La Démarche D - Audit
La Démarche D - Audit
La Démarche D - Audit
Le CNCC dépend du ministère de la justice donc des Cour d’appel. A l’inverse, l’Ordre couvre les
régions administratives.
Le CAC est le plus souvent nommé pour des mandats de 6 ans. Il s’agit d’une mission permanente de
surveillance et d’alerte, sur les 6 exercices. Il se doit d’être attentif aux risques de faillite de son client
et initier la procédure d’alerte. Ce n’est donc pas une tâche concentrée à la période du bilan.
Acceptation de la mission :
- Il ne faut pas qu’il y ait d’incompatibilité : rester indépendant pour que l’opinion émise soit
faite en toute objectivité. Il ne faut pas de lien personnel avéré ou des mesures de
sauvegarde qui soient prises. Néanmoins il faut un lien pour être choisi parmi tous les CAC
disponibles.
- On ne peut pas cumuler le mandat d’expert-comptable et CAC pour une même société
sinon on est dans une situation d’auto-révision.
- Il ne faut pas de dépendance économique avérée. (10% du CA par exemple)
- Il faut un budget d’honoraire suffisant pour réaliser la mission. (=appel d’offre : critère
qualitatif et quantitatif ; comment allez-vous auditer et à quel prix ?)
Remarque : Dès que l’on relève une incompatibilité, il faut cesser la mission.
Il est donc nécessaire d’examiner régulièrement le maintien de la mission.
Ensuite, il faut orienter la mission car il s’agit de faire des choix : il n’est pas possible de contrôler
toutes les opérations dans des GE.
Délai :
- Les documents légaux doivent être disponibles, dans les SA, 15 jours avant l’AG.
- Dans les SAS, les statuts peuvent être adaptés pour une plus grande liberté contractuelle =>
pas de CA (conseil d’administration).
Il est nécessaire de réaliser une appréciation du contrôle interne = orienter les travaux en fonction
des connaissances de l’entreprise. Apprécier les points forts et trouver comment couvrir les points
faibles par des contrôles.
Remarque : L’annexe montre comment les comptes sont établis (méthode de provision,
d’amortissement, stocks, …).
Les comptes étant établis selon le principe de permanence des méthodes donc référencement
possible à N-1. (Sauf exception : changement de méthode utilisé pour rendre les comptes plus
fiables). (ex : FIFO/CUMP)
Sommaire
Introduction : Rappels sur la mission générale du CAC
La notion de risque est très importante. Le CAC ne va pas pouvoir tout contrôler, il va falloir qu’il
fasse un choix sur les différents contrôles qu’il va pouvoir effectué. Il va devoir apprécier les risques
attachés à son client.
La mission générale du commissaire aux comptes est une mission d’audit conduisant à la
certification des comptes annuels (Comptes annuels = Bilan + Compte de résultat + Annexes).
Le commissaire aux comptes est en plus de sa mission générale investit de missions de vérifications
spécifiques, notamment le respect des dispositions légales.
1. Des normes relatives à l’exercice de ses missions : NEP, avis CNCC, AMF, doctrine, …
2. Des normes comptables utilisées par le client : elles sont contenues dans le PCG, les IFRS, les
avis ANC/CNC/CRC/AMF/CNCC et la doctrine. Ce sont différents points qui peuvent être
utilisés
Exemple : l’ANC a publié une note sur comment gérer le Covid dans les comptes de l’entreprise.
- Une entreprise qui a clôturé ses comptes au 31/12/19 n’a pas été impacté sur ses comptes
(car confinement à partir 2020) mais il a été décidé qu’il fallait faire une mention dans
l’annexe sur cette période même si les conséquences sur l’entreprise n’étaient pas encore
connues.
- Pour une clôture au 30/06/20, les problèmes étaient déjà là pour les entreprises (liés au
confinement) et donc tout était impacté au niveau des comptes sociaux. La mise en place de
plans sociaux a amené à de fortes provisions pour les entreprises.
