Synthèse Physique
Synthèse Physique
Synthèse Physique
Σ𝐹⃗ = 𝑚. 𝑎⃗ = ⃗0⃗
Cette condition est nécessaire mais pas suffisante, en effet le
corps peut encore basculer s’il est en rotation.
Moment de force :
Le moment de force est l’extension de la deuxième loi de Newton mais pour la
rotation car on prend en compte l’accélération angulaire. C’est une grandeur qui met le
corps en rotation. Il est donné par :
Γ⃗ = 𝑟⃗ ∗ 𝐹⃗ 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 Γ = 𝑟 . 𝐹. 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑒𝑛 𝑚. 𝑁
Pour rappel, un produit vectoriel génère vecteur de
direction perpendiculaire au plan formé par les autres
vecteurs, de norme égale au produit des normes de a et b fois le sin θ et est de sens
perpendiculaire au vecteur a et b. le sens peut être trouvé grâce à la règle de la main droite
où le sens de rotation est de a vers b. Des vecteurs parallèles donnent un vecteur nul et le
produit vectoriel n’est pas commutatif.
Le point d’application du moment de force est important au plus loin au mieux ce
sera.
Il y a une convention sur ce vecteur qui a pour seule composante non-nulle Γz. Si
celle-ci est positive alors le vecteur est entrant, la rotation se fait dans le sens anti-
horlogique tandis que si elle est négative, le vecteur est sortant, c’est-à-dire que la rotation a
lieu dans le sens horlogique.
ΣΓ⃗ = ⃗0⃗
Les conditions d’équilibre statique :
Pour qu’un corps soit à l’équilibre, il faut donc qu’il soit à
l’équilibre de translation et de rotation.
Attention les forces sont des vecteurs dans l’espace, ils ont
donc des coordonnées en x, y et z. on aura un système à 6
équations.
Les forces appartiennent au plan
Cependant, dans un plan, la Σ F aura toujours comme
coordonnées (Fx, Fy, 0) et les moments de forces (0, 0, Γz). Le moment de force va définir la
direction de l’axe de rotation. Les équilibres sont donc horizontaux et vertical.
é𝑙𝑎𝑠
1
𝐸𝑝𝑜𝑡 = . 𝑘 𝑥²
2
L’énergie cinétique :
L’énergie cinétique est la capacité d’un corps à fournir du travail en raison de son
mouvement et est donnée par :
1
𝐸𝑐𝑖𝑛 = 𝑚𝑣²
2
Elle s’applique lorsqu’une personne prend de l’élan ou encore avec les éoliennes.
Conservation de l’énergie :
La masse, la charge électrique, la quantité de mouvement, l’énergie … sont des
choses qui se conservent. L’énergie totale d’un système isolé, ensemble de corps qui
n’interagit pas avec l’environnement, est constante soit strictement conservée et se
transforme constamment.
𝐸𝑡𝑜𝑡 = 𝐸𝑝𝑜𝑡 + 𝐸𝑐𝑖𝑛 + 𝐸𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑎𝑖𝑟𝑒 + ⋯ = 𝑐𝑡𝑠 où 𝐸𝑚é𝑐 = 𝐸𝑝𝑜𝑡 + 𝐸𝑐𝑖𝑛
𝑊 𝐹⃗ . Δ𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃= = = 𝐹⃗ . 𝑣⃗
Δ𝑡 Δ𝑡
2\ Phénomène de l’optique :
La réflexion :
Le phénomène de réflexion dépend de la nature de l’interface ; on préfèrera une
surface polie. Les angles de la réflexion sont les même et la direction du faisceau réfléchi est
unique. On peut observer le phénomène de réflexion grâce à l’expérience de la bougie.
La diffusion :
La diffusion dépend elle aussi de la nature de l’interface cependant la surface sera
rugueuse. Les faisceaux réfléchis auront plusieurs directions.
La réfraction :
Le phénomène de réfraction dépend quant à lui de la nature de la lumière émise.
C’est un faisceau de lumière monochromatique qui passera à travers une interface
transparente et bougera dans le deuxième milieu. On peut observer ce phénomène avec une
paille dans un verre d’eau.
La dispersion :
La dispersion est aussi un phénomène dépendant de la nature de la lumière émise.
On a un faisceau de lumière blanche qui va se disperser dans le deuxième milieu, après avoir
traversé l’interface transparent, en plusieurs faisceaux de couleur différentes. On peut
observer la dispersion avec un prisme.
3\ Loi de l’optique :
Loi de Descartes :
La loi de Descartes est utilisée pour la réflexion. Elle dit que :
-Le faisceau réfléchi se situe dans le plan d’incidence : le
plan formé par le rayon incident et la normale à la surface.
-L’angle d’incidence est égal à l’angle réfléchi.
2\ Les dioptres :
Le dioptre plan :
La loi de Snell s’applique aux dioptres plans. Ce sont les exemples vus
précédemment.
Le dioptre sphérique :
Un dioptre sphérique est défini par un centre de courbure
C, un rayon r et un sommet O. Il est traversé par l’axe optique
passant par O et C. en chaque point du dioptre, un plan tangent à
la sphère peut être tracé. On va donc définir un dioptre sphérique
comme la somme de dioptres plans en chaque point de ce
dernier. Le faisceau de lumière arrivera donc en parallèle à
chaque point.
Cependant, les dioptres sphériques ont quelques défauts dont l’aberration
chromatique, la lumière va se décaler et donc la résolution ne sera pas bonne : selon la
longueur d’onde, il y aura une autre mise au point et l’astigmatisme, un point ne sera pas un
point, il sera flou. On peut donc avoir une perception déformée des images.
(𝑛2 − 𝑛1 )
> 0 𝑐𝑎𝑟 𝑛2 > 𝑛1
𝑛1
𝑟1 . 𝑟2 > 0
𝑟1 + 𝑟2 < 0
1 1
( + )<0
𝑟1 𝑟2
Et donc,
(𝑛2 − 𝑛1 ) 1 1
𝑓 = 𝑓′ = .( + ) < 0
𝑛1 𝑟1 𝑟2
4\ La puissance :
Plus une lentille est forte, moins sa distance focale est importante, plus la puissance
est grande.
La puissance d’une lentille est donnée par :
1
𝜋= 𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑜𝑝𝑡𝑟𝑖𝑒 𝛿 (= 𝑚−1 )
𝑓
Les lentilles convergentes auront une puissance >0 tandis que les lentilles divergentes
auront une puissance < 0. Avec la puissance d’une lentille divergente, on prendra la valeur
absolue pour comparer leurs puissances. Ou on retient que plus la puissance d’une lentille
divergente est faible, plus elle fait diverger les rayons.
-L’image est soit agrandie si |𝑖| > |𝑂|, soit rétréci si |𝑖| < |𝑂|.
La cornée :
La cornée est une membrane transparente qui laisse passer la lumière. Elle est
composée comme un double dioptre et a un indice de réfraction de 1,37. Sa puissance est de
42 dioptries au repos.
La sclérotique :
La sclérotique est la paroi extérieure sans la cornée. C’est une membrane fibreuse qui
a pour but de contenir l’œil.
L’iris :
L’iris est la membrane colorée autour de la pupille. C’est une membrane contractile.
La couleur de l’iris donne la couleur de l’œil.
La pupille :
La pupille permet d’ajuster la lumière entrant dans l’œil, elle a donc un diamètre
variable entre 2 et 8 millimètres. La couleur noire de la pupille est dû au fait qu’après celle-
ci, on a l’intérieur de l’œil comparable à une chambre noire.
Le diaphragme de l’œil :
Le cristallin est une membrane courbe transparente sur l’avant de l’œil, derrière l’iris.
Il est comme une multitude de couche lentilles biconvexe et donc pas uniforme. Sous
l’action du muscle qui l’entoure, le cristallin se modifie, sa puissance change et permet la
mise au point. Sa puissance est de 16 dioptries au repos.
L’humeur aqueuse :
Le corps vitré :
Le corps vitré est aussi composé essentiellement d’eau dans la cavité de l’œil et a
pour rôle le maintien de la pression dans l’œil.
La rétine :
La rétine est formée par l’épanouissement du nerf optique. Elle a un aspect nacré.
Chaque fibre du nerf optique est soit un cône soit un bâtonnet situé perpendiculairement au
fond.
Les batônnets permettent la vision en noir et blanc. Ils captent une lumière de +/-
500 nanomètres de longueur d’onde. Il y en a autour de 125 millions.
Les cônes sont quant à eux responsable de la sensation de couleurs. La couleur n’est
pas un phénomène physique car il y a plusieurs longueurs d’onde. Il existe trois cônes
différents : le vert, le rouge et le bleu et sont de l’ordre de 5-6 millions. Les longueurs d’onde
de ces couleurs ne sont pas uniformes et c’est cela que les cônes captent.
Le PR est le point le plus loin que l’on puisse voir. Cet objet est l’infini.
Le ponctum proximum :
Le PP est le point le plus proche que l’on peut voir mais qui demande un effort. Il est
égal à 10 cm.
Le ponctum optimum :
Le PO est le point le plus proche que l’on peut voir sans se fatiguer donc sur une
longue période. Il est égal à 25 cm.
La myopie :
L’hypermétropie
La presbytie :
La presbytie est une maladie liée à l’élasticité diminuante du cristallin qui s’attrape avec
l’âge. Le presbyte ne voit pas net de près.
La correction :
Pour appliquer une correction, on calcule la puissance nécessaire ou comme chez les
opticiens, on utilise une boite d’opticien, avec différentes lentilles : plus facile car il y a moins
de calcul et donc moins d’erreur possible.
𝑖 𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒
𝐺𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 = =
𝑜 𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡
Regardons maintenant comment l’œil fonctionne lorsqu’il regarde dans une loupe.
