Systemes Solaires Photovoltaiques Enviro

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Systèmes solaires photovoltaïques Environnement et énergies renouvelables

Conference Paper · August 2004

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Marguerite Wotto
Université du Québec à Montréal
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Systèmes solaires photovoltaïques
Mamadou Lamine Doumbia*, Abdoulaye Traoré**, Marguerite Wotto***
* MLD ConsulTech International, Montréal, Canada
** École Nationale d’Ingénieur, Bamako, Mali
*** Université du Québec à Montréal

Auteur de correspondance :
Mamadou Lamine Doumbia (Email : [email protected])

Thème scientifique :
Environnement et énergies renouvelables

Résumé :
De Rio à Johannesburg, l’objectif du développement durable se traduit par des
stratégies devant réinventer les modes et habitudes de production et de consommation. La
mise en œuvre de ces stratégies se traduit dans le domaine de l’environnement par le
recours à des formes d’énergies renouvelables. Mais qu’est-ce que l’énergie
renouvelable? Et comment se traduit sa mise ne application dans le cas de l’énergie
solaire? Ce sont les principales questions auxquelles répond le présent article
essentiellement axé sur la production d'électricité qui est identifiée comme le principal
domaine pour le développement des énergies renouvelables.

Mots clés : Système solaire, énergie photovoltaïque, énergie renouvelable, électricité.

I. Introduction
Depuis la conférence de Rio de 1992, la communauté internationale reconnaît le
développement durable comme un objectif. De plus en plus de pays s'efforcent de
manière concrète d'intégrer le développement social et économique et la protection de
l'environnement. Diverses initiatives sont mises en oeuvre pour favoriser la mise en
valeur et l'utilisation de nouvelles sources d'énergie renouvelable et de technologies
connexes, avec l'exception de l'hydro électricité de grande puissance. Celles-ci présentent
des caractéristiques propres qu’il importe d’exposer pour le choix et les modes de
consommation qu’elles engendrent. Pour ce faire, nous distinguons trois parties. La
première partie rappelle les grandes priorités de développement durable et définit
l’énergie renouvelable. La deuxième partie est consacrée à la problématique de l’énergie
dans le cas du Mali. La troisième partie présente des informations utiles relatives à
l’énergie photovoltaïque, aux modes de fabrication et aux principes de fonctionnement
des cellules photovoltaïques, aux principales caractéristiques du photovoltaïque.

1.1 Qu’est-ce que et pourquoi une énergie renouvelable?


Le Sommet de la Terre de Johannesburg 2002, les Conférences de Rio (en 1992 sur
le développement durable) puis de Kyoto (en 1997 sur les changements climatiques)
soulignent l’importance d’une remise en question de nos modes de production et de

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consommation en préconisant de changements drastiques. "L’énergie au service du
développement" est l’objet de ces multiples conférences internationales qui attribuent un
rôle important aux énergies renouvelables pour l’atteinte des objectifs du développement
durable de l’énergie. Ce rôle se traduit par de multiples conceptions de projets et
programmes dans les pays en voie de développement (installations de pompage par
électricité solaire photovoltaïque, planification énergétique, etc.). Mais qu’est-ce que
l’énergie renouvelable ?
Le terme «énergies renouvelables» s'entend de plusieurs sources d'énergie ayant deux
caractéristiques communes : 1-les technologies qu’elles mettent en œuvre permettent
toutes de produire de l'énergie électrique, thermique ou mécanique sans appauvrir
indûment les ressources. 2- Ces sources fournissent une énergie telle que le fait d'en
consommer n'en limite pas sa consommation future du fait de son épuisement ou des
dommages impliqués pour l'environnement et la société. Les sources d'énergies
renouvelables sont habituellement classifiées comme étant l'eau, les marées, la biomasse,
le vent, le soleil, la terre et l'énergie des déchets, (Note : « L'eau » signifie généralement
des petites utilisations hydroélectriques, alors que «l'énergie du sol» signifie utiliser la
chaleur emmagasinée dans les roches et les eaux souterraines. D’un point de vue
économique, elles donnent naissance à un ensemble de filières diversifiées. Ainsi, les
éoliennes transforment l'énergie du vent; les centrales hydrauliques de l'eau; l'architecture
bioclimatique, les capteurs thermiques, les cellules photovoltaïques utilisent l'énergie du
soleil; la biomasse, la biométhanisation, la gazéification, les biocarburants se servent du
bois et de certains résidus organiques; la géothermie de la chaleur de la terre; certaines
turbines utilisent même l'énergie des vagues ou des marées.