La provision (qui est une sortie de ressource sans contrepartie) pourra être
enregistrée une fois que le salarié sera informé (via le CSE, les avocats …).
I. Mission d’audit
« Le commissaire aux comptes certifie, en justifiant ses appréciations, que les comptes annuels
sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat de l’exercice écoulé ainsi que de
la situation financière et du patrimoine de la personne ou de l’entité à la fin de cet exercice. »
Pour répondre à cette obligation légale, le commissaire aux comptes formule une opinion sur les
comptes après avoir mis en œuvre un audit des comptes.
Le CAC peut refuser de certifier pour différentes raison : il a trouvé quelque chose de significatif, où il
existe un désaccord profond entre la direction et le CAC.
Exemples de délit : ABS (compte courant débiteur), distribution de dividendes fictifs, faux
bilan, fraude, …
Dès lors que le CAC a connaissance d’un délit, il doit le révéler au procureur (obligation de moyen de
s’assurer que l’entreprise lutte contre la fraude, le blanchiment, en interne).
1. Toutes les opérations concernant l’entreprise, et seulement ces opérations (ne prendre en
compte que les opérations de l’exercice mais problème pour les gros travaux : contrat à LT
par exemple savoir quand est-ce qu’on a le CA à déclarer), sont traduites en comptabilité.
2. La comptabilité n’enregistre que des opérations réelles. (Exemple : une facture qui
comprend des activités qui ont été anticipées et qui auraient dues être réalisées après la
clôture)
3. Les appréciations et les estimations faites par l’entreprise sont fondées, documentées et
raisonnables (Un salarié s’en va et qui demande de l’argent. Il va falloir calculer combien on
met en provision en fonction du risque avec l’aide des avocats).
4. Ces informations sont correctement enregistrées et présentées dans les comptes annuels
(notamment les engagements hors bilan dans l’annexe => nantissement, hypothèques…).
L’assurance donnée par le commissaire aux comptes est une assurance raisonnable mais pas
absolue ! Il est investi d’une obligation de moyens mais pas de résultat.
En cas de pertes > à la moitié du capital social, les actionnaires sont réunis en AGE, dans les 4 mois
suivants, et statuent sur la dissolution ou la continuation de la société.
Les CAC doivent s’assurer que la société a convoqué l’AGE, que cette dernière a décidé de la
continuation de la société et ensuite, la société possède un délai de 2 ans pour reconstituer
ses CP.
Si au bout de 2 ans, cela n’est pas réalisé, il n’y a pas de sanction. Le CAC signale qu’il n’y a
pas eu reconstitution des CP par un rapport ad hoc à l’AG. C’est une obligation légale puisque
le Code de Commerce n’est pas respecté, mais le dirigeant ne risque rien pour autant.
L’objectif de l’auditeur dans une approche d’audit par les risques est d’obtenir une assurance
raisonnable que les états financiers ne contiennent pas d’anomalies significatives.
Une anomalie significative est une information comptable ou financière inexacte,
insuffisante ou omise, en raison d’erreurs ou de fraudes, d’une importance telle que, seule
ou cumulée avec d’autres, elle peut influencer le jugement de l’utilisateur (banque le plus
souvent mais aussi les salariés, …) d’une information comptable ou financière.
Le risque d’audit est le risque que le CAC exprime une opinion différente de celle qu’il aurait émise
s’il avait identifié toutes les anomalies significatives.
Risque d'audit
Risque
Risque de non-
d'anomalies
détection
signifivatives
Risque lié au
Risque inhérent
contrôle
L’objectif du CAC est de réduire le risque d’audit à son niveau le plus faible.
- Le risque inhérent
- Le risque lié au contrôle
A. Le risque inhérent
Le risque inhérent : c’est la possibilité que, sans tenir compte du contrôle interne qui pourrait exister
dans l’entité, une anomalie significative se produise dans les comptes.