A2 : rayon qui passe par origine=rayon // par centre optique de l’œil (endroit où tape sur
rétine)
-Hypothèse :
-La démonstration :
𝑀𝑃 𝑀𝑃
𝛼= 𝑒𝑡 𝛽 =
𝑃𝑃𝑂 𝑓
3\ Le microscope :
Définition et description :
Le cas fondamental :
Un objet au-delà du foyer de l’objectif qui passe dans l’objectif, donne une image
réelle et agrandi. Lorsque la lumière passe dans oculaires, l’image tend à l’infini et l’œil
regarde sans devoir mettre au point.
Le cas pratique :
Le Δ correspond à la profondeur
de champ.
2\ Le glaucome :
Un glaucome peut aboutir à une perte progressive du champ visuel et puis une perte
de vue d’un ou des deux yeux.
Il est très souvent dû à une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil : un
excès dans l’humeur aqueuse de l’œil. Le nerf optique va en être abimer de manière lente ou
progressive. Il y de nombreux types de glaucome.
Le glaucome peut survenir à tout âge mais augmente avec l’âge. On peut être atteint
d’un glaucome sans s’en rendre compte, d’où l’importance des contrôles ophtalmologiques.
Le diagnostique du glaucome repose sur la pression intra oculaire, l’aspect du nerf
optique et la quantité de fibres visuelles.
Pour prendre la tension il existe le tonomètre à aplanation de Goldman qui repose
sur la loi de Imbert-Fick ou le tonomètre à aplanation à air pulsé. Les lois physiques ne
s’appliquent pas à l’œil humain car celui-ci à une épaisseur de cornée différente et une
rigidité sclérale et cornéenne variables. C’est pourquoi on utilise le corvis qui montre la
biomécanique de la cornée : la cornée se déforme lorsque le souffle d’air apparait. Les
personnes à risque ont une déformation flasque.
Pour l’aspect du nerf optique, on fait un examen du fond de l’œil à l’aide de la lampe
à fente ou d’un casque. Le nerf optique fait en moyen 1,5cm². Si on a un problème, le nerf
optique se creuse ou on a une encoche sur la partie inférieure.
Pour l’aspect quantitatif de fibres visuelles, on utilisait le champ visuel. Mais la
fiabilité du test n’est pas grande. On utilise donc l’OCT : c’est comme un scanner qui explore
très finement l’œil dont le segment postérieur : rétine, macula, nerf optique, … Le pentacam
explore le segment antérieur : cornée, iris et cristallin. L’appareil est basé sur
l’interféromètre de Michelson.
Dans le glaucome, les cellules ganglionnaires peuvent être atteintes.
Le traitement du glaucome est en premier lieu de baisser la pression. Pour cela, on
diminue la production de l’humeur aqueuse soit on augmente son évacuation par des
collyres. Après, on peut également intervenir grâce au laser et à la chirurgie.
4\ Conclusion :
Le laser :
Le laser est largement utilisé. En fonction du mode d’émission, on a un laser différent
et une utilisation différente.
Il existe le laser continu ; le laser argon qui a un effet de photo coagulation
thermique, ça cautérise. Il est souvent utilisé sur la rétine contre les fuites vasculaires.
Il existe aussi le laser déclenché : le laser YAG qui a un effet photomécanique : c’est
une onde de choc de rupture : ça ne brule pas. Il est souvent utilisé pour la capsule du
cristallin, …
Il existe aussi le laser SLT. Il est utilisé pour la trabéculoplastie.
La phase à l’origine :
La phase à l’origine est le terme qui permet de décaler la sinusoïdale, le mouvement.
Par un rappel, on sait qu’un déphasage négatif équivaut à
un déplacement vers la droite et un déphasage positif à un
𝜙
déplacement vers la gauche. Le déphasage est 𝜔 : qu’on peut
observer sur un graphique :
𝜙
𝑥(𝑡) = 𝐴. sin(𝜔𝑡 + 𝜙) = 𝐴𝑠𝑖𝑛 𝑤 (𝑡 + 𝜔) A5
3\Phénomène de résonance :
Un oscillateur (système qui vibre de manière harmonique) n’a pas de tendance
naturelle à vibrer : une force est donc nécessaire pour le mettre en mouvement.
La résonance est les oscillations forcées par des sollicitations périodiques et est
perçue lors de pic de résonance.
Les conditions de résonance :
Il faut deux oscillateurs : un actif qui produit les sollicitations, et un passif l’objet que
l’on veut faire vibrer et qui va absorber l’énergie de l’oscillateur actif. L’oscillateur actif aura
une fréquence ajustable variable, l’oscillateur passif à sa fréquence propre notée ν0 .
Il faut que les deux oscillateurs soient couplés. Il doit y
avoir un lien physique, un milieu à travers lequel l’énergie va
circuler. Cela peut être un fil, l’air, une partie commune, …
Les conditions sur la fréquence et sur la phase doivent
être respectées : la fréquence et la phase de l’oscillateur actif
doit être égal à la fréquence et la phase de l’oscillateur passif.
Expériences réalisées en auditoires :
-Le pendule.
-Le ressort couplé à un moteur. Elle prouve la condition sur la fréquence de
résonance. L’oscillateur passif a la fréquence de l’oscillateur actif et donc une pulsation
propre.
-Les diapasons.
Exemple de résonance :
Il y a plusieurs exemple de résonance : l’oreille externe et interne, les IRMs, le corps
humain dans son ensemble ayant une fréquence propre de 6-7 Hz grâce à la colonne
vertébrale, le globe oculaire ayant une fréquence propre de 18 Hz : une perte de la vision et
Définition :
Une onde mécanique progressive est une onde qui se propage sans altération de
forme et à vitesse constante. Au vu de sa vitesse constante, elle ne dépend pas de la
fréquence ni de l’oscillateur.
L’expression mathématique :
𝑌
𝑣=√
𝜙
𝐾
𝑣=√
𝜙
La plupart des sons sont produits par des cordes tendues (cordes vocales, cordes de
guitares, etc.) Une corde tendue est une corde sur laquelle une onde passe. Il faut connaitre
la tension de la corde afin de déterminer la vitesse de l’onde sur la corde qui est donné par :
𝑇
𝑣=√ 𝑎𝑣𝑒𝑐 ρ𝑙𝑖𝑛 : 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑙𝑖𝑛é𝑖𝑞𝑢𝑒
ρ𝑙𝑖𝑛
Une onde propage une énergie sous forme de déformation. L’énergie des ondes
mécaniques est l’énergie mécanique, cinétique et potentielle, donnée par :
1
𝐸𝑐𝑖𝑛 = 𝑚𝑣 2 𝑒𝑡 𝐸𝑝𝑜𝑡 é𝑙𝑎𝑠 = −𝑘𝑥 2
2
Les ondes acoustiques ont une énergie sonore/acoustique.
L’intensité :
Δ𝐸 1
𝐼= . 𝑒𝑛 𝑊/𝑚²
Δ𝑡 𝐴
L’énergie produite par une onde se retrouve sur front d’onde : là où énergie se
propage. L’intensité est donc perçue différemment selon l’endroit où l’on se trouve.
𝐼𝛼 𝑣. 𝜔2 . 𝑦²
𝑃
𝐼= 𝑜ù 𝐴 = 4𝜋𝑅²
𝐴
L’amplitude de l’onde sera donnée par :
1
𝑦 = √𝐼 =
𝑅
Il y a réflexion car le milieu dans lequel se propage une onde est élastique. Car le
milieu de propagation est infini on peut dire qu’il n’a pas d’extrémités fixes, qu’elles sont
libres. Or, en réalité, il y a des obstacles : la propagation n’est pas infinie et donc il y a
réflexion.
Lors d’une réflexion sur une extrémité fixe, on pose qu’au point
fixe, y=0.
La réflexion d’une onde sur une extrémité libre que la vitesse est
opposée. Elle conserve son sens et sa forme.
7\ Onde stationnaire :
Réflexion des ondes sinusoïdale progressives sur une extrémité fixe :
Elle n’est plus progressive car l’espace et le temps sont découplé dans la formule.
𝑦𝑖 = 𝑦0 sin(𝑘𝑥 + 𝜔𝑡)
{
𝑦𝑟 = 𝑦0 sin(𝑘𝑥 − 𝜔𝑡)
𝑘𝑥 + 𝜔𝑡 + 𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 𝑘𝑥 + 𝜔𝑡 − 𝑘𝑥 + 𝜔𝑡
𝑦 = 2𝑦0 sin ( ) 𝑐𝑜𝑠 ( )
2 2
𝑦 = 2𝑦0 sin(𝑘𝑥) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
Les nœuds :
Dans une onde stationnaire, il y aura des points fixes dont l’amplitude est nulle,
appelés des nœuds. Pour que l’amplitude soit nulle, il faut que :
sin(𝑘𝑥) = 0
Soit, 𝑘𝑥 = 𝑛𝜋
2𝜋
Or, 𝑘=
𝜆
𝑛𝜆
Donc, 𝑥= 2
Les ventres :
Les ventres d’une onde stationnaires, sont les points où l’amplitude est maximale.
𝜆
Il faut donc que : 𝑥 = (2𝑛 + 1).
4
Illustration graphique :
La réflexion avec deux extrémités fixes est observée dans les instruments de musique
à cordes, les cordes vocales, …
Aux points fixes, l’amplitude doit être égal à 0. Cela impose deux contraintes : une
quantification de la longueur d’onde et de la fréquence, seulement des valeurs précises
pourront exister.
2𝜋 𝜆
𝑘𝑥 = 𝑛𝜋 <=> 𝑥 = 𝑛𝜋 <=> 𝑥 = 𝑛
𝜆 2
La quantification de la fréquence est donnée par :
𝑣 𝑣 𝑛𝑣
𝜈= = =
𝜆 2𝑥 2𝑥
𝑛
𝑣
𝜈 = 𝑛. 𝜈0 𝑜ù 𝜈0 = : 𝑙𝑎 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒
2𝑥
On peut donc dire que la fréquence propre est donnée par :
𝑇
√
𝜌𝑙𝑖𝑛
𝜈0 =
2𝑥
On peut trouver une explication aux cordes vocales avec cette condition sur la
fréquence car celle-ci dépend de trois paramètres. La largeur des cordes vocales d’un
homme est de 17-25 mm, celle d’une femme de 12’5-17,5mm : cela explique qu’elle ait une
voix plus aigüe. La tension est la seule chose que l’on peut changer pour changer la
fréquence des cordes vocales. Un fumeur aura une voix de fumeur car la masse est plus
lourde. Une brulure peut aussi modifier la fréquence de la voix.