1.2 Problématique de la consommation énergétique : cas du Mali


Les centrales hydro-électriques de grande échelle présentent aujourd’hui plusieurs
limites : (1) les éco-bilans des barrages hydroélectriques ne sont pas toujours favorables à
la sauvegarde de l’environnement ; (2) elles nécessitent un important investissement que
la plupart des pays endettés ne peuvent acquérir ou n’acquièrent que laborieusement (3)
elles participent faiblement à satisfaire des besoins énergétiques de la population dans les
pays en développement notamment dans les pays africains.
La consommation énergétique du Mali est encore très faible et reste essentiellement
basée sur les sources d'énergies traditionnelles (le bois de chauffe, le charbon de bois, les
résidus agricoles et industrielles). Ces sources d’énergies sont surtout utilisées pour les
besoins domestiques et représentent environ 88% de la consommation d’énergie. Les
énergies modernes (hydraulique, thermique et solaire) représentent à peine 12% de la
consommation énergétique globale. Le taux de desserte en électricité est d’environ 35%
dans les centres urbains et semi-urbains et à peine 2% en milieu rural. Ces chiffres
attestent du faible développement du secteur économique moderne et de l'accès limité des
populations à l'électricité, notamment celles du secteur rural. La faiblesse de la
consommation énergétique se traduit dans la pratique par une utilisation massive des
forces humaines et animales pour la satisfaction des besoins quotidiens tels la recherche
de l'eau, l’agriculture, le transport, etc. avec des rendements temporels très faibles. Par
ailleurs, la consommation excessive de bois, comme source d'énergie, constitue une
sérieuse menace pour l'environnement, car le taux de prélèvement est de loin plus
important que celui de la régénération naturelle de la biomasse. Ainsi, il se crée un

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processus de désertification continue dont les effets néfastes se manifestent déjà au
niveau du climat : sécheresse, érosion du sol, disparition d’espèces, etc.
A court et moyen termes, il serait extrêmement difficile que la majorité des
populations rurales maliennes accède à l’électricité grâce à l’expansion des réseaux
publics. Il est donc impératif de se tourner vers d’autres alternatives y compris les
énergies renouvelables.
Dans un pays comme le Mali, où le soleil brille en abondance et où l'on trouve une
vaste population rurale sans l'infrastructure nécessaire pour se doter d'un réseau
d'électricité, les systèmes photovoltaïques présentent un attrait certain. Ils sont évolutifs
et donc adaptables aux nouveaux besoins; ils peuvent produire de l'électricité à l'endroit
même où on en a besoin; ils n'exigent qu'un entretien minimal; ils ne polluent pas. Ils
conviennent particulièrement bien aux besoins élémentaires des communautés rurales :
éclairage domestique, alimentation en énergie des centres de santé ou d’autres services
publics, pompage et purification de l'eau, etc.
Cet article présente la technologie des systèmes photovoltaïques. Les principales
parties du système seront décrites. Une revue des différentes applications est faite et les
priorités de recherche et développement sont données.