Il est lié à l’activité de l’entreprise, à la position de l’entreprise sur ses marchés (si on est numéro un
ou bien si on est mélangé dans un tas de concurrents) et à son environnement réglementaire
(général et spécifique à l’entreprise comme des règles sur le temps de transports pour les poids
lourds)
Exemples :
- une société qui travaille à l’export à un risque inhérent au taux de change notamment avec le
Brexit qui a fait monter le prix de la livre sterling
- pour un promoteur immobilier : les appartements ne sont pas vendus car mal situés, mal
exposés, …
Le risque lié au contrôle : c’est le risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue ni
détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps voulu.
Il ne faut pas refaire les contrôles effectués par le client mais en même temps il faut voir où nous
avons un risque. Il est lié à :
- l’organisation (recettes en liquide qui n’est pas forcément comptabilisés même si aujourd’hui
ça disparait avec la dématérialisation des règlements),
- l’actionnariat (plus de risque si un seul actionnaire que plusieurs),
- la taille,
- la localisation,
- les politiques générales (si groupe on peut avoir des divergences entre les différente filiales),
- les perspectives de développement et l’organisation juridique, administrative, informatique
et comptable de l’entreprise.
Exemple : un artisan qui travaille tout seul ne se contrôlera pas lui-même alors qu’une entreprise qui
a une procédure avec différents échelons aura un risque beaucoup plus faible car plusieurs niveaux de
contrôle sont possibles.
Il est propre à la mission d’audit. Il correspond au risque que le commissaire aux comptes ne
parvienne pas à détecter une anomalie significative.
Il est lié :
Remarque : Le programme de travail ne sera jamais le même d’une entreprise à l’autre, chacune
aura des spécificités, même s’il y a des incontournables comme l’audit du cycle trésorerie avec la
circularisation bancaire et les états de rapprochements bancaires.
Du risque dépend l’approche d’audit, notamment de l’étendue des travaux et de la manière dont ils
sont couverts.
1. Données répétitives (exemples : ventes, paie) : analyse des systèmes et procédures car il est
impossible de tout vérifier donc il faut vérifier la procédure dans son ensemble.
2. Données ponctuelles (exemples : valorisation des stocks, provisions) : inventaire, évaluations
de fin d’année, réclamations.
3. Données exceptionnelles (exemples : opérations sur le capital, fusions) : analyse fine et
documentée au cas par cas.
Le seuil de signification est le montant à partir duquel une erreur, inexactitude ou omission remet
en cause l’opinion du commissaire aux comptes.
OPINION !
Pour calculer ce seuil, plusieurs éléments de référence sont utilisés. Les plus communs sont :
- le résultat net,
- les capitaux propres,
- le résultat courant avant impôt,
- ou un ou plusieurs postes ou informations des comptes annuels (CA par exemple).
Pour toutes ces étapes, nous allons avoir des procédures à suivre (cœur de la démarche d’audit sur le
schéma). On doit s’appuyer sur les principes généraux bien sûr mais aussi sur les différentes normes
professionnelles. (Ici, la continuité d’exploitation est un vrai sujet avec le Covid car nous ne savons
pas si nous allons pouvoir continuer l’exploitation de l’activité => Le CAC devra dire à ses clients que
cela pourra être compliqué de continuer).
Quand un CAC est nouveau sur un dossier, il doit également suivre des normes précises (il va
regarder les anciens résultats pour pouvoir se situer par exemple).
- Changements de méthodes comptables comme les frais d’acquisitions des immobilisations que l’on met soit en immobilisation
(méthode préférentielle) ou bien en charges => c’est une méthode comptable. Si c’est sur un terrain, c’est mieux en charges car
nous allons pouvoir déduire de suite ; si c’est pour des titres, les frais sont amortissables (contrairement au terrain) et donc on
pourra passer en immobilisation. Ou bien la méthode d’évaluation des stocks (CUMP ou FIFO), les indemnités de départ en
retraite (en France cette provision est facultative et le Fisc n’accepte pas la déductibilité de cette provision mais il faut quand
même en faire mention dans l’annexe). Exemple : IFC pour 120 en N et 110 en N-1.
