Licence Academique
Licence Academique
Licence Academique
N° de série :
LICENCE ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technique
Filière : Génie des Procédés
Spécialité : Génie des Procédés
Presenté par :
- Laib Aoun
- Hariz Bbakkar Yousef
Thème
2009-2010
Avant tous nous voudrons remercier Dieu pour la puissance qu’il nous a
donnée pour pouvoir réaliser ce modeste travail.
Nous tenons à remercier tout les gens qui nous ont aidés à faire ce travail
Notre encadreur : Mr. TAMMA NOUREDDINE pour leur siuvance et leur
soutien.
A tout les employés du groupe RYMM, et plus spécialement ceux qui se
trouvent à l’unité de fabrication LA MOUSSE DU SUD :
((MOULATI TAREG)) chef de service et chimiste, TLIBA MOUHAMED
FAOZI.
Nous remercions toutes les personnes, enseignants et étudiantes de l’institut
De Génie Des Procédés.
A toute la promotion De Génie Des Procédés
Sommaire
Chapitre I : les polymères
1- Introduction générale ……………………………………………………………………….1
2- Définitions ........................................................................................................................2
2-1- Macromolécule, chaîne macromoléculaire …………………………………………...2
2-2 - Polymère atactique ......................................................................................................2
2-3- Thermodurcissable…………………………………………………………………….2
2-4- Thermoplastique………………………………………………………………………2
2-5- Fractionnement ……………………………………………………………………….3
2-6- Masses molaires moyennes………………………………………………………….. 3
2-7-Température de fusion…………………………………………………………………4
3- Polymérisations en chaîne ………………………………………………………………….4
3-1 Généralités …………………………………………………………………………….4
4- Polymérisations radicalaires………………………………………………………………..6
4-1- Mécanismes …………………………………………………………………………..6
- Polymères industriels ………………………………………………………………….7
- Caractéristiques cinétiques…………………………………………………………...11
5- Cinétique de polymérisation………………………………………………………………15
5-1- La vitesse de propagation…………………………………………… …………….15
Constantes de transfert de solvants chlorés…………………………………………………..16
Constantes de transfert de thiols …………………………………………………………….17
5-2- Distribution des masses molaires…………………………………………….…….18
6- Procédés de polymérisation ………………………………………………………………19
6-1- Polymérisations anioniques ……………………………………….………………21
6-1-1- Principe …………………………………………………………………….21
7- Applications industrielles………………………………………………………………...24
8- Polymérisations cationiques…………………………………………………………….. 24
8-1- Principe…………………………………………………………………………….24
9- Applications industrielles…………………………………………………………….. …26
Chapitre II : Les polyuréthannes
Introduction ………………………………………………………………………….………27
1-Généralité…………………………………………………………………………………..28
1.1 - Classes de polyuréthannes – Diversité ……………………………………………28
2-Réactions chimiques ………………………………………………………………………29
2-1-Réaction avec les alcools et les phénols ……………………………………………29
2-2- Réaction avec les uréthannes ………………………………………………………30
2-3- Réaction avec les amines primaires et secondaires………………………………..30
2-4- Réaction avec les uréines………………………………………………………….. 31
2-5- Réaction avec l’eau ……………………………………………………………….. 31
2-6- Réaction avec les acides organiques ………………………………………………31
2-7- Dimérisation ........................................................................................................32
2-8- Trimérisation……………………………………………………………………….32
2-9- Formation de macromolécules …………………………………………………….32
Chapitre III : Matières premières
1- Polyols ……………………………………………………………………………………33
1-2- Polyols polyéthers …………………………………………………………………33
1-3- Polyols aminés ……………………………………………………………………..34
1-4- Autres polyols ……………………………………………………………………..34
2- Isocyanates………………………………………………………………………….…….34
2-1- Toluènediisocyanate………………………………………………………………..34
2-2- MDI…………………………………………………………………………………35
2-3- Autres isocyanates…………………………………………………………………37
2-31- Naphtylènediisocyanate ……………………………………………………...37
. 2-3-2 Isocyanates aliphatiques …………………………………………………37
3- les Catalyseurs……………………………………………………………………………37
3-1- Catalyseurs aminés ……………………………………………………………….37
3-2- Catalyseurs métalliques………………………………………………………………38
Chapitre IV : Partie expérimentale
1- Le but …………………………………………………………………………………………..39
2- Protocole de production de la mousse………………………………………………………..39
3- mode opératoire …………………………………………………………………………..40
-Les conditions opératoires…………………………………………………………………..42
Chapitre V : Toxicité de produits de consommation
1- Toxicité des matières premières……………………………………………………….…..44
2- produit finis………………………………………………………………………………...45
Chapitre I polymère
1- Introduction générale
Les polymères représentent une classe de matériaux de plus en plus importante. Ils
concurrencent les matériaux traditionnels, métaux et matériaux minéraux, grâce à :
— leur faible densité alliée à des propriétés thermomécaniques de plus en plus élaborées.
— leurs propriétés très spécifiques (cas des polymères fonctionnels).
— leur possibilité du recyclage, au moins en ce qui concerne les matières thermoplastiques.
Certains, dits polymères de commodité, sont produits à l’échelle de millions de tonnes
annuellement. À quelques exceptions près, la production française est en croissance continue
et, pour certains, a plus que doublé en l’espace d’une décade. Par ailleurs, du fait de
l’apparition de nouvelles méthodes de synthèse, des matériaux aux propriétés totalement
nouvelles apparaissent à partir des mêmes monomères, comme de nouvelles variétés de
polyoléfines, par exemple. Cet article est destiné à donner au lecteur quelques notions
précises, mais non détaillées, sur les méthodes employées pour élaborer ces matériaux.
Il commence par un rappel de définitions concernant les polymères, qui présentent une portée
générale et précisent essentiellement la signification des termes employés.
