CH03 Integration Des Systemes Éioliens 2024
CH03 Integration Des Systemes Éioliens 2024
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Pour arriver un minimiser les couts de production, les puissances en mises en jeu vont être élevées : de 250
kW à 1 MW pour le moyen éolien et de 1MW à 10 MW pour le grand.
Nous allons maintenant nous nous intéresser aux différentes parties composant les éoliennes de forte
puissance. Elles vont atteindre des tailles impressionnantes, par exemple 198 m de haut pour l’éolienne de
7MW (EMERCOM E- 126) avec un rotor de 127 mètres de diamètre.
De même, elles vont être équipées de système de pilotage et de régulation très sophistiqués car une éolienne
raccordée au réseau se doit de fournir en permanence une tension sinusoïdale parfaite à la fréquence constante
de 50 Hz, quelle que soit la vitesse du vent.
1) Les pales
La turbine éolienne est constituée d’un rotor muni de 3 pales à 120° en matériau composite. Les pales
captent l’énergie cinétique des vents pour la transformer en puissance mécanique Pm :
Pm = 1/2 ρ. Cp . S .V3
Le coefficient de puissance Cp correspond au rendement aérodynamique de la turbine. Il varie avec l’angle
D’orientation des pales β (l’angle de calage) et une autre grandeur appelée la vitesse spécifique λ.
La vitesse spécifique λ est égale au rapport de la vitesse d’extrémité des pales sur la vitesse du vent :
λ = R .Ω / V.
Les parcours étant de longueur différente, l’écoulement de l’air autour du profile, qui est plus rapide sur
l’extrados (le dessus) que sur l’intrados (le dessous), entraîne une dépression sur l’extrados. La dépression
sur l’extrados et la pression sur l’intrados engendre une force sur l’aile appelée la portance.
La traînée correspond à la résistance de l’air, celle-ci augmente avec la surface exposée à la direction du vent.
La portance est perpendiculaire à cette direction.
Pour modifier cette portance, donc le couple mécanique, il suffira de faire varier l’angle β, en inclinant plus
ou moins les pales. Ce sera le rôle du dispositif de régulation.
Quelques chiffres :
- longueur moyennes des pales : de 30 à 60 m ;
- poids : 5 tonnes pour 35 m, 11 tonnes pour 50m.
Elles sont composées de matériaux légers :
- Fibre de verre renforcée (polyester, époxy) ;
- Fibre de carbone plus légère pour les plus
grandes.
Avec l fibre de carbone, on peut augmenter la surface
balayée de 25 % pour un poids identique, ce qui
améliore nettement les performances de la turbine.
2) La nacelle
CHAP III Intégration des systèmes éoliennes dans le réseau public
1) Un axe principal sur lequel vont être fixés le moyeu et les pales de la turbine.
2) Le multiplicateur de vitesse : pour adapter la vitesse à celle de générateur.
3) Le générateur électrique : pour transformer l’énergie mécanique en énergie électrique.
4) L’armoire de contrôle : pilotage et systèmes de régulation.
5) Transformateur triphasé sec : pour élever le niveau de tension pour distribuer l’énergie.
6) Moteur d’orientation : pour orienter le rotor et les pales face au vent.
7) Capteur : girouette, anémomètre et antenne de communication.
4) Multiplicateur de vitesse
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Il existe deux types de chaines de conversion de l’énergie, une classique, la plus répandue avec mul-tiplicateur
de vitesse, et une autre directe.
Le multiplicateur doit élever la vitesse de rotation de l’arbre relié au moyeu pour adapter à celle du
générateur électrique.
Ce qui vent dire que la vitesse de sortie peut être de60 à 75 fois plus élevée que celle d’entée.
Le faible cout et la robustesse des machines asynchrones à cage ont conduit dans un premier temps aux
choix de ce type de machine comme
génératrices pour les éoliennes.