Dans ces cas-là, on le fais de manière rétrospective (comme si on l’avais toujours fais), en comptabilité, il va falloir l’engagement IFC
(indemnité de fin de contrat) de l’année N-1 et de l’année de clôture puis on passera une OD sur une clôture de cette année avec un compte
de classe 6 et un compte de classe 15 pour provision au passif. On ne passera que 10 cette année en classe 6, 110 en compte 110 (réserve) et
le contrepartie pou 120 dans le compte 15 au crédit.. On doit également faire une mention dans l’annexe.
- Changement d’estimation. Par exemple, avant on disais que nos produits étaient pourris au bout de 6 mois et maintenant c’est
10 mois. C’est prospectif et cela n’atteint que N et son résultat.
I. L’acceptation de la mission
Il peut y avoir une lettre de mission complémentaire en cas d’opération particulière comme une
augmentation de capital, une fusion, …
Les objectifs premiers : connaitre l’activité, les structures et les particularités de l’entreprise
(organigramme, …) cette étape permet d’identifier les principaux risques.
a. Examen analytique
Mettre en lien les données, les chiffres observés avec ce que l’on peut trouver dans les comptes.
Il faut se poser la question de la force probante des éléments collectés (bon de livraison, paiement,
date d’expédition, …) incidence sur l’approche, le plan de mission et le programme de travail.
1. Fonctions significatives et/ou à risque (avoir les bonnes personnes à la bonne place, savoir
quel produit vendre).
2. Comptes significatifs et/ou à risque (voir quels comptes sont les plus dangereux, quels
comptes sont les plus importants…).
3. Systèmes significatifs et/ou à risque.
- Rapports financiers des entreprises similaires : les risques, objectifs, … doivent coïncider
- Revue de dossier du précédent commissaire aux comptes.
- Presse financière et spécialisée pour se tenir informer.
- Banques, organismes professionnels.
B. Le plan de mission
1. Nature de la mission.
2. Informations sur le client (nom, forme sociale, interlocuteurs, activité, etc.).
3. Comptes-clés / Chiffres-clés (attention particulière portée sur le CA)
4. Systèmes et domaines significatifs.
5. Organisation de la mission :
- Calendrier.
- Equipe.
- Livrables.
- Budget.
C. Normes de comportement
2 CAC s’expriment sur les comptes et donnent leur avis : souvent il y a un rapport commun signé par
les 2 les travaux doivent être répartis entre les 2 équipes, l’un ne doit pas cacher des choses à
l’autre, …
Chapitre 3 : L’appréciation du contrôle interne
/ ! \ EXAM
Plus l’entreprise est structurée et a des procédures, moins le CAC aura de travail (théoriquement). Le
CAC pourra se baser sur le contrôle interne pour avoir une assurance raisonnable sur les comptes
sans avoir à faire beaucoup de tests. A contrario, dans une entreprise ou une même personne fait la
même chose, nous avons un risque important et nous allons devoir faire beaucoup plus de
procédures.
Définition :
Le contrôle interne est un processus permettant à l’entreprise d’atteindre ses objectifs : (par cœur)
- Optimisation et efficacité des opérations commerciales. Pour que le commerce soit efficace
et profitable.
- Qualité des informations financières. C’est dans l’intérêt du dirigeant de donner de bonnes
informations à ses partenaires pour la confiance, l’éthique…
- Respect des lois et de la réglementation.
Des points communs avec les priorités du commissaire aux comptes, mais aussi des
divergences.
III. Les grands principes du contrôle interne
/ ! \ EXAM
4 piliers :
2. La qualité du personnel :
- Compétence. Avoir la bonne personne à la bonne place (pas besoin d’avoir des
polytechniciens partout). Niveau de responsabilité associé aux capacités.
