04.introd. Au Modele Relationnel
04.introd. Au Modele Relationnel
04.introd. Au Modele Relationnel
au modèle relationnel
Akoka-Wattiau
Le modèle relationnel
• proposé par Codd en 1971
• caractéristiques essentielles
– simplicité des concepts
– facilité d'utilisation
– standardisation du langage de définition des données
et du langage d'interrogation : SQL
– pauvreté sémantique
– pas de représentation graphique
– existence d'une théorie sous-jacente 2
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Les concepts principaux
du modèle relationnel
• La table : matrice à deux dimensions
en colonnes : les attributs ou domaines
en lignes : les n-uplets ou tuples
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Interprétation mathématique
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Théorie de la normalisation
permet de définir une méthode de conception de
"bonnes" tables, c'est-à-dire sans redondances et sans
perte d'information
COURS code trimestre libellé professeur
SID 130 T2 Bases de données Akoka
Exemples : SID 230
SID 132
T3
T2
B.D.A.
Micro-informatique
Akoka
Wattiau
SID 132 T3 Micro-informatique Wattiau
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Théorie de la normalisation
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Dépendance fonctionnelle
La théorie de la normalisation s'appuie sur la notion de dépendance
fonctionnelle entre attributs :
on dit que les attributs A1 A2 …An déterminent fonctionnellement
l'attribut B si à un n-uplet (a1, a2, …, an) de valeurs de A1 A2 …An
correspond au plus une valeur b de B on note A1 A2 …An -> B
Exemple :
COURS code trimestre libellé professeur
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Dépendance fonctionnelle
La notion de dépendance fonctionnelle (df) est liée à la
sémantique des données
Pour déterminer si une dépendance fonctionnelle est
vraie, il faut raisonner sur la sémantique de la table et
non sur son contenu à l’instant t
Le contenu de la table peut permettre d’invalider
certaines df
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Clé d’une table
* On définit, pour chaque table, le (ou les) attributs - clés:
A1 A2 …An est une clé de la table R (A1 A2 …An B1 …Bp)si, à un n-uplet
(a1,a2 …an) de valeurs de A1 A2… An ,correspond au plus une ligne de R
c'est la notion d'identifiant du modèle E-R
Exemples : EMPLOYE matricule N°SS nom prénom salaire
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3ème forme normale
* Exemples :
EMPLOYE matricule N°SS nom prénom salaire
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Utilisation de la normalisation
• La conception d'un schéma relationnel correct nécessite donc
l'explicitation de toutes les dépendances fonctionnelles.
• Il existe des algorithmes, dits de normalisation, qui, à partir d'un
ensemble de dépendances fonctionnelles sur un ensemble
d'attributs, construisent le schéma relationnel en 3ème forme
normale.
• La conception d'un schéma E-R, ou EER, correct et sa traduction
selon certaines règles, fournit aussi un schéma relationnel en
3ème forme normale.
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Concepts du modèle relationnel
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Notion de vue
* Une vue est une table virtuelle (c'est-à-dire non stockée telle
qu'elle) regroupant les données dont un utilisateur a besoin
Exemple 1 : table ⇒ EMPLOYE N°SS nom prénom salaire service
Exemple 2 :
COURS code libellé EMPLOITEMPS code professeur trimestre salle
tables
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Vue obtenue par jointure entre deux tables
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Notion d’index
* Un index est une table supplémentaire permettant un accès rapide
à une table de la base (en réalité, l’index est arborescent)
table COURS code professeur trimestre
Dupont 3
Martin 4
Wattiau 1,2
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• Avantages :
– accélère les recherches
– utilisation transparente pour l’utilisateur
– mise à jour automatique
– accès multiple
• Inconvénients :
– espace de stockage important
– peut pénaliser les mises à jour
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Pauvreté sémantique du modèle relationnel
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Exemples :
• deux employés ne peuvent avoir le même matricule
• tout employé doit avoir un matricule
• on ne peut avoir deux cours dans la même salle à la même heure
• un salaire ne peut qu'augmenter
• une commande ne peut être enregistrée que si son client est déjà
enregistré
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Les types de contraintes d’intégrité
Dans les SGBD relationnels usuels, on définit :
• Les contraintes de clés : unicité des tuples ayant même valeur de clé
• Exemple : matricule est clé de EMPLOYE
• Convention : dans le schéma relationnel, on souligne une clé
• EMPLOYE (matricule, nom, prénom, salaire, N° SS)
• autres clés : N° SS matricule : clé primaire
• Les attributs obligatoires :
• on interdit les tuples n'ayant pas de valeur pour ces attributs
• en général, la clé primaire est obligatoire
• Les contraintes référentielles :
• un tuple d'une relation qui se réfère à une autre relation doit se référer à un tuple existant
dans cette relation.
•Exemple :COURS (code, libellé) EMPLOITEMPS (code, salle, professeur, trimestre)
•un cours ne peut être inséré dans EMPLOITEMPS que s'il existe dans COURS
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Conclusion
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