Exos Calculs
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Exos Calculs
Exercice 1 (***)
Exercice 2 (**)
Soit (un ) la suite dénie par u0 = 0 et ∀n ∈ N, un+1 = 3un + 2. Calculer les premiers termes de la
suite, émettre une conjecture sur la valeur de un , puis la prouver par récurrence.
Exercice 3 (**)
1
Soit (un ) la suite dénie par u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = (un + 4n + 6). Prouver que ∀n ∈ N,
3
1
un = 2n + .
3n
Exercice 4 (***)
Soit (un ) la suite dénie par u0 = u1 = 0, u2 = 2 et ∀n ∈ N, un+3 = 3un+2 − 3un+1 + un . Calculer les
premiers termes de la suite, émettre une conjecture sur la valeur de un , puis la prouver par récurrence.
Exercice 5 (*)
1
Exercice 6 (** à ***)
Exercice 7 (**)
k−5 a b c
Déterminer trois réels a, b et c tels que ∀k > 2, = + + . En déduire la valeur
k(k 2 − 1) k−1 k k+1
k=n
k−5
de .
X
k(k 2 − 1)
k=2
Exercice 8 (**)
Il s'agit d'une méthode alternative à celle du cours pour calculer la sommes des carrés d'entiers.
k=n k=n
1. Soit n ∈ N. Calculer k3 .
X X
(k + 1)3 −
k=1 k=1
k=n
2. En développant (k + 1)3 , exprimer (k + 1)3 à l'aide de sommes classiques.
X
k=1
k=n
3. En comparant les deux calculs précédents, retrouver la valeur de k2 .
X
k=1
Exercice 9 (***)
Calculer
X les sommes doubles suivantes : X
X i X X
• ij • ij • • |i − j| • i2j
j
16i,j6n 16i6j6n 16i6j6n 16i,j6n 16i,j6n
Exercice 10 (**)
n p n
Y Y 4k Y
• k2 + k • • xi+j
k2
k=1 k=1 16i,j6n
Exercice 11 (***)
k=n
Le but de cet exercice est de calculer la somme Sn = (2k + 1)3 de trois façons diérentes.
X
k=0
1. Écrire Sn sans utiliser de symbole somme. De combien de termes cette somme est-elle composée ?
2. Calculer Sn en développant (2k + 1)3 .
2
k=n k=2n+1
3. On pose Tn = (2k)3 et Un = k 3 . Expliquer pourquoi Un = Sn + Tn (à l'aide d'une phrase
X X
k=0 k=0
si vous n'arrivez pas à le faire par le calcul).
4. Calculer Tn et Un .
5. Retrouver la valeur de Sn à l'aide des deux questions précédentes.
6. Prouver par récurrence que Sn = (n + 1)2 (2n2 + 4n + 1).
Exercice 12 (***)
1 k2
1. Montrer que, si k > 2, 1 + 6 .
k2 (k − 1)(k + 1)
n
1
2. En déduire que 1 + 2 6 4 pour tout entier n > 1.
Y
k
k=1
+∞
Y
1
3. Expliquer pourquoi la notation 1 + 2 a un sens, et ce qu'on peut armer sur la valeur
k
k=1
d'un tel produit.
n
1 1
4. Montrer que, ∀n > 1, .
Y
1+ 63−
k3 n
k=1
Exercice 13 (*)
Exercice 14 (***)
n
X n n
n n n
Donner une expression simple des sommes , et (pour les deux
X X
(−1)k
k k2
k k k
k=0 k=0 k=0
dernières, on peut partir de la formule du binome appliquée à (1 + x)n , où x est un réel quelconque, ou
simplement exploiter la formule sans nom).
Exercice 15 (*)
n n−p n−q
Soient p, q et n trois entiers tels que p + q + 2 6 n. Montrer que − − +
2 2 2
n−p−q
= pq .