- Motivation. (Salaire, perspectives d’avenir, bien-être au travail, …)
- Honnêteté. (Réaliser son travail correctement, être transparent)
4. Procédures contrôlées :
- Contrôle par recoupement.
- Contrôles réciproques.
- Contrôles statistiques.
- Contrôles arithmétiques.
Seuls les points forts du contrôle interne ayant fait l’objet de tests de conformité sont susceptibles
d’alléger les travaux de contrôle des comptes. Il faut trouver des points forts car nous ne pouvons
pas tout contrôler dans l’entreprise.
Dans les autres cas (dysfonctionnement des points forts a priori ou points faibles) :
1. Tests alternatifs.
2. Avis et conseils (cf. lettre de recommandation).
Chapitre 4 : Analyse des opérations ponctuelles ou exceptionnelles
Les opérations ponctuelles dont la procédure n’est pas forcément présente :
- Inventaire physique = Procédure spécifique
- Acquisition/cession d’immobilisations (qui a la charge de la procédure, qui détermine les
durées d’amortissements)
- Evaluation de fin d’exercice (qui détermine les différentes provisions, qui vérifie les FNP…)
I. Définition
1) Réunir les éléments probants (il faut un vrai document, pas un faux ou même juste un devis)
2) Suffisants (uniquement ce qui est important pour justifier l’opinion)
3) Pour exprimer une opinion motivée
4) Sur les comptes annuels (bilan + CDR + annexes) (le plus souvent on va commencer par
auditer sur une balance et il faudra attendre d’avoir les vrais comptes annuels de
l’entreprise).
Contrôle du respect :
S’assurer que les actifs existent et qu’ils appartiennent à la société mais aussi que les passifs, les
produits et les charges concernent la société (que les charges ne soient pas pour le dirigeant) et
l’exercice concerné.
II. Le programme de travail
Il contient :
Mise en œuvre d’un programme allégé si : Mise en œuvre d’un programme étendu si :
Critères de choix :
- Efficacité.
- Connaissance de l’entreprise : domaines et systèmes significatifs, risques détectés.
L’inventaire des stocks est organisé par le client et placé sous sa responsabilité. Le CAC ne viendra à
l’inventaire que si nous avons une zone de risque, mais c’est au client d’organiser l’inventaire.
2. Pendant :
- Contrôle du respect de la procédure.
- Sondages. (Plutôt sur les objets à forte valeur)
- Collecte d’informations en vue des contrôles finaux. (Comme les derniers bons de
réceptions et bons d’expéditions pour mettre en œuvre les tests de Cut-off par la
suite).
- Présence préférable du début à la fin.
Objectif : réalité et exhaustivité des éléments inventoriés.
3. Après :
- Contrôle de la centralisation.
- Analyse des écarts. (Ce sont des anomalies qu’on doit analyser et expliquer)
- Contrôle du passage du stock inventorié au stock comptabilisé. (Voir si nous n’avons
pas d’écarts entre le stock réel et le stock en compta pour le résultat de l’entreprise).
- Contrôle du cut-off. (Marchandises livrées non facturées, date de facture, FNP…)
Exemple pour contrôle du cut-off : Voiture en stock le 23/12 pour 20 000 €, vendue le 30/12 pour
25 000€ et facture en janvier ; on aura 0 en stock car nous aurons une FAE au 30/12. Il faudra bien
vérifier que nous ne l’avons plus dans le stock.
B. La confirmation directe
La confirmation directe consiste à demander à un tiers ayant des liens d’affaires avec le client
contrôlé de confirmer directement au commissaire aux comptes des informations concernant des
opérations ou des soldes comptables.
C’est une circularisation d’un maximum de tiers (avocats, clients, fournisseurs, banques, sécu, …).
1. Moyens :
- Concertation avec la direction (exposer des objectifs, conditions matérielles, savoir
quel tiers circulariser). Si la direction refuse, c’est peut-être qu’il y a quelque chose
de pas net, un litige… mais dans tous les cas, il nous faut la circularisation.
