sont rarement dosés dans les eaux souterraines : leur contribution à la
50
balance ionique entre cations et anions, est en effet minime.
- Ammoniac :
51
- Analyse des ETM
52
II- Résultats et discussions
1- Paramètres mesurés in situ :
a- Piézométrie :
Les résultats des mesures piézométriques sont représentés par les figures
suivantes :
1000
950
900
Niveau piézométrique (m)
850
800
750
700
650
600
550
500
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12
Puits
53
Carte 5 : La carte piézométrique établie de la zone d’étude
Les mesures de la piézométrie ont été effectuées le 24 juin 2022. Les valeurs
obtenues ont été remportées par interpolation à l’aide du logiciel ARCGIS sur la
carte de la zone déjà préétablie. La carte piézométrique établie (carte 5) montre que
le sens d’écoulement global des eaux souterraines s’effectue de l’ESE vers le
WNW. Cet écoulement coïncide sensiblement avec le sens de drainage des
affluents vers Oued N’fis.
Les mesures effectuées dans les 13 puits ont montré que le niveau piézométrique
varie entre 724m et 947,3m. En ce qui concerne la profondeur de l’eau des 13 puits,
elle oscille entre 5,7m et 45m ; les faibles niveaux piézométriques sont situés à
l’aval de la zone d’étude vers Oued N’fis.
54
b- Température de l’eau :
28.1
28
27.9
Température ( ̊C)
27.8
27.7
27.6
27.5
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12
Echantillons
La température mesurée pour tous les échantillons est comprise entre 27,7 et 28,2
°C, cette température est proche de celle de l’atmosphère car la profondeur des
puits est faible et ainsi on a pris les mesures au début de la période d’été qui a
coïncidé avec une vague de chaleur dans la région ( la dernière semaine de mois de
juin 2022).
3500
3000
Conductivité électrique (μs/cm)
2500
2000
1500
1000
500
0
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12
Echantillons
Les valeurs des conductivités mesurées sont variables, En amont, les puits
présentent des conductivités qui ne dépasse pas 1000 μs/cm. Alors qu’en aval les
valeurs oscillent entre 1000 et 2000 μs/cm.
56
Carte 6 : Carte de la conductivité des eaux souterraines dans la zone d’étude.
7.6
7.4
7.2
pH
6.8
6.6
6.4
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12 S1 S2
Echantillons
57
Dans notre cas les eaux souterraines présentent généralement des pH neutres qui
tend vers alcalines à cause de l’enrichissement en calcite. L’enrichissement de ces
eaux en calcite est dû à la dissolution des formations carbonatées présente dans les
dépôts mio-pliocène et quaternaire que traversent les eaux pendant l’infiltration et le
chargement de la nappe.
a. Les Chlorures :
300
250
Ions Chlorures (mg/l)
200
150
100
50
0
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12 S1 S2
Echantillons
2.5
2.45
2.4
Oxygène dissous (mg/l)
2.35
2.3
2.25
2.2
2.15
2.1
2.05
2
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12 S1 S2
Echantillons
59
c. Analyse des ETM
0.0120
0.0100
0.0080
ETM (mg/l)
0.0060
0.0040
0.0020
0.0000
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12 S1 S2
Echantillons prélevées
Diagramme 9 : Variation la teneur en ETM ( Cd, Cu, Pb et Zn) des eaux souterraines au voisinage de la
mine Hajjar.
Les résultats de l’évolution dans l’espace des éléments traces métallique dans les
échantillons d’eau filtrés (dépourvues de la MES), prélevés au niveau des
différentes stations montrent globalement des valeurs de concentration en ETM soit
faibles soit inférieures à des limites de détection de l’appareil utilisée pour les
analyses des stations.
Ces teneurs détectables relativement faibles peut être due au contact des eaux
souterraines avec les zones minéralisées exploitables dans la zone d’étude.
D’après les analyses antérieurs des ETM surtout de Cuivre et de Zinc de la même
zone ( Noura Lkerbir, 2013), qui ont révélé des fortes valeurs en cuivre au voisinage
de la mine. On peut dire que la mine a adopté un mode de gestion intégrée de ces
résidus miniers qui a réussi à minimiser leurs impacts sur les eaux souterraines de
la zone.
60
3- Normes et qualité des eaux dans la zone d’étude
a. Loi et législation sur les normes et la qualité des eaux
Dans le cadre de l'activité minière, les impacts et les risques les plus importants à
surveiller, minimiser et corriger sont reliés à l'étape de la production, de la fermeture
de la mine et au suivi après la fermeture.
Sur le plan environnemental, l’activité minière est régie à la fois par des lois relatives
à l’environnement en général et par les textes législatifs spécifiques au secteur
minier.
61
• La loi n°81.12 relative au littoral,
• La loi 27-13 relative aux carrières, du Dahir du 25 août 1914 portant
règlementation des établissements insalubres, incommodes ou dangereux, tel
qu’il a été modifié et complété.
Le secteur minier s’est doté, donc d’une nouvelle loi n° 33-13 relative aux mines qui
a été promulguée par le Dahir n° 1-15-76 du 14 ramadan 1436 (1er juillet 2015).
Cette loi vise à redynamiser l’exploration et la recherche minières, et à assurer une
activité minière durable et responsable ouverte sur les pratiques internationales et
tenant compte des spécificités locales.
62
• L’obligation de se conformer à toutes les obligations environnementales
applicables autres que celles spécifiques à l’activité minière.
63
b. Qualité des eaux au voisinage de la mine de Hajjar.
En se basant sur la Grille de qualité des eaux ci-dessous définie par l’Arrêté conjoint
du Ministre de l'Equipement et du Ministre chargé de l'Aménagement du Territoire,
de l'Urbanisme, de l'Habitat et de l'Environnement n°1275-01 du 10 chaabane 1423/
17 octobre 2002 :
Tableau 3 : Grille de qualité des eaux n°1275-01
64
La qualité des différents points eaux au voisinage de la mine se présente comme
suit :
- La température, les échantillons répondent aux normes de potabilité (bonne à
moyenne qualité).
- le pH dans tous les échantillons répond aux normes de potabilité (bonne à
excellente qualité).
- Les échantillons S1, P0, P1, P2, P3, P6 et P12 ont une conductivité classée selon
les normes de potabilité de bonne qualité. Les échantillons S2, P4, P5, P8, P9, P10,
P11 sont classé selon les normes de potabilité de moyenne qualité. Alors que
l’échantillon prélevée de puit P7 qui est déjà mentionnée contaminée et abandonnée
a une conductivité classée selon les normes de potabilité de mauvaise qualité.
- L’oxygène dissous est en normes moyennes à mauvaises pour la plupart des
échantillons.
- Les chlorures sont dans les normes de bonne à excellente qualité pour tous les
échantillons.
- Les ETM sont aussi dans les normes dans la totalité des échantillons.
65
Conclusion générale
66
Biblographie
ABARRO A., BOCHTA A. & BAROUDI E. B. (1998). – L’activité minière au Maroc.
Chroniques de la recherche. Minière, 531-532, 3-8 pp..
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OUDDANE B. (2010) - Mise en place d’un suivi en continu d’éléments traces
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Lille 1. 50 p..
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CURIE. (2006) - Rétention des nitrates dans les zones humides riveraines : Rôle des
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WEBOGRAPHIE :
http://www.managemgroup.com/Activites/Operations/Mines-polymetalliques-de-
Hajar-Draa-Sfar-et-Tighardine
https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-salinite-4406/
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