Compressibilite Des Sols
Compressibilite Des Sols
Compressibilite Des Sols
En posant = OM et alors
On remarque donc que les courbes d'égale pression verticale ont pour équation . Ces
courbes ont l'allure de bulles. D'autre part, ces expressions sont indépendantes des constantes
élastiques du milieu : module d'Young et coefficient de Poisson. A une certaine profondeur, la
distribution de la composante normale sur un plan horizontal se fait suivant une courbe de Gauss,
alors qu'auparavant on estimant cette répartition comme étant uniforme sur un cône d'angle au
sommet 90°.
alors
2.2.- Généralités sur le processus du tassement dans le cas des sols grenus et des sols fins :
a) Sol grenu : Prenons comme exemple un sable propre perméable. S'il est sec ou partiellement
saturé, les contraintes appliquées provoqueront un réarrangement des grains tendant à diminuer
l'indice des vides. Il s'ensuivra un tassement qui se produira immédiatement après l'application de la
charge. S'il est saturé, la pression de l'eau interstitielle créée par les charges appliquées se dissipe
immédiatement et le même processus s'établit. Notons que le phénomène ne fait pas intervenir le
temps.
b) Sol fin : Choisissons pour exemple, une argile imperméable saturé. D'après la théorie de la
consolidation (voir les propriétés hydrauliques), les contraintes appliquées sont entièrement encaissées
par l'eau interstitielle. Ce n'est que lentement que ces contraintes se transmettent au squelette
solide, produisant petit à petit un tassement. Dans ce cas seulement, le temps intervient.
On voit donc que tout système de contraintes appliqué en un point d'un massif de sol se décompose :
en un tenseur sphérique : les tassements correspondant seront dus au phénomène de
consolidation ;
en un déviateur : les tassements correspondant seront dus aux contraintes de cisaillement.
Dans le premier cas, on utilisera pour l'étude des tassements la méthodes oedométrique (ex. remblai
large sur une couche d'argile peu épaisse).
Dans le 2nd Cas, on utilisera la méthode pressiométrique (ex : semelle isolée carrée sur limon sableux,
avec ou sans nappe).
Il faut déterminer le début de la consolidation d 0 qui n'apparait pas directement sur la courbe puisque
la mise en place de l'appareil entraîne un tassement immédiat d 1. Or on admet que pour un tassement
inférieur à 50%, il varie linéairement avec . On peut utiliser les propriétés de la parabole. Si on
prend un temps t assez petit, le tassement entre 0 et t est le même qu'entre t et 4t. Sur la figure, BA
représente le tassement entre t et 4t. Si on veut déterminer les variations du coefficient de
consolidation Cv avec la charge, il faut tenir compte des observations suivantes :
Pendant le premier palier de chargement , la pression moyenne effective pendant la
1
Si on trace la courbe de
variation de Cv en fonction de la
pression moyenne effective,
nous obtenons un arc d'aspect
parabolique : (ceci afin de
pouvoir choisir par la suite la
valeur de Cv qui correspond au
système de charges appliqué à la
couche de sol compressible dont
on veut étudier le tassement).
La courbe obtenue comporte une première partie droite AB légèrement au-dessous de e 0, l'indice des
vides initial, et une deuxième partie droite BC. La pression de préconsolidation ' correspond
sensiblement à l'intersection dess 2 droites. Elle représente la plus grande contrainte effective qu'a
pu subir le sol au cours de son histoire. Ce qui signifie que puisque le sol tasse pour ' < 'c, celui-ci
garde "en mémoire" une partie de son histoire. La pente BC qu'on appelle indice de compression est
donnée par :
Dans cette relation e et ' caractérisent l'état initial. Si on applique une surcharge ∆ ', l'échantillon
est alors soumis à une pression '1 = ' + ∆' et l'indice des vides e1 peut s'écrire :
e1 = e – Cc log
On porte alors C tel que BC = BA puis de C, on mène une parallèle à l'axe des temps. On obtient d 0
déduit que qui sera le temps nécessaire pour avoir 50% de consolidation.
Dans cette formule, H représente la demi-hauteur de l'échantillon et Tv est un facteur temps fonction
du degré de consolidation. Tv (50) = 0,197.
on joint EC, on aura AC = k.AB. On peut remplacer AC et AB par leur valeur connaissant la valeur de
Tv(90) = 0,848. Ceci permet de calculer le coefficient k ; on en déduit que k = 1,15. Il suffit donc à
partir de E de mener une droite dont la pente est 1,15 fois celle de EB. Elle coupe la courbe
expérimentale en C qui correspond à t90.
CV =
volume par unité de surface a pour expression : . Par suite : soit, après
simplification
et ainsi
Si ∆' est petit devant ', cette expression se simplifie : ce qui correspond à un
module instantané.
Détermination de la pression de pré-consolidation 'c par la méthode de Casagrande
Ainsi que nous l'avons vu précédemment, 'c se trouve sensiblement à l'intersection des 2 parties
droites. Casagrande propose une autre méthode : Par le point de courbure maximum B, on mène la
tangente et une horizontale, puis la bissectrice de l'angle formé par ces 2 droites. L'intersection de
cette 2ème partie droite de la courbe oedométrique avec cette bissectrice donne 'c. On voit qu'il y a
une incertitude sur 'c ; c'est la raison pour laquelle l'ordre de grandeur de 'c est donné par
l'intersection des 2 parties droites.
On retrouve donc l'allure du diagramme oedométrique e/log '. L'indice de compression Cc correspond
donc à la pente de la courbe vierge. On dit qu'une telle couche d'argile est normalement consolidée.
Q : Charge ponctuelle,
On peut aussi écrire z de la forme suivante : (avec NB qui est un facteur de forme qui
regroupe les termes constants de z en fonction de r/z. On retrouve aussi les contraintes radiales,
tangentielles et de cisaillement à partir de ces travaux de Boussinesq.
L’intégration des charges ponctuelles sur un axe permet d’en déduire la contrainte due à une charge
Newmark (1935) a trouvé les solutions de pour la contrainte verticale sous le coin d’une
k est donné dans une abaque en fonction de 2 paramètres : et . Pour avoir la contrainte à
2 cas :
Dans le calcul des contraintes sous les remblais de grande longueur, la charge appliquée sur le sol en un
point est supposée égale à • H ( : poids spécifique du sol constituant le remblai, H : hauteur du
remblai au-dessus du point considéré) ; on utilise ensuite le principe de superposition. Deux cas peuvent
se présenter :