L’essentiel de l’article est consacré aux polymérisations en chaîne radicalaires ou ioniques.
Les polymérisations en chaîne catalytiques sont traitées par ailleurs.
Dans chaque type de polymérisation, on distingue deux parties essentielles :
Les mécanismes de base et leur mise en œuvre dans les procédés, en faisant attention aux
réticulaires que peuvent comporter ces procédés par rapport aux mécanismes de base
(par exemple, émulsion). [1]
Chapitre I polymère
2- Définitions :
Bien que l’objet précis de cet article soit la synthèse macromoléculaire, nous l’avons fait
précéder d’un rappel des termes de chimie et de physico-chimie macromoléculaires,
nécessaires à sa lecture.
2-1- Macromolécule, chaîne macromoléculaire :
Ces termes désignent les molécules, généralement de grande taille, constitutives des
polymères.
Monomère
Composé qui, par polymérisation, génère une chaîne macromoléculaire.
Motif monomère, motif constitutif, unité constitutive
Ces termes désignent l’élément constitutif d’une chaîne, le plus souvent répété d’une
manière périodique. Ainsi, dans le polychlorure de vinyle (-CH2-CHCl-CH2-CHCl-) n, l’unité
Constitutive est. –CH2-CHCl-, le nombre x des unités constitutives contenues dans une
macromolécule est son degré de polymérisation.
2-2 - Polymère atactique :
Les motifs, de configuration différente, sont distribués au hasard, sans règle définie.
Polymère syndiotactique Tous les atomes de carbone asymétriques, porteurs d’un radical
R et d’un atome d’hydrogène, ont des configurations alternativement opposées, c’est-à-dire
que, la chaîne étant supposée déployée dans un plan, les radicaux R sont alternativement de
part et d’autre de ce plan.
Polymère isotactique
Tous les atomes de carbone asymétriques d’une même chaîne ont la même configuration,
c’est-à-dire que, la chaîne étant supposée déployée dans un plan, les radicaux R sont tous du
même coté de ce plan.
2-3- Thermodurcissable
Matériau organique qui, par chauffage, donne une structure tridimensionnelle insoluble et
infusible.
2-4- Thermoplastique
Matériau organique à structure linéaire ou ramifiée, dont les macromolécules sont
suffisamment indépendantes pour que, par chauffage, le matériau fonde ou se ramollisse.
Chapitre I polymère
2-5- Fractionnement :
Opération au cours de laquelle les macromolécules d’un polymère sont séparées en fractions
ne contenant que des chaînes ayant sensiblement la même masse.
Pour un polymère pouvant être séparé en n fractions telles que la fraction i contienne une asse
mi de matière formée de ni molécules de masse mi, on définit un certain nombre de masses
molaires moyennes (implicitement exprimées en g/mol) dont nous donnons les deux les plus
essentielles :
n
1 ni M i
Mn=
1
n
ni
n
1
n
1
2
mi Mi ni M i
Mn ou Mw =
n
=
n
1 mi 1 ni Mi
Chapitre I polymère
M M• amorçage
M• + M MM•
propagation
M• n + M• M•n +1
M• n +1 espèces inactives terminaison
M• n +1 + T T• + Mn +1 transfert
4- Polymérisations radicalaires :
4-1- Mécanismes :
ou acrylique (CH2 CHX) tels que styrène, chlorure de vinyle, acrylonitrile, acétate de
vinyle, acide acrylique, esters acryliques, acrylamide... ;
— les composés disubstitués de formule (CH2) tels que méthacrylate de méthyle, chlorure de
vinylidène ou fluorure de vinylidène... ;
-Amorçage :
Cette étape apporte l’énergie nécessaire à l’activation d’un certain nombre de chaînes
radicalaires. Elle est le plus souvent chimique, grâce à la décomposition thermique d’un
amorceur. Elle peut aussi être photochimique et, dans ce cas, l’activation est provoquée par
Symbole
Formule chimique Caractéristique Type de
Monomère du
du polymère s du polymère mécanisme
polymère
Haute densité
PE-HD
linéaire
H2 H2 Basse densité
polyéthylène C C n PE-BD Radicalaire
ramifié
(HP)
Basse densité
PE-BDL Catalytique
linéaire
H2 H Isotactique
Propène (propylène) C C PP
CH3 n Atactique Catalytique
CH3
Copolymère
H2
isobutène (isobutylène) C C PIB avec l’isoprène
n Cationique
(caoutchoucutyl)
CH3
Cristal ou choc
H2 H
C C Nombreux
n
copolymères
Styrène PS (ABS ; SBR ; Radicalaire
NBR ;
élastomères)
PS-PBut bloc Anionique
Suspension,
Chlorure H2 H masse
C C Radicalaire
de vinyle n PVC Nombreux
Cl copolymères
F F
Copolymères
Radicalaire
Tétrafluoroéthylène C C PTFE Élastomère
n
Viton
F F
Chapitre I polymère
F F
Radicalaire
Trifluorochloroéthylène C C PCTFE Kel F
n
F Cl
F H
CH3
H2
ou C C
n
CH
CH2
CH3
H2
ou C C
n
CH
CH2
Butadiène H2 H2 1-4 cis Élastomères Catalytique
C C C C n
H H polybutadiène
ou 1-2 Copolymères Radicalaire
H2 polybutadiènes (SBR, NBR)
ou C C
n
CH2
Chloroprène H2 H2 Élastomères Radicalaire
C C C C
H n
Cl
Éther H2 H Parachimie Cationique
C C
vinylique n Radicalaire
OR
Oxiranes H2 H2 POE Polyuréthanes anionique
C C O
n (polyoxyéthyléne) Tensioactifs
Chapitre I polymère
L’amorçage chimique est le plus souvent utilisé au niveau industriel. Les amorceurs les plus
courants sont les peroxydes ou les composés azoïques. Sous l’action de la chaleur, ces
composés se dissocient en radicaux libres. Dans une seconde étape, les radicaux libres
attaquent le (ou les) monomères(s) :
Exemple :
— dans le cas des peroxydes ROOR :
ROOR 2RO•
Puis RO• + M RO M•
— composés azoïques : —C—N N—C— N2 + 2 C•
Puis C• + M C M•
Les amorceurs thermiques sont en général utilisés sphériquement dans un certain intervalle
de température, en fonction de leur cinétique de décomposition.