II. Système photovoltaïque


2.1 Cellules, modules, panneaux et champs photovoltaïques
Les cellules photovoltaïques ou photopiles sont des composants optoélectroniques
qui transforment directement la lumière solaire en électricité. Elles sont réalisées à l'aide
de matériaux semi-conducteurs, c'est à dire ayant des propriétés intermédiaires entre les
conducteurs et les isolants. Le matériau de base est dans la plupart des cas le silicium.
Selon le procédé de fabrication, on obtient des photopiles sous forme amorphe,
polycristalline, ou monocristalline. D’autres matériaux tels que l’Arséniure de Gallium
(AsGa) et le Tellurure de Cadmium (CdTe), sont utilisables.
Le fonctionnement de la cellule photovoltaïque est basé sur les propriétés électroniques
acquises par le silicium quand des atomes étrangers en petit nombre (des "impuretés")
sont substitués à des atomes de silicium dans un réseau cristallin : c’est ce que l’on
appelle le dopage;
• Si l'atome d'impureté contient plus d'électrons que le silicium, le matériau contiendra
des électrons libres en excès : il sera dit de type "N" (ex : dopage au phosphore).
• Si l'atome d'impureté contient moins d'électrons que le Silicium, le matériau sera
déficitaire en électrons : il sera dit de type "P" (ex : dopage au bore).
Une cellule photovoltaïque est obtenue en constituant une jonction de deux zones de type
opposées (jonction PN). Selon la technologie utilisée (amorphe en couche mince,
polycristallin, monocristallin), le rendement de conversion s’échelonne de 6 à 20 %
actuellement pour le silicium.
La technologie du silicium cristallin représente environ 85% du marché. Cette
technologie se subdivise en deux sous-filières : le silicium monocristallin et le silicium
polycristallin (ou multicristallin). Elles sont différenciées par le procédé d’obtention du
cristal.

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Les technologies en couches minces concernent actuellement le silicium amorphe
hydrogéné, mais d’autres semi-conducteurs sont en voie de passer au stade commercial :
Tellurure de Cadmium (CdTe), Séléniure de Cuivre et Indium (CuInSe2 dite CIS). Des
travaux de recherche sont en cours pour réaliser des modules en silicium cristallin en
couche mince permettant d’allier les performances du silicium cristallin aux qualités du
silicium amorphe en se débarrassant de ses inconvénients (mauvaise stabilité, faible
rendement...).
Les modules en silicium amorphe ont une apparence uniforme (ils ne sont pas découpés
en petites cellules comme le cristallin). Il est possible de donner un aspect semi-
transparent en ménageant des petites rayures entre les bandes de silicium. La surface des
modules peut atteindre 1,2 m avec un rendement pouvant atteindre 10%.
Les modules sont constitués d’un groupement de cellules interconnectées les unes aux
autres de façon permanente, en série ou en parallèle. Les cellules sont noyées dans un
bain de résine et encapsulées entre deux vitres en verre trempé (modules biverre) ou entre
une vitre et une feuille de tedlar (module verre/tedlar). Le tout est généralement inséré
dans un cadre aluminium anodisé, mais il existe des modules sans cadre pour les
applications en intégration bâtiment dans des profilés alu de verrière ou façade
classiques.
La puissance que peut fournir un module est fonction de sa surface et de l’ensoleillement
incident. Des modules de puissance plus importante sont obtenus par une augmentation
du nombre de cellules en série (augmentation de la tension) et augmentation du nombre
de branches de cellules en parallèle (augmentation de la valeur du courant). La surface
des modules est variable selon les fabricants et est généralement comprise entre 0,5 et 1
m; elle peut atteindre 3 m pour des fabrications spéciales et si l’importance de la
commande le permet.
Plusieurs modules interconnectés constitueront un panneau. Plusieurs panneaux
interconnectés constitueront un champ photovoltaïque. L’assemblage des modules en
série et/ou en parallèle permettra de fixer différentes tensions et puissances.

2.2 Accumulateurs
Les systèmes photovoltaïques exigent habituellement des accumulateurs qui
peuvent être chargés pendant le jour et déchargés pendant la nuit et fonctionner ainsi
pendant des années sans détérioration de leur rendement. Les accumulateurs doivent
toutefois aussi satisfaire la charge (demande en électricité), les jours où il n’y a pas ou à
peu près pas de soleil. Il y a donc deux paramètres importants pour concevoir
correctement une batterie d’accumulateurs pour un système photovoltaïque :
Jours d’autonomie : nombre de jours pendant lesquels les accumulateurs peuvent fournir
la puissance requise sans être rechargés ni subir de dommages.
Fonctionnement à cycle de décharge faible ou profonde : autonomie assurée par des
accumulateurs de grande capacité fonctionnant à faible décharge ou par des
accumulateurs de capacité moindre à décharge profonde.
Les deux types d’accumulateurs d’usage le plus courant pour les systèmes
photovoltaïques sont les accumulateurs au plomb et les accumulateurs au nickel-
cadmium.