- Contrôle des courriers :
a. Fond : contrôle des informations demandées.
b. Forme : papier en tête du client, signature du client, nom et adresse du commissaire
aux comptes, enveloppe réponse.
- Suivi des réponses (relance si les tiers ne répondent pas : demander à notre client de
faire une relance auprès des tiers qui sont circularisés par le cabinet).
- Exploitation des réponses.
- Contrôles de substitution si nécessaire.
2. Confirmation ouverte : obtention d’informations (relevés, soldes, etc.). auprès des banques,
fournisseurs, avocats, …
Confirmation fermée : confirmation d’une information précise (d’un solde, de l’avancement
d’un litige, etc.) auprès de clients, d’avocats, …
4. Critères d’échantillonnage :
- Importance des soldes clients.
- Importance des mouvements fournisseurs.
- Ancienneté des soldes.
- Soldes « anormaux » exemple : fournisseur débiteur significatif, client créditeur.
6. Dépouillement :
- Fiches de dépouillement (rapprochement entre les soldes avec des FNP, des
règlements non arrivés, donc que des décalages temporaires qui peuvent être des
écritures à comptabilisées). Voilà ce qu’on a circularisé, voilà le solde qu’on justifie.
- Possibilité d’exploiter la réponse (rapprochement avec les comptes).
- Incidence éventuelle des écritures en rapprochement.
- Analyse des commentaires éventuels.
8. Synthèse et conclusions :
- Incidence sur le poste contrôlé (ajustement ou non que l’on proposera au client qui
pourra les comptabilisé).
- Pas d’extrapolation possible (seul ce qu’on a vu peut-être comptabilisé).
- Communication des anomalies au client (comptable avant d’aller voir le directeur
directement pour ne pas se faire direct engueuler en cas d’erreur de notre part).
Il existe des questionnaires de rapport de gestion, qui repassent en vue les obligations de
l’entreprise.
Bénéfice (profits)
Trésorerie (cash)
- Vérification de la continuité de l’exploitation (surtout cette année où cela sera un
vrai sujet. On se pose sur 12 mois et on considère qu’on pourra aller jusqu’au
31/12/2021).
- Information sur les prises de participation, de contrôle et d’autocontrôle (rapport de
gestion n’est plus obligatoire dans toutes les entreprises, nous avons des seuils oou
bien il faut respecter les statuts).
- Information sur la comparabilité des comptes (changement de méthode).
- Certification des rémunérations.
- Contrôle des conventions réglementées.
Une convention d’intégration fiscale = convention courante dans les groupes. Il y a différentes
options (utilisation des déficits). Dans certains cas, ce ne seront pas des conventions courantes.
Une convention réglementée n’est ni une convention courante ni une convention interdite.
Une convention courante est, par exemple, une vente conclue dans des conditions normales.
Une convention interdite est, par exemple, un prêt à son dirigeant > compte courant
La rémunération du dirigeant > AG > la doctrine a considéré qu’il n’appartenait pas au CAC de
rappeler cela.
Exemple : la société X exploite son activité dans les locaux qui appartiennent à une SCI de monsieur X
quand bien même le loyer a été fixé, le CAC remettra cette convention en convention réglementée.
La société doit informer dans le mois qui suit la clôture, l’état des conventions réglementées de
l’exercice.
Les conventions réglementées : relations entre la société et les sociétés qui ont un lien juridique avec
la société (dirigeant commun ou associé en commun à + de 10%).
Rapport spécial > le rapport sur les CR consiste à informer les associés des conventions entre la
société et des PP ou des PM. Pas de rapport spécial quand pas d’associé= SASU.
Peut être prévu dans les statuts qu’il y a un rapport spécial ou non (SASU) ou si un seul associé.
Dans les SAS, le CAC n’a pas à rappeler les anciennes conventions.