En désignant par I l’amorceur (initiator), la réaction de décomposition suit la loi d’Arrhenius :
Kb
I 2R
Avec kd = A exp (−Ea /RT)
Ea (énergie d’activation) est de l’ordre de 120 kJ/mol et la production de radicaux n’est
optimale, eu égard au processus de polymérisation, que dans un certain intervalle de
température, par exemple entre 40 et 80 °C pour l’azobisisobutyronitrile.
Tous les radicaux ne participent pas à la polymérisation ; en effet, une partie d’entre eux peut
être gaspillée par des réactions secondaires, par exemple une recombinaison dans le cas des
azoïques. [5]
Une autre possibilité est l’existence de réactions de transfert avec l’environnement immédiat
du lieu de décomposition, avant que les deux radicaux n’aient eu le temps de diffuser et de
s’individualiser (effet cage). Une partie seulement des radicaux attaque effectivement le
monomère :
R• + M RM•
La proportion de radicaux actifs est appelée efficience f, et cette proportion est généralement
comprise entre 0,5 et 0,7. La vitesse d’amorçage est donnée par :
Va = d[RM•] / dt = 2f kd [ I ]
Le tableau (2) donne quelques exemples d’amorceurs couramment utilisés, avec leur
température moyenne d’utilisation ainsi que les constantes de vitesse correspondantes et les
énergies d’activation.[6]
Chapitre I polymère
kd Ea
Amorceur
T (°C) (10−5 s−1) (kJ· mol−1)
Il est difficile de trouver des amorceurs qui se décomposent suffisamment vite à des
températures relativement basses (0 à 40 °C).
Dans de tels cas, on utilise des systèmes rédox comme, par exemple :
+2 - +3
HO OH + Fe OH + OH + Fe
Cette réaction (dite de Fenton) est accompagnée d’un certain nombre de réactions secondaires
telles que :
HO• + HO–OH H–OH + HOO•
HOO• + Fe3+ H+ + O2 + Fe2+
HO• + Fe2+ HO– + Fe3+
HOO• + Fe2+ HOO– + Fe3+
A Ea
Monomère
(mol−1 · s−1) (kJ · mol−1)
Sans être aussi élevée que l’énergie d’activation de la décomposition des amorceurs,
l’énergie de propagation est relativement importante. La réaction de propagation est aussi très
exothermique (∆Hp varie de 50 à 90 kJ/mol), de sorte qu’il est extrêmement important de
contrôler la température d’un réacteur de polymérisation, sous peine de risquer une réaction
explosive.
Néanmoins, la réaction de propagation peut être réversible à haute température. Il existe
donc une température plafond où la vitesse de la réaction de « dépropagation » devient égale à
celle de propagation. Au-dessus de cette température, la polymérisation devient impossible.
Cette température plafond peut être assez basse dans le cas de monomères à fort
encombrement stérique (par exemple 30 °C pour l’α-méthylstyrène ; 205 °C pour le
méthacrylate de méthyle ; 428 °C pour le styrène ; 415 °C pour l’acrylonitrile). L’équilibre
propagation-dé propagation peut être responsable de la difficulté de convertir des petites
quantités de monomère résiduel en fin de polymérisation. Il peut en être de même si la
réaction est menée à une température inférieure à la température de transition vitreuse Tg lace
du système [polymère plastifié par le monomère résiduel (point de vitrification)].
Par exemple, il est impossible de dépasser un taux de conversion de 95 % dans la
polymérisation du chlorure de vinyle à 50 °C. [7]
Chapitre I polymère
Terminaison :
Essentiellement :
5- Cinétique de polymérisation :
La vitesse de polymérisation est essentiellement la vitesse de conversion du monomère, et
donc, en fait, la vitesse de la réaction de propagation, puisque la consommation du monomère
par d’autres réactions (amorçage ou réamorçage après transfert) est négligeable, étant donné
le très grand nombre d’étapes de propagation[7]
5-1- La vitesse de propagation s’écrit :
Une réaction de transfert implique que le centre actif de l’extrémité d’une chaîne est
transféré sur un autre composé, qui est dit alors agent de transfert. Le plus souvent, cette
réaction provoque l’activation de l’agent de transfert, qui peut alors amorcer la croissance
d’une autre chaîne ; si cette suite de réactions est assez rapide, la réaction de transfert n’aura
pas de conséquence sur la vitesse de polymérisation. En revanche, elle arrête la croissance de
la chaîne initiale, ce qui aura des conséquences sur la masse molaire moyenne du polymère ;
plus il y aura de transferts, plus la masse molaire sera limitée. [8]
Les agents de transfert peuvent être tous les composés du milieu réactionnel, et donc :
— le monomère lui-même :
H2
C CH2
(CH2) 5 •
CH2 H2C CH2
•
CH2 CH3
• CH2 CH2 H2 H
CH (CH2)4 CH3 C CH2 C
(CH2)4
CH3
Il peut arriver, lors d’une réaction de transfert, que le nouveau adical ne soit pas efficace
vis-à-vis du réamorçage ou le soit peu. Dans ce cas, l’agent de transfert est un agent de retard,
qui ralentit a polymérisation, ou même un inhibiteur qui l’empêche, au moins provisoirement,
jusqu’à ce qu’il soit entièrement consommé. Les inhibiteurs sont très souvent employés dans
l’industrie, en petites quantités (de l’ordre de quelques ppm), dans le but de stabiliser les
monomères lors de leur stockage et d’empêcher des polymérisaions spontanées. Les produits
correspondants sont des dérivés phénoliques (hydroquinone, terbutylpyrocatéchol...) ou des
amines aromatiques encombrées.