Mode de vibration :
On retrouve aussi l’application dans les tuyaux sonores (oreille interne, orgue) où :
𝑣
𝜈0 = (2𝑛 + 1).
4𝑥
On retrouve aussi différente
longueur selon les modes :
Expression mathématique :
𝑝 = 𝑝 cos(𝑘𝑥 − 𝜔𝑡)
La valeur négative de la pression acoustique s’explique par le fait que cette valeur est
un supplément ajouté à la pression atmosphérique. Elle introduit donc une variation de
pression.
Graphiquement :
Valeurs numériques :
Le volume sonore est le fait qu’un son soit fort ou faible, qu’il paraisse intense ou
faible. Il est relié à l’intensité d’une onde en (W/m²).
La hauteur sonore :
La hauteur sonore est la fait qu’un son haut soit aigu avec une fréquence haute, 2000
- 3 000 Hz, ou qu’il soit grave avec une fréquence basse, <1000Hz.
Une oreille entend les fréquences entre 20 et 16 000 - 20 000 Hz selon l‘âge. Les sons
dont la fréquence est plus petite, sont les infrasons. Chez l’homme, ils peuvent produire des
réactions au corps à cause du phénomène de résonance. Les sons dont la fréquence est plus
grande, sont les ultras sons. Certains animaux peuvent entendre les infrasons et les
ultrasons.
Le timbre :
3\ La réponse auditive :
La réponse auditive est la manière dont l’on perçoit le son.
Les pointillés représentent des sons qu’on n’entend peu voire pas.
La loi de Fechner :
Le niveau sonore :
𝐼
𝑛 = 10. log 𝑜ù 𝐼 = 10 𝑊/𝑚²
𝐼
On peut donc calculer le niveau sonore du seuil d’audibilité à 1000Hz dont l’intensité
est de 10-12 W/m². Le son le plus bas a donc un niveau sonore de 0 dB. On peut faire de
même pour le seuil de douleur à 1000Hz dont l’intensité est de 1W/m². Le son maximal que
l’on peut entendre sans avoir mal est de 120 dB. On entend donc entre 0 et 120 dB.
𝐼
𝑛 = 10 log
𝐼
2. 𝐼 𝐼
𝐼 = 2. 𝐼 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑛 = 10 log = 10 log 10 + 10 log = 𝑛 + 10
𝐼 𝐼
Quand on ajoute 10, 20, 30 dB, alors on multiplie par 10, 100, 1000 la puissance.
10
𝑛 = 60𝑑𝐵 = 10 log
10
2. 10 10
𝑛 = 10 log = 10 log + 10 log 2 = 63 𝑑𝐵
10 10
En doublant l’intensité, on augmente uniquement de de 3 dB.
- Si on multiplie une distance par dix, on perd 20 dB. Si 100m à 60 dB, on a niveau
sonore de 20 dB car l’intensité est inversement proportionnelle à la distance.
1\ L’oreille externe :
Le Pavillon :
Le conduit auditif :
Le conduit auditif est un tube acoustique d’une longueur de 2,5cm. En une extrémité,
il est ouvert et en son autre fermé par le tympan. Une onde stationnaire s’y développe et
une fréquence propre aussi.
𝜆
𝐿= = 2,5 𝑐𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜆 = 10𝑐𝑚
4
𝑣 340
𝜈= = = 3 400 𝐻𝑧
𝜆 0,1
La fonction :
2\ L’oreille moyenne :
Le tympan :
𝐹 = 𝐹 + (−𝐹)
𝐹 = (𝑝 + Δ𝑝). 𝑆 − 𝑝 . 𝑆
𝐹 = Δ𝑝. 𝑆
𝐹 𝑆1
𝑃 = = 2. 𝑃 . = 40. 𝑃 𝑠𝑜𝑖𝑡 16𝑑𝐵
𝑆 𝑆
La trompe de d’Eustache :
La trompe d’Eustache est une cavité remplie d’air en contact avec le larynx : la
pression interne est donc la pression atmosphérique. Il y a un équilibre entre la pression
externe et interne.
Quand la pression extérieure varie, lors d’un décollage d’avion, l’équilibre est
perturbé et une pression plus forte s’exerce : c’est le phénomène d’oreilles bouchées. C’est
pourquoi il faut respirer régulièrement lors des différences de pressions.
La fonction :
3\ L’oreille interne :
L’oreille interne est le lieu de production de la sensation physiologique du son. Elle
est séparée en deux parties : les 3 canaux semi-circulaires, l’organe de l’équilibre et le
limaçon/la cochlée, l’organe de l’audition.
La cochlée :
La cochlée est constituée d’un canal cochléaire et d’un canal formé par la rampe
vestibulaire et la rampe tympanique.
Le canal cochléaire est rempli d’endolymphe et se situe entre les deux rampes.
La rampe tympanique communique avec la fenêtre ronde et est lui aussi rempli de
périlymphe. Cependant il est le chemin descendant de l’apex.
1
Le rapport vaut 20 (60/3)
La fonction :
L’impédance :
𝑍 = 𝜌. 𝑣
𝐾
𝑍 = 𝜌.
𝜌
𝑍= 𝐾. 𝜌
Coefficient R et T :
𝑅+𝑇 =1
On a que :
𝑍 −𝑍
𝑅=
𝑍 +𝑍
4 𝑍 .𝑍
(𝑍 + 𝑍 )
𝐴α𝜈
Les sons de basse fréquence sont moins absorbés que les sont aigues.
Pour les échographies, ce sont des ultrasons qui sont utilisés. Ils ont une fréquence
de 8 MHz. Les ultrasons utilisés grâce à sa fréquence et à cause de la diffraction, de
l’absorption et de la résolution.
Pour avoir une bonne résolution, on est limité au niveau de la longueur d’onde. Pour
voir un détail inférieur à 1 mm, la fréquence doit donc être supérieur à 1,5 MHz car la vitesse
est de 1500m/s.
De plus, si la fréquence est trop haute, l’absorption est grande : la longueur d’onde
en est donc aussi limitée. En effet trop d’absorption ne permet plus d’avoir une image. Par
l’absorption, on ne peut pas aller plus haut que 8 MHz.
Principe :
La sonde émet une onde incidente qui arrive à un obstacle et qui est en partie
réfléchie à la sonde. On peut en déduire le temps et donc calculer la distance avec l’obstacle.
2𝐿
𝑡=
𝑣
La distance est donc donnée par :
𝑣𝑡
𝐿=
2
S’il y a différents milieux, la sonde va balayer dans le plan. Selon les contacts, il y aura
plusieurs échos, de réflexions. Un ordinateur est capable de transformer un point d’écho en
une longueur d’onde et une image.
Expérience :
𝑣 𝑣 𝑣+𝑣
𝜈 = + =
𝜆 𝜆 𝜆
Or,
𝑣
𝜆=
𝜈
Donc,
𝑣+𝑣
𝜈 = .𝜈
𝑣
Lorsque l’observateur s’approche de la source, le son perçu est plus aigu.
𝜆 = 𝑣𝑇 − 𝑣 . 𝑇
Dans le cas où la source s’éloigne, alors le son perçu est plus grave et la fréquence est
donnée par :
𝑣
𝜈 = .𝜈
(𝑣 + 𝑣 )
Quand le radar est la source fixe, la voiture est en mouvement. La fréquence perçue
est :
𝑐+𝑣
𝜈 = 𝜈.
𝑐
Quand a voiture en mouvement est la source, le radar est fixe. La fréquence perçue
est :
𝑐 𝑐+𝑣 𝑐
𝜈" = 𝜈′ . = 𝜈. .
𝑐−𝑣 𝑐 𝑐−𝑣
𝑐+𝑣
𝜈" = 𝜈.
𝑐−𝑣
Le radar mesure la variation de fréquence pour mesurer la vitesse. La variation de
fréquence est donnée par :
𝑐+𝑣 𝑐+𝑣−𝑐+𝑣 2𝑣
Δ𝜈 = 𝜈" − 𝜈 = 𝜈. − 1 = 𝜈. = 𝜈. ∗
𝑐−𝑣 𝑐−𝑣 𝑐
La vitesse est donc proportionnelle au décalage de fréquence et donnée par :
𝑐 Δ𝜈
𝑣= .
2 𝜈
2
Les ondes électromagnétiques et les ondes sonores fonctionnent par un même principe.
2𝑣
Δ𝜈 = 𝜈. . 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑣
Et la vitesse du sang est donnée par :
𝑣 Δ𝜈 1
𝑣 = . .
2 𝜈 cos 𝜃
La vitesse du son étant de 1500m/s, l’angle de 15°, la fréquence des ondes de 8MHz
et la vitesse du sang de 0,1m/s, la variation de fréquence est de 1000Hz.
Un corps conducteur est un corps sur lequel les charges se déplacent rapidement. À
l’inverse, un corps isolant est tant qu’à lui un corps où les charges se déplacent difficilement.
Les corps peuvent être semi-conducteur càd plus ou moins conducteur.
Un corps neutre est un corps sans charges apparentes. Un corps chargé est un corps
sur lequel il y a des charges.
L’air sec est un corps isolant tandis que l’air humide est un corps conducteur.
Les charges positives sont les protons qui porte une charge élémentaire de +1,6. 10^-
19 C et les charges négatives : les électrons portent une charge élémentaire de -1,6.10^-19
C. Les neutrons est neutre. Toutes les charges sont donc des multiples et sont en Coulomb
La force de Coulomb :
Une force apparait entre deux charges ponctuelles. Si elle est répulsive, les charges
sont de mêmes signes ou elle est attractive si les charges sont de signes opposés. Cette force
est donnée par :
1 𝑞 .𝑞
𝐹⃗ = . .𝑢 ⃗
4𝜋𝜖 𝑅²
La densité surfacique :
Un corps a une forme et donc une certaine surface. La densité surfacique est donnée
par :
𝑄 𝐶
𝜎= 𝑒𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
𝑆 𝑚
Pour que ce ne soit plus une constante on prendra :
𝑑
𝜎= 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑄 = 𝑑 = 𝜎𝑑
𝑑
Chez les corps conducteurs, au plus leurs courbures est forte, au plus la densité sera
importante. Sur une forme sphérique, la densité sera constante. Principe du paratonnerre.