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2.3 Régulateurs de charge d’accumulateurs
La première fonction des régulateurs de charge est de couper le courant de charge
provenant du champ photovoltaïque vers les accumulateurs lorsque ceux-ci atteignent
leur état de charge maximale. Le régulateur peut aussi assurer d’autres fonctions telles
que le sectionnement de la charge appliquée lorsque la tension des accumulateurs est trop
basse, la compensation thermique, la charge d’égalisation des accumulateurs, etc.

2.4 Convertisseurs cc-cc


Les convertisseurs cc-cc (courant continu-courant continu) sont des dispositifs
électroniques à semi-conducteurs qui modifient la tension et l’intensité de courant d’une
source électrique. Typiquement, dans un système photovoltaïque, le convertisseur ramène
la tension d’entrée (qui varie selon l’ensoleillement et la température) à un niveau plus
constant, spécifié pour la charge du système photovoltaïque. Les convertisseurs cc-cc
sont habituellement nécessaires lorsque les charges sont sensibles à la tension
d’alimentation. Les convertisseurs peuvent avoir plus d’une tension de sortie, ce qui est
avantageux pour certaines charges mixtes. On peut également se servir d’un convertisseur
cc-cc pour modifier les caractéristiques de sortie d’un champ photovoltaïque à une charge
précise lorsque le système ne comporte pas d’accumulateurs.
Les convertisseurs ne sont pas d’usage répandu, car les charges alimentées par la plupart
des systèmes autonomes sont conçues pour fonctionner à une seule tension, celle des
accumulateurs. On se sert des accumulateurs pour « conditionner » et stabiliser la tension
reçue par la charge du système photovoltaïque.

2.5 Onduleurs
Il faut intégrer un onduleur à tout système photovoltaïque qui alimente des charges
ca. L’onduleur convertit la sortie cc du champ ou des accumulateurs en électricité ca
standard, semblable à ce que fournissent les services publics.
Il existe trois types d’onduleurs autonomes, déterminés par l’onde ca de sortie qu’ils
produisent : onde carrée, onde sinusoïdale et onde sinusoïdale modifiée.
L’onduleur à onde carrée est peu coûteux et effectue simplement la commutation de
l’entrée cc en une sortie ca « carrée ». Le réglage de la tension de sortie est
habituellement médiocre; la capacité de surcharge est minimale et la distorsion
harmonique susceptible de causer l’échauffement des moteurs est prononcée. Ce type
d’onduleur convient aux petites charges de chauffage à effet Joule et aux systèmes
d’éclairage pour lesquels on ne peut utiliser de matériel cc.
L’onduleur à onde sinusoïdale modifiée comporte un redresseur transistorisé ou un
thyristor au silicium pour la commutation. Il peut supporter de fortes surintensités
(jusqu’à 400%) et la distorsion harmonique à sa sortie est beaucoup moins prononcée, de
sorte qu’il peut très bien faire fonctionner des moteurs mais peut causer certains
problèmes avec les équipements électroniques sensibles tels que télécopieurs et
imprimantes laser.
L’onduleur à onde sinusoïdale filtre bien la sortie des transformateurs pour en retirer la
majorité des harmoniques indésirables (distorsion <5%). En règle générale, il n’a pas la
capacité de surcharge ni l’efficacité de l’onduleur à onde sinusoïdale modifiée, mais il

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convient lorsque la charge exige une forme d’onde de grande qualité, telle l’onde
nécessaire à des appareils de commutation électroniques délicats.
L’intégration d’un onduleur judicieusement choisi au système photovoltaïque permet
d’alimenter toutes sortes d’équipements standards.

3. Applications des systèmes photovoltaïques


Les principales applications des systèmes photovoltaïques peuvent être :
autonomes, hybrides ou couplés au réseau.

3.1 Systèmes autonomes


Un système photovoltaïque domestique autonome est composé d’un générateur
photovoltaïque. L’énergie produite est stockée dans des batteries pour permettre
d’alimenter des récepteurs électriques de toutes natures, hors gros électroménager et
chauffage électrique. Un régulateur assure la gestion de l’énergie et la sauvegarde du parc
de batterie.

