Plan Du Devoir
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PHILOSOPHIE DE L’ÉDUCATION
--- L’éducation et la philosophie ont d’une certaine manière des liens depuis l’Antiquité gréco-
latine. C’est une unité qui a rencontré une triple rupture. La première se trouve dans la séparation
de la philosophie avec ses divisions régionales (philosophie des sciences, philosophie du droit,
philosophie politique et morale, philosophie de l’histoire), la deuxième, au moment où
l’éducation devient un objet de réflexion en soi-même (avec Emile de Rousseau) et la troisième
et dernière, c’est quand la philosophie, « saisie par l’Etat » se joint, avec Victor Cousin, ajoutée
à l’institution scolaire.
L’identité et le statut épistémologique : Pour qu’on arrive à avoir la philosophie de l’éducation comme
discipline scientifique autonome, il fallait avoir tout un ensemble d’élément qui réfléchissent sur le fait
éducatif. En outre, il faudrait que la philosophie de l’éducation arrive à se tailler une place comme
discipline académique dans les curricula ou les programmes d’études. Ceci dit, son statut
épistémologique doit être clarifié.
On assigne toujours à la philosophie de l’éducation de réfléchir sur les fins et les valeurs de
donner sur ces questions un avis fondé en raison, de s’exprimer de jure là où les sciences de
l’éducation ne peuvent intervenir que de facto. Il est malaisé de faire un partage entre sciences
empiriques er philosophie. Surtout quand elle redouble d’opposition entre théorie et pratique et
reconnaitre toutes les difficultés que cette opposition soulève.
Pour la « philosophie de l’éducation » en tant que domaine autonome et nouveau, les choses ont
pris de l’expansion pour la deuxième fois au XIXème siècle avec la fondation institutionnelle et
politique de l’école républicaine. L’enseignement qu’avait développé la troisième république a
développé un enseignement qui a affirmé l’importance de la philosophie comme lieux essentiels
d’élaboration de la pensée pédagogique, spécialement en direction des maitres de l’école
primaire. C’est ici que trouve sa légitimité.
En effet, il faut dire que la philosophie de l’éducation fut confondue avec la « pédagogie
générale » au XIXème siècle avec les livres. Si nous partons de « De la pédagogie » de Herbart,
c’était un livre de philosophie de l’éducation, ou encore, l’ « Essaie de pédagogie générale » de
Roehrich fut encore de la philosophie de l’éducation. Plus loin encore, une intervention a fait
savoir que c’est à Sorbonne pour la première fois que les sciences de l’éducation ont pris
naissance. Cette soi-disant confusion a permis une identité. Laquelle ? Pour les philosophes de
l’école publique, philosophies et science peuvent coïncider dans une seule volonté, celle de
fonder la pédagogie comme discipline scientifique. 1
Nous avons trouvé, aux XIXème siècles des œuvres comme le livre « De la Pédagogie »
d’Herbart et « essai de pédagogie générale », sont tous des livres de philosophie de l’éducation.
Mais pour les fondateurs de l’école publique, les deux termes, en l’occurrence philosophie et
science peuvent coïncider dans la seule et unique volonté : fonder la pédagogie comme discipline
scientifique. Au fait, aux dires de Nanine Charbonnel, « la science de l’éducation » pouvait être
perçue comme « l’apogée de la philosophie de l’éducation »2.
Objet d'étude : L’objet essentiel de la philosophie de l’éducation est celui des fins, de savoir
pourquoi l’on éduque vers quoi l’on élève l’enfant et vers quoi l’on élève l’enfant, selon Olivier
REBOUL. La philosophie de l’éducation comme discipline science, a pour objet de questionner
le fait éducatif. Elle s’interroge, notamment, sur les fondements, les raisons, les finalités de
l’éducation. La philosophie de l’éducation, par rapport aux sciences de l’éducation, elle l’est par
le type de questions qu’elle se pose. Par rapport aux autres branches de la philosophie, elle l’est
par son objet, l’éducation. 3
1
Cf. Traité des sciences P. 491.
2
Nicolas Charbonnel, pour une critique de la raison éducative, …
3
Document du cours p. 15.
4
Traité des sciences et des pratiques, P. 531.
5
Olivier REBOUL, P. 85.
- La méthode historique : nous fait dire que l’histoire de la philosophie n’est utile qu’à
deux conditions : respecter la pensée des auteurs dont on parle, et ne pas s’en remettre à
elle pour penser à notre place. L’intérêt de la méthode historique est donc de nous
montrer que tel choix implique ou exclut tel autre choix.
- La méthode réflexive : cette méthode party débute à partit des problèmes « résolus » par
les techniques et les sciences de l’éducation, et à se demander à quelles limites ils le sont.
C’est une méthode interdisciplinaire. Elle exige aux philosophes d’être informée de tout
ce qui se passe dans les sciences et les techniques.
- Méthode de l’analyse logique : il existe précisément une méthode qui consiste à s'interroger
sur le langage, où pour mieux dire, sur le discours de l'éducation, à définir ses termes, à analyser
ses formules, à tester ses raisonnements, quitte à mettre au jour les ambiguïtés où les
contradictions internes de ce discours. L’analyse logique va plus loin que la simple analyse
linguistique. Elle cherche non seulement ce qu’on veut dire mais ce qu’on peut dire. Elle a
donc une utilité avant tout négative. Elle nous permet de ’déconstruire’’ bien des concepts
ambigus.
- Méthode à contrario : cette méthode s’inspire de la première mais sans être liée à une
langue particulière. Cette méthode est bien révélatrice de valeur. Mais la limite de cette
méthode est qu’elle s’appuie sur un consensus qui est celui d’une société où d’une
culture.
- Méthode dialectique : cette méthode est la plus utilisée part philosophes, part des
oppositions d’idées où de théories et montre que chaque concept, du fait même de ses
insuffisantes, nous renvoie à son contraire, et que leur opposition ne peut être surmontée
que par une synthèse qualitativement différente.