Un champ électrique est un champ crée par une charge test. Il se donne par :
𝐹⃗ = 𝑞. 𝐸⃗
Caractéristiques du champ :
1 𝑄𝑞
𝐹= .
4𝜋𝜖 𝑟²
. ²
Avec = , une constante et ϵ0 la permittivité du vide = 8,85. 10^-12
²
C²/Nm².
1 𝑄
𝐸= .
4𝜋𝜖 𝑟
Ce champ sera radial, si la charge est positive, il partira de la charge tandis que si la
charge est négative il ira vers la charge.
𝐸 ⃗= 𝐸⃗
Lignes de champs :
Les lignes de champ sont les trajectoires parcourues par une charge s’il
y a que la force de Coulomb. En tout point la vitesse de la charge va suivre
cette ligne. La vitesse est tangente à la ligne de champ électrique ainsi que le
champ lui aussi tangent à la ligne de champ.
3\ Influence électrique :
C’est une action qui se passe à distance sur un conducteur.
Théorème de Faraday :
𝑇 = 𝐹⃗ . 𝑟⃗
Étant donné que le déplacement n’est pas toujours droit car la force le fait varié, on
prend l’intégrale pour avoir le travail :
𝐹⃗ . 𝑑𝑟⃗ = 𝐹. 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑑𝑟
L’énergie potentielle est la seule source d’énergie possible pour le travail. Celle-ci est
donnée par :
𝑊 = −𝑇 = −
𝑇 = ∫ 𝐹⃗ 𝑑𝑟⃗ = ∫ 𝑑𝑟
²
𝑞𝑄 1 −1
𝑇 = 𝑑𝑟 =
4𝜋𝜖 𝑟 𝑟
𝑞𝑄 1 1
𝑇 −
4𝜋𝜖 𝑟 𝑟
𝑊 = −𝑇 =𝑊 −𝑊
Le potentiel électrique : V :
Si, 𝐹⃗ = 𝑞. 𝑉⃗
∫ ⃗ ⃗
= = − =−
Alors, 𝑉=
𝐹⃗
𝑉 =𝑉 −𝑉 = − 𝑑𝑟⃗ = − 𝐸⃗ 𝑑𝑟⃗
𝑞
Or, 𝑊 = −
Et, 𝑉=
Donc, 𝑉= . . = .
Attention, une différence de potentielle est une tension entre deux points.
𝑉 = 𝑉 − 𝑉 = − ∫ 𝐸⃗ 𝑑𝑟⃗ , ceci vaut tout le temps, mais sur les lignes de champ
on utiliser : 𝑉 = − ∫ 𝐸 𝑑𝑟
Donc, 𝐸= −
Interprétation physique :
À l’infini, plus rien ne se passe. Et donc, le potentiel électrique est lié au trajet pour
amener la charge de l’infini à un point.
𝑉 − 𝑉 = −𝑉 = − 𝐸⃗ 𝑑𝑟⃗ = − 𝐸⃗ 𝑑𝑟⃗
𝑞. 𝑉 = 𝑞. 𝐸⃗ 𝑑𝑟⃗
𝑊 = 𝐹⃗ 𝑑𝑟⃗ = −𝑇
Un autre type de générateur est celui de Van de Graaff : expérience avec les cheveux.
Car il y a uniquement contact avec une borne et que la personne est isolée du sol, il n’y a pas
de décharge.
Intensité électrique :
𝑑𝑞
𝐼=
𝑑𝑡
Si q est un électron alors l’intensité est négative.
𝐼 = 𝜁. 𝑒. 𝑆. 𝑣
La vitesse des électrons est faible. Le courant électrique se propage plus rapidement
que les électrons.
Il se peut que les électrons ne se déplacent pas mais que ce soit des ions ; soit positif
soit négatif comme avec les électrolytes. Un exemple est l’eau distillé avec du sel (Na+ et Cl-)
pour que e courant puisse être conduit. C’est une autre forme de transport d’électricité.
Dans le corps humain, il y a beaucoup d’ions et donc le corps est conducteur.
La loi d’Ohm dit que la différence de potentielle aux bornes d’une résistance est égal
au produit de l’intensité du courant qui traverse la résistance par la résistance elle-même. La
loi d’Ohm est donnée par :
𝑉 = 𝑅𝐼
𝑉 𝑉
𝑣 = 𝑘. 𝐹 𝑜𝑟 𝐹 = 𝑒 . 𝐸 𝑒𝑡 𝐸 = 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐹 = 𝑞. 𝑒 .
𝑙 𝑙
𝑉
𝑣 = 𝑘. 𝑒 .
𝑙
𝐼 = 𝜁. 𝑒 . 𝑆. 𝑣 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝐼
𝑣=
𝜁. 𝑒 . 𝑆
Comme 𝑣 = 𝑣
𝑉 𝐼
𝑘𝑒 . =
𝑙 𝜁𝑒 . 𝑆
On a donc :
𝑙
𝑉=𝐼.
𝑘. 𝑒 ² . 𝜁. 𝑆
𝑉 = 𝐼𝑅
3\ Association de résistances :
Construction d’un circuit électrique :
Il existe des conventions pour la représentation des circuits électrique.
Le conducteur :
Un conducteur parfait n’a pas de différence de potentiel et la résistance est donc
nulle. Un conducteur réel est un conducteur parfait dans un circuit avec une résistance.
La résistance : ou
𝑅é 𝑅
-La démonstration :
Prenons que seule la section diffère, on
a𝑆 =𝑆 +𝑆 +𝑆
1 𝑆 +𝑆 +𝑆 𝑆 𝑆 𝑆
= = + +
𝑅 𝜌. 𝑙 𝜌 .𝑙 𝜌 .𝑙 𝜌 .𝑙
1 1 1 1
= + +
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
4\Loi de Kirchhoff :
Conservation d’énergie : La loi des boucles :
Prenons un morceau de circuit avec deux résistances branchées en parallèle.
Regardons la différence de potentielle entre deux points A et B, indépendamment du
chemin. Par la conservation de la différence de potentiel, les branches doivent être
équivalent.
𝑄
𝐶=
𝑉
La capacité est exprimée en Farad, noté F. Les capacités des condensateurs en circuit
sont très faibles : autour de 1 10^-12 à 10^-6 F, celle de la terre est de 0,7 mF.
Description :
Expérience et observation :
-On branche B de la Terre : le potentiel diminue faiblement. Les charges plus sont
déplacé à la terre par un travail et donc diminution du potentiel de A. V2 est plus petit
que V1 et donc C2 est plus grande que C1.
Interprétation :
Pour avoir une grande capacité, il est préférable de travailler avec des conducteurs
sous influences.
𝑆
𝐶 = 𝜖.
𝑑
Où ϵ est la permittivité du milieu entre les plaques, caractérise le diélectrique, S la
surface de la plaque conductrice et d la distance entre les plaques.
La permittivité :
Le courant n’est pas constant et revient à 0 seul. C’est pourquoi un courant continu
n’est pas possible avec les condensateurs.
Observation :
L’intensité lors de la décharge est négative : le courant n’est pas dans le même sens à
la charge et à la décharge.
La phase de décharge :
1. Observations :
2. La démonstration :
𝑄
𝑄 = 𝐶. 𝑉 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑉 =
𝐶
Au temps t la charge est donnée par q(t), au temps t + dt par q(t+dt). Car on étudie la
décharge, on peut dire que q(t) > q(t+dt). On a donc pour la variation de la charge :
Le signe – est dû à
−𝑑𝑞 = 𝑞(𝑡 + 𝑑𝑡) − 𝑞(𝑡)
l’étude de la décharge.
Par définition le courant est donné par :
−𝑑𝑞
𝐼=
𝑑𝑡
𝑉
𝑉 = 𝑅𝐼 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐼 =
𝑅
Par la définition de l’intensité et la loi d’Ohm on a :
−𝑑𝑞 𝑉
=
𝑑𝑡 𝑅
Or,
𝑄
𝑉=
𝐶
Et donc,
−𝑑𝑞 𝑄
=
𝑑𝑡 𝑅𝐶
Isolons la charge,
𝑑𝑞 −𝑑𝑡
=
𝑄 𝑅𝐶
Intégrons là,
𝑑𝑞 −𝑑𝑡
=
𝑄 𝑅𝐶
𝑡=0 𝑞= 𝑄
𝑡=𝑡 𝑞=𝑄
On a donc,
𝑑𝑞 𝑑𝑡
=−
𝑄 𝑅𝐶
1
[ln 𝑞] =− 𝑑𝑡
𝑅𝐶
1
ln 𝑄 − ln 𝑄 = − [𝑡]
𝑅𝐶
𝑄 𝑡
ln =−
𝑄 𝑅𝐶
3. Les formules :
𝑄
𝑉=
𝐶
𝑡
𝑄 = 𝑄 . 𝑒𝑥𝑝 −
𝑅𝐶
𝑄 𝑄 𝑡
= . 𝑒𝑥𝑝 −
𝐶 𝐶 𝑅𝐶
𝑡
𝑉 = 𝑉 . 𝑒𝑥𝑝 −
𝑅𝐶
On retrouve donc la différence de potentielle aux bornes du condensateur lors de la
décharge.
𝑉
𝐼=
𝑅
𝑡
𝑉 = 𝑉 . 𝑒𝑥𝑝 −
𝑅𝐶
𝑉 𝑉 𝑡
= . 𝑒𝑥𝑝 −
𝑅 𝑅 𝑅𝐶
𝑡
𝐼 = 𝐼 . 𝑒𝑥𝑝 −
𝑅𝐶
Pour les trois formules, on a des décroissances exponentielles, ceci colle avec les
courbes observées lors de l’expérience.