L’oxygène est un inhibiteur puissant. Il réagit avec les radicaux en croissance ROM•x
pour donner ROMxOO• qui est inactif vis-à-vis de la propagation et peut seulement conduire à
des réactions de terminaisons. C’est la raison pour laquelle il est indispensable, avant de
commencer une opération de polymérisation, de purger le réacteur et de conduire la réaction
sous atmosphère inerte d’azote ou d’argon.
5-2- Distribution des masses molaires :
Les propriétés des polymères sont commandées non seulement par leur structure plus ou
moins rigide, ou leur texture plus ou moins cristalline, mais aussi par leurs masses molaires, et
cela tant par leur valeur moyenne que pour leur distribution. On sait déterminer
expérimentalement cette distribution (du moins approximativement), par exemple par
chromatographie liquide d’exclusion stérique. En revanche, on ne sait pas calculer cette
distribution analytiquement, à cause du caractère aléatoire des processus radicalaires d’une
part, et d’autre part du fait que, parce que la concentration en amorceur et en monomère varie
tout au long de la polymérisation, on produit des macromolécules différentes à chaque instant.
[8]
Chapitre I polymère
Il est commode d’analyser le phénomène en termes de probabilités et, de fait, des méthodes
telles que la méthode de Monte-Carlo conduisent à des résultats précis. La probabilité de
croissance d’une chaîne individuelle peut être représentée par le rapport entre la vitesse de
propagation instantanée divisée par la somme des vitesses d’arrêt de croissance (terminaison
et transfert, plus la vitesse de propagation). Aucune de ces vitesses n’est constante dans le
temps, et, de ce fait, on ne sait pas intégrer analytiquement les équations différentielles
correspondantes. [9]
Il existe cependant des expressions analytiques approchées pour représenter la distribution
des masses molaires. La distribution la plus utilisée est la distribution dite exponentielle
généralisée qui, malgré tout, dépend de trois paramètres ajustables.
6- Procédés de polymérisation :
H2 H2 H H2
C CH , Me + H2C CH C C C CH , Me
R R R
R
Ouverture d’un cycle :
H2 H2 H
H2
H2C CH R C CH O C C O
C CH O +
O R R
R oxirane
Elle se fait en solution dans des solvants aprotiques (qui ne peuvent pas libérer de protons) :
alcanes, cyclohexane, benzène, tétrahydrofurane, dioxanne... [12]
Amorçage :
Organom
étalliques tels
H2
Bu Li CH Bu C CH Li que le
+ H2C
butyllithium
R R
(BuLi)
RO , K + RCH2CH2O , K
O
oxirane
Propagation :
M
(RLi)n nRLi nRM, Li (RMp , Li)m
avec M monomère,
p degré de polymérisation.
Des solvants plus polaires sont non seulement dissociants, mais aussi solvatants. Ils sont
susceptibles de s’insérer entre les deux parties de la paire d’ions. La réactivité du carbanion
vis-à-vis des monomères est fortement accrue. Les valeurs de kp passent de 102 à 105 s−1. À la
limite, le carbanion est totalement libre, et la valeur de kp atteint 106.
On distingue donc les espèces suivantes :
nRLi R / S / Li R + Li
(RLi)n
espèce paire d'ions paire d'ions ions libres
associée au contact séparés par le solvant
Dans les hydrocarbures, les espèces sont associées surtout dans les aliphatiques et moins
dans les aromatiques. Elles sont dissociées dans les éthers simples ainsi que dans le dioxanne.
Mais les deux partenaires de la paire restent au contact. En revanche, dans le tétrahydrofurane,
une certaine proportion de ces paires est sous la forme séparée, avec insertion du solvant entre
ces deux partenaires, mais on ne trouve que très peu d’ions libres. La solvatation est plus
poussée avec des solvants plus polaires tels que les glymes mais,pour obtenir une séparation
complète, il faut utiliser des produits plus puissants comme les éthers couronnes ou, mieux,
les cryptands, qui sont capables d’encager les contre-ions. [12]
Terminaison :
Elle peut être due à un composé susceptible de réagir avec un carbanion (générateur de
protons), présent sous forme d’impureté ou ntroduit volontairement.
En l’absence d’un tel composé, la polymérisation anionique peut être vivante : aucune
réaction de terminaison ne se produit et les chaînes gardent leurs extrémités actives après la
consommation otale du monomère. Si, à une solution d’un polymère vivant, on ajoute une
nouvelle charge de monomère, les chaînes recommencent à croître. Si, par ailleurs,
l’amorçage est rapide et s’il ne se produit ni transfert ni terminaison, la distribution des
masses molaires peut être très étroite, et le rapport Mw ⁄ Mn est voisin de 1. Cette propriété est
utilisée pour préparer des copolymères à blocs ou des oligomères fonctionnalisées par une
réaction d’arrêt volontaire. [12]
La polymérisation du styrène, des diènes ou de la vinylpyridine amorcée par des
organométalliques ou des ions radicaux, présente un caractère vivant. Il n’en est pas de même
avec les esters acryliques, à cause d’une réaction parasite sur les groupes esters. La
polymérisation de l’oxyde éthylène présente aussi un caractère vivant ; ce caractère est moins
net dans le cas de l’oxyde de propylène où se produit une réaction parasite de transfert interne
qui conduit à une extrémité insaturée. [12]
Chapitre I polymère
7- Applications industrielles :
En de hors des polymérisations par ouverture de cycle, on trouve peu d’applications
industrielles de la polymérisation anionique, à l’exception des copolymères à blocs styrène-
butadiène. Il existe cependant un certain intérêt pour la polymérisation du styrène qui peut
être plus rapide que la polymérisation radicalaire et conduire à des distributions plus étroites.