La forme d’onde est imposée par le réseau. La vitesse de l’arbre fixée par la fréquence est donc proche de la
vitesse de synchronisme, ce qui ne permet pas de fonctionner sur une large plage de vitesse de vent
(puissance max. pour cette solution = 1MW).
Exemple de machine :
Génératrice asynchrone à deux
Vitesses fixes.
4 pôles : 1 000 kW
1 513 tr/min
6 pôles : 200 kW
1 024 tr/min
La machine en fonctionne en génératrice hyper-synchrone mais à fréquence variable, la vitesse desynchronisme varie donc avec
celle-ci comme nous le montre la figure suivante.
La machine asynchrone à double alimentation (MADA) avec rotor bobiné présente un stator triphasé
identique à celui des machines asynchrone classique et un rotor contenant également un bobinage triphasé
accessible par trois bagues munies en contacte glissants.
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Le principe de fonctionnement de la machine asynchrone à rotor bobiné à double alimentation est issu de
celui de la cascade hypo- synchrone ; le stator est connecté directement au réseau alors que le rotor est relié
au réseau à travers un convertisseur de puissance
Exemple de fonctionnement : (pour plus de détails voir chapitre génératrice asynchrone)
Génératrice 2,5 MW à rotor bobiné, 6 pôles, Ns =100tr/min, U = 660 V, I= 2 190A
Plage de vitesse : 750 < N <1 300tr/min (±30% autour de Ns)
Convertisseur de puissance de 750 kVA (30% de la puissance de la génératrice)
Ce système (MADA) permet de fonctionner sur un large plage de vitesse de vent en tirant le maximum de
puissance possible (± 30% hauteur de la vitesse de synchronisme).
La puissance du convertisseur varie de 0,25 à 0 ,3 fois celle de la génératrice, ce que permet de compenser
ainsi surcoût engendré par la présence de bobinages au rotor. C’est le système le plus répondu au niveau des
éoliennes de forte puissance.
Pour le type de solution, la chaine de conversion choisie est directe, la machine synchrone est directement
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liée au moyeu supportant les pales, le rendement est donc amélioré
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Pour toute éolienne de forte puissance, à une vitesse nominale de vent de 5 m/s, la vitesse périphérique des
pales doit être environs 90 m/s (vitesse spécifique λ = R. Ω/V = 90/15 = 6).
Ceci va nous permettre de calculer la vitesse de rotation du moyeu pour quelques exemples :
1MW : pale de 25 m : R =25 donne Ω = 3,6 rd/s donc N = 34,4 tr/min
Nous constatons par ces exemples que, lorsque la puissance d’éolienne augmente, la vitesse de rotation Ω
du moyeu diminue (ici : 12 tr/min < Ω < 35tr/min).
Cette vitesse Ω est faible, ci pourquoi on doit introduire un multiplicateur de la chaîne cinématique pour des
génératrices tournant à des vitesses de 1 000 ou 1 500 tr/min (6 et 4 pôles).
Pour une machine synchrone directement reliée sur l’arbre, c’est-à-dire tournant à faible vitesse, il va falloir
Un grand nombre de pôles (f =p . n). Essayons de la calculer :
Fréquence Hz N en tr/min n en tr/s p Nb de pôles calculé
50 34,1 0,568 88 176
50 17,2 0,287 174 348
50 12,8 0,213 235 470
Nous voyons que peut obtenir une fréquence de 50Hz en sortie de la machine synchrone, le nombre de
pôles devient vite important. Pour les machines actuelles, il est compris entre 60 et 120 pôles pour des rotors
pouvant atteindre 5 m de diamètre.
N en tr/min N en tr/s p Nb de pôles réel Fréquence Hz
34,1 0,568 30 60 17
17,2 0,287 40 80 11,5
12,8 0,213 50 100 10,6
L’ensemble alternateur plus convertisseur permet de couvrir une plage de vitesse nettement supérieure à
celle obtenue à partir d’une génératrice asynchrone qui doit fonctionner autour de sa vitesse de
synchronisme (±30 % autour de Ns).