3.2 Systèmes hybrides


Les systèmes d’énergies renouvelables hybrides consistent en l’association de deux
ou plusieurs technologies complémentaires de manière à accroître la fourniture d’énergie
par une meilleure disponibilité. Les sources d’énergie comme le soleil et le vent ne
délivrent pas une puissance constante, et leur combinaison peut permettre de parvenir à
une production électrique plus continue. Dans bien de régions, les journées ensoleillées
sont en général caractérisées par une activité éolienne faible alors que les vents forts sont
observés plutôt lors de journées nuageuses ou la nuit.
Les systèmes hybrides fonctionnent tels que, les batteries sont chargées par les panneaux
solaires (le jour) et par le générateur éolien (lorsqu’il y a du vent) ; la nuit ou en absence
de vent, lorsque la demande en électricité des utilisateurs devient importante, le groupe
électrogène fonctionnant au diesel se met en marche automatiquement (sur niveau bas de
l’état de charge de la batterie ou sur un horloge préprogrammé) pour soulager la batterie
et la recharger jusqu’à un certain seuil où le groupe se déclenche.
Nombreux sont aussi les systèmes n’associant qu’une seule source d’énergie
renouvelable au diesel, comme les systèmes hybrides PV-diesel.

3.3 Systèmes couplés au réseau


Le principe de fonctionnement de tels systèmes est d’associer des modules
photovoltaïques et un onduleur afin de fournir une puissance alternative avec des
caractéristiques en tension et fréquence qui correspondent parfaitement à celles du réseau
électrique. Ce fonctionnement doit satisfaire à des exigences de qualité et de sûreté (le
système doit être déconnecté, sauf utilisation spécifique, lorsque le réseau est défaillant
pour permettre une réparation hors tension).
Les applications sont les systèmes en support de réseaux faibles (bout de ligne, zones de
demande forte), en support de réseaux lors de pics de consommation ou en secours
lorsque le réseau est hors service. D’autres systèmes se connectent au réseau pour
délivrer un surplus d’énergie lorsque les batteries du système sont chargées.

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IV. Recherche et développement
La recherche et développement (R&D) dans le domaine des systèmes
photovoltaïques, est orientée vers l’amélioration du rendement des modules,
l’amélioration des techniques de production et l’augmentation de la fiabilité des
composants du système. Les activités de R&D à travers le monde, couvrent entre autres:
- la caractérisation des matériaux photovoltaïques ainsi que leur structure
- le développement de nouveaux matériaux de haute performance grâce à l’utilisation
de cellules à jonctions multiples
- l’amélioration des procédés de traitement et fabrication des matériaux
- les techniques d’optimisation de l’assemblage des modules ainsi que leur
performance
- l’augmentation de la durée de vie des batteries
- l’augmentation de la fiabilité des onduleurs par l’intégration de nouveaux types de
semi-conducteurs de puissance et de systèmes de commande.

V. Conclusion
Dans cet article nous avons présenté la technologie des systèmes photovoltaïques.
Les principales parties du système ont été décrites. Une revue des différentes applications
a été faite et les grandes priorités de recherche et développement énumérées. L’adoption
de cette technologie requiert pas seulement des changements dans les modes de
consommation et de production, mais aussi dans les valeurs et les styles de vie.
Dans les modes de consommation, un accent particulier doit être porté sur le rôle
joué par les petites et micro entreprises et le rôle des femmes et des ménages comme
consommateurs et leur pouvoir d’achat dans l’économie.
Dans les modes de production, des efforts d’aménagement doivent être faits pour
intégrer la technologie solaire à l’architecture des bâtiments privés et les espaces publics.
Afin d'encourager l'utilisation des énergies renouvelables, il importe de créer des
partenariats solides avec divers intervenants comme l'industrie, les collectivités, les
gouvernements, et les groupes environnementaux. Une telle stratégie visera à favoriser
les actions en collaboration avec les intervenants afin d'accélérer la mise au point et la
commercialisation de technologies relatives aux énergies renouvelables.

VI. Références
[1] Yves Jautard, Thierry Boudol, « Électricité photovoltaïque », 2000.
[2] CANMET-LRDE Ressources naturelles Canada, Photovoltaic Systems Design
Manual, 1998.
[3] Sandia National Laboratory, Photovoltaic Systems Research & Development, rapport
de recherche, 2002.

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