Il existe aussi des productions de copolymères styrène-butadiène avec des distributions de
Séquences différentes de celle obtenue en polymérisation radicalaire, grâce à la modification
de la réactivité des centres actifs. Ces produits sont utilisés dans l’industrie
du caoutchouc. [12]
8- Polymérisations cationiques :
8-1- Principe
La partie active est un carbocation, où un des atomes de carbone porte une charge positive,
associé à un contre-ion chargé négativement. Les monomères peuvent être :
— des oléfines (isobutylène) ;
— des éthers vinyliques CH2=CHOR ;
— des carbures insaturés (styrène, indène, benzofurane) ;
— des terpènes ;
— des composés hétérocycliques (oxirane, tétrahydrofurane, cyclosiloxane).
Le schéma de principe peut s’écrire :
H2 H2 H
C CH , A + H2C CH C C CH ,A
R R R R
Le groupe R doit être donneur d’électrons (isobutylène, éther vinylique) ou stabiliser le cation
par résonance (styrène, indène). Les solvants ne doivent pas réagir avec l’extrémité active ;
les plus utilisés sont des composés chlorés tels que le dichlorométhane ou le chlorure de
méthyle.[13]
Amorçage :
Les amorceurs appartiennent aux familles suivantes.
Acides protoniques AH
H A + H2C CH H3C CH , A
R R
Chapitre I polymère
Parmi les plus utilisés, on peut citer les acides sulfurique, perchlorique,
trifluorométhanesulfonique (triflique), trifluoroacétique. [13]
Acides de Lewis (TiCl4, SnCl4, AlCl3, BF3)
Il s’agit de composés dont le caractère acide est dû à une lacune électronique de l’atome central. Ils
peuvent éventuellement agir seuls (amorçage direct) mais, le plus souvent et, en fait, dans toutes
les polymérisations industrielles, ils le font par association avec un tiers composant, dit coamorceur,
dont l’exemple le plus classique est l’eau :
Elle correspond à un schéma analogue à celui des autres polymérisations en chaîne. Dans certains
cas, il peut y avoir un réarrangement du carbocation terminal, du fait d’une plus grande stabilité du
carbocation correspondant :
C C CCC
CH2 CH , A C CHR + H, A
R H
Les terminaisons peuvent être de nature très diverses ; citons, par exemple, la terminaison
spontanée, par recombinaison, suivante : [14]
H2 H2 H
C CH , F3C C O C C O C CF3
R O R O
Chapitre I polymère
Les réactions de transfert ayant des enthalpies d’activation supérieures à celles des
réactions de propagation, on peut limiter leur importance en abaissant fortement la
température de polymérisation. Il est également impératif d’éliminer au maximum les
impuretés susceptibles de réagir avec les carbocations. Les schémas réactionnels donnés
précédemment correspondent à des monomères insaturés ; dans le cas de polymérisations par
ouverture de cycle [tétrahydrofurane (THF)] par exemple, les schémas sont légèrement
différents :
O
BH3 , H2O + H O , BF3 OH (monomére protoné)
9- Applications industrielles :
Dans le cas des monomères vinyliques, les applications les plus importantes concernent la
polymérisation de l’isobutylène, conduisant, en particulier, au Caoutchouc Butyl.
Les autres polymérisations cationiques de l’isobutylène ainsi que celles d’autres oléfines
permettent d’obtenir aussi des oligomères qui, après fonctionnalisation par ène-synthèse ou
par l’anhydride maléique, sont utilisés comme additifs d’huile de moteur ou résines pour
adhésifs. On fabrique aussi des résines d’indène et de coumarone.
Dans le cas de monomères cycliques, la polymérisation cationique est importante. La
polymérisation du THF fournit des polymères téléchéliques utilisés dans la fabrication des
polyuréthanes. On prépare aussi des polyacétals pour le verre Sécurit. Enfin la polymérisation
cationique est largement utilisée dans l’industrie des silicones.[15]
Chapitre II POLYURÉTHANNES
Introduction :
Les polyuréthannes occupent une place privilégiée dans le domaine des polymères, en
raison à la fois de leur nature et de leurs applications.
Ils résultent de la réaction chimique d’un polyisocyanate avec des groupements ayant un
hydrogène mobile, principalement des groupements hydroxyle.
Cette réaction exothermique peut s’accompagner d’un dégagement gazeux, qui permet une
expansion plus ou moins marquée.
D’autres réactions permettent d’obtenir des réseaux plus ou moins structurés. Ces réactions
facilitées par des catalyseurs s’effectuent rapidement et à température ambiante, ce qui permet
des cycles rapides de production, en grandes quantités.
Cette facilité à réagir des polyisocyanate pour donner des polyuréthannes, et également des
polyurées, permet une très large gamme d’applications s’accompagnant d’une grande variété
de duretés et de masses volumiques.
Cela va de produits très souples et légers (dossiers d’ameublement) à des produits de hautes
caractéristiques mécaniques (élément de cœur artificiel, pièce structurale d’automobile), sans
oublier les peintures et adhésifs. Les mousses souples (légèreté et souplesse) et les mousses
rigides (rigidité et bonne isolation thermique) constituent les tonnages les plus élevés de ce
polymère. D’autres applications couvrent tous les secteurs de la vie industrielle et domestique.
Les polyuréthannes, grâce à leurs caractéristiques et à la relative facilité de mise en œuvre,
sont des produits dont l’évolution n’est pas encore terminée.
Chapitre II POLYURÉTHANNES
1. Généralités :
1.1- Classes de polyuréthannes – Diversité :
Les polyuréthannes sont les plastiques thermodurcissables les plus utilisés.
La première classification possible est fonction de la densité du produit :
— produits expansés.
— produits compacts.