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4) Armoire de contrôle
Les armoires des électriques dans la nacelle vont
contenir :
- Les convertisseurs de puissance ;
- Les systèmes de contrôles et de régula-
tion ;
- Les systèmes et les bus de communi-
cation ;
- Les filtres anti-harmoniques (distor-
sion de tension< 5%),
- Les protections électriques (surinten-
sité – surtention - protection des per-
sonnes).
5) Principes de la régulation
En zone 4 : les vents sont trop violent. Le système de contrôle place alors l’éolienne en position de sécurité pour
éviter toute destruction.
En ca de dépassement de la vitesse du vent de coupure, l’éolienne s’arrête : l’angle de calage des pales du rotor se
fixe à 90°, c’est la mise en drapeau. Le rotor freine. Il se mit au ralenti jusqu’à ce que la vitesse du vent soit
redescendue en dessous de la vitesse du vent de redémarrage.
L’éolienne travaille avec deux instruments de mesure pour capter les données de vent. Un instrument est employé
pour la commande et le deuxième surveille le premier. En ca de panne d’un instrument de mesure, l’autre contrôle
l’éolienne.
En cas de problème de liés à la sécurité, un freinage d’urgence et mise en œuvre est le rotor est freiné le plus
rapidement possible.
Les besoins de puissance d’éolienne en mode« Stand-by», qui regroupent les consommations individuelles des
différents composants, représentent une puissance de l’ordre de 50 kW.
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6) Transformateur
Chaque éolienne peut fonctionner de manière totalement autonome. Elles sont reliées entre elles électriquement et
informatiquement ; on peut donc superviser, à chaque instant et à distance, l’ensemble des paramètres de
fonctionnement du parc éolien et agit rapidement en cas de problème.
Les convertisseurs MLI sont à ondes sinusoïdales, ils utilisent des transistors IGBT.
Les transformateurs :
Les éoliennes sont interconnectées sur un réseau souterrain sous une tentions de 20kV, ce qui nécessite
l’emploi de transformateur élévateur.
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Sachant que le vent et plus régulier et plus fort au large, il est intéressent de construire les éoliennes en mer.
L’Allemagne et le Danemark se sont lancés dans ce type de marche. Nous ne somme qu’au début de
l’exploitation de l’énergie éolienne en offshore. En France, pour le moment, il n’y aucune éolienne en mer ;
des projets devraient voir le jour en Bretagne.
Le problème posé est celui des contraintes techniques très importantes, au point de doubler le coût d’une
d’éolienne offshore par rapport à une installation terrestre de même puissance :
La puissance installée pour notre exemple est de 80MW. Ce réseau au connecté à une plateforme de
transformation qui va, dans un premier temps, élevé le niveau de tension à 150 kV, puis la redresser grâce à
un convertisseur à thyristors. Le transfert d’énergie de la mer vers la terre se fora sous forme de courant
continu. Les courants de fuite dus aux capacités de fuite seraient trop importants alternatif.
Une fois sur terre, l’énergie électrique qui arrive sous forme continu DC est ondulée à la fréquence de
réseau, c’est-à-dire 50 Hz. Le niveau de tension est ensuite adapté à l’aide de transformateur.
Références
[1]S. Mathew, « Wind Energy : Fundamentals, Resource Analysis and Economics »,Springer,Germany,
2006.
[2]Z. Chen and F. Blaabjerg, « Wind Energy - The World’s Fastest Growing EnergySource», IEEE
Power Electronics Society Newsletter, 3, 15-18, 2006.
[4]www.info-eolien.com
[05] M.MAYOUF Systèmes de conversion de l’énergie éolienne polycopie cours université de M’sila 2021
[06] ENERGIE RENOUVELABLE : L’éiolien polycopie cours université de Lile Pr L-L LA PAUTRE & Pr P
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