Dans les conventions réglementées qui tournent autour de la mission du CAC, dans les sociétés AN
cotées, Conseil de Surveillance de faire un rapport interne > CAC va vérifier ce rapport > conforme à
la réalité.
- Contrôle du rapport sur le contrôle interne (SA cotées) (LSF + loi de 2005).
- Erreurs et fraudes.
Chapitre 7 : L’examen des comptes annuels
L’annexe est très importante. Deux entreprises similaires peuvent avoir des bilans et des comptes de
résultat très différents mais qui sont en réalité assez similaires ; nous pouvons alors le savoir
uniquement grâce à l’annexe.
Exemple : durée d’amortissement différente, un choix comptable différent sur les enregistrements, …
- L’établissement des ratios habituels d’analyse financière et leur comparaison avec ceux des
exercices précédents et du secteur d’activité.
- Les comparaisons entre les données résultant des comptes annuels et des données
antérieures, postérieures et prévisionnelles de l’entreprise.
- La comparaison en pourcentage du chiffre d’affaires des différents postes du compte de
résultat.
Le rapport spécial qui est un rapport sur les conventions règlementées (cela va dépendre de le
forme de société pour savoir si ce sont des CR ou non => il faudra bien lire les statuts avant de
commencer ce rapport).
A. Objectifs
1. Que tous les éléments sont réunis pour justifier l’opinion sur les comptes annuels (sans PES,
sans zones incomplètes).
2. Le respect des normes professionnelles
3. Que les dossiers de travail sont complets.
B. Contenu
Contrôle du correct traitement dans les comptes le cas échéant (entre le 1er janvier et le moment de
la signature du rapport, autour du 15 mai). On va demander s’il y a eu des éléments importants
depuis l’audit, on peut demander un reporting de fin avril pour voir si la société continue de travailler
comme en N-1.
Conséquences éventuelles sur le rapport du commissaire aux comptes (NEP 560, cf FL paragraphe
2832)
A. Objectifs
B. Contenu
Le contenu général :
Le commissaire aux comptes doit informer les dirigeants dès le début de la mission du fondement de
la lettre d’affirmation et de la nécessité, en fonction des compléments de preuves jugés utiles,
d’obtenir de leur part une confirmation écrite.
Remarque : Si un client ne veut pas signer une lettre d’affirmation, c’est qu’il y a un problème mais ça
n’arrive jamais.
A. Objectif
Objectif : récapituler tous les points importants de la mission qui peuvent avoir une incidence sur
la décision finale. Elle comporte tous ce qui doit être vu « en premier » et ce qui va influencer notre
opinion sur les comptes.
B. Préparation
Il comporte :
Le CAC n’est pas un diffuseur d’information, si elle n’est pas dans les comptes ou dans le rapport, il
faut juste dire que nous n’avons pas l’information, nous n’avons pas forcément à la rechercher.
Tous ces éléments doivent être récapitulés de façon qu’il en soit tenu compte lors de la
planification de l’exercice suivant.
Nous n’avons pas encore uniquement des docs numérisés, il reste encore pas mal de classeurs
papiers.
Le dossier permanent
Utilité :
1. Transmettre d’un exercice à l’autre la connaissance de l’entreprise.
2. Eviter une répétition de certains travaux chaque année.
Contenu :
1. Historique de l’entreprise.
2. Organigrammes (juridique et fonctionnel).
3. Comptes annuels des derniers exercices (deux).
4. Notes sur l’organisation, le secteur d’activité, les risques (il faut que cela soit nécessaire).
5. Note sur les statuts (et même les statuts eux-mêmes).
6. Procès-verbaux des conseils d’administrations et assemblées générales
7. Liste des actionnaires et la déclaration des bénéficiaires effectifs (toute personne qui à au
moins 25 % des droits de vote ou du Capital de l’entreprise).
8. Eléments permanents (baux, contrats d’emprunt et pas uniquement l’échéancier, contrats
de participation).