Les produits expansés se distinguent par la nature de leurs cellules :
— mousse à cellules ouvertes (mousses souples).
— mousses à cellules fermées (mousses rigides).
Le domaine des produits compacts est très large à la fois par les applications couvertes et par
les caractéristiques mécaniques des produits (peintures, vernis, adhésifs, élastomères, fibres).
La diversité des produits et des modes de production complique leur évaluation précise
(figure 1).
Dans le domaine des mousses souples, le transformateur formule lui-même (diversité des
formules).
Dans le cas des mousses rigides, ce sont des Formulateurs qui assurent la majorité de la
production. [16]
Chapitre II POLYURÉTHANNES
2. Réactions chimiques :
Les isocyanates, présentant une double liaison N = C fortement polarisée, réagissent avec
tous les composés à hydrogène mobile selon le schéma le plus fréquent ci-après :
R N C O +H R' R NH C
R'
R N C O +H OR' R NH C
OR'
R''
R'
R''
R R''
R R'
HO R
primaires secondaires tertiaires
et
OH
phenol
Cette propriété est mise à profit pour régler la vitesse de polymérisation des mousses,
notamment en jouant sur le rapport : alcool primaire/alcool secondaire.
Les phénols conduisent à des réactions d’équilibre totalement réversibles à température
modérée (< 200 ˚C), d’où leur emploi pour fabriquer des isocyanates dits bloqués, c’est-à-
dire non réactifs à température ordinaire, mais libérales par chauffage. [17]
Chapitre II POLYURÉTHANNES
Les alcools tertiaires sont décomposés selon des réactions complexes avec, le plus souvent,
formation d’oléfines (alcènes).
2.2 Réaction avec les uréthannes :
Un excès d’isocyanates réagit à chaud avec les uréthannes pour donner les allophanates :
O R O
R N C O + R NH C N C
OR' R N C O OR'
R'
R' R
R N C O + HN OC N
R'' N R''
H
La réaction est très vive chez les amines aliphatiques, moins vive avec les amines
aromatiques. Chez ces dernières, la présence d’un halogène en ortho :
OH
Cl
NH2
4-amino-3-chlorophenol
Ralentit encore la réaction et permet une polymérisation plus progressive, intéressante dans le
cas de la fabrication de grosses pièces. [17]
Chapitre II POLYURÉTHANNES
R R'
R' N CO N
R
R N C O + CO N R''
N R'' R R
H
N
H
C’est une réaction parasite qui crée des ponts fragiles lors d’un vieillissement humide.
H
R N C O R N
+ H2O O + CO2
R N C O R N
H
O H
R N C O + H O C R N CO R' + CO2
R'
Cette réaction a été mise à profit pour fabriquer des mousses de PUR. A contrario, on voit
que la présence d’acide organique empêche d’obtenir des polyuréthannes compacts, exempts
de bulles. [17]
Chapitre II POLYURÉTHANNES
2.7- Dimérisation :
O
C
N C O +O C N N N
C
O
R N C O + O C N R R N C N R
2.8- Trimérisation
O
C
R N N R
R3 N CO
OC CO
N
Le trimère est particulièrement stable à chaud (150 à 200 ˚C). Cette réaction est mise à
profit dans la fabrication de mousses rigides à réaction au feu très améliorée
2.9 Formation de macromolécules :
La fabrication de macromolécules linéaires implique la mise en œuvre de diisocyanates et
de composés réactifs difonctionnels :
H
n OC N R N CO+ nOH R' OH OC N R NH CO O R' O n
Matières premières :
1- Polyols :
Ces polyols se différencient par leur fonctionnalité, leur masse molaire, leur réactivité,
leur viscosité, etc.
Ce sont les polyols les plus utilisés. Il s'agit de produits de polyaddition. Sur une base de
fonctionnalité allant de 2 à 8 (éthylène glycol, glycérine, triméthylolpropane, pentaérythritol,
sucrose, sorbitol,etc.), seront fixées des molécules d'oxyde de propylène et /oud'oxyde
d'éthylène.[19]
H2 H2
H2C OH H2C O C C O n
+ 2n H2C CH2
H2 H2
O H2C O C C O n
H2C OH
ethane-1,2-diol
H2C OH
H2 H2 H
3n H2C C CH2
H3C C C C OH
O
H2C OH
2-ethyl-2-(hydroxymethyl)propane-1,3-diol
triméthylolpropane (TMP)
CH3
H2
CH2O C C O H
H n
CH3
H2 H2
H3C C C CH2O C C O H
H n
CH3
H2
CH2O C C O H
H n
Chapitre III Matières premières
L'oxyde d'éthylène réagissant plus rapidement que l'oxyde de propylène, il est nécessaire
d'opérer en deux phases si on souhaite obtenir un produit avec des OH primaires :
Si l'on opère avec un mélange d'oxydes, le pourcentage de foncions OH primaires sera réduit.
Suivant le nombre de molécules d'oxyde, on peut obtenir des produits de masse molaire de
100 à 7 000 g · mol−1 environ.
— diols : éthylèneglycol, propylèneglycol ;
Le développement des produits très réactifs (exemple : mousse dite RIM) nécessite
l'emploi de polyols autocatalytiques.
Lorsque l’on utilise un composé aminé, les doublets de l'azote jouent ce rôle d'autocatalyseur.
Ces produits sont obtenus par addition d'oxyde de propylène ou d’éthylène sur une base
éthylène diamine. Ils ont une masse molaire allant de 500 à 5 000 g · mol−1.
1- 4- Autres polyols :
Il existe d'autres produits polyhydroxylés employés dans la fabrication des polyuréthannes.
2- Isocyanates :
L'isocyanate constitue l'élément réactif avec le groupement ـN=C=O. Il existe plusieurs
familles d'isocyanates, spécifiques à des applications finales.
Le composé de base est le toluène. Il subit une opération de nitration puis l'action du
phosgène COCl2 permet l'obtention du groupement ـN=C=O.