2
Exercice 16 (***)
2. Redémontrer la formule précédente directement, à l'aide d'un calcul de somme télescopique (pensez
à la relation de Pascal).
n n
3. Déduire de la formule démontrée la valeur de k et celle de k2 .
X X
k=1 k=1
3
Exercice 17 (**)
Résoudre chacun des systèmes suivants, en distinguant éventuellement des cas suivants les valeurs des
paramètres
:
x + 2y + 3z = 1
• −x − 3y + 5z = 2
x + y + z = −1
x + y + 2z = 5
• x − y − z = 1
x + z = 3
2x − y + 3z = 1
• x − y + z = 2
x − 2y + 4z = 1
x + 2y + z = 2
• 2x + y + z = −1
x − 3y + 2z = −1
x + y + 2z = 5
• x + 2y + 3z = 4
3x + 4y + 5z = a
mx + y + z = 1
• x + my + z = m
2
x + y + mz = m
ax + by + z = 1
• x + aby + z = b
x + by + az = 1
Exercice 18 (**)
R3 → R3
On considère l'application f : . Montrer que f
(x, y, z) 7→ (2x + y, x + 3y + 2z, −3x + 2y + 3z)
est une application bijective, et déterminer sa réciproque. Eectuer ensuite le même travail pour g :
R3 → R3
.
(x, y, z) 7→ (x + 3y + z, −x + 2y + 3z, x + 2y)
Exercice 19 (***)
n
Cet exercice propose une nouvelle méthode de calcul de la somme classique k 3 , méthode que l'on
X
k=1
n
étendra ensuite à la somme k 4 pour laquelle nous n'avons pas vu de formule en cours.
X
k=1
k=0
indépendante de la précédente, qui ne nécessite pas de connaitre les coecients du polynôme P )
n
3. En déduire que k 3 = P (n + 1), puis conclure (on s'arrangera bien sûr pour retrouver la forme
X
k=0
factorisée bien connue pour cette somme).
n
n(n + 1)(2n + 1)(3n2 + 3n − 1)
4. En utilisant la même méthode que ci-dessus, montrer que .
X
k4 =
30
k=0
5. Redémontrer cette dernière formule par récurrence.
4
Exercice 20 (**)
2n
1 k
Déterminer la valeur de Sn = .
X
2k n
k=n
1. Soient (a1 , a2 , . . . , an ) et (b1 , b2 , . . . , bn ) deux listes constituées de réels qui sont tous strictement
positifs.
n
(a) En posant f (x) = (ak x + bk )2 , expliquer pourquoi f est un polynôme de degré 2.
X
k=1
(b) Calculer le discriminant du polynôme précédent. Que peut-on dire de son signe ?
v v
n u n u n
(c) En déduire l'inégalité :
X uX 2 uX
de Cauchy-Schwartz ak bk 6 t ak t b2k
k=1 k=1 k=1
(d) Vérier que l'inégalité est en fait une égalité si ∀k ∈ {1, 2, . . . , n}, bk = ak . Déterminer ensuite
une condition nécessaire et susante pour que l'inégalité de Cauchy-Schwartz soit une égalité.
ak
2. On garde les mêmes hypothèses que dans la question précédente et on pose m = min et
16k6n bk
ak
M = max .
16k6n bk
n n n
(a) Montrer que ak bk .
X X X
a2k + mM b2k 6 (m + M )
k=1 k=1 k=1
√ x+y
(b) Montrer que, si x et y sont deux réels positifs, xy 6 .
2
v v
u n 2 uX
uX u n n
m+M X
(c) En déduire que t ak t b2k 6 √ ak bk (sorte de retournement de l'inégalité
k=1 k=1
2 mM k=1
de Cauchy-Schwartz).
3. On ne considère maintenant plus qu'une série de réels strictement positifs (c1 , c2 , . . . , cn ).
k k 2
i2
k(k + 1)
(a) Montrer que, si k 6 n, on a (on a bien sûr le droit d'utiliser les
X X
ci × >
i=1 i=1
ci 2
questions précédentes).
n n n
k i2 X 1
(b) En déduire l'inégalité .
X X
64
c1 + c2 + · · · + ck i=1
ci k(k + 1)2
k=1 k=i
2 1 1
(c) Montrer que, pour tout entier k ∈ N∗ , 2
6 2− .
k(k + 1) k (k + 1)2
n
1 1
(d) En déduire que 6 2.
X
k(k + 1)2 2i
k=i
n n
k X 1
(e) Conclure en démontrant l'inégalité : .
X
de Hardy 62
c1 + c2 + · · · + ck ck
k=1 k=1
(f) Que donne cette inégalité lorsque tous les nombres ci sont égaux ?
n
1
(g) En admettant que = +∞, montrer qu'on ne peut pas obtenir une meilleure
X
lim
n→+∞ k
k=1
constante que le 2 à droite de l'inégalité de Hardy (on pourra poser ck = k et regarder ce
qui se passe quand on fait grandir la valeur de n).