La notion de cycle
Découpage logique des comptes objets de l’audit.
Exemples : fournisseurs, immobilisations, trésorerie, annexe, engagements hors bilan.
Le référencement
Il permet :
1. Une organisation homogène d’un dossier à l’autre.
2. Une organisation des différents papiers constituant un dossier de travail.
3. Une matérialisation de l’origine et de la destination d’une donnée chiffrée.
Le cross-référencement
(C’est un référencement entre différentes feuilles). Il permet de rattacher des papiers de travail
classés soit :
1. Dans un même cycle.
2. Dans un autre cycle ou rubrique.
3. Dans un autre dossier (D.P. par exemple).
Il est indispensable pour la compréhension du dossier et la justification des travaux
effectués.
L’associé d’un cabinet doit déléguer ses travaux car il ne peut pas tout faire tout seul : il devra donc
être bon dans sa supervision derrière.
La taille, la complexité des entreprises, le volume des travaux de contrôle et les délais de réalisation
doivent amener le commissaire aux comptes à déléguer une partie de ses travaux.
Travaux devant être assurés personnellement par le commissaire aux comptes, qu’il ne peut pas
déléguer :
La délégation est exercée par le commissaire aux comptes et par tous les collaborateurs de
l’équipe ayant délégué des travaux :
1. Avant la mission : la supervision s’exerce sur toutes les parties de la planification et de
l’organisation de la mission.
2. Pendant la mission : la supervision doit être effectuée au fur et à mesure de l’avancement
des travaux afin de contrôler que la mission se déroule selon les objectifs prévus.
3. A la fin de la mission : avant de conclure sur la mission, le responsable s’assure que :
- Tous les points du programme ont été réalisés.
- Tous les problèmes soulevés au cours de la mission par les collaborateurs ou par la
supervision ont été résolus.
- Toutes les informations nécessaires ont été obtenues.
Examen 2021/2022
- Société qui réalise 75% de son CA aux USA règles douanières, règlementations
territoriales mais aussi le fait que même si le client facture en €, le cours de change reste un
risque
- Société qui a pour activité la production de produits pétroliers il n’y a pas de site de
production en France donc production et règlementations à l’étranger mais aussi fluctuation
du prix du baril et conséquences environnementales
- Société est une SAS détenue à 100% par M. D, qui en est le Président gouvernance seul
(pas de contre-pouvoir) donc risque de dérives risque de confondre son portefeuille et le
portefeuille de la société
- Groupe qui réalise 100 M€ de CA et qui a doublé suite à l’acquisition d’un sous-groupe.
Acquisition auto financée à hauteur de 20 M€, mais aussi par un emprunt de 50 M€ et une
augmentation de capital souscrite par un fonds d’investissement de 30 M€ ce n’est plus
la même société donc adaptation du plan de mission, de l’audit ; mais aussi emprunt de 50
M€ donc garanties qui vont avec, société soumise à des convenances bancaires qui si elles ne
sont pas respecter peuvent rendre la dette exigible ; et le fonds d’investissement est venu
pour revendre dans quelques années donc il a surement inséré des assurances pour se
protéger
- Société qui a pour activité la vente en France d’habits produits par elle en France si la
marque n’est pas connue / déposée / … il y a un risque d’y voir de mauvaises perspectives
- Société qui fait l’objet d’un redressement judiciaire risque de non continuité
d’exploitation ; procédure d’alerte ? ; arrêter les comptes en valeur liquidative ou autre ?
- Société qui réalise 80% de son CA avec le même client risque latent pour l’instant mais si
le client décide de partir gros problème ; et conseil à la société de trouver d’autres clients
afin de développer son CA ou réduire son CA avec ce client pour en faire monter d’autre
Quels sont les objectifs recherchés par l’auditeur dans la mise en œuvre des tests suivants :
- Circularisation des avocats valider l’exhaustivité du passif (toutes les provisions pour R&C
sont bien justifiées)