Le processus de fabrication permet l'obtention d'un mélange d'isomères dans le rapport 80/20.
— 80 % molaire de TDI-2,4, c'est-à-dire avec une position para réactive et une ortho peu
réactive.
— 20 % molaire de TDI-2,6, c'est-à-dire avec deux positions ortho peu réactives. [19]
Chapitre III Matières premières
CH3
N C O
CH3
O C N N C O
O C N
2,4-diisocyanato-1-methylbenzene 1,3-diisocyanato-2-methylbenzene
toluène-2,4-diisocyanate toluène-2,6-diisocyanate
Sa dénomination commerciale est T80. C’est un produit très fluide (η = 3 mPa · s) et avec une
odeur très forte.
Il est également possible d'obtenir d’autres rapports d'isomères :
— le TDI T65 contient 35 % de TDI-2,6. Il est surtout destiné à la réalisation de blocs
polyesters ;
— le TDI T100 contient 100 % de TDI-2,4. Il est destiné à l'industrie des peintures et à la
réalisation de prépolymères pour élastomères.
2-2- MDI :
Le MDI pur (figure 2 a) est le diphénylméthanediisocyanate-4,4’.
Il est peu stable à température ordinaire et fond à 38 ˚C. Il dimérise à faible température et
précipite, ce qui rend son stockage difficile et nécessite la réalisation de produits modifiés.
Par extension, MDI désigne aussi des produits modifiés (figure 2). Il existe donc de
nombreuses formes.
Le composé de base est l'aniline, qui se condense avec le formal déhyde, puis subit
l'opération de phosgénation. Le processus de fabrication conduit à un produit polymérique
(figure 2).[19]
Chapitre III Matières premières
Le produit le plus courant est le MDI brut avec n voisin de 2,7. Il s'agit d'un produit brun
visqueux (η = 3 mPa · s). Il nécessite des opérations de réglage de fonctionnalité, réactivité et
viscosité. Chaque variété de MDI est spécifique à une application bien définie.
2-3- Autres isocyanates :
2-3-1- Naphtylènediisocyanate-1,5 et autres isocyanates aromatiques :
Le Naphtylènediisocyanate-1,5 (NDI) est utilisé dans la fabrication d'élastomères. D'autres
produits (tétraméthylxylène d'isocyanate TMXDI, xylène d'isocyanate XDI) sont en cours de
développement. [19]
H2
C
OCN NCO
H2
NCO N C N C NCO
H H2 H2 H
HN C O C C O C C O C NH
O CH3 O
CH3
CH2 CH2
NCO NCO
H2 H2
OCN C N C N C NCO
H2
O C N C NCO
Toxicité
Risques chimique :
Des produis de consommation chimique comme détergent, les peintures, lés solvant est les
colles. Ces produits sont évalués en fonction dangers qu’ils présentent pendant les usages
prévisibles et comprennent les produits toxiques, corrosifs inflammables, les produits adhésifs
qui collent rapidement la peau.
Risques d’inflammabilité :
Produits textiles comme les vêtements de nuit pour enfants, les vêtements, laiterie ainsi
que d’autre produis tels que les briquettes, les allumettes est les isolant cellulosique.
Les polyols sont des alcools longs et ne sont pas toxiques. Leur utilisation ne nécessite pas
de précaution particulière.
Les amines, utilisées en petites quantités, nécessitent les précautions élémentaires des produits
chimiques irritants.
Les isocyanates exigent des précautions très strictes. Si ces produits ne sont pas très toxiques,
ils réagissent facilement sur l'eau, donc sur tous les tissus vivants et, en particulier, les yeux et
les muqueuses (nez, gorge). Certaines personnes présentent une allergie aux isocyanates.
Dans le cas du TDI, le problème est lié à la tension de vapeur de ce produit (3,3 Pa, soit 0,033
mbar, à 25 ˚C) : ce produit est très volatile ;
alors que le MDI brut a une tension de vapeur inférieure à 10−2 Pa (10−4 mbar) à la même
température.
Le critère à respecter est le seuil de concentration limite (VLE : valeur limite d’exposition, ou
TLV : threshold limit value). Il définit la concentration maximale du produit dans
l'atmosphère, pendant 7 à 8 h par jour, ou 40 h par semaine.
Le VLE ou TLV pour le TDI et le MDI est de 0,02 ppm molaire,
Chapitre V Toxicité des produits de consommation
Ce qui équivaut à 0,16 mg m−3 pour le TDI et 0,20 mg · m−3 pour le MDI. Les produits
sont classés en fonction de leur teneur en isocyanate libre, qui conditionne leur classement
(étiquetage).
Par exemple le TDI est « toxique » pour une valeur supérieure à 2 % masse de TDI libre
et « nocif » pour une valeur comprise entre 0,5 et 2 % masse.
Le MDI est classé « nocif » pour une valeur supérieure à 0,5 % masse.
L'ISOPA (Association européenne des producteurs d'isocyanates) tient à jour tous les
documents concernant les isocyanates (toxicité, manipulation, équipement, formation,
transport).
2- Produits finis :
Les polyuréthannes sont en majorité des produits alvéolaires et de faible masse
volumique.
Il est nécessaire, surtout dans les cas des mousses en blocs, de stocker le produit dans un
endroit aéré et bien protégé de l'incendie pendant 24 à 48 h. Dans le cas des autres
polyuréthannes, il n'existe pas de règle particulière.
En cas d'incendie, les gaz dégagés sont en majorité le monoxyde et le dioxyde de carbone,
avec formation de fumées noires épaisses.
Indiquons qu’en Europe (1995), les plastiques représentent en masse 7 % des déchets
ménagers, dont 6 % sont des polyuréthannes, soit 0,42 % de la totalité des déchets ménagers.