Une propriété des exponentielles est la demi-vie. La demi-vie est le temps qu’il faut
pour que l’exponentiel passe d’une valeur à la moitié de cette valeur. Le temps de demi-vie
est aussi observable en radioactivité. Ici, le temps de demi-vie du circuit est égal à :
𝑉 𝑡
= 𝑉 = 𝑉 . 𝑒𝑥𝑝 −
2 𝑅𝐶
1 𝑡
= 𝑒𝑥𝑝 − 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑡 = 𝑇
2 𝑅𝐶
𝑇
1
ln = −
2 𝑅𝐶
𝑇
ln 2 =
𝑅𝐶
𝑇 = 𝑅𝐶. ln 2
Une autre propriété que l’on peut utiliser est la constante de temps τ du système :
c’est le temps nécessaire pour arriver à 1 sur e. La constante de temps est donnée par :
𝜏 = 𝑅. 𝐶
𝑡
𝑉 = 𝑉 . 𝑒𝑥𝑝 −
𝑅𝐶
𝑡
𝑉 = 𝑉 . 𝑒𝑥𝑝 −
𝜏
𝜏 𝑉
𝑆𝑖 𝑉(𝑡 = 𝜏) = 𝑉 . 𝑒𝑥𝑝 − =
𝜏 2
Le temps de demi-vie est donné par :
𝑇 = 𝜏 ln 2
Remarque :
L’expérience :
L’énergie fournit par un générateur est égale au produit de la charge qui traverse le
circuit et de la force électromotrice du générateur. Elle est donnée par :
𝑊 = 𝑞. 𝐸
Attention, la force électromotrice n’est pas une force mais une différence de
potentielle. Elle a donc comme unité le Volt.
𝑊 = 𝑞. 𝐸
L’effet joule est que tout conducteur traversé par un courant chauffe et est
donné par : R.I².t
On a donc,
𝑞𝐸 = 𝑅𝐼 𝑡 + 𝑅 .𝐼 .𝑡
𝑞 = 𝐼𝑡
𝐸𝐼𝑡 = 𝑅𝐼 𝑡 + 𝑅 .𝐼 .𝑡
𝐸 = 𝑅. 𝐼 + 𝑅 .I
𝐸=𝑉+ 𝑅 .𝐼
2\ Le récepteur :
Définition :
Un récepteur est un appareil qui transforme une énergie électrique en énergie autre
que thermique. Une résistance n’est pas un récepteur, un moteur l’est. C’est la partie utile
du circuit qui va nous être utile.
L’énergie consommé par un récepteur est égale au produit de la charge qui traverse
le circuit et de la force contre-électromotrice du condensateur. Elle est donnée par :
𝑊 = 𝑞𝐸′
𝑊 = 𝐼𝑡. 𝐸
𝐼𝑡𝐸 = 𝑅𝐼 𝑡 + 𝑅 .𝐼 .𝑡 + 𝑅 .𝐼 .𝑡 + 𝑊
𝐸=𝑅 𝐼+𝐸
𝐸−𝐸 = 𝑅 𝐼
𝑞 = 𝐶𝑉 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑑𝑞 = 𝐶𝑑𝑉
𝑉 = 𝐸 𝑒𝑡 𝑑𝑞 = 𝐶. 𝑑𝐸′
𝑑𝑞 𝐶. 𝑑𝐸
𝐼= =
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐸 − 𝐸′
𝐸 − 𝐸 = 𝑅𝐼 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐼 =
𝑅
Par la définition de l’intensité et la loi d’Ohm, on a :
𝐶. 𝑑𝐸 𝐸 − 𝐸′
=
𝑑𝑡 𝑅
𝑑𝐸 𝑑𝑡
=
𝐸 − 𝐸′ 𝑅𝐶
On a ici l’équation différentiel qui régit la différence de potentielle aux bornes du
condensateurs.
Intégrons,
𝑑𝐸 𝑑𝑡
= + 𝑐𝑡𝑠
𝐸 − 𝐸′ 𝑅𝐶
𝑑𝐸 = 𝑂
Et donc,
𝑑(𝐸 − 𝐸 ) = 𝑑𝐸 − 𝑑𝐸 = −𝑑𝐸
𝑑𝐸 = −𝑑(𝐸 − 𝐸 )
Intégrons,
𝑑(𝐸 − 𝐸 ) 𝑑𝑡
=− + 𝑐𝑡𝑠
𝐸−𝐸 𝑅𝐶
𝑡
ln(𝐸 − 𝐸 ) = − + 𝑐𝑡𝑠
𝑅𝐶
Cherchons la valeur de la constante telle qu’au t=0, q=0 et V=E’=0 :
0
ln(𝐸 − 0) = − + 𝑐𝑡𝑠
𝑅𝐶
𝑐𝑠𝑡 = ln 𝐸
𝑡
ln(𝐸 − 𝐸 ) = − + ln 𝐸
𝑅𝐶
𝑡
ln(𝐸 − 𝐸 ) − ln 𝐸 = −
𝑅𝐶
(𝐸 − 𝐸 ) 𝑡
ln =−
𝐸 𝑅𝐶
(𝐸 − 𝐸 ) −𝑡
= exp
𝐸 𝑅𝐶
−𝑡
𝐸 − 𝐸 = 𝐸. exp
𝑅𝐶
−𝑡
𝐸 = 𝐸 − 𝐸. exp
𝑅𝐶
Cette fonction n’est pas une exponentielle décroissante : elle est composée d’une
soustraction de deux fonctions :
−𝑡
𝐸 = 𝐸 − 𝐸. exp
𝑅𝐶
𝐸 = 𝐹1 − 𝐹2
D‘autres grandeurs :
À partir de la formule, on peut trouver une formule donnant la charge par la loi des
condensateurs.
−𝑡
𝐸 = 𝐸 − 𝐸. exp
V est donné par le condensateur 𝑅𝐶
tandis que V0 par le générateur.
−𝑡
𝑉 = 𝑉 − 𝑉 . exp
𝑅𝐶
−𝑡
Q est la charge du condensateur 𝐶. 𝑉 = 𝐶. 𝑉 − 𝐶. 𝑉 . exp
tandis que Q0 est la charge
𝑅𝐶
finale lors de la charge.
−𝑡
𝑄 = 𝑄 − 𝑄 . exp
Q 𝑅𝐶
Cette fonction n’est pas une exponentielle décroissante mais une soustraction de
deux fonctions.
1\ Branchement en série :
La formule :
1 1
=
𝐶é 𝐶
La démonstration :
On a,
𝑄 =𝑄 =𝑄
On a que,
𝑉 ≠ 𝑉 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑉 =𝑉 +𝑉
𝑄
𝑄 = 𝑉 . 𝐶 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑉 =
𝐶
𝑄
𝑄 = 𝑉 . 𝐶 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑉 =
𝐶
𝑄
𝑄 = 𝑉 . 𝐶é 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑉 =
𝐶é
Dès lors,
𝑄 𝑄 𝑄
𝑉 = + =
𝐶 𝐶 𝐶é
Et donc,
1 1 1
= +
𝐶é 𝐶 𝐶
La preuve :
2\ Branchement en parallèle :
La formule :
𝐶é 𝐶
La démonstration :
𝑄 ≠𝑄
𝑄 =𝑄 +𝑄
𝑉 =𝑉 =𝑉
𝑄 = 𝐶 .𝑉
𝑄 = 𝐶 .𝑉
𝑄 = 𝐶é . 𝑉
Dès lors,
𝑄 𝑄 +𝑄
𝐶é = =
𝑉 𝑉
𝑄 𝑄
𝐶é = +
𝑉 𝑉
𝐶é = 𝐶 + 𝐶
La preuve :
Résistance Condensateur
1 1
𝑅é 𝑅 =
En séries 𝐶 𝐶
1 1
= 𝐶é 𝐶
En parallèle 𝑅 𝑅
Cours 6 : L’électrophysiologie :
1\ Fibre nerveuse au repos :
On étudie la fibre au repos et donc le passage passif. Il existe un passage actif
lorsqu’il y a un transport de charge.
Description :
Les deux milieux cellulaires, isolé par la membrane, comportent des ions : K+, Cl- et
Na+ de concentrations interne et externe différentes. La concentration interne en K+ est plus
importante que l’externe tandis que la concentration en Cl- et Na+ est plus importante à
l’extérieure.
La répartition de charge entre les deux milieux n’est pas la même, il y a une
différence de potentielle : le potentielle extérieur est plus élevé. Car il y a une différence de
potentielle, il y a un champ électrique : 107 V/m. Ce champ applique une force sur les
charges : on a une diffusion électrique. Les cations tendent à rentrer dans la cellule tandis
que les anions tendent à sortir de la cellule.
Seul l’ion Na+ a des diffusions de sens égaux, les deux autres ions ont des diffusions
qui se complètent. Les ions sodiums tendent à traverser dans la membrane.
La membrane, pour résister à la diffusion des ions sodiums, a une résistance elle a
aussi une résistivité du milieu intracellulaire avec une résistance longitudinale qui s’oppose
au passage de l’influx nerveux.
Les résistances sont calculées grâce à la loi de Pouillet. On remarque que la résistance
longitudinale est plus grande que la résistance membranaire : il y a plus de courant qui passe
au travers de la membrane que le long de l’axone. Il y a donc plus de fuites que
d’informations qui sont transmisses. Pour contrer ce problème, la gaine de myéline vient
s’ajouter à l’épaisseur de la membrane, elle isole l’axone.
−𝑡 𝑅
Δ𝑉 (𝑡) = 𝑘. Δ𝑉 1 − exp 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 =
𝑘𝑅𝐶 𝑅 +𝑅
Pour le signal nerveux, il y a plusieurs cellules accolées. Par ce fait le Vin1 donne un
Vout1 qui vaut le Vin2, le Vout2 équivaut au Vin3 : cela est dû aux résistances. On sait donc en
déduire que le signal n’est pas instantané.