Chapitre IV Partie Expérimental
Partie expérimentale
1- Le but :
Le but du travail est l’industrie des mousses de polyuréthanne, le mode opératoire est basé
sur un mélange entre le polyol et I’isocyanates c’est-a-dire formation une relation entre
l’hydroxyle (OH) et le groupe d’isocyanate (-N=C=O) pour obtenir le polyuréthane.
On ajout autre produits pour donner le polyuréthane des caractères spéciaux comme le
chlore, silicone, l’amine cosmos et l’eau pour régler la forme des cellules (les murs et les
parois …)
2- Protocole de production de la mousse :
Ce protocole se divise en trois groupes :
1ére groupe constitue par cinq (5) réservoirs, chaque recevoir contient sur quantité d’une
matière utilisé dans l’industrie ;
2ère groupe constitue par pompes pour aspirer les produits des réservoirs.
3ére groupe par la tête de production et le tapie tourne et aspirateur des gaz toxiques et coupant
les groupes sont reliés par des tubes.
- l’schéma suivant montre que le plan général de production et l’installation des machines.
Chapitre
Schéma du procédé
IV de production de la mousse (éponge) par la méthode Partie Expérimental
du bloc continu
Compresseur
2
3 4 5
Chambre
Mousse de polyuréthane 1
Chambre
Tête
De
Mélan
ge
Chapitre IV Partie Expérimental
3- mode opératoire :
* Réservoir (1) :
On met dans ce réservoir 6300kg (28-30 fus de polyol sous pression de 3 bar et une
température de (25-27°c), le polyol peut empêcher la corrosion du CH2CL2, il est participé en
l’industrie par pourcentage de 60%.
* Réservoir (2) :
On met dans ce réservoir 3000kg (11-12 fus) de TDI sous pression de 2bar et une température
de 21°c, le TDI est participé en en l’industrie par pourcentage de 30%. On infect ces produit
Avec une pompe de vide fus pour éviter la toxicité du TDI pour la protection humaine.
* Réservoir (3) :
On met dans ce réservoir ; 60% d’eau, 30% de siliconâtes et 10% d’amine, ce mélange est
appelle activateur I il est participé en l’industrie par pourcentage 6% ce mélange est trouvé
sous pression 3.5 bar et une température de 20°c selon la réaction suivante :
* Réservoir (4) :
On met dans ce réservoir ; 90% de polyol et 10% d’octoate d’étain sous pression de 3,5
bars et une température de 20°c, ce mélange est appelé activateur II, il est participé en
l’industrie par pourcentage de 1% selon la réaction suivante :
O
C7H15 C O Sn + R OH n Mélange homogéne
* Réservoir (5) :
On met dans ce réservoir ; 100% de CH2CL2 (agent ganglant) sous pression 3 bars et une
température de 20°c, ce réservoir est participé en l’industrie par pourcentage de 3%.
Avant la mise en œuvre, il y a un groupe des filtres qui servent à la filtration de chaque
produit pour éliminer les résidus s’il y en a, c’est une méthode de protection.
Les pompes sont utilisées pour aspirer les produits lors de la production, chaque réservoir à
une pompe spécifique.
Avant la production il faut contrôle les vannes de chaque réservoir (les vannes d’entrée et
sortie).
Chaque pompe a un débit, pour cela, il faut purger les pompes pour enlevé l’air, cette
méthode est réglage de débit.
Chapitre IV Partie Expérimental
Alors que tous les produits sont prêts, tous les appareils sont contrôlés. Nous ouvrons les
vannes et chargeons le compresseur avec l’air pour aide les pompes et pousser le mélange de
produit dans la chambre de réaction pour passer sur la tapis a des éléments complémentaires
dont les principaux suivantes :
L’unité de dosage des agents gonflants.
Un dosage de colorant s’il yen a.
Un apport d’air de nucléation.
Un remplissage automatique des réservoirs.
Des potences manipulation, robots.
Des portes-moulent.
Après sortir les produits par les réservoirs, ils arrivent à deux chambres ; la 1ére chambre est
attachée avec le tube de polyol, le tube d’ (ACI) et de (CH2CL2), ce mélange passe à la 2ème
chambre, elle est attachée avec le tube d’(ACII), ce mélange passe à la tête de production elle
est attachée avec le tube de TDI. Ce mélange final se verse sur le tapis roulant pour faire la
réaction qui donne la mousse.
Sur le commencement de tapis, il fait deux réactions.
Une réaction est rapide, elle se fait pour forme la couche extérieure (la crotte) selon la
réaction suivante :
R-NH2
TDI + H2O Polyurée + CO2
L’autre réaction se fait pour former la couche intérieure (l’éponge) selon la réaction suivante :
AC (I+II+III)
TDI + Polyol Polyurethane.
RESULTATS :
Après l’aspiration, le produit (dichlorométhanne) gonfle la mousse pour obtenir un bloc
d’éponge.
Ce bloc passe sous un coteau pour obtenir les dimensions demandées, les blocs sont stockage,
les blocs sont diminués 0.03m.
- la figure -4- montre la forme générale d’un bloc d’éponge.
La couche intérieure
Calcul de la densité :
𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒
La densité (𝑑) = 𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒
[4] LUDWICO (W.A.) et ROSEN (S.L.) (1976). – J. Polym.Sci. – Polym. Chem. Éd. 14 p.
2121
[5] ECHTE (A.), HAAF (F.) et HAMBRECHT (J.) (1981). –Angew. Chem. (Int. Ed. Engl.)
20 p. 344
[6] FISCHER (N.) et GOIRAN (L.) (mai 1981). – Hydrocarbon Process. 143.
[10] SOLOMON (D.H.), RIZZARDO (E.) et CACCIOLI (P.) 135280 (1985). – Eur. Patent,
Appl.
[12] MOAD (C.) et SOLOMON (D.H.) (1995). – The chemistry of free radical
polymerization. Pergamon-Elsevier, p. 283