Un stimulus est une ddp à l’entrée qui se propage et donne ddp à la sortie. Le condensateur
se charge avec Vin. Voir formule.
Myélinisation :
𝑟. 𝑅 ∗
𝜆 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅 ∗ = 0,1 Ω. 𝑚²
2𝜌
2\ Le cœur :
Afin d’étudier l’électrocardiographie, on regardera rapidement le cœur.
Description sommaire :
-L’oreillette droite collecte le sang veineux du corps par les veines caves tandis
que l’oreillette gauche collecte le sang oxygéné des poumons par les veines pulmonaires.
-Le ventricule droit envoie le sang non-oxygéné vers les poumons par l’artère
pulmonaire tandis que le ventricule gauche envoie le sang dans le corps par l’aorte.
Le cœur est également composé de 4 valves, elles empêchent le reflux sanguin car le
sang circule dans un sens unique dans le corps. On a donc : la valve pulmonaire, la tricuspide
(droite), la mitrale(gauche) et l’aortique.
Le cœur est également composé de deux cellules : les cellules autorythmiques qui
collecte le signal nerveux et le transmettent aux cellules contractiles qui se contractent,
pompent le sang.
Le cycle cardiaque se composent de trois phases répétées les unes après les autres
de manière régulière sauf en cas de maladie, d’effort physique, …
La diastole est la phase de repos. Le cœur se relâche et le sang entre dans les
oreillettes par les veines. Il est ensuite déversé dans les ventricules.
Ensuite, vient la systole auriculaire, un premier effort musculaire. Les ventricules sont
remplis de sang car les oreillettes se sont contractées et les valves tricuspide et mitrale se
referment.
3\ L’électrocardiographie :
Dépolarisation du muscle cardiaque :
𝑝 = 𝑞. 𝑑
Modèle d’Einthoven :
ECG :
Mises ensemble, les dérivations montrent une ligne de base : le cœur au repos, une
onde P : la dépolarisation auriculaire, le complexe QRS : la dépolarisation ventriculaire et
l’onde T : la repolarisation ventriculaire. Le complexe QRS sert souvent de référence pour la
période d’un cycle car celui-ci a un pic visible.
Pour mesurer le rythme cardiaque, on prend l’inverse de la période que l’on fait fois
60 pour avoir des battements par minutes :
1
𝑅𝑦𝑡ℎ𝑚𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑑𝑖𝑞𝑢𝑒 = 60 . 𝑒𝑛 𝑏𝑝𝑚
𝑇
On retrouve l’importance des différences de potentielle en comparant les
dérivations : la ligne de repos et le complexe QRS. Elles donnent aussi une idée de
l’orientation du dipôle cardiaque.
On peut parfois trouver des cercles avec les équipotentielles : ce sont des lignes où le
potentiel est constant. Au centre du dipôle, la variation est rapide.
On distingue deux types de cellules dans le cœur : les électriques pures et les
musculaires.
Les cellules électriques pures sont par exemple les nœuds sinusal et
auriculoventriculaire. Elles sont dotées d’automaticités : ces cellules n’ont pas de potentiel
de repos. On distingue aussi les cellules électriques pures conductrices : elles conduisent
l’information électrique dans tout le cœur.
Le nœud sinusal :
Le nœud sinusal a une activité de 70 par minute, s’il ne fonctionne plus, le faisceau de
Hiff aussi doté d’automaticité va prendre les commandes.
Réception de l’information :
Ce sont d’abord les ions sodiums, calciums puis potassiums qui entrent dans la
cellule. Les ions sont expulsés par une pompe à ADP qui donne l’énergie à la cellule.
Les canaux :
Le nœud sinusal est doté de canaux calciques, le voltage est donc très
faible et on n’observe pas de plateau dans les courbes de potentiel d’action.
Contraction :
La période de repolarisation qui suit la contraction est dite période réfractaire. Plus la
période est longue, moins la cellule est excitable et moins il y de contraction. On peut utiliser
des médicaments pour induire cet effet. C’est pour quoi on ne peut exciter en permanence
une cellule.
Conclusion :
Le courant nait du nœud sinusal que l’on peut comparer à une batterie, le courant est
de quelque millivolts. Le courant se propage de proche en proche telle une onde en
dépolarisant les cellules musculaires : l’information arrive en même temps dans toutes les
cellules. Si elle n’arrive pas en même temps, le cœur ne fonctionne pas bien.
Les dérivations :
Lorsque l’e cœur se dépolarise, il y a une sens propre à chaque dérivation. Par
exemple, la D1 est positive, la AVR est négative. On pourra observer le sens sur l’ECG.
On peut poser les électrodes sur les membres, dans le plan frontal ou on peut les
poser sur le plan latéral qui permet d’avoir les dérivations précordiales, on les positionne
alors tout le long du thorax.
3\ Ça sert à quoi ?
1. L’intérêt clinique :
L’ECG est utilisé partout pour différent type d’examen : pour un bilan de santé de
routine ou en urgence lorsque le patient a des douleurs thoraciques, des malaises, des
syncopes, des palpitations, …
Diagnostic : la bradycardie :
Un patient souffrant de bradycardie est propice aux malaises, a un cœur qui bat
lentement et l’activité électrique n’est pas suffisante. Soit le nœud sinusal n’est plus
compétent, soit la conduction n’est plus bonne. Si l’activité des ventricules n’est pas
régulière, la conduction est mauvaise : on peut utiliser un pace maker pour corriger cela.
Un patient souffrant de tachycardie a un cœur qui bat trop vite : les battements sont
donc rapprochés sur le papier de l’ECG. Si le sens des dérivations est ‘inversé’, l’emballement
peut être causé par le fait qu’un amas de cellule prend le rôle du nœud sinusal.
Diagnostic : l’extrasystole :
Les patients souffrants d’hypertrophie musculaire ont un côté plus épais qui contient
plus de cellules. La dépolarisation est donc plus grande et le courant aussi.
Diagnostic : l’infarctus :
Les patients ayant souffert d’un infarctus ont une partie du cœur en souffrance : les
cellules sont abimées lors de la dépolarisation : le tissu devient électrique. Il ne va plus
générer de potentiel d’action, donc plus de contraction.
On peut enregistrer lors d’un test à l’effort. L’ECG n’enregistre plus au repos mais en
activité.
Le Holter ECG est un petit appareil qui permet d’enregistrer l’activité du cœur entre
24H et 8jours. Il est basé sur trois dérivations.
2. L’implication thérapeutique :
Les médicaments :
Les pacemakers :
Les pacemakers sont différents selon le besoin mais sont utilisé lors du
dysfonctionnement du tissu de conduction ou du nœud sinusal, lorsqu’il n’y a pas de
contraction.
Il est constitué d’une composante électrique qui récolte et analyse l’activité du cœur
et qui peut alors décider d’aider le cœur, d’une pile pour que le courant et de fils afin que le
courant circule.
1\ Introduction :
On distingue deux types d’écoulement : le laminaire et le turbulent.
L’écoulement laminaire :
Une observation du cet écoulement dans le corps est le sang qui circule.
L’écoulement turbulent :
On retrouve souvent des rotations dans les trajectoires des écoulements turbulents.
C’est ce qui produit les tourbillons par exemple dans les rivières.
Une autre caractéristique est que cet écoulement est bruyant à cause des vibrations.
Δ𝑣
𝑄= 𝑒𝑛 𝑚 /𝑠
Δ𝑡
Et le débit massique noté Qm donnée par :
Δ𝑚
𝑄 = 𝑒𝑛 𝑘𝑔/𝑠
Δ𝑡
Il existe une relation entre les deux débits :
𝑄. 𝜌 = 𝑄
Équation de continuité :
On a :
On sait que :
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 = 𝑚 = 𝑆 .𝑣 .𝜌
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 = 𝑚 = 𝑆 .𝑣 .𝜌
𝑚 =𝑚
𝑆 .𝑣 .𝜌 = 𝑆 .𝑣 .𝜌
On a donc :
𝑆 .𝑣 = 𝑆 .𝑣
𝑆. 𝑣 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 = 𝑑é𝑏𝑖𝑡 ∶ 𝑄
On a donc que :
Δ𝑉 = 𝑆. 𝑣. Δ𝑡
𝑆. 𝑣. Δ𝑡
𝑄= = 𝑆. 𝑉 𝑒𝑛 𝑚 /𝑠
Δ𝑡
Illustration :
On l’observe aussi dans les rivières : l’eau coule plus rapidement dans des coudes
alors que lorsque la section est grande, l’eau s’écoule lentement.
Lorsqu’on fait couler l’eau du robinet, l’eau forme un filet car le débit est constant.
Avec Bernoulli, on fait l’hypothèse qu’on travaille avec des fluides idéaux.
Les fluides idéaux ne sont pas compressibles et ont donc une masse volumique
constante.
De plus, ils ne sont pas visqueux : il n’ya donc pas de force de frottement dans le
fluide
Le théorème de Bernoulli :
On a :
-Un tuyau avec des hauteurs et des sections variables : z1/z2 et S1/S2
-Deux pressions : P1 et P2
𝑊 = Δ𝐸𝑝 + Δ𝐸𝑐
𝐹 = 𝑃 . 𝑆 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑊 = 𝑃 . 𝑆 . Δ𝑙
𝐹 = 𝑃 . 𝑆 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑊 = 𝑃 . 𝑆 . Δ𝑙
𝑊 = 𝑃 . 𝑆 . Δ𝑙 − 𝑃 . 𝑆 . Δ𝑙
𝑆. Δ𝑙 donnant un ΔV, on a :
Par l’hypothèse des fluides
𝑊 = 𝑃 . Δ𝑉 − 𝑃 . Δ𝑉
idéaux : ΔV1=ΔV2=ΔV
𝑊 = Δ𝑉 (𝑃 − 𝑃 )
Δ𝐸𝑝 = 𝐸𝑝 − 𝐸𝑝
Δ𝐸𝑝 = 𝑚𝑔(𝑧 − 𝑧 )
Or comme,
𝑚 = 𝜌. Δ𝑉
On a,
Δ𝐸𝑐 = 𝐸𝑐 − 𝐸𝑐
1
Δ𝐸𝑐 = 𝑚 (𝑣 − 𝑣 )
2
1
Δ𝐸𝑐 = 𝜌. Δ𝑉 (𝑣 − 𝑣 )
2
𝑊 = Δ𝐸𝑝 + Δ𝐸𝑐
1
Δ𝑉 (𝑃 − 𝑃 ) = 𝜌. Δ𝑉. 𝑔(𝑧 − 𝑧 ) + 𝜌. Δ𝑉 (𝑣 − 𝑣 )
2
1
(𝑃 − 𝑃 ) = 𝜌. 𝑔(𝑧 − 𝑧 ) + 𝜌. (𝑣 − 𝑣 )
2
1 1
𝑃 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌 𝑣 = 𝑃 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌 𝑣
2 2
En tout point,
1
𝑃 + 𝜌. 𝑔. 𝑧 + 𝜌𝑣 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
2
L’équation confirme l’hypothèse des fluides idéaux car le volume est arbitraire et
qu’il n’y a pas de transformation d’énergie en énergie thermique.
Application/interprétation :
On a donc,
𝑃 + 𝜌𝑔𝑧 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 = 𝑃
L’effet venturi est une autre application de ce théorème. Prenons un tuyau de venturi
avec un étranglement au centre.
À boston, un phénomène similaire fut observé avec des vitres. En présence d’une
dépression, les fenêtres d’un immeuble ont éclaté.
Application médicale :
On souffle de l’air sur une plaque, la plaque va d’abord être soulevée puis elle sera
aspirée.
La production du son :
Dans le sang, il y a des cellules en suspension avec une tendance à se placer au centre
du vaisseaux. Cependant, le sang a une vitesse différente selon
l’endroit : près des parois elle est nulle, au centre elle est
maximale. Avec une différence de vitesse, on a une différence de
pression. Une conséquence est l’endroit où piquer pour une prise
de sang : la concentration près des parois est faussée.
5\ La viscosité :
Introduction :
Le principe est que le fluide en contact avec la paroi solide aura la même vitesse que
la paroi. Entre les deux plaques on a donc un gradient de vitesse.
Le force pour mettre la plaque en mouvement est donnée par la loi de Newton,
donnée par :
𝑑𝑣
𝐹 = 𝜂. 𝐴.
𝑑𝑥
Chaque fluide a son coefficient de viscosité. Au plus il est grand, au plus le fluide est
visqueux et donc une force importante est nécessaire pour mettre le fluide en mouvement.
Cette loi ne s’applique qu’aux écoulements laminaires et aux fluides newtoniens : des
fluides dont la viscosité ne dépend pas de la vitesse : de l’eau, de l’huile, de l’alcool, … le
sang n’est pas un fluide newtonien mais pour le cours on émettra l’hypothèse qu’il l’est.
Le coefficient de viscosité :
Le coefficient de viscosité a comme unité des Pa.s. Une ancienne unité est le
Poiseuille.
L’eau à 20°C a comme coefficient 10-3 Pa.s. le sang à 37°C est plus visqueux que
l’eau : il a un coefficient de 2,08.10-3Pa.s ; le sang est deux fois plus visqueux que l’eau. L’air
à température ambiante a tant qu’à lui un coefficient de 1,81.10-5 Pa.s : l’air s’écoule plus
facilement que l’eau. Un fluide très visqueux est l’huile à température ambiante : son
coefficient est de 1Pa.s.
Tous les liquides ont une viscosité qui diminue avec l’augmentation de la
température.
Par exemple, l’eau de 0°C ou 100°C s’écoule d’un facteur de 7 fois plus facilement.
La loi :
𝜋 (𝑃 − 𝑃 )
𝑄= .𝑟
8. 𝜂. 𝑙
Δ𝑃 = (𝑃 − 𝑃 )
8𝜂𝑙
Δ𝑃 = 𝑄.
𝜋𝑟
8𝜂𝑄
𝑃 =𝑃 − 𝑙
𝜋𝑟
Qui exprime la variation de pression en fonction de la longueur du tuyau.
On en conclut qu’au fur et à mesure que le fluide visqueux avance dans le tuyau, sa
pression diminue progressivement.
On retrouve cette application dans les châteaux d’eau mais également dans la
circulation sanguine : à la sortie du cœur on a la pression maximale.
𝑊 = (𝑃 − 𝑃 )Δ𝑉
𝑊 = Δ𝑃. Δ𝑉
𝑊 Δ𝑉
𝑃= = Δ𝑃.
Δ𝑡 Δ𝑡
𝑃 = Δ𝑃. 𝑄
Or,
8𝜂𝑙 8𝜂𝑙
Δ𝑃 = 𝑄. 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅 =
𝜋𝑟 𝜋𝑟
Donc,
𝑃 = 𝑅. 𝑄²
On sait que :
Δ𝑃 = 𝑅 . 𝑄
Δ𝑃 = 𝑅 . 𝑄
Δ𝑃 = (Δ𝑃 + Δ𝑃 )
Δ𝑃 = (𝑅 + 𝑅 ). 𝑄
Δ𝑃 = 𝑅 . 𝑄
On a donc que,
𝑅 = 𝑅
Δ𝑃 = 𝑅 . 𝑄 = 𝑅 . 𝑄
Or,
𝑄 =𝑄 +𝑄
Donc,
Δ𝑃 Δ𝑃
𝑄= +
𝑅 𝑅
1 1
𝑄 = Δ𝑃. +
𝑅 𝑅
On a finalement que,
1 1
=
𝑅 𝑅
1 1 𝑛
= =
𝑅 𝑅 𝑅
Et donc,
𝑅
𝑅 =
𝑛
La résistance finale est plus faible que la résistance de chacun des vaisseaux.
2𝜌𝑣𝑟 𝜌𝑣𝑑
𝑅 = =
𝑛 𝑛
Avec r, le rayon ; d, le diamètre ; v, la vitesse et ρ, la masse volumique.
Avec la turbulence, il y a une forte dispersion d’énergie qui est créée par la viscosité.
Donc si la viscosité augmente, la résistance à l’écoulement augmente, il y a une forte perte
d’énergie et donc comme caractéristique le bruit.
La loi de Poiseuille nous dit que le débit est proportionnel à la pression exercée sur
un tuyau pour un écoulement laminaire.
Expérience :
On a comme formule :
𝜌 . 𝑔. ℎ = 𝑃
𝑃
ℎ=
𝜌 .𝑔
Unité de pression :
-1 Bar = 105 Pa
Pression atmosphérique :
La pression atmosphérique est de 101 325Pa, cela a donnée une unité l’atmosphère,
souvent utilisé en météorologie. 1atm= 101 325Pa.
Tension artérielle :
Tous les fluides sont soumis à la pression atmosphérique, la tension artérielle prend
en compte la pression atmosphérique.
La circulation pulmonaire :
Une partie du sang est envoyé dans les poumons pour être oxygéné. Dans les
poumons, la pression artérielle est de 1/1,5 cmHg.
Pression hydrostatique :
Selon l’endroit, la position, la pression varie. Ainsi, au niveau du cœur elle est de 12
tandis qu’au niveau des pieds elle est de 20 et de la tête de 7. On a une différence de
pression donnée par : ρgh.
L’aorte et la veine cave ont un diamètre et donc une section très grand par rapport
aux capillaires (2,6 cm ; 3,2 cm ; 0,0009cm/5cm² ;3500cm²). La vitesse d’écoulement, par la
loi de continuité, est donc plus élevé dans l’aorte(16-25cm/s) que dans les capillaires
(0,3mm/s)
Le sang part de l’aorte, irrigue les organes par les capillaires et revient par la veine
cave.
5\ L’écoulement du sang :
Pour connaitre le type d’écoulement, il nous faut le nombre de Reynolds.
Dans l’artère aorte3, il est de 2000 : il est donc la limite de laminaire et turbulent.
Les autres vaisseaux ayant des vitesses et des diamètres plus petits, le nombre de
Reynolds est inférieur à 2000 : on a donc un écoulement laminaire.
On peut entendre, durant un effort, en temps de stress, notre sang quand le débit, la
vitesse augmentent : on a alors un nombre de Reynolds temporairement turbulent.
6\ La compliance vasculaire :
La compliance vasculaire est l’élasticité des artères. Les conséquences de celle-ci sont
multiples : variation de la taille des vaisseaux, l’effet Windkessel, variation de pression,
régulation de la tension artérielle, …
Variation de taille :
3
Débit = 80 cm3/s, section 5cm², d =2, v= 16cm/s
Le débit discontinu est le fait que le sang est éjecté de manière brusque durant la
systole et s’arrête durant la diastole. Le débit continu est le fait que le sang circule de façon
constante dans nos organes.
Durant la diastole, la valve aortique est fermée et l’artère va se vider petit à petit car
elle exerce une pression sur le sang.
Durant la systole, la pression est de 12 tandis que lors de la diastole la pression est
de 8. La pression systolique est la pression du cœur sur le sang tandis que la pression
diastolique est la pression de l’artère aorte sur le sang.
On peut faire une analogie avec un ballon de baudruche qui se gonfle et se dégonfle.
Variation de pression :
La pression varie selon l’endroit dans le corps. La pression est discontinue, grande et
fort variable dans le cœur et elle diminue dans les artérioles pour qu’au niveau des
capillaires où il n’y a plus de variations, une vitesse lente et constante. Ceci est possible
grâce à l’élasticité.
Il y a donc une perte de charge dans les artérioles et donc une résistance plus
importante.
Or le débit étant proportionnel à la pression, lors d’un effort la pression serait très
haute et la tension aussi. Cependant, grâce à l’élasticité des artères, le débit étant
proportionnel au r4, il n’y a pas de relation linéaire et donc la tension n’est pas trop
importante. Pour une variation minime de tension, le débit augmente.
On constate deux effets lorsque la tension augmente : un effet sur le débit et sur la
dilatation des artères.
7\ Le sphygmomanomètre :
Le sphygmomanomètre est un appareil permettant de mesurer la tension artérielle.
On distingue 4 phases :
Forces en jeu :
2\ Énergie de surface :
De l’énergie est un travail, le travail est d’amener la molécule en surface : il amène le
surplus d’énergie potentielle.
Les molécules en profondeur ont une énergie plus faible que celle en surface par le
surplus.
𝐸 = 𝜎. 𝑆
Tout système tend vers le minimum de potentielle (raison pour lequel un objet
tombe). Pour avoir une énergie potentielle petite, il faut une surface faible.
On fait face à un problème d’optimisation : le plus grand volume dans la plus petite
surface. On a donc comme réponse une sphère. Ceci explique la forme sphérique des bulles,
gouttes, …
Preuve :
On doit exercer une force proportionnelle à la taille du film pour avoir un travail. En
augmentant la taille du film, il y a une variation de surface Δ S.
Δ𝑆 = 2. 𝑙. Δ𝑥
Δ𝐸 = 2𝜎𝑙Δ𝑥
Δ𝐸 = 𝑊 = 𝐹. Δ𝑥
6,6.10-2N/m à 60°
Mercure 46.10-2N/m
Si la force est faible, une bulle est plus facile à faire et à moins tendance à éclater.
Observation :
Une observation est les insectes qui marchent sur l’eau : les gerris.
La patte de l’insecte s’enfonce comme s’il y avait un film sur l’eau. La force de tension
superficielle est vers le haut : sur les pattes des insectes. Cette force est assez grande pour
porté le poids de l’insecte, l’insecte ne touche pas l’eau.
4\ La loi de (Young-)Laplace :
La loi de Young-Laplace est une équation relative à la pression dans les bulles : la
pression intérieure est plus élevée qu’à l’extérieur et donc une surpression.
Démo :
𝐹 = 2. 𝜋. 𝑟. 𝜎. 2 = 4𝜋𝑟𝜎
𝐹 = Δ𝑃. 𝜋. 𝑟
À l’équilibre, on a :
𝐹 =𝐹
4𝜋𝑟𝜎 = Δ𝑃. 𝜋. 𝑟
4𝜎
Δ𝑃 =
𝑟
La variation de pression est proportionnelle à la tension et inversement
proportionnelle au rayon.
2𝜎
Δ𝑃 =
𝑟
Quelques valeurs :
Une bulle d’air de 0,5 mm de rayon a une surpression de 292 Pa tandis qu’une bulle
d’air de 0,5µm de rayon a une surpression de 292 000 Pa.
On conclut que les bulle de très petite dimension ont une surpression considérable.
Expérience du cours :
On met deux bulles de savons de tailles différentes de part et d’autre d’un tuyau.
On remarque que la plus petite bulle va se vider dans la grosse bulle. Cela est dû au
fait que la pression dans la petite bulle est plus élevée et par la proportionnalité inverse de la
pression au rayon. Les petites bulles se ferment au profit des grosses bulles.
Les alvéoles pulmonaires sont couverts d’un film qui fait office d’interface entre un
gaz et un liquide.
Surfactant :
Le surfactant des alvéoles pulmonaires est une lécithine. Elle réduit la tension
superficielle d’un facteur de trois et donc la surpression est divisée par trois également.
La concentration au m² de surfactant est plus élevée dans les petites alvéoles que
dans les grandes. Cela permet une surpression égale dans les différentes alvéoles.
La température est les notions de chaud et froid. On observe aussi que la chaleur
passe toujours du chaud au froid.
Définition :
La température est une propriété commune à deux corps en équilibre thermique car
aucune chaleur ne circule entre les corps.
2\ Deux échelles :
Le Kelvin :
L’échelle du Kelvin est définie par la loi des gaz parfaits et grâce à un thermomètre à
gaz.
Le Celsius :
Le Celsius est aujourd’hui défini par le Kelvin. Avant, il l’était à partir d’un
thermomètre au mercure. On dit que :
𝑇(°𝐶) = 𝑇(𝐾)_273,15
3 𝑅
𝐸 = 𝑘𝑇 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 = = 1,38. 10 𝐽/𝐾
2 𝑁
Dans un solide, il y n’a pas de déplacement de matière mais des vibrations. Les
vibrations vont donner la température.
4\ Le zéro absolu :
Il n’existe rien en dessous du zéro absolu car il y a une absence totale de mouvement
donc la matière est figée : pas d’agitation, pas d’énergie cinétique.
Cours 2 : La chaleur :
1\ Définition
La chaleur est un transfert d’énergie thermique du chaud vers le froid et toujours
dans ce sens. Elle produit une élévation de chaleur.
2\ Unités de la chaleur :
La calorie : cal :
Le Joule : J :
1𝐽 = 1𝑁 . 1𝑚
Relation :
1 𝑐𝑎𝑙 = 4,186 𝐽
3\ Équation de la calorimétrie :
Équation :
𝑄 = 𝑐 . 𝑚. Δ𝑇
Cette grandeur représente l’inertie thermique des corps. L’inertie thermique est la
résistance des corps aux changements de température. Un corps avec une grande chaleur
spécifique perd et acquis lentement sa chaleur.
Constante :
Notre corps étant constitué principalement d’eau, notre corps a une inertie
thermique grande : il refroidit et chauffe lentement malgré le fait qu’on ait chaud ou froid.
Définition :
La chaleur est transmise par l’agitation thermique qui se déplace sans déplacement
de la matière.
𝑑𝑄 Δ𝑇
= 𝐾. 𝑆.
𝑑𝑡 𝐿
Où le membre de gauche est le flux de chaleur, la puissance en Watt ; le Δ T est
donné par :
Δ𝑇 = 𝑇 −𝑇 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛
Valeurs de K :
Le corps est un isolant important qui intervient lorsque les conditions extérieures
sont froides.
Remarque :
Le corps ne ressent pas la température mais les échanges de chaleur qui nous quitte.
En effet, lorsqu’on touche un objet métallique, on a une impression de froid car c’est un bon
conducteur.
2. La convection :
Définition :
Distinction :
La convection naturelle est spontanée. C’est par exemple les radiateurs, orages, une
bougie qui chauffe l’air autour d’elle et crée un mouvement …
La convection forcée n’est pas spontanée. C’est par exemple un ventilateur, l’effet du
vent, la circulation sanguine, … le mouvement est mis en route par une source extérieure.
𝑑𝑄
= ℎ. 𝑆. Δ𝑇
𝑑𝑡
Où h est le coefficient de transfert thermique valant 7Wm-2K-1. Ce coefficient varie
beaucoup avec le vent, ceci explique la sensation de froid lorsqu’il y a plus de vent. Il
augmentera avec le vent.
3. Le rayonnement :
Définition :
Principe :
Cette loi détermine la puissance émise par le rayonnement. Elle est donnée par :
𝑑𝑄
= 𝑒. 𝜎𝑆𝑇
𝑑𝑡
‘σ’ est une constante valant : 5,67.10^-8 W/m²K^4 et ‘e’ est l’émissivité qui est
compris entre 0 et 1.
Cette loi s’applique également à nos corps humains, la puissance émise vaut entre
500/600 W
L’émissivité :
𝑎+𝑟 =1
𝑒=𝑎
𝑒 = 1−𝑟
L’émissivité est maximale, égale à 1 pour un corps noir : ils émettent et absorbent
tout le rayonnement. Notre corps est proche de 1.
Spectre d’émission :
𝑏
𝜆 (𝑇) = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 = 2,897.10 𝑚. 𝐾
𝑇
Voici quelques exemples :
Les conditions extérieures sont la température de la pièce, le soleil, le vent qui active la
convection, l’humidité, le port des habits. Ces conditions sont déterminantes dans la
régulation de la température mais variables.
Dissipation de la chaleur :
1. La conduction
Notre corps est principalement isolant, ce mode n’est donc pas fort efficace pour
évacuer de la chaleur. Cependant, elle est importante en condition froide : c’est le caractère
de non-conduction qui est important. Elle joue aussi un rôle dans le port de vêtement
isolant.
2. La convection :
La convection est importante dans le cas du corps humain. Il faut tenir compte de la
convection par l’air et le vent : Si notre peau est à 33°C et que la température est de 25°, le
flux de chaleur produit est de 85W : grosse partie du métabolisme.
Et la convection par le sang qui est réglable par l’hypothalamus : lorsqu’il fait chaud,
lors d’un effort, la circulation sanguine est activée pour avoir une convection plus
importante : on aperçoit le rougissement de la peau. Le rythme cardiaque va également
augmenter : il y aura plus de flux sanguins et donc de diffusion de chaleur.
3. Le rayonnement :
Si la température de notre corps est de 33°C et celle de la pièce est de 20°C, notre
corps et la pièce rayonnent. On pourra établir un bilan thermique :
𝑑𝑄
𝑏𝑖𝑙𝑎𝑛 = = 𝑒. 𝜎. 𝑆(𝑇 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 − 𝑇 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑖è𝑐𝑒)
𝑑𝑡
Le bilan sera de 120w, ceci est la quantité qui sort de notre corps.
4. La transpiration :
Les trois mécanismes précédents ne sont pas suffisants lors de grands changement
de température quand il fait plus de 37°. Le corps produit sa chaleur et va aussi en absorber
car il devient le corps froid. Pour éviter cela, il y a la transpiration, l’évaporation. L’eau en
s’évaporant pompe beaucoup d’énergie pour.
Pour transformer l’eau en vapeur, il faut une quantité de chaleur dite la chaleur
latente : Qv. Elle a comme valeur 2566kJ/l. c’est un moyen efficace pour éliminer de la
chaleur.
Imaginons notre corps à 37°C en plein été avec une température de 28°C, on produit
environ 230W par le métabolisme.
On a deux miroirs l’un avec une ampoule dans son foyer. La chaleur va être envoyé
par rayonnement au deuxième miroir.
Note Post-Examen :
Ajouter la relation entre la fréquence et I0 en audition
Comprendre les démonstrations, pour pouvoir les refaire avec un autre sujet
Chapitre électricité : revoir comment calculer les résistances et les potentiels par
‘parties’